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(RP ouvert à tous)Un diner pour la nouvelle sacristine

Mounia
Mounia avait rencontrer Pelipa la nouvelle sacristine en taverne. En peu de temps, elle lui avait proposé le gîte à Lédenon et également une soirée de bienvenue au village.

Mounia s'était occupé de tout et c'est donc Lédenon qui régalait: vins, mets et serviteurs arrivèrent au village en fin d'après-midi pour tout mettre en place dans une grange propice aux soirées. La blonde avait prévenu tout le monde et avait laissé la rumeur faire le reste.

On arriva donc au soir et Mounia se tenait prête à accueillir tous les curieux qui souhaitaient rencontrer la remplaçante de Lirok.

_________________
Pelipa
Pélipa se présenta sur l'invitation de la jeune dame rencontrée en taverne. Elle la salua en souriant.

Bonjour Dame Mounia, je suis très contente d'être là avec vous. Ma fille devrait arriver aussi.

Elle déposa un gâteau sur la table.

J'ai préparé un gateau au beurre !
Ailein


La nouvelle avait déjà fait le tour de la ville, la remplaçante de mère Lirok était enfin arrivée. Cela faisait plusieurs jours qu'ils l'attendaient, l'absence d'un guide spirituel se faisait sentir.
Ailein avait revêtu ses plus beaux atours, une houppelande de ce vert si doux qu'arborent bourgeons des saules au printemps, elle avait tenté d'amadouer sa tignasse rebelle avec un ruban de la même couleur.
Le résultat n'était pas si mal..enfin elle avait meilleur allure qu'habituellement à la taverne.
Pour parachever le tout, elle prit une paire de chausse de la même couleur, ce n'était pas tous les jours qu'elle était invitée au château de Dame Mounia et Messire Yves.
Sortant de chez elle, elle héla un paysan qui passait devant avec sa charrette dans la direction de Lédenon et monta à l'arrière. Il faut dire que ses chausses étaient assorties avec sa tenue mais neuve, Ailein n'était pas sûre que ses pieds survivent.
C'est donc dans cet attirail, qu'elle arriva à destination.
Remerciant le paysan d'un large sourire et d'une invitation à la taverne, elle entra au château.

Elle n'y avait jamais mis les pieds aussi s'enquit-elle de son chemin et arriva sans fausse note à la réception.
Avisant Dame Mounia, la jeune femme ne manqua point de la saluer comme il se doit.


Bonsoir Dame Mounia!
Je vous remercie de votre invitation, j'ai grande hâte de faire enfin la connaissance de notre nouvelle euhhhh comment dit-on????Diaconesse n'est ce pas?

Serpentis


Serpentis avait eu vent qu'un dîner en l'honneur de la nouvelle Curé du village allait avoir lieu au castel de Lédenon, il rempli les formulaires qui lui attendaient encore sur son bureau, rangea quelques parchemins et pis partir vers ses quartiers pour aller se changer, une cotte de mailles n’était pas la tenue adéquate pour un pareil évènement !

C'est alors qu'il ressortit de ses quartiers habillé de bottes et de braies noires corbeau, d'une chemise bleue, d'un gilet noir de jais, d'un mantel bleu, on ne pouvait apercevoir que ses bottes et braies, mais il avait décidé aussi de sortir le grand jeu ce soir, et avait mis un col blanc ainsi qu'une cape noire qui manquait de toucher le sol, il l'avait justement fait un peu raccourcir pour éviter qu'elle traîne par terre, avec tout ses allers et venus, sa cape risquait de battre de l'aile et bien rapidement sinon.

Il partir au galop depuis la citadelle des soldats Languedociens, et prit un détour par sa propriété pour récupérer une petite bouteille de cet alcool qu'il affectionnait tant, et qu'on aurait pu aussi bien utiliser pour enlever la rouille des lames et hauberts. Si cette boisson là ne vous fait pas un trou dans la panse, c'est que vous ne craignez pas grande choses !!

Une fois arrivé au castel de Lédenon il attacha son cheval aux écuries et s'empressa d'arriver dans la salle d'ou venait le bruit, il était déjà venu plusieurs fois au castel, mais il ne connaissait point encore tout les recoins, alors c'est en voyant un domestique, qui portait un plateau de mets fîns, que Serpentis l’arrêta pour lui demander son chemin, et le domestique lui répondit tout simplement qu'il n'avait qu'a la suivre.

