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[Salle du trône] Cérémonial & rassemblement

Flex
La Casa Aussona n'avait jamais connu une telle popularité. Bien que le château de Mussidan fut pendant longtemps le lieu de rencontre entre Enguerrand de la Mirandole et ses employés, il n'y recevait que rarement la noblesse de la province du Mussidanais. Ils se retrouvaient la plupart du temps, dans la vieille enseigne le Poney Qui Tousse dans la ville-basse de Périgueux. Le tripot affichait clairement ses intentions : le jeux, les putains et l'argent. Pour résumé, un lieu où on recevait le plaisir, mais dont il serait plus convenable d'en redonner en retour. A ce propos, le château de Mussidan fut un très bon substitut : dans la mouvance de l'indépendance, et dans la mouvance de l'autorité souveraine du duché, la Casa Aussona s'élevait en palais politique.
Deux seigneurs vivront dans ce château. D'abord, et à l'évidence, Enguerrand de la Mirandole trouva nécessaire de continuer à vivre à la Casa Aussona. D'une part, parce qu'il en avait fait un tableau de poésie, c'est à dire que les douves et tous les accessoires militaires furent retirés. D'autre part, le château devint au fil du temps le fœtus maternel dans lequel il se réfugiait psychologiquement dans les moments difficiles.
Le vicomte de Mussidan trouvera ses quartiers dans le château. Le donjon sera leur habitacle personnel, puis qu’après avoir partagé le sang, les ambitions et les pleurs, ce seront des inséparables.

Dans peu de temps, le borgne ne vivrait plus seul dans son domaine. Cette pensée le réconfortait : son esclave, le maure Barradouna, restait d'une lassitude épuisante, qu'un peu de compagnie lui ferait du bien.

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Hoffmann
Aux premières nouvelles, le militaire arriva dans la salle de rassemblement.
C'était la première fois qu'il côtoyait la noblesse dans une salle emblématique de celle-ci ui plus est.
Hésitant il salua son capitaine... Enfin son duc... Enfin... Il ne savait plus vraiment:


Bonjour mon ca... Mon du... Vôtre Grâce?
Hoffmann d'Angoulesme, pour vous servir.


Il sourit bêtement, espérant qu'il valait quelque chose au théâtre.
Alban
L'on lui avait quémandé de venir, il était venu.
Les yeux du jeune Monfort-Balmyr embrassèrent la pièce, à peine rentré. Ce n'était pas un univers familier, mais il savait d'ores et déjà qu'il allait s'y plaire, le temps de...D'une réunion, peut être ? Il ne savait pas réellement pour quelles raisons sa présence était nécessaire, mais il ne doutait pas que tout cela allait s'éclaircir dans les minutes à venir.
Il se dirigea d'un pas décidé vers son Capitaine, accompagné de son supérieur et s'inclina légèrement devant eux.


« Le bonjour ! »
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Gautier.de.vaisneau
La Casa Aussona... Cela lui rappelait la Bastida Ataraxie. Le Vaisneau était presque nostalgique de sa première visite dans LA demeure familiale. Tout était simple, le brun n'avait pas d'ennemi et le soleil arrosait les campagnes bourguignonnes. Bon, d'accord il n'avait pas d'ami non plus. Mais il s'apprêtait à rencontrer l'ainé Vaisneau et il pouvait encore s'en faire un portrait flatteur.
Les situations se ressemblaient, donc, par la découverte complète d'un nouveau lieu et par le passage d'une nouvelle étape, qui ouvrirait une période sensiblement différente de la précédente. Des terres à diriger, une potentielle guerre avec des hommes à mener, un groupe de personnes à rencontrer et une charge attribuée.

Le voyage avait été assez long et peu agréable en cette période particulièrement froide de l'année, et Gautier n'était pas mécontent d'être parvenu à destination.
Il salua les trois premiers arrivés, Enguerrand et deux inconnu, de manière assez démonstrative, la voix portant bien.


- Le bon jour à tous !

Un peu dérisoire quand on parle à trois personnes mais on fait avec ce que l'on trouve.

