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Chapitre I Quand une missive arrive de Rome

Leglejeunedicesarini

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Asphodelle
["Elle? non...c'est une Galaxie..." - Chapitre 4 du récit Asphodellien : "On y repart! c'est une Merveille !"~]



************** ** ** ** * * * *

[Duché de Normandie, chambre louée sous les toîts à 25 écus la semaine - du vol, quand on est obligée de manger dans sa baignoire ]


La pluie frappe aux carreaux : le seul luxe de la chambre, le reste étant rudimentaire.
Elle n'y trouvait pas tant à redire pourtant, car elle était habituée au "rudimentaire". Pire : elle s'accomoderait d'une grange, tant elle vécu sur les routes par l'obligation de son ancien emploi...sauf les jours où elle veut porter du ruban...ces jours là, elle veut dormir dans de la soie. Après tout : elle avait du Di Césarini dans les veines.

Les bottes sur la table qu'on pourrait appeler "secrétaire" ou "guéridon" vue sa taille, elle avale sa soupe aux lards, repas du pauvre.

Elle pense à "lui"..."lui", un secret, et elle en a beaucoup.
Elle songe à l'année à venir, où elle doit mettre les bouchées triple.
Elle pense à la lessive de fin de semaine...rien à voir, circulez.
Elle songe à "tac tac tac"...allons? qu'est-ce? qu'on ne puisse s'asseoir sur le zéphir l'esprit à l'ouest et l'iris sise sur les rêves en estoire* !!

Elle pose d'un geste bourru sa gamelle sur le plan de sa petite, très petite table, et à la fenêtre fait entrer un pigeon affamé.

Elle reconnait rapidement et le lien, et l'étui de cuir épais de chameau, frappé d'un lion au sabre, porté non pas à la patte, mais le long du dos du volatile, entre les ailes, via Long Courrier.


SALIIIIIM !! Depuis son retour à la maison - Jérusalem - son "frère" lui manquait, comme il lui a toujours manqué depuis qu'elle le connait, et qu'elle doit vivre loin de lui - elle ici, lui là-bas.

Parcourant rapidement la missive, elle sourit aux anges, en donnant des graines au pigeon, et en oubliant de fermer la fenêtre dans sa précipitation.

La pluie dégouline sur le parquet...le vent fait voler ses notes de cours de Sciences Po...le temps qu'il soit beau ou mauvais est son compagnon.

Un vol effrayé de pigeon plus tard, et un grand...immense et effaré :
HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE???????!!!!

Suivi d'un regard un peu dégouté lors d'une réflexion, et d'un : Bordel...



[Rome, Maison d'Asphodelle di Césarini, la Terra Nostra dans les Faubourgs de Rome]



Où?

Elle n'en avait aucune idée, mais l'angoisse montait de s'imaginer un pan de mur détruit plus tard, que le coffret avait disparu dans les gravas suite aux gigantesques travaux qu'elle avait engagé près d'un an auparavant dans sa maison cossue, héritage dans une ville où elle aborrait jusqu'au malaise vagal se rendre ces jours d'hui - d'où le peu élégant..."bordel".

Pourtant, elle avait une confiance absolue en les Maures qu'elle avait embauché, une équipe qu'elle prenait toujours pour tous les travaux à Motarde, et qui était bien plus loyaux et fidèles que bien des foutre-grenouilles de bénitiers. Aussi, ne les soupçonnait-elle pas.

Elle soupire, car elle venait de faire toutes les pièces de la maison, revues à l'Orientale - mosaïques sur les murs, fresques, arcades en découpes, tapis éclatants, bains, arbustes et fontaines...et ce qu'elle s'était fait ramener de ses bureaux de Préfet qu'elle avait orné pareil - sa patte, copyrighté et sus aux imposteurs! - : chapiteaux, tableaux rares byzantins, casques grecs, souvenirs chypriotes...

Chez elle, ça sentait l'Orient. Seul le Bureau, témoin de son Oncle, et surtout de son père Ujio...avait gardé son empreinte du passé sans rajouts ni dérangements, comme suspendu dans l'Histoire.

Elle se tordait la bouche, et songea alors, à ce qu'elle n'avait pas encore été fouiller : la Cave !

