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Adhésion est gratuite.

[RP ouvert] Le Clan des Jambons Croustillants.

Cistude
A Rieux.

Il était une fois la plus vaste et profonde des sciences, celle qui les contient toutes en elle-même, qu'elle le veuille ou non. Cette science étudiera tous les phénomènes quotidiens ou surréalistes en se basant sur une recherche réelle ou imaginaire, le fabuleux étant prioritaire sur l’inéluctable. Les exceptions elles, prendront une place prioritaire dans votre axe de réflexion. Faisons de tout une exception, une singularité du monde qui vous entoure, en soit une anomalie de la Création. Chaque dilemme est unique, c'est pour cela qu'il faudra non pas chercher à le résoudre avec une analyse rigoureuse donnée par l'opinion public, c'est à dire ne pas s'inspirer d'un tel ou d'un tel, mais en observant cette énigme avec une approche tout à fait révolutionnaire. Regardez là comme si elle était un don, et résolvez là seulement selon votre manière d'exister. Si vous voyez un chat danser la samba avec un lièvre de garenne excité comme une chouette sous acide, c'est réel. Car dans cette science non-sérieuse, il n'y aura que des divagations. Les choses ne seraient pas ce qu'elles semblent êtres. Au contraire, elles seront ce qu'elles ne semblent pas êtres.

Pour imager de façon à ce que toute cette science soit compréhensible par le plus grand public et ainsi soit ouverte à tous, prenons Cistude. Si de manière fortuite, mais aussi non-hasardeuse, vous rencontreriez Cistude et qu'elle vous disait qu'elle avait pris une décision fantasque, il faudra voir en elle cette volonté. En soit, elle vous dira qu'elle est un jambon à la vie à la mort, et qu'elle en est devenue un suite à un rite mystique incluant lune noire et porc sacrifié sur l'autel d'un dieu quelconque. Je vous demanderai par ailleurs de ne pas la dénoncer à l'Inquisition. En bref, puisqu'elle dit être un jambon, et selon tous les principes énoncés plus haut, voyez en elle un jambon. Ca sera pour elle, et pour vous, l'Art d'être un jambon. Il faudra donc retenir, à vous novice dans cette science patibulaire, que cette science ne prendra rien au sérieux, même pas l'Art d'être un jambon ou même tout ce dogme érigé, qui consiste justement à ne rien prendre au sérieux.

Compris ?

Cette nouvelle science moderne a donc pris de manière hasardeuse ses quartiers à Rieux, dans un endroit de la cité où il faudrait se perdre pour s'y retrouver. La taverne, lieu emblématique de la Science (nous l'appellerons ainsi, ou pour toutes propositions envoyez un pigeon. Après une sélection drastique si votre projet est retenue, je vous ferai chevalier d'honneur des "Jambons Croustillants"), est dirigée par Cistude en personne. Son sous-fifre, un certain Maurin dont elle ne connait rien, occupe la place privilégiée du comptoir, jura de donner sa vie à cette science et de la représenter dans Rieux. Il n'en a pas le choix, c'est Cistude qui lui a donné ses Ordres. On raconte par ailleurs qu'une certaine jambe de bois s'y promènerait et ferait la cour à tout objet en bois. Cette science comporterait donc trois membres : Cistude, le Maître, Maurin, -pas d’appellation pour le moment, et Marineblanche, Chevalier des Jambons en bois.

Pour être membre de cette confrérie, veuillez pousser la porte.
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Faust.
« Y a pas que des Gens Bons à la tête de l'Art. » M.C. Solaar
Au même endroit.



Une nouvelle institution s'était faite place neuve au sein de la ville de Rieux. Et pour être des plus sincères, le bon tatoueur n'en savait rien. Pourtant comment ne pas adhérer à cette folie, à cette science comme ils disaient. Sauf que pour le bon tatoueur, cela ne s'appelait pas une science.

Comment cela pourrait-il s'appeler une "science" ! Comment, par tous les diables ? Je redis "comment" dans ma narration car j'essaye, bien mal, de vous faire ressentir par procuration toute l'indignation qui aurait pu être celle du "Dr. Faust" improvisé à la connaissance de l’émergence de cette "science". Et puis pourquoi "science" ? Quand la science, réelle ou imaginaire, ne fonctionne que, et uniquement que, grâce à une logique interne. Pourquoi accepter, tolérer et même plutôt imposer l'existence d'une logique interne dans cette nouvelle matière née de l’imaginaire. Pourquoi ne pas en faire un trou noir de l'Imagination. Une zone de non-existence probable de la logique. Une zone d'inconnu. Une zone de liberté totale où tout et n'importe quoi pourrait vraiment exister.

Le Dilemme en l’occurrence, il était là ! Pourquoi s'arrêter à la proposition « un chat qui danse la samba avec un lièvre de garenne excité comme une chouette sous acide est réel ». Pourquoi ne pas imaginer « une chouette au corps de chat avec un bonnet doublé en lapine sur le front ». Pourquoi pas même ne pas s'arrêter à imaginer de nouveaux animaux, mais carrément imaginer de nouveaux concepts : « Une samba qui danse de la chouette à bonnet ! ». Et dès lors qu'importe que cela soit réel ou imaginaire, tout est imaginaire, jusqu'à même notre manière de raisonner qui ne suit plus cette bonne vieille logique mais qui s'échine à aller non pas contre mais différemment. D'aller au-dessus. Selon toute vraisemblance, il n’abordait pas cet Art comme une science, mais un Art à part entière non explicable par une matière faite de logique interne, un Art de l'Absurde. Non l'Art de l'absurde par excellence. Pas scientifique, donc. Pas Jambon, donc.