- Je suis Gautier de Vaisneau. Ravi de vous revoir, Enguerrand.
Lotx
A peine l'invité précédent eut-il eu le temps de se présenter que le bruit caractéristique d'une porte ouverte avec moult indélicatesse put parvenir aux oreilles des personnes présentes. A celui-ci suivit presque immédiatement le bruit moins caractéristique du cognement contre un mur. Alors, dans un "bordel de fianchtre de panneau d'porte", l'assemblée put observer une masse rosâtre informe se contorsionner, se déséquilibrer, se rattraper de peu et puis, finalement, passer l'ouverture.
C'est ainsi qu'apparut un garçonnet de petite taille portant une robe criarde et surtout une mitre à la hauteur vertigineuse, tellement vertigineuse d'ailleurs qu'elle ne passait par aucune porte et s'en retrouvait donc toute cabossée et l'obligeait à danser le limbo à chaque fois qu'un huis se présentait. Mais il n'allait décemment pas l'ôter hein? Après tout ne se trouvait-il pas -pour une raison qui lui était toujours obscure- à la Casà? A l'endroit, en ce bas monde, où arborer titres, blasons ou autres fioritures aussi encombrantes qu'inutiles était une coutume, que dis-je, une institution? Aussi, voulant se conformer à l'esprit qui embaumait l'édifice tout entier, le jeune prélat avait bien décidé de rentre patent aux patentés que, ils pourraient bien faire ce qu'ils voulaient, ici c'était belle et bien sa mitre qui était la plus grosse!


Youhouuuuuu! Bonjoureuh tout l'monde!

La situation était pour le moins singulière et lui inspirait vis-à-vis du Fleix des retrouvailles entre amis après une décennie sans se voir, le statut d'amis en moins. Ce genre d'évènements où il fallait absolument montrer qu'on avait réussi sa vie et de préférence vachement mieux que les autres.

Monseigneur Lotx, évêque de Périgueux.

Il tenta une courbette en guise de salutations mais le poids de la mitre faillit l'emporter de telle sorte que, manquant de peu un étalement qui aurait sans doute fait tâche, il se retint de deux pas en avant précipités et retomba à plat ventre sur le bureau dans un soupir de soulagement. Là il prit une ou deux secondes pour reprendre consistance avant de se hisser à nouveau sur ses deux pieds. Et puis, comme si de rien n'était, il ouvrit sa besace pour en ressortir un fagot de cinq saucissons liés ensemble par un ruban et qu'il tendit de la manière la plus naturelle qu'il soit au maître des lieux.

Ravi d'vous revoir, ça faisait très, très longtemps hein? Tiendez s'pour vous!

Raclement de gorge.

Euh... Ouais, mon fleuriste habituel était fermé en fait....
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Pierobero
Pierobero avait mis son temps pour parvenir à la Casa Aussona, non qu'il ne se rappelait plus le chemin pour parvenir jusqu'au château mais parce qu'une courte période de repos chez les moines et la maladie l'avait terrassé durant près d'une décade.

Une fois remis sur pieds, l'ancien Sénéchal revêtit ses habits et équipements militaires car l'on ne savait jamais sur quoi l'on pouvait tomber quand on visitait le Fleix. Surtout en cette période de troubles et de déclaration d'indépendance du duché du Mussidan, les ennemis du Fleix se faisaient encore plus nombreux, eh bien oui, cela était encore possible.

Piero s'approcha des grilles, l'actuel Maitre Piquier n'avait pas mis les pieds depuis un bon bout de temps à la Casa Aussona mais les gardes à sa vue ouvrir immédiatement les grilles. Pierobero les gratifia d'un sourire et s'en alla avec hâte conduire sa toute nouvelle acquisition, un magnifique frison aux écuries de la Casa.
Pierobero se dirigea ensuite vers l’aile Est du Castel, il franchit le hall d’entrée et atteignit la salle de réception. Comme attendu, de nombreux invités étaient déjà présent, le serviteur qui lui avait emboité le pas l’annonça et Pierobero salua l’assistance avec une attention particulière pour le Maitre des lieux. Une fois chose faite, il se mit en attente de la suite des évènements.
Lovenio
Mon Sieur vous êtes sûr que vous ne voulez pas que je vous accompagne ?
Je vais pas me répéter Pierre.
Mais...
Pierre !
Pensez aux routes !
Tu me fais chier ! Je te dis c'est pas loin. Tu vas pas continuer !
Mon Sieur !
Mais tu vas la fermer oui ?!
...


