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[RP fermé] De Corleone à Corleone, à corps et à coeurs.

Amalio
[RP non adapté aux jeunes lecteurs]



      { Minuit passé, un soir de février, quelque part en Bourgogne }


    Ils étaient complètement ivres ce soir-là, et depuis assez tôt déjà, ayant mis un fût en perce pour fêter ils ne savaient quoi; peut-être juste pour fêter cette soirée. Assis côté à côte sur des coussins abandonnés sur le sol au coin de la taverne, Amalio et Elwenn buvaient et buvaient encore, riaient aux larmes pour tout et n'importe quoi, et s'embrassaient de plus en plus souvent. L'alcool aidant, chacun se laissa aller à un peu plus de gestes tendres qu'à l'accoutumée... Au moment où débute ce récit, Amalio tenait contre lui une Elwenn à demi étendue et appuyée contre son torse. De la main gauche, il caressait les mèches de cheveux roux qui ornaient le front de la belle, tandis que sa main droite, qui était posée sur celle de la jeune femme, se déplaça lentement pour venir explorer le tissu de la chemise féminine. Il la savait peu à l'aise avec ce genre de contacts. Ses doigts se cantonnèrent donc à se promener sur le tissu de la chemise, errant sur le pourtour du ventre, revenant parfois effleurer la main qui y était posée. Pour le moment, il la laissait simplement découvrir ce contact, ce contact de sa part, sa présence auprès d'elle...


    - Sais-tu à quelle point tu es belle, ma signorina ?

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Elwenn
"Le changement."


Certainement avait il eut lieu lors de la nuit où elle avait dormi auprès de son cousin.
En toute simplicité, en confiance c'est ce qui avait du provoquer le déclic.
Admettre que l'on puisse faire confiance à un homme, non pas au point de remettre sa vie entre ses mains, seulement être sure qu'il n' y ai pas de mauvaises intentions.
Dès lors, il lui fallait avancer et vaincre ses peurs qui la tiraillaient, il lui était pourtant difficile d'oublier les agressions dont elle avait été marquée et même si elle y parvenait un jour, les stigmates qu'elle portait seraient là pour le lui rappeler.
Un pas de géant pour un si p'tit bout de femme.
Nouveau leitmotiv pour Elwenn.
Ne plus se soucier du passé et ne pas s'inquiéter des surprises que le futur pouvait réserver.
Oublier les douloureuses expériences pour en tenter de nouvelles afin de se construire un présent différent ... peut être.

Tout en douceur, Amalio contribuait à ce changement sans même le savoir.
Par sa tendresse et sa patience, ses gestes retenus.
La rouquine gagnait en assurance à ses côtés et elle voulait le lui montrer.

Ce soir là, la bière n'avait pas coulé à flot pour une quelconque festivité comme l'italien semblait le croire mais parce qu'elle en avait besoin pour trouver ce peu de courage qui lui manquait et quelques chopes ne seraient pas de trop pour y parvenir.
Au fur et à mesure que les pintes défilaient, leur petit jeu bien que sage au départ gagna en intensité puis ... la taverne fut désertée.
C'était maintenant que les choses devaient devenir plus sérieuses, la Corleone bien qu'embrumée le savait, l'attendait.
Un frisson lui parcourut tout le corps alors que les mains de son cousin n'avaient de cesse de la cajoler prudemment, elle n'avait pas peur, au contraire sa peau ne supportait plus ses caresses au travers des vêtements.
Tête contre son torse, le bellâtre ne pouvait voir les yeux clos de la rouquine qui cherchait à se contenir et encore moins voir ceux ci s'écarquiller à sa question.
La belle se libéra de son étreinte et se positionna sur le flanc à côté de lui, lui faisant face, appuyée sur son coude.
Pas parce qu'il avait fait ou dit quelque chose de mal juste pour qu'il puisse mieux la contempler.
Noisettes brillantes plongées dans les mirettes de son cousin, Elwenn délaçait sa chemise en affichant un sourire malicieux au coin des lèvres.


