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[IG/RP] Le Lys et la Croix: Siège de Dijon

Falco.

Prologue


Dijon est une solide forteresse, Bourgogne n'ayant rien à envier aux Roys de France en matière de puissance.
SOnt point faible principal réside justement dans sa renomméee.

Trop de routes, de portes et poternes pour gérer les afflux des Foires et échanges quotidiens.

Cela oblige les défenseurs à coordonner leurs efforts depuis la Tour du Bar.
Elément dominant du palais Ducal à même d'envoyer ou recevoir des signaux ou des troupes aux points névralgiques.


Autours, lentement, les armées impàériales, malgrés un effectif loin d'etre plethorique, ont su bloquer les issues et couper la cité de l'exterieur.

Pieux, fossés, postes de garde.
Point encore d'engins de siége ou d'artillerie, ce qui est etonnant (faudra me corriger si je me trompe= LJD Falco).

Eux même ont un point fort.
Ils peuvent sans soucis porter leur assaut ou bon leur semble.
Et un point faible.
Les armées royales peuvent débouler dans leur dos .


Le Mardi du 6 de Fevrier les forces Royales décidérent de tenter une rupture de siége.


Deux armées royales approchées à portée de déploiement devant assaillir les Imperiaux sur leur point fort.
Les forces dijonnaise tentant uen sortie par une porte afin de soutenir l'effort.

Ca c'était le plan initial.
Ils foirent toujours.

Mais assaut fut donné, malgrés un sol détrempé génant aux chevaux, et des brumes glacées génant bien des signaux de bannerets de part et d'autre.


De l'assaut des Armées Royales nous ne savons encore peu de choses.
De la sortie des assiegés un peu plus.

Foutus Teutons!
Pieux et fossés, mantelets et fagot les protégeant.
Autant de dangers à détruire pour obliger l'adversaire à reculer sa ligne des murailles.

Parce que porter un belier sur 40 métres c'est diablement plus facile que sur 60, j'vous l'dis!
Par exemple.
Y compris pour l'artillerie ou la précision des archers ou betement des travaux de sape.


Combiens d'oriflammes et de blasons richements peints mêlés à des soldats aguerris ou de fortune sortant soudain d'une porte de Dijon?

Devant eux, du Teuton.
Du solide.


Et loin derriére eux, le fracas d'une bataillle plus conventionnelle.


Ca galope sur le pont levis.
En face ç hurle des ordres.

L'ennemi était au courant de l'assaut visiblement.
Cela est un autre souçis qui sera éclaircis plus tard.

Car en Anjou aussi, l'ennemi de la Couronne avait bien du mal à faire des suprises.


MIRANDOLE! MAMELUE ON LES BOUFFERAS CRUS!
POUR LE ROY ET DIJON, GRILLONS LEURS ROGNONS!


Et en face:

L'EMPIRE SERA VOTRE TOMBEAU HERETIQUES!
CREVEZ DEMONS BOUFFEURS D'AIL!

La première bataille d'importance de Dijon, de la Croisade de Rome contre celui qu'elle nomme l'Anti ROy, vient de commencer.
Dans la joie et la bonne humeur.

_________________
Maud
[Dans la nuit du 5 au 6 février. la Vache Folle bouge!]

On ne savait plus quoi inventer pour s'occuper dans les campements de la Veuve Noire et de la Vache Folle. Enfin campements.. Les deux armées occupaient Dijon depuis.. depuis..

A force, épées, haches ou fourches ressembleraient à des couteaux de cuisine d'être passés à la meule. Exercices, placement de pièces défensives meurtrières.

Maud ne comptait plus les jours, ça ne faisait que faire baisser le moral des troupes. Elle s'était donc arrêtée à la naissance de son fils, confié à une nourrice "muette". Seul le Très Haut pouvait connaitre la perversité des âmes en face et en vouloir à son fils.

Ca bougeait dans la pénombre hors des murs. Du bruit de ferraille comme pour la première prise de Dijon. Elle avait bien vu les oriflammes orgueilleux de ceux d'en face.. et une petite troupe de rien du tout menée par un bélier.. Bah oui, c'est un bélier qui mène les autres à l'abattoir.

Pas de couleurs pour eux.

Ca sentait comme une odeur de bataille. Cape nouée dans son dos, épée au clair. Une rapière andalouse fine , légère et tranchante achetée à Cosne. Ironie du sort, elle l'avait achetée à la Baronne Popote en compagnie de l'Usurpateur Alexandre. Comme quoi, tout pouvait changer.

Dans la Tour du Bar, ça entrait et sortait. Et les ordres fusèrent.


On les attaque!!!! Pour la Bourgogne!!
MIRANDOLE! MAMELUE ON LES BOUFFERAS CRUS!
POUR LE ROY ET DIJON, GRILLONS LEURS ROGNONS!


Comme une trainée de poudre qui enflamma tout le monde. Elle savait les armées royales pas loin. Secret défense sur leurs mouvements. Et c'était pas plus mal. L'heure n'était plus à la réflexion sur les mouvements de troupe.

Massés devant la porte, ils affronteraient des Teutons et des bourguignons. Secrètement, Maud espérait trancher.
Il était temps de dérouler l'oriflamme de Montreal. Son époux brandirait le sien aussi.



Avec un sourire en coin, elle poussa alors son Cry.

NIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!


Seconde derrière la Duchesse de Charolais, elle évita de trop le hurler dans ses oreilles et tous s'élancèrent. A pied pour elle.

