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[RP Privé] Comme une envie d'pisser.

Finn
[Tonnerre - Aux heures sombres.]


Cloîtré dans sa chambre d'auberge, lieu investi par le Gaélique après avoir fui l'assistanat clérical l'ayant accueilli lui et les membres navrés de son escouade une semaine plus tôt, le vieux seigneur tente désespérément de se procurer les soins nécessaires à sa guérison de sa seule main valide.

L'épaule durement perforée par le fer d'une arme champenoise contraint son bras droit à l'immobilisme et son homologue à une gymnastique de tous les instants. Un grommellement accueille chacun des tours qu'effectue la bande de lin propre autour du muscle atrophié. Plus qu'une meurtrissure de la chair, l'assaut sournois dont il fut victime affecte l'ego et ses affiliés. Ralerie qui se mue en soupir exaspéré lorsque l'exercice se conclut par un nouvel échec sur la compote de plantes malodorante censée lui éviter une longue et pénible cicatrisation.

L'intérieur spartiate fouillé d'une paire d'yeux vidés de leur substance, laquelle se fiche sur la porte de sortie, comme un appel muet à l'évasion. Une envie, subite et irrépressible, de quitter son huis-clos. L'hésitation mêle son grain de sel à l'entreprise, avortée avant même d'être concrètement envisagée. La carcasse alanguie se redresse pourtant, se déplie comme un automate et empoigne sa canne. La déraison prend le pas sur les tergiversations stériles qui semblent vouloir l'accabler que le seuil est d'ores et déjà franchi d'une démarche précipitée. Le palier déserté, traversé à la hâte. Vers quoi ? La seule issue de secours viable.

Délesté de son pourpoint écru, tout juste attifé d'une chemise débraillée et d'un bandage en friche pendouillant à son buste, l'Irlandais se plante face aux nervures d'une nouvelle porte. Ardemment scrutées un moment qui lui paraît être une éternité, les stries du bois vibrent sous l'énergique assaut répété au triple de quatre phalanges à la brune.

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Astana
L'antre scandinave n'a pas d'âme. Tout y rappelle l'absence, ou plutôt la fuite. Chaque chose a été disposée de façon à prévenir tout départ précipité. Étrangère à sa propre chambre, la Danoise semble avoir été jetée là, dans un coin. Le schéma n'est pas nouveau, il lui est même plutôt familier. Si bien que le vide se fait souvent étouffant. Les conséquences de la profession, dira-t-on.

Chaque nuit c'est la même rengaine qui s'amène, et avec elle l'insomnie. Les séquelles de cette dernière sont lisibles sur le faciès de la bestiole, où des cernes violacés se sont insinués. Ils surplombent des joues creusées par une mauvaise alimentation et une fatigue sans précédent. Un spasme des muscles. Et c'est la fausse patte qui s'enquiert de vérifier l'état de son râble récemment frôlé par une lame champenoise.

Les trois coups portés à la lourde, en plus de lui arracher un sursaut, relèguent l'examen au placard. Haussant un sourcil curieux face à l'heure tardive, la mercenaire jusqu'alors agenouillée se redresse, non sans ressentir un léger pincement au niveau du cuir recousu de frais. Et s’arrimant dans l'encadrement de la porte, elle apparaît échevelée, vêtue d'une chaisne sombre devant l'Irlandais.

La langue se délie pour constater un peu sèchement :


Ah. C'est vous.

Un temps d'arrêt lui est nécessaire pour le détailler avant d’articuler.

Qu'est-ce qui vous arrive ?
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Finn
Après une interminable attente, le battant de bois s'ouvre sur des propos qui lui demeurent abscons. Sonné, le Gaélique déchante. A la surprendre ainsi simplement vêtue, couverte d'une modique chainse qu'il n'ose envisager qu'à hauteur d'épaule, l'éclopé en perd ses moyens. Sonné qu'on vous dit.

L'inspection scandinave n'est pas pour arranger les choses. Bien à rebours, l'œil qui le passe au crible semble s'accorder à lui confirmer l'incongruité de son intrusion. Un silence pesant sur ses épaules le voit s'affaisser imperceptiblement. Juste le temps de reconsidérer l'impérieux besoin de sortir. Sortir pour mieux s'enfermer. Ailleurs. Ou chez elle, plutôt.

Planté comme un radis sur le pas de sa porte, il lui faut un prétexte. Vite.
Et pas question de bégayer.


- « … Le Caladre. Ca vous parle ? »
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Astana
Toujours fichée entre la porte et son encadrement, la blonde fait blocus et commence à se poser de sérieuses questions quant aux lubies de l'Irlandais à l'obscurité tombée. Une pointe d'inquiétude perce, éphémère, vis-à-vis de la santé mentale de ce dernier. Croisant les bras en même temps qu'elle fronce les sourcils, réaffirmant sa position, un appel est lancé à la mémoire engourdie. Caladre, caladre... Ah.

