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04 - Un Chevalier esseulé ?

Iryah
Gannika a écrit:
ah ben tiens je me souiviens de ça je venais d'arriver et j'ai trouvé ça looooooooooooooooooooooooooooooooong!!!!


Gannika allait bon train sur les chemins de Bretagne, de villages en villages... Elle aurait bien aimé rester un peu chez elle, à Vannes, boire un verre avec des amis, mais elle devait remplir sa mission (ta-tatan!!!)

Gannika portait la parole, comme on lui avait demandé quand elle avait été élue au conseil ducal. C'est très dur de porter une parole. Si vous avez essayé, vous verrez que vous êtes toujours en train de courrir. Ben oui ça file comme des anguilles ces trucs. Au moment où vous croyez l'avoir saisie, elle se faufile entre vos doigts et zou! vous l'avez perdue!

Bref c'est comme l'attrappeur dans Harry Potter: faut être super doué, quoi...
Et ça, Gannika l'avait été dans sa prime jeunesse mais maintenant heu ben l'âge, la bière, l'amour des trucs gras... BREF. C'était pu ça...

SOUDAIN (ouf vous dites-vous, la description chiante est finie on passe à l'action! FAITES GAFFES si vous râlez j'en rajoute! )

SOUDAIN je disais (dvotfaute si je m'interromp, zavez ka pas penser si fort )

SOUDAIN JE DISAIS euh... ah oui! Gannika vit Nindë qui pleurait au bord du chemin...

QUOI! Nindë mon ambassadrice si forte et si courageuse qui tient tête même aux anglois qui pleure? Elle épluche des oignons ou quoi???

Effectivement, Nindë épluchait 20 kilos d'oignons pour sa soupe de Noël...

- Salut Nindë! Comment ça va par chez toi!

- SNIIIIIIFFFF (s'essuie le nez sur sa manche, je ne vous donne pas plusse de détails)

- Ouiiiii? et encore???

- Ahem bouhouhou c'est ces oignons... et pis j'ai pu de soupiraaaaants...

- QUOI? mais je croyais que t'en avais un epalanquée en angleterre, en plus de ceux de Saint brieuc???

- Ouihihi... mais j'en ai pu assez... Et pis c'est pas des vrais...

- AAAAh soupira gannika, compatissante... (elle n'avait jamais eu ce problème, étant la plus belle de la terre, mais compatissait quand même) Ecoute, si tu veux, j'ai un Philtre qui... bzbzbzbzbz


gloth a écrit:
Hélas Dame Nindë, votre détresse me fait ressentir plus durement le poids de mes voeux, et j'ai bien peur de ne pouvoir vous offrir plus qu'une oreille, voire une épaule compatissante, et le secours de la prière...


Nindë a écrit:
gloth a écrit:
Hélas Dame Nindë, votre détresse me fait ressentir plus durement le poids de mes voeux, et j'ai bien peur de ne pouvoir vous offrir plus qu'une oreille, voire une épaule compatissante, et le secours de la prière...


_ "Noble Sire, les secours que vous me proposez sont les plus chaleureux. Qui saurait mieux me consoler de cette peine que Notre Seigneur. Je vous remercie pour vos prières. Peu importe que je souffre si mon aimé est mieux prêt du Tout-Puissant que sur cette terre de guerres."




IZI a écrit:
"Dame Nindé, vos paroles me touchent.
J'ose esperer que la part de coeur volé repose maintenant aux cieux pres de celle qui me la ravit."


Iziledur marque une pause, son front se marquant d'une ride qui n'etait apparu que depuis peu de mois.

Caressant pensivement Arthur, son labrador, il se tourne alors vers les quelques bretons qui lui ont rendu visite dans la demeure familiale.

"Mais je ne vous ai toujours pas demandé les raisons de votre venu?"


Nindë a écrit:
Nindë s'inclina brusquement :

_ "Pardonnez-moi, je vous ai dérangé."

Puis elle expliqua en essayant balbutier le moins possible :

_ "Comme vous le savez peut-être déjà, une maison a brûlée il y a peu à St Brieuc. Un aimable villageois a proposé de me reconstruire un abri. Je arpentais donc la campagne pour trouver un bon emplacement."


IZI a écrit:
"Comment...?
:?
Veuillez m'en excuser, je ne le savais point. "


Le jeune homme sentit le poid de regards sur lui. A dire vrai à cet instant, si un doute lui venait concernant les motivations de ses visiteurs, il n'en montra rien.
Cela faisait plusieurs mois que le chateau n'avait pas résonné d'autres voix que celle des domestiques ou la sienne. Il avait même entendu une rumeur de taverne Normande concernant un chateau hanté qui correspondrait au sien.
Un lueur passa dans ses yeux clair. Ils avaient contourné le chateau pour arrivé dans le petit parc donnant sur la vallée briochine.

"Mais où logez vous donc actuellement? "


Nindë a écrit:
La demoiselle sentait chez le Duc une lourde mélancolie. Elle s'en voulait terriblement de lui imposer sa présence.

Nindë répondit, presque murmurante:

_ "J'ai d'abord demeuré chez l'ancien maire, Merentar. Puis j'ai passé la nuit dernière dans la demeure de Zootv et Fleurdelotus. Ils ont été très bons avec moi alors que j'envahis leur maison."

Elle fixa le ciel bleu l'air pensive.

_ "C'est pourquoi je cherche rapidemment un endroit où je n'aurais personne à déranger. Me voilà donc, errant par ces chemins que je ne savais pas votres, à la recherche d'un emplacement pour me rebâtir et un abri bien à moi, et une nouvelle vie."

Un silence ponctua sa déclaration et elle ajouta d'une voix qu'elle aurait voulu moins triste :

_ "Je me retire. Il n'est rien d'assez sombre et misérable pour moi ice-lieu."


IZI a écrit:
"Attendez!" dit il, se surprenant lui meme.

".. il ne sera point dit qu'un héritier des celtes aura manqué au savoir vivre envers un des siens...
Une damoiselle comme vous n'a pas à aller de chaumières en masures pour chercher le couvert d'un toit.
Accepter comme une invitation de loger ici tant qu'il vous plaira en attendant que vous trouviez ce lieu."

galamment, il lui tendit le bras pour lui faire visiter le parc.


Nindë a écrit:
Nindë fut très surprise par la proposition du jeune homme. On lui avait dit que le Duc Izi était devenu renfermer depuis quelques temps... Se serait-on tromper ?

La demoiselle accepta son bras avec grande timidité.


_ "Votre famille descend des celtes de quelle région ?" se risqua-t-elle à demander.