L'obscurité la gêna. Une masse compacte en face. Bah on fonçait. Les prendre en tenaille à ce qu'elle avait pu deviner.

Qui lui avait parlé de l'entraînement des Teutons face à des bourguignons avec leur fourche? Le prince.. Il était où tiens celui-là?


Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


_________________

"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Axelle
(La Vache Folle)

La Bestiole attendait aux cotés d’Angelyque, sa section derrière elle. Elle avait délaissé cheval et armes trop lourdes dans cette ambiance pesante d’attente et de silence lourd de murmures.

Une voix inconnue soudain résonna


MIRANDOLE! MAMELUE ON LES BOUFFERAS CRUS!
POUR LE ROY ET DIJON, GRILLONS LEURS ROGNONS!


Et les cris s’élevèrent dans la boue des sabots et des bottes battant le sol poisseux, les oriflammes claquant au vent, le moment était magnifique et terrifiant, et la tête vide de tout sauf de ce qu’elle devait faire, Axelle entra dans la mêlée sans l’ombre d’une hésitation, esquivant habile, furetant attentive, observant sournoise, profitant de la moindre occasion. Occasion qui ne se fit pas attendre et un homme se profila trop près d’elle pour échapper à son coup.

Elle ne s’attarda pas davantage et reprit sa quête, froidement.


06/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Miguael_enguerrand. Vous l'avez sérieusement blessé.

06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

_________________
Aryanha
[La Veuve Noire...]



La nuit serait blanche...pour la Veuve Noire, et de neige aussi.
Les missives ne cessaient plus d'aller et venir et chaque fois La Veuve Noire en prenait note. Décidée, oui elle l’était plus que jamais et rien ne pouvait la faire renoncer, et encore moins d'abandonner sa cause pour en suivre une autre seulement par amour et non par conviction.
Chaque jour passé leur prouvait qu'ils étaient sur la bonne voie qu'il fallait chasser ces traîtres et fanatiques des terres de Bourgogne.

Du haut des remparts, La Régente observait l'armée des Ovins...Lui n'avait pas renoncé pour elle. Chacun campant sur ces positions, sur ce qu'il pensait l'un et l'autre être la vérité et la seule.

Une prière s'échappa de ses lèvres, Dieu serait avec eux cette nuit. Il ne pouvait en être autrement.

Il fallait rejoindre ses hommes, il était l'heure. L'heure du face à face, l'heure du combat.
Grimpant lestement sur son destrier, Elle fit face à ses sections, tous Bourguignons venus volontairement pour défendre la Bourgogne contre l'ennemis.


Le Très Haut est à nos cotés !
Pour La Bourgogne !!!!!


et face aux portes qui allaient s'ouvrir sur eux, La Régente lança son cry :


Qui me caresse Trépasse !

Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Régente de Bourgogne
Angelyque
[La Vache Folle]



La charolaise piaffait d'impatience depuis plusieurs jours pour bouter les armées arborant étendard étranger.

A peine les portes de Dijon s'ouvraient qu'elle se rua dehors, épée dans une main, latte dans l'autre en hurlant.

Argumentum Baculinum!!!! étripons cette racaille!!!!

Face à elle, de nombreux soldats, mais les nombreux coups qu'elle tenta de porter ne rencontrèrent que du vide.

Dans le noir, on ne voit rien.

Telle était sa devise. Un peu plus loin les épées s'entrechoqu'aient, et elle vit tomber son vassal Gaultier de ravart et Gothyra.

Elle s'empressa d'aller les chercher pour les ramener à la Tour du Bar avant que les fanatiques n'en fassent de la charpie. Elle bouillait interieurement. L'heure était de veiller à ce qu'ils reçoivent les meilleurs soiins, ensuite viendrait le temps de leur crier dessus. Une fois qu'elle aurait l'assurance qu'ils s'en sortiraient, pour l'heure, le front de la Mirandole était barré par l'inquiètude et elle hurla pour qu'on l'aide à porter les blessés.

Avant de revenir dans les murs, elle chercha du regard Crezus, il était encore debout
.

Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas

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Castor22
ARRIERE DU CAMPEMENT TEUTONIQUE

Seul autour d’un feu de camps à l’arrière du campement Teutonique, le baron Provençal aiguisait sa lame une dernière fois avant la bataille tout en se demandant ce qu’il faisait là.

Lui qui se lassait de sa vie de noble en Provence et qui avait donc décidé de partir en voyage pour retrouver l’excitation de la vie de brigand, le voila qu’il se retrouvait dans les rangs de l’armée teutonique devant les portes de Dijon. Pas vraiment ce qu’il avait imaginé lors de son départ.

Soudain, les cors se firent entendre. La bataille allait enfin commencer.

Vite rejoindre son paquetage. Malgré l’imminence du combat, le baron Provençal prit le temps de bien fixer son carquois dans son dos et son épée à sa taille et de se saisir de son avant de prendre la direction des talus face à la ville.

A peine quelques pas effectués que d’autres cors sonnèrent à l’arrière du campement teutonique. Ils ont été encerclés par l’ennemi.

Rejoignant les premiers soldats à s’être placé à l’arrière du camp, le baron attendit l’assaut avec une certaine excitation tout en criant fièrement le cri de guerre Provençal.


DIGO LI QUE VENGON NO PASAROUN*


*Dites leur de venir, ils ne passeront pas
_________________
Falco.
Dans la Tour du Bar, avant l'assaut
Placards affichés, feuillets roulés misdans les mains occupéess à alller au combat.
Plus prés des portes, la même.


