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[RP] Règlement de compte à Tonnerre-Corral

Rodrielle
Laell, Elwenn, Enjoy, Amalio ! Au rapport ! Adessso* !

La voix de la Tatouée laissait ressentir sa colère. La lettre qu’elle avait eue, plus tôt dans la journée, l’avait retournée, dans le mauvais sens. Elle avait lu le parchemin d’une traite, c’était arrêté, hurla, puis relu une nouvelle fois. Savait-elle, la brune, que ce n’était pas le moment de l’ennuyer avec des sottises pareilles ? Qu’elle avait autre chose à faire que de s’occuper de caprices de gamins immatures ? D’ailleurs, c’était ce qu’elle avait répondu à sa nièce, après avoir relu chaque paragraphe de la lettre sans savoir où donner de la tête. Que répondre en premier ? Elle faillit mettre une simple phrase « qu’est-ce que vous m’faites chi** les gosses ! » mais s’était retenue. Par respect. La brunette voulait très certainement bien faire, la prévenir, la mettre en garde. La jeune femme semblait inquiète et légèrement perdue. Elle parlait de suivre la petite nouvelle, laissant entrevoir des sentiments nouveaux dans lesquels elle se perdait. Au grand damne, surement, de sa cousine. Peut être était-ce simplement un appel à l'aide, une demande de conseil cachée sous des remontrances. Des inquiétudes que la Tatouée devait calmer. Et puis, elle lui devait bien ça, à la brunette, vu qu'elle l’avait aidé pour gérer le groupe pendant ses absences et durant sa grossesse. Sans elle, la Famiglia² n'aurait pas si bien tourné. Donc elle méritait une réponse un peu plus développée, lui promettant de régler cette affaire. Mais sachez que le fond restait le même : ces mômes l’ennuyaient.

C’est donc pour ça que l’italienne était revenue de ses petites affaires, qu’elle ouvrit la porte de la taverne tonnerroise dans un immense fracas, la claqua pour la fermer, et appela d’une voix peu aimable les quatre protagonistes qu’elle s’apprêtait à engueuler. Qu’il y ait les autres membres de la famille ou pas, elle s’en moquait. Au contraire ! Quitte à mettre les choses au clair, autant qu’ils soient tous là. Autant faire une pierre de coup.

Elle choisit une table ronde, grande, et resta debout devant, les deux mains posées sur elle. Bras tendus, les poings serrés sur le rebord de la table pour éviter de leur taper dessus – pour l’instant – elle attendait que tout le monde soit assis devant elle pour commencer. Le regard noir, les lèvres pincées, elle était prête pour remettre les choses au point.

J’cru entendre que certaines choses n’vous plaisent pas, qu’z’étiez pas contents ?
Alors ! J’vous écoute !


Elle regardait tour à tour les personnes assises autour de la table. Ils râlaient les uns dans le dos les autres, c’était le moment d’en parler en face à face. L’honnêteté, la sincérité étaient des points importants définissant la famille Corleone. Et Rodrielle n’allait pas passer le courrier de Laell sous silence.

Ils voulaient qu’elle joue vraiment son rôle de matriarche ? Ils n’allaient pas être déçus.



*Maintenant !
²Famille

_________________
Laell
Elle avait jeté la pierre dans la mare et elle s'attendait à y voir des remous mais au ton de Rodrielle, c'était un tsunami qui était annoncé. Une entrée fracassante, un appel qui ne pouvait être qu'entendu… Un appel ? Un ordre oui. Laell se retourna à son nom, voyant le regard de la matriarche elle se leva et alla rejoindre la table indiquée sans un mot.

Elle lui avait demandé d'être dure et ferme, mais elle n'était pas sûre que ce soit ce qu'elle voulait vraiment à l'instant même. Sa réponse n'avait pourtant pas laissé entrevoir une telle colère. Elle avait trouvé juste que Rod décide de les laisser se débrouiller avec Elwenn et qu'elle veuille apprendre à son neveu le sens du mot famille mais l'orage semblait tourner à une tempête qui balaierait tout sur son passage. La météo s'était trompée visiblement.
Un instant de doute vite effacé. Elle savait pourquoi elle avait écrit à Rod. Si elle devait se faire engueuler avec les autres très bien. Elle l'accepterait. Tout acte a ses conséquences. Et celui-ci devrait avoir pour résultat d'ôter les doutes ou croyances de chacun.

Laell lança un regard sec à son cousin, tout ça était de sa faute après tout. Sans lui elle n'aurait pas eu besoin d'en arriver là. Du moins, son orgueil n'aurait pas été blessé. Un regard vers Elwenn, appelée elle aussi, pourtant Rod disait qu'elles n'avaient qu'à se débrouiller alors pourquoi sa présence... Puis ce fut à Enjoy de happer son regard. Savait elle que la Corleone avait agit pour elle ? Tentative désespérée de lui montrer la réalité, bouteille à la mer pour sauver un couple du naufrage tant évoqué. Les mots n'avaient pas suffit, alors il fallait des actes, si suicidaires soient ils.