Hmm belle comment?
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Amalio

    Devant l'italien étonné, Elwenn délaçait lentement sa chemise, un petit air mutin savamment affiché au visage, très loin de sa retenue première... Au fur et à mesure de ses gestes mesurés, sa peau apparaissait, claire et crémeuse à la lueur du feu. Il n'avait pas imaginé qu'elle se... qu'elle s'ouvrirait si vite... pas de cette manière-là. Il n'avait pas pensé qu'elle se donnerait facilement. Et pourtant, elle était là, le regard de braise et l'air candide de la chatte qui s'avance vers sa proie de son pas suave et doux... Les doigts d'Amalio se tendirent vers elle, vinrent se poser sur la peau offerte, à l'endroit où reposent la plupart des pendentifs que les femmes aiment à porter... il n'y avait, ce soir, qu'une peau délicate. Sous sa paume, il sentait la chaleur de la main d'Elwenn défaisant les lacets les plus éloignés de sa gorge...

    En une caresse lente, il descendit le long de l'ouverture de la chemise, suivant le trajet emprunté par la main féminine, découvrant cette peau à laquelle il n'avait encore jamais goûté. Ses yeux retrouvèrent ceux de la jeune femme, après s'être égaré sur la soie de la peau, et il la regarda. Elle était envoûtante ce soir-là, alcool ou non, et la façon dont elle le regardait n'aidait pas l'italien à conserver cette retenue qu'il se faisait un devoir d'observer en ce genre de circonstances. Se penchant sur elle, il prit ses lèvres en un baiser dont les premiers moments possédaient toute l'apparence de la douceur; puis il l'approfondit, plus possessif, sentant la présence d'Elwenn l'enivrer davantage que le vin. Ses yeux se fermèrent pour mieux savourer le délice tant apprécié, et sa main se glissa à plat sous la chemise ouverte, caressant la rondeur à peine discernable du ventre, restant là un moment, exploratrice, douce, sage. Il se retira un instant du baiser, et regarda la jolie rousse... sa cousine.


    Belle comme un ange damné...

    Ses lèvres reprirent possession de celles de la jeune fille. Il resserra son étreinte sur elle tandis que sa main remontait peu à peu vers la poitrine dénudée et fière qui se dressait à présent si près de lui... Du bout des doigts, il effleura la courbe basse du sein, suivit sa rondeur sur tout son pourtour, puis la prit, telle une pomme douce, en son entier. Du pouce, il caressa la peau voisine, puis il rouvrit les yeux pour chercher le regard d'Elwenn. Quelle serait sa réaction ? Elle qui, si craintive peu de temps auparavant, venait de lui offrir cette première partie de son corps ?

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Elwenn

D'une assurance feinte, la main légèrement tremblante déliait lentement le cordon, les doigts guidés par l'habitude agissaient d'eux même, tâtonnant le tissu qu'ils connaissaient si bien pour l'entrouvrir au fur et à mesure.
Les prunelles ancrées dans celles de son cousin, la rousse observait celles ci se troubler, l'amenant à douter de son attitude.
Elwenn était une sorte de miroir émotionnel, les sentiments qu'elle pouvait percevoir à son égard chez ses interlocuteurs, elle tentait de les leur renvoyer et si elle agissait ainsi à cet instant, c'est qu'elle avait senti chez son cousin une pointe de désir passée sous silence, désir qu'elle partageait tout autant.
Lorsqu'elle s'attachait la roussette était peu démonstrative des sentiments qu'elle pouvait ressentir, même envers lui, elle en était consciente.
On le lui avait maintes fois reproché ... d'être froide, distante, sans émotion, elle perdait les personnes qu'elle aimait pour cette stupide raison qui lui laissait un goût amer au quotidien.
Ça ajouté à son côté pudique, il y avait de quoi en en blaser plus d’un et il lui était inenvisageable de le perdre lui, pas maintenant, pas si tôt ...
L’alcool altérait parfois les jugements, la rouquine se mordait les lèvres en songeant qu’elle s’était peut être trompée ou pire, peut être qu'il ne la trouvait pas assez voluptueuse … puis la main de l’amant vint enfin se poser sur son corps, balayant les inquiétudes.
Elle réprima un soupir tant sa peau semblait s'embraser sous ses doigts habiles.
Son regard suivit le sien, à leur rencontre, le visage blême s'empourpra un tantinet.
Les ardeurs s'échangèrent en un baiser enflammé, les corps se rapprochèrent.
La menotte tachetée se glissa dans la chevelure du brun tandis que la sienne à son grand plaisir poursuivait son aventure ... pour finalement freiner sa course temporairement.
La rousse décocha un sourire espiègle à son ensorceleur qui s'arrêtait pour lui susurrer des mots doux ...