Car il est la.
Et meme si sa servante est gisante.
Faut croire qu'il encore quelques pouvoirs.




[b]
Ceci est un Prêche Réformé.

L'Orgueil.
Seul des Princes Démons dont Rome n'a pu tracer la vie.
Voici le sujet de ma lecture du jour.


Il convient de vous citer ces foutues Ecritures en rappel pédagogique.

Car si Averroes considére que la Foi doit s'adresser aux plus humbles commme aux plus érudits, je m'oppose à l'idée que le untel soit décerné sage pour expliquer le sens à l'humble.
Vaut mieux lui apprendre à lire.
Ne trouvez vous pas?

Nous, Réformés; sommes Aristoteliciens, quoiqu'en dise Rome ou ses soudards.
Les Ecritures sont nos Ecritures.
Leurs prophétes sont les notres, c'est juste que nous admettons qu'il en advienne d'autres, dont Averroes fut le premier.

Nous croyons au même Dieu.
Nous croyons donc au Sans Nom.

L'Eglise à recensée 7 Princes et 7 Archanges.
Mais n'a su en compiler l'histoire que de trop peu.

Ou sont ceiux qui manquent?

Parmis vous?
Parmis nous?
EN eux ou en vous?

Chacun accuse l'autre d'être manipulé par le Sans Nom.
Mais ce ne sont que mots politiques et non théologiques.



Il y a peu un certain Ambroise parlait d'Orgueil.

Que connait t'il de ce Prince né homme?
Honni autant par Lucifer et ses compagnons que par les archanges et Dieu lui même?


J'ai revu en Rêve ceci.
Ce passage de l'Eclipse si dur à trouver au Vatican!

"Au bout d’un temps indéfinissable, j’accédai à une gigantesque grotte creusée dans la montagne. Des piliers titanesques soutenaient sa voûte, que j’avais du mal à discerner, étant donnée sa hauteur. Un lac aux dimensions homériques emplissait les lieux. Son liquide, qu’aucune onde ne venait troubler, irradiait d’une sombre lueur turquoise, colorant ainsi toutes les roches environnantes. Aucune vie ne semblait pouvoir se maintenir en ces lieux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis, parmi les roches qui s’entassaient le long de la berge des formes obscures se lever. Leurs mouvements étaient lents, maladroits, et peu affirmés.

Elles semblaient devoir faire un effort surhumain pour entrer en mouvement. Je les voyais toutes pleurer leur état déliquescent et amorphe. C’est alors qu’une gerbe de liquide turquoise surgit de lac surface du lac. Une énorme créature à la peau écailleuse et à la longue queue de lézard surgit du liquide. Surmontant une mâchoire titanesque, deux petits yeux d’émeraude me fixaient. Elle me dit: “Je suis Belial, Prince de l’Orgueil. Miguaël, Archange du Don de soi, est mon opposé. Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.”


En rêve j'ai vu le Prince d'Orgueil et il m'a glacé d'effroi.

Car voyant ces plaines ou le Lys et la Croix se heurtent je vois son oeuvre.


Quels riens, quels éboulis firent s'écrouler la montagne du Royaume ou Rome et France tronaient?

L'effroi fut immense malgrés ma cécité.
Car de Déos ou du Sans Nom je ne sais qui m'envoya ce rêve des passés oubliés.



Je suis Falco de Cartel
Mignon du Roy
Vicomte de Cravant

Et si je suis Lecteur de la Réforme icy en Bourgogne c'est que rien n'est hasard.



Priez vos morts.
Comptez les.
Déos est las.
Sans Nom ranime ses Princes.
Et seuls des fanatiques se lévent en lieu et place des Archanges.

Lequel mérite de dire qu'il sert Dieu?
Combiens méritent de taire qu'ils servent le Sans Nom sans oser le dire?


Ce Prêche est dédié à ma Leftenante, Estainoise.
Qui est et restera ma raison.




Combattez pour un Royaume et non une Theocratie.
Pour la Féodalité qui meurt plutot que les guerres totales.

Combattez, mais n'oubliez pas que vous êtes libres devant Lui.
Libres§




Ces paroles viennent de Cosnes ou Falco de Cartel vient d'arriver.
Pas fauché par le Berry qui le hait.
Protégé et escorté par une duchesse fervente romaine.
Comme qoui.
Les voies du Seigneurs sont impénatrales et nul ne devrait dire trop vite "jamais" " ou Plutot périr".


Aveugle il est sur une colinne et écoute la campagne.
SOus le sabot se son chevak=l un brigand un peu jeune se débat.
Il lui laissera vie sauve.
Tenter et ne pas mourir ce sont des leçons qu'il ne faut pas gacher.


Elle est la.
Sa Dame de Coeur.
Reste juste à franchir le barrage des Croisés....Une paille.


_________________
Uruk


    C'est l'histoire d'un mec ...