Vous frappez à ma porte pour me parler d'un animal mystique aux pouvoirs de guérison ?

Au beau milieu de la nuit, comme ça.
Tu doutes de rien, toi.

Reprenant plus en avant l'inspection de son insomniaque d'employeur, la Danoise tique un brin à la vue de son bandage à moitié réduit à l'état de néant. Soupir agacé. Le linge de lin est désigné d'un geste du menton tout aussi blasé que sa propriétaire.


J'espère que ça n'a rien à voir avec votre épaule.

Viens pas me sortir que tu l'as vu en songes.
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Finn
Pas plus d'attention n'est accordée aux considérations suivantes qu'il chasse de son esprit, à peine ont-elles franchi l'orée de son lobe. Si ce n'est celle qui se revêt d'une pointe d'agacement et mentionne un bandage en lambeaux...

Des soirs que l'Ecrin panse l'épaule de son Joyau selon le même rituel. D'abord frileux, le Gaélique en vînt finalement à le réclamer. Parfois à demis-mots. Souvent taiseux. A présent, il en connaît toutes les étapes sans pour autant s'en lasser.

Au souvenir des soins de la veille et du dérapage qui s'en suivit, la parole lui manque. Et plutôt que les mots, l'Irlandais choisit la fuite en avant. D'un pas décidé, le vieux briscard se fraye un chemin du bout de la canne pour investir la piaule. Comme ça. Avançant sans se retourner, c'est la lubie du soir qui reprend ses droits.


- « Et vous saviez que la p'tite Ella était férue de bestiaire mythologique? », poursuit-il d'un air docte, en admiration devant le carreau de la vitre. « Après m'être un peu documenté sur la chose, j'en ai trouvé une illustration. Pis j'me suis dit qu'un corbeau albinos aux propriétés thaumaturges irait à merveille sur votre nouvel écu. », lance-t-il alors tout en accompagnant sa trouvaille de gestes enthousiastes. « Imaginez-la bestiole de profil annonçant à votre adversaire qu'il vit ses dernières heures. Epatant, n'est-ce pas ? Ah ah. »

Volte-face sur la Scandinave, un sourire enfantin pendu aux lèvres.

- « Qu'en pensez-vous ? »

Brusquement pétri d'une assurance de façade.
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Astana
Abruti sans gêne. Râlerie confinée entre ses dents.

Mais faites comme chez vous, surtout.

L'entrée de la turne à présent violée et refermée d'une main nerveuse, la blondeur s'y adosse, toujours aussi peu encline à l'enthousiasme. Vexée, surtout, d'avoir été évincée de la sorte au profit des idées saugrenues du Gaélique. Les épaules épousent les nervures du bois pour accueillir la trouvaille nocturne dont il paraît si fier. Elle le savait dérangé, mais pas au point de mettre le nez dans des parchemins poussiéreux relatant les mésaventures de ceux ayant vu un Caladre de profil. Poisseux, les pauvres ; avec un aller simple pour la fosse. Quoique le symbolisme lui arrache un demi-sourire.

Bah ouais, Sa Blondeur, t'es dépigmentée et tu crèves des gens.
Beau corbeau albinos que tu fais là.


Ah ah, comme vous dites.

Sauf qu'elle ne rigole pas. Elle relève le museau vers l'intrus.

L'idée est excellente.

Sincèrement.
Un pas en avant.


Mais cela n'explique en rien pourquoi vous pensez à ça au beau milieu de la nuit.

Puis trois en arrière.
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Finn
Le sourire s'estompe, et fond comme neige au soleil. Pas que l'Irlandais tire déjà la gueule. Tout juste est-il contrarié face à la peine qu'il éprouve à expliquer son irruption soudaine. Qui plus est pour l'entretenir d'une si futile proposition. Laquelle aurait pu attendre que le jour se lève, ça va sans dire.

L'arcade froncée, l'embarras qu'il ne saurait taire plus longtemps se lit dans le regard que le Gaélique fige dans la grisaille restée de glace.


- « Ben... J'refaisais mon bandage et puis.. j'ai eu envie d'vous en parler. »

Confession servie sans détour ni malice, immédiatement suivie d'un ton bourru confectionné pour l'occasion.

- « J'vous dérange pas au moins ?! »

Un pli sur le tissu de ses chausses tripoté nerveusement.
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Astana
En quête d'un prétexte certes foireux, la trogne est tournée en direction de la couche par réflexe. Ce qui constitue un choix des plus mauvais. Les grisâtres tombent sur les draps défaits de la veille, demeurés intouchés. Et la Danoise de blêmir face au constat, parvenant difficilement à articuler :

J'allais me coucher, figurez-vous.

