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[RP Fermé]Une soirée lourde de conséquences.

Quentin_locke
"L'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens." de Arthur Rimbaud.

…Ainsi qu’une connerie sans nom.

Et pourtant l’anglais se laisse de temps à autre emporter par les flots destructeurs de l’armoise. En effet, quand les pensées deviennent acariâtres et la solitude trop pesante pour l’esprit du courtisan, ce dernier encaisse chaque gorgée verdâtre afin que ce trouble néfaste se dissipe. Ainsi, le choix du spiritueux était en lui-même, le fruit de nombreuses soirées insipides et fourbes.

Assis donc seul à la table de son auberge où il a établi ses quartiers, loin des regards inquisiteurs, l’anglais s’abandonne au rituel de la Bleue.
Devant lui se dresse un verre déjà rempli de liqueur. Ce dernier est surplombé d’une cuillère caractéristique sur laquelle repose un sucre, et jouant de sa patience, le courtisan laisse goutte par goutte l’eau glacée se fondre aux cristaux.
Puis, le moment vient enfin de savourer les effets brutaux de l’émulsion sur le conscient. L’effet est apaisant et troublant, toutefois loin d’être satisfait le courtisan en use et abuse jusqu’à ce que ses sens abandonnent toute logique.
La raison est ainsi écrasée, enterrée sous le poids de l’ivresse et les muscles engourdis plongent doucement Quentin dans une sensation de bien-être et de flou intense. A cette heure, la raison échouée, les réflexions inhibées le courtisan se plait à plus être un homme réfléchit et mesuré.

Ainsi, son regard hasardeux se perd vers les clients de l’auberge pour finalement se poser avec insistance sur cette blonde accoudée au comptoir. Les formes encore peu marquées, le minois encore frais, la donzelle devait à peine être en âge de connaître les plaisirs de la chair. A cette pensée primaire, à ce raisonnement faussé, l’anglais s’imagine déjà arracher à coup de reins et de soupirs l’hymen de l’inconsciente. Allongé contre elle, ses mains effleurant sa peau, il s’offrirait alors le luxe de découvrir un jardin encore vierge de toute caresse. Sous cette vision, son regard se fait quelque peu lubrique et la nuque se délie sous les frissons provoqués par cette envie fulgurante. D’ailleurs, on dit souvent que les hommes sont dominés par leurs pulsions et que pour assouvir un désir immédiat, ils sont capables de détruire leur vie, Quentin est un exemple parmi tant d’autre.

Guidé par ce désir et l’ivresse, attiré par le goût de la chair et les formes fermes bien que peu charnues de la blonde, l’anglais s’avance sereinement à ses côtés. L’odeur d’anis vert et de fenouil trahit son faible pour l’absinthe et pourtant, loin d’être découragé il vient guider ses lèvres vers l’oreille de la belle.

A moins d’être totalement inconsciente, si vous venez ici, c’est soit pour l’alcool, soit dans l’espoir de ne pas passer la nuit …seule, je me trompe ?

Et Quentin sait de quoi il parle car malgré ses couches sans cesse pleines au Boudoir, la sienne reste de son plein gré, volontairement vide. En effet, l’anglais préfère ne point s’attacher à des sentiments éphémères et douteux et conserver son indépendance et son appétit insatiable. Ainsi, sa vie d’électron libre et de libertin se lie donc, de temps à autre, au goût amer de l’ivresse. Un passage obligé et néanmoins déroutant, où pour oublier la solitude et les impressions moroses, la fée verte devient la plus fidèle des amantes.

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@kreugan.
Aigneas
" Une ivresse efface mille tristesses. "

Et de la tristesse, l'écossaise en efface depuis des heures, accoudée à ce comptoir, le nez dans un énième verre qu'il fallait finir d'écluser. Oh, contrairement à beaucoup, ce n'est pas dans ses habitudes de fréquenter ce genre d'établissements et encore moins d'y boire de l'alcool, pour tout dire, la première fois que ses lèvres goûtèrent à cette fameuse boisson essentiellement faite d'éthanol, remontait à quelques semaines à l'avance. Aigneas se trouvait alors à Limoges, esseulée et surtout désoeuvrée, elle occupait ses journée à lire, ou se promener, une rencontre particulière l'amena à boire. Un seul et unique verre avait réussi à la mettre dans une état second, malgré elle.

Ce soir, cet état était désiré, la blonde souhaitait oublier tout ce qu'elle venait de vivre, elle voulait l'oublier lui, lui et le moindre souffle sur sa peau, les regards qu'il a posé sur elle et surtout ses mains... Ces mains envahissantes et insidieuses.
Oublier ces caresses bien trop brutales, oublier ces baisers brûlants d'un désir inconvenant qui, chez elle s'était très rapidement assoupi.
Alors sa gorge engloutie verre sur verre, la conscience fuit quand l'ivresse pointe son nez, victime de sa propre cruauté, Aigneas est en pleine chute libre, ses membres s’engourdissent, son palais est insensible... quant aux yeux, ils divaguent ne cherchant même plus à saisir un seul point fixe.
Dans son verre pourtant, du vin, simplement. Mais elle ne tient pas l'alcool, pas du tout et bien que ce liquide rouge et sucré ne soit pas un déclencheur d'hallucinations comme ce qu'était en train de boire Quentin de son coté, la jeune femme pense en vivre une dès lors que le jeune homme vint à son oreille, lui souffler quelques mots.

Dans un premier temps, la réaction de notre poupée est l'étonnement. D'un mouvement de recul brusque, une distance est créée. Il lui faut tenter une analyse rapide avant que ses pupilles ne cessent de fonctionner complètement, l'image identifiée est agréable à regarder, il s'agit effectivement d'un jeune homme, séduisant. Un grand brun au corps convenablement dessiné. Il était certes de sa génération, bien plus vieux mais loin d'être considéré comme trop âgé, bref vous l'aurez compris. C'était un homme tout simplement, alors qu'elle n'était qu'une enfant. Une enfant apeurée par cette approche soudaine et audacieuse, mais une enfant qui était - comme tout les enfants - attirée par les belles choses. L'inconnu était l'une d'entre elles.

