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[RP]Anoblissement d'une tornade et d'un ours

Catherine_elisabeth
Le matin du 29 décembre de l'an de grâce 1460 était arrivé.
Jour à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de la petite Comtesse.
Dans quelques heures, auraient lieu une cérémonie, très importante à son coeur.
Deux personnes, si différentes, et pourtant si semblables à la fois, allaient faire un pas en avant de plus dans le cours de sa vie.

Argawaen. Il avait été un fidèle ami de sa mère, Lily-Jane. Depuis sa tendre enfance, alors que Lily était sous la protection de sa mère, jusqu'à ce qu'ils se protègent mutuellement, et ce jusqu'à la mort de l'un d'eux. Ce fut la première comtesse de Lavaur qui partie rejoindre le Très Haut en premier, et il resta Argawaen.
Depuis, il restait fidèle à la fille de son amie, Catherine Elisabeth.

Aldraien. Elle était devenue une deuxième mère, une amie, une protectrice, une confidente.
Elle l'avait sauvé à maintes reprises, et veillait sur elle jalousement.
La peste blonde ne pouvait pas faire sans elle, jamais.


Tous deux allaient devenir ses vassaux.


La jeune fille se préparait tranquillement en son Castel, puis monta dans le carrosse qui la mènerait à la hérauderie Toulousaine.

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Argawaen
Il y a quelques temps de cela, dans un endroit que l'on nomme " La cour des Miracles " une jeune femme vint le sortir d'une mort certaine.
Sa marraine Lily-Jane lui proposa de devenir son vassal, et ainsi il devint le Senher de Lugan. Le vieil homme pensait pouvoir profiter plus longtemps de sa présence, il pensait l'avoir retrouvé jusqu'à son dernier souffle, mais en il fut autrement...

C'est le coeur lourd de chagrin que le Senher de Cosnac avait apprit son décès. Et aujourd'hui il avait toujours une pensée pour sa marraine.
Mais la lignée de Lily était déjà là, et il avait fait la connaissance de Catherine_Elisabeth, la fille de Lily.

Bien qu'il avait l'âge d'être son père, voir son grand-père l'homme avait toujours un oeil sur la descendante Comtesse. Lily lui avait fait l'honneur d'être son vassal, alors sa fidélité était acquise. Et aujourd'hui Catherine lui faisait également l'honneur de récupérer Lugan, et par conséquent de devenir à son tour son vassal.

Il se prépara comme il se devait et partit rejoindre Toulouse, ce Comté dans lequel il avait vécu jusqu'à ses dents après que ses défunts parents aient quittés le Dauphiné.
Il ne garde aucun souvenir, si ce n'est cette brise glaciale le jour où sa mère rendit l'âme.

Toujours, le Comté également de sa Renaissance après avoir passé une partie de sa vie dans la noirceur, Lugan avait été son premier pas vers le droit chemin. Et Lily avait toujours un oeil sur lui... Du moins, il l'espérait, après tout même morte, elle restait sa marraine.

Il fit préparer ses hommes également, grimpa sur sa monture et la petite cohorte prit la route pour Toulouse..

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Aldraien
    Le 29 décembre de l’an mil quatre cent soixante.

    Quel plus beau cadeau pour la Sainte Noël que retrouver sa Catherine ? Un bébé, peut-être ? Oui mais seulement, ce n’était pas encore tout à fait le moment d’accoucher, Dieu l’en préserve durant le voyage et la cérémonie qui allait s’en suivre.
    Revenons quelque peu en arrière, car Toulouse n’est pas franchement la porte à côté, & bien entendu le voyage avait été long, fastidieux, & épuisant (ce qui rendait presque probable l’hypothèse de l’accouchement). A Ussac, elle avait dû faire des pieds & des mains pour que sa fille, médecin privé qui lui était attitré, accepte qu’elle s’y rende. La condition non négociable ? Qu’elle vienne également, ce qui tombait bien, puisque la Malemort escomptait bien réunir quelques personnes particulièrement proches d’elle.

    Réunissant les affaires qu’il fallait (Le Très-Haut sait qu’elles sont nombreuses !), elle se regardait encore dans le miroir. Une mèche blanche commençait à être bien trop présente dans sa rousseur ; son ventre semblait prêt à exploser ; les cernes soulignaient le regard à mi-chemin entre l’émeraude et la brume. Le temps avait passé depuis qu’elle avait fait la connaissance de celle qu’elle considérait à juste titre comme sa fille, & il était grand temps que ses autres enfants la rencontrent également. A son cou trônait encore une croix de mérite toulousaine qu’une jeune enfant blonde lui avait confié quelques temps plus tôt, comme une promesse de retrouvailles lorsque la trentenaire était partie en guerre. Guerre dont elle était revenue gravement blessée.

    Un cadeau qu’elle lui avait fait, entre autre. La blonde lui avait également confié son épée, lorsque celle qu’elle avait auparavant avait été brisée devant les remparts limougeauds. Et son amour, le plus beau des cadeaux. Cette fois, c’était un cadeau tout autre qu’elle lui faisait, mais tout aussi symbolique. La petite famille était prête à partir dans un carrosse à leurs armes, bien entouré par une dizaine de gardes. Rousse grand modèle, médium & réduit, accompagnée par la future marraine de l’enfant qui grandissait en son sein, alias Véra.
    Sur place devaient les rejoindre son fils, & avec un peu de chance également sa sœur et sa nièce. Il fallait en tout cas l’espérer, elle lui avait écris en ce sens. De nombreux jours & de nombreuses pauses dans des auberges plus tard, elles arrivaient en vu de la Hérauderie Toulousaine, la rousse Mère sous bonne surveillance de sa fille.

