Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] - Oui, ils s'aiment. C'est sale.

Yolanda_isabel
Citation:
A Yolanda Isabel de Josselinière,
A la plus belle femme qui aie jamais foulé cette terre,
A celle vers qui mes pensées ne cessent de voler,
A celle à qui je voue ma vie,

Le bon jour.

Voilà des heures, que dis-je, des jours, que j'ai pris la route, sans avoir pensé à vous en avertir, vous pour qui pourtant je respire...

Je n'ai que peu l'habitude qu'on se soucie de mes agissements, orphelin que je suis, et j'espère que vous oserez me pardonner de n'avoir pensé à vous prévenir de mes tribulations.

Ces dernières m'amènent ces jours en Bourbonnais, terre pour le moins spéciales pour ne pas dire spécieuses, à moins que Bourbon n'en soit pas représentatif. Ou que je ne passe pas assez de temps avec les autochtones, las de votre absence à mes côtés...

J'avoue également que je n'ai rien à carrer de la politique ambiante, et que les remarques désobligeantes sur "l'engeance dégénérée d'Anjou" me blase légèrement... Ce qui fait que depuis quelques semaines j'évite les gens. Du moins ceux qui causent. Et puis vous connaissez mon amour du camping à la Penthièvre...

Toujours est-il que je me devais de vous informer que je suis toujours en vie, et bien portant. Tout comme vous, j'ose l'espérer, avec Anaon et les gens de Gontier qui vous gardent.

Donnez moi vite de vos nouvelles, ma mie, ma moitié, ma fiancée, je désespère de ne plus vous entendre, j'ai hâte au moins de vous lire.

Clotaire,
Votre, tant que vous le voudrez.



Citation:
A Clotaire de Mauléon-Penthièvre,
A l'amour de ma vie,
Au soleil de mes jours,
A la lune de mes nuits,
Au duc de Chateau-en-Anjou mais prenez garde de ne plus l'être bientôt.

Ab imo pectore, le bon jour,

Les jours ont été longs et je me suis inquiétée plus que de coutume, puisqu'il était question de vous mon âme et n'ai cessé de torturer Anaon de mes questions vous concernant "Où est-il ?" "Que fait-il ?" "Est-il bien portant ?" "A-t-il pensé à se couvrir, l'hiver est là !" Anaon n'a pas su me donner de réponse et j'ai souffert de votre silence, n'osant le perturber, j'étais persuadée que vous aviez choisi la voie du recueillement pour vous permettre de réfléchir à votre baptême et à notre union future.

Vous m'enlevez une épine du pied, voire même un gros couteau. Vous savoir en vie m'est une joie sans fin, et j'ai tant baisé la lettre de vous qu'on y trouve quelques mots un peu effacés par mon ardeur. Laissez aux bourbonnais leur jugement induit par la jalousie, ils n'ont pas notre bon vin, et les voilà rendus aigris par le delirium très mince. De bourbonnais, je n'en ai pas vu en Anjou, alors ils peuvent bien médire, leurs crachats viennent de trop loin pour souiller le sol de nos mères.

Et en parlant de nos mères, la mienne est sortie du couvent où elle se recueillait pour prendre les armes et défendre l'Anjou comme on l'a demandé à chaque angevin, que ne l'avez-vous appris plus tôt, vous ne seriez pas parti et m'auriez protégé. Il m'est difficile de vous le confier par papier interposé, mon âme, mais j'ai moi-même souffert de la guerre, et me voilà encore une fois amoindrie par les coups des hommes et de leurs lames. Vous ne m'aimerez plus quand vous me verrez, alors il me faut vous prévenir, j'ai bien souffert et le mal est là qui ne veut plus partir. Alors je pleure et pleure encore à l'idée que peut-être que quand vous reviendrez pour l'amour du moi, vous ne m'aimerez plus assez pour vouloir être toujours mon époux devant Dieu et les hommes. Je dois vous le confier, je ne vois plus aussi bien qu'avant votre départ, et mon regard qui a pu peut-être vous charmer un jour, ne le fera plus pour ce que j'ai un oeil qui n'a plus rien de charmant. Conservez-moi tout de même votre tendresse sinon votre amitié mon âme, car je ne cesse pas de vous aimer et d'appeler de tout mon coeur le votre pour qu'il lui réponde.