" J'ai peur, mais tu m'attires. D'ailleurs j'en suis consciente, quoi de plus lucide que la peur ? "

Bien que surprise, en quelques secondes seulement, l'impudent a su l'intriguer. L'effrayer aussi, mais l'état d'ivresse dans lequel elle se trouve, l'incite à répondre, à poursuivre cette conversation lancée par le bellâtre qui se trouve tout prés d'elle. Si prés. Si prés qu'elle en oublie pourquoi elle était venue ici, elle en oublie le visage de cet autre homme tout aussi beau, qui a su lui faire tourner la tête comme vient de le faire en cet instant même, l'anglais.


Du bout des lèvres, déstabilisée, elle répète les mots qu'il vient de souffler à son oreille.

A moins d’être totalement inconsciente, si vous venez ici, c’est soit pour l’alcool, soit dans l’espoir de ne pas passer la nuit …seule, je me trompe

Elle récite oui, reprenant la même intonation, le même rythme, mais son regard ne lâche pas les lèvres de l'homme qui lui fait face. Jusqu'au moment ou elle atteint le point final, la fin de la phrase, réalisant qu'elle parle à voix haute, la blonde se redresse doucement, secouant légèrement sa tête de gauche à droite. Ses yeux se dressent enfin et viennent se planter dans le regard de son nouvel interlocuteur.

La nuit ?

Faisait-il nuit d'ailleurs ? Voilà bien des heures qu'elle était là, présente sans l'être.

Seule...

Cette fois-ci, elle soupire, sans retenue, une soupire long que l'on pourrait confondre avec une plainte.
Mais ses azurs ne lâchent pas Quentin.


Nous sommes perpétuellement seuls...

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Quentin_locke
Troublée, la blonde reprend ses mots à voix haute avec monotonie et lassitude tant est si bien que l’anglais reste coi devant tant d'harassement. Sa proie semble épuisée, vidée de toute substance réelle tel un cocon de jeunesse déjà rongé de l’intérieur. Néanmoins, malgré ce trouble, Quentin ressent cette attirance mêlée à la réticence, ce savant mélange d’envie et de réserve qui l’attire et l’intrigue. Elle ne craint donc que légèrement son approche préférant ainsi se laisser porter par ses mots comme envoutée par le goût de l’inconnu et de l’ailleurs. Parfait.

Doucement, les doigts de l’anglais se glissent dans la chevelure innocente et soyeuse de la blonde, afin de vérifier l’accord et la docilité de cette dernière. Si elle semble si lassée de la vie, de ses tragiques évidences et fatalités, elle saura surement apprécier à sa juste valeur tout ce qui peut l’éloigner de ce chaos providentiel. Ainsi après cette caresse délicate portée à sa crinière, il vient guider son visage près du sien afin de saisir ses lèvres. Le contact de ses lippes et de sa langue sont doux et sains malgré les murmures pervers et impurs distillés par la fée. Quentin espère par cette approche mesurée, suave et calculée, rassurer la douce et ainsi, telle une étoffe protectrice judicieusement posée sur de frêles épaules juvéniles, il resserra son emprise et les mailles du tissu seront semblables à ces toiles gluantes tissées par les perfides. Un murmure grave d’ailleurs vient se loger au creux de son oreille qu’il libère de quelques mèches volages et importunes.

Si c’est pour lutter contre la solitude et ce, ne serait-ce que pour un instant que vous êtes ici, je me ferai une joie de combler ce vide et de vous offrir une expérience qui je l’espère, sera pour vous…unique.

L’approche anglaise est directe, franche annoncée sans véritable subterfuge à l’adresse de la blonde afin qu’il puisse jouir pleinement de son consentement.
En effet même imbibé ou plein, Quentin n’était pas de ces hommes qui les sens en éveillent et le bas ventre en feu prenait aux femmes leur intimité de force afin de se soulager les plus douloureux de ses maux.
Ainsi, s’il devait embrasser sa peau et se frayer un chemin entre ses cuisses brûlantes et moites, cela ne se fera qu’au prix de son accord.
Néanmoins le courtisan le sait, tout consentement peut se travailler et c’est ainsi que ses lèvres s’aventurent dans son cou pour venir parsemer sa peau de quelques morsures ardentes et que ses doigts déjà impatients viennent presser la cuisse gauche de l’innocente. C’est une évidence, il la désire et se refrène tant bien que mal pour ne pas être à l’étroit dans ses braies et outrepasser sa règle d’or et ce malgré la plainte si traite et néanmoins envoutante du spiritueux. Alors l’anglais se plaque un peu plus contre elle, afin que rien de ce qui se tramera entre eux, ne soit compris ou aperçu par la clientèle. Dans son esprit, un subterfuge doucement se met en place afin de briser le cocon insipide et âcre dans lequel la blonde semble s’être enterrée vive.

Laissez-vous guider…Oubliez la présence de ces gens autour de nous et contentez-vous simplement, de libérer le chemin qu’empêtreront mes doigts.

Dominateur de nature, l’anglais aime à jouer du son rauque de sa voix et de son expériences pour donner à ses perversions la saveur gourmande et attrayante du pécher. En effet, ce n’était pas la première fois que Quentin se laissait aller à ce jeu de perdition, d’abandon, de confiance et de plaisir tant et si bien, qu’il était devenu un maître en matière. Néanmoins, c’était bien la première fois qu’il s’adonnait à ce genre de plaisir alors que son esprit, noyé par l’ivresse se faisait plus pressé et plus envieux. Le jeu commence. La dextre de Quentin se glisse au niveau de son ventre afin de se plonger sous la chemise de la belle. Le premier contact avec sa peau est surprenant. Délicate et douce, ses doigts semblent ainsi effleurer la peau gracile d’une enfant. Sa bouche mordille déjà le lobe de son oreille et sa langue se perd le long de son cou avant de finalement se décider à un second murmure.

Essayez d’appréhender l’endroit où, ma main et mes doigts finiront par se loger et laisser moi découvrir ainsi, si vous en éprouver du plaisir ou de l’effroi…

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@kreugan.
Aigneas
Quand le passé fut insidieux et fourbe, le présent se fait bienveillant.

Nonchalance dans la voix, la mine dépitée mais l’oeil hagard, Aigneas ne s'attendait pas à conserver l'attention de l'homme qui s'invite petit à petit à prendre place à ses cotés. Et effectivement, elle ne craint que peu son approche le laissant s'incruster doucement dans l'espace qu'elle occupe seule depuis plusieurs heures, de toute façon ce qui l'intrigue, elle, ce sont les mots de l'inconnu. Ces mots qui la transporte dans l'oubli du traumatisme récent qu'elle vient de vivre. Ces mots qui couplés avec l'ivresse montant en elle, suscitent un intérêt dangereux.
Dangereux ? Oui. La Wolback est vierge de tout péchés, si ce n'est l'alcool qu'elle écluse exceptionnellement ce soir, elle est correcte sous tout rapports, alors oui, il est très dangereux pour elle, pour sa vertu et ses ambitions futures de se laisser guider par la voix roque mais suave de son interlocuteur. Malgré les risques, la curiosité est plus forte que la méfiance, l'envie de découverte plus importante que la peur...