De prestes foulées elle descends les étages sous la maison.
Avançant sans les voir le long des bouteilles millésimées, elle s'arrête et réfléchit.
S'asseyant là où elle et Salim avaient parlé avant de reprendre sa vie en Occident~, elle regarde autour d'elle, et se met dans la peau de son père, fermant les yeux.

Où?

Les rouvrant, elle devine alors : on ne cache jamais mieux qu'en pleine évidence, et cette évidence pouvait se trouver sous son...cul.
Elle se lève, et tente de lever la banquette incrustée dans l'épais mur.
Posant son doigt sur la croix d'Aristote gravée à même la pierre, elle entends un clic, et ouvre dans une envolée de poussière, le contenant secret dont elle sort un objet. Refermant avec soin la cachette, elle regrimpe dans l'autre sens vers le Bureau du père.

Une plume court sur une première lettre :


Citation:
Pour Paris, Cour des Miracles, Boutiquiers des Scandales

M'man ! Rapplique tes fesses à Terra Nostra.
Prends avec toi tout le nécessaire de voyage que tu voudras, on part loin et longtemps - encore.

PS : me fait pas d'esclandres, je t'expliquerai.
PS 2 : tu m'ramènes un truc cher?


La gosse.



Une seconde fait voltiger l'encre noire sur le buvard, avant d'écrire ceci :


Citation:
Pour Chateau familial di Césarini de la Dombes, Domaines ducaux de Bresse et de Suse, Savoie, Royaume de Lotharingie, Empire

Cousin Legounet,

Suite à des nouvelles de mon ami Salim que tu connais, j'ai d'étranges révélations à te faire, et un objet magnifique à te présenter.

Viens au plus vite à la Casa Terra Nostra, c'est fort pressé !!


Aspho.



Une troisième, se fait la grêve de son épître, court, mais épique :


Citation:
Taverne du Chat Noir, Quartier des Croisés, Jérusalem, au fond à droite

Mon frère,

Dis m'en plus, mais adresse à Bresse.

PS : re-commande moi du Henné brun et rouge à Mamma Siarân et pleins de poutoux à Shani et le petit.


Mordekaï.



Et enfin, une dernière :


Citation:
Pour Muret, Comté de Toulouse, église paroissiale, à Orcus EtxeBerri di Aquilina,

Mon Soleil...

Je vais devoir m'absenter un moment.
Tu seras sympa de passer à Terra Nostra ouvrir les fenêtres et faire tourner l'eau des Bains.

Je t'aime, je t'en apprendrai plus tard, mais c'est "mon père, ce héros"**.

PS : dans le scellier j'ai du Serrano, sers toi !


Ta frangine.




~ Premiers Chapitres, RP "Jérusalem, Athènes, Rome! - Place Aristote
* "armée navale" en vieux français
** référence au film éponyme de Gérard Lauzier, 1991

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Leglejeunedicesarini


[Domaine de la Dombes, en Bresse, cabinet de travail de Leg]

Le cabinet de travail de Leg, était en fait celui de son grand-père feu Leg l'ancien, et le jeune duc n'avait strictement rien changé à la décoration des lieux.
Peut-on parler de décoration, cabinet plutôt spartiate ,avec une table et deux fauteuils, qui trônaient au milieu de la pièce vide, simplement garni de bibliothèques murales remplies de livres et de parchemins ayant appartenus au vénérable.

La petite fenêtre n'était point suffisante pour laisser passer une grande clarté, et Leg qui se demandait comment son grand-père avait pu travailler aussi longtemps dans ce cabinet, était obligé lui-même de travailler constamment à la lumière de la bougie.…




Leg, à la sortie de son vieil intendant, avait repris les dossiers de la procure, étant actuellement procureur au conseil ducal de la Savoy.

Il s'apprêtait à noter sur un vélin, lorsque un page arriva dans son antre, tenant apparemment deux missives dans la main. Il les tendit au duc, puis reparti aussi subrepticement qu'il était arrivé, fermant la porte du cabinet de travail doucement.

Leg se saisit les deux missives, et il reconnut les sceaux des propriétaires, à savoir celui de sa chère cousine Asphodelle, et l'autre de son ami la duchesse de Luserne. Il se saisit tout d'abord de celle de sa cousine, et en parcouru le contenu :

Citation:


Cousin Legounet,

Suite à des nouvelles de mon ami Salim que tu connais, j'ai d'étranges révélations à te faire, et un objet magnifique à te présenter.