Sa famille était elle-même descendante des celtes d'Irlande. D'où la particule de son nom : de Geamhradh (geamhradh = hiver en gaélique irlandais).


Nindë a écrit:
(HRP : Honorable IZI, je me permets de faire une petite ellipse pour palier à mon absence des derniers jours)

Deux semaines s’étaient écoulées depuis l’arrivée de Nindë dans le château du duc Iziledur d’Avalon. La neige s’en était allé et les arbres pointaient leurs premiers bourgeons. La demoiselle passait son temps entre les jardins et la grande bibliothèque. Deux lieux particulièrement impressionnants de par leurs tailles. Le paradis pour la jeune femme.
Elle croisait le seigneur Izi lors des soupers et se renseignait sur sa journée. Il parlait peu mais les grandes conversations qu’ils eurent se révélèrent très intéressantes. Nindë avait retrouvé de ses couleurs d’antan et on l’avait surprise à rire quelques fois aux farces des écuyers. Un rire qui avait regagné toute sa pureté et son innocence. Un rire cristallin qui résonnait par les couloirs de la belle demeure froide.
Puis un beau jour, un porteur fit irruption dans le hall :


_ « Une missive urgente pour la Dame de Geamhradh. »

Nindë referma brusquement l’ouvrage qu’elle était en train de lire et dévala les escaliers de pierre. Elle remercia l’homme qui repartit aussitôt. Elle déroula le parchemin avec angoisse pour y trouver un mot du régent de ………………, la propriété que son ami le noble Jarkov avait laissé à sa disposition. Il disait ceci :

Citation:
Mademoiselle,
Je suis navré de déranger le repos de votre âme mais une nouvelle importante est parvenue jusqu’ici il y a peu. Je sais le château du duc Iziledur hermétique aux problèmes du monde alors je me permets de briser le calme de ces lieux pour vous apprendre que notre Seigneur Jarkov est entré à la prison ducale de Champagne. Le Duc Caedes est de retour.
Je sais l’amitié sincère que vous lui portez et reconnais l’estime qu’il avait pour vous. Libre à vous donc de rester ou de le rejoindre.
Votre serviteur autant que le sien,
Corvus

Nindë pâlit et sans plus attendre, courut en direction des appartements du duc. Elle arriva essoufflée sur son palier et donna quelques coups sur le bois de la porte. Le battant s’ouvrit sur le jeune homme, étonné de son initiative.

_ « Milles excuses, Sire. Je trouble votre repos pour d’affreuses raisons. On vient de m’informer que le Seigneur Jarkov est détenu prisonnier en Champagne. Il me faut l’y rejoindre sur le champs. Serait-il possible de… »

La demoiselle comptait simplement lui demander le prêt d’une monture mais une autre idée traversa son esprit.

_ « Est-ce que vous voulez m’y accompagner ? Voilà longtemps que vous ne vous montrez plus. Il serait bon pour vous de vous changer les idées. »

Elle rougit de son audace et bégaya :

_ « Je prie son Altesse de m’excuser si parfois mes propos dépassent la mesure. »











Iryah
Gannika a écrit:
Gannika avait eu vent du projet de départ de Dame Nindë, elle se pressa donc de lui parler avant de ne plus pouvoir l'approcher...

-Dame Nindë, je sais que vous projetez d'accomplir un très long voyage... Portez bien toutes mes amitiés à votre lointaine destination!

Gannika hésitait à présent... Elle qui avait toujours dit très haut ce que tout le monde pensait tout bas, elle qui n'avait jamais eu honte ni de son apparence ni de son sang de paysanne, rougissait...

Oui euh... je me demandais: à votre retour, pourriez vous me conseiller sur euh... la conduite à adopter de euh... ben vous savez quoi de quand on est baronne??? Je dois me marier là, pis jvoudrais faire bonne impression...


Gwenole a écrit:
Gwenole qui, n'était pas là, mais à Rieux, se demandait comment Dame Nindë pouvait avoir de tels pouvoirs surnaturels.
Non seulement elle arrivait a se faire inviter chez IZI, mais aussi dans le chateau de Sieur Jarkov.
Bon, pour le pouvoir de charme sur les personalitées célèbres, passe encore, c'est vrai qu'elle est très séduisante.
Mais pour le don d'ubiquité, ça reste un mystère... Comment pouvait-elle se trouver dans deux chateaux différents au même moment ???


IZI a écrit:
iziledur sourit a la proposition de la demoiselle. Il referma la porte derriere lui et proposa son bras à la jeune femme. Il était habillé d'une simple chemise blanche et d'un pantalon de cuir.

L'energie dont elle faisiat preuve etait aussi etonnante que l'audace que ses paroles pouvaient parfois revetir.

"Le vieux lion de champagne est un de mes amis, je lui ai deja fait parvenir une missive lorsque j'ai appris les circonstances de son retour. Il m'a rassuré concernant les dispositions prises."

Ils venaient de sortir. En face d'eux le vieux chêne étendait son ombre sur la cour principale. Korwin attendait là pour quelques passes d'armes avec son maitre.
Apres quelques minutes, le jeune homme revint vers Nindé.

"Une damoiselle comme vous, ne peut descemment pas faire la route jusqu'en champagne seule."
Il s'assit sous le Chêne et ferma les yeux en continuant de parler.

"Je pourrai vous accompagner oui, cela fait longtemps que je n'ai vu mes amis. Mais avant cela, vous devriez vous renseigner de la situation présente. Que nous ne fassions pas le voyage pour rien."


Nindë a écrit:


(Nindë confirma par courrier l'apport de son aide à Gannika. L'idée de lui apprendre l'étiquette de 1453 la faisait rire doucement. )

Nindë observa pensivement les deux hommes s'exercer à l'épée.

_ "Monseigneur, il ne faut pas faire confiance à nos yeux. Je ne suis pas une femme sans défense. En vérité je suis une âme pleine d'inquiétudes insupportables."

Elle baissa la tête tristement :

_ "Je m'en voudrais tellement s'il lui arrivait quelques choses en mon absence..."


IZI a écrit:
Les jours s'etaient ecoulées...

Inspiration...

Iziledur caressait pensivement la tête d'Arthur. Il prit le baton et le jeta a nouveau pres de l'écume des vagues.

Il bougea légèrement de sa position pour suivre un peu mieux du regard galahad qui trottait un peu plus loin.
Assis en tailleur depuis pres d'1 heure, le breton s'etait laissé allé au souvenir de voyages. Il huma les embruns comme à la recherche de quelques fragrances portées par les vents.
l'homme se rappelait de son exil en terre d'orient pour y trouver une serennité et de son retour en compagnie d'un homme qui de quelques annees plus jeune, etait maintenant capitaine du Duché.