    Bref,
    Cette nuit, j'ai entendu du bruit.
    Pas de garde à l'horizon, j'me suis levé.
    Je sors de ma tente, je vois des torches au loin.
    Je m'habille vite fait.
    Mais comme mes gardes étaient pas la, pas moyen de retrouver mon armure.
    J'enfile alors vite, braies, bottes et un vieux mantel quelque peu miteux qui trainait devant la tente.
    La je me dis que le camp est quand même mal tenu.
    Je commence alors à ranger les quelques affaires qui trainent.
    Et puis je me dis ce que je fous ? Je suis le Prince quand même.
    Je décide de me noter de réengager un homme de main dans les prochains jours.
    Je pars chercher Ezekiel, mais je ne sais même pas dans quel tente il dort.
    Y'a une demi douzaine de tente, mais c'est peut être pas le moment de déranger les troupes.
    Au loin, je vois les torches qui s'approchent.
    Je me tourne, torche et étendard sortent des murailles.
    Je me demande ce qu'il se passe, je prends mon épée.
    Etrangement je remarque que les deux lueurs prennent une même direction.
    La je me souviens de la position du camp des croisés.
    Et je cris : Ho ! Ah ! Ou ! Hein ?!
    Je comprends que la régence et les troupes royales foncent sur les croisés.
    Je cherche mon bouclier ... Introuvable. Surement avec le reste de l'armure.
    Prenant mon courage à deux mains, je fonce en direction du camp croisé.
    Plus j'avance, plus je remarque ma lenteur de vieil homme et voit des torches s'allumer au camp croisé.
    Les autres sont tout proches.
    J'entends des cris.
    J'entends des cliquetis.
    J'entends le fer qui s'abat.
    Je m'approche.
    Je me cache derrière un arbre non loin du lieu de l'affrontement.
    Je vois tout le monde.

    Citation:
    aujourd'hui., en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Filibert de Crystall et de Hugues.., l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque, l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "La Veuve Noire" dirigée par Aryanha, Jac_sirac, et les défenseurs de Dijon.
    aujourd'hui., en chemin, vous avez croisé l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Amorri, l'armée "La Veuve Noire" dirigée par Aryanha, les défenseurs de Dijon, l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas, et l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque.


    Ça tape, ça tape, ça tape, j'm'en tape.
    Du sang surement, des bleus tendrement,
    Ça tape, ça tape, j'm'en tape.
    Des tentes qui prennent feu ... en faite, qu'une seule.
    Ça tape, j'm'en tape.
    Les royalistes qui reculent avec beaucoup de mal,
    J'm'en tape.
    Tout les assaillants reculent. Régence et royaliste.
    J'me casse.
    Et la j'ai peur.
    Mon camp ? Je fonce.
    ...
    De retour, rien, le calme.
    Les gardes se réveillent, me voient.
    Je ne dis rien.
    Je retourne dans ma tente.

    Bref, j'ai vue une bataille.

_________________



















Lana_
[Campement de la Revanche des Ovins]

Elle était là, patientant leur départ pour Chalon. Tout était prêt, leurs affaires rassemblées. Il l'attendait...
Puis un pigeon, puis deux, puis trois...Les détaillant rapidement, elle ne pu que grogner. Chalon ne serait point gagné ce soir et pire encore, il semblerait que les armées Royales se décident à les attaquer ce soir. Voilà qui à le don de contrecarrer ses plans et, elle n'aime pas qu'on contrecarre ce qu'elle décide. La colère, à défaut de moutarde, lui monte au nez. Même si elle connaissait l'issue fatale du pourquoi de sa présence ici, elle espérait secrètement qu'elle n'eut pas à combattre.

Installée sur un coin de table, assise sur un tonneau, elle écrivit ce qu'elle pensait être la dernière lettre destinée à son époux. Les mots furent à la fois tendres, déterminés, tristes et fatalistes. Selon elle, elle ne survivrait pas à cette bataille. Comment pouvait elle ne pas y laisser sa vie ? Jamais elle n'avait combattu et elle savait les forces ennemies en grand nombre. Les larmes ne pouvaient que rouler sur ses joues, effaçant quelques mots et c'est le regard posé sur leur fils qu'elle laissa cette missive en direction de la ville au Sud de Dijon.


Gertrude, Lisette, s'il m'arrive malheur, vous savez où mener mon fils et où se trouve son père...

Elle finissait de se préparer. Son épée, héritée de son premier époux, fut glissée en son fourreau puis accrochée à sa taille. La lourde côté de maille ainsi que les gantelets et les cuissards. Elle était prête, fin prête. Son visage était fermé mais elle avait la trouille qui lui serrait les tripes. Elle aurait voulu à cet instant précis faire preuve de lâcheté mais il n'en serait rien, elle irait jusqu'au bout.

Le pigeon vint en retour de Chalon. Parcouru une première fois assez rapidement en serrant ses doigts sur le parchemin, mâchoire serrée, elle senti la rage monter en elle. Une rage qui lui serait salutaire, sans doute provoquée par les mots qu'elle lut encore et encore. Avait il volontairement provoqué la colère en elle...? Possible, et cela avait réussi.

Un long baiser fut donner à Constantin qu'elle prit tout contre elle. L'étreinte fut si courte mais si elle passait trop de temps à le cajoler, elle risquerait de faire machine arrière.
L'appel retenti. C'était le moment où jamais de faire preuve de courage, pour la Bourgogne, pour ses enfants, pour lui....


Jamais ne renoooooooooonce !!!!!!!!!!!

Epée en avant, elle évita au mieux les coups qu'on voulait lui affliger tout en fonçant droit devant elle. C'est alors qu'elle senti sa lame pénétrer une matière inconnue. Le regard vide, elle vit l'homme face à elle. Son regard plongea dans le sien, ne le quittant plus jusqu'à ce qu'il tombe devant elle. Ses yeux se remplir de larmes dans un murmure "Je suis tellement désolée...". Puis elle retira sa lame de ce corps gisant devant elle, sans prendre la peine de vérifier s'il était seulement blessé, l'enjamba, puis fonça de nouveau droit devant elle. Elle était devenu un monstre à cet instant précis.