***

Alors qu’il se balladait dans la ville le plus innocemment du monde, l'homme tombe au détour d’un chemin sur une nouvelle taverne donc l'écriteau le surprend. C'est alors que s'opère dans sa tête l'exacte réflexion offerte ci-dessus - à deux trois poils près. Je sais, tout cela est un peu sans dessus-dessous, mais la seule phrase qu'il trouve à émettre alors que l'écriteau est lu dans son espritt; je vous la livre :


Citation:
Science des solutions imaginaires qui s'étend aussi loin au delà de celle-ci que celle-ci au delà de la science. Ici il n'y aura que des divagations; les choses seraient ce qu'elles ne semblent pas êtres et ne seront pas ce qu'elles semblent êtres. Nous étudierons ici les lois qui régissent les exceptions en se basant sur un plan imaginaire mais aussi réel. Cela consisterait donc à ne prendre rien au sérieux, sauf l'Art d'être un jambon, qui consiste à ne rien prendre au sérieux..

Montrez patte palmée avant d'entrer, ci-règne la volaille de la Cour Brissel. Gredins, Piquez, Piquez fort !



- Il faut que je leur écrive.. !

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Cistude
Je suis deux. Aidez moi.

Si rien ne semble être ce qu'il est, alors cette science semblerait-elle être telle que nous la percevons ? Si cette science consiste à ne rien prendre au sérieux, même pas cette Science, devrions-nous aussi la prendre au sérieux ? Mais l'exercice de cette "science", qui consiste à ne rien prendre au sérieux même pas elle, celui qui l'exerce ne devrait donc pas se prendre au sérieux. Alors, elle le mettrait ainsi à l'abris d'une tentation à laquelle cèdent tant, hélas, de ses homologues ! Alors soit, ne la nommons pas Science. Elle ne pourrait en être une que dans la mesure où nous en sommes ces disciples. Mais alors, l'alcool aussi à ces disciples, Dieu en a, pourrions-nous dire qu'ils soient science eux aussi ? Je me contredis. Fiche moi le camps de moi, laisse moi réfléchir ! il m'obsède, je le sens ramper dans mes songes. Une force obscure m'étreint, m'engourdit et m'empêche d'aller plus loin.

Les adeptes de ce mouvement se sentiront souvent frôler par un mystère impénétrable qu'ils ne pourront atteindre avec l'aide de leurs sens grossiers. Libérer votre lucidité et enlevez les freins... les fantasques feront alors partis de la réalité. Une samba jouant de la chouette à lapin de bonnet. Tu verras les choses concrètes du monde qui t'entourent tourbillonner au sein de ton Imagination féconde et ne plus ressortir; elles seront englouties par ce Trou Noir de l'Imagination. Et ton être, alors imprégné de toutes ces choses, en suivant les préceptes de cette non plus Science mais Art de vivre, ne libérera de ce désert intellectuel que les foetus irréels et illusoires. Giclera alors de tous tes orifices quelque chose de fabuleux que tu ne percevras plus comme irréel, absurde, mais véritablement là et présent. Ce nouveau microcosme que tu tisses tu le partageras avec les autres fidèles, et à nous tous, nous créerons un monde fait de divagations.

Alors je dis oui! ne nommons plus cette Science science, ni institution, cherchons une désignation non-figurative qui pourrait désigner quelque chose d'illogique. La langue et les mots sont constitués selon un certain sens. Une table est une table, un chat est un chat. Allons donc jusqu'au bout et ne choisissons pas un mot (dénué de toute aberration) pour désigner notre commandement, inventons de toute pièce l'appellation à coup d'absurde, d’irrationalité et de fantasmagorique !
Tout est faux, tout est possible, tout est douteux.

***

La Cistude est un jambon, parce que c'est sensuel et qu'au fond, elle est un gens bon. Qui pourrait contredire cette affirmation ? La vilaine chassée à grands coups de crosse de tout le Royaume ?
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Marineblanche
Le Chevalier des Jambons en bois, nouvellement adoubé d'une manière originale - deux coups de torchons sur la tête - se sentait investi d'une mission : Convertir tous les non-Jambons. En effet, prenez une gamine tout autant perturbée que dotée d'une jambe de bois, transmettez-lui votre science qu'elle ne comprendra que par moitié et vous aurez une disciple qui vous suivra dans votre quête. Une révolution est en marche, elle en est certaine, la mioche. Bientôt, tout le monde deviendra des jambons. Des jambons barbus, des jambons de toutes les couleurs et des jambons rigolos pas sérieux !
Ou pas.

Qui était-il ? Qui était-elle ? Qui es-tu ?