Serpentis arriva derrière la domestique et vit qu'il y avait déjà bien du monde, qu'il salua du chef avec un sourire.

Mounia ! Content de te revoir, ce dîner à l'honneur de notre nouvelle Curé est digne de la bonté et générosité que je te connais.

Serpentis sourit.
Pis se tournant vers Ailein :

Cossi va Ailein? Tu es toute en beauté ce soir, non pas que tu ne l'es pas au quotidien, mais ce vert se marie si bien avec la couleur de tes cheveux..

Serpentis avait un faible pour les rouquines, mais il se contrôla, en bon soldat qu'il était, enfin non, il serait un bon soldat il n'aurait pas su se contenir.
Et se tournant vers Pelipa :

Bien lo bonjorn à vous ma Soeur, j’espère que la route n'aura pas été trop pénible depuis Béziers, je sais que le voyage n'est pas toujours choses aisées.
Et je vous souhaite surtout la bienvenue parmi nous à Nîmes


Serpentis leur sourit à toute trois

_________________
.firmin.


Du bruit. Beaucoup de bruit au sein du castel familial, lui qui n'avait rien à faire. C'était une excellente nouvelle. Aujourd'hui, il allait s'attacher à découvrir ce qui se tramait au sein du castel.

Depuis ce matin, rien n'allait plus dans le castel! La cheminée n'avait pas été allumée dans sa chambre (encore)! Les vêtements dans la veille n'avaient pas bougés de place et étaient restés dans la chambre du jeune homme. Le pichet et le broc étaient vides! Ce n'était pas très très normal! De plus, dès qu'il s'était éveillé aux bruits qui l'entouraient, habituellement peu nombreux, il avait été assailli par des murmures qui n'en étaient pas, et de nombreux piétinements dans les couloirs dérobés. De quoi éveillé l'attention d'un jeune homme qui ne savait que faire de ces journées!

Il s'était donc préparé très rapidement, tout vêtu de gris foncé pour pouvoir se cacher! Cela en était devenue une vraie expédition! Il n'allait pas se tourner les pouces aujourd'hui. Il avait donc observé à la dérobée la domesticité, qui passait et repassait devant ses yeux. Parfois portant de grandes nappes, parfois des serviettes, ou même de la vaisselle. Rien de ce qui était usé habituellement pour les repas, ni pour les grandes fêtes nobles. Non, c'était des draps qui venaient des greniers, plutôt vieux, mais dont la couleur n'était pourtant pas dépassée et qui pouvait encore très bien être utilisé. Quand à la vaisselle, rien d'ébréché, mais ce n'était pas les plus belles que comptaient la demeure là encore. Sa mère avait-elle décidé de faire un grand ménage... d'avant-printemps? C'était peu probable!

Il fallait donc continuer l'investigation, descendre aux cuisines où il chipa de quoi se restaurer. Car il n'avait pas encore manger ce matin, sa "mission" l'ayant occupé dès le réveil. Ce fut une petite brioche toute chaude qu'il pris dans un panier d'osier. Le regard noir de la cuisinière se dirigea très rapidement vers lui mais il n'en tint pas compte. D'ailleurs, celle-ci n'avait même pas le temps de réprimandé, car de sa longue cuillère de bois, elle tentait tant bien que mal à diriger ses commis de cuisine, ainsi que les domestiques qui étaient venue lui prêter main forte.Les grandes cheminées chauffaient et étaient alimentées en continue par du bois sec. Le four à pain était lui aussi bien chaud. Des bouteilles s’amoncelaient sur un meuble jusque là inoccupé.
C'était donc là aussi l'effervescence. Il resta là à observer pendant un long moment. L'odeur de la cuisine n'était pas des plus désagréables. La seule chose désagréable en ce lieu pouvait être la matrone de cuisinière, mais elle n'avait toujours pas le temps de le réprimandé. Il put donc chiper une seconde brioche, à peine déposée dans un panier. Elle n'avait pas fait long feu, au plus grand plaisir de Firmin qui en profita jusqu'au bout!