J’cru entendre que certaines choses n’vous plaisent pas, qu’z’étiez pas contents ?
Alors ! J’vous écoute !


Elle s'adossa à sa chaise, bras croisés, visage impassible même si un semblant de crainte pouvait se voir dans son regard. Qu'allait-il en ressortir… Accepterait-elle finalement d'être traitée de la même façon que les autres alors qu'elle avait tout fait pour Rod ces derniers temps... Son appréhension mua en colère retenue. Arme futile et puérile mais tellement simple à utiliser quand on est acculé. Après tout, elle avait juste estimé important que Rod sache ce qui se tramait en son absence.

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Elwenn
Au campement c'était le bordel.
Trop de monde, trop de bruits, trop de ... pas assez de tranquillité quoi.
La rousse s'était fourrée dans une taverne du village, d'ailleurs elle n'y était pas seule mais ce n'était pas très grave.
Ses compagnons présents, ils mettaient pas autant le souk qu'un gamin qui ne cessait jamais de poser des questions: et pourquoi ci? Et pourquoi ça? Punaise il ne se taisait jamais ...
Bref elle était calée dans un coin bien tranquillement jusqu'à ce qu'un ouragan déferle.
La matriarche avec un air pas très sympa, genre l'premier qui bouge j'le bouffe.
Effectivement elle était pas contente ...
Elwenn s’exécuta sans sourciller en emportant tout de même sa pinte à la table indiquée et posa son séant en regardant tour à tour ses cousines et Amalio sans trop comprendre ce qu'il se passait.

_________________
Maledic
BAM BAM BAM faisait le petit Corleone. Sa cuillère en bois tapait le plat qu'il s'était posé sur la tête dans un rythme très loin d'être harmonieux. Il n'était jamais très loin de ses cousines et en apprenait d'ailleurs beaucoup. Ce jour-là, le mot de sa chanson était presque approprié à la situation :

couillon - couillon - couillon !

L'écho provoqué par le plat acheva son sérieux et il rit aux éclats à chaque coup porté. Soudain la porte s'ouvrit brusquement, et le petit se leva pour courir vers sa mère de sa démarche tanguante, plat toujours sur la tête et cuillère brandie.

Mama !

Il s'arrêta net au ton de sa voix. Non pas taper... j'voulais pas faire trop de bruit, pis c'pas toi j'disais que t'étais couillon. Mais ce n'était pas lui qu'elle regardait de son regard qui disait : puni !

Il se retourna vers le reste de la famille qui avait l'air morose et son visage s'éclaira d'un air réjoui et soulagé. Dans sa mimique d'imitation il se planta derrière la matriarche, et mis ses poings sur ses hanches, comme elle.


Vi, zécoute !

Son mouvement fit balancer le plat sur ses yeux, masquant sa vision. Il secoua la tête d'un air navré, comme on lui faisait à chacune de ses bêtises.

Pa biiiin, bêtise.
Rodrielle
Le regard perçant, l'italienne regarda deux des quatre présumés coupables s'approcher et s'asseoir en gardant le silence. Ne leur avait-elle pas demandé des explications, à l'instant ? Froncement de sourcils. Soit elles ne savaient pas de quoi elle parlait - surtout Elwenn- soit elles se foutaient vraiment de sa poire. Et dans les deux cas, ça agaçait l'italienne qui voyait déjà bien rouge. Même les clowneries de Maledic ne la firent pas sourire alors que, franchement, c'était assez risible. Voici un mini-Corleone en puissance qui apprenait vraiment très vite. Et il avait de la chance : il allait assister à un vrai rapport de force. En tout cas, l'italienne ne lui jeta pas même un regard, trop concentrée sur les jeunes devant elle. Ils ne voulaient pas prendre la parole ? Très bien, elle allait le faire.

Alors ?! Parait que vous avez des choses à m'reprocher ? Que l'fait que je n'sois pas là tout le temps derrières vos chausses vous emm*rde ? Qu'est-ce que vous voulez, exactement ? Aller, dites franchement ce qui vous ennuie, tant que j'suis d'vant vous !

Le ton grimpait déjà, menaçant. La simple idée qu'ils aient des choses à lui reprocher la mettait hors d'elle. Elle savait bien qu'elle était souvent absente, attirée par d'autres horizons que celui, limité, de la Famiglia et qu'elle les laissait souvent agir comme bon leur semble. Elle entendait déjà les reproches, qui auraient surement comme point de mire une comparaison avec la Belladone qui avait géré la famille d'une manière plus présente. Mais justement, elle n'était pas Sad. Loin de là. Et puis, elle ne souhaitait sincèrement pas faire comme la défunte. Elle avait vraiment autre chose à faire. Bref. En tout cas, toutes ces idées la rendaient agressives. Et ça ne faisait que commencer.