    La suite à venir…

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Joueuse très peu présente jusqu'au 16 janvier.
Kylian.
29 decembre

Depuis plusieurs mois maintenant le jeune homme etait parti de Limoges avec son Ordre. Le front angevin avançait, reculait, mais rien n'etait encore decidé. Ce fut donc par periode de grand calme qu'il eut l'autorisation de partir quelques jours afin de rentrer chez lui. Cependant pourquoi repartir a Limoges? Plus rien ne l'y retenait, plus personne surtout qu'il savait que sa Mère et ses soeurs seraient ailleurs en cette fin d 'année. L’anoblissement d'une Mère ne se loupant pas, il continua son chemin jusqu'en territoire Toulousain. Et puis revoir la jeune Catherine, amie qui semblait si proche d'elle .. Kylian l'avait quelques fois entrapercu, mais pas assez pour se faire sa propre idée. Bien qu'il la trouvait sympathique.

Il s'etait apprêté au mieux des circonstances faisant parvenir a la petite auberge dans laquelle il s'etait installé pour quelques jours, ses affaires qui ressemblaient au moins a des vetements . Un bon bain chaud, qui lui avait manqué depuis des mois, car croyez moi se laver a l'eau glaciale ca vous refroidi n'importe qui.. Laissant sa petite barbe de quelques jours lui barrer le visage, sa bonne carrure malgré la route qui etait son domaine, et un minimum de noblesse; Il ne ressemblait plus a ce gamin imberbe qui etait parti avec toutes ses illusions et ses espoirs aujourd"hui mort comme le semblait etre son ame. Essayant de retrouver sourire de circonstance, Il faudrait sourire oui .. sourire malgré tout.. faire semblant.. faire comme si.. Ne pas crier sa haine, sa colère .. sourire..Un long soupire se demandant si il y arriverait.... Puis il prit route vers l'Herauderie.

Arrivant visiblement le premier, il confia sa monture au palefrenier, puis s'adossa les bras croisés au mur attenant, attendant sa Mère et les siens qui seraient certainement bientot arrivés.

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Vera...
Quand La Baronne lui avait demandé de l'accompagner à son annoblissement c'est avec une grande fierté que la brunette avait accepté. Elle qui voulait découvrir le monde, elle allait être servie et par n'importe quel monde de surcroît, la fille de coeur d'Aldraïen.

Elle s'était occupée de ses affaires aux moulins, avaient confié la gestion de ses champs à des hommes de confiance, des gens de son rang et avait réunit quelques affaires. Des braies et des chemises confortables et propres pour le voyage, sa jupe et pour l'occasion une robe bleue pâle. Elle etait simple en lin bordée d'un col de dentelle qu'elle avait fait rajoutter par soucis de coqueterie. Elle avait également emporté avec ses rubans et une broche offerte.

Le voyage avait été long et difficile. Elle avait prit place dans le carosse de son amie et n'avait cessé de la veiller avec la crainte que son futur filleuil ne pointe le bout de nez entre deux collines. Elle espèrait mieux comme endroit et façon de proceder que dans un carosse mais si le Très Haut l'eu décidé ainsi elle se serait montrée à la hauteur. Elle était prête et depuis longtemps. C'est avec grande modestie qu'elle se disait dévouée à la Baronne.

L'hérauderie a vu d'oeil, Véra sentait en elle les premières angoisses l'envahir. Le visage crispé, elle chercha sur le visage de la Baronne quelques réponses pour l'appaiser. Serait-elle à la hauteur de ce qu'elle attendait d'elle ? Ne ferait-elle pas tâche au milieu de ces personnes importantes ? Arriverait-elle à se fondre ou bien au contraire à respecter les convenances ?
Catherine_elisabeth
Les couleurs de Toulouse volaient paresseusement au dessus du grand Castel qui abritait la hérauderie.
Depuis la petite fenêtre de son carrosse, la jeune Comtesse regardait le drapeau effectuer sa lente danse dans le ciel.
Elle s'était rendue en ce lieu il y avait à peine un mois pour renouveler son serment d'allégeance auprès de la belle comtesse de Toulouse.
Et depuis plusieurs mois, s'était en son Castel dans ce même Comté qu'elle passait le plus clair de son temps. Comme une remise en question du petit nombre d'années qu'avait été sa vie jusque là.

Aujourd'hui serait un autre jour, un grand jour.

Le cortège finit par s'arrêter devant les deux grandes portes, et un garde se précipita pour ouvrir la porte, placer le petit escabeau, et aider d'une main, la petite peste à mettre pieds à terre.

Pour l'occasion, elle avait revêtu une magnifique houppelande prune, brodée de rouge et noir aux extrémités, un simple mantel noir, et comme elle savait que sa chère Ald aimait la voir ainsi, elle avait laissé sa longue chevelure libre, et posé dessus, sa couronne comtale.

Sortie après elle, sa panthère apprivoisée que lui avait offert feue sa tante Titca.
La blonde confia la laisse du félin au garde qui grogna légèrement, n'aimant pas trop cette bête qu'il jugeait imprévisible, un peu comme sa maîtresse en même temps.