Son retour dans le royaume de france l'avait vu tiraillé entre les responsabilité de son sang et les vertus de son coeur.

Neanmoins il avait aussi appris que le temps gueris toutes les blessures. En ce moment, le royaume de france aurait grand besoin de temps, son ami caedess avait fait son apparition avec grand fracas, bousculant meme la fougue de Jarkov. De ci de là, le royaume s'etait enflammé et les distensions et luttes de pouvoirs avaient revus le jour jusqu'a sortir le roy de sa dorée retraite pres de paris.

Oui le temps guerit les maux mais il ne les efface pas.

Alors pourquoi ce trouble persistait il? Pourquoi un regard revenait il en reponse? Avec comme seul indice, le souvenir d'un rire et d'une douce presence...


IZI a écrit:
"calme toi..."

Iziledur caressa doucement l'encolure de Galahad. A quelques pas de là, son labrador arthur , semblait avoir trouvé une piste.

La nuit etait fraiche, une légère pluie finissait de tomber. Là haut, la lune apportait suffisament de lumière pour éclairer sa route.
De toute manière, il ne tenait pas à s'arréter avant d'être arriver.

Il poursuivrait sa route dans la foret de broceliande.


IZI a écrit:
HOlaaaa! stop galahad...

L'homme descendit de cheval et entra dans la caverne... il faisait sombre, les nuages masquant la lune.
La présence d'arthur lui permettait de vérifier qu'il n'avait pas été suivi.

Une seule autre personne encore vivante connaissait ce repaire. Et puis la présence d'allié invisible au sein de la forêt rendait sa découverte difficile voir périlleuse...

iziledur aimait cette forêt, l'aura qui se dégageait d'elle.
Il prit un flambeau et poussa un peu plus loin vers le fond de la caverne.


IZI a écrit:
Le temps passa...
Nul ne su ce qu'iziledur fit durant sa retraite, mais une chose est sur: personne ne le lui demanda.

Quelques mois plus tard, 2 hommes entrèrent en brocéliande pour y chercher quelqu'un.
Lorsqu'il le trouvèrent, ils ne reconnurent qu'à moitié l'etre hirsute qui se tenait assis devant eux caressant un labrador noir.
Il avait une hache posait contre le tronc où il se trouvait et semblait attendre quelque chose.
Dans son regard brillait le même éclat qu'il avait craint d'avoir perdu pour le coeur d'une femme...

La bretagne est une maitresse exigeante et bien peu, sont celles qui réussirent à lui ravir un amant.
Iryah
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit de la Forêt appréciait la compagnie du seigneur d'Avalon, ce fut l'un rares Homme à rester longtemps dans Brocéliande pour y trouver le calme.
Il avait entendu un jour de la bouche d'un druide qu'on surnommait "le Hibou" que dans las campagnes bretonnes, Iziledur était appelé le Sage. Il se rappela aussi des journées où le chevalier de Sereint avait troqué l'armure pour une tenue de travail et aida l'Esprit à la reconstruction d'un vieil édifice perdu dans une clairière de la forêt.


philomene a écrit:
Lorsque Dame Philomene vit arriver Messire Iziledur dans son village de Saint Brieuc, elle perçut toute la tristesse et le désappointement de celui-ci dans ses propos : elle sentait qu’il cachait mal une blessure si douloureuse, qu’il avait besoin de se confier d’être entendu malgré tout.
Elle prit avec une certaine compassion (non d’apitoiement elle ne devait pas en avoir, cela allait à l’encontre de ses croyances et espérances) et une tendresse nouvelle la douleur et la souffrance de Messire, l’écouta attentivement et sentit se dégager de ce Prince un trait de caractère paradoxal : affable mais distant, perdu mais espérant trouver sa voix…..
Elle osa se laisser aller à entendre ces cris du cœur mais elle était troublée par un sentiment étrange : le temps n’avait cure pour elle, elle aurait pu écouter cet homme -élégant et généreux dans ses propos- converser éternellement, elle ne voulait en aucun cas que leur échange ne s’arrête même si le sujet en était la douleur et le pansement des plaies sentimentales…

Elle constata que l’élégance de cet être si attractif ne s’arrêtait point ici : lorsqu’elle se fit agresser verbalement par un messire peu scrupuleux, Messire Izi la défendit sans l’ombre d’un doute quant à la véracité de ses mots, il prit parti pour elle (au point d’entraîner en représailles pour cet homme vil, une perte de prétention au titre de maître archer )
Elle n’avait jamais cru possible que l’on puisse la défendre sans n’avoir à se justifier au près de quiconque, et bien cela était arrivé : enfin une personne qui ne remettait pas en cause ses paroles, qui la croyait et la considérait pour ce qu’elle était !

Depuis ce jour béni des Dieux pour Dame Philomene, elle ne songea qu’à revoir le Prince dAvalon, s’inquiétant pour son devenir ; mais elle avait également conscience qu’il ne pouvait envisager de la revoir fusse t-il même lors d’une balade en forêt ou autre…
C’est alors qu’elle se permit de lui faire parvenir par messager un courrier relatant ses pensées à son propos, lui livrant la moindre de ses idées, sa franchise au risque de déplaire à cet homme devenu pour elle une personne « chère à son cœur ».
Elle se devait d’être honnête, pour elle-même et sa dignité en premier lieu, pour ce Messire qu’elle estimait tant d’autre part tout en sachant qu’elle risquait de l’offusquer ; mais sa sincérité prévalait sur ses sentiments et osa se confier à son tour…
Grand bien lui en prit car Messire apprécia sa clarté, son équité, et sa loyauté à son égard ; cela ne l’incitait que plus à tomber sous le charme d’un tel être.
Lors de leur dernière rencontre, inopinée également (!), Dame Philomene s’entretint pendant des moments d’éternité avec messire sans quelle ne puisse pas ressentir les émois puissants forts et sincères qui la tenaillaient : Le charme de messire, sa droiture, sa fragilité, sa crainte de vivre, son élégance et sa prestance avaient opérés, elle ne pouvait aller à l’encontre de cela.
Elle osa déposer de doux baisers sur les lèvres d’Izi pour lui prouver la véracité de ses sentiments ; ses lèvres si douces, si sensibles n’incitaient qu’à réitérer ce geste mais elle n’en fit guère plus : le trouble de Messire était tellement perceptible qu’elle le respecta, se recula et libéra également ses doigts entrelacés avec les siens.
Lorsqu’elle fut seule, elle alla vaquer à ses occupations le sourire aux lèvres, ainsi qu’avec le goût sucré des lèvres de Messire sur les siennes…


Gannika a écrit:
Gannika la commère était en route. Elle rentrait chez elle quand soudain elle huma l'air

Houlaaaaa ya du changement dans l'aiiir!!! Izi distribue des baiserrrrs!