Advienne que pourra...


Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Gaultier_de_ravart. Ce coup l'a probablement tué.
06/02/1461 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque, l'armée "La Veuve Noire" dirigée par Aryanha, l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, et l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Amorri.

_________________
Teo.
[ A l'arrière de l'arrière du Campement Teutonique ]

Rapidement Monsieur Cheval lui permit d'arriver à hauteurs des siens, eux, ses frères d'armes. Si elle avait déjà eu à combattre, c'était son dépucelage guerrier en Bourgogne.
Et elle était fière de ce qu'elle défendait, fière de combattre aux côtés des Bourguignons qui s'étaient refusés à la dictature, à la tyrannie.

La pluie, les secousses du galop, l'adrénaline qui l'emprisonne. La peur aussi. La trouille de se retrouver face à ceux qu'elle appréciait, même s'ils étaient rares.
Si on avait toujours prêté un courage déconcertant à La Plume, pour elle, c'était surtout de l'insouciance.
Parce que mourir ne lui avait jamais fait peur.
Il était juste hors de question de s'faire crever par son Vieux.

Repenser à ce fils de chien lui faisait bouillonner les entrailles... ah ! l'enfant du Sans Nom qu'il l'avait appelée !

Et bin t'sais c'qu'on leur fait aux enfants du San Nom tête de con ?

Elle occulta toutes les ouvertures qui la feraient penser, fallait y aller, la horde royalo était là et déjà les rapières se faisaient la bise...
Elle fit qu'éviter que quelques coups. Elle était peut-être idiote, mais dix années de survie, ça rend rusée. Son profil longiligne évitait aussi, sans doute, de se faire bouter le fondement...

La bataille était rude mais néanmoins ne semblait pas si engagée...pour l'instant...
Les quatre armées en face furent rapidement dominées par les deux résistantes...

Elle les verrait battre retraite petit à petit...


Nej til tyranni...*

* Non à la tyrannie
_________________
Dnartreb
[premier engagement]

Bourgogne : ALEA JACTA EST


A l’aube de ce jour du 6 février de l’an 1461, l’attaque fut lancée par les antis-papiste ! Forte de 4 armées, les hostilités commencèrent par de grands cris venant du pont levis puis des plaines, comme en écho. A vraie dire, les 3 armées dites étrangères et celles des Bourguignons réfractaires au Roy avaient bien prévu cette attaque dite de « courtoisie ». Alors que les troupes royales avançaient plus ou moins en désordre, c'est-à-dire en bataille, les champs de moutarde sauvage, devaient être piétinés sous la masse de la piétaille et des destriers de guerre lancés sur les Teutoniques, et tous ceux ayant épousé la cause de l’église. Les trois armées défendant la cause de Bourgogne et celle de l’église, ne ployèrent point sous la charge vociférante des retranchés. Derrière les modestes défenses, se tenaient dressées, les piques et les écus ou pavois des trois armées de bon droit divin.




De cette bataille, Reb participa au premier chef, au premier rang. Ayant planté son écu au sol, il le prit ferme en sénestre, puis fit garde haute avec son épée pour tailler dans le vif du sujet, complément d’objet direct de son action. De son endroit défensif, le choc contre la piétaille fut rude. Fort heureusement, le sol rendu presque meuble, essoufflait la progression des attaquants, où les vagues successives, se brisaient contre la première, créant un bouchon. Ce qui permit aux défenseurs de ce coté, de tenir bon ! De leur courte hauteur donnée par le petit fossé et les quelques pieux plantés, ce fut à grand moulinets d’épée et par taille qu’ils repoussèrent la vaine sortie.

Soudain, des cris de joies et de provocations montèrent jusqu’au ciel. Les Royalistes félons refoulaient dans un désordre apparent, mais sans précipitation jusqu’à leur retranchement de derrière les murailles. Le champ de moutarde sauvage n’était plus, mais le printemps n’était point encore, rendant encore possible floraison, de cette mauvaise herbe qui un jour, fera renom.

Bien que Reb n’ait pu tuer personne, il se souvint d’avoir cabossé quelques armures et quelques bassinets ou vieux heaumes des temps passés, ou encore d’avoir donné pied au séant lors de la retraite. Bien qu’il voulut encore en découdre, les armées ne bougèrent point, préférant resserrer les rangs et se préoccuper des blessés éventuels.
Puis le silence retomba soudain. Le ciel se leva enfin sur la plaine devenue déserte. Seuls quelques débris laissés par l’ennemi, jonchaient encore le sol. Il était heure maintenant, de laisser les pauvres gens ramasser les quelques morceaux de métaux tombés au sol, et parfois même quelques bourses perdues, de quoi boire quelques pintes. Les dents sont aussi recherchées, car souvent dans la mêlée, il n’est point rare de voir quelques dents voler en éclats.


Pour l’heure, nul vainqueur, nul vaincu, mais le viel adage est toujours le même en ces temps obscurs.