Plissement de nez mutin de la comtesse à son attention d'un air de dire "attention à elle, sinon je lui ordonne de te manger", puis enfin elle pose son regard sur l'entrée.
Pas d'autres carrosses encore. Pourtant un jeune homme adossé au mur.
Le visage de Catherine se penche légèrement sur le coté, dans un mimétisme enfantin, puis comme si une lumière avait jaillit au milieu d'une sombre de nuit, elle se souvint.
Plusieurs fois croisé, mais jamais vraiment connu, et pourtant apprécié par la peste blonde.
Il semblait s'agir de Kylian, le fils de sa mère de cœur.
La timidité n'était pas du genre de la comtesse, sauf en de rares occasions, elle s'approcha de suite de lui, sourire éclatant aux lèvres, bras légèrement ouvert comme signe de bienvenue et de satisfaction de le voir.


Vicomte ! Quel plaisir de vous voir en ce lieu ! Votre mère doit se faire une joie de vous savoir présent pour ce grand moment ! Et j'en suis ravie également.
Quoi de mieux qu'un moment si agréable pour faire plus ample connaissance !
N'êtes vous point trop fatiguée de vos derniers déplacements ? Comment allez vous ?
Ah... Votre mère ne devrait pas tarder je pense, ainsi que l'autre grande figure de ce jour, un ami fidéle également, je vous le présenterai... Je...


Plissement de nez, léger rougissement

Je parle, je parle... Pardon, mais c'est tellement une belle journée que j'en deviens presque grossière...
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Mahelya
Bon gré, malgré, la jeune fille avait accepté que sa Mère aille se faire anoblir à Toulouse. L'Etincelle avait bien conscience de l'amour que portait Aldraien à la jeune Catherine Elisabeth, et en vérité, il aurait été impossible pour la Rouquine d'empêcher la futur mère de se rendre à cet anoblissement. Cependant la Flammèche se fit la promesse d'en toucher deux mots à la jeune comtesse, comme si une couronne ne pouvait pas attendre la délivrance d'une mère. Bref...
Le voyage se passa donc en compagnie de sa Maman et de Véra. Là aussi, il y avait comme un hic, la Rousseur avait du mal à supporter cette brunette qui suivait un peu partout la Volcanique, même si en vérité elle n'avait concrètement rien contre la jeune femme. Autant dire que le périple n'était pas vraiment une partie de plaisir pour l'adulescente. Peut-être aussi parce qu'elle avait du laisser derrière elle, son amoureux. Heureusement sa petite Alisa éclairait les journées passées dans le carrosse. Heureusement que la mini Rousse étaient là pour rendre le sourire à la Flamme. Il faut dire que Mahelya commençait sérieusement à fatiguée et ses derniers temps devenait facilement irritable. Néanmoins, elle prenait sur elle pour rester avenante et souriante, pour le bien de sa Mère, pour le plaisir de sa Mère et surtout pour l'illusion qu'elle servait à tout le monde depuis quelques jours. * Promesse Maman, je ne gâcherai pas ton plaisir ! *

Arrivée enfin à bon port, l'Etincelle fit un brin de toilette avant d'enfiler la robe qu'elle avait acheté pour l'évènement. Kylian devait lui aussi être présent et ça c'était la bouffée d'oxygène de la Flammèche. Son frère lui avait tellement manqué, le revoir lui apporterait sans doute l'énergie nécessaire pour affronter le proche avenir. Elle avait hâte de le voir, de le serrer dans ses bras, de le couvrir de bisous. Il avait du changer, il devait encore avoir grandi. l'impatience gagnait la flamboyante, et c'est tout excitée qu'elle se précipita vers sa Mère.


- Alors Mère, Nous y allons ? Vous êtes prête ?
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Argawaen
[Toulouse]

Tolosà, enfin ils y étaient. Et c'était le coeur battant la chamade qu'il revenait ici.
Ses hommes et lui s'arrêtèrent à la première auberge venue et réserva une chambre.
Il en profita également pour vêtir sa tenue et se reposer un peu avant la cérémonie.

Les heures passaient et après une prune ou deux voilà que le vieux vétéran quittait l'auberge, avec son homme de main et un cavalier afin de prendre la route de l'hérauderie Toulousaine.
A quelques pas il pouvait déjà apercevoir du monde, souriant légèrement il talonna sa monture et approcha au trot. Le Dehuit de Malemort avait hâte de voir la fille de sa défunte marraine alors il n'était plus question de la faire attendre.

Descendant du cheval, ce dernier à peine stoppé, le vétéran, d'un signe de main, fit retirer ses hommes et rejoignit les personnes présentent. Il y avait un homme qu'il ne connaissait pas, mais également la Comtesse Catherine_Elisabeth.
S'approchant il inclina la tête respectueusement afin de les saluer tous les deux puis alla faire un baise-main à Catherine.


Donà Catherine... Vous êtes devenue une femme... Une belle femme... C'est un honneur et un plaisir de me retrouver face à vous aujourd'hui.

Se redressant et en profitant pour faire craquer son dos le vieil homme posa sa main sur le pommeau de son arme et recula d'un pas. Un peu de tenue tout de même...
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Aldraien
    Entre sieste, nausées, et sieste à nouveau, la rousse Mère n’avait pratiquement pas vu passer le temps. Un enfant dans le ventre, ça occupe son monde, il fallait dire que le futur Gargantua était un sujet de préoccupation des plus important depuis quelques temps. Bien trop gros pour son âge, la Malemort n’était pas encore à terme & cela devenait dangereux pour elle. Elle le savait, en avait peur, mais tâchait le plus possible de paraître forte & sûre d’elle, malgré les incertitudes qui planaient quant à sa délivrance prochaine, c’était sa fille qui allait mettre cet enfant au monde & elle se devait de lui faire pleinement confiance, ce serait l’occasion pour elle de montrer ses grands talents.
    Un lieu descend pour faire sa toilette une fois la petite compagnie arrivée, elle en avait profité pour demander à ce qu’on repasse des huiles sur le ventre dont la peau craquelait d’être trop tendue. Ce géant engendrait décidément bien des désagréments. Les quelques personnes à son service avaient certainement dues être briefées par Marie-Amelya pour exercer leur fonction avec tant de zèle.