Comme un ange damné ...
Un ange pas sur, damnée certainement.

Le cœur de l'italienne se mit à battre la chamade lors qu’à nouveau leurs lèvres se scellèrent passionnément et qu'il continua son investigation, serrée tout contre lui, yeux fermés.
Chaque parcelle de sa peau qu'il touchait, devenait plus réactive à son passage, Elwenn se sentait fondre sous ses caresses, chacune amplifiant l'envie irrépressible de lui appartenir.
Elle sentit le poids de son regard et après une brève hésitation se força à entrouvrir ses noisettes ne voulant revenir de son vertige .
Ses doigts quittèrent les cheveux bruns et longèrent lentement le contour de son visage qui visiblement semblait sonder ses émotions.
Battement de cils, moue friponne, elle effleura de son index la lippe inférieure d'Amalio.


Tout va bien ...

Un murmure pour le rassurer, pour l'encourager, elle n'était pas aussi fragile qu'il pouvait le penser.
La roussette pencha la tête de côté en le fixant et posa sa main en dessous du menton masculin pour l'attirer à elle.
Chuchotis presque inaudible.


Je te désire, ne vois tu pas ...

Ses lèvres se plaquèrent en douceur contre les siennes, elle n'attendait pas de réponse sinon celle qu'il la considère comme toute les autres.
_________________
Amalio

    Sous ses doigts, la peau chaude frémissait doucement, tandis qu'Elwenn prenait ses lèvres en un baiser qui s'abandonnait... La main d'Amalio s'attarda sur le sein dont le téton s'était durci en quelques secondes, formant sous sa paume une petite surface dure qu'il effleurait en un geste caressant. Il ne pouvait nier en effet que ses actes trouvaient réponse, le corps d'Elwenn réagissant à sa proximité et à ses gestes, autant que le sien s'échauffait peu à peu, relancé par le baiser qu'elle était en train de lui donner.

    Je serais aveugle de ne pas le voir...

    Sa main se leva un moment, pour caresser le visage de la jeune femme, perdant ses doigts dans ses cheveux en prolongeant le baiser, le coeur battant... Puis il reposa la main sur la chemise, la souleva pour y retrouver sa place première, glissa depuis le sein le long des cotes et de la taille, pour venir se poser sur la hanche ronde et féminine. Il la serra pour attirer le corps d'Elwenn plus près du sien en la faisant basculer sur le côté, vers lui, tandis que sa main abandonnait la hanche pour venir s'égarer sur la fesse.

    Et toi, belle dame, ne sens-tu pas que je te désire tout autant ?

    Il ne pouvait plus le nier. La jeune femme avait réussi à échauffer ses sens, et il sentait en son-bas ventre certains instincts qu'il laissait à présent s'exprimer de bonne grâce. Dans les yeux d'Elwenn se lisait à présent le désir, la confiance, l'envie, peut-être aussi la hâte et un soupçon de crainte... Avec douceur, et tandis que son autre bras soutenait toujours le corps de l'italienne, Amalio descendit la main sous la ceinture des braies. Ses doigts caressèrent une peau délicate, fine et sensible, puis se retirèrent pour dénouer les lacets qui maintenaient le vêtement. Tout en reprenant le baiser là où il s'était arrêté après ses dernières paroles, le charmeur chercha doucement à glisser la main le long de la cuisse dénudée, faisant en même temps descendre les braies le long des jambes d'Elwenn. Peut-être allait-il trop vite, peut-être pas... Il avait senti que les battements de son coeur s'étaient accélérés au contact des lèvres d'Elwenn, mais aussi à sa façon de le regarder, de lui parler, de le toucher... Doucement, lentement, il caressa sa cuisse, plusieurs fois, en cercles explorateurs, avant de remonter précautionneusement vers le pubis qu'il effleura du pouce. Voudrait-elle vraiment s'offrir à lui ? Se laisser aller à cette première découverte avec lui ? La chaleur de son corps et du sien ne pouvaient mentir... et bien qu'il eût encore le désir de lui demander si elle désirait vraiment ce qui allait arriver, la flamme qui brillait dans les yeux de la belle acheva de faire tomber ses dernières réserves.