Peut-être, l'enfant serait-elle en train de toucher du bois dans la taverne, se sentant prise d'une certaine peur de l'impénétrable. Peut-être que la fillette était en train d'imaginer tout ça, que rien n'existait et que rien n'était sérieux. Peut-être était-elle réellement un Chevalier des Jambons de bois, peut-être rien du tout. Peut-être était-elle une enfant à la jambe de bois comme les pirates ? Parce qu'après tout, était-elle son propre ennemi parce qu'elle n'avait peut-être que vocation à garder son trésor ?

J'ai une jambe d'bois,
j'suis une pirate ?
Pourtant, j'garde un trésor,
J'suis pas une pirate ?
J'sais tout parce que j'suis petite, j'sais rien parce que j'suis grande !
Ou c'est l'contraire !

C'est comme la science, pas science. Possible philosophie ? Rien n'est sûr ou le contraire. Certain ou incertain.

Peut-être, était-elle un papillon roux.
Parce que deux petits papillons roux, *
tourbillonnent, tourbillonnent
Deux petits papillons roux
tourbillonnent dans l'air doux
et tombe la feuille d'automne.

Mais c'est pas l'automne mais peut-être que si ? Une feuille d'automne peut partir à l'aventure vers l'hiver. Pourquoi ne devrait-elle pas ? Pourquoi ne pourrait-elle pas ? De toute façon, qui craint les feuilles ne doit aller au bois. C'est pourquoi, elle est là, la fillette sinon, elle mettrait les bouts de bois.

L'enfant ne contredira pas l'affirmation comme quoi Cistude est un jambon, parce que c'est sensuel et qu'au fond, elle est un jambon. Parce qu'elle est un jambon en bois, parce qu'elle touche du bois et que sans ou avec, langue de bois, elle met le doigt entre le bois et l'écorce.

Ou, elle fait jambe de bois.


*tiré d'une comptine
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Claire..
Soirée en taverne à Rieux : rencontre des gens bons. "Un bon jambon est un gens bon muet" Clairich

Il ne lui en avait pas fallu plus pour éveiller une curiosité déjà bien poussée à l'accoutumée. Cette sorte d'originalité que faisaient preuve certains. Elle n'en dormi pas la nuit… Si bien qu'au lever des premiers rayons perçants à travers ce qui servait de rideaux aux fenêtres elle se mit en quête.

La bibliothèque semblait alors le lieu approprié pour y trouver quelques faits charcutiers ou bouchers selon de là où vous regardiez. C'est ainsi qu'elle trouva l'ouvrage "Et Tiques à Jean Bonaque volume I" traduit du culinaire par Jean Bonneau. Ah mil quatre cent cinquante huit… La bonne époque des Jeans où les files du marché ne paraissaient pas si longues, il vous suffisait de vous fendre d'un "hey Jean !" et une dizaine de nouveaux amis vous affichait le plus parfait des sourires. Elle soupira d'aise quant aux souvenirs suscités en cette poignée de secondes. Elle tourna l'ouvrage pour y lire : "Ceci s'adresse aux novices du Jambon pour comprendre les différentes populations charcutières, fait par un gens bon pour des gentils"


Waouh ! Et bien c'est parfaitement ce qu'il me fallait.

Elle se dépêcha d'en sortir l'ouvrage et de retourner à l'auberge qui l'accueillait depuis ces derniers jours. Porte close à double tour et une grande inspiration pour souffler la poussière du livre lui arrachant au passage quelques quintes de toux. Les petites mains porcelaines l'ouvrirent au hasard vers ce qui semblait être le milieu… La pulpe de l'index glissait du haut vers le bas et les deux océans céruléens d'agiter sans ménagement les pupilles.

La concentration était telle qu'on entendit plus un bruit. Si l'on tendait l'oreille on pouvait l'entendre soupirer, allant de découvertes en découvertes... "Ooooh !", "non…?", "Ah je le savais !!"… "Gné… c'pas potibl'" Ah non pas la dernière… Elle était pas encore saoule.


Citation:
Du Jambon : préparation, de la salaison au fumage en passant par le séchage. Il peut être rôti, grillé, braisé ou bouilli.

La salaison : Prendre du sel… beaucoup de sel, frotter l'individu jusqu'à ce que mal s'en suive. Ainsi tout résidu de méchanceté ôté il devient un gens bon. S'applique aux différents types de jambons.

Le séchage : il consiste à venir pendre le jambon à une poutre et le laisser là. Revenir quelques saisons après pour le retrouver complètement sec.. Cette méthode tient à concevoir les grillés et les bouillis. Attention toutefois, à ne pas confondre jambon et pigeon.

Le fumage : technique des plus difficiles à effectuer car il s'agit là de trouver la faille pour faire sortir l'individu de ses gonds et ainsi le faire fumer… de peur ou de rage, selon la situation. N'oubliez pas qu'une déclinaison est possible avec une pipe. Uniquement pour les braisés.

Le rôti : Tout jambon ficelé est dict "gentil" inoffensif de nature le gens -til saura vous ravir de sa prestance et de sa propension au dialogue.

Le grillé : Il a un peu plus de mal à s'intégrer de par ses propos parfois incohérents, néanmoins il peut vous procurer quelques bons moments en taverne.