Viens au plus vite à la Casa Terra Nostra, c'est fort pressé !!

Aspho.


Leg prit sa clochette, et la secoua vigoureusement… Dans les quelques secondes, un page boutonneux, le sourire béat, avec un regard de poisson mort, se glissa dans la pièce


« ouaisss…. Sa Grace m'a demandé ? »


- Tout à fait mon ami, va me chercher l'intendant général, j'ai besoin de lui. Tu trouveras certainement Sir. Philippe dans ses appartements."


Le page allait sortir, mais le duc lui fit signe de rester encore.

Il ouvrit la deuxième missive qui venait de la duchesse Alinoë, celle-ci lui indiquant qu'elle allait venir sous peu à Bresse.

Il leva la tête :


« après avoir prévenu Sir. Philippe, tu iras au poste de garde, prévenir André le garde que la duchesse de Luserne doit venir sous peu. Qu'il me l'amène directement à mon cabinet… »


Le page avec son regard aussi intelligent qu'un boeuf regardant passer une carriole ne bougeait pas.

« Alors tu attends quoi ?que je te botte le fondement ? Allez ! Vas… »


Alors Leg alla remettre une bûche dans la cheminée de son cabinet. Une flopée d'étincelles se dégagea des braises lorsque la bûche arriva au milieu de l'âtre. Une flamme joyeuse monta, et une douce chaleur se répandit dans la pièce.
Il sortit une petite fiole de sa poche, et bu une gorgée de génépi en attendant sa visiteuse…


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Alinoe_de_chenot
Le voyage fut mené à un train d'enfer, juste le temps de changer les chevaux aux postes relais.
La duchesse de Luserne arriva un peu après midi. Elle avait passé la nuit sur les routes et elle était quand même passée à Marboz se changer et prendre un substantiel déjeuner.

L'intendant de Marboz avait sorti les livres de comptes espérant qu'elle les consulterait. Depuis que le vicomté était devenu la propriété du père de Alinoë puis de son époux, c'est toujours lui qui décidait de tout, le vicomtes lui faisant confiance mais cette responsabilité commençait à lui peser. Il devait s'appliquer deux fois plus et le poids des ans lui pesait. Seulement la vicomtesse de Marboz n'était pas venue pour cela. Quand elle le lui dit, il blanchit et fit une tête longue comme un jour sans pain. Alinoë ignora. Elle avait plus urgent à faire.

Elle passa sans encombres les portes du domaine, surement à cause des armoiries sur son carrosse, on ne l’arrêta pas. Alinoë qui était plongée dans le carnet n'y prit même pas garde. Elle leva les yeux quand le carrosse s’immobilisa.

Quelque instant plus tard, elle entrait dans le bureau de Leg à la suite d'un page et bousculant qu'il lui laisse le passage, elle hurla à son ami et sans le saluer lui montrant le carnet




- Regarde Leg ! Tu ne vas pas en croire tes yeux !!

Quand il eut prit le carnet qu'elle avait posé sur le bureau, elle se reprit et alla l'embrasser,

- Heu... Bonjour, tu vas bien ? Lis ça ! C'est codé mais j'ai réussi à le décoder mais je ne suis pas sur de moi du tout.
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Sir.philippe


Philippe refermait le livre des comptes de Suse. Il le plaça dans une besace en cuir et demanda à ce que la garde de Bardonecchia l'attende dans les cinq minutes dans la cour de Bresse. Il avait prévu de se rendre au château de Suse et y passer la nuit. Il descendit les escaliers et se dirigea vers la sortie du château. La garde était présente. Il s'apprêta à monter à cheval lorsqu'un domestique l'interpela.

Messire Philippe, vous êtes là!

Hé bien! Qu'y a-t'il?

Le Duc...

Quoi le Duc? Parle donc maraud!

Il demande à vous voir.

Attendez moi vous autres, je ne serai pas long.

Le seigneur de Bardonecchia emboîta le pas et monta les étages menant aux appartements du Duc. Il frappa par trois fois et attendit qu'on lui autorise à entrer. Une fois la chose faite, il entra et aperçut la duchesse de Luserne.

Vos Grâces... en s'inclinant.

Monsieur le Duc m'a demandé...