Oui parce qu'il faut dire que Gannika était une vraie sorcière experte en histoires d'amour alors tu parles qu'elle avait un radar pour ces trucs là...

Tatan va-t-on avoir une auuuutre histoire de prince charmant avec sa roturière? Cette Philomène était-elle de la trempe des fortes femmes (avec ou sans le tour de taille ) et s'en laisserait-elle conter?

Gannika renifla looonguement la brise du matin pour en savoir plus.


philomene a écrit:
Gannika a écrit:


Tatan va-t-on avoir une auuuutre histoire de prince charmant avec sa roturière? Cette Philomène était-elle de la trempe des fortes femmes (avec ou sans le tour de taille ) et s'en laisserait-elle conter?

[i]Gannika renifla looonguement la brise du matin pour en savoir plus.



Reniflez encore et toujours, n'hésitez point mais sachez que ma taille est aussi fine que mes mots et la sincérité de ceux-ci... !!!!!!










Eledhwen de Goanv a écrit:
Ah non, je suis déçuuueeeee...
Je voulais que le Grand et Impérieux IZI finisse avec la Très Sainte et Très Blanche Grande Duchesse de Bretagne (oui, Nathan quoi ^^).


Gannika a écrit:
Gannika renifla l'air une seconde fois!

Tiens, je ne suis pas la seule ménagère moyenne à exiger une histoire de qualité pour notre prince IZI!

Allez Philo, montre nous ce que t'as dans le ventre!!!


Gannika a écrit:
Gannika renifla l'air encore une fois et entendit au loin des récriminations... elle se dit pour elle même puisque forcément elle n'était pas là elle ne pouvait pas le dire directement...

heu je parlais de Dame Eledhwen de Goanv... :wink:

je ne me permettrais pas dame Philomène je ne vous connais point...
Quand à savoir que nous ne sommes pas de la même trempe j'en conviens Personne ne m'arrive à la cheville (quoi elle est enflée ma cheville! meuh non) une trempée comme moi yen a qu'une!

Je ne critique point votre histoire j'attends la suite avec impatience. N'aimez vous point avoir des lecteurs assidus?


philomene a écrit:
Si au contraire mais cela ne retire en rien les propos que j'ai eu: avoir l'esprit et la taille faits de manière identique ne prévaut t-il pas de la suite des évènements?!!!

Je serai ravie de savoir que certaines âmes "bienveillantes" seulement, les autres s'abstenir merci , suivent les décisions de chacun des protagonistes, mais par la suite notre histoire -si histoire il doit y avoir- ne sera contée que d'une certaine façon alors Gannika après être venue me voir à la taverne pour voir à qui je ressemble et constater mes atouts qu'en pensez vous??!!!!


IZI a écrit:
"...aaaahh"

Il faisait nuit. A en juger par la lune dont les rayons filtrés a travers le verre de la fenetre, il devait etre au mileu de la nuit.
Iziledur passa une main sur son front, légérement moite de l'étrange rêve qu'il venait d'avoir.

"... êtrange..." murmura-t-il alors qu'arthur reveillé par son cri venait de poser une tête sur le lit comme pour s'informer de la serennité de son maitre.

Iziledur se leva, enfila rapidement une culotte par dessous sa chemise.
"Aller viens mon chien, j'ai besoin de m'aerer la tete et chasser ses vilaines visions."

Etrange Reve en effet, où il avait vu ce qui pourrait ressembler aux 3 soeurs de la destiné se quereller sur une affaire mortelle. Le plus troublant était peut être que l'une d'elle avait les traits de dame philomene. Dame qui lui avait recemment déclaré ses sentiments, auquel il n'était pas insensible, même s'il faut l'avouer il s'était montrer prudent.
Oui quelle étrange vision et pourquoi maintenant alors que leur lèvres avaient exprimé cette attirance?

Il arriva dans le petit jardin là où si souvent il avait cherché les reponses en contemplant la vallée et au dela la mer.

Peut etre une mise en garde? son instinct exprimant ce que son corps actuellement refusait de voir? Et pourquoi une autre de ces visions avaient parlé de Nathan? Pourquoi ne se retrouvait il pas dasn ces images fugaces d'une autre histoire?

Perdue la haut entre des flocons d'étoiles, la lune brillait immobile. Iziledur resta un moment à la contempler perdu dans ses pensées.


philomene a écrit:

Lorsque Dame Philomene aperçu son "être cher à son coeur", elle fut surprise de ce léger détachement qu'elle perçu: elle se rappelait de sa réaction lorsqu'elle osa déposer sur ses lèvres douces ces baisers légers, sa réaction immédiatement après (mains mêlées fusionnant durant ce rapprochement intense) et son hésitation à poursuivre ce moment magique (pour elle tout du moins)

Comment cela a t-il pu s'atténuer? Le trouble ressenti par Messire serait-il lié à un geste déplacé de sa part? Elle ne le croyait aucunement tant l'expression de ses sentiments était directe et sincère: Messire n'est point Homme à ne pas comprendre cette spontanéite affective, lui qui laisse ses émotions s'exprimer au grand jour (ou presque).


"Je ne peux m'empêcher de croire que nos routes se croiseront bientôt au détour d'une promenade en forêt, que nos deux voix vibreront, que nos nos regards s'éterniseront et que cet instant sera bercé d'un échange mystique"

Pourquoi ne pas lui proposer de partager un moment tel que celui ci??



Dame Philomene entreprit d'aller de l'avant ne faisant pas cas des commérages, elle pris la décision de croire en son amour naissant pour cet "être cher à son coeur", de perséverer sur la voix des sentiments, et de lui exprimer ses désirs les plus personnels mais tout en respectant les limites qu'elle s'était fixées: le respect de celles de Messire.

Tout en songeant à son devenir, elle s'assit sur un banc disposé près de la clairière, avec les rayons du soleil en guise de réconfort, cela la motiva pour proposer à Izi cette rencontre tant attendue mais inespérée pour Dame Philomene.......


IZI a écrit:
IZiledur venait de passer une des nuits les plus longues de sa vie, d'ailleurs il y en avait eu plusieurs.

Reprenant le chemin du village, il s'apercut que son pas ralentissait pres de la boulangerie de Philomene.
Une odeur de petit pain fraichement sorti du four flottait dans l'air.
Arthur se tourna vers lui avec un air interrogateur comme seul un chien peut avoir.