    Profitant du temps qu’il leur restait avant la cérémonie, elle s’était reposée autant que possible, sous la surveillance de Véra qui n’était jamais bien loin d’elle. Vu son sommeil agité, il valait mieux que quelqu’un reste à proximité, sous peine de voir la Baronne tomber de son lit. Les cauchemars étaient nombreux à l’approche de sa délivrance, tous plus affreux les uns que les autres, décrivant avec moult détails la douleur atroce qui l’attendait.
    Encore une fois, le réveil se fit en sursaut, & son regard entre brume & sinople cherchait son amie afin de s’assurer que justement, tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Un soupir soulagé en la voyant assise non-loin d’elle, la main de la trentenaire venant trouver le ventre où s’agitait le monstre pour s’assurer que tout allait bien, malgré les coups qui étirait le ventre en long en large & en travers.


    - Cet enfant me tuera je crois, Véra…Peux-tu m’aider à me lever ? Il est temps que je m’habille…

    Aussitôt dit, aussitôt fait. La rousse passait la seule robe qui, réalisée récemment par sa tisserande lorraine, lui permettait encore d’entrer son énorme ventre, & mieux encore, lui permettait d’en camoufler légèrement la taille protubérante, grâce à un ingénieux effet d’optique. Et alors qu’une femme de chambre terminait à peine de serrer les lacets dans son dos, sa fille entrait dans la chambre, presque immédiatement suivie de la petite Renarde, alias Alisa-Nebisa, qui comme une ombre, n’était jamais bien loin de son ainée.

    - A l’instant oui. Ta robe est magnifique, te l’ai-je déjà dis ? Nous pouvons y aller…Veux-tu m’aider ?

    Au bras de la jeune fille, la petite troupe avait gagné en carrosse le lieu de la cérémonie. La matriarche, bien entendu, connaissait l’avis de Marie-Amelya concernant sa future vassale & amie qui l’accompagnait, & pour cause, elles avaient eu toutes les deux l’occasion d’en discuter longuement. Elle espérait néanmoins qu’en la côtoyant, elle se rendrait compte de la valeur de la brunette, & de son dévouement pour elle. D’ailleurs, Véra était déjà très appréciée par une certaine rouquine, une modèle réduit, une petite Renarde qui passait son temps à vouloir grimper sur ses genoux pour jouer au cheval.
    Puisqu’elles étaient déjà pratiquement sur place, le voyage ne dura guère, & elle put très rapidement sortir sous le soleil toulousain pour découvrir avec une grande satisfaction que la petite réunion se ferait en famille. Son fils, Kylian, déjà présent. Qu’il avait changé…C’était un homme, à présent, définitivement un homme, & qu’il ressemblait à son père…Sa petite Catherine, toujours aussi rayonnante, & son cousin, Argawaen, qu’elle respectait pour sa force de caractère & son dévouement, & qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer lorsqu’elle était Capitaine.


    - Catherine…Nous voilà enfin. Tu es toujours aussi belle ! Quoi qu’un peu maigre, prends ton exemple sur moi !
    Un rire suivit d'un baiser sur sa joue, avant de montrer de la main les enfants & la brunette. Je te présente Marie-Amelya & Alisa-Nebisa, mes filles, ainsi que Véra, une amie fidèle, & ma future vassale. Se tournant vers Argawaen, elle inclina la tête à son encontre. Mon cousin, c’est comme toujours un véritable plaisir que de vous revoir ; je vois que ma fille de cœur sait s’entourer de personnes de grande valeur. Et pour la fin, elle s’approcha de son fils, se mettant sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur la tempe, quand on vous dit qu’il a grandi !Bonjour mon fils. Quel bel homme que voilà, merci beaucoup d'être venu…& de se reculer, certaine que d’autres rouquines allaient vouloir le couvrir de baisers.

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Joueuse très peu présente jusqu'au 16 janvier.
Elisa.
Elle avait été prévenue, tard, très tard que sa sœur allait de nouveau être anoblie. La Malemort avait alors abandonné la bande qui l’accompagnait dans son voyage pour prendre la route vers Toulouse. Bien heureusement, elle n’était pas si loin que cela. Aux portes du Lyonnais Dauphiné, elle s’était alors dépêchée de continuer à avaler les nœuds pour arriver juste à temps. La Malemort avait même pu passer par une petite auberge pour prendre le temps de se préparer. Il était bien évidemment hors de question qu’elle se présente à l’anoblissement de sa sœur dans un état de fatigue inéluctable et sans une belle toilette. Tout comme sa fille devait être préparée pour l’honneur de sa tante.

La mère commença alors par nettoyer le corps de sa fille avec de l’eau chaude. Puis elle en fit de même avec son propre corps, tandis que sa fille prenait un malin plaisir à aider sa Mère en l’éclaboussant avec l’eau de la bassine. C’est après des éclats de rire entre les deux jeunes filles que leurs toilettes furent revêtues.
La petite Emelyne, du haut de ses dix mois portait sur elle une magnifique petite robe d’un bleu pâle avec des bordures écru.
La Mère Elisa, du haut de ses….Bref…avait décidé de porter une robe assortie à celle de sa fille… Un bleu très clair sur sa sur robe, ses épaulettes et une partie de son corset. Le reste de sa robe était écru, comme sa fille. A son doigt était toujours glissé sa bague de fiançailles. Elle n’avait toujours pas su se résoudre à l’enlever. Enfin, à son cou, la belle avait mit son habituel collier de perle à trois rangs.
Elle vérifia que tout était parfait, puis un sourire de circonstance sur son visage, elle embrassa le front de sa fille avant de la prendre dans ses bras.


