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[RP fermé] Maman?!? .. Surpriiiiiiiiise !

Kylian.
Pourquoi continuer a etre seul, ?
Tu es bel homme tu devrais te trouver une fiancée
Veux tu que je t'aide, je connais des dames de très bonne famille
Un mariage serait bien, j'ai envie de voir mon fils heureux,
Tu es un bon parti, tu ne devrais pas hesiter **

Voilà en substance le discours qui decoulait en long et en large de sa Mère qu'il venait a peine de revoir après de longs mois loin d'elle, loin d'eux tous. Et surtout quelques semaines loin de sa beauté rousse. Ce discours marital se deroula au cours du repas de retrouvailles dans cette petite auberge de Bourgogne ou elle l'avait rejoins avec Arthan , Vera et surtout.. surtout SA Marie.. qu'il dévorait du regard tout en tentant de faire abstraction de l'envie maritale maternelle. Dieu que sa belle etait .. belle.. Dieu que ce regard émeraude lui avait manqué. Dieu que sa vie avait changé depuis Angers.

Car il fallait bien l'avouer, fut quelques semaines plus tot ce genre de discours ce serait conclu par un" 'oui" trouve moi un bon parti et qu'on en finisse avec cette utopie qu'est- l'amour,". Mariage d'interet il y avait pensé un long moment, après tout l'Amour n'existait pas . Du moins jusqu'a Angers. Angers, ville dont il se souviendrait et non pas à cause de la guerre qui faisait rage. Angers etait la ville ou il avait retrouvé vie. Marie et Lui s'etaient abandonnés l'un a l'autre et vivaient une passion peu commune faite de desirs, amour, tendresse et altruisme . Et tout les jolis discours de sa Mère ne changerait pas son idée. Marie serait sa femme ou il resterait seul.

Il voulait dire cela à la terrible matriarche de son coeur, lui dire "mais Mère regarde, je l'ai trouvé, quelle plus belle femme peut-il y avoir dans ma vie? " Cependant il n'avait pu voir Marie seul a seul afin de .. "peaufiner les details" comme il se plaisait a le dire. Enfin detail etait un mot un peu faible.. Comment faire accepter à sa Mère qu'il aimait Marie comme Homme peut aimer une Femme? . La meme Marie qu'elle appelait ma fille, la meme Marie qu'elle avait elevée comme son propre sang.. Seulement voilà de sang familial il n'y avait pas, de nom non plus, rien de rien.. mais allez faire comprendre cela a sa Mère. Ca serait sans doute le combat le plus dur qui soit, mais coute que coute, le jeune homme gagnerait car Marie valait toutes les guerres à mener. Quelque soit la personne a defier, il le ferait sans la moindre hesitation, quitte a ce que ce soit sa propre Mère.

Long soupir ponctuait les phrases d'Aldraien, regards incessant vers Marie qui semblait ne pas savoir quoi faire non plus, Un dernier soupir, il avait fnit par se lever, posant deux bises à la rousse modèle adulte, une accolade et un decoiffage de cheveux au cadet de la famille venu aussi guerroyer, et une bise sur les joues albâtre de la belle.. puis une autre qui s'attarda sur sa joue et un "rejoins moi tout a l'heure" lui fut discrètement glissé au creux de l'oreille, doux murmure a la plus belle . Il espérait qu'elle vienne oui... de Une pour l'embrasser car sérieusement quelques semaines sans Elle c'est comme un air sans oxygène , un ciel sans Etoile, Le Neant absolu. Il lui fallait reprendre des forces que diantre! Et seule la belle pouvait lui octroyer cela. Il voulait aussi la voir pour arranger avec elle la facon de dire "Maman.. surpriiiise c'est Marie que j'aime ! " Car non, il etait decidé, La famille serait au courant ce soir ou le lendemain. Il en avait assez de cacher ce qu'il ressentait. Car il n'y avait pire que d'avoir sa belle devant lui en feignant de ne ressentir pur elle qu'un vague sentiment d'amitié alors qu'il se consumait d'amour

Retour dans sa chambre, sa veste jetée négligemment sur le lit, il s'assit a son bureau et commença la l'attente. De celle dont on sait qu'elle va déterminer le reste de la vie. Au dehors, l'obscurité naissante d'une future nuit...

...