Le braisé : celui là est du genre avenant, voire très avenant selon la situation. Il est beau en général et le sait, c'est ainsi qu'il en jouera. Attention toutefois si vous vous trouvez en présence d'un braisé et d'une dinde… décampez !

Le bouilli : Fuyez !

Cas particulier : Le saucisson. Nous l'aborderons dans le volume II car les sots si sont gentils, ils méritent tout un chapitre.


-Clap- Un livre fermé. La bouche était encore à demi ouverte, les yeux grands ouverts semblaient ne pas en revenir. Ça pour une découverte ! Il fallait absolument qu'elle en parle avec Maurin. Oui… c'était lui la référence en la matière.

Ebène encre et vierge vélin, ondulation du poignet et rédaction d'une missive à la hâte. La main presque tremblante vînt dessiner quelques lignes.




Chevalier du Jambon,

J'aimerais approfondir avec vous quelques découvertes qui m'ont je dois dire… retournée. Aux jambons croustillants… Le plus rapidement possible.

CCVLD.


Cas éventuel où il ne savait pas lire elle avait prit soins de dessiner* au dos de la missive. D'une main sauvage et un saucisson, voilà peut être qui le ferait arriver.

* Dessin non présenté pour les âmes sensibles qui auraient pu pleurer en voyant le magnifique coup de crayon.

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Faust.
Ne t'inquiète pas. Je ne fais que passer..

Comme Icare qui avait imaginé et conceptualiser les plans de sa perte, Faust sentait en son sein une toute autre malédiction le prendre s'il s’accaparait de ce petit préfixe de "Dr." à nouveau pour chercher à sonder son insondable Imagination. Une Imagination si florissante qu'il sentait qu'elle n'était pas totalement sienne. Si productive qu'il sentait que quelqu'un d'autre était "là". Que l'idée de quelqu'un avait réussi à filtrer ses sens pour s'immiscer dans son Imaginaire. Que devait-il faire ? Céder à l'appel de cette femme - l'envahisseur n'aurait pu être autre qu'une femme car en son Imaginaire, une idée qui attire aussi intiment ne pouvait être que féminine - ou passer son chemin ? Céder à l'appel de cette femme, ce serait reconnaitre que cette partie de son esprit où il s'évade n'était pas sienne. C'était comme lorsque deux cordes tendues de la même manière résonnaient ensemble. Le son émis alors par chacune serait unique mais si similaire que, pour peu que l'on approche les deux cordes, on ne sait plus quelle corde produit le son que l'on entend. Et ce désarroi est pire encore pour les cordes - si elles pensaient - elle-même se diraient : "Est-ce mon son que j'entends ou celui d'une autre ? Et quand bien même ce n'est moi qui l'émet, pourquoi ce son serait-il mien ? Ou le sien ? A qui est-il ? Et s'il n'est à personne ... s'ils existaient en soi, comme moi j'existe. Alors quel est son nom ?" Et c'est alors que résonnent ensemble les deux cordes. Oui, c'est alors que les deux cordes raisonnent ensemble.

- « "Arts" ou "Science" alors ? Qu'importe, non ? Cet endroit d'Absurdité où je me mets à nu dans les moments d'égarement où mon âme requiert une promenade au sein de Sa Nature n'est plus mien. Laisse moi, Femme, Idée ou Folie, m'habituer à ta présence avant de te donner un nom. Car ce Nom, il est tien. Je te laisse le choisir, car c'est ta découverte qui a crée cette folie. C'est parce que tu existes que je dois trouver un nom à "ça". Moi, je sais ce que c'est "ça", et toi aussi, tu le sais. Mais comment l'appelerons-nous entre nous ? Ça ? Non, c'est moche, "ça"! Je suis d'accord qu'il faut un nom qui magnifiera la pensée commune, un nom unique, un nom pour l'occasion, un nom pour la propreté, un nom pour la propriété, un nom pour le nombre de formes qu'il peut prendre. Car le nom, c'est l'existence, et "ça" existe ! Mais ça n'existe que par la distance qu'il y a entre nous. Avant, "ça" n'était que ces moments où j'étais à nu seul avec cet océan conceptuel où baignent ensemble les poissons de mes idées ... Or, je ne suis pas seul. Je ne le suis plus. »


Serions-nous Deux ? Et pourquoi s'arrêter à Deux ? Pourquoi pas plus ?
Ils seraient donc potentiellement plusieurs à pouvoir voguer dans cet océan d'Abusrdités ? Males. Femelles. Enfants. Os. Chair. Bois. Un habile mélange de tout cela naviguaient sur cet océan. En vrai, je vous le dis les Chevaliers de cet Ordre là n'était pas des Chevaliers. Ils n'évoluaient pas sur la terre ferme de la logique. Ils étaient des pirates. Des pirates qui évoluaient sur une mer folle et changeante.