Le jeune Pendragon soupirait. Son sous-fifre lui était fidèle certes. Trop peut-être. Il savait qu'il pouvait compter sur lui. Mais il savait aussi qu'il pouvait se montrer chiant et insistant. Et se fut au petit matin - après avoir monter son cheval précédemment préparé par Pierre, son serviteur - que le brun prit la route de la Casa Aussona. Son nouveau chez lui. Il quittait définitivement la demeure Pendragon. Pas qu'il n'avait pas eu l'occasion mais plutôt qu'il n'avait pas juger utile d'en partir. En effet sa vie - malgré sa relative jeunesse - était bien lancée. Déjà une progéniture et une vie professionnelle. Sans compter son agence de renseignement qu'il avait imaginé et créé.
La route fut sans encombre. Aux grilles les gardent le reconnurent tout de suite et le laissèrent entrer rapidement. Un serviteur vint le libérer de son cheval qui fut amené à l'écurie. Quant à ses affaires elles furent amenées dans ses quartiers qu'il rejoindrait sans doute plus tard.
Le brun prit donc la direction de la salle où devait avoir la réunion dans laquelle - quand il fut arrivé - il salua tout le monde très respectueusement commençant bien sûr par le maître des lieux.
Flex lui avait vaguement parlé de son projet d'indépendance. Il savait qu'il ferai partie d'un projet mais n'avait vraiment su la teneur du projet qu'à l'annonce faites par le Mirandole. Il avait ensuite reçu une invitation du dernier nommé. Présent sur les lieux, il ne lui restait qu'à attendre la suite. Suite qui annonçait un énorme tournant dans sa vie.

En effet, Jehan avait été un homme fidèle à son comté. Fidèle au Périgord. Mais le Périgord ne lui avait jamais été fidèle. Il dérangeait et de nombreux complot avait donc été monté contre lui. Il n'avait plus aucune attache. Ce qui avait décidé Lovénio à se détacher complètement de ce Comté qui l'avait de nombreuses fois trahis.
Une nouvelle vie commençait...

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Rupert_averey
Le retard est inversement proportionnel à la distance à parcourir.


Sa liste à la main, Averey dominait l'entrée du haut du corps de garde. Il regardait rentrer les différents membres de la prochaine cérémonie. À chaque fois qu'un homme était arrivé, il vérifiait, s'il ne le connaissait pas, qu'il correspondait bien à la description que le duc lui avait fournie.

Si jamais le moindre doute subsistait, le commandant de la garnison à ses côtés était prêt à faire retomber la herse, et les soldats du château n'aurait plus qu'à se jeter sur l'inconnu, afin de le mettre au fer, avant d'en apprendre plus sur lui. Néanmoins, aucuns contrevenants ne se fit reconnaître. Désormais, le duc saurait reconnaître les imposteurs, s'il en était. De toutes façon, les trois que le blond n'avait jamais vu s'était fait discrètement escorté dans les murs, jusqu'en salle du trône. Glissant la fiche dans sa poche, Averey donna les dernières instructions au commandant.


Commandant ! Verrouillez moi chaque issu du castel. Nul ne rentre ni ne sort désormais sans mon ordre exprès, ou celui du duc. Sélectionnez néanmoins aussi une escouade pour de se rendre dans la ville basse, des types sûrs. Qu'ils fassent rapport de tout éventuels étrangers présents. Vous m'en tiendrez informé, ainsi que des étrangers aperçut à nos frontières. Lorsque cette escouade reviendra, elle passera par la poterne est. Quant à vous, j'attends que vous me fassiez un rapport détaillé de nos facultés en cas de siège : vivres, eau, armes et vous me trouverez ce que nous a laissé feu Ciaram, paix à son âme.

Je vous retrouve dès que la cérémonie s'achève.


Voyant qu'il s'était bien fait comprendre d'un seul regard, il le précéda dans l'escalier en colimaçon afin de sortir du corps de garde. Il marcha ensuite d'un pas vif dans la cour du castel, et se rendit immédiatement dans la salle du trône. À l'entrée, deux gardes lui firent signe que les 6 personnes attendues étaient bien là. En retour, il leur fit signe refermer derrière lui, et s'avança dans la salle.

S'inclinant devant le duc, il le salua :


Mon seigneur, nous ne risquons plus d'être dérangés. Nous pouvons commencer dès que vous le désirez.