... Longtemps très longtemps après, la Lune etait dejà haut dans le ciel. Les yeux du Vicomte se fermaient doucement mais surement, le corps etait endolori , un leger ronflement naissant. Puis un bruit dehors le réveilla un peu. Quelques voyageurs arrivants. Un regard un peu attristé vers cette porte qui etait restée fermée.. Elle ne viendrait pas ce soir.. Soupir et resoupir.. Il retira sa chemise, ses bottes et se jeta d'une masse sur le lit grinçant et qui ne manquerait pas de se casser si l'Escuyer recommençait son cirque. Allongé sur le ventre, il plongea sa tete sous l'oreiller comme a son habitude qaund il voulait s'endormir sans entendre bruit exterieur.. Doucement le sommeil le prit, doucement le corps se détendit. La nuit passerait trop vite.. ou pas assez selon les points de vue


* phrase aldraien faites avec son accord

_________________
Mahelya
    Et j'apparaitrai dans tes songes mon Amour.

Pour des retrouvailles avec son Ténébreux la Frêle avait imaginé quelques choses de mieux. Mais voilà, on n'a pas toujours ce que l'on veut et c'est donc en silence que l’Étincelle écoutait la Rousse Mère parler d'un futur mariage arrangé pour Kylian. Évidemment l'idée que son Brun soit uni de force à une autre qu'elle, ne la ravissait pas vraiment. Loin de là même ... Pour ne pas dire pas du tout ... Et à chaque phrase échangée elle sentait la colère et le désespoir envahir ses veines, doucement mais surement. Heureusement les regards croisés avec le Deschenaux avaient évité qu'une fois encore la Flammèche ne fasse trop remarquer cette relation qui existait entre eux. Car oui, la jeune Flamme avait failli trahir Leur Secret dans une taverne de Limoges, la veille de son départ pour le retrouver Lui. Une fois encore il avait été question de mariage arrangé, une fois encore la Malemort s'était montrée insistante et malheureusement pour l'Incandescente elle avait laissé exploser sa peine. La promesse faite à Kylian avait manqué d'être rompue. Heureusement, Mahelya avait eu la présence d'esprit de sortir de l'auberge avant qu'on ne l'assaille de questions. Et puis Véra, l'alliée improbable avait su la défendre comme il se devait.

Pourtant là ce soir, la Rousseur réalisait que la discussion redoutée par les deux amants, serait bientôt inévitable. Car, il était évident pour la Frêle qu'elle ne pourrait supporter de participer à l'organisation du Mariage de l'Homme qu'elle aime. Il fallait qu'elle trouve un moment pour parler seule à seule à Kylian. Peu coutumière du fait en famille, elle ne pipait mot, ou essayait de discuter avec Arthan ou Véra en tentant de faire fi de ce qu'il se disait un peu plus loin, mais toujours avec cette idée d'avoir un dialogue sur leur secret avec le Brun. Bien vite la fin de repas arriva. Naïvement la Rousselotte pensait que les discussions s'attarderaient et que viendrait peut-être le moment où ... Hélas, Le Beau Licorneux se leva de table, sans doute épuisé, sans doute aussi un peu désappointé par les propositions d'Aldraien. Sans mot dire, mais le cœur battant, l’Étincelle le regardait saluer tout le monde. Quand vint son tour, le palpitant eut un loupé dans ses percussions. Qu'il était bon même juste de frôler sa peau quelques instants. Un souffle et quelques mots susurrés à son oreille, le regard émeraude acquiesce en silence à la demande, avant de le regarder s'éloigner.

En bonne dissimulatrice, l’Étincelle attendit plusieurs minutes, voir une heure avant de se lever à son tour pour aller se coucher, espérant ainsi rejoindre rapidement son beau soldat. C'était sans compter sur la Maman qui voulait se coucher également. Comble de malchance, leurs chambres étaient côtes à côtes avec un plancher qui craquait sur le pallier. Impossible alors de s'esquiver rapidement. Il faudrait qu'elle attende que la Volcanique ne dorme. Légèrement déçue, la Flammèche n'en laissa rien paraitre et accompagna sa Mère jusqu'à leurs pièces respectives. Là dans les quatre murs qui étaient siens pour la nuit, Elle tournait en rond la Rousseur, écoutant avec attention le moindre bruit qui lui parviendrait d'à côté, c'est qu'elle avait plus que hâte de retrouver son Unique. En silence elle se changea et enfila sa fine chemise de nuit, juste cela et rien de plus ... Le temps s'écoulait, la nuit avançait et toujours des bruits de pas à côté. Assise sur son lit, les sinoples luttaient contre la fatigue qui la gagnait, avec pour seule aide, l'idée qu'elle serait bientôt lovée dans les bras de son Tout. Et enfin ... ce fut le silence ... Une dernière vérification ... Rien ... Aussitôt sur la pointe des pieds elle sortit de sa chambre veillant à ne pas trop faire grincer le bois sous ses pieds. Arrivée devant la porte dont elle savait qu'il s'agissait de Sa chambre, elle entra sans frapper.