Et lui ? Où était-il ? Il ne le savait. Mais sur le pont de ce navire qui voguait sur les Mers de l'Absurdité, éclaboussée par quelques Absurdités nées de l'écume de cet Océan, il la voyait, elle. Cette Idée. Cette femme étrange et surréelle. Cette femme qui lui rappelait par touches tant d'autres. Elle était là et de ses yeux faits de glaise, elle regardait en sa direction. Elle le voyait et elle savait ce qu'il ne savait pas lui-même : Où il était. Elle contemplait le Monde de ces yeux qui étaient si semblable aux siens. Des yeux faits d'argile, de terre, de logique. Elle le regardait et elle voyait totalement en lui. Plus que cela même, de son regard perçant, elle alimentait les courants de pensée qui avait pourtant pris source à la Racine même de son être. Cette femme-là était-elle née de son Imaginaire ? Où était-ce lui qui avait violé l'Imaginaire de cette femme, expliquant alors pourquoi il ne se voyait pas lui, mais Elle. Il avait l'impression qu'elle voguait en lui, mais qu'elle n'était pas de lui, qu'elle était faite d'un Imaginaire différent du sien. Il avait cette sale impression de penser quelque chose qui ne vous est pas totalement propre. Comme si quelqu'un avait participé à l'égarement de ses pensées. Comme si un corps étranger mais admis avait atterri dans le tissu de ses pensées.


***


Seul dans cette nouvelle échoppe qui lui sert aussi de lieu de vie, le Tatoueur caresse l'aiguille qui bientôt lui servira. Le regard rivé dessus, il médite longuement, laissant ses pensées dériver plus qu'il ne le voudrait.
Puis d'un léger mouvement de tête, il efface ces pensées intimes et pourtant étrangement étrangères de son esprit. Il avait beaucoup trop à penser pour se permettre de dériver autant.

Une dernière fois, il revoit l'image de cette femme aux yeux de glaise somptueusement campée sur son navire pirate qui fend les mers déchainés de sa folie avant de l'effacer à nouveau d'un geste de la main pour retourner à son aiguille qu'il devait parfaitement maitriser..


..pour l'instant.

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Maurin.
« Le jambon fait boire Or, le boire désaltère Donc, le jambon désaltère. »
de Montaigne

    [Au Quartier général des Jambons]

    Il était une fois un prince blond et une princesse tout aussi blonde et ma foy assez sexy qui déambulèrent dans une charmante ville fade et ennuyeuse, main dans la main. Leurs sourires ravis faisaient penser à ses sourires de marque de pâte à dent qui blanchit les dents. Vous savez ceux avec des produits chimiques qui nous empoisonnent l’existence et nous rend addictif. Ils se promenaient donc, en se murmurant de ses mots trop doux pour être vraiment vrai. Mielleux à souhait, ça dégoulinait sous le jambon et il y avait de forte chance que ça caramélise tout aussi bien qu’un diabétique.

    Enfin, tout ça était une autre histoire bien loin de l’époque du dit Maurin. Le blond gringalet qui ne sait pas bien ce qu’il fait à Rieux et qui a été embarqué par une personne quelque peu délurée. De sa science exubérante, elle donne un sens tout à fait existentiel à la vie Maurinesque qui se dessine dans ce Royaume dans les années jeunes de la mil quatre cent soixantième année. Ainsi, du gueux Maurin, palefrenier d’un jeune noble breton, il n’en devient pas moins qu’un Chevalier Jambonesque tout à fait bon à saucissonner. – Il faut en manger peu, mais rapidement et avec une certaine ardeur, ça ne fait pas de mal. –

    Chapitre 1 : Ma vie Jambonesque
    Quand Maurin devient un Gens Bon, à la poursuite de la science Cistudienne.

    Un délire. Une science. Une idée. Une religion. J’étais arrivé de nul part dans cette ville Bretonne dont je ne connaissais rien et je me retrouvais dans une histoire complètement dingue de Jambon. Des gens bons portant au mieux le diminutif de Jean, mais souvent interpeler comme des Jambons. Autant j’étais interpelé par ce changement, autant je craignais de tout quitter de nouveau. J’avais ses souvenirs qui venaient parfois se percuter dans ma tête, tel un couteau faisant d’un jambonneau plus que quelques tranches délaissées, séparé de ce qu’il fut. Ils allaient et venaient, et ils me semblaient être un puzzle à reconstruire. Lentement. Comme si chaque cube qui formait ma chair avait été ficelé dans l’intention de me faire griller. Dans cet état d’esprit, j’étais peut-être finalement qu’un Jean –Maurin – bon. Un Jambon en soit.

    Inéluctablement fait de chair et prêt à être pendu et séché tel l’ineptie que je devais être.

    Un fils raté. Possiblement. Qui voudrait d’un fils maigre à la peau si blanche qu’il rappelle le malade ? Si avec le temps, j’avais rosit, j’avais gardé ses yeux bleus très clair et ses cheveux blonds presque blanc. Sans oublier cette apparence maigrichonne qui donnait l’impression que je mangeais rien. Si je m’en souciais que peu, reste néanmoins que les questions venaient par mesure de précaution. Comme si je devais me souvenir de quelque chose ou de quelqu’un qui est où fut importante dans ma vie ancienne. Mais la veille ou l’autre d’avant – je n’ai que peu de mémoire – ma vie de simple palefrenier errant ou ses pieds avait a prit un tournant d’incertitude et d’aventures rocambolesque – pour éviter de répété jambonesque – ce qui n’était pas dommageable à ma piètre existence.