Mais ce n'était pas tout, il fallait qu'il découvre ce qui se passe. Il aurait pu demander aux domestiques qu'il croisait, mais cela aurait été trop facile. Il quitta donc son poste d'observation dans la cuisine, au moment où les cloches du village sonnaient le dîner. Tout le monde devait être à table. Il se dépêcha donc de rejoindre le grand salon où la table avait été mise. Mais à sa grande surprise, seules deux personnes y étaient attablées! Ses deux frères, aidés par la nourrice! Mounia et Yves n'était pas présent! Rien n'allait plus en la demeure! Mais alors là, vraiment plus!

Où pouvaient donc être passés ces deux là? S'étaient-ils cachés dans un coin pour... enfin vous voyez! Vous voulez peut-être un dessin aussi? Il fallait les chercher, ça c'était sûr. Il se "promena" donc, de la cave au grenier, cherchant ses deux aïeuls adoptifs. Aucun signe de leur part! Peut-être à l'extérieur, dans les écuries? Mais non, rien du tout! C'était à en donner sa langue au chat! Firmin les avait probablement loupé quelque part. Avec tant d'agitation, Mounia ne pouvait en être que l'instigatrice. Et si elle ne dirigeait pas tout ça... qui le ferait? Cela serait l'anarchie et ce n'était pas le cas! A moins que les domestiques étaient plus organisés que cela... Mais il en doutait. Comme on dit, lorsque le chat dort, les souris dansent!

Mais rien de rien! Et maintenant, voilà que les domestiques, presque en ligne droit, se mettaient à sortir de la cuisine et des portes du château, pour se diriger vers le village. Certes, ils n'était pas une centaine, qu'une petite vingtaine à peine... Mais ils étaient tous là! Commis, serviteurs, garçons d'écuries, matrone (on pouvait pas la louper celle-là!). C'était un spectacle aussi surprenant qu'inédit! Que faire d'autre que suivre tous ces gens en cette fin d'après-midi? Vu le chemin que cela prenait, le souper n'allait pas se dérouler au château! Et il s'ajoutait à cela qu'il n'avait pas découvert la raison de tout ce raffuts! Bon... mise à part ses observations et ses écoute... il n'avait pas posé de questions. S'il l'avait fait, il aurait peut-être la réponse depuis bien longtemps, mais ce n'était aucunement le but!
En chemin, vers le village, il croisé Ailein et Serpentis qui se dirigeait vers le castel. Il aurait bien envie de leur crier "Il y a personne!", ce qui était bien évidemment le cas. Mais... peut-être que c'était leur but... Non non, une énigme à la fois! Quand ils s'en rendraient compte, ils ferait probablement demi-tour. Ils pourraient d'ailleurs suivre le même chemin que les domestiques... qui se dirigeaient vers l'une des granges du village... C'était quoi cette mascarade? Fallait vraiment qu'on lui explique là...

Il entra dans la grange, le plus discrètement possible. Ce n'était d'ailleurs pas difficile tant les domestiques se déplaçaient en ce grand lieu, mais qui au final... faisait petit! Ils avaient dressés des tables, probablement dans l'après-midi. Pourtant... ils étaient au castel! A moins que cela ai été préparé d'avance... ou que le jeune homme ne les avait pas vu avant. Sur ces tables, les grandes nappes écrues furent dressées. Les divers plats et bouteilles déposées! Cette grange se dotait d'un vrai festin. Mais dans quel but? Il n'en avait toujours pas eu la réponse! Du feu avait été mis dans une grande cheminée en pierre, quelques torches avaient été allumées et mises dans les portes torches. On observait aussi quelques chandeliers qui furent déposés sur la table, mais encore allumé pour eux. Heureusement, la grange ne contenait ni paille ni foin... Certes, on observait quelques brins sur le sol en terre dure... mais pas de grosses meules comme on pouvait s'y attendre.
C'est là qu'il remarqua que sa mère était là. Elle était au centre de toute cette agitation. Il aurait du s'en douter d'ailleurs! Elle faisait comme la matrone durant la matinée. Elle donnait des ordres aux serviteurs. La seule différence, c'est qu'elle, elle n'avait pas de cuillère dans la main. Cela changeait tout en très peu de temps! Une partie de l'autorité s'envolait. Mais matrone et noble, c'était différent! Car quand l'une avait une sorte d'autorité, liée à un grade, l'autre avait l'autorité lié à son sang bleu, ainsi qu'au fait que c'était elle qui payait la domesticité, et que c'était elle qui pouvait décider de se débarrasser de tel valet pour telle raison... Et voilà comment elle gagnait à nouveau de l'autorité!