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Leglejeunedicesarini


Il faut dire que Leg , s'amuse a regarder la flamme de la bougie ...et qu'il finit par s'assoupir dans son siège ....

Verlan passe la tête par la porte , et voyant le duc endormit, vient lui mettre une couvertures sur les jambes, et remet une buche dans l’âtre , puis doucement se retire...

Soudain , un orage éclate dans le cabinet de travail de Leg ....non point un orage , mais un tornade .....

Leg se réveille en sursaut , se met debout , essaie de récupérer la couverture qui glisse a ses pieds , et se tape le front sur le bord de la table , ce qui fait tomber la bougie sur le tapis ...

Sur le choc , le duc sort de sa semi inconscience , se frotte l e front , écrase d'un pied sur la bougie a terre , et réalise que son ami Alinoë se tient debout devant lui , mais alors les cheveux ébouriffés , la cape de travers , et l'air fébrile , chose que le jeune homme n'avait encore jamais vu chez la petite duchesse ...


Regarde Leg ! Tu ne vas pas en croire tes yeux !!
lui mets devant le nez sur la table un carnet qui fait que Leg se rassoit pour le prendre en main... avant qu'elle ne radoucisse sa voix et venir lui faire une fraternelle bisouille !

Il regarde ...ouvre les yeux , et voit un espèce de gribouillis ...il releve la tête , et lance un regard interrogatif a Alinoë ...


C'est codé mais j'ai réussi à le décoder mais je ne suis pas sur de moi du tout.


Il va pour lui répondre , mais a cet instant précis, coups dur la porte du cabinet ...et Leg se doute de la personne derrière la porte

Entre Philippe


Effectivement son Intendant Général ouvre la porte et se glisse dans le cabinet de Leg.

Vos Grâces...
Monsieur le Duc m'a demandé...


Oui Bardonnechia , je t'ai mandé pour te dire d'annuler ton voyage pour Suse ....nous devons impérativement partir a Rome ...prépare nos meilleurs montures . Nous partirons tous les deux avec Andre et Verlan ...Nous devons rejoindre ma cousine Asphodelle au plus tôt ...

Puis se retournant vers son amie .


Excuse moi , mais je dois rejoindre Terra Nostra, la demeure de ma cousine a Rome de toute urgence ... Mais pourquoi cette arrivée intempestive avec ce .....
Leg montre du doigt le carnet qu'il a reposé sur la table ...carnet de voyage ? a qui appartient t il ? je comprends pas trop bien la ....


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Alinoe_de_chenot


Alinoë avait recouvrer son sang-froid, c'est à ce moment là que Sir Philippe le vassal de Leg entra. Elle répondit à son salut puis se tourna vers Leg qui lui expliquait qu'il devait partir en voyage.

- Tu pars à Rome ? Je suis arrivée à temps il me semble. Comme je t'ai dit je crois avoir reussi à décoder ce carnet, j'ai travaillé dessus pendant tout mon voyage. Mais ce qui m'a décidé à venir te voir est là !

Alinoë s'était penchée et elle tourna une feuille du carnet et lui montra

- Tu vois là ? C'est Kreuz. Ce n'est pas un de tes parents ? Il s'agit des templiers et il est en croisade au moment où cela a été rédigé. Par contre, je ne sais pas comment ce carnet a fait pour arriver à Thonon, je suppose que c'était à Lub. Ils se connaissaient Kreuz et lui.

Elle continua sans avoir laissé à son ami le temps de placer un mot

- Tu vas à Rome c'est indiscret de savoir pourquoi ?

Et là enfin Leg put répondre.

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Au nom Kreuz , Leg sursauta ..... Kreuz , Ujio , et Leg L'ancien compagnons d'armes et Templiers, étant lies comme les doigts d'une main ....

Kreuz .... ? un parent ...oui ...non .....enfin si , par alliance , sa cousine Suky était ma tante,l'épouse de Cell DiCésarini mon grand oncle , le frère de l'Ancien ....

Je sais qu'ils étaient partis pour une croisade Ujio et lui .... Mon grand Père avait quitté le Temple pour pouvoir épouser ma grand mère.... Je sais aussi que Kreuz, Ujio , Leg l'Ancien et Lub se connaissait , puisque tous ont vécu en Savoy ..