"Oui, bin c'est bon..." repondit iziledur, sa voix tombant en murmure.

Il s'approcha de l'entrée: "y'a quelqu'un? Je ne vous derange pas?"


philomene a écrit:
Dame Philomene pétrissait sa pâte tandis qu’une fournée de miches était en train de dorer au four ; elle perçut une voix au loin qui lui semblait familière.
Elle se hâta pour s’essuyer les mains, et avec la chaleur eut juste le temps de s'éponger le front et la joue avant de pénétrer dans son échoppe. Elle laissa une belle trace de farine de sarrazin sur son visage et entra dans la boutique ; elle eut un mouvement de recul en apercevant Izi :


Messire…… euh… mais que me vaut l’honneur de votre visite ?


Dame Philomene rosit légèrement ce qui fit ressortir d’autant mieux la farine déposée par inadvertance sur sa joue. Izi s’approcha d’elle et délicatement caressa sa joue pour ôter la farine :
Comment faites vous vos miches ma dame ?!! Je comprends pourquoi elles sont si délicieuses si vous travaillez les ingrédients ainsi !

Izi esquissa un léger sourire et son air tourmenté commençait à disparaître. Dame Philomene ne pouvait s’empêcher de le regarder droit dans les yeux, son regard sombre changeait à vue d’œil lorsqu’il croisait le sien, il se faisait plus doux, moins dur.


Ce doit être cela messire, mais taisez ce secret voulez vous, d’aucun pourrait s’en emparer et ainsi copier ma recette !!!
Mais vous ne m’avez pas répondu : que me vaut cette visite –forte agréable au demeurant bien que très surprenante je l’avoue ??


Elle attendit avec pertinence sa réponse...


Eloy. a écrit:
La journée touchait à sa fin. Les paysans s'allaient rentrer en leur chaumière y manger qui leur quignon de pain, qui leur soupe de raves.
Sur la route poussiéreuse on apercevait au loin un cavalier. A la poussière maculant ses habits on voyait qu'il venait d'accomplir un long voyage.

Enfin! Enfin son périple semblait toucher à sa fin. En tout cas s'il fallait en croire les dires du quêteux à qui il avoit fait l'aumosne dans le dernier bourg où il était passé. Tant mieux car il commençait à estre fourbu, sans parle de sa monture. Flattant son encolure il lui murmura:


Courage mon tout beau. On d'vrait bientost arriver. Si 'lSeigneur l'veut.....

Arrivant dans le bourg, il se demanda où se diriger pour trouver la demeure de ce seigneur. Touchant contre son coeur l'objet de sa venue, il se rappela la raison de sa présence ici.
Hélant un passant:


Holà messire! J'sommes à la recherche d'messire le prince d'Avalon. Où qu'j'pouvions le trouver?
Iryah
IZI a écrit:
Regardant sa main dont les doigts se poudraient de blanc, Iziledur sourit.
"C'est que voyez vous, depuis notre derniere rencontre en taverne, je vous aviez confié avoir revé de vous. Ces reves m'ont troublé, car je n'y voyais pas que vous... une druidesse y faisait des predictions..."
Le jeune homme s'interrompit, voyant un cavalier au couleur non bretonne, passé devant la fenetre de l'echope.
"... J'ai ete tres occupé ces derniers temps, et venant au village, mes pas m'ont dirigé vers vous, ou bien est ce la douce odeur de vos fournils. je voulais en tous les cas faire commande de petits pains, un des gens du manoirs viendra les chercher. Tant qu'a faire je préfère passer commande moi même, d'autant que je me doutais vous trouver a l'oeuvre"

Il sourit d'un air malicieux, essuyant la farine sur ses mains. Il s'inclina et prenant la main delicates de la damoiselle, il y déposa un baiser.

"j'espere ne point vous avoir deranger, et vais poursuivre ma prome..."

C'est alors qu'apparu à la porte le cavalier qui venait de passer.
A ses cotés, le bon vieux korwin qui voyant son maitre et la jeune dame dit en souriant:

" Veuillez m'excuser jeune prince, mais semblerait que messire eloy soit a votre queste.
-Dame philomene... veuillez m'excuser, nous nous reverrons sous peu" dit iziledur pour se tournant vers l'homme.
"Sortons, un verre vous fera sans doute du bien, que me voulez vous donc?"


Eloy. a écrit:
Eloy vit sortir un jeunne homme à la noble prestance de ce qui ressemblait fort à une boulangerie. Un regard fier et droit, cela ne pouvoit estre que le prince en personne.

M'ssire l'prince, j'arrivions d'Orléanais pour vous donner missive.

Il sortit un pli qu'il portait contre coeur. Il le tendit au prince.

Quant à beire un coup j'dirions point non et mon cheval non plus.


IZI a écrit:
iziledur lu rapidement le message, un sourire marquant son visage...
Il releva la tête en se grattant le menton l'air ailleurs, il esquissa un regard vers le batiment derière lui puis reprenant ses esprits, il sourit.


"Messire vous direz en réponse que je serai ravie d'accueillir une amie venant visiter notre bretagne. Allons donc au tylbouris a coté pour que vous puissiez vous raffraichir de votre periple."

Il venait d'avoir des nouvelles agreables de champagnes et il avait grand envie d'interroger l'homme sur les dernières nouvelles du duché mais il attendit poliement qu'ils soioent installés pour lui posait la question:

" Alors dites moi en plus, comment se porte la champagne?... et votre maitresse?"


Eloy. a écrit:
Eloy était fort aise de pouvoir s'asseoir sur autre chose que la selle de son cheval. Il n'avait pas pour habitude d'être attablé avec si noble seigneur, il lui faudrait surveiller ses manières.

Ben m'ssire j'savions pas ben. Quand j'estions parti l'duc proclamait l'état d'siège. Pis mesme qu'nos marchands pouvaient plus aller là-bas sans d'voir mander un bout d'parchemin.

Ma maitresse va ben mais l'dites pas à ma femme hein mon prince.... Elle cré qu'j'm'estions r'penti d'c'te vice.. Mesme qu'l'a fallu qu'j'donne son écot au tchuré pour qu'il dise à ma Fernande qu'j'm'estions ben confessé. C'est-y qu'vous l'connaissez mon prince et qu'l'aura vindu la mèche?

Il fixa son interlocuteur d'un regard inquiet.


mat a écrit:
Un homme à l'allure d'hermite rentra dans une taverne. Sa barbe de plusieurs semaines, son ôdeur de poissons, et son regard agard font reculer les quelques clients.