On m'a dit que votre frère s'était fort bien battu et qu'il n'a pas démérité aux côtés des soldats angevins, prenez garde toutefois qu'il ne vous fasse de l'ombre et n'attire sur vous les foudres de l'Archiduc qui ne verra que dans ses exploits l'occasion de voir votre absence et celles d'hommes que vous auriez pu lui envoyer pour soutenir le front angevin. Il vous faut rentrer mon âme, sinon pour voir votre fiancée défigurée et vous convaincre tout à fait de cette laideur, au moins pour préserver vos terres de Chateau-en-anjou, vous enquérir de vos gens et prêter votre bras et ceux de vos hommes au Fou d'Anjou. Ecrivez-lui pour lui répéter votre serment et votre désir de l'aider, trouvez donc une excuse pour vos pérégrinations, que sais-je.. Je crains après avoir reçu un courrier de lui qui m'intime de lui céder aide armée en dépit de mes blessures, qu'il goûte fort peu aux manières rêveuses qui nous caractérisent et se prend plus facilement d'affection pour les hommes de la trempe de votre jumeau qui manie bien mieux les armes que les mots. Je lui ai moi-même envoyer de solides gaillards de Chateau-Gontier même si cela me peine de savoir qu'ils ne reviendront peut-être pas et que leurs familles les pleureront, mais que voulez-vous. C'est la guerre ici. Recevez mon conseil comme il est, celui d'une âme éplorée à qui sa moitié manque tant.

Revenez-moi, reformez-nous, je me languis de pouvoir vous revoir, de sentir votre main dans la mienne et votre présence à mes côtés. Je ne suis plus tout à fait moi depuis que vous n'êtes plus là.

Je vous aime.

Moi.
Toujours votre, même si vous ne le voulez plus.

_________________
Clotaire.
Clotaire. a écrit:
A Yolanda Isabel de Josselinière,
A celle qui fait battre mon coeur,
A celle qui fait briller les nuages,
A celle qui assombrit le soleil,
A celle pour qui je vis,

Le bon jour, ma douce.

Que me navrent les nouvelles que vous m'apportez ! Je ne sais comment vous exprimer le chagrin et la culpabilité qui m’assomment à la lecture de vos mots, qui par ailleurs me promettaient enchantement, par la seule grâce qu'ils ont été tracés par vous...

Avant toute chose, et afin d'apaiser votre coeur, je promets et vous assure que je vous aime, avec deux yeux ou plus qu'un seul, que vous soyez aveugle, borgne ou bien voyante, cela ne fait que me rassurer sur le fait que vous ne verrez plus que la moitié de ceux qui valent mieux que moi, et qu'ainsi vous consentirez à rester à mes côtés plus longtemps encore !

Votre coeur si pur ne peut s'entacher d'une cicatrice, et il n'y a que cet esprit vif, cette plume délicate, ce verbe si touchant, cette culture si étendue et votre beauté inébranlable, même à coups d'épée, qui me charment... il vous reste un oeil, soit, c'est dans celui là que je plongerai avec délice dès que je vous aurai retrouvée, ma mie, mon amour, ma fiancée.

En ce qui concerne l'Anjou, vous m'avez appris la guerre... me suis-je vraiment enterré à ce point que je n'en ai pas entendu causer, ne serait-ce qu'au coin d'un feu de camp ? Ou cette guerre n'a-t-elle intéressé que ses participants et le reste du Royaume s'en moque-t-il complètement ? J'ai, après avoir lu votre courrier une dizaine de fois pour m'imprégner de vos doux mots, immédiatement écrit à l'Archiduc, qui ne m'a à ce jour toujours pas répondu. Je considère dès lors qu'il n'y a rien que je puisse faire de plus, n'étant pas comme Phelippe un féru des lames et autres épées... comme vous le savez sans doute puisque nous nous ressemblons sur ce point.

Je suis revenu à Saumur, cependant, et me suis empressé de faire un don à la ville pour l'aider à se reconstruire, même si en parcourant les rues je n'ai rien vu qui dénote de combats acharnés ou de destructions catastrophiques... Rien qui ne se soigne.

A part vous... Pardonnerez vous un jour mon absence à vos côtés en ce jour funeste qui vous fit perdre la moitié du miroir de votre âme ?

Le temps de réorganiser un peu Chasteau-en-Anjou, qui avait clairement profité de mon absence - il va vraiment falloir me trouver un intendant qui tienne la route - et je me précipite à votre chevet. Où vous trouvez vous ma chère et tendre ?

J'envoie vers vous mon souvenir et ma tendresse.
N'oubliez pas que je vous aime, ma future épousée.

Clo

PS : A propos de mariage, et ce baptême ?

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)