Autre chose.
Que vous vous foutiez sur les dents, que j'm'en bats l'oreille. Vous n'vous supportez plus, soit. Mais croyez-moi ; si ça à la moindre répercussion sur la famille, sur nos affaires et sur tout le reste et j'en trucide un pour l'faire bouffer à l'autre. Ed io non esiterò !
Vous vous plaignez que j'suis pas là, mais vous vous comportez comme des... ragazzini !


Elle leva les mains au ciel, dans son élan, complètement exaspérée par ces jeunes qui, visiblement, manquaient cruellement - pour elle du moins - des principes des Corleone comme l’honnête, la franchise et l'honneur... Et en parlant de ça, elle se tourna vers Amalio, encore plus sévère que jamais.

Et crois-tu, toi, que sympathiser avec ceux qui nous méprisent et qui osent nous insulter est digne d'un Corleone ?!
Tu veux pas non plus qu'on partage le vin et le pain avec eux tant que t'y es ?! C'est quoi ces conneries ! Sei uno Corleone o uno traditore ?!


Oui, la réaction était grave. Mais savoir que son propre neveu avait fait copain-copain avec les Fatum, qui n'hésitaient pas à les réduire à de simples profiteurs, la décevait. Le regard de dégoût qu'elle lança au fils d'Aevil en disait long sur ce qu'elle pensait. Retour sur toute l'assemblée et surtout sur Laell qui semblait légèrement déconfite.

Alors ?! Quelque chose à dire maintenant ?!

Qu'ils parlent maintenant ou se taisent à jamais.




Famiglia = Famille
Ed io non esiterò = Et je n'hésiterai pas
Ragazzini = Gamins
Sei uno Corleone o uno traditore = tu es un Corleone ou un traitre

_________________
Laell
Le silence pesant fut coupé par le petit dernier de la famille. Une graine de champion celui là. Un Corleone pur et fier au caractère qui se forgeait au contact des autres. Puis la matriarche reprit. La jeune italienne sentait sa colère monter au fur et à mesure des mots de Rod. Non elle n'avait pas imaginé les choses ainsi, encore une fois les conséquences n'étaient pas celles attendues. Etaient-ils des gamins de 10 ans pour supporter de se faire engueuler de la sorte.
Malgré le respect, aussi grand soit-il, qu'elle éprouvait pour celle qu'ils avaient choisie pour matriarche un an auparavant à la mort de Sad. Elle commença à douter. Dans sa réaction, Rod prouvait qu'elle ne connaissait pas ses troupes, puisque c'était ainsi que certains avaient l'impression d'être traité. De simples soldats, qui certes avaient le droit de parole mais qui ne semblaient pas mériter le respect de leur chef.

Alors ?! Quelque chose à dire maintenant ?!

Elle respira un grand coup avant de prendre la parole à son tour. Elle ne voulait pas laisser sa rage ressortir dans le son de sa voix qui se devait être posée, bien que son regard laissait transparaitre ses ressentiments.

Nous n'sommes pas tes chiens Rod. J'ai commis une erreur en pensant d'voir t'tenir au courant. J't'ai demandé d'être ferme et tu t'fais agressive. Enjoy a raison, tu n'connais pas ta propre famille.

Elle se tut un instant avant de reprendre, le regard fixé dans celui de sa tante dans une expression de défit. Rod voulait savoir, alors elle saurait, ici et maintenant.

Tu sais que j'veux pas d'ta place mais tu l'abandonne toute seule. Le respect n'se gagne pas par la violence mais par les actes.

La rancoeur envers Amalio avait cédé sa place pour se concentrer vers celle qui aurait dû les respecter, les connaitre, leur parler. Oh certes, elle avait abordé le comportement de leur cousin mais sa colère sans cible jouait contre elle dans l'esprit de Laell. A laisser trop de mou à ses seconds on prend le risque qu'ils se mutinent.
La brune savait qu'il se jouait là, une scène qui pouvait finir de déchirer la famille. Elle connaissait suffisamment sa Belle pour savoir qu'elle ne supporterait pas plus d'agressivité. Risque impossible à prendre. La chaise tomba quand la Corleone se leva, poings fermés sur le bois de la table qui les séparait. Faire face, toujours. Aucune pensée sur les conséquences de cet acte n'effleura son esprit.

Plutôt qu'prendre en main l'rôle qu'est l'tiens, t'en viens à nous r'procher tes faiblesses. Tu n'vois rien, t'cherche même pas à voir.

Comme dans toutes remises en cause de la hiérarchie, les crocs se planteront. Il restait à voir qui en sortirait vainqueur.

Tu n'as final'ment ptet pas la carrure pour être à ta place.