Puis il se releva en souriant, et se positionna à la droite du trône en observant de plus près les personnes présentes. Fronçant les sourcils en voyant Lotx, il salua l'assistance d'un :

Bonjorn à tous.
Flex
Enguerrand de la Mirandole salua Hoffmann d'une manière tout à fait militaire et plaisante. Ce dernier avait autant de ponctualité que de fidélité à ses principes. C'est d'ailleurs pourquoi les deux soldats entretenaient une aussi précieuse relation. Le borgne fit un signe amical à Alban puis à Gautier : leur présence réchauffaient son cœur.

« Mercé monseigneur Lotx, dit-il après l'avoir enlacé, vous nous avez tous manqué. En effet, Enguerrand de la Mirandole eut beaucoup de mal à se remettre du départ de Lotx et de feu Odoacre du Périgord quelques années plus tôt. Néanmoins deux personnes résistaient tant bien que mal à l'oppression de Périgueux, il s'agissait bien sur de Lovenio et de Pierobero. Ces derniers connaissaient bien la Casa Aussona et le borgne : ils se côtoyèrent depuis très longtemps. Seul Rupert Averey eut l'honneur de recevoir un humble baiser. La dernière fois qu'ils s'étaient vu, les deux hommes n'étaient absolument pas certain de se revoir.
Roo, mon ami, vous êtes là, dit-il en lui prenant les épaules, de grâce.

Enguerrand de la Mirandole prit la parole d'un ton imposant.

Nous nous retrouvons tous ici aujourd'hui, pour la première fois, à la Casa Aussona, car en vertu des pouvoirs de la grande charte du Mussidanais, disait-il en lisant le parchemin qu'il tenait de ses mains, chaque vassal se voit attribuer une fonction dans le but d'entretenir notre terre. La cérémonie sera secondée par Gautier de Vaisneau, ici présent, dit-il en le montrant de la main, qui est à ce jour le héraut du Mussidanais.

Enguerrand fit une pause.

En tant que duc souverain du Mussidanais, j'appelle à me rejoindre messire Rupert Averey, qui recevra la fonction de maire du palais du Mussidanais et le titre de vicomte de Mussidan. Le borgne prit un ton de confidence. Bien que le parlement s'est établie à la Casa Aussona, le vicomte de Mussidan restera le maitre de ces lieues.

Installé sur le trône, Enguerrand de la Mirandole invita Roo d'un signe de tête.

Venez mon ami. »
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Rupert_averey
Roo s'inclina, lorsque le héraut fut présenté.

Mes respects, héraut, votre réputation vous précède.

Et c'est alors qu'il n'avait jamais crû possible arriva. Le duc l'appela, comme son premier vassale. L'estomac d'Averey se noua, alors que le duc faisait son annonce. Lorsqu'enfin, il l'appela avec une ferme douceur :

Venez mon ami

Le blond s'avança, des perles de sueurs lui dégringolant du visage. Lui, qui était né bâtard et gueux, n'avait jamais aspiré atteindre un tel rang de noblesse !

S'avançant lentement vers le trône, il fixait le duc, la tête légèrement incliné.


Maître...
Flex
Enguerrand de la Mirandole prit une grande inspiration.

« - Jures tu, sur ton honneur, d'apporter obsequium, auxilium et consilium à ton suzerain ;
fidélité dans tes actes et tes paroles ;
aide et service armée par la langue de ton épée ;
conseil, par la verve et la grâce aristotélicienne offerte à tous les oints du Très Haut ? »

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Rupert_averey
L'inclinaison est immédiate : le nouveau vassale met un genou à terre devant le duc, et prononce d'un ton solennel.

Seigneur, mes engagements n'ont jamais changé depuis le premier jour où j'ai posé les pieds à Mussidan. Obsequium restera ma devise, auxilium sera mon honneur, et consilium mon ambition.

Sur mon honneur, et sur ma vie je vous le jure, le Très Haut m'en soit témoins.
Flex
Ce que le borgne répondit :

« - Et moy Enguerrand de la mirandole, je te jure de t'offrir en juste retour :

protection, car tu seras mon vassal et toute atteinte à toi sera rendue au centuple ;
justice, car je trancherai par le grâce d'Aristote en faveur de la vertue, seul moy sera ton suzerain et nul autre ;
subsistance, qui te sera apportée par mon don de terre, la vicomté de Mussidan.


Le jeune homme s’avança de plus prêt de Rupert Averey.

Maintenant, relève la tête, que nous scellions ce commun serment. »

Enguerrand fit un signe de la main à Gautier.
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