Allons y mon trésor, sinon, nous allons finir par être en retard.

Et voilà la Mère et la Fille qui prennent la route pour aller rejoindre le petit comité réunit pour l’occasion. L’Hérauderie Toulousaine allait tous les réunir… Mais la Malemort allait sûrement avoir là une très belle surprise… En plus d’avoir une partie de la famille Carsenac, elle allait pouvoir également voir un membre malemort… et ça… pour sur, allait réchauffer son cœur terriblement froid ces derniers temps.

Elle se dépêcha donc d’avancer entre l’auberge et l’Hérauderie. Ses joues s’étaient teintées de rouge par le froid qui régnait en ce vingt-neuf décembre à Toulouse. Elles arrivèrent enfin, un garde vint les conduire rapidement pour arriver enfin face à leur famille.
Devant la porte, elle resta là, sans bouger, quelques instants, observant la scène de ses onyx serrant tout contre sa poitrine sa fille.
Elle vit alors Aldraien terriblement gracieuse avec ce ventre qui portait la vie. Bien heureuse de la voir ainsi debout et visiblement en meilleure état qu’elle avait pu l’imaginer.
Et puis elle vit également Mahelya, sa merveilleuse nièce qui semblait avoir grandit bien trop vite elle aussi. Elle était devenue encore plus magnifique… Et puis sa filleule, Alisa. Son cœur se serra en voyant ce bébé devenu petite fille. La Malemort se demanda depuis combien de temps était-elle partie maintenant… Ce sentiment tout à coup qui l’envahit… Elle serra sa mâchoire pour retenir les perles salées qui s’étaient installées dans ses prunelles.
Son regard tourna pour apercevoir alors Kylian. Ses onyx se mirent à scintiller, il était comme un Homme entourait de toutes ses femmes, magnifiquement beau lui aussi avec sa barbe naissante. Elle soupira longuement avant de détourner les yeux avant qu'il ne puisse s'en apercevoir.
Et le coup de grâce, comme un grognement reconnu parmi mille autres… Son cousin… L’homme qui avait toujours su la réconforter d’un simple mot. Ou bien un geste pour venir blottir le corps frêle de la Malemort contre son opposé naturel, le roc de l’Ours Malemort.

La petite Emelyne qui vint la sortir de sa rêverie. C’est là que la Malemort vint effacer les larmes chaudes qui avaient coulés le long de ses joues. Elle long soupire et sa mâchoire serrée, elle avança à son tour dans la pièce pour aller tous les rejoindre.
Un sourire vint se poser sur ses lèvres pour masquer sa douleur, elle savait faire illusion parfois.


Bonjour à tous…

Surprise… c’est nous !
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Deedlitt
Minerve qui n'était pas sur place se hâta de prendre place ! Une fois arriver elle salua les personnes présentes. Sa fière nièce en faisait partie, cela lui mit le sourire.

Le bonjour à vous. Pardonnez mon retard... J'ai toujours ce problème de coche... Même la pendaison n'est plus une menace éfficace pour arriver à l'heure.


Puis une regard à la future suzeraine.

J'ai tous les documents avec moi, vous pouvez commencer quand cela vous semblera approprié.
Kylian.
Un carrosse enfin arrivait, encore un peu et il aurait cru qu'il s'etait trompé de jour au vu du silence qui regnait ici. Mais alors qu'il s'attendait à voir trois rousses en folie ce fut .. Une blonde .. qui descendit du dit carrosse. Il mit quelques instants a reconnaître la belle Comtesse, après tout il l'avait vu deux.. trois fois peut-etre ?Se redressant un peu, et lachant le mur du castel , il s’avança egalement vers elle. Lui prenant doucement sa main pour l'effleurer de ses lèvres. Bah oui meme la guerre ne vous fait pas oublier le minimum.

Comtesse, c'est egalement un plaisir que de vous revoir, vos apparitions se font bien trop rares a mon gout . Et oui cette ceremonie sera une très bonne occasion de pouvoir se parler, je vous enlève dès le serment prononcé

Lui souriant franchement pour lui montrer que meme si il lui tiendrait un peu compagnie ce n'etait point en enlèvement. Et puis ce fut questions sur questions. Ah les femmes .. Un leger sourire aux levres il la laissa finir, avant de prendre la parole

Oh non nulle grossièreté rassurez vous, et etre assommé de questions par une jeune femme que l'on a que peu vu depuis des semaines, quoi de plus normal? Et c'est meme un plaisir de voir que vous vous souvenez de moi. Ma foi je vais autant qu'on peut aller en preparation d'une guerre qui se fait attendre depuis trop longtemps. Mais ne parlons pas de choses graves, vous avez raison c'est une très belle journée, autant ne pas la gacher. Mais et vous Comtesse ou etiez vous cachée durant tout ce temps? J'ai cru a un moment que vous m'evitiez, j'espère que ce n'est pas le cas ..