Déplacer la colère matriarcale vers elle pour éviter une conséquence qui lui paraissait trop inévitable à ce moment là.

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Arnan
C'avez, le genre de personne qui ce pointe toujours au mauvais moment mauvais endroit? Comme le genre de type qui, bizarrement, se prend chaque p'tain de coin de porte qui peut pas exister sur cette bon dieu d'planète? Bah, vous avez devant vous un gaillard de plus de deux mètres, qui entre dans une taverne a la recherche de sa bibine, et qui tombe sur une.. réunion de famille, assez qu'on ne l'a pas même remarqué.

À peine y avait ouvert la bouche qui la r'ferma. Y écouta plutôt. En se rangeant tout doucement au fond, autant que possible se peut. Y écouta.


Alors ?! Parait que vous avez des choses à m'reprocher ? Que l'fait que je n'sois pas là tout le temps derrières vos chausses vous emm*rde ? Qu'est-ce que vous voulez, exactement ? Aller, dites franchement ce qui vous ennuie, tant que j'suis d'vant vous !

C'tait un vrai spectacle, une vraie comédie qu'on aurait cru monté de toute pièce tellement c'tait.. irréel. Y manquait plus que l'maïs

Autre chose.
Que vous vous foutiez sur les dents, que j'm'en bats l'oreille. Vous n'vous supportez plus, soit. Mais croyez-moi ; si ça à la moindre répercussion sur la famille, sur nos affaires et sur tout le reste et j'en trucide un pour l'faire bouffer à l'autre. Ed io non esiterò !
Vous vous plaignez que j'suis pas là, mais vous vous comportez comme des... ragazzini !


Ses iris glaciers tournèrent vers le p'tit nouveau au coeur de don juan pas trop rapide sur ses pattes qui, l'autre soir, pelotait admirablement la fausse rousse qu'était Elwenn.


Et crois-tu, toi, que sympathiser avec ceux qui nous méprisent et qui osent nous insulter est digne d'un Corleone ?!
Tu veux pas non plus qu'on partage le vin et le pain avec eux tant que t'y es ?! C'est quoi ces conneries ! Sei uno Corleone o uno traditore ?!


T'en, p'quoi ca l'étonnait pas?

Alors ?! Quelque chose à dire maintenant ?!

C'coup ci, c'est Laell qui prit la parole.

Nous n'sommes pas tes chiens Rod. J'ai commis une erreur en pensant d'voir t'tenir au courant. J't'ai demandé d'être ferme et tu t'fais agressive. Enjoy a raison, tu n'connais pas ta propre famille.

Y eut un moment d'silence, comme si sa méditait, pis, ca r'prit Piouufff y était temps, y détestait les entractes

Tu sais que j'veux pas d'ta place mais tu l'abandonne toute seule. Le respect n'se gagne pas par la violence mais par les actes.

La brune a la belle descente regardais toujours la tatouée en face.

Plutôt qu'prendre en main l'rôle qu'est l'tiens, t'en viens à nous r'procher tes faiblesses. Tu n'vois rien, t'cherche même pas à voir.

Tu n'as final'ment ptet pas la carrure pour être à ta place.


C'coup ci, c'tait à son tour d'entrer en scène. D'un grognement, le gaillard laissa entendre le timbre grave et un brin grognon de sa voix

J'suis p'têtre pas un Corleone, j'ai strict'ment rien à foutre là, mais Laell, t'sais comme moi qu'Rod est juste furax, et qu'c'pas contre toi. Sérieux, si j'aurai été à sa place, j'aurai fait pareil. Mais, j'sais pas pour vous, mais Rod, déjà, prend toi un verre, respire deux minutes, sinon t'vas vraiment r'viré aussi carotte qu'Elwy.

En tournant sa tête vers la brune, se désintéressant un instant de la fougueuse blonde du fond, à qui y servit sa dernière trouvaille en rhum, y continua.

J'crois qui a pas personne qui veut sa place Laell, toi compris. On est des mercenaires, et c'pas trop dans nos habitudes d'être calme. Mais t'as raison. Elle a pas à t'chier une taque. Par contre, si j'm'rappel c'qu'on m'a dit, quand Sadnezz était là, Rod la secondait na? Et p'quoi toi, t'f'rai pas pareil? T'l'fais déjà.

Jetant un coup d'oeil à la blonde, y continua

T'es cachée princess, mais comprend un truc, la place d'chef est la plus chiante à faire, p'c'qu'les gens voient pas trop c'que t'fais, mais d'une façon, y peuvent pas. Et toi, t'peux pas être là, et être avec tout l'monde en même temps. J'dis qu'ca et j'prend d'rhum et j'fiche l'camp. Juste.. z'etes la plus belles gangs que j'pas croisé d'puis des lustres, gachez pas sa juste parc'qui a une incompréhension, ou un microbe dans l'mauvais trou. Moi, c'que j'dis, c'q'tout bon chef à besoin d'un bras droit, et qu'Laell a fait qu'son boulot. Après pour les microbes, vous les tuez, mais c'pas en vous arrachant les tripes qu'ca chang'ra d'quoi si?