Pourquoi je dois aller a Rome ??? Je n'en sait rien , mais cela a l'air vraiment urgent , car ma cousine Asphodelle n'est point gente damoisselle a crier au loup a la moindre peur....c'est un femme de teste et caractesre. Si elle me mande , c'est que cela estoy important . Pourquoi ? tu veux venir avec moi a Rome ? tu sais , je n'y vais point en carrosse... d'ailleurs je dois lui envoyer une missive pour mon arrivée .

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Alinoe_de_chenot


Alinoë avait retiré sa pelisse en fourrure et s'était assise pendant que Leg lui expliquait qui était Kreuz.

- Ils ont du faire des choses ensembles. peut-être que Lub était avec Kreuz. Il ne s'appelait pas Valendras ? Comme Tenesthos ? Je sais que mon oncle était très lié à cette famille.On pourra bien spéculer.
Rome ? J'aimerais bien y aller, j'ai été en Italie mais je ne me suis pas allée dans la ville des Papes. Qu'est-ce que tu entends par là ? Explique ta phrase : "Je n'y vais pas en carrosse " ?


Elle le regardait fixement en fronçant les sourcils.

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Leglejeunedicesarini


Leg sourit a son amie...

" en effet , Kreuz Von Rosenberg Di Valendra , cousin de Feu le Duc d'Aoste Thenesthos ....tu sais , a cette époque ils se sont tous impliqués pour la Savoy , et donc se cotoyaient ...


Leg voyant Alinoë froncer les sourcils et plisser des yeux :


Oui oui je sais ....tu est un cavalière émérite ....car pour aller plus vite je pars en équipage monté. Pas le temps de flasner a la portière de mon carrosse ....


Leg soupire , se lève , va remettre une buche dans l'astre , revient vers la table, se saisit d'un veslin .....il connait son amie , aussi butée qu'un asne du poitou ....

" Bon je préviens ma cousine que j'arrive , accompagné de Verlan et de ...la Duchesse Alinoë !!!! Cela te conviens ? "

Le duc en souriant prends sa plume



Puis Leg prend sa sonnette , et le page boutonneux arrive aussi silencieux qu'un orvet

" Vostre Grace ????



Leg scelle le veslin qu'il a plié et le tends au page

fait envoyer ce mot a la Dame de Chalamont a Rome a Terra Nostra...


.

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Alinoe_de_chenot
Le visage de la petite duchesse s'éclaira d'un large sourire.

- Ben oui je viens. De toutes façons nous passons par Saint-Julien et Chambéry avant d'aller en Italie. Je pourrais prendre mon destrier. Tu pourras me prêter un cheval ou j'ai le temps de repasser à Marboz ?

Elle pensait à la route tout en parlant.

- On passe par le Mont-Blanc ou on prend le bateau pour naviguer sur le Pô ? Le port n'est pas construit mais les bateaux peuvent y accoster. Tu as un navire qui pourrais nous prendre ? On sera combien ? Je suppose que tu ne pars pas sans une bonne garde ?

Elle se tourna imperceptiblement vers Sir Philippe. Tout le monde savait qu'il était l'intendant de Leg.
Elle prendrait un de ses corps d'arme. Les routes étant trop dangereuses et en plus on ne savait ce qui arrivait à Aspho.
Il faut dire que le contenu du carnet lui avait rappelé les dangers d'être loin de chez soi.

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Sir.philippe
Le seigneur de Baredonecchia écoutait son maistre puis se relevait.

Votre Grâce, comme il vous plaira. La garde de Bardonecchia étant déjà prête dans la cour de Bresse, elle nous accompagnera jusqu'à Rome si vous le voulez bien.

Madame la Duchesse, je vous fais préparer un cheval de suite.
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Asphodelle
[Maison Terra Nostra dans les Faubourgs de Rome]


Elle avait mandé les femmes des ouvriers de son équipe fétiche : rangement, aération des chambres, repassage des tissus, réapprovisionnement du cellier.

Les femmes, d'origine sarrazine, pépiaient en s'activant, en chantant parfois, et en émettant de petits rires.
Asphodelle leur donnait des indications et les aidait lorsqu'elle n'était pas plantée devant le coffret, n'osant y toucher comme si elle craignait qu'il s'évapore en essayant de le manipuler.