Les doigts de l'anglais s'aventurent dans la chevelure dorée, cette fois-ci aucun mouvement de recul ne sera prononcé. Peut être, à la rigueur, un léger tressaillement se fit il ressentir ? Mais mise à part cette dernière possibilité, tout semble se dérouler à merveille et au bon vouloir du jeune homme. En effet la proie qu'est Aigneas en cet instant précis, ne repousse pas l'invasion masculine, elle semble même se laisser porter par cette approche plus qu'audacieuse. Tant, que lorsqu'il ose poursuivre l'envahissement tantôt débuté par les mains, en l'embrassant cette fois ci sans sembler éprouver la moindre hésitation, elle ne le repousse toujours pas. C'est qu'il sait y faire le bougre... c'est qu'elle est sans expérience et innocente notre écossaise.
Bien trop vite à son goût, l'impudent abandonne les lèvres de la pucelle pour revenir à son oreille, acouphène erroné ? Avait elle pu rêver ? Existait il vraiment ce garçon là, qui osait provoquer en elle tant de troubles soudains ? Oh.. s'il n'était rien que le fruit de sa trop grande imagination ! Imagination liée à l'alcool, hallucination. Elle en mourait sur place. Mais il vient à nouveau lui susurrer quelques mots prouvant alors une seconde fois, qu'il est bien réel, bien présent.


Si c’est pour lutter contre la solitude et ce, ne serait-ce que pour un instant que vous êtes ici, je me ferai une joie de combler ce vide et de vous offrir une expérience qui je l’espère, sera pour vous…unique.

Lutter contre la solitude... Non, c'était l'oublier cette solitude son but premier, oublier que l'affirmation qu'elle vient de lui envoyer en pleine face est malheureusement véridique, que nous sommes perpétuellement seuls, même à deux. Alors non, il ne peut rien combler, il peut seulement l'aider, à vaincre cette raison qui est bien trop présente, elle assomme sans aucune pitié et vous tire vers le bas, vous pouvez boire pour atténuer la douleur qu'elle vous porte cette maudite conscience... boire atténue. Et lui, que propose t'il pour oublier ? Peut il l'aider à vaincre totalement son ennemi ? Elle en doute, mais se permet d'espérer, après tout, sans espoir nous sommes morts et Aigneas est bien trop jeune pour mourir.
Elle ne répond pas, sa voix serait inutile à cet instant là, non, le fait de se laisser embrasser et de permettre à Quentin de poser ses mains sur elle est une réponse toute faite.

" Oui aides moi s'il te plait, A oublier. Je suis si seule..."

Ses sens se font guides ce soir, cette nuit. A bas cette saleté de raison qui vient sans cesse vous épuiser sous ses principes, et puis ? Que peut il bien leur arriver ?
Sa tête continue de lui tourner, tant mieux, l'alcool balaye rapidement la crainte qui s'était installée quelques minutes plus tôt et aucune protestation n'est proclamée lorsqu'elle sent le corps voisin se presser un peu plus contre elle, il semble vouloir la protéger des regards et elle aime bien cette idée. Entretien privilégié entre ces deux êtres, les autres ne sont en rien concernés, il s'agit la d'un sauvetage en duo, il semble être en plein désarroi pour venir vers elle de la sorte. Quant à elle, il est évident qu'elle est la victime première entre eux deux. Il va l'aider oui, et elle aussi, un peu
.

Laissez-vous guider…Oubliez la présence de ces gens autour de nous et contentez-vous simplement, de libérer le chemin qu’empêtreront mes doigts.

Élève assidue, et surtout intriguée par le parfum du désir qui commençait sérieusement à se répandre dans sa poitrine, elle opine légèrement du menton, oublier... Voilà, il a prononcé ce mot, l'unique graal qu'elle recherche.
Et ces mots s'accompagnent de gestes, rapidement, sans même avoir eu le temps de se préparer à une quelconque attaque, les caresses débutent, doux effleurements contre sa peau blanche. Prévenant et doux, c'est une tendre berceuse qu'il lui propose, et elle aime cela. Le visage infantile de la blonde, s'empourpre rapidement, il lui est difficile de contrôler sa machoire, qui nerveuse se crispe légèrement lorsque les lèvres recommencent l'invasion de la gorge diaphane.

Essayez d’appréhender l’endroit où, ma main et mes doigts finiront par se loger et laisser moi découvrir ainsi, si vous en éprouver du plaisir ou de l’effroi…

Dieu qu'il serait difficile, là, dans l'immédiat d'imaginer l'effroi possible. Quelques instants deja, qu'elle appréhende d'elle même, l'endroit où il risque de poursuivre l'aventure. Territoire défendu ? Certes, mais la proximité soudaine avec cet explorateur semble bousculer toutes les idées arrêtées d'Agnes.

" Juste un peu.. Je saurais l'arrêter. Juste un peu. Qu'il m'aide à oublier. Allez... juste un peu. Moi aussi j'aimerais bien y goûter. "

Quelle enfant sotte, si elle savait ! Jamais un homme n'apporte du bon, au mieux quelques minutes de temps en temps, mais les conséquences n'en sont toujours que plus cruelles. Tu ne devrais pas ainsi craquer, c'est un coureur, un courtisan, des femmes il en aimé avant toi, et une fois prise, petite poupée il te jetera pour en aimer d'autres, encore et encore. Ne vois-tu rien ? Est il possible d'être aussi naïve ?

" Je n'espère rien... seulement un peu de bien..."

Laisses le faire alors, mais te vois-tu ? Honte sur toi, seize années et déjà échaudée. Les regrets viendront après.

Le ventre se contracte à chaque frôlement, la respiration s'accélère un tantinet. L'entre deux cuisse est déjà réceptif sans être touché.
Et cette fois ci, la tête lui tourne, l'ivresse du vin laisse doucement place à celle de l'homme.
Premier émoi ? Possible. Le maître et l'élève font connaissance, bulle intimiste de deux naufragés, petite voix qui s'en échappe.


L'oubli...