    Dis-moi si cela te déplaît...

    Alors, très lentement, très doucement, il effleura le renflement du sexe féminin, découvrant son contour et sa forme, avant de s'aventurer un peu plus avant. Le bout de son majeur s'insinua entre les deux replis de peau, dans une chaleur moite, et découvrit l'entrée humide et douce de l'intimité de la jeune femme... Le coeur battant, il caressa délicatement ce fruit défendu... Cette première intimité, la plus difficile à franchir, la plus tentante aussi, comme l'entrée de la grotte où l'on sait que se trouve le saint Graâl... Ses yeux se posèrent sur ceux d'Elwenn, interrogateurs, brûlants de désir aussi, mais il était prêt à retirer sa main au moindre mot de sa part. Cela n'était encore qu'un jeu, une tentation, une approche... mais, bientôt, s'il allait plus loin, s'il la caressait vraiment, s'il lui donnait du plaisir avant de se donner à elle, s'ils se mêlaient totalement... cela deviendrait un acte charnel total. Un pas de franchi. Un pas décisif.

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Elwenn
Une invitation à la suivre dans sa folie plus qu'un baiser.
Elwenn entrainait l’Apollon dans un tourbillon aux douces saveurs enivrantes à moins que ce ne fut l'inverse ...
Preuve de son désir, sa poitrine se tendit, érigeant ainsi des sommets que les doigts du bellâtre gravirent sans peine.
L'aveu, bien qu'inutile, ne fut prononcé que dans un seul but, celui de lever les doutes qui auraient pu subsister puisque son comportement l'avait trahi comme il venait si bien de le dire.
Les lèvres de l'italienne s'étirèrent un instant en un doux sourire, le dévorant du regard avant de se replonger dans ce baiser laissé en suspens.
La main de l'amant quitta son sein pour venir se presser contre sa joue avant de revenir le couvrir de sa chaleur à nouveau.
L'abandonnant encore une fois, elle glissa le long de son corps cette fois ci afin de l'attirer contre lui et se placer sur sa croupe.
Le palpitant de la rousse se fit plus fort au contact de la silhouette virile et tendue.
La question n'avait plus lieu d'être, avec cette proximité elle put allègrement discerner les formes de l'attribut masculin bridé par le tissu.
Le feu gagna ses joues et tandis qu'une caresse fourmillait sur sa peau, la rouquine posa ses paumes sur le torse tout en lorgnant sur la fente de la chemise qu'elle désirait tant entrouvrir mais son attention fut monopolisée par un échange passionnel.
Celle-ci resterait fermée mais plus pour très longtemps car les index s'étaient faufilés entre les lacets qui maintenaient l'étoffe unie.
Malgré l'excitation palpable une once d’appréhension la submergea lorsque ses braies glissèrent le long de ses jambes, rapidement remplacée par une fièvre mordante.
La main de son cousin flânait à présent sur cette nouvelle partie dévoilée.
Son souffle se fit plus court en sentant la caresse glisser le long de ses cuisses qu'elle desserra instinctivement voyant là une promesse d'agréable sensations.
Les menottes s'activèrent sur ce maudit cordon et se crispèrent dessus lorsque son jardin secret fut frôlé.
L'italienne eut l'impression de suffoquer tant sa poitrine était torturée par les battements violents de son cœur et au son de la voix murmurante elle parvint enfin par venir à bout de la cordelette libérant ainsi le poitrail magnifiquement dessiné du bellâtre
Se mordillant les lèvres elle planta ses noisettes scintillantes dans les prunelles d'Amalio en remuant doucement la tête de gauche à droite.
La caresse se fit plus exploratrice et soudainement des picotements vinrent tirailler le ventre de la roussette.
La bouche gourmande de la rouquine embrassa alors la poitrine musclée puis remonta lentement dans son cou et vint se poster sur sa joue tout près de son oreille.


Tu es trop soucieux mio amore...