. Ce fut la qu'un homme d'un age certain arriva, les saluant. Il inclina poliment la tete en response,

Et enfin un dernier carrosse arriva.. Enfin voici ses ames soeurs.. sa Mère, ses soeurs et une jeune femme qu'il ne connaissait pas. !Sa mère parla d'abord aux autres avant de venir le rejoindre. . Une bise fut deposée sur sa joue en reponse a sa bise frontale. Un rapide tour en la regardant.. Pfiou elle eetait très... "en forme"


Bonjour mon fils. Quel bel homme que voilà, merci beaucoup d'être venu

Bonjour Mère .. Je n'aurai raté ca pour rien au monde, pas meme a cause des angevins. Il sourit a sa phrase. Oh vous trouvez?Il se gratta sa legère barbe un moment, un peu gené.. certains pourtant me prennent encore pour un gamin, mais ca leur passera. Allez vous bien? vous etes vous reposée? Mais dites moi.. On dirait que bientot j'aurai un frère ou une soeur.. Pourtant je pensais que c'etait pour un peu plus tard.. Oh misère il s'etait trompé a ce point? Non non impossible.. Enfin bref, il s'accroupit, tendant les bras vers Mini Rousse, la serrant contre lui tout en se relevant .. Dieu un peu de douceur , qu'il en avait manqué..

Oh mais dites moi c'est une vraie petite jeune demoiselle que nous avons la, tu vas bien ma puce?

Sans attendre a a reponse il la resserra contre lui, enlacant en meme temps la rousse modele medium, la bisant abondement lui glissant comme une confession tu m'as manqué ma belle.. ca va toi? tu n'as pas ramené ton garde? Et oui meme si que peu d'accord avec cette relation ca aurait été un moyen de le jauger, ne commence pas a l'empater sinon il y prendrait gout et hum depuis quand Mère prend des vassaux et c'est qui cette fille hum?

Oui ca faisait beaucoup de questions, mais comme il etait sur les chemins depuis longtemps .. Curieux quand meme, il s'avanca vers Vera avec sa soeur dans les bras

Bonjour Mademoiselle, je suis Kylian Deschenaux Carsenac, le fils ainé de la Baronne, il ne me semble pas vous connaitre a moins que je ne me trompe? Je pense que des felicitations sont de rigueurs pour les terres que Mère va vous octroyer?

Enfin arriva Elisa .. belle comme toujours .. et meme si largement en colère .. rien de ce qu'il lui avait dit les semaines precedents n'avait changé.. Elle sembla l'ignorer ..Un voile passa a son regard avant de regarder sa mini rousse qui etait entre ses bras et lui claquer un gros bisous dans le cou, et un au secours tu piqueeeeeeeeLancé par la petite rousse.

Bonjour à tous…


Bonjour Elisa, vous etes très en beauté comme toujours

Il caressa doucement la joue de la petite Emelyne, mais son regard etait bien ailleurs..posé sur la jeune Mère. Il finit par lacher ce regard, puis s'eloigna allant voir la Comtesse, souriant a la phrase du Heraut.. une pendaison pour les faire avancer plus vite? C'etait a retenir. Il se pencha un peu vers Catherine

Si vous me permettez?

Doucement il lui tendit son bras .. Pourquoi ne pas entrer au bras d'une belle demoiselle plutot que seul hum ? Au pire elle lui enverrait son fauve lui sauter au visage
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Argawaen
Après avoir salué comme il se devait sa future suzeraine le Dehuit de Malemort s'écarta un instant. Son messager était venu le quérir à propos de la mairie de Craon. Il soupirait doucement et se demandait ce qui pouvait encore se passer...
Manque de pain et de maïs ? Non ça c'était réglé, tentatives de révolte ? Pas assez nombreux. Qu'est ce que cela pouvait être alors ?
Le Dehuit de Malemort fit signe au messager de disposer et glissa la missive dans sa botte. Il ne manquerait pas de la lire un peu plus tard.

Il espérait que sa rousse arriverait, il souhaitait l'avoir près de lui pour ce moment. Ce n'était pas tous les jours que l'on se faisait anoblir...
Il l'avait fait contacter par son homme de main, Aarhon, et il espérait que son vieux compagnon ne s'était pas arrêté dans une taverne, quand il commençait à boire... C'était catastrophique...

Le vieil homme aperçu d'autres arrivants, et parmi eux, sa cousine par alliance Aldraien. Entre temps il avait de nouveau rejoint les autres tandis que la troupe venant s'approcha.
Inclinant la tête respectueusement face à la rousse il répondit simplement.


Le plaisir est partagé Aldraien.

Souriant légèrement le Dehuit de Malemort inclina ensuite la tête respectueusement face à Minerve.
Alors qu'il se préparait à rentrer, son regard fut interpellé par Elisa, une autre de ses cousines. Mais également celle qui était venue sans hésiter à Cosnac lorsqu'il était à deux doigts du trépas...
La dernière guerre l'avait pas mal affaibli, et il était tombé gravement malade. De nouveau sur pieds, il se battait encore aujourd'hui, contre l'Anjou... Il n'aurait de répit tant qu'il y aura des ennemis...

Il allait serrer sa cousine Elisa dans les bras et l'embrassa sur chaque joues.
Il en profita également pour embrasser la petite Emelyne sur le front et s'écarta.


J'espère pouvoir passer un peu de temps en votre compagnie après la cérémonie ma chère cousine.

Et l'homme tourna le dos, main sur le pommeau de son épée afin d'entrer dans la bâtisse.
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Mahelya
- Bonjour Comtesse, enchantée, mais il me semble que nous nous sommes déjà croisées. A moins que je n'ai cette impression parce que Maman parle souvent de vous. Ce n'était pas très prudent pour elle de faire le déplacement, la délivrance étant proche. Mais bon, il m'aurait été impossible de l'empêcher de venir. Espérons que tout se passera bien pendant et après.