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Quentin_locke
Se laisser aller en dépit du bon sens, sans penser aux conséquences.

Les doigts descendent sur sa peau, se rapprochant de cette source de plaisir féminine sans rencontrer une seule entrave. La proie soupire, laisse entendre son envie ainsi que sa réticence, un mélange insolite qui mène inexorablement à l’abandon. L’anglais s’enivre de cette atmosphère unique et sensuelle, de ce monde qui n’appartient qu’à eux, puis, sous l’ivresse il laisse glisser ses doigts entre ses cuisses. Fermement, il les écarte pour laisser libre court à son imagination et à son désir. Il la veut, elle et cette mouille qui coule le long de ses cuisses, elle et cette innocence qui clame pourtant au viol. Le courtisan pose sa joue contre la sienne, murmurant encore des mots déroutants au creux de son oreille.

C’est donc du plaisir que vous ressentez…Laissez-moi donc vous en procurer un peu plus…
Je reste là, tout contre vous, je suis votre pour cette soirée.


Les mots se perdent dans un souffle rauque sincère et provocateur alors que la pulpe de ses doigts effleure pour la première fois cet antre pour en dessiner les contours. Il savoure cette chaleur et cette moiteur qui se dégage de sa peau, ce souffle qui s’éteint sous la surprise et l’envie. Elle ne rechigne pas mais s’aventure au contraire vers l’inconnu, cuisses ouvertes, antre brulant. Le palpitant de l’anglais s’accélère soudainement alors qu’il enfonce l’un de ses doigts dans ce jardin qui l’enserre, naturellement. Un frisson lui saisit l’échine avec brutalité tandis que le sang afflux vers le bas de son ventre, la blonde est serrée comme une véritable pucelle, il en est certain. D’ailleurs, dans un premier temps, il se niche simplement au creux de ses cuisses pour l’habituer à cette présence tandis que sa main libre se fait rassurante et pressante contre sa nuque gracile. Elle est à lui désormais, incapable de le repousser, offerte et pleine de promesse. Cette blonde est effectivement, l’assurance d’une jouissance inégalable, d’une étreinte qui se vend à prix d’or et qu’il s’apprête pourtant à saisir sans contrepartie.

Savourez donc cette présence qui se niche en vous, habituez-vous à cela afin d’en désirer une plus conséquente…
Là…Posez votre tête contre mon épaule et laissez-vous guider par votre plaisir, respirez calmement, fermez les yeux, abandonnez-vous littéralement et faites confiance à ma dextre. Oubliez ce monde pour n’écouter que votre corps.


Sa main libre guide la tête de la blonde contre son épaule avant de caresser machinalement et tendrement sa chevelure. Il désire la bercer sous cette attention, sous ce plaisir provoqué par ce doigt qui va et vient en elle et qui s’enrobe délicatement de ce nectar. Une nouvelle étape est franchie alors que son pouce glisse lentement sur le bouton de rose afin de lui faire prendre conscience de cette intensité et de cette décharge que cet organe si sensible peut procurer une fois titiller. La dextre s’anime donc entre cet index vicieux et ce pouce taquin dans le but ultime de conduire la proie vers un horizon moins solitaire. Et là, saisit, les sens de l’anglais se font plus pressants, plus primaires. En effet alors que ces caresses se font douces et plus intenses, ce dernier n’aspire qu’à se fondre en elle et à repousser les limites de cet antre encore intact à coup de bassin puissant et enivrant. D’ailleurs, preuve de ce plaisir grandissant, les braies de Quentin se serrent et le mettent à l’étroit.

Donnez-moi votre main douce Eugénie et voyez donc l’effet que votre abandon crée en moi…Imaginez ce vit se glisser en vous à l’image de mon doigt…N’êtes-vous pas impatiente de découvrir cette si enivrante sensation ?

Sous le renflement s’immisce alors la main de la douce, contrainte malgré elle à découvrir la nature masculine et cette roideur assoiffée. Il l’invite, lui montre tel un mentor attentionné le chemin à suivre et la démarche à employer pour que cette intimité et ses soupirs anglais lui appartiennent. Néanmoins, loin de vouloir offrir à nouveau la raison à sa proie, Quentin vient inviter un autre doigt en elle, lui faisant comprendre par cette habile compression naturelle, que les frottement sont ainsi mieux ressentis et que son plaisir n’en sera que plus grand. Son pouce quant à lui s’active et devient fourbe, appuyé, titillant ce bouton qui déjà se gonfle sous le plaisir ressenti.

Laissez ce plaisir monter en vous, prendre possession de votre être, laissez donc vos jambes trembler, votre souffle s’échapper s’il le faut…Noyez-vous dans ce plaisir et réclamer en plus…

A ce moment, l’anglais joue de son habilité, de son expérience et de sa dextre pour conduire la blonde jusqu’à ce moment d’extase, de trop plein, sans toutefois lui octroyer. Fourbe, animal et pervers, il désire machiavéliquement la frustrer pour qu’enfin, esclave de son plaisir, elle réclame d’elle-même, son dépucelage. D’ailleurs, les liens de ses braies sont doucement entrouverts afin de conduire cette roideur non loin de ses cuisses humides puis, ses doigts se retirent judicieusement alors qu’il la plaque tout contre lui. Bassin contre bassin, il taquine ses sens et joue de cette frustration qui nait et la paralyse. Désormais, il ne tient qu’à elle de réclamer son dû pour que les sens opprimés de l’anglais soient rassasiés et pour que son plaisir, soit complet. Son souffle perfide d’ailleurs s’échoue sur la nuque de la douce alors que l’anglais enflamme de lui-même son bas ventre en abusant de ces mouvements de bassin…

Un simple "oui" de votre part…et nous ne ferons plus qu’un, vous et moi…La solitude ne sera plus

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@kreugan.
Aigneas
« Le slow est l'expression verticale d'un désir horizontal. »

Douce berceuse qui provoque la danse de l'oubli. Oui car elle a tout oublié, c'est fait, sauf cette solitude qui ne saurait rester présente plus longtemps dans une telle situation, cette saleté de solitude compte bien fuir, tôt ou tard. La voilà déjà qui s'éloigne à petit pas. A chaque caresse.
Caresses qui commencent d'ailleurs à gagner du terrain, jamais un homme n'avait touché Aigneas à cet endroit là, jamais d'ailleurs elle n'aurait imaginé que cela puisse lui arriver si tôt, si vite, et surtout ici avec un parfait inconnu.
La main de l'inconnu, donc, avait pu poursuivre sa route jusqu'à destination finale, honteuse de ne pouvoir cacher son émoi physique à Quentin, l'écossaise ferme les yeux, la paume masculine ne pouvait ignorer l'état d'excitation dans lequel se trouvait sa jeune proie, brûlant et moite, l'antre découvert ne pouvait être plus accueillant. La joue amie vient se plaquer contre la sienne, ce contact, pouvant paraître totalement insignifiant si l'on considère l'activité actuelle des deux jeunes gens, ne l'est pourtant pas, Aigneas aime se lier aux autres, féline mais câline avant tout, cette promesse d'étreinte et de douceur la rassure, il sait y faire bien sur, la pucelle est loin de se douter que par cette approche l'homme se l'accapare et se certifie une fin de soirée victorieuse.