Jetant un dernier coup d'oeil à Rod avant de se relever, y lacha

T'as pas d'affaire à être en rogne contre celle qui t'aide l'plus. Vois le d'l'autre sens. Après.. moi, j'sais pas c'qui c'est passé non plus hin.

Prenant ce qui voulait, le Géant sortie d'scène, pour aller chercher sa hache et sa besace. Bahhhhh c's'rait pas aussi intéressant à coté, mais quand meme..

Aller bon, j'me tire, le vieux sénile a finit.

Prenant d'un geste le gamin qui gazouillait, en rasant, en se relevant, de ce bouffé une poutre en pleine tronche, y soupira.. p'tain d'france et leur taverne trop p'tite..
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Amalio
Rodrielle a écrit:
Alors ?! Parait que vous avez des choses à m'reprocher ? Que l'fait que je n'sois pas là tout le temps derrières vos chausses vous emm*rde ? Qu'est-ce que vous voulez, exactement ? Aller, dites franchement ce qui vous ennuie, tant que j'suis d'vant vous !


Amalio venait de rejoindre le petit groupe à la table à laquelle sa tante venait de les appeler. L'air neutre et plutôt fermé, comme à son habitude lorsqu'il était ailleurs, il s'était assis pour écouter Rodrielle exprimer sa colère. À cette première remarque, il ne répondit pas, laissant Laell parler, car lui n'avait rien à dire sur le sujet . La suite vint bien assez tôt... Rodrielle se tourna vers lui :

Rodrielle a écrit:
Et crois-tu, toi, que sympathiser avec ceux qui nous méprisent et qui osent nous insulter est digne d'un Corleone ?!
Tu veux pas non plus qu'on partage le vin et le pain avec eux tant que t'y es ?! C'est quoi ces conneries ! Sei uno Corleone o uno traditore ?!


Là, Amalio leva les sourcils. Il répondit avec un air profondément exaspéré :

Et tu me prends pour qui ? C'est une des deux gamines qu'est v'nue te raconter que je "pactisais avec l'ennemi" ? Elles savent pas d'quoi elles causent. Fatum, j'leur dois un passage en toute sécurité à la sortie de Vaudemont. C'est en faisant connaissance avec leur chef que j'ai pu obtenir de sortir de la ville malgré leur armée en faucheuse. J'suis un homme droit, pas un profiteur : j'allais pas les ignorer et les envoyer chier alors qu'ils m'ont assuré la vie sauve à travers leur armée. J'ai aucune raison de trahir la famille parce que j'ai deux-trois bons contacts chez les Fatum, va pas non plus t'imaginer n'importe quoi. Si c'est pour me mettre ce genre d'accusation sur le dos, autant que j'me barre tout de suite du clan, si c'est ça que tu veux ? J'suis loyal mais si on m'accuse du contraire, j'me tire... J'donne pas ma loyauté à ceux qu'en veulent pas. Quant aux deux idiotes, si elles ne s'étaient pas comportées comme des dindes, elles n'auraient pas eu à se plaindre de moi. Mais j'ai en horreur les filles avec une cervelle de moineau qui passent leur loisir à me les briser, que ce soit bien clair.

Et, disant cela, il jeta un regard méprisant à Laell.
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Rodrielle
    Ça y était, le combat était lancé.
    Round 1 - Laell vs Rodrielle.


Et la brune est aussi mordante que la Matriarche italienne qui se tenait debout, à sa place initiale. La colère que Rodrielle déchaînée sur eux la faisait parler et les mots étaient tout aussi dur. Mais l'italienne ne montrait rien. Aucun signe de faiblesse, aucune peine ni même une quelconque culpabilité. Bien que la brunette disait probablement vrai... "Enjoy a raison, tu n'connais pas ta propre famille". Non, elle ne la connaissait pas bien, mais suffisamment pour savoir qu'elle pouvait avoir confiance en eux. Et pourquoi la 'Joy disait ça, tient ? Cette jeune fille qui venait à peine d'arriver avait déjà conquis Laell, apparemment, et faisait son petit bonhomme de chemin dans l'intégration de la famille. L'italienne ne la connaissait pas vraiment, encore, mais le peu qu'elle la voyait la laissait perplexe, notamment par son caractère, et dans tous les cas, ce qu'une jeune nouvelle venue pensait lui importait peu contrairement à ce que pourrait penser Laell.