Seules les quelques flammes dansant paresseusement dans l'âtre éclairait la chambre de Kylian. Doucement sa vue s'acclimata à cette soudaine obscurité et c'est ému qu'elle vit son Ténébreux endormi sur son lit. Elle s'accorda quelques instants pour le regarder dormir en silence. Se délectant de sa simple image étendue là. A pas de velours, féline parmi les félins, la Jeune Flamme s'approcha de la couche, doucement, seule le bruissement de sa fine chemise trahissait son mouvement. Arrivée prés de lui, lentement, une petite main délicate se glissa dans les mèches sombres, alors que le sourire éclairait le visage aux tâches de rousseurs. Doucement elle effleure de ses ongles la peau du Deschenaux afin de le réveiller d'une agréable façon. Mais s'il sent ses mains, Il ne bouge cependant pas. Alors la frêle silhouette se penche doucement, et c'est un murmure qui s'échappe de ses purpurines.


- Mon Amour je suis là.

Encore entre rêve et réalité, le Brun a pourtant entendu sa voix et c'est avec un fin sourire qu'il se retourne, lui présentant ses lèvres en quête d'un baiser. Mais la Rousseur est d'humeur joueuse se soir, aussi se penche-t-elle davantage pour effleurer ses lèvres des siennes avant de se reculer doucement. Un petit rire cristallin s'échappe de sa gorge et c'est amusée qu'elle le défie.

- Ah tu veux mes lèvres mon Ténébreux ? ... Et bien ... Viens les chercher ...

Les sinoples ne peuvent dissimuler une pointe de malice lubrique dans leur éclat.


Actions de Kylian faites avec l'accord du joueur.

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Kylian.
"Les jeux de l'Amour et du Hasard " (Marivaux)

Le jeune homme s’éveillait lentement. Etais ce un rêve de sentir les doigts fins de la belle rousse sur sa peau? l'aimait-il au point de la sentir et l'entendre dans un monde ou rêve et réalité se touchaient encore de bout des doigts. Magie de l’Éveil, Magie de ressentir Elle. Oui elle était la, venue pour son seul plaisir, pour la survie de leurs coeurs. Un léger sourire en ouvrant un oeil, et des lèvres a peine effleurée.. etais-ce la tout ce qu'elle voulait lui donner à leurs retrouvailles. Il s’était ma foy, attendu a plus.. passionnel? >"Tendage" de lèvres plus loin, qui ne trouvent pas eccho, le grognon à peine réveillé comprend;

- Ah tu veux mes lèvres mon Ténébreux ? ... Et bien ... Viens les chercher ...

*Grogne Vicomte >grogne, mais elle s'est décidée à jouer avec toi*. Ouverture prématurée de l'autre oeil, sinon il y verrait moins pour sur ! Il se redresse un peu, se posant sur son seant au bord du lit

Marie.. non j'ai pas envie de jouer, vient>..

Fainéant le Kylian? Mais pas du tout ! Juste envieux de ses levres , la , maintenant, de suite! Cependant la belle ne fléchit pas, Elle ose, oui oui elle ose, lui resister en se plaçant de l'autre coté du lit. Un coup do'eil a Elle.. Sa tenue lui allait .. a merveille tiens. A t-elle toujours été aussi belle et désirable? Ca c'tait certains ! Voulait-elle ajouter à son charme en se vetissant aussi legerement? En tout cas ca marchait très bien !

Se relevant, il commença a faire le tour du lit, et la petite gazelle de sauter sur le dit lit afin de se retrouver a son exact opposé. Oh vile traitresse de mon coeur, c'est un coup bas ca ! Hop on repart dans l'autre sens, et voilà L'agile faisant de meme . Sourcil arqué, il la regarde , la toise, essaie de lui montrer que stop la le jeu, j'ai besoin de mon baiser moi ! Mais ce fut sans compter sur le leger sourire qui naissait sur ses levres. Comment pouvait-il resister a l'appel de la chasse a la rousse qu'il aime d'un amour si fort qu'il lui semble vivre uniquement pour l'aimer?