VAE VICTS

Ouvert pour remettre un titre en rouge (coté papiste)
________________
Gregori
[Du cinquième au sixième jour de février. Armée la Compagnie d'Artus]

[Une brève histoire d'écuyer]


La guerre, c'était bien, mais seulement pendant les batailles, le reste du temps l'ennui guettait chaque être qui la composait.
Entretemps, les soldats, les nobles, les écuyers et tous les autres prenaient sur eux pour occuper le temps perdu, de manières très diverses.
Gregòri de Sabran de l'Isle, écuyer de sa Majesté le Roy de France Eusaias de Blanc Combaz – en bref, le plus classe et le plus coté de tous les écuyers du Royaume de France – passait, ces derniers jours, la plupart de son temps dans la taverne sous tente de l'armée la compagnie d'Artus.
Il y discutait la majorité du temps avec Ernst – un teutonique devenu le garde du corps de la Princesse Jusoor de Blanc Combaz – et autres du beau temps, de la pluie, de la guerre, et de femmes évidemment.
Mais aujourd'hui, était une journée différente des autres pour le jeune écuyer, pour la première fois depuis l'Anjou : une bataille aurait lieu ce soir ou cette nuit.


[Avant la bataille]

En début de soirée, Gregòri se rendit à la grande tente de sa Majesté le Roy de France, y retrouver celui-ci pour l'aider à mettre son armure.
Il avait nettoyé l'armure dans les moindres recoins en prévision de ce soir car elle n'avait plus été utilisée depuis une escarmouche en Champagne l'année dernière – où sa Majesté fut blessée par un membre de l'armée du vil Thoros.
Une fois la tâche accomplie, il l'avait fallu hisser le Roy sur son glorieux destrier avec l'aide de deux autres hommes et une corde, avant que l'écuyer ne lui remette épée et écu.
En tant qu'écuyer fidèle et modèle, Gregòri fut autorisé à se rendre sur son emplacement dans le camp pour se préparer de son côté mais, pas avant d'avoir complimenté sa Majesté comme il se doit :


« Votre Majesté, je ne doute pas une seconde, qu'à la fin de cette bataille, votre épée aura embrochée des ennemis comme des saucisses. »

Le jeune homme se rendit en vitesse à sa place dans le campement pour se préparer pour la bataille.
Il enfila une armure légère, avec l'aide d'une autre personne : on ne va pas courir après le cheval du Roy sur un champ de bataille avec une grosse armure.
L'écuyer passa une arbalète dans le dos et saisit un carquois avec quelques carreaux dedans, il rangea son épée dans son fourreau, attrapa son écu et décida de laisser son fléau d'arme de côté pour cette bataille.
Il était prêt pour la longue nuit qui s'annonçait...


[La bataille]

Le plus dur, pour un écuyer sur un champ de bataille, ce n'était pas de se battre mais d'éviter les flèches et les coups d'épées pour réussir en permanence à suivre sa Majesté se baladant à cheval d'un côté à l'autre du champ de bataille.
Une sorte de parcours du combattant en plein milieu du champ de guerre...

Alors que l'escarmouche suivait son cours, au milieu de ce grand foutoir, Gregòri aperçut son filleul Schradac – qui avait choisit le mauvais camp – en train de se battre et de prendre le dessus sur Herode, un membre de la compagnie d'Artus.
Devait-il abandonner sa Majesté sur le champ de bataille, pour aller mettre quelques baffes à son filleul et apporter son renfort à Herode ?
Pendant quelques secondes, l'écuyer hésita, le choix serait douloureux mais, il ne pouvait y réfléchir pendant des heures, il se devait de prendre une décision dans l'urgence.
Finalement, l'écuyer se remit à courir après le destrier de sa Majesté le Roy : il ne pouvait pas laisser celui-ci se risquer à nouveau d'être amoché ou pire – mort – dés sa toute première bataille de retour, et ce, après sa vilaine blessure.
C'est donc ce que fit l'écuyer pour tout le reste du temps que durerait la bataille : courir après un cheval qui ne cesserait de repartir à peine il s'en approcherait.
Et demain, il faudrait tout recommencer.
Encore.

Une brève histoire d'écuyer...


Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Gregòri de Sabran de l'Isle, écuyer de sa Majesté le Roy de France Eusaias de Blanc Combaz
« Le plus classe et le plus coté de tous les écuyers du Royaume de France ! »
Miss.
[ La Veuve Noire : F*ck Them All ! ]

Une nuit de plus sur les remparts. Une nuit de plus à râler et à mourir d'ennui, c'est à ça que s'attendait la brune. Qu'allait elle pouvoir trouver comme occupation … tricoter ? Lire ? Discuter avec son époux qui s'endormait toujours en plein milieu de la conversation ? Non vraiment … Pas d'humeur à faire tout ça. C'est donc les bras croisés qu'elle s'installa contre le mur froid de pierre et attendit, pensive.
Fatiguée par cette nouvelle grossesse qui lui menait la vie dure. Jamais elle n'avait été aussi à fleur de peau qu'en ce moment. Ces journées elle les passait en salle d'archive pour archiver les procès ou bien dans son bureau pour gérer les hauts fonctionnaires, produire les animaux ou se prendre le chou sur un tas de mandat à classer et envoyer. Une vie bien différente que celle qui la faisait vibrer dans le passé, c'est pourquoi le fait de passer ces nuits inactives sur les remparts la rendait dingue. L'ambiance des champs de bataille lui manquait terriblement. Le fait de jouer sa vie à chaque instant la rendait Euphorique, c'est cette excitation qui la faisait vivre.

Léger soupir en regardant son mari somnolant à côté. Elle se leva pour observer l'horizon. Les yeux s'ouvrirent en grands quand elle vit les armées ennemies en approchent.


- Diantre ! Arthur, debout !! Ca va cogner !