"Tu n'vois rien, t'cherche même pas à voir, Tu n'as final'ment ptet pas la carrure pour être à ta place. ". La brunette s'était levée, faisant tomber sa chaise par la précipitation. Les deux femmes se faisaient face. L'italienne, dressée devant Laell, prête à riposter, n'eut même pas le temps de mordre à son tour. Elle savait ce qu'elle allait répondre. Qu'est-ce qu'il y avait à voir, hein ? Si ce n'est des broutilles entre jeunes, des suiveurs qui ne savent pas se débrouiller et une jeunette qui se laissait bercer par des sentiments, ce qui lui retirait toute objectivité ? Oh oui, elle aurait aimé attaquer sur ce terrain ! Mais c'était sans compter sur l'intervention du Mâle.

Et Arnan était surement la seule personne, le seul homme, à pouvoir faire taire et calmer la Tatouée. Car la confiance qu'elle avait en lui était indéniable, tout comme l'amitié profonde qu'elle ressentait pour lui. L'un des rares hommes qui faisait naître en elle un désir violent mais qu'elle ne cherchait pas pour autant à séduire. Arnan était devenu rapidement, au fil des jours, un confident et, évidemment, elle l'écoutait sans essayer de le contredire. Il avait ce charisme, ce recul et cette raison qui incitait au respect. Arnan avait souvent raison. Alors l'italienne l'écouta, soupira et le regarda partir comme il était arrivé, en silence. le Gourou avait parlé.


    Fin du round.
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Nouveau soupire. L'italienne lâcha la porte du regard pour se retourner vers Laell. Le silence fut long. Très long. Le temps que l'italienne digère, comprenne et réfléchisse. 'Tain il est pénible à calmer tout l'monde comme ça celui-ci ! Grand, sage et couillon. Il calmait les gens direct, pas besoin de taper.

Hum.

Rodrielle attrapa le rhum et le bu cul sec, histoire d'se remettre les idées en place. Les émeraudes ne quittaient pas la brune des yeux alors qu'elle cherchait la façon de rebondir. Evidemment, aucun "pardon" ni "excuse-moi" ne sortirait de sa bouche. Elle avait peut-être tort mais ne se rabaisserait pas à ce point là. La fierté trop importante. Néanmoins il fallait calmer le jeu, reprendre sa place tout en restant posée. Cherche au fond de toi, la Tatouée, doit bien y avoir un fond de tact par-ci par-là.

C'fait chier de l'admettre, mais Kyl' a raison.
J'suis à cran depuis...
- elle montra la porte d'un geste de la tête, pour désigner Maledic qui était parti avec Arnan - et ton courrier a fait débordé l'vase. C'était pas l'moment je crois.

La main derrière la nuque, l'italienne s'assit à table et se servit un autre verre. Ranger sa fierté, même quelques minutes, était une tâche trop ardue pour une vieille chieuse comme elle.

Et franchement, ça m'fatigue...

L'air blasée, elle but son verre cul sec et le reposa sur la table. Oui, tout ça la fatiguait ; Maledic, la famille, leurs querelles, les contrats... La Tatouée prenait de l'âge et voyait toute sa vie glisser entre ses mains. Elle devait se l'avouer : avec tout ça, elle ne pouvait plus faire ce qu'elle voulait de sa vie. Terminé.

Au tour d'Amalio de prendre sa défense. Et l'italienne retint un énième soupire en entendant ce qu'il avait à dire. Etait-ce donc ça, son rôle de cheffe aujourd'hui ? Devait-elle régler les soucis entre eux, surveiller tout le monde pour voir si, oui ou non, ils restaient fidèles à la Famiglia ? Elle ne croyait pas. S'ils voulaient avoir une Matriarche avec une poigne de fer, ils allaient eux aussi avoir à faire des concessions. Rodrielle serra les mains et les regarda tous avec sérieux pour répondre d'une voix grave, sure et sévère, mais sans hausser le ton. Force sans colère - du moins, elle essayait.

Ecoutez. Je ne sais pas ce qu'il se passe entre vous quatre en ce moment, surtout entre vous trois - Elle montra du doigt Amalio, Laell et Enjoy - et très franchement je ne veux pas le savoir. Vous ne vous aimez pas, vous ne vous supportez pas ? C'est malheureux certes mais ce n'est pas mon affaire. J'suis la première à ne pas porter tout le monde dans mon coeur mais je ne crache pas sur eux pour autant. On est 15 à voyager ensemble, donc suffisamment pour que vous n'vous croisiez et que vous n'vous parliez pas.

La Tatouée se tourna ensuite vers Amalio en particulier, l'air grave. Elle eut une pensée pour son frère et se remémora leur échange de lettres, où elle promettait de veiller sur Amalio comme Aevil avait veillé sur elle étant jeunes.