Il avait donc la raison de tout ce bazar, sa mère! Mais en quel honneur faisait-elle tout cela? Il n'eut longtemps à attendre. Une dame s'approcha de sa mère, lui parlant. Il n'avait aucunement entendu le reste de la conversation. Mais il remarqua très vite une croix aristotélicienne. Pas une excellente nouvelle pour le jeune homme... Il allait falloir à nouveau faire preuve d'encore plus de discrétion. Même si jusque là, personne, l'espérait-il l'avait découvert! Mais qui était cette dame, une pieuse, une prêtresse, une sœur? Possible, mais tout cela était bien différent. Et maintenant, tout cela l'avait intrigué! Il s'avança dans la lumière. Ses habits d'une couleur gris foncé ne le faisait aucunement disparaître dans cette grange qui n'était pas de pierre. Il put donc demandé:


Mais quelqu'un va-t-il donc m'expliquer ce qui se passe ici?

Non mais quand même! Il était levé depuis ce matin, et n'avait pas trouvé réponse jusque là! Certes, il avait été patient, essayant de trouver par ses propres moyens et sans poser de questions. Mais tout cela pouvait être bien différent! Était-ce lié à la dame? Une nouvelle domestique peut-être? Une gouvernante? Oui mais alors, pourquoi un tel festin. Et cela voudrait dire qu'elle était très pieuse cette croix... Peut-être étais-ce une noble, amie de sa mère, ou tout simplement une amie. Peut-être n'était-elle même pas la raison de ce souper! Trop de question, tue la question! Il lui fallait une réponse! Maintenant, tout de suite, et pas demain!


Désolé pour Serpentis et Ailein, le repas se fait dans une grange du village, pas au castel de Lédenon.
Bonne lecture à tous!

_________________
Pelipa
Elle regarda les personnes en souriant. Elle ressentait l'atmosphère chaleureuse et agréable de la ville. Tout à fait ce dont elle avait besoin pour se ressourcer et partager sa foi. Trouver des gens qui étaient prés a partager l'amitié aristotélicienne. Un vrai moment de calme dans la tempête de sa vie actuelle.

Je vous remercie grandement pour votre accueil et vos attentions. En fait je ne suis pas curé parce que je suis mariée, j'ai des enfants... Je ne suis pas Diaconesse parce que j'ai le grade au dessus, je suis érudit. Je suis Sacristine, je peux faire toutes les messes. J'ai d'ailleurs grandement hâte de commencer ma première messe.

Pélipa s'arreta un instant et réfléchit.

Dites moi c'est quoi la spécialité de boisson dans votre jolie ville ?
Landyves
    [Bien des heures auparavant – Tous à son poste !]

C’était le branle-bas de combat !
Donc autant dire que c’était surtout le bordel. Ca s’agitait dans tous les sens, de quoi donner le vertige au benêt qui eut besoin d’une chaise pour s’asseoir. Il n’avait pas l’habitude d’être pris à partie pour ce genre d’évènement. Et puis même s’il préférait varier les activités, il y en a une qu’il affectionnait particulièrement : la sieste. Mais dans ce cas autant s’en abstenir, la dame de Lédenon n’aurait sans doute pas apprécié.

Dans son propre coin, c'est-à-dire à quelques pas de la grange en ébullition, Yves avait repris les choses en mains tandis que Mounia était … boh elle ne devait pas être loin. Elle était la reine de cette organisation, son homme lui faisait alors une confiance aveugle. Et puis lui, agitant les bras, était déjà bien occupé sans avoir à se demander comment se gérait le reste.
Ressemblant à un chef d’orchestre, ou un agent de la circulation (mais bien évidemment que ça courrait les rues à l’époque !) il n’hésitait pas à chanter pour donner du cœur à l’ouvrage aux escl … aux domestiques grassement rémunérés pour l’occasion.

Les choses avançaient plutôt bien et se mettaient en place. On sentait d’ici les mets qui étaient soigneusement préparés. Du monde avait été réquisitionné, on avait jamais vu une telle foule dans les parages. Même les nappes prenaient l’air !