Cependant en bon tacticien de l'Ordre de la Licorne, l'effet de surprise semblait le seul moyen de reussir a attraper sa delicieuse proie. Un geste semblant lui dire je pars a droite, et hop direction la gauche, et de commencer a courir après elle. Elle fuit ressautant sur le sol, Lui saute sur le pauvre lit qui s'ecroule dans un fracas digne d'un bombardement. On se rattrappe comme on peut, jeu d’équilibriste sur le meuble cassé eavant de bondir et saisir au vol sa belle


Tuututtttt Vous pensiez aller ou Demoiselle ?

La Proie a perdu. Le Chasseur fièrement se redresse, Fier paon . La faisant doucement reculer acculant sa future victime contre le mur, il en saisit ses mains les ramenant le long de son corps, puis les levant au dessus de sa tete, afin d'avoir toute la possibilité de profiter d'elle et de son corps etiré. Le regard gourmand, un leger sourire de victoire aux levres

Je réclame mon du ..

Sans attendre, ses levres se scellent a l'Incandescente. Sans attendre, l'ardeur et la passion retrouvent gourmandise en ce baiser. Sans attendre son corps trouve eccho en celui de la Frèle s'y blottissant, retrouvant les premiers émois de leur nuit a Angers. cette nuit serait la leur. Rien, ni personne ne pourrait gacher ce moment.

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Mahelya
    On ne badine pas avec l'Amour.

(titre d'une pièce de théâtre d'Alfred de Musset.)

Pourtant, l'amusement commence ! Doucement dans un premier temps, il faut dire que la Frêle a tiré de ses songes le Beau Deschenaux, avec douceur certes mais l'homme endormi et gourmand est toujours un peu grognon. Les purpurines s'étirent en un sourire amusé, tendre et provocateur, car L’Étincelle connait l'Homme qu'elle aime et déjà elle sait qu'il ne pourra résister bien longtemps à son instinct de chasseur de Rousse - d'une en particulier. Bientôt Kylian se laissera envahir par l'envie de la traquer. Lentement, elle recule encore, pieds encrés au sol mais sur le point de décoller dès qu'il tentera quoique ce soit. Les prunelles émeraudes l'observent, le scrutent, cherchent à deviner de quel coté le Ténébreux va lancer le premier assaut. Déjà son cœur palpite avec plus de force contre son sein. L’excitation de la Chasse. Mon Dieu qu'elle a hâte qu'il la fasse proie. L'anticipation de la capture lui donne déjà des ailes, et c'est presque gracieusement qu'elle s'envole sur le lit lorsque son Brun esquisse la première tentative.

Un rire cristallin raisonne dans la chambre, alors que la Jeune Flamme traverse le lit et échappe à ses bras qui se tendaient vers Elle. * Loupé, Soldat ! Retentes ta chance pour voir. *. La Flammèche s'amuse et se délecte de ce tendre moment passé avec lui, la complicité qu'ils ont toujours partagé, se mue et devient plus forte, plus profonde et davantage évidente encore par la révélation récente des sentiments qui les animent tout deux depuis quelques temps. Si elle ne lui offre ces lèvres tout de suite c'est pour qu'il lui prenne de force. Car ce qui prime pour l'Incandescente c'est qu'il lui montre à qu'elle point, il a souffert du manque. Bien évidemment, la Rousseur n'a pas l'intention de faire durer le jeu plus que de raison. La même envie que le Deschenaux anime Mahelya. Apposer ses lèvres contre le siennes, enlacer sa silhouette, frôler sa peau contre la sienne, embrasser la naissance de son cou, le découvrir davantage qu'à Angers. Mais cela sera pour un peu plus tard ... dans quelques instants.

La traque continue, les rires s'échappent toujours de sa gorge voluptueuse, alors qu'elle accumule les esquives pour se défaire de ses tentatives de capture. Le fin tissu de sa chemise de nuit, subit bien évidement les mouvements de sa Maîtresse. Parfois se tend, parfois se tord et parfois encore se relève légèrement, lors d'un bon ou d'un petit saut, Le tissu remonte contre sa peau et alors il laisse apparaitre au regarde de Kylian, un fine cheville au teint de perle, un genoux, peut-être même la naissance d'une cuisse. Quel spectacle ! L’Étincelle n'est pas à plaindre non plus, sans un mot, juste le vert de ses iris pétillants plus que d'ordinaire, elle se délecte de la vision de se corps à demi nu, et dont les muscles se tendent dans l'effort. Bien loin de son esprit le chantier qu'ils viennent de créer dans cette chambre, elle est beaucoup plus préoccupée à réveiller les sens de Kylian. Mais voilà qu'il la rattrape. La Rousseur est coincée. Il la fait se reculer. Mise à Mur d'une Rousse ! fin de la Chasse ! Qu'à présent commence le festin ... Et bien évidement le Brun réclame le prime service. Le sourire s'étire.