L'homme approcha du comptoir indiqua la bouteille de chouchen au patron tout en glissant quelques sous sur le bois rapeux.
Derrière, à une table, deux personnes murmuraient et se moquaient de ce personnage. Lui n'y prette aucune attention et boit son verre, heureux de (re)goûter à ce nectar breton.

La bouteille terminée, l'inconnu appela une nouvelle fois le tavernier et lui demanda une chambre pour la nuit ainsi qu'un bon bain...


mat a écrit:
Deux nuits plus tard et un bain revivifiant, l'inconnu n'était toujours pas sortit de sa chambre.
Le tavernier lui déposait ses repas devant la porte à heures précises et dans la taverne, les spéculations quant à son identité enflaient au fur et à mesure que les heures passaient et que les futs de chouchen descendaient.

De temps en temps, un long, long, très long soupir parcourait les murs de l'établissement mais n'était persceptible que par les cafards.
La populace de la taverne commenca à appeler l'individu ''l'inconnu de la chambre".


IZI a écrit:
Combien de temps les tenebres avaient il duré...?

...Il se rappellait, le chemin... quelqu'un qui l'appelle. cette douleur a l'epaule...
Korwin criant son nom... le choc et ce noir silencieux et ouaté.

Il prit une profonde inspiration, sentant une vague engourdissante envahir ses pensées.

... puis, un flash, des sabots s'arretant a quelques pas de sa tête, un murmure, une, non, des voix familières... inquietes. A nouveau, cette douleur irradiant dans son crane depuis son épaule. Cette chute lente et douce vers les ténèbres.

Il regarda pensivement sa main droite en essayant de bouger ses doigts. C'etait si difficile. Iziledur se rendit compte à quel point il était faible à ce moment.
Son regard balaya la pièce alors que sa vue s'habituait à l'obscurité. Il etait dans sa chambre au manoir. les volets était tirés mais un mince rayon de soleil filtré au travers. Visiblement, on l'avait ramené depuis un moment
Il se souvenait être descendu au village avec korwin, rencontré le messager de dame eleusis. Puis la foret... Il poussa un soupir essayant de se redresser légèrement. trop difficile.

Il entendait des voix dérrière la porte. On parlait de lui c'etait korwin.
2 semaines, 2 semaines que son etat avait décliné apparement. Oui c'est vrai il se souvenait de son intendant veillant avec quelques proches a son chevet entre ses moments d'insconcience.
Il ne savait trop ce qu'il avait fait ou dit, mais des visages passaient devant ses yeux. Une voix remontait a son souvenir, un nom qu'il avait murmurer dans ses délires, il se rappellait de mains douces lui apportant le soin.

Son état était stable apparemment. il ferma les yeux et se rendormit, faible oui il se sentait si faible, mais si léger aussi.


IZI a écrit:
Ouais... il commencait a devenir fatiguant de rester ainsi allité.

Iziledur s'etait reveillé. Cela faisait 3 jours qu'il avait enfin repris le chemin de la guerison. a croire que les 2 dernieres semaines n'etaient plus qu'un mauvais reves.

Et puis y'avait ce mariage... Oh bien sur Korwin et les erudits d'hypocrates avaient fait leur tour, constater avec fierté l'effet benefique de leur médecine ou les capacités de guérison de leur patient, mais il lui fallait encore rester au lit 5jours soit disant.

Ca en faisant dejà 3 et là il tenait plus. Il s'ejecta du lit, puis s'étira. Un leger tourni l'obligea à se modérer même si ça allait beaucoup mieux: son épaule etait encore un peu engourdi mais rien de pire.

iziledur se promena dans la chambre dans le plus simple appareil content de constater qu'il avait une excuse pour bouger au grand air... un mariage en champagne.
Mais avant cela il lui fallait se vetir...


eleusis a écrit:
Eleusis revenait vers la chambre d'Iziledur, les bras chargés de diverses choses dont elle avait besoin pour refaire le pansement sur l'épaule blessée.

Elle avait passé beaucoup de temps à son chevet et avait été fort inquiète mais le jeune homme serait bientôt guéri et elle pourrait rentrer à Rennes reprendre son travail d'ambassadeur. Elle pensa à ces jours écoulés avec nostalgie...

Mais elle était arrivée et héla un valet pour qu'il lui ouvre la porte.

Dès son entrée, elle le vit : son sang ne fit qu'un tour ! Il était debout !! Elle lui avait pourtant recommandé de rester alité encore deux jours.... et le sang lui monta aux joues quand elle s'avisa de la tenue dans laquelle son patient se trouvait ! Elle en laissa tomber son fardeau et se retourna aussitôt :


Messire enfin... Mais... Non vous allez attraper la mort ! Vous n'êtes pas raisonnable ! Recouchez vous tout de suite je vous prie !


IZI a écrit:
...

Le jeune homme finit de boutonner sa chemise par dessus sa culotte. Puis toisant la gente dame du regard, il mit les poings sur les hanches et repondit d'une voix amusé.

"... attrapé la mort! M'enfin elle vient juste de me laisser! laisser donc là se reposer elle aussi."

Il s'avança et fit une courbette gardant son air mutin avant de se baisser pour ramasser ce qu'eleusis avait fait choir. A ce moment le valet trouva opportun de reagir."Laisser mon seigneur..."

Ce qui n'empecha pas l'interessé de poursuivre. A ce moment Korwin arriva à la porte.

" Décidemment! c'est une écurie ici?" dit le prince en souriant à son intendant. Puis il se redressa en tendant son paquetageà la dame de cluny.

"... mais que faites vous donc ici Dame Eleusis?"


eleusis a écrit:
Citation:
"... mais que faites vous donc ici Dame Eleusis?"


Elle hésitait à se retourner, se demandant s'il ne cherchait pas à l'embarrasser davantage... Elle avait bien entendu la moquerie dans sa voix puis se dit que de toute façon elle l'avait déjà vu nu, quand elle le soignait... Oui certes mais là c'était très différent : il était bien réveillé et il la troublait beaucoup trop...

Heureusement ils n'étaient plus seuls dans la pièce et elle se décida à lui faire face


Ce que je fais ici ? Eh bien comme vous voyez j'essaie de vous empêcher de faire des sottises avec votre santé ! et Aristote m'est témoin que ce n'est pas tâche aisée !! Où pensez-vous aller comme cela ?








IZI a écrit:
"... Euh et bien... mais a un mariage!!"