Le sourire est courtois, aimable, même si la fin de la phrase est très légèrement plus sèche. Une couronne ne devrait pas mettre une vie ou deux en danger, une couronne pouvait bien attendre. Bref... Le sourire s'attarde sur les purpurines mais les sinoples se posent déjà sur la silhouette masculine à coté. Le choc ! Il est beau comme un dieu, il est grand comme un géant ! Il est brun comme un brun. Son frère ! Kyl ! Le cœur se transporte de joie et elle a toutes les peines du monde à se retenir de lui sauter au cou, se contentant de sautiller d'un pied sur l'autre jusqu'à ce qu'enfin il la regarde. Va-t-il la trouver changer ? grandie ? Jolie ? Tant de questions qui perturbent l'Esprit de l’Étincelle. La voix se fait douce presque ronronnante. Il est bien loin le Limousin à présent, envolé de ses pensées, seul Kyli compte maintenant.

- Bonjour mon brun.

L'esquisse d'un sourire sur ses Lèvres fines ... pourtant ... Pourtant !...

Et patatras ! La chute fut courte mais terrible.

Si la joie qu'elle avait ressenti à l'idée de revoir son frère, avait augmenté au fur et à mesure que les trois rousses et la brune se rendaient au lieu de l’anoblissement. Elle retomba immédiatement comme un soufflet... Apparemment l’Étincelle n'avait pas manqué au Deschenaux, du moins pas autant qu'il le lui avait dis dans ses lettres, lui avait-il menti ? Et peut-être que ces lettres après-tout ennuyaient le jeune homme... En tout cas, l'étreinte tant attendue pour retrouver cette énergie qu'elle n'avait plus n'arriva jamais. A peine quelques bisous, quelques questions sur Nizam et voilà que SON brun était passé à autre chose enfin une autre Dame. * Non mais oui ça va Kyli, très bien même ! Voyons tu me connais si mal ? Que dirais-tu toi si tu avais à gérer les gardes d'une baronnie, une mère qui n'en fait qu'à sa tête et qui sort quand tu le lui interdis ? Qu'en plus de cela il ne faut pas oublier de travailler dans mes champs, mon échoppes, mes études et dans les administrations de la Mairie pour lesquels je me suis engagée, et que par dessus cela que je suis la seule à veiller sur Alisa ... Non vraiment y'a pas à dire, ma vie est un rêve ... La forme, la patate, la fête quoi ... Pffff ! Même toi tu ne me vois plus ... *
La Flammèche vacilla lentement mais surement. Coup en plein cœur, entrailles sur la table. Même Kylian, son frère, son brun, sa lumière l'abandonnait. Le regard devint sombre comme là nuit. Fermons ce cœur qui souffre bien trop, puisque personne n'en est digne. Elle se maintient, elle se concentre, ne surtout pas gâcher le plaisir de sa Mère. Alors c'est une esquisse de sourire figé qu'elle sert à son Frère.


- Non il n'est pas là. Pourquoi tu aurais préféré ?

Point. Pas plus... Sec là aussi ... * Promis Kyl la prochaine fois je t'envoie un portait de lui puisque tu lui portes plus d'intérêt qu'à moi ... *
Quand à la question sur Véra. Le regard sinople glisse sur la brune, réprime une grimace tout en haussant les épaules pour finalement tourner les talons quand son Frère va la saluer. * Tu veux savoir qui c'est ? Devines ! Moi je sais. *
Le palpitant se serre encore. L'amertume chauffe ses veine. Décidément elle se demandait bien ce qu'elle foutait là ? Au bout du rouleau ... Fatiguée de devoir chaque jour inventer de nouveau stratagème pour que sa Mère garde la couche, pour que Alisa mange ses carottes, pour que les gardes s'assurent de pouvoir suivre la Baronne Mère si jamais elle s'échappait. Oui Mahe prenait soin de chacun ! écrivait à son frère parti au front, à sa tante par monts et par vaux. Seulement dans toute cette petite famille si unie, Une seule personne se souciait-elle de savoir comment se portait Mahelya ? Non bien sur que non. La Rouquine éternellement forte, à la réponse à tout et aux solutions pour chaque problème... Quelqu'un s'était-il inquiété de savoir qu'elle était cette petite cicatrice à la base de ses cheveux. Quelqu'un lui avait-il demandé pourquoi elle respirait lentement, doucement et avec concentration ? D'ailleurs lui avait-on demandé si elle pouvait prendre la route avec ses deux côtes fêlées ?... Non, non et re non ...
Nizam lui manquait terriblement en cet instant. Les émeraudes se perdirent à l'horizon, que faisait-il ? Ou était-il ? Pourquoi n'était-il pas là avec elle ?

Ce n'est que la voix de sa tante qui la fit sortir de ses pensées, bien loin de Toulouse et beaucoup plus proches de la rue de la Justice à Limoges. Le sourire reste figé, immobile sans chaleur. Elle ne veut plus être ici, elle est fatiguée, elle veut rentrer. Personne n'a besoin d'elle ici. Pourtant elle fait illusion, encore un peu, et du bout des lèvres murmure sincèrement à Elisa.


- Bonjour ma Tante, je suis vraiment heureuse de vous voir.