C’est donc du plaisir que vous ressentez…Laissez-moi donc vous en procurer un peu plus…
Je reste là, tout contre vous, je suis votre pour cette soirée.


C'était évident...elle fut découverte, il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, son corps ne pouvait de toute manière lutter contre lui, puisque même la raison avait décidé de partir, laissant là une Aigneas docile et complètement subjuguée par la présence de cet initiateur à ses cotés. Le laisser lui procurer plus de plaisir ? Il demandait sans vraiment lui laisser le choix de réponse, la réponse était de toute façon évidente, oui.. qu'il reste là, qu'il reste tout prés d'elle, qu'il soit sien. Pour la soirée et bien plus encore, ne voyait il pas combien elle avait besoin de lui ce soir ? Ne voyait il pas qu'il serait impossible pour elle de lui résister ? Si.. il voyait, il ressentait tout cela sous ses doigts, dont l'un d'entre eux s'enfonce doucement en elle, la sensation est étrange, loin d'être dérangeante, elle surprend et régale. Un délice inconnu, une découverte qui provoque un léger sursaut chez la jeune femme, la surprise d'une caresse différente, elle appréhende cette nouveauté et s'y accommode, plutôt bien, retenant sa respiration qu'elle voit s'accélérer dangereusement depuis quelques minutes.
Vers d'autres horizons, sa nuque est également caressée, la sensation est moindre, bien entendu, mais la pression est jumelle, il caresse mais impose son autorité, tout en subtilité, aussi bien dans sa chevelure que sur son entre-jambe. L'emprise est présente, la blonde est à lui
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Savourez donc cette présence qui se niche en vous, habituez-vous à cela afin d’en désirer une plus conséquente…
Là…Posez votre tête contre mon épaule et laissez-vous guider par votre plaisir, respirez calmement, fermez les yeux, abandonnez-vous littéralement et faites confiance à ma dextre. Oubliez ce monde pour n’écouter que votre corps.


A lui oui, obéissante car soumise au désir qu'il provoque en elle. La joue vient se plaquer doucement contre l'épaule du brun, les paupières sont toujours closes et le monde autour est inexistant, depuis longtemps déjà. La seule phase qu'il est difficile pour elle de maîtriser, est celle de la respiration.
Les incisives mordent sa lèvre inférieure, par cette moue, Aigneas tente de contrôler son plaisir, il monte bien trop vite, bien trop fort et lorsque le britannique décide d'allier à son premier doigt, le pouce. Certes moins aventurier mais dont la mission n'est pas des moindres les cuisses de notre ingénue ne peuvent retenir les tremblements qui l'assaillent, la "décadanse" est bien entamée et c'est haletante que la lionne Wolback se retrouve.
Respiration courte, précipitée. Et rien ne va en s'arrangeant lorsqu'elle remarque le tissu des braies masculine se tendre sous le désir.
La vierge aurait du se sentir effrayée de constater pareille émotion chez lui mais non, l'intrigue est toujours plus forte ce soir, et bien que prudente c'est sans la moindre hésitation qu'elle accepte l'invitation du mentor, à suivre ses instructions. Sa propre main alors, parcoure et découvre l'ardeur bientôt libérée. Maladroite assurément,les caresses débutent pourtant. Le vit prend vie sous ses doigts, loin d'être agiles mais avides d'émotions nouvelles.

"Vierge ébouillantée, c'est désormais que tu devrais reculer. Arrête ! Arrête malheureuse, l'échange à débuté, il sera bien trop difficile de le faire cesser, l'homme mène la danse, que crois-tu ? Regardes... Constates son état..."


Imaginez ce vit.. se glisser en vous...

La tête lui tourne toujours, les oreilles bourdonnent et les lèvres lui brûlent.
Deux doigts. Soupirs qui valsent. Spasmes du corps incontrôlables.
Le voilà qui s'invite un peu plus encore en elle. Aigneas ne contrôle plus rien, l'envie de lui est bien trop forte, si forte que lorsqu'elle ouvre les yeux, enfin, elle ne voit plus rien, sa vue se trouble, sa gorge se serre après avoir lâché un premier gémissement, bref.. court...car honteux.
La voilà parfaite dans ce rôle d'esclave qui lui colle à la peau, loin d'être un rôle de composition, la blonde ce soir, habite son personnage... La comédie n'a pas sa place ici, rien n'est feint, tout est vrai. Tout.

Chancelante de plaisir, Aigneas s'accroche à la nuque de son cavalier, comment parvient elle encore à tenir debout ? Son corps lutte pour ne pas plier sous les sensations, les tensions qu'il accueille, le délectable supplice se termine lorsque le brun décide de retirer ses doigt et de cesser le va et vient qui pourtant l'a mise dans un état de non retour. Supplice passé qui laisse place à un autre. La vigueur impudente est cette fois-ci complètement libérée, et il est vain de vouloir ignorer l'assoiffée qui vient buter contre elle, les bassins se mouvent l'un contre l'autre, celui de l'adolescente, pudique, s'avance à la rencontre du bas ventre enflammé du courtisan, l'homme mûre.
Il frustre, tout en provoquant. Loin d'être sotte, le sens du jeu ne lui échappe pas, mais alors qu'elle devrait cesser, le repousser, prendre peur et reprendre raison, c'est tout le contraire qui se produit. A bout, elle ne demande qu'une seule chose. L'assouvissement. La fin d'une faim de chair trop éprouvante.


Prenez moi.. touchez moi... en dedans. Faites partir cette solitude. Venez.. venez.. viens..