Il fit demi-tour apres qu'elle ait pris ses affaires et comme pour donner actes a ses propos, il prit ses braies et relevant sa chemise les enfila avant de passer aux bas.
Neanmoins il s'assit cachant le leger tournis qui lui montait a la tete. et pris une de ses bottes.


"Korwin, pourrez vous faire preparer l'attelage. Je ne suis pas non plus inconscient, je voyagerai dans le confort."

Puis il se tourna vers Eleusis, mais peut etre vouliez vous m'examiner dit il en deboutonnant sa chemise.

Il se sentait plein d'entrain, peut etre ennervé mais aussi content du ton maternel qu'elle avait exprimé dans sa remarque de medecin. Il trouvait cela touchant mais ne pouvait non plus rester passivement en patient.

Il l'observa quelques instants. Elle n'avait pas une tenue aussi sophistiqué que lors de leur derniere entrevu. Celle ci semblait plus légère. Il laissa allé son regard attendant sa reponse.


eleusis a écrit:
Rougissant de plus belle sous le regard insolent du jeune homme, Eleusis soutint pourtant son regard :

En effet je venais refaire votre pansement, et puisque j'imagine que je ne vais pas vous convaincre de ne pas voyager, cela me paraît plus que jamais nécessaire. Enlevez donc cette chemise que je puisse accèder à votre blessure !

Elle enleva doucement le tissu un peu souillé de l'épaule d'Iziledur, et nettoya la plaie presque cicatrisée avec de l'eau bouillie et un linge propre. Ses mains expertes travaillaient vite, et avec le plus de légéreté possible. Le médecin qu'elle était n'aimait pas faire mal, surtout quand cela n'était pas nécessaire. Elle sentait pourtant que son patient serrait les dents et se raidissait dès qu'elle le touchait :

Désolée de vous faire souffrir... J'ai bientôt fini ! le rassura-t-elle. Ce mariage, est ce celui de la jeune Duchesse de Champagne et du Comte Lilin ?

J'ai reçu une invitation de Dotch, qui m'a succédé à l'Université de Champagne, elle a été ma première et ma plus chère élève rectrice et je suis fière aujourd'hui de la voir en même temps accèder aux plus hautes fonctions ducales et se marier souriant à l'idée de ce mariage, qu'elle savait d'amour


Iryah a écrit:
Voila bien une étrange missive, pensa le badeau, défroissant pour la centième fois le petit bout de papier...

Que pouvait bien signifier ces mots?...


Nos danses ont rythmé mes heures les plus noires
M'avez-vous oublié? Je le crois, je le sais
Car sinon, comment auraient-ils pu savoir,
Comment auraient-il pu...? Je renais.

L'ombre ne veut plus de moi, hélas,
Mais qu'est-il advenu de moi?
Qui suis-je, moi qui me suis perdue
Moi qui suis et ne suis plus?

Iryah d'Elune
Me'gar ma Breizh.

Et qui était donc cette donzelle? Vraiment bizarre... Secouant la tête d'un air interdit, il parti interroger les gens autour de lui. Peut-être ces nouvelles interesseraient-elles quelqu'un...Peut-être pas, au fond. Qui se soucie des fantomes?
Iryah
IZI a écrit:
Iziledur sauta d'un pas energique dans la cour du chateau.

Eleusis et lui venaient de rentrer d'un voyage en champagne pour le mariage de la duchesse. Il s'était montré au dela de la discretion, absent meme, n'ayant fait des salutations qu'aux epoux et ayant laissé l'ancienne champenoise guidé ce sejour.
Sa douleur à l'epaule l'avait peu a peu quitté mais pas un sentiment désagreable de n'etre a sa place.
Tellement de souvenirs étaient remontés lorsqu'il avait revu la champagne où un de ses amis y avait laissé sa marque. L'ancien duc n'avait pas été le seul qui revienne a sa memoire, au dela des personnes c'etait meme une epoque qui se parrait de nostalgie...
Il s'apercevait qu'il n'avait eu qu'une envie retourner en ses terres où le bruit de la mer n'est jamais bien loin, même au milieu des chenes et où les legendes prennent vies.

Il fit demi tour, un sourire éclairant son visage alors qu'il contemplait l'arbre ancestral au milieu de la cour.


eleusis a écrit:
La mine soucieuse, Eleusis se dirigeait vers la porte principale. Certes, revoir ses amis champenois l'avait réjouie. Elle ne pouvait empêcher son coeur de battre pour cette terre, sa terre.
Mais l'air taciturne de son compagnon l'avait quelque peu décontenancée et laissée perplexe. A croire que c'était une corvée à accomplir. Cela lui avait gâché ces moments passés avec lui, elle n'en avait pas retiré le plaisir escompté.

Franchissant le seuil qui la menait à la cour, elle l'aperçut, debout, droit et fier. Il semblait réellement heureux pour la première fois depuis leur départ.
Elle ne put s'empêcher de sourire en réponse au sien et se dirigea vers lui :


Eh bien messire, nous voici de retour dans votre chère Bretagne.
Vous êtes désormais rétabli, il ne reste plus qu'au temps et à votre patience à parachever cela.

Son sourire s’effaça soudain quand elle reprit :
Je n'ai plus de raisons médicales de m'attarder davantage en votre compagnie. Mon devoir m'appelle à Rennes, puis à Orléans ensuite. Il va me falloir bientôt vous dire au revoir et préparer mon départ.


IZI a écrit:
"ah mais etes vous sur que je ne risque pas une rechute?" dit iziledur en s'approchant d'elle. Il lui proposa son bras en rentrant dans la demeure.

" vous accepterez tout de même de rester quelques jours de plus au chateau, voyez vous, je me rends compte n'avoir pas été moi même en champagne." Il entrèrent dans le vestibule où les 2 escaliers opposés surplombaient la porte de la salle a la table ronde.

" Fut un temps ce chateau était constamment empli des idées, rires et discutions des bretons membres du conseil. J'ai fait le rêve, un jour que la bretagne rayonnerait non par sa puissance, ni en écrasant les autres mais par un élan commun de son peuple à défendre ses traditions, ses vieux chènes et le respect envers nos ancêtres, la mer et nous même..."

Il s'arréta à la porte de la grande salle de la table ronde, un air songeur et un sourire aux lèvres. La nuit commencant à tomber, Nolwen la fille de Korwin arriva tenant un chandelier et un allumoire.