- Mais tout ce que vous vous voudrez mon Amour.

Le "Vous" c'est doux, c'est coquin, c'est nouveau entre eux, mais déjà ça à un goût délicieux. "Vous" sonne beau à son oreille. *Je vous aime ! Je vous veux ! Vous mon Tout ! *. Les prunelles disparaissent un instant sous les paupières pour graver cet instant dans sa mémoire. Lentement le rire de la Jeune Flamme se fane pour mourir finalement. Sa respiration saccadée se mue en soupires d'aise. Voilà l'effet du Brun sur la Rousse. Un souffle chaud sur sa peau et elle soupire. Inexorablement, leurs corps se cherchent, s'attirent, s'effleurent. Et alors que le Ténébreux s'empare de ses mains, le dos de la Frêle se cambre lentement afin d'épouser parfaitement la carrure du soldat. Enfin se scellent les lèvres, charnu contre charnu, La fine silhouette ploie davantage. Ils se goutent se dégustent et s'envoutent. Prémisses d'une nuit pleine de promesses. La jambe de la Frêle, naturellement glisse le long de celle du Ténébreux, pour venir trouver son flanc où doucement elle se pose. Nouvelle façon de l'enlacer, de l'attirer à elle. La nuit qui se profile annonce plein de délices. Ne compte qu'Il et Elle.
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Aldraien
    Être mère, ça n’a rien d’une croisière-vacance, n’importe qui vous le dirait aujourd’hui. Pour la Malemort, c’était des cheveux blancs en perspective, qui arrivaient rétrospectivement même parfois, & une grande lassitude l’envahissait parfois, alors qu’elle avait cette légère impression de ne servir que de plante verte lorsque ses enfants discutaient entre eux. Beaucoup de jeunes nobles n’auraient pas eu le choix, leurs épouses auraient été choisies alors qu’ils étaient encore enfants, & ils n’auraient pas eu l’ombre d’un mot à dire.
    Mais elle n’avait pas cette force, la trentenaire. Elle n’avait ni la force d’imposer à ses enfants quelque chose qu’ils ne voulaient pas, ni la volonté farouche d’unir sa famille à d’autres grandes Maisons du Royaume. Bien sûr, elle en avait le souhait, elle était Chef de famille pour les Carsenac, & voulait l’expansion & la pérennité de celle-ci, mais elle comptait sur le bon sens de ses enfants pour qu’ils fassent un choix en tenant compte de ce détail…

    Ca, c’était sans compter sur le fait que ses enfants, comme elle, avaient tendance à suivre leur cœur, trop peut-être, & que ça créait souvent des situations où elle les voyait chacun souffrir. Une souffrance de jeune adulte, qu’elle avait connu également en son temps, mais qu’elle n’avait pas envie de leur voir vivre pour autant, même si on lui rabâchait qu’être mère c’était aussi laisser aux enfants la possibilité de faire leurs propres erreurs.
    A force de voir Marie, puis Kylian, complètement détruits par leur premier amour, elle avait de quoi se poser des questions, de quoi souhaiter leur trouver un parti correct, quitte à ce que l’amour ne soit pas présent, mais laisse la place à un respect mutuel qui leur permettrait de vivre une vie tranquille, sans disputes conjugales dues à des sentiments qui n’ont rien de stables & qui varient de jour en jour.

    Enfin…Elle essayait de ne pas trop parler de tout cela, pour pouvoir profiter des retrouvailles avec son fiston. Kylian, ainé de la petite tribu, bien que du même âge que Marie-Amelya. Kylian qui avait suivi la Licorne & qui participait à cette mission depuis le mois d’octobre maintenant…Autant dire qu’elle était très heureuse de pouvoir enfin le rejoindre, elle qui avait été retenue à Limoges de nombreux mois durant sa grossesse, puis pendant sa convalescence.
    Les jumeaux nés, elle avait pu rejoindre son Ordre, son fils ; ses deux enfants les plus grands sur ses talons, à son plus grand bonheur, puisqu’elle pouvait enfin profiter d’eux pleinement. D’où le repas de retrouvailles qui les avaient réunis à Dijon, tous ensemble pour parler du bon vieux temps, où ils gambadaient encore tous dans Ussac en criant & en faisant le plus de bêtises possibles. Nostalgique, la Volcanique écoutait sagement, mangeant sans grand appétit, attentive aux cheveux blancs rétroactifs -Une sacrée saleté ces choses là !-, les diverses tortures que Loïc avait dû supporter de la part du trio de choc.