Et bon bref, après tout ça, et parce qu’il commençait à se faire tard, Yves retourna au logis pour prendre son bain avec quelques mois d’avance. Autant se faire tout beau, ce n’était pas tous les jours qu’on accueillait une sacristine.



C’était quand même mieux d’être décrassé. L’eau était … d’une couleur à peine descriptible, mais au moins le benêt ne sentait plus le bouc en rut.
Il avait revêtu des vêtements propres : une chemine, un doublet aux couleurs de la seigneurie donc principalement bleu roi avec des boutons dorés, ainsi que des braies assorties. Il ne manquait plus que les poulaines.
Dans la panique, et rassemblant les deux éléments formant la paire, c’était en sautillant qu’Yves tentait de cheminer jusqu’à la grange. Il avait fallu passer le superbe obstacle qu’était l’escalier, mais après avoir évité deux ou trois chutes, il était de retour sur la terre battue et ce, sans encombre.

Soufflant un bon coup alors que sa vaine n’était plus à prouver pour ce jour, il plaqua contre son crâne ses cheveux encore un peu humides, leur donnant ainsi un effet gominé.

Enfin il arriva en lieu et place de la réception. La nouvelle propriétaire de l’église nîmoise était déjà arrivée ainsi que quelques amis de la famille Land que le benêt s’empressait de saluer. Après les récents fiascos essuyés, ils n’avaient pas l’air d’être rebutés par cette étrange famille.

Mais quelqu'un va-t-il donc m'expliquer ce qui se passe ici?

Aux paroles de Firmin Yves laissa ses amis après les avoir remerciés d’avoir fait le déplacement et les félicita de s’être fait plus pimpants que de coutume.
Puis allant taper avec douceur l’omoplate de Firmin alors qu’il arrivait de derrière, Yves afficha un large sourire.


La sacristine qui remplace mère Lirok est arrivée pour sa prise de fonction et Mounia l’a invitée ce soir pour qu’on lui fasse bon accueil et qu’elle puisse découvrir un peu ceux qu’elle devra guider dans la foi aristotélicienne.

Mais non ce n’était pas pompeux ! Et puis s’il fallait donner un modèle potable au jeune homme, autant s’y mettre dès cet instant.
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Ailein
arf merci Fifi, c'est moi qui ai voulu faire vite et du coup j'ai enduit Serp d'erreur




Serpentis arriva juste derrière elle, il était magnifique, sa cape flottant à chaque pas lui donnait fier allure.
Et non content de sa prestance, voilà qu'il complimentait Ailein. C'était la première fois que quelqu'un lui faisait un compliment sur elle, sa personne.
Habituellement ses amis la félicitait sur ses talents de cuisinière ou d'organisatrice, mais jamais sur ses toilettes ou sa beauté.
Et voilà que la jeune femme arbore une carnation rouge coquelicot, et bien oui quoi, tout le monde veut être rouge pivoine, les coquelicots vont finir par être jaloux.
Donc je disais, une carnation rouge coquelicot et un léger bafouillement par dessus.


Euh... bien bien merci Serpentis...
cela n'arrive pas souvent qu'Ailein manque de répartie, mais ça arrive, la preuve. Fort heureusement il s'était tourné vers la sacristine. Elle en profita pour aller prendre un verre d'eau et retrouver une couleur plus habituelle avant de les rejoindre.

Enchantée euh soeur...Pelipa ou mère Pelipa? Il va vous falloir être patiente avec nous je crois.
Je me prénomme Ailein, compteuse d'habitant et tabergiste, heureuse de vous rencontrer.
Adriel_targarien




Le petit garçon sortit la tête du panier de vivre, il s'y était caché et avait tout gloutonné.

Héhéhé personne me voit
[i]se dit il


Il n'était pas très grand, les cheveux et les yeux de sa maman mais le visage de son papa décédé commencer à se dessiner sur ses traits. Il était heureux comme petit garçon chouchouté par son nouveau papa. Il faisait quelques bêtises et manger beaucoup au dire sa mère.

Il la vit d'ailleurs occupé a discuter avec des inconnus. C'était le moment se jouer les charmeurs et d'obtenir des sucreries.