"Cette époque était pleine de vie pour moi, nous avions des idées et de l'energie... mais c'est à croire que je suis devenu nostalgique! Il partit à rire.
A chaque changement de duc, c'est pareil! je vois des arrivistes, des luttes inutiles pour le seul pouvoir et je me demande ce que la bretagne y gagne... "
Il se tourna vers Eleusis : "rester encore quelques jours si vous le voulez bien. Je ne vous retiendrez pas, mais sachez que je vois en vous une amie dont la présence m'est tres agreable..."


eleusis a écrit:
Oui oui je vais rester quelques jours de plus, rien n'est si pressé et de plus j'en ai très envie, mon... ami dit elle en rougissant, sa main caressant malgré elle la manche d'Iziledur.

Elle osa relever les yeux vers lui et tout sourire, poursuivit :

et vous allez devoir me raconter tous les secrets et les souvenirs de votre demeure, me parler de votre Bretagne, qui sait, elle, vous donner ce sourire heureux... Je suis un peu impatiente d'en savoir plus sur vous et vous ne le savez sans doute pas encore mais je suis une curieuse de la plus belle eau... de celles qui s'intéressent à tout, qui aiment apprendre avec gourmandise !

et voilà, vous savez aussi maintenant que je peux être bavarde quand je me passionne, s'exclama-t-elle en riant, toujours appuyée au bras de son compagnon


eleusis a écrit:
Quelques semaines avaient passé, Eleusis était toujours l'hôte d'iziledur. Elle avait peu vu le maître de maison, à son grand regret. Elle ne savait plus que penser de sa proposition de rester chez lui, malgré sa guérison. Ils avaient passé quelques moments ensemble, toujours agréables à la jeune femme, mais elle se sentait trop souvent seule et frustrée de partager si peu avec lui...

Les élections ducales approchaient à grand pas en Orléanais, et elle se présentait sur une liste, il lui fallait regagner Montargis à temps pour les résultats et la mise en place du nouveau Conseil.

Elle demanda à ce que l'on prépare ses malles et se mit à la recherche d'izi, pour lui annoncer son départ immédiat.

Il n'était pas dans le logis, mais elle savait qu'il passait beaucoup de temps à regarder la mer, assis sur un muret en bas du parc, près de la falaise. Elle s'y dirigea aussitôt, d'un pas décidé et rapide, peut être de peur de reculer ce moment qu'elle pressentait difficile pour elle.

Arthur, le chien d'izi, la vit de loin et se précipita vers elle pour quémander des caresses comme à son habitude : comme il allait lui manquer lui aussi!
Elle finit par apercevoir celui qu'elle cherchait, perdu dans sa contemplation de la mer qui bougeait sans cesse, venant se casser contre la falaise, à grand bruit. Elle hésita à le déranger : allez ma fille il le faut tu dois partir quels que soient tes sentiments, tu as des devoirs à remplir


Izi ? Pardon de vous déranger ainsi, je vous cherche depuis un moment, j'ai à vous parler. Je vous ai parlé de mes obligations en Orléanais, il faut maintenant que je parte au plus vite, j'ai déjà trop tardé...

Elle s'approcha encore de son ami, le regardant en souriant, mais elle se savait au bord des larmes. Elle ne voulait pas lui laisser voir son chagrin de le quitter ; il l'avait toujours traitée comme une amie, rien ne lui permettait de penser qu'il en soit autrement.

Mes malles seront bientôt prêtes, je ne le suis guère mais pourtant il me faut vous dire au revoir... en souhaitant que ce ne soit pas un adieu, qui sait je ne serais peut être plus ambassadeur la semaine prochaine et dans ce cas je ne reviendrai pas de sitôt en Bretagne.

Non chut écoutez moi s'il vous plaît, sinon je ne pourrais aller au bout de ce que j'ai à vous dire !

Je vous suis très reconnaissante de m'avoir accueillie chez vous, moi qui vous était presque inconnue ; j'ai aimé votre simplicité, votre naturel dans vos rapports avec les autres, votre amour de votre beau pays... bref je crois que je vous ai aimé depuis que je vous ai rencontré...

Eleusis se rapprocha un peu plus d'Izi, toujours assis sur son muret, et profitant de le trouver pour une fois de la même taille qu'elle, elle posa ses mains sur celles du jeune homme, les serrant doucement, et se pencha d'un coup vers lui pour déposer un baiser d'adieu sur ses lèvres.


IZI a écrit:
...

Leur lèvres restèrent ainsi quelques instants comme le vol suspendu d'un oiseau.
Puis ils s'écartèrent et iziledur l'observa quelques instants tout en conservant le contact de ses mains.

"Je ne sais quoi vous dire... Vous avez été pour moi une présence plus qu'agreable... " Il marqua une pause rougissant légèrement tout en lui passant une main dans les cheveux "... Je ne suis pas un hote des plus facile a vivre, je le sais, mes absences regulières ne doivent vous tourmenter.
Et pourtant... et pourtant, je comprends que vos responsabilités vous amènent vers Orléans, tout comme les miennes me rendent imprevisible..."

Il lui prit la main : "Mais même éloignés, nous pouvons toujours être présents l'un pour l'autre. Prendre le temps de nous apprivoiser et voir si ce sentiment est une belle amitié ou bien plus que cela?"

Iziledur marqua une pause, ses yeux s'emplissant d'un regard nostalgique.
"Vous savez , des souvenirs rejaillissent parfois et ces derniers temps, ils ont été plus vivaces. Une seule femme en bretagne a su déjouer ma garde... Et maintenant, il faut me laisser un peu plus de temps pour accepter le duel ou la danse. Aussi belle et charmante puissiez vous être à mon coeur."

Il se leva en silence, déposa un baiser dans la main de la jeune femme avant de l'accompagner pour une promenade vers le bord de mer.


eleusis a écrit:
Au retour du bord de mer, Eleusis fit charger ses malles dans le carosse, et se prépara à quitter, le chagrin au coeur, la demeure d'iziledur.
Elle décida de laisser une dernière missive à son hôte :

Citation:

"Cher Izi
Merci encore pour votre hospitalité et votre amitié.
Sachez que ma maison vous sera ouverte en Orléanais, quand vous le souhaiterez...
Je vous enverrai missive pour vous informer de mon arrivée à Montargis dès que j'y serai

Je me permets de vous embrasser mon ami.
Que la vie vous soit douce et qu'elle chasse loin de vous les mauvais souvenirs qui vous empêchent de vivre.

Bien vôtre,
Eleusis"


Elle confia le parchemin à Korwin, le priant de le remettre à son maître quand il serait de retour, prit congé de lui et gagna la cour où l'attendait son carosse.
Elle s'installa confortablement, en prévision des longues heures de voyage, se pencha à la portière une dernière fois, espérant voir le jeune homme apparaître...

Un soubresaut la fit se cogner contre le bois : le cocher venait de donner le signal du départ....





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