    De retour dans sa chambre, à la recherche du sommeil, elle tournait en rond à la manière d’un lion en cage. Elle n’arrivait pas à dormir, trop de choses dans son esprit, trop de pensées qui, machiavéliques, se faufilaient discrètement jusqu’à sa caboche torturée.
    Finalement, voyant que Véra dormait à points fermées, elle décida discrètement de retourner jusqu’à la chambre de Kylian, afin de pouvoir discuter un peu avec lui, s’il était comme elle à ses débuts à la Licorne, chaque fin de journée devait se résumer par un long moment de réflexion sur la voie choisie, sur les notions de bien & de mal, toutes ces petites choses qui vous occupent des heures durant.
    Poussant la porte sans prendre la peine de frapper - dès fois que celui-ci dorme, il ne faudrait pas le réveiller - & se retrouve face à ce qu’elle avait toujours refusé de voir, malgré les signes qui s’étaient profilés peu à peu, & immiscés dans les pensées de la Malemort, bien qu’elle l’ait toujours nié & complètement refusé.

    Son fils, sa fille - du moins le pensait-elle -, collés l’un contre l’autre à s’embrasser…Elle qui pensait qu’en taverne ils ne faisaient que fêter leurs retrouvailles…Mais quelle idiote, quelle aveugle ! La vision des deux corps enlacés entrain de se consumer, la laissèrent muette le temps d’une pensée, paralysée par les multiples émotions qui affluaient en elle, laissant présager l’explosion du volcan.
    Le regard sinople, ayant perdu toute sa teinte pour virer à la brume, passa de l’un à l’autre, cherchant à ce que l’un se mette à rire en disant « Ah, on t’a bien eu Maman ! », mais non, rien du tout. Elle était là, face à la terrible réalité, elle était seule face à cela, personne pour lui venir en aide, pour lui dicter la réaction à avoir face à cela. Si Marie-Amelya n’était pas sa fille de sang, si elle n’était même pas officiellement adoptée, elle n’en restait pas moins sa fille, la sœur de Kylian ! Ils ont été tous les deux élevés, ensemble, depuis leur plus jeune âge…Voir ça, c’était toute son éducation…tout ce qu’elle avait fait pour eux deux, qui s’écroulait d’un coup. Coup de poignard, dans le dos, qui transperce son âme.


    - C’est une plaisanterie…Le murmure explose, quoi que le volume reste décent, pour ne pas alerter toute la populasse environnante, elle préfère encore laver son linge sale en famille, mais le regard est assassin. Dites-moi que c’est une plaisanterie ! Kylian & Marie-Amelya…Non…Ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible…Vous êtes FRERE & SŒUR, vous n’avez pas le DROIT, c’est interdit, c’est mal, c’est…
    Contre-nature, vas-y, dis-le, toi qui passe ta vie à cacher aux yeux du monde entier un secret sûrement bien plus grave que ça. Trop d’émotions d’un coup, ses jambes deviennent du coton, ses yeux se voilent d’étoiles, & dans quelques secondes, sa carcasse trop éprouvée rejoindra le sol. On vous fait le compte des cheveux blancs apparus lors de la minute qui vient de suivre ou vous imaginez assez facilement le carnage que ça a pu être ?

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Joueuse très peu présente.
Kylian.
Le sourire aux levres, aussi bien qu'a l’âme et au coeur, le jeune homme laissait tout l'amour qu'il éprouvait pour sa belle rousse se diffuser dans ce baiser qu'il aurait voulu interminable. Il retrouvait le gout de vivre, il respirait par elle, pour elle. Plus rien n'avait d'importance que la retrouver après ces longues semaines ou ils avaient eté éloigné. Pendant ces semaines ou chacun avait du taire l'amour qu'ils eprouvaient l'un pour l'autre, tout cela dans l'espoir de le conserver intact, sans que personne n'interfère comme malheureusement il l'avait vecu.

La jambe de sa belle se releva le long de son corps. Il sentait avec plaisir le corps de Marie redevenir sien. Qui sait perdrait-elle la tete encore cette nuit ? Il ferait tout pour cela , c'etait certain.