N'attendant pas la réponse du blond elle sauta dans les escaliers pour rejoindre ses compagnons d'arme. Attrapant une torche au passage elle prit place sur sa monture et dégaina fièrement son épée ayant déjà un sacré passé. Son stylet bien au chaud dans son décoleté par sécurité : elle était prête.
Bien en place derrière la Veuve Noire, la pyromane assurait ses arrières, défiant quiconque de vouloir se mettre devant pour la protéger elle et le bébé. Inconscience quand tu nous tiens.

Des cris résonnèrent soudain dans la nuit, le combat commençait. C'est au galop et sans se retourner que Miss s'élança, voulant à tout prix protéger sa Bourgogne de ces traîtres. Avec comme seule peur trouver en face une des personnes qu'elle avait apprécié, car oui, il y en avait. Taper sur les autres Bourguignons n'étaient pas dans ses activités favorites, mais ils ne leur laissèrent malheureusement pas le choix.
Et soudain …

Blood and tears …

L'épée avait touché quelque chose. Margot se précipita d'éclairer le visage du blessé avec sa torche laissant apparaître le profil du baron. Elle était bien loin de l'avoir tué, mais pour sur sa lame avait laissé une trace dans l'avant bras de l'homme, l'obligeant à lâcher son épée. L'idée de l'achever lui traversa l'esprit que peu de temps, elle fit demi tour pour rejoindre ses compagnons, elle ne voulait pas avoir une autre mort sur la conscience, pas maintenant.


Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Wolfar. Vous l'avez légèrement blessé.

06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Gothyra
[La Vache Folle]

Gothyra, ce vieux rectalien comme l’appelaient ses amis, avait décidé de s’engager à nouveau dans l’armée auprès de la régente et du roi. Cela faisait bien des années qu’il n’avait point participé à une bataille, son grand âge l’ayant contraint à prendre du recul sur les affaires des jeunes de ce monde. Ainsi, il opta il y a quelques temps déjà pour la compagnie des livres plutôt que celle des épées. Il faut dire que le seul risque qu’il encourait alors était de s’entailler un doigt en tournant un parchemin, ou de salir sa belle chasuble en renversant son encrier, autant dire qu’entre se faire embrocher et devoir acheter une nouvelle chemise son cœur ne mis pas très longtemps à choisir ! Ainsi il fût recteur pendant près de 2 ans, puis forma ses successeurs et se consacra alors à la mise à jour des guides pour les étudiants, travail phagocytant toute son énergie, puis se lança dans la politique et exerça plusieurs fois les postes de CaM et Bailli. Là encore, en dehors de faire tomber son boulier au sol lorsqu’il faisait les calculs en tous genres, il ne risquait pas grand-chose. C’est ainsi qu’il mena sa vie ces dernières années, tout en profitant pour courtiser les jolies femmes, faire construire son hôtel, et organiser le commerce des produits de luxe en Bourgogne. Cette dernière activité lui permis d’accumuler énormément d’écus à défaut de blessures sur les champs de bataille, ce qui le satisfaisait bien largement !

Cet ancien cœur vaillant récemment devenu hermite, avait cependant succombé aux charmes de la belle Angélyque à qui il ne pouvait rien refuser. Enfin rien refuser, il faut relativiser quand même car aussi belle soit elle, il faudrait plus qu’un baiser pour que le vieux dinosaure accepte de vider son coffre fort remplis d’écus durement accumulés au fil des années ! Ainsi il n’offrait que très rarement des robes à la belle mais sortait bien volontié de sa grotte, euh de sa bibliothèque, pour participer à des banquets afin de s’y remplir la panse de petits fours et bons vins en tous genres, tout en profitant de la situation pour continuer à courtiser la belle et entretenir l’illusion qu’il lui offrira ses économies en plus de son cœur. Le cœur c’est déjà bien suffisant comme ça pensait-il !

Ainsi elle réussit à le convaincre d’embrasser à sa cause, et à défaut de pouvoir embrasser ses lèvres l’ancien CaM accepta de se contenter de cette option, délaissant donc pendant quelques jours ses livres et ses étudiants, et rejoignant l’armée de la régente puis celle de la Mirandolle. Après avoir assisté malgré lui sur les remparts de Dijon à la naissance du petit De Rivien, aussi plissé et moche qu’un bulldog, et en compagnie d’un molosse se délectant du cordon ombilical, le vieux Gothyra s’était joint à sa belle pour mener l’attaque contre les armées soutenues par un clergé corrompu et un Duc avide de pouvoir.

Revêtu de sa plus belle armure, de son bouclier et épée fétiche, un peu vieille mais qui avait toujours jusque là résisté sur les champs de bataille, le rectalien se porta aux côtés de la Duchesse, sur le haut des remparts, scrutant le campement adverse par cette belle nuit d’hiver, et se prépara à l’assaut des fourmis, enfin des soldats adverses.

Un silence glacial régnait près du braséro, chacun se regardant sans dire un mot, tout le monde savait que le combat aurait lieu d’ici quelques minutes. On n’entendait que les grincements de dents de certains soldats, les cliquetis des armures et le bruit si caractéristique de l’épée qu’on sort de son fourreau. Une tension immense était palpable. Puis des hurlements se firent entendre par delà les murs, l’armée des assaillants s’était mise en ordre de marche et leurs soldats, pas plus rassurés que les nôtres, s’égosillaient afin de se donner du courage et tenter, en vain, de nous faire peur. C’est qu’il faut autre chose que des gémissements de donzelle pour faire peur au vieux dinosaure ! Il esquiva la première salve de flèches, jeta un regard à la belle Angélyque, puis se rua sur les premiers soldats étant parvenu sur la coursive après avoir escalader le rempart à l’aide d’échelles.