Oui... le désir est devenu folie, folle envie d'être à lui, immédiatement sans savoir pour autant ce qui l'attend.
Le désir lui brûle les cuisses, le ventre, les tripes.

" Il est trop tard... bien trop tard, tu cèdes... je t'aurais prévenu, petite folle insouciante. "

_________________
Quentin_locke
Prenez moi.. touchez moi... en dedans. Faites partir cette solitude. Venez.. venez.. viens..

Les mots sonnent son glas et restent dans son esprit incrédule, envieux et insouciant. Les cuisses lui sont désormais offertes et Quentin ne peut résister à une telle offrande. Soucieux de son bien-être, de sa première fois, il invite son visage contre son torse et l’une de ses mains se loge dans sa chevelure pour lui insuffler une légère caresse, pendant que l’autre s’empare de son vit pour le guider à l’entrée de son antre. Le souffle se coupe brutalement alors qu’il sent les portes de son intimité s’écarter sous cette intrusion, le bas ventre quant à lui s’embrase et se fait haletant, pressant et pourtant, alors qu’il lui intime l’ordre de la prendre là, entièrement et jusqu’à la garde, il se cantonne à cette entrée afin de l’habituer. Un exploit, une attention qui lui coûte son impulsivité et sa frénésie bestiale. Cette chaleur l’étreint à peine et son intimité alors n’aspire qu’à se revêtir entièrement de ce doux enrobage.

Sa bouche saisit celle de sa pucelle pour lui voler un baiser, aussi doux qu’envieux alors qu’il se glisse un peu plus en elle, lentement. Le cœur de l’anglais semble se comprimer, autant que l’est son vit dans cet écrin humide. Pourtant, malgré sa peine, il la comble avec prudence et douceur. Sa main libre quitte sa chevelure pour venir s’emparer de la dextre innocente et ses doigts, se lient aux siens. Il est là, présent pour elle et en elle, pour cette première fois où son corps encore gracile se confronte aux dures lois de la luxure et de la féminité.

Respire doucement, laisse ce vit s’inviter en toi, ne soit pas effrayée par sa présence mais au contraire, réjouis-toi en.

Un baiser tendre se pose sur le front de la naïve tandis qu’il continue sa progression jusqu’à ce qu’enfin, sa garde rencontre la chaleur de sa peau. Un soupir de bien-être et de plaisir est lâché, discret mais néanmoins assumé, afin que les soupçons ne soient trop aiguisés et que l’entourage ne vienne les parasiter. Quentin ferme les yeux et recule son bassin afin que le vas et vient naissent au creux de ses cuisses accueillantes et enivrantes. Sa lèvre est mordue avidement pour rester discret alors que son bas ventre en feu, ne cesse de paralyser son échine et d’embraser ses sens. La fée verte encore présente se mêle ainsi au goût si envoutant et torride de la chair encore intacte et au plaisir offert par l’étroitesse de ce jardin d’Eden.
Lui qui la désirait tant se trouvait désormais en elle, confiant et troublé. En effet selon le courtisan, les pucelles sont les seules femmes capable par leur innocence de réclamer autant de douceur et d’offrir malgré elles, un plaisir quasiment insoutenable et expert. Et c’est noyé au cœur de ce paradoxe que Quentin imprime une cadence plus redoutable et langoureuse.

Je suis entièrement en toi désormais, savoure donc cette présence, réclame là et vient la chercher ainsi…

Sous ce conseil, la main du courtisan vient se placer dans le creux des reins de la blonde afin de l’avancer tout contre lui et de guider ce dernier afin qu’il suive à la perfection ses propres mouvements de bassin. Ainsi, leurs gestes seront plus discrets, les frottements intensifiés et son vit pourra à chaque placage de leur être s’enfoncer plus profondément en elle. Ainsi, ses vas et vient s’enchainent de même que les attentions pour rassurer et réconforter la blonde et Quentin noyé dans son plaisir et dans ces sensations étroites qu’il peine à retrouver au sein de ces clientes déjà bien expérimentés, perd pied.
Le rythme s’accélère, le plaisir s’intensifie, le souffle se fait plus rauque et la pression émise par son bas ventre ne cesse de l’étreindre et de l’incommoder. Il ne peut se contenir plus longtemps et celui dont l’endurance vaut son pesant d’écus plie fatalement sous cet intense plaisir. Sa semence chaude se perd alors dans le ventre de la blonde et le brun, foudroyé par cette jouissance ne réalise pas encore les conséquences de son insouciance. Ses bras l’étreignent avec douceur et flegme alors qu’une seule question taraude pour l’instant son esprit…Sa naïve aura-t-elle éprouvé autant de plaisir que lui, à la prendre de la sorte ?

Qu’as-tu ressenti.

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@kreugan.
Aigneas
Les coeurs s'emballent, les soupirs s’étouffent.
Elle apprécie l'intrusion délicate, elle estime soudainement cet homme qui lui offre sa première fois, avec tant de tact et de délicatesse. Il est un parfait inconnu certes mais la première approche, le premier contact est doux, attentif. Et là, elle vibre, de tout son être, aucune douleur ne vient gâcher cette pénétration, lente et respectueuse.
Les caresses sur sa nuque la font frissonner, la douceur des lèvres fiévreuses contre les siennes rouges de désir l'envoûtent.

Les coeurs s'emballent, les soupirs s'échappent.
Elle apprécie la sensation les doigts qui se lient, complicité naissante entre anonymes, les corps s'épousent, la cadence est savoureuse et languissante. Et le bas ventre de la naïve se laisse vaincre par la tactique de Quentin, il joue, nargue ? Non... il apprivoise, il entame et donne faim. Les frottements contre l'entrée de son antre ne contentent plus assez l'élève assoiffée, non. Vite qu'il vienne ! Vite qu'il entre et fasse cesser ce supplice !
Les caresses doivent cesser, la pression doit céder, il est l'heure et il le sait. Elle est prête.

Les coeurs s'emballent et les soupirs se font supplications.
Non. Elle ne respire pas doucement, non c'est impossible. La respiration est saccadée, suppliante, la poitrine s'affole et ses yeux dévorent le brun du regard. Il est beau, et il semble être dans le même état qu'elle. Il contrôle peut être davantage la situation, mais tout comme Aigneas, il suffoque de plaisir. Il ferme les yeux et à partir de cet instant, elle l'imite. Se focalisant uniquement sur le plaisir qu'il lui procure.
La chair infantile subit la douce violence des assauts du courtisan. Il heurte en cadence. Il est sa démesure, son excès, son outrance qui la met en transe.