    J’étais donc au Quartier Général des Jambons entrain d’étendre mes connaissances sur les Jean Bonneau, et surtout de bonne humeur. Faut avouer que je m’étais un peu fait fumer le saucisson le matin, ce qui savait bien me mettre en entrée. J’avais eu l’idée du sacrifice du Jambon, pour le Dieu nommé Jean le Bon par ma personne. Un sacrifice en bonne et dû forme ou le Jambon – retiré d’entre les mains ennemis des mordus de viande fraîches – serait frotté de sel et ensuite séché. On pourrait ensuite le mettre au feu, et laisser libre à la création des rites du Jambon.

    Sauf qu’être un Jambon en devenir donne soif, alors je me paie un verre. J’ai reçu un courrier de Claire. C’est dommage que je ne sache pas lire. Enfin, elle saura bien où me trouver…

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Cistude
Oh, un étranger venu d'ailleurs.

Notre Double, notre frère, mais aussi notre rival : l'extra-terrestre dont la prochaine venue signifiera la fin du règne de l'Homme.*

Ce délire nocturne et pervers s'étendra comme un voile sur l'humanité, et dès lors qu'il étouffera les dernières traces de certitude qui gouvernent l'existence de chaque être humain, le monde tel que nous le connaissons prendra fin. Comme beaucoup d'entre vous j'aime le confort et la sécurité que nous procure le quotidien, les gestes routiniers qui me sont si familiers; j'aime cet illusion de la tranquillité, cette fausse quiétude qui m'emprisonne jour après jour jusqu'à faire de moi un être simple et accoutumé à l'habituel. Mais vous avez le choix. Vous pouvez suivre ce chemin huileux et vous laisser bercer par cette confortable tromperie, ou bien, prenez quelques courts instants sur votre vie pour fermer les yeux et laisser cette folie vous caresser. Cette idée folle, cet Autre qui bourgeonne dans notre coeur épie le moindre de vos gestes, repère la faille qui lui permettra de s'insinuer en vous. Ça, cet indéterminé, n'attend que votre premier pas. Peut-être même, et ce n'est qu'une supposition, que votre présence ici manifeste un désir inconscient de rejoindre cette folie imaginaire.

Seulement, est-ce un rêve d'espérer que cette science nouvelle se déploie sur l'humanité ? Comme une ombre qui plane dans le ciel, elle enveloppera dans son sein ce qui est incontestable pour faire jaillir de nouvelles Idées et perspectives. Et plus nous serons nombreux, plus cette ombre sera puissante. Le Nouveau Monde sera alors un délire de sens et de couleurs, de contrastes et d'absurdité; notre regard embrassera le monde que l'on croyait connaître d'une vision nouvelle et euphorique. L'improbable deviendra probable et ce qui est impossible possible. Néanmoins à ce stade ci, cette possible Science de l'Absurde qui vit en nous comme un guide, une inspiratrice de la manière de nous comporter vis à vis des choses sensibles et imaginaires, ne serait plus qu'une Idée mais le Double dans lequel nous nous confondons. Le Double est là, il est arrivé. Vous n'êtes plus seul, mais deux en un. Et cet Autre qui tire les rênes, inévitablement, vous déliera de ce sentiment de solitude qui sommeille dans l'âme. Il cherchera par ailleurs la compagnie des autres Êtres qui abritent ce Double et inévitablement, naturellement, comme un aimant, vous flotterez à l'unisson avec vos semblables. Un niveau universel d'harmonie. Le présent s'envole. On est en rythme, éléments d'un mouvement.

Mais pour atteindre ce sentiment d'universalité, réunissons d'abord les foules. Comment convaincre ces foutus gens que l'absurdité n'est pas seulement l'adversaire du réel, mais son essence ? Comment d'abord insinuer l'Autre dans leur âme et ainsi priver les Hommes de leur liberté et de leurs choix ? Cet Autre qui "filtre les sens pour s’immiscer dans leur Imaginaire" ? Allons plus loin, soyons fou. Imaginons une science idiote comme une chaise qui rassemblerait dans le plus grand délire, la plus grande confusion mentale et le non-sérieux une foule d'agneau, ces gens bons. Cette science que nous qualifierons de tête d'affiche et qui ne sera en (ir)réalité qu'un objet permettant d'insinuer dans les esprits collectifs le ça. Un bourrage de crâne bête et méchant en se servant d'une façade, d'une pseudo-science ou d'un pseudo-art accessible à tous. Ainsi, inconsciemment, notre ça s'imprimerait en eux grâce à des messages subliminaux. S'en rendrait-il compte ? Est-ce absurde de croire que l'on peut conditionner l'esprit de chacun pour modifier l'environnement qui nous entoure, et n'en faire qu'une divagation ?
Cistude expérimente.

****

Pendant que la taverne vivait le défilement des adeptes de la Science des Jambons, un Homme vint placarder une affiche sur la porte. Il repartit aussi tôt.