Quant à toi ; tu viens d'arriver avec nous, et je n'peux pas dire que ton père t'a expliqué le fonctionnement de la famille. En tout cas, il m'a demandé de t'accueillir alors je le fais, tout d'abord pour lui. Mais tu sais déjà comment on est dans la Famiglia, et qu'on aime pas trop quant y en a qui s'entendent trop bien avec des gens qui nous cassent par derrière. Particulièrement les Fatum, vu l'affaire en Lorraine. Et faut faire attention à eux, même s'ils t'semblent corrects. Ils le sont pas, encore moins qu'nous. Mais passons. C'que je veux que tu retiennes, c'est que la confiance et l'honneur, chez nous, c'est sacré. Tu dois l'savoir déjà, t'es un Corleone quand même, c'est dans ton sang. Alors non, tu n'vas pas partir du clan. Et même si vous ne vous pouvez pas vous supporter, z'allez me faire le plaisir d'au moins respecter tout ça. Le reste, je veux pas le savoir. Sinon je vous assure que c'est moi qui m'barre. Et j'vous laisse ma place bien volontiers !

Ses deux dernières phrases s'adressant à tous, l'italienne les ponctua par de nouveaux regards soutenus. Son coeur palpitait, n'étant plus habitué à ce que l'italienne contienne sa colère alors que tout ce qu'elle aurait aimé faire sur le coup était de leur mettre une belle mandale et qu'ils n'en parlent plus. Mais, pour l'instant, elle ne fit que pousser un nouveau et profond soupire avant de boire un autre verre pour se calmer et atténuer toute sa déception. Ces jeunes l'exaspéraient...

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Elwenn
La scène est typique.
Voilà ce que ça donne lorsque plusieurs Corleone pas forcement en bon termes sont assis à une même table et tentent de ... s'expliquer ...

Mais expliquer quoi au fait? Oui la rousse est à côté de la plaque comme bien souvent.
Elle ne se sent absolument pas concernée. Elle n'a de souci avec personne pour une fois où alors elle n'est pas au courant ce qui est fort possible.
Ne se rendant pas toujours compte de la portée de ses mots.
Ses noisettes interrogent les protagonistes dans un silence de plomb qui enrage la matriarche à bout de patience.

L'orage gronde et déverse sa puissance sur une partie du rassemblement.
L'oreille se tend, sans trop car la voix est élevée et elle tient à conserver son audition intacte la roussette, c'est assez pratique pour détecter l'ennemi lors des attaques.
Si on lui reproche quelque chose à la cheffe? Elle non ... Haussement de sourcil , ne se sentant toujours pas concernée.
Par contre là ça la tique.
Qui donc peut se plaindre de ne pas avoir Rod' en guise de chaperon? Faut être fou pour la vouloir toujours derrière son dos!
La rousse écarquille ses prunelles.
Y'en a qui ont de drôles d'idées dans le clan, en tout cas elle, elle refuse catégoriquement qu'on la surveille, si elle s'est barrée de chez ses géniteurs ce n'est pas pour qu'on lui bride sa liberté de mouvements ailleurs.
La matriarche ne décolère pas, et continue sur sa lancée, les réprimandant comme des gosses, ce qu'elle insinue dans ses propos.
Elwenn grimace, c'est pourtant la vérité, vu leur jeune âge à toutes les trois on ne peut pas leur demander la lune, elles font peut être n'importe quoi mais c'est ce qu'il y de bon dans la jeunesse, ce petit grain de folie qui vous fait aimer la vie, vous pousse à faire des choses sans se soucier des conséquences.
Elles auront le temps de devenir aigries et blasées ...
Et pour finir c'est sur Amalio que la foudre s'abat.
Alors c'était à cause de cette histoire qu'ils en étaient là?
La Corleone hausse les épaules, elle n'était pas là lors de ce fameux échange qui oppose depuis le brun à ses deux cousines, elle a eut beau avoir des échos, elle ne doutait pas de son cousin, il y avait forcement une bonne raison qui échappait à Joy et Laell pour qu'il ai agit ainsi et puis elle n'a pas son mot à dire, elle ne ferait qu'empirer les choses car elle a le don pour envenimer les situations plus que celui de les apaiser.
Alors elle se tait et les dévisage, se demandant comment tout cela va bien pouvoir finir.
Mais et dans tout ça, pourquoi elle est là?
Cette question tournicote dans sa caboche tandis qu'elle avale une lampée n'ayant rien à dire ce qui n'était pas le cas de la brunette qui finalement s'avérait être la coupable de cette mise au point.
Les fines lèvres se pincent, la rouquine a du mal à croire ce qu'elle entend.
Qu'était elle devenue pour puérilement tout cafter comme une sale gamine à la matriarche?
Elwenn ne reconnaissait plus sa cousine et chaque jour passant creusait un peu plus le fossé entre elles qui sans doute finirait par être un gouffre abyssal avec le temps.
C'est en concentrant son attention sur la chope entre ses mains pour cacher sa déception que la rousse continue malgré tout à faire acte de présence.
Ses yeux sont rivés sur les petites bulles qui lentement arpentent les bords de la pinte, elle ne se préoccupe plus de ce qu'il se dit, son esprit vagabonde loin de cette querelle qui vire au règlement de compte et son lot de nouvelles qu'elle n'aurait soupçonné.
C'est la voix d'Amalio qui la ramène parmi les siens.
Si il y en a bien un qui peut mettre les choses au clair concernant l'épisode Fatum/Corleone c'est effectivement lui alors elle écoute et sent son cœur se serrer en l'entendant sous entendre qu'il pourrait partir.
La chope devient son exutoire, elle n'écoutera pas un mot de plus surtout qu'Arnan vient se mêler à la conversation et qu'elle se fout complètement de ce qu'il peut avoir à raconter celui la.
Mais son intervention a pourtant des effets bénéfiques, il entraine avec lui l'orage qui surplombait la table Corleonienne et laisse place à un peu de répit.
La rouquine n'en oublie pas pour autant les paroles chagrinantes de son cousin et le toise en l'imaginant loin d'elle.
Rod' reprend et c'est avec soulagement qu'elle accueille ses explications enfin pour le moins, celles qui l’intéressent, il ne partira pas ...