La main de Quentin, se plaque cette fois ci contre les reins blancs de la jeune femme, il guide, elle suit.
Le passage ne fut point difficile, il avait glissé en elle, petit à petit, grappillant centimètre par centimètre pour finalement parvenir à la posséder complètement, pleinement. Aucune panique chez la blonde, non, il rassure, câline et embrasse. D'un premier amant, elle n'aurait pu imaginer une telle tendresse. Était- il toujours ainsi ? Avec toutes ? Ou existait il entre eux une alchimie particulière ? La réponse elle ne l'aurait certainement jamais.

Aigneas gémit.
Doucement, lentement mais sans aucune honte. Une courte plainte se fait entendre à chaque coup de reins donné. Elle occulte totalement les personnes pouvant se trouver à proximité.
Les bras de son "premier" l'enserre, soudainement elle le sent se raidir contre elle et en elle, son corps entier semble secouer de spasmes incontrôlables et la chaleur qui se répand rapidement dans tout son bas ventre lui prouve que Quentin vient de capituler à son propre plaisir. L'amante, quant à elle, reste interdite quelques secondes avant qu'un éclair vienne traverser ses entrailles, la jouissance vient à elle, inattendue. Les battements de coeur en chamade, une dernière complainte est chantée. La blonde exulte, la poitrine et les cuisses ébranlées, le corps absout son dernier spasme. L'ultime.

Le sang pulse dans ses oreilles, dans sa poitrine et surtout à l'endroit ou se love encore la vigueur de l'homme tout contre elle. Perdue, désemparée, il est difficile pour elle de se remettre d'une pareille émotion. Sa joue ne quitte plus le torse ami, le coeur de celui palpite tout autant que le sien et sans aucune retenue, la douce se met à pleurer.
Elle pleure oui, elle pleure ses émotions, elle pleure cette solitude perdue, elle pleure son innocence... elle pleure finalement sans aucune raison. Juste parce qu'elle est bien, là, tout de suite contre lui et qu'elle n'a aucune envie de s'en défaire. Et pourtant...

A la question, de son prince d'une nuit, elle répond simplement, d'une voix tremblante.


Tant... tant...
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Quentin_locke
Tant... tant...

Les mots sont lâchés, subtiles et doux, entre deux sanglots et l’anglais perdu, reste sans voix. Il était loin de s’attendre à une telle réaction, à une telle fragilité de la part de la blonde. Toutefois, à en croire son gémissement et la tétanie de son corps, il avait conduit cette dernière vers l’orgasme et non vers la souffrance. Ces larmes sont donc le fruit de ces émotions emmêlées, de cette confrontation première avec la jouissance et Quentin, troublé se contente de resserrer son étreinte pour l'apaiser.
Son corps quant à lui retrouve peu à peu ses sens et la raison autrefois noyée dans l’alcool refait surface, tant et si bien que la crainte désormais l’envahit. En effet, son vit qui perd sa vigueur est encore niché entre ses cuisses d’albâtre et le palpitant à peine tranquillisé, s’emballe à nouveau. Il avait joui en elle, souillé son ventre d’une responsabilité bien trop grande pour elle. Une erreur conséquente que jamais il n’avait commis jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, l’esprit de l’anglais se voile dans la confusion et le remord alors qu’il réalise que son appétit risquait de plonger la jeune femme vers un avenir moins enfantin. Ses oreilles bourdonnent sous la culpabilité et les formes délicates de cette fée espiègle se dissipent dans l’instant. Sa main vient effleurer la chevelure de l’innocente et préférant le tumulte du silence, il remet ses braies et arrange la tenue de cette dernière. Involontairement par ce geste, Quentin donne à cette rencontre si envoutante, le goût amer et déroutant de la faute.

Suis-moi, tu as besoin de repos et moi aussi.

Doucement, il fait descendre Eugénie de sa place alors qu’il la conduit sans un mot vers sa chambre. Cette blonde est la première à franchir le seuil et certainement la dernière. La bouche de l’anglais est close, sa gorge serrée alors qu’il l’installe sur sa couche. Attentionné, il lui tend un tissu imbibé d’eau afin qu’elle se rafraîchisse et qu’elle essuie la moiteur de ses cuisses. Toutefois, malgré ce geste dérisoire, Quentin sait qu’un simple coup de chiffon ne saurait essuyer l’intégralité de sa semence néfaste. Le regard qu’il porte alors à cette jeune femme se teint d’une certaine compassion et d’une affligeante trahison. Il peine, ne trouve pas en lui le courage nécessaire pour annoncer à la naïve, les conséquences possibles de leur union et de leur abandon. Et comment le pourrait-il ? Comment pouvait-il briser un moment aussi torride et intime et l’affubler d’une fin si pathétique ?...

Glisse-toi dans les draps, tu risques d’avoir froid. Rassure-toi, je resterai à tes côtés pour la nuit. Tu pourras alors partir une fois qu’il fera jour, les ruelles seront ainsi plus sûres.

Son passé le rattrape. Par cette même erreur, son père avait mis en cloque sa mère et condamné une femme à grandir, trop vite. Néanmoins, Nigel avait tenu parole et accepta le rôle de père pour lequel, il s’attela avec soin et sérieux, assurant ainsi l’éducation et l’avenir de Quentin. Toutefois, les circonstances ne sont pas les même et l’amour qui concrétisait cette union latente se trouve aujourd’hui remplacée par quelque chose d’aussi futile et fourbe que l’alcool. Le courtisan reconnait entièrement sa faute et son abus de confiance. Il avait été primitif, manipulateur et malgré les attentions et les soins accordés pour embellir cette première fois, il l’avait souillée.

En maigre compensation l’anglais vient s’allonger à ses côtés et blottit la naïve contre lui. Son dos encore chaud vient alors rencontrer son torse et son bras vient s’enrouler autour de sa fine taille. Pour une fois, il ne dormira pas à poil et au lieu d’Alphonse, c’est bien un corps féminin qu’il enlace et effleure de ses lèvres. Pendant un temps, les mots semblent crier justice et pourtant, scellés Quentin préfère éviter la confrontation et offrir à cette dernière, une soirée douce et intense. Il le sait, Eugénie ne sera pas forcément enceinte de lui alors après tout, à quoi bon se tracasser de la sorte. Le destin lui-même choisira la finalité de cette soirée et si enceinte elle doit-être, il se devra d’être présent pour elle et pour l’enfant. Plus qu’un devoir, une responsabilité. Plus qu'un abus d'ivresse, une connerie.