La main fine caresse la joue de sa cousine, la petite perle a bien grandi. Et l'Etincelle dépose une bise sur la joue de sa Tante. Mais la Flammèche est vide de vie et vu le tourbillon de sentiments qui la traverse depuis le début de cette journée, sa respiration devint lourde, difficile. Elle n'est pas aussi douée que Nizam pour poser ses cataplasmes. Alors, avant qu'on ne lui pose trop de question, la Rousseur s'éloigne en quête d'un coin, ou personne ne la surveillerait pour enfin laisser tomber ce masque de sourire qui dit que tout va bien ... Parce que justement ... Rien ne va.
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Kylian.
Quand un frère est en dessous de tout ... comme toujours. L'homme qu'il est devenu peut-il reparer ses erreurs. C'est a peu près la question que se posait le Vicomte en regardant du coin de l'oeil sa Mahel . Il l'avait negligé, il n'avait pas été ce qu'elle attendait de lui, encore une fois.. et avait bien vu sa deception dans ce regard qu'il ne connaissait que trop bien, dans cette voix douce qui lui avait repondu sechement.. Oui il avait été en dessous de ces attentes mais bon sang il venait de passer quasi plus de 6 mois sur les routes.. et pour les trois derniers quasi seul.. La guerre, l'attente, le manque de sommeil, sa vie foutue.. et la Tout ce monde .. tout ca .. Et puis il avait largement changé, il etait bien plus sombre qu'avant, mais surtout extremement fatigué de cette vie qu'il avait.. il n'avait parfois qu'une envie, prendre d'assaut les remparts esperant y mourir rapidement. Et la, voyant son unique partir dans son coin toute seule, ce fut la goutte en trop .. Il deposa Alisa sur un fauteuil, s’accroupissant a ses cotés,

Tu reste sage ma puce, je vais chercher Mahel

Un hochement de tete plus tard, il lui posa un bisou sur le front et partit au fond de sa salle. Un regard vers sa Mère lui designant du menton Mahel, meme elle avait du voir que ca n'allait pas et lui .. pff aveugle, pauvre idiot. Se maudissant de tout les noms, il s'avancait doucement vers la rousse medium qui etait la .. quasi inerte.. Un long soupir en la voyant ainsi.. Bon sang Kylian quand vas tu donc faire ce qu'il faut pour les tiens.. ne seraient-ils pas mieux sans toi? Que leur apporte tu mis a part souffrance et tristesse? Quand vas tu donc disparaitre de leur vie.. Quand vas tu donc te decider a laisser cette vie qui te refuse son bonheur..Quand auras tu donc ce courage...

Arrivant a ses cotés, il posa un genoux a terre, avancant doucement sa main vers la chevelure bouclée de la belle rousse, lui remettant une meche en place, il tenta de lui sourire autant qu'il pouvait, meme si son regard etait emprunt d'une tristesse qui ne cherchait meme pas a dissimuler. Sa main glissa doucement sur une fine cicatrice .. nouveauté que cela ? Comment avait-elle été blessée? Qui avait osé qu'il letripe sur place.. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu'elle avait été blessé? Pourquoi ma douce? Il l'interrogeait du regard sans pour autant sortir un mot, Puis sa main glissa sur sa joue qui caressa très tendrement, la voix legère afin de ne pas deranger la ceremonie qui commencait

Pardonne moi ma douce Mahel, je t'ai negligé.. Je suis tellement désolé, je suis bien en deca de vos attentes à tous.. encore une fois c'est prouvé. Souris moi ma Flamme, offre ce dernier cadeau a ton frère qui ne t'en a pas fait pour ces retrouvailles. J'ai voulu tant faire plaisir a tous , tant etre un homme sachant vibrer dans ce monde que j'en neglige l'essentiel, mon essentiel

Mon unique, pardonne moi..


Que dire de plus, il ne savait pas, ne savait plus.. Si il venait a perdre Mahel, si elle ne voulait plus le voir, lui parler, il en mourrait. Elle etait l'une des seules a le maintenir en vie .. Il la regardait doucement , elle n'etait plus l'enfant qu'il avait quitté.. loin de la, et comprenait de plus en plus qu'elle fut courtisé, jalousie d'un frère.. Jalousie d'un homme.. mais non .. c'etait a elle qu'il fallait penser en ce moment .. Il savait ce qu'elle vivait en un sens .. elle devait porter la famille, la future natalité, et puis ces amours.. Elle devait etre effrayée, perdue et lui n'avait pas vu cela.. il ne voyait que les parchemins qu'elle lui envoyait . Bon sang et re-bon sang, Ouvre les yeux, c'est toi qui devrait subir tout cela pas elle.. Comment vivre tranquillement avec tout cela. Comment pouvait-elle supporter tout ce poids? Belle oui mais encore trop fragile, c'etait sa faute, il etait partit en lui laissant tout ce poids d'une vie qui etait sur ses epaules habituellement. Son menton vient se poser doucement sur l'epaule de sa soeur, laissant une larme couler, .. fatigué, epuisé, il se moquait bien de ce que penseraient les autres,

Pardonne moi..


Se redressant il prit place a ses cotés, son bras en s'ouvrant vers elle pour l'enlacer et la serrer contre lui.. Viendrait-elle? ou le rejeterait-elle comme elle en avait le droit après son accueil si .. distant.. Insipide.. Inutile.. Il n'aurait pas été present , ca aurait été le meme .. sauf qu'Il n'aurait pas vu sa belle Flamme si triste par sa faute.. Il n'aurait pas eu le coeur si lourd de l'avoir decu .. encore.. "Pitié que la Lune me prenne a l'instant, prend moi maintenant.. que je n'ai plus a voir ce regard éteint.."
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