Et c'était elle qui disait cela ... le monde tournait à l'envers.
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Amalio

    On vous a dit que c'était pas pour les mineurs ? Comment ça, vous lisez encore ?! Filez au lit !


Elwenn a écrit:
La bouche gourmande de la rouquine embrassa alors la poitrine musclée puis remonta lentement dans son cou et vint se poster sur sa joue tout près de son oreille.

Tu es trop soucieux mio amore...

Et c'était elle qui disait cela ... le monde tournait à l'envers.


    - Je me soucie toujours de ne pas me montrer trop empressé...

    Et Dieu sait que pourtant il l'était ! Mais comme pour chacune de ses amantes, il se faisait violence pour ne pas posséder sauvagement le corps qui lui était offert. Amalio était de ces hommes habitués à ce que les femmes ne leur résistent pas, et il avait connu de très nombreuses compagnes de quelques heures ou de quelques nuits. Filles de joie, servantes, lavandières, demoiselles de compagnie ou filles de la noblesse, les conquêtes n'étaient plus à dénombrer... Il avait même, dans le plus grand secret, honoré de ses visites des comtesses ou des duchesses en manque d'un frisson d'interdit. Mais jamais, au grand jamais, il n'avait laissé son coeur s'attendrir. Il était certes un amant attentif, attentionné et qui se faisait un devoir que de combler les dames, mais il avait toujours bien pris soin de ne pas tomber amoureux. Quelques déceptions cruelles dans sa jeunesse l'en avait gardé depuis lors, et il avait dépassé le cap de la vingtaine sans jamais prendre fiancée. Cependant, dans le regard brûlant d'Elwenn, quelque chose était là pour le troubler. Il ne savait quoi, mais...

    L'accord était donné... ils ne pourraient plus revenir en arrière. Les baisers d'Elwenn sur son torse, sur son cou, provoquèrent un frisson plein de feu. Incapable à présent de cacher le désir qui l'avait envahi, Amalio poursuivi sa caresse avec une délicatesse totalement en désaccord avec le baiser fougueux qu'il offrit à sa partenaire, et qui lui, montrait clairement la passion qu'elle lui inspirait. Cela dit il devait rester délicat de ses gestes et se concentra sur cette nouvelle exploration... La chaleur palpitante qui entourait le bout de ses doigts augmentait par vagues, ce dont il avait très fortement conscience. Le visage d'Elwenn avait rougi également, sans doute autant que le sien, et ils se regardaient avec un air d'attente et d'impatience : le désir avait pris le pas sur la raison familiale. Avec une grande douceur, Amalio fit glisser son doigt le long de la vallée chaude et délicate, plusieurs fois, lentement, s'adaptant aux frissons du corps féminin blottit contre le sien.

    On ne pourrait nier qu'il était à l'étroit dans ses braies. Et Elwenn ne pouvait probablement pas l'ignorer non plus. Mais Amalio n'avait pas du tout envie de précipiter cette première intimité, bien au contraire... Du bout d'un doigt, il effleura le petit renflement le plus au nord, passa au-dessus, l'entoura, puis redescendit un peu plus bas, avant de recommencer ce trajet. Ses baisers prenaient la bouche d'Elwenn de façon à la fois douce et possessive, comme si elle n'avait plus la possibilité de dire non à la tendresse qu'il voulait lui offrir. Comment pouvait elle le laisser faire ? Comment pouvait-elle l'autoriser à cela ? Peut-être... par choix... par désir, d'abord, bien sûr, puis par volonté assumée d'ignorer leur lien de parenté, bien que celui-ci ne soit pas des plus proches.
    Un nouveau baiser, possessif, coupa ses pensées. Réagissant à cette réclamation, il adapta en conséquence le cours de son exploration... C'est à ce moment que le premier pas fut franchi, lorsque doucement, délicatement, il glissa le bout de son doigt au coeur de l'intimité de sa compagne. Il la sentait palpiter sous les battements d'un coeur en émoi - affolé n'aurait pas été le mot juste - et se contracter légèrement. Son baiser se fit plus doux. Il le rompit ensuite, regardant Elwenn dans les yeux tandis qu'il allait un peu plus loin en elle, à la découverte de mille trésors qui allaient sans doute parsemer cette première nuit...

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