Citation:
De l'Art d'être un Jambon,
Mes Adeptes.
La proprio est partie en vadrouille depuis quelques jours dans les vallées bretonnes. Je confie à mon tavernier Maurin, Chevalier Jambon de veiller sur les lieux et de faire tourner le commerce.
Moi, Cistude et son acolyte Rumwald, reviendront de leur promenade d'ici un jour ou deux. A mon retour, GRAND ÉVÈNEMENT ! Se tiendra en ces lieux une conférence sur l'Art d'Être un Jambon au soir.
Si quelqu'un possède des documents ou voudrait apporter sa contribution pour l'avancée spirituelle de cette science il sera le bienvenu.
Apportez des gâteaux.

Gredins, piquez piquez fort !
Vilainement,
Cistude.



*Maupassant
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Mao_
"L'absurde, c'est le divorce entre l'homme et le monde."Albert Camus


A Vannes, un cavalier prend la route, missionnée par Mao, la brune Rohannaise. Arrivé devant la porte close de la taverne Jambonnesque, il plante un feuillet avec un couteau bon marché, puis repart comme il est arrivé. Aucune absurdité jusque là...

Citation:
Nous nous sommes rencontrés cette nuit au détour d'un fourré. Cela n'aurait pas été si déplaisant s'il n'avait manqué le thé. Vous m'avez dépouillée de mes biens, mais comme je suis douée d'une raison qui manque d'absurdité, j'ai bien pris conscience que je n'étais pas en mesure de me rebeller, et je vous ai tout donné.
Vous appelez ça brigander.

Faisant l'apologie de l'absurdité, vous venez de me faire prendre conscience que l'absurde est la poésie de la vie, qui nous aide à supporter les aléas du quotidien. Et je met en pratique cette découverte, m'imaginant qu'il n'y a rien de plus absurde ou plus beau que de pardonner à ceux à qui je viens de me cogner.

En attendant, je suis désolée, je vais devoir manquer votre conférence sur l'Art d'Etre un Jambonneau. Passionnant concept.
Mais je reviendrai dans quelques jours, et avec ce début d'absurdité qui me caractérise depuis que je vous ai rencontré, je pointerai mon nez dans votre taverne, attendant que vous me rendiez avec le sourire, les quelques fruits que vous m'avez "empruntés". Avec les intérêts.

Etre transcendée par l'absurdité...Quelle folie!

Bien à vous, les Gens Bons.

Mao

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Cistude
Rieux.

Cistude.
Maître.
Cistude.

Quelques jours sont passés depuis que la mauvaise herbe parisienne soit partie dans les landes bretonnes admirer le panorama du territoire et goûter à quelques saveurs régionales. Point de Grall dans les poches à son retour, mais une quantité raisonnable d'or qui faisait d'elle une femme riche, bien qu'elle restait attachée à sa condition de pouilleuse. Après ce voyage fructifiant, elle en avait conclu que les terres ici regorgeaient de trésors et que l'habitant était fort aimable. Adieu les répliques de circonstance, le voyageur offrait sans résistance son bien. Le Hibou lui aussi semblait réjoui de ce voyage de santé. Bien que le vent glacial de l'océan qui soufflait avec force sur les plaines les avaient réduis à l'état de steack surgelé, ils étaient satisfait de leur périple. Ici les gens étaient bons, mais surtout faibles et riches. Enfin ça dépendait qui. Pour ne pas entacher l'image surnaturel de la Cistude, nous passerons l'épisode de la grosse branlée qu'elle s'est mangée.

Bref, voilà le duo victorieux qui revenait sur Rieux; à pied, sale, séché comme des raisins secs, la goutte au nez et le visage rouge comme le cul d'un taureau par une nuit sans lune. Mais riches, ils comptaient bien dépenser tout leur pécule dans la boisson et pourquoi pas si l'occasion se présentait, dans des dresseurs de porc asthmatique. Rieux avait les allure d'une grosse mère bretonne dont le sein gras et la hanche molle rappelait à la Tortue le confort d'un château espagnol, loin au dessus des nuages. Juste une divagation. Elle se laissait alors porter dans les rues puantes et sombres du centre ville, se perdait dans des quartiers glauques qui reflétaient la jovialité d'une tombe sous la pluie. Au final, elle se dit que toutes les villes à cette époque se ressemblaient, que toute cité avait son nid de cafard, et pour l'affreuse, c'était ça qui lui plaisait. Mais il suffisait de fermer les yeux quelques instants pour voir en Rieux un autre éden où pourrait éclore ses aspirations loufoques; chaque ville avait son lot d'exceptions et de gens bons qui seraient assez cinglés pour suivre le sillage d'un gourou venu d'ailleurs.

C'est ainsi qu'avec perdition elle se retrouva nez à nez avec son établissement, Le Clan des Jambons Croustillants. Le nom pourrait certes paraître un peu pourri, mais c'était justement ça le principe. La Cistude resta quelques instants penaudes devant l'entrée à lire le petit parchemin planté sur la porte. Un mince sourire s'étira aux coins de ses lèvres tandis qu'en authentique pique-sous, elle récupérait le couteau en se disant qu'elle avait au moins gagné quelque chose. Et elle mit le papier dans sa culotte. Les traces d'un esprit un poil déséquilibré s'affirmèrent lorsqu'elle prononça quelques incantations bidons avant d'ouvrir avec force la porte, tandis que son masque à paillette tombait sur le bout de sa truffe. Un faisceau lumineux éclaira alors de mille feu le bouge mal famé alors que sa silhouette apparaissait comme une vision du messie à la petite assemblée. A côté de la Tortue on distinguait également les contours d'une carcasse de jambon, un bon compagnon qui commençait à moisir. Un courant d'air hasardeux faisait flotter sa cape.