A la une, à la deux, à la trois ! POUF. Les fesses par terre... il regarde les grands toujours occupés à discuter.

Tout content, il tapote ses vêtements et se présente devant les grands le visage barbouillé de confiture.[/i]

Bonjour ! chui Driel !!! zé 4 ans !!! maman zé lipa !

Adriel essuit discrètement ses mains sur la robe de sa maman et fait son plus beau sourire en les regardant.

Zé quand qu'on mange ?
Pelipa


Citation:
Enchantée euh soeur...Felipa ou mère felipa? Il va vous falloir être patiente avec nous je crois.
Je me prénomme Ailein, compteuse d'habitant et tabergiste, heureuse de vous rencontrer.


Pélipa regarde la dame reprendre une couleur plus douce. Elle lui sourit et répond en souriant


Pélipa ce n'est pas un nom courant, mon père l'a ramené d'un voyage parait-il... Une passion pour l'équitation il me semble...
Je suis ravie de faire votre connaissance. Je me sens très à l'aise dans cette petite ville, l'accueil est des plus agréable
.

J'avoue qu'on m'avait dit que l'endroit était "mort" mais j'aime bien me faire une idée par moi même et de plus les villes calmes c'est tellement plus sympathique ! en tout cas je la trouve très animée...

On tirait sur sa robe, du coin de l'oeil elle remarqué les tâches de confiture, de beurre... Elle soupira et regarda le petit garçon en fronçant les sourcils

Citation:
Bonjour ! chui Driel !!! zé 4 ans !!! maman zé lipa !


Hmm... oui voilà le glouton c'est mon grand, il se nomme Adriel.

Elle sourit à dame Ailein. Ca veut dire petit castor... C'est comme Pélipa, pas très commun.

Citation:
Zé quand qu'on mange ?


Elle regarda les convives et se mit à rire

_________________


















Mounia
Mounia accueillit d'un sourire franc les différentes arrivés, les plats, les compliments et tout le toutim gardant un oeil sur l'équipe du castel afin que tout soit parfait. Yves et Firmin étaient là, tous ses amis aussi ainsi que la nouvelle sacristine. La soirée s'annonçait sous les meilleurs auspices.

Pelipa, votre garçon est charmant!Mais ne m'aviez vous pas parlé d'une fille également?

Mais Adriel a raison sur un point!Nous avons tous faim et soif!Je déclare donc le buffet ouvert!


Comment ça elle se la pétait?Meuh non...

Faites comme chez vous et prenez ce qui vous chante!

Elle était confiante, il y en aurait suffisamment pour tout le monde.
_________________
.firmin.


Et voilà, tout s'éclairait, au grand malheur du jeune homme. Sa longue enquête s'était donc finalement terminée dans cette grange où l'on accueillait une sacristine. Cette dernière nouvelle n'était pourtant pas si bonne. Mais au moins il ne s'était pas trompé. C'était une pieuse, et une sacristine. Sacristine oui, mais c'était quoi une sacristine? A part qu'elle priait du matin au soir, qu'elle était tout le temps fourré dans une église, et qu'elle faisait probablement des messes. Était-ce une personne plus importante qu'un diacre, ou qu'un curé? Ou au contraire, étais une religieuse de moindre importance? Peu importe, c'était une religieuse, et c'était cela qui comptait. Pas besoin d'en savoir plus.

Sa mère "ouvrit" à ce moment-là le buffet. Ce n'était pas une mauvaise idée. Après avoir vu toutes ces délicieuse denrée, être cuisiné avec amour... avec... pas une épée au dessus de la tête mais une lourde cuillère en bois, puis, tout ceci, il l'avait suivit de Lédenon jusqu'à cette grange. De quoi en mettre de l'eau à la bouche. Et qui mieux que lui avait le droit de se servir? Il était en plus l'enfant de Mounia, et il s'était déjà un peu servit dans les plains au matin. Donc pourquoi ne pas continuer?
Il s'avança vers le buffet, et nota mentalement tout ce qui était arrivé. Bizarrement il manquait le poulet qu'il avait vu être déplumé, au moment où il quittait la cuisine... Bien heureusement. Il n'était pas chétif mais il trouvait ça juste dégueulasse... Surtout quand on pouvait éviter et aller faire autre chose! Enfin, cela n'allait pas trop le déranger pour ce soir, il avait déjà bien assez réfléchit de sa journée.
Il se décida donc pour un œuf de caille. Il aimait bien ses petites choses. Un peu de pain, du fromage, et le tout dans la bouche! Il put donc se retourner avec pain et fromage dans les mains, vers sa mère qu'il n'avait pas encore saluer.