Au Roi ! s’exclama-t-il

Le combat fût féroce : il porta des coups, en esquiva d’autres, mais il ne ressentait ni haine, ni joie, ni peine à blesser ses adversaires car seul l’instinct de survie le guidait alors.
Tout en combattant il regardait régulièrement ce qu’il advenait de certains de ses amis qui se trouvaient autour de lui. Ainsi il eu le temps de voir que le raton laveur de carreaux, Geulederat ou Amiral pour les non intimes, était en difficulté dans son combat. Mais Gothyra ne pouvait se permettre de ne pas rester attentif car en face de lui se dressait tout d’un coup un homme revêtu d’une armure particulière car portant un signe distinctif du chef des armées.


Tient tient qui c’est celui là, se demanda Gothyra

Et oui il s’agissait ni plus ni moins du chef des rebelles, nomme Istaar ! Il fallait bien un adversaire de cette prestance et de ce statut pour affronter le vieux dinosaure, les petits grattes papiers et sans grades ne l’intéressaient guère et n’étaient que des amuses gueules tant leurs compétences dans le maniement des armes était risible. Les deux ennemis du jour marquèrent un léger temps d’arrêt afin de se jauger, puis le combat commença. Il fût violent, le vieux CaM devait s’employer pour une fois, aucun répits ne lui était possible tant son adversaire était aguerris aux combats. Il tenta toutes les ruses qu’il connaissait : la passe du crabe, l’esquive du serpent, le botte secrète du loup et le déplacement de la puce, oui oui c’est très animalier comme technique mais vu l’origine du dinosaure on comprend mieux par qui il a été formé ! Mais rien n’y fait, il ne parvenait pas à blesser son adversaire…

Il perçu pendant le combat un hurlement connu, du type


Waouuuuuuhhhhh!!

Gothyra jeta un regard vers l’Amiral et vit que ce dernier non seulement avait un mal de raton laveur à se débarrasser de ses adversaires, mais qu’en plus il était tout d’un coup comme subjugué par le soldat qui lui fonçait pourtant droit dessus… ! Apparemment cette nouille avait plongé son regard dans le décolleté du soldat et en avait oublié de combattre… Déjà que nos adversaires sont supérieurs en nombre alors si en plus ils nous envoient des femmes à forte poitrines pour perturber nos soldats et bien on va pas y arriver !!

Gothyra se tourna alors légèrement en direction du raton laveur de carreaux afin de venir en aide à son ami et parer le coup de l’assaillante mais il n’eut pas le temps d’esquisser le moindre geste qu’il sentit une douleur énorme au niveau de son flanc gauche… L’épée et son bouclier furent brisés et transpercés par la lame de son adversaire, le vieux s’écroula au sol ! Avant de perdre connaissance il vit une lame pénétrer la chair du corps de son ami, celui-ci n’ayant apparemment pas réussis à sortir de sa léthargie et ayant fini par plier sous le fer ennemi. Maintenant on sait pourquoi la mort à un doux visage...


Citation:
06/02/1461 04:04 : Votre bouclier a été détruit.
06/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
06/02/1461 04:04 : Istar.333 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


C’est malin ça, se retrouver à l’article de la mort alors qu’il avait survécu à tous ces combats pendant sa jeunesse, et tout ça parce que son ami s’était transformé pendant quelques secondes en jeune adolescent pré pubère… C’était un comble !

(Edit 1 : oubli de mettre le dernier paragraphe en italique
Edit 2 : rajout du nom Geulederat en plus d'Amiral afin qu'on sache que raton laveur = Geulderat)
Gnia
[Tant qu'il y aura du vin... Compagnie d'Artus ou l'ennui.] [J'aime pas le Bleu ! Quand on est une artésienne qui se respecte même devenue royaliste par des méandres tout aussi étranges que fortuits, on déteste le Bleu. Nan mais ! Comprenne qui pourra...]


Une virée à l'Est depuis la Bourgogne en passant par le DR.
Que d'embûches pour finir dans le maquis tourangeaux avant de retourner au point de départ. La Bourgogne.
Retour au Sud et remontée en Anjou. Villégiature ès bitures.

Quelques mois plus tard...
Retour au Sud et remontée en Anjou via Orléans.
Virée à l'Est, droit sur l'Anjou, via le DR.
Tapis rouge et peu d'embûches.
Et retour au point de départ. La Bourgogne. Villégiature ès bitures.

Au moins ça pour accompagner le doux ronronnement de la routine qui agace prodigieusement la Consort.

Sans conviction, à l'heure où il s'agit de foncer dans une joyeuse mêlée qui s'étale sous les remparts de Dijon, la Saint Just revêt sa carapace de guerre qui commence à lui coller tellement à la peau que même les démangeaisons ne parviennent plus à l'étriller au moment de sortir l'épée du fourreau.
Dire que ça fourmille d'action depuis le début du règne et pourtant, l'ennui guette, rôde, l'enlace, l'étreint.
Palsambleu, ce qu'on se fait chier !

Rasade de vin en guise de fil rouge de cette épopée bourguignonne et....
Et puis rien.

Rasade de vin en guise de conclusion tout en regardant d'un oeil morne les oriflammes égayant furtivement le paysage boueux et cuirassé qui s'étend devant Dijon. Avant que chacun rentre chez sa chacunière.
Palsambleu, ce qu'on se fait chier !

Heureusement qu'en guise de sang, y'a du vin...

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