Taverne, temps en suspens.
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--Kuan_ti
[Au bureau au milieu de la paperasse.]

Il relit une annonce transmise par l'agent White.

Citation:
ÉVÈNEMENT ! Se tiendra en ces lieux une conférence sur l'Art d'Être un Jambon au soir.
Si quelqu'un possède des documents ou voudrait apporter sa contribution pour l'avancée spirituelle de cette science il sera le bienvenu.
Apportez des gâteaux.



[Encore au bureau la tête ailleurs]

Treize heures et cinquante huit minutes, ça commence, je le sens. Je ressens des trucs, ça pousse, ça trompe pas. Faut que j'y aille. Mais est ce le bon moment, est ce que cela va sortir tout seul, glisser comme un pigeon dans l'air. Pfffffffff, ah c'est bon signe. Je regarde ma paperasse, range un peu, puis j'ai quelques choses qui me démange dans le nez, là je le sens. Pffffffff, ah oui c'est vraiment bon signe. Je fais une introspection nasale et ô joie un superbe mickey double face, un côté qui croustille et un côté moelleux, ni une, ni deux, je n'en fais qu'une bouchée, le fait fondre sur la langue, le croque et le colle au dent, un met de roi. Pffffffff là je me dis qu'il faut que j'y aille vraiment, la machine est prête, ça remue bien, quelques exercices de contraction pour chauffer les muscles, indépendant de ma volonté. La température monte, tayo, c'est parti.

Je vais faire caca.


[Sur son trône]

Tandis qu'il pagine un texte attique, sur l'aéropagie et les archontes, il farfouille dans ses dossiers secrets et remet la mains sur un document propre à l'avancé culturel. Des gâteaux, des gâteaux, qu'est ce que je vais bien pouvoir ramener, mais suis je bête, bien sur, je vais faire du cake, c'est bon du cake.


[Au pied de l'auberge]

[Il entre dans l'auberge]


Dépose un cake et emballé dans le document. Les miettes ne survivront pas.



Solutions générauxes de la délirosophie des sciences et du brouillard.

Les professeurs de la solution aléatoire exprime ici un programme sur les notions élémentaires de l'introduction aux problèmes insolubles et leurs propriétés dissolvantes. Nous avons condensé un résumé unique en trois paragraphes, deux alinéas et sept chapitres uniques, décomposés chacun en deux strophes et quart, pour en simplifié la limpidité obscure.

La vérité:

Citation:
Quand Je mens, c'est vrai. Un poing c'est tout. Ainsi jaillisse les couleurs, les marrons, les bleues, les rouges, des vertes et des pas mûres, et la saveur des fruits, pêches, châtaignes, poire, banane.



S'il en est ainsi, si l'invention de l'eau chaude et elle-même le fait du four à micro onde, et de l'idiomatique onde, nous devons rallier à une conception strictement désaxé, à une sorte de compétence sur le vent. Samson Quut Premier disait déjà:" En réalité la spéculation acculée comporte des lits mités , où seul les boules à mythes quadratiques opèrent et reflux l'approche et le développement des profondeurs du nez." Or il est facile de voir que la seule irréalité qui nous soit, en ce contresens, immédiatement donné dans un temps de latence longue à variable courte, en dedans de toutes interprétation ou construction, c'est une idée halle, forme halle des ides dissolvantes. Mais il ne s'agit pas de voir par l'oreille ou t'entendre du doigt. Ipso facto, nous concluons et occultons l'occlusion suivante. "Jettes un oeil, mais pas le tiens".

La valeur:

Citation:
Un veau vaut un vos, mais vos veaux ne valent pas veaux vos. Plus simplement la galipette est à l'escampette, ce que la margoulette est à la samerlipopette et de proche en proche la valeur vaut vu.



Analysons la notion de l'ouition de valeur comme nous avons fait-ci dessous celle de droite unique à deux lignes et demandons-nous ce que c'est que de reconnaître l'auctor de la valor. (Auctor, instigateur, or où va l'or, l'or va à l'heure. C'est présicément parce que la règle droite ou la règle droite ont un caractère pan idéal, qu'elles peuvent être rectifiées. Une règle qu'on pourrait fouler aux poils, n'entant pas implicitement une formulation "eau c'est baie", permettant ainsi la création d'un buzz, sioui, faire le buzz tomberait en désuétude. Sur le plan purement irrationnel, tout ce rejoint. Et ainsi l'ide est très claire, sur le plan volumique de l'expérience déréglé et elle se justifie très simplement. "Quand la pierre carré prend un joint, c'est le joint qui est défoncé." C'est dans ce sens qu'on peut établir et notamment effectuer, comme il arrive sur différents plans, comme il arrive et que l'entend Yannick Ecemère: " La valeur monte en bas et le bas démonte le haut."

Dans ce lourd travail de résumé, remercions nos coproducteurs et coproductrices indéfectibles: Assu Ivre et Bonedi Gestion.













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