C’est une plaisanterie…

Cette voix, ce murmure venu du monde reel le fit redescendre de son nuage en un instant. Non ce n'etait possible. Levres quittant leurs reflets, Coeur qui s'arrete en sentant bien cette presence , regards qui quitte Marie pour se poser sur la Matriarche qui est la, au bord de la porte Blème en les observant,

Mer** fut le seul mot qui sortit de ses levres. Il voulait parler a sa Mère de son Amour pour Marie, lui faire comprendre a quel point il aimait la Rousse, a quel point il ne voudrait qu'elle dans sa vie, Mais pas comme ca. pas cette surprise en ce moment qui ne regardait qu'eux.

Hesitant l'espace d'un instant. Peut-etre serait-elle heureuse pour eux d'etre enfin dans le bonheur le plus intense? Mais le reste de la phrase que prononca sa Mère, eu tot fait de l'enerver et se dire, Tu devras te battre Kylian, car elle n'acceptera pas . Un dialogue de sourds , de deux caractères qui camperaient sur leur position quoiqu'il advienne., s'instaura . Il se planta devant elle, laissant exploser ce qu'il voulait lui dire, et surtout, surtout qu'elle na gache pas ce moment.


Dites-moi que c’est une plaisanterie ! Kylian & Marie-Amelya…
Mam..
Non…Ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible…Vous êtes FRERE & SŒUR,
Non Nous ne sommes pas ca, nous ne l'avons jamais été!
vous n’avez pas le DROIT, c’est interdit, c’est mal,
Mal? mais Mal en quoi? Marie n'est pas ma soeur, nous avons le droite de nous aimer, et je t'interdis de nous juger comme ca, tu ne sais rien de nous !
c’est…
Maman, tu vas m'ecouter !

Cependant, elle n'ecouta rien et il la vit glisser dans le monde de tenebres, ayant juste le temps de la rattraper, largement inquiet non seulement pour elle, mais egoistement pour son couple aussi. Oui sa Mère flanchait, mais quand elle retrouverait toute sa verve, les deux amants passeraient un sale quart d'heure partis comme ca l'etait. La soulevant du sol, il jeta un coup do'eil a Marie

Ta chambre se contenta t-il juste de murmurer, car oui son lit etant cassé, pas le meilleur endroit ou mettre une personne evanouie. Suivant sa belle dans le couloir, il entra dans la petite chambrée, deposant sa Mère sur le lit pret a la recevoir. Sa main se posant sur ses joues, puis son front.. Un dernier regard vers Marie, saisissant le fine main de sa belle pour y deposer un baiser.

Ca ne changera rien .. *Oui Marie, quoiqu'elle dise, quoiqu’elle fasse, et meme si je dois la defier, je le ferai pour toi, car c'est toi que j'ai choisi, pour la Vie* Un leger sourire laissant l'infirmière de son coeur s'occuper de la matriarche. Le combat etait engagé, dorénavant plus rien ne pourrait le faire reculer .

Il etait juste a esperer qu'Aldraien, sa Mère , son Modèle, celle pour qui il aurait tout sacrifié, et qui avait toujours voulu son bonheur se rende compte combien il etait heureux. Combien grace a Marie il avait envie de vivre, d'aimer, se marier, fonder une famille, et qu'elle penserait a eux,à Lui plutot qu'aux envies et espoirs qu'elle avait trop souvent devoilé quand a sa future union. Il craignait maintenant, Oui il craignait qu'elle ne lui demande un choix.. Marie ou Elle.. Ce choix il l'avait fait a Angers. Quoiqu'il advienne.

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Mahelya
Tout était tellement parfait ... Un gout exquis sur les lèvres que lui avait déposé Kylian avec amour. Une tendresse, une passion qui les brulaient tout deux un peu plus à chaque instant, deux corps s'épousant parfaitement, pour former au fil de la nuit un seul et même être de chair. Comme elle était heureuse, là, L’Étincelle dans cette chambre, avec Lui, contre Lui. Comme Il lui vrillait les sens par un simple baiser. Et comme à Angers, la Flammèche perdait la raison, s'abandonnant à cette passion passant par leurs lèvres, esquisse de multiple délices dont le Deschenaux avait le secret. Une fois encore, elle le laisserait devenir le compositeur de sa gamme, une fois encore Il lui donnerait le ton et elle chanterait les notes. Tout était tellement parfait ... Mais tout s'effondra en un instant. Une voix à peine murmurée, mais elle ne laissait aucun doute sur sa propriétaire. Aussitôt les prunelles vertes de Mahelya réapparurent et s'écarquillèrent, se posant sur la Rousse Mère. Et le drame arriva. D'abord un simple souffle échappé de sa gorge voluptueuse à peine couverte d'une fine étoffe.