L'heure du bain venue, elle les rejoignit dans la salle d'eau chaude mais là encore, impossible de s'adonner avec elles aux jeux d'eau : tout ce qui touchait à son père était du domaine du mystique. Ne l'ayant jamais connu, mais éprouvant pour lui une passion aussi intense que cette impossibilité de le connaître jamais, elle s'accrochait à chaque détail, chaque mot à son sujet, afin de le connaître davantage.

Ce besoin était aussi vif que celui de respirer, et il lui semblait qu'un trou béant occupait la place qu'il avait laissé dans son sang, ses veines, ses mains que jamais il ne prit dans les siennes. Ne rien savoir de lui, c'était comme ne rien savoir de la moitié d'elle-même.

Des regards moqueurs la cueillaient parfois dans son air perplexe, et elle ne pouvait répondre qu'en chahutant gaiment, car avec elles elle goûtait au bonheur de vivre sans froideur ni protocoles, ainsi qu'elle vivait là-bas avec les femmes du quartier.

Un peu plus tard dans une de ses journées agitées, elle reçut missive de son cousin :




Et de s'étonner de la présence avec lui d'Ali...mais sans doute souhaitait-elle profiter de l'escorte pour visiter la ville après tout.

Rome était un lieu effervescent de changements et d'ouverture, où l'on expérimentait l'art, l'architecture, où l'on cherchait la beauté et le Créateur dans l'oeuvre des mains, dans un mélange d'audace et de modèle antique. Rome était cosmopolite, et aussi opposée que pouvait l'être la Cité Pontificale qui s'était assoupie dans une lenteur, un dépeuplement et un état d'esprit suranné qui n'avait pas su comprendre ces besoins d'expérimentation, ces besoins de renouveau là, qui s'étendaient vers l'ouest.

Aux jours qui se suivent, il n'y eut aucune nouvelle par contre, de sa mère, mais cela...elle s'y attendait quelque peu.

Elle ignorait quand ils allaient partir et à quelle allure ils allaient emprunter, mais se décida à poser un ordre d'une à deux semaines avant leur arrivée.

Ce faisant, elle finit par se décider à chercher la façon d'ouvrir le coffret...car le crochet était un leurre.

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Leglejeunedicesarini


- Ben oui je viens. De toutes façons nous passons par Saint-Julien et Chambéry avant d'aller en Italie. Je pourrais prendre mon destrier. Tu pourras me prêter un cheval ou j'ai le temps de repasser à Marboz ?

Le jeune duc sourit , il pensa a la diatribe qu'il aurait déclenché , s'il avait refuser que son amie vienne a Rome ...puis soudain , une chaleur lui prend la teste ...Yrvis ....mais que va dire Yrvis quand il saura que son épouse Alinoë part ainsi sur les routes, mesme si cela est avec lui ....


" Heuhhhhh....! ma chère , c'est bien beau .....mais Yrvis ?????"


- On passe par le Mont-Blanc ou on prend le bateau pour naviguer sur le Pô ? Le port n'est pas construit mais les bateaux peuvent y accoster. Tu as un navire qui pourrais nous prendre ? On sera combien ? Je suppose que tu ne pars pas sans une bonne garde ?

Leg se tourne vers Bardonnechia , qui vient de parler ....

" Philippe, donne Saphir a la Duchesse, .....comme cela elle pourra s'amuser un peu ...
et puis pour le voyage , que décide tu ? on prend le bateau , ou on passe par la montagne ???? prévois aussi les vivres , et de quoi camper ... Demande a Verlan de compléter ta garde avec un détachement de la Garde Bressanne ...pas de gonfanon ou autre bannière , nous voyagerons simplement ...."

puis se tournant vers Alinoë

" Nous serons sous bonne escorte....tiens reprend ton carnet , nous regarderons cela a Rome ..car je suis préssé d'y arriver"

de nouveau vers Philippe tout en se levant :


" Allons fait au plus vite mon ami ....nous ne devons plus tarder ......"


.


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Sir.philippe
Philippe avait reçu ses instructions et s'exécuta. Le temps que tout soit prêt, il fallait compter une heure. Un valet revint vers lui pour lui annoncer que le voyage était fin prêt. Philippe se tourna vers son maistre:

Votre grâce, nous pouvons partir quand vous le souhaitez. Pour un meilleur confort et pour plus de rapidité, je vous recommande le bateau.
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