Bonjour!

Peut-être qu'une ou deux miettes de pain volèrent de sa bouche. C'était probable, pas interdit? Si? Bon ben pour la peine, il fit un gros bisou sur la joue de sa mère. Il fallait bien se faire pardonner de temps en temps. Enfin, cela fait, il fallait qu'il réfléchisse à mastiquer un peu et à avaler tout ce qu'il avait dans la bouche. Pas une mince affaire. C'était sec. Une rasade de quelque chose allait être nécessaire par la suite. Cela s'imposait! Mais peut-être que sa mère voulait lui dire quelque chose avant... ou le présenter à la nouvelle arrivante. Lui il ne la connaissait pas, et ce n'était pas si mal... mais bon. Et si Mounia ne s'occupait pas de lui, il retournerait vers le buffet, voir ce qui avait été sortit des caves... et peut-être aussi aller regoûter un petit œuf de caille avant qu'ils ne disparaissent tous dans les estomacs des personnes présentes.

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Ailein


Ailein sourit devant le petit gourmand caché dans les jupes de sa mère. Elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.

Dites moi jeune homme, j'ai drôlement faim moi aussi et Dame Mounia vient de nous autoriser à aller manger.
Auriez-vous l'amabilité de m'accompagner au buffet?


En disant ces mots, la jeune femme lui tendis la main.
Mounia
La blonde accueillit son fils et le baiser d'un sourire charmant. Elle l'embrassa à son tour.

Lo bonjorn Firmin!Je ne t'avais pas prévenu car je ne pensais pas qu'une soirée comme celle-ci t'intéresserait mais tu es le bienvenu.

Mounia passa son bras sous celui de son fils et l'entraina, le traina, vers la nouvelle sacristine pour les présentations d'usage.

Pelipa, je vous présente mon fils à mon tour. Il s'appelle Firmin.

Firmin, je te présente Pelipa. Elle vient d'arriver pour remplacer Lirok. Elle n'est pas curé mais sacristine. Les messes vont pouvoir reprendre, c'est le principal.


Oui oui Mounia comptait bien réussir un jour à se faire accompagner par toute la famille, y compris Firmin, à l'église. Peut être pas tout de suite, mais un jour...
_________________
Landyves
Tout se déroulait tranquillement. Les invités ainsi que les curieux arrivaient tranquillement dans la grange. Même Firmin avait décidé de prendre part aux festivités, c’était encourageant. Yves se permit même d’adresser un clin d’œil à Mounia comme si de voir leur fils en ce lieu était une victoire. En tout cas cela n’avait rien d’une défaite.

Et alors qu’un groupe se formait, on entendit une voix toute fluette et zozoteuse. Son propriétaire se cachait malicieusement dans les pans déjà tâchés de la robe de sa mère.
La pauvre sacristine commençait bien la soirée mais apparemment elle connaissait le coupable court sur pattes.

Et alors que le rire fut plutôt général, le benêt suivit Firmin qui se faisait traîner par la blonde pour aller faire les présentations.
Il n’y avait pas de raison à ce que le garnement soit le seul à pouvoir user de ses charmes.
Et après que le jeune homme ait pu faire connaissance avec l’invitée d’honneur, Yves se mit sur les rangs et la salua en penchant légèrement le tronc vers l’avant. Il lui adressa un léger sourire puis se redressa.


Lo bonser ma … sœur ?! Tout comme Ailein, le boss de la famille Land avait du mal à savoir comment la nommer. Jusque là il avait croisé bien des prélats, bien des hommes et des femmes d’Eglise, mais pas de sacristine. Non, c’était la première fois. Du coup il était un peu largué, se sentant comme le petit homme que la tabergiste avait enlevé quelques secondes auparavant pour avoir de la compagnie en se ruant sur les mets préparés pour l’occasion.

Soyez la bienvenue parmi nous ! Je suis Yves, l’époux de Mounia.

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