Ou plutôt j'attendais que le sommeil me mette dans ses petits papiers. Mais c'est pareil.

Serrant les mâchoires dans l'expectative de chasser le malaise qui l'envahit au souvenir de la nuit passée, parce qu'il y a de quoi s'en retourner jusque dans sa tombe, elle l'observe avec suspicion avant de finir par secouer la tête. Rejetant de fait tout en bloc pour retrouver une assurance feinte, et teintée d'amusement.


Et vous devriez aussi. Vous avez vraiment une sale gueule.
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Finn
Les charbonneuses suivent les deux billes d'un granite du Sidobre érodé par la vision de la couche en chantier. Et le trouble qui lui creuse les cernes sous un teint blafard de virer à la contagion. Nous y voilà.

En silence, l'Irlandais dévisage. Elle aussi passe des nuits sans sommeil. Malgré l'heure tardive, elle aussi veillait. Il ne l'a pas tirée du lit. Tout au plus retardé une énième et vaine tentative de sombrer. Peut-être même souffre-t-elle aussi les lancinants tiraillements sur ses coutures, seule, enfermée dans sa chambre. Exception faite à la nuit dernière qu'aucun picotement ne vînt perturber.

Alors, comment ne pas revenir là où le feu des plaies sclérosées n'est que tendre chaleur et la blancheur intimidante des draps, pressante invitation à s'y vautrer ?

Botté hors de sa torpeur, le Grisonnant abaisse un brin le museau sous la raillerie.
T'as fait mouche, ma grande.

Le bras ballant retrouve alors un semblant de vigueur en se portant à l'épaule. Quelques doigts y accrochent un pan du ruban de lin mal ficelé, tirant un peu dessus avant de l'envoyer paître d'un geste manquant cruellement d'entrain.


- « Pas facile avec une seule main. »
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Astana
Sans piper mot, elle se perd dans la contemplation du linge en déclin vers le sol. À peine celui-ci a-t-il trouvé la place qui est sienne, que la Danoise relève des yeux rieurs sur le Cazayous. Un léger sourire perce, amusé tant par son incompétence que par la mauvaise foi dont il est drapé, et ne cherche pas à dissimuler.

Il est vrai qu'un rituel s'est instauré, nuit après nuit, entre les deux comparses. La phase soins.
Où tous deux se trouvent taiseux. L'un par pudeur, l'autre pour son application à l'ouvrage.

Enfin.

Abaissant le regard sur la blessure à demi cicatrisée, elle lance, goguenarde :


Fallait pas vous laisser toucher à cet endroit, qu'est-ce que vous voulez que j'vous dise.
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Finn
Dans un début d'élan gouailleur, la truffe se relève.

L'Archiblonde lui offre un échappatoire, une brèche dans laquelle il s'engouffre sans bouder son soulagement.


- « C'est un peu vot' boulot de m'éviter ça, j'vous signale. »
- « Si vous n'êtiez pas tombé de votre cheval après vous être pris cette flèche, j'aurais peut être pu vous éviter de vous faire trouer une deuxième fois. », rétorque-t-elle dans un froncement de sourcil hyalins.
- « Accusez la gravité. », relance-t-il alors, une bonne fois pour toute engagé dans un savoureux conflit d'ego.
- « Soit. La gravité, si vous préférez. », conclue-t-elle, visiblement conciliante cette fois.

Les bribes de bataille lui reviennent en cascade. D'abord mis à bas de son Napolitain par un trait dans la miche gauche, un piéton lui enfonce un fer d'hast dans l'épaule avant qu'il ne parvienne à ouvrir la panse de l'assaillant suivant en désespoir de cause. Le résumé des événements lui réveille sa vieille douleur à l'arrière train, laquelle se prolonge dans toute la jambe demeurée tendue. Raide sous l'affliction, la trogne en demi-lune figée se plisse le temps pour la vieille carcasse d'épouser l'assise d'un angle du pageot.


- « Les bâtards m'ont eu par derrière... »

Epic fail pour celui qui a toujours eu à cœur de s'en éviter le déshonneur.
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Astana
L'aveu est confessé dans les secondes qui suivent, peu fière.

- Je sais. J'étais là, j'vous signale. Ils m'ont eue par derrière aussi.

Au souvenir de l'attaque subie et du fer ayant dangereusement flirté avec son épiderme, la scandinave passe une main en son dos, comme pour s'assurer que la cicatrice est bien là. Palpable. La réaction de l'Irlandais face à sa façon de désigner le fourbe assaut ne se fait guère attendre. Il lève soudainement une paire d'yeux sur elle, un rire nerveux confiné entre les lèvres. Regard soutenu par les grisailles danoises, en même temps qu'elle accuse un rire des plus francs, balayant sa précédente réflexion d'un revers de la main. Déridée.