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@kreugan.
Aigneas
La respiration se calme, le souffle cesse ses saccades et le coeur reprend un rythme normal. Les pleurs de la jeune blonde se font plus rares, plus légers, quelques hoquets viennent entrecouper les sanglots ce qui annonce la fin du drame larmoyant, lentement Aigneas se calme donc, et c'est une nouvelle fois grâce à l'aide de Quentin, grâce à ses mains qui caressent, à ses bras qui enserrent, et ses lèvres qui apaisent. La solitude n'a pas le temps de revenir, pas encore, car son amant premier est là pour elle, ils sont deux ce soir, deux à avoir vécu un moment d'intense émotion, deux à avoir partagé cette osmose charnelle, deux à devoir bientôt assumer la responsabilité de leur acte...

Avec tact, le jeune homme lui propose de le suivre, certainement pour rejoindre sa chambre, car le fait de prendre du repos est évoqué. Elle accepte, et le suit. Procession silencieuse, l'eugénie est désormais complètement perdue. Pourquoi cet homme est-il si prévenant ? Elle ignore tout de lui jusqu'à son nom, il venait de lui offrir sa première fois, une petite mort dont elle se souviendrait à jamais et désormais il lui offrait sa couche. Instantanément, la Wolback pense à sa soeur aînée, Mina. Que dirait-elle si elle venait à apprendre ce qui venait de se passer ? Qu'allait penser sa famille ? Zeckiel la tuerait probablement, et l'anglais avec. Non, jamais, jamais personne ne devrait apprendre ce qu'elle venait de faire avec un parfait inconnu.
Une fois le seuil de la chambre franchi, la décision est prise, elle taira à jamais cet "incident" si elle espérait un jour trouver un époux, comme le désirait grandement sa famille.

Installée dans la couche de l'inconnu, Aigneas se sent terriblement mal à l'aise, elle ne comprend pas pourquoi son hôte reste silencieux, et si fermé, et immédiatement elle se pense fautive de cette réaction étonnante. Peut être n'aurait elle pas du se laisser caresser, peut être n'aurait elle pas du se laisser prendre... si facilement... ou alors ses pleurs l'avaient vexé ? Avait elle fait quelque chose de déplacé ? De mal ? Toutes ces idées venaient s'entrechoquer dans son esprit, et ne s'en délogèrent pas, bien qu'il semblait attentif à ses besoins, malgré ce silence pesant.
Une serviette humide obtenue, l'invitée entame une toilette intime, ses cuisses sont encore trempées de son propre jus et de la semence masculine. Soigneusement elle s'applique et se débarrasse de ces "impuretés", comme semble le désirer l'anglais. Et alors que la peur avait totalement disparue quelques minutes plus tôt, la voilà qui revient sans aucune honte lui prendre l'estomac. Le regard de l'homme était étrange, il semblait vouloir se faire pardonner quelque chose et avoir pitié d'elle. Pourquoi devrait elle se faire prendre en peine comme ceci ? Certes, ils n'avaient pas respecté les convenances, mais pourquoi.. pourquoi cet acte semblait il si grave à ses yeux ? Était elle la seule à avoir pris du plaisir ? Peut être.. peut être qu'égoïstement elle n'avait pas remarqué qu'elle seule avait pu atteindre un état de total abandon de soi même, aveuglée par son premier orgasme... Quelle idiote c'était certainement la raison d'une pareille réaction.
Honteuse alors, elle écoute les conseils qu'il lui donne et se faufile sous les draps, les yeux lui brûlent, l'envie de pleurer est forte, mais elle ne cédera pas une seconde fois, non il fallait au moins garder un minimum de fierté.
Le premier à qui elle offrait son corps, venait certainement d'être déçu d'une performance des plus médiocre, et il l'accueillait sans doute par pure hospitalité et gentillesse. D'ailleurs, il évoquait déjà le départ de la belle, au petit jour. C'était cela. Elle avait été ridicule.

Honte. Honte. Honte.

Seul réconfort, la nouvelle étreinte qu'il lui offre.
Dans son dos, elle le sent glisser à ses cotés, et doucement il vient l'enlacer. Le torse masculin caresse les courbes féminines, deux corps qui s'épousent parfaitement comme plus tôt, mais cette fois ci tout n'est que tendresse et protection. Un instant Aigneas semble être retournée en enfance, elle se souvient de ses nuits d'effroi, qui commençant par un cauchemar se terminaient par une étreinte fraternelle. Zeckiel, son frère aîné venait souvent se blottir contre elle afin de la rassurer et lui apporter tout le réconfort nécessaire.
Cette nuit, ce n'était pas son miel tout prés d'elle non, il s'agissait certes d'un brun tout comme lui, de la même carrure, la même élégance... même leur baiser sur sa chevelure d'ange étaient semblables,, mais non. Cette nuit il s'agissait d'un autre, un autre qu'elle n'oublierait jamais, même s'il désirait la voir disparaître le lendemain, à l'aube.


[ L'aube ]

Le petit jour arriva vite, la nouvelle adulte, avait sombré rapidement dans un profond sommeil, la veille.
Épuisée par tant d'émotions, de sensation, la lutte pour ne pas sombrer dans les bras de Morphée aurait été vaine et inutile.

Rapidement, réalisant ses actes de la nuit dernière il ne fut que peu de temps à notre blondie, pour se lever et reprendre une tenue correcte. Le brun était encore allongé dans sa couche lorsqu'elle, fin prête se préparait à sortir de cet antre, dont elle semblait avoir été invitée par mégarde.
Partir comme une voleuse ? Cela lui avait traversé l'esprit, mais non... bien que se présenter puisse rompre la magie d'une pareille rencontre, il était necessaire pour elle de le faire.


Je.. me nomme Aigneas.

S'arrêter là ? Seul son prénom pouvait suffire. Mais non, elle était naturellement bavarde. Elle poursuit donc, gênée.

Aigneas Wolback-Carrann.
Mais... Agnès, c'est très bien aussi.


....

......


Merci.

" Merci ? Mais qu'est ce que tu racontes ?? Merci ?! Rattrape-toi ! Et vite ! "

Je veux dire.. Merci pour m'avoir accueilli chez vous, ce fut très courtois de votre part.

Et la dextre délicate, se pose sur la poignée de la porte afin de l'ouvrir, après un dernier regard pour le brun.
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