- Non ...

Non la Frêle ne voulait pas que la Mère le découvre ainsi ! Non parce que ce n'était pas la meilleure façon de lui présenter la chose ! Non car l'instant magique était brisé et il y avait fort à parier qu'aucun ne se représenterait dans les jours à venir ! Non car la colère allait jaillir, elle ressentait la tension dans le corps du Ténébreux et voyait les Flammes danser dans les yeux d'Aldraien ! Non parce que plus rien ne serait comme avant ! Non parce que la situation échappait à leur contrôle ! Non ... Non ... Non ...

Purpurines légèrement entrouvertes l'Incandescente ne bougeait plus, se dissimulant presque derrière la carrure de son Soldat. Elle craignait la gifle et qui giflerait une Mère en colère ? Son Fils de sang à l'allure d'un Géant et impressionnant par sa musculature ? Ou "l'adoptée", par qui arrive le scandale, pas très haute et pas bien épaisse ? Le palpitant s'emballe et la paralyse de peur. La Jeune Flamme assiste impuissante au dialogue de sourd auquel se livrent les Carsenac devant ses yeux grands ouverts. Kylian a raison et c'est finalement à pas de velours qu'elle se rapproche de lui. Ils n'ont jamais été frères et sœurs, Ils n'ont jamais eu de lien écrit ou sanguin ! Qu'y-a-t-il de mal alors dans cette relation ? Ils s'aiment ! Et la Malemort a-t-elle le droit de l'interdire ? Déjà dans les entrailles de la Flammèche s'insinue vicieusement le gout de la trahison de celle qu'elle considérait comme modèle maternel. Pourtant pas le temps de s'attarder sur l'horrible saveur, car la trentenaire s'effondre sur elle même. Semblable à une poupée de chiffon. Heureusement le Brun la rattrape à temps.

Le murmure de la voix masculine fuse alors, un rapide coup d’œil alentours - Ils ont mis un de ces foutoirs dans cette chambre - et la Flamme opine doucement, en silence, le pourtour de ses yeux verts se colorant déjà de rouge, signe que les larmes ne sont pas très loin. Le chemin jusqu'à sa chambre lui semble interminable. Est-ce parce qu'elle ressent son cœur prisonnier d'un étau qui se serre davantage à chaque pas ?
La porte de bois modeste qui abritait sa pièce fut ouverte, et toujours sans un mot, Elle se dirigea vers la fenêtre afin de l'ouvrir. De l'air pour les évanouis, mais de l'air pour elle aussi qui s'abreuve en longues goulées salvatrices. Doucement, elle se retourne et observe son Unique et enfin Il esquisse le geste d'un baise-main et prononce les mots qui libèrent son organe de vie : "Ca ne changera rien .. " ! Elle le croit et ces quatre mots, et ce fugace bisous sur sa peau, lui suffisent. Il s'agit de Kylian qui a toujours été là. Il ne lui ment pas, elle non plus. Une histoire d'Elle et Lui, depuis des années pour une éternité. L'ombre d'un sourire passe sur ses purpurines malgré la première goutte d'eau salée qui perle sur ses joues aux tâches de rousseurs et à son tour, elle lui donne ce serment.


- Ca ne changera rien. Et de sa fine main elle effleure la sienne. * Non ... Ca ne change rien Kyl, c'est toi que j'ai choisi et quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse ce choix est définitif ... *

Car la Frêle aussi depuis cette fameuse nuit à Angers, a choisi et la Rousse Mère fera les frais de ce choix pas plus tard que le lendemain et ce même si l’Étincelle en aura mal au cœur, la nausée et que de terribles paroles seront échangées. Mais ceci est une autre histoire... Pour l'heure il faut s'occuper d'elle. Dommage qu'elle n'ait pas pensé à emmener ses sels. Alors lentement, à l'aide des couvertures et des oreillers, Mahelya surélève les jambes d'Aldraien. Ramener le sang vers le haut et elle ne tarderait pas à se réveiller. Avec application, bien que le cœur de l’Étincelle se glace peu à peu face à ce visage qu'elle a pourtant tant chéri, elle desserre la robe de la Mère. Car oui, de façon incontrôlable, la colère alimente le sang de la Jeune Flamme qui ne la laissera pas exploser ce soir cependant ... Et alors qu'elle tapote doucement les joues maternelles, la voix cristalline raisonne.

- Allez ... Réveillez-vous !
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