- Oh ça va. Vous avez les idées mal placées.
- Prenez-vous en plutôt aux Champenois qui nous l'ont mal placée
, capitule-t-il dans un ricanement grivois, levant des paumes faussement innocentes.
- J'ai d'ailleurs dans l'idée de leur rendre au triple, qu'elle avoue, rictus flanqué aux lèvres.
- Au triple ? Vous allez avoir besoin d'aide, avance-t-il, dans un élan de perspicacité.
- Vous m'aiderez, j'en suis certaine.

Moi non plus j'doute de rien.
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Finn
La caboche s'incline pour lui signifier qu'elle ne s'est pas trompée d'allié.

- « A nous deux, ils n'auront aucune chance. »

Un léger sourire flirte sur ses lèvres, en tout point jumeau à celui qu'elle lui rend.

- « Et puis même. Les volontaires ne manqueraient pas. »
- « Voulez embarquer Miramont et Son Altesse dans l'aventure ? », ironise-t-il.

C'te bonne blague.

- « Pour sûr, la première ferait un redoutable projectile. »

Facétie qu'elle accueille les pupilles grandes ouvertes, et d'un éclat de rire.

- « Vous êtes fou ! Je parlais de lames chevronnées, qui haïssent la Champagne au moins autant que nous. »
- « Ah, vous.. vous, vous n'avez jamais vu Isaure tirer ses terribles flèches à ruban bleu sur la milice Conflanaise. », déplore-t-il, narquois. « J'en viens même à m'demander si l'un d'ses cousins ne se cachait pas derrière celle que j'ai reçue dans l'séant. »

C'est vrai, comment savoir ?
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Astana
À savoir, impossible. Mais à imaginer ? Ouh.

L'espace d'un instant, se dessinent des silhouettes masculines affublées des robes d'Isaure clamant haut et fort « Sus à la Blairelle ! », armés de flèches aux rubans bleus. Vision terrible qui a le mérite de lui faire retrouver ses talents d'actrice. Portant le revers de sa fausse patte au front, elle s'évente de l'autre, faussement perturbée. Pour sûr que tu vas cramer les planches avec ça, té.


- Arrêtez, j'vais faire des cauchemars.


On en est pas bien loin.

La performance extorque un petit rictus amusé à l'Irlandais qui l'envisage depuis son assise, muet. Ses yeux brillent d'une lueur trop vive pour être tout à fait honnête, et ne voir derrière ceci qu'une distraction sans prétention. Loin de s'en offusquer pour autant, l'Écrin reprend contenance à mesure que les spasmes de ses côtes se calment et font place à une mine plus sérieuse. Tout du moins en apparence. Il n'y a rien de mal à profiter d'une complicité fraîchement tissée. Quoiqu'un peu singulière.


- En tout cas il y a deux possibilités. Pour vous avoir touché de la sorte, soit le type d'en face se trouvait être un fin tireur... soit il vous a complètement loupé, en visant votre trombine à la base. J'pencherais plutôt pour la deuxième, puisqu'on parle de Champenois.
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Finn
Plus que le seul ricanement aux accents gaéliques, l'hypothèse en appelle une toute autre.
C'est con un soldat.


- « Puisqu'on parle bien de Champenois, c'est pas ma trogne qu'il visait mais au moins le canasson de ma voisine, voire sa pomme. Auquel cas vous m'devez tous deux une fière chandelle. »

Et si on refaisait le match ?
Un sourire cousu de goguenardise semble lui répondre par l'affirmative.


- « Ah.. donc en étant touchée au dos, c'est vos jambes qu'il visait ? ... J'comprends mieux. »

Un partout, balle au centre.

- « Si mes jambes n'étaient pas si pudiques, alors elles embrasseraient votre dos. »

Les mots fusent comme une farce, du moins en ont-ils la prétention. L'image qui l'accompagne, en revanche, lui vaut d'éclipser un sourire qui allait en s'élargissant aux frontières de son hémiplégie.
Et l'Insulaire de préciser tout de go :


- « ... Pour le r'mercier. »

Trop tard. Lèvres pincées, elle visualise déjà la scène.
Lui s'en mord les doigts, d'autant plus que celle-ci le place dans une curieuse posture.
Chaque chose a sa place. Réflexe de mâle.
Interdites, les sombres prunelles se dérobent, surprennent inévitablement sur sa vis-à-vis une paire de jambes toutes aussi nues qu'à son arrivée. Jusque-là prudemment ignorées.

Un bruyant raclement de gorge le rappelle à l'ordre. Sans pour autant casser le fil échevelé de ses pensées. Lorsqu'il reporte une attention superficielle sur son hôte, celle-ci fouille sa chevelure dépigmentée d'une main nerveuse.


- « Laissez tomber les remerciements, hein. Ça ira, j'pense y survivre. »
- « Vous pensez ?.. », risque-t-il.
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