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Laell
Pas le temps de planter les crocs. Juste quelques grognements. L'intervention calme et posée du grand brun avait eu le mérite de couper la chique à la matriarche. La brunette n'esquissa aucun mouvement. Son regard s'était juste déporté vers Arnan quand celui ci avait pris la parole. Il n'avait pas tort mais de là à calmer ses nerfs maintenant, fallait pas abuser. La jeune Corleone était franchement remontée.
Derrière toute cette rage se tenait peut être aussi un soupçon d'incertitude, de remise en cause de ce qu'elle avait été pour la famille ces dernières semaines. Ce nouveau venu qui se permettait de les prendre de haut comme si lui même avait fait mieux qu'elle, la colère de Rod envers eux, ça avait été trop pour ses convictions. Soupçon de fierté qui se repointe en entendant qu'elle était comparée à Rod du temps de Sad. Venant d'Arnan, ça n'était pas rien. Leger mouvement dans sa position, trahissant une légère détente face à la Blonde.

Et voilà qu'Amalio prenait la parole. Il scella par ses quelques mots l'avis de Laell à son sujet. Traitre et lâche. En plus de déformer la vérité. Elle allait changer de nouveau de cible et attaquer celui qui était censé être son cousin quand Rod l'ouvrit de nouveau. Très bien, on en resterait là. Du moins pour l'instant. Elle se contenta de lancer un regard de défi à Amalio. Qu'il l'ouvre une nouvelle fois au mauvais moment et il tâterait de sa colère pour de bon.

Les premiers mots de Rod eurent un gout d'excuse, ça conviendrait à l'italienne pour l'instant. Mais la déception était grande. Cette explication qui aurait dû affermir la position de chacun n'avait eu comme effet que de faire ressortir le pire d'eux. Lamentable entrevue.
Quand Rod eu fini d'expliquer sa façon de voir les choses à Amalio. Laell resserra un peu plus ses poings, elle n'avait plus rien à faire là. Rien n'avait été comprit, rien n'avait avancé.
Elle laisserait à d'autres le loisir de ressouder le clan et de le maintenir au hors de l'eau. Elle continuerait d'écoper pour ne pas laisser le bateau sombrer mais ne se battrait plus contre ceux qui préféraient saboter le navire. On ne peut rien faire si la moitié de l'équipage manoeuvre dans un sens et le reste dans l'autre. Son regard se posa sur Rod qui parlait même d'abandonner son rôle. Sa colère avait été remplacée par de la désillusion.

Ne craint rien, je ne te demanderai plus d'intervenir en quoi que ce soit.
Quand à lui...


Elle hocha la tête vers Amalio.

Qu'il n'me manque plus d'respect tant qu'il n'aura pas fait ses preuves. L'sang des Corleone coule p'tet en lui, mais il n'en a rien d'visible.

Un dernier coup d'estoc sans doute inutile mais qui en disait long sur sa pensée. Son corps se redressa et elle prit la direction de la porte. Pour elle, il n'y avait plus rien à dire.

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Amalio
Amalio lâcha ces simples mots, à Laell qui partait :

Commence par me respecter toi-même au lieu de me casser les couilles, et on reparlera du respect que je te dois ou non. Si tu es trop gamine pour comprendre que quand on emmerde quelqu'un on n'en obtient pas son respect, il est temps de grandir. Si tu t'étais comportée correctement envers moi tu n'aurais pas eu à te plaindre. Tu as été provocante, tu as reçu une réponse. Ne t'en plains pas : ce sont tes actes et tes paroles qui ont entraîné ma réaction. Assume ou pars.
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