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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Edouard_delaneustrie
Edouard entre et pria en silence
Kaherdin
Le crédo se terminait quand quelqu’un dans la foule crut voir une arme à la hanche d’un quelqu’autre.
Fidèle à elle-même, l’archidiaconèsse de Sens réagit promptement. Si elle était le feu, l’évêque était l’eau. Aussi tenta-il de calmer le jeu.


Allons, allons, mes enfants. Du calme. Tout cela n’est pas nécessaire. Si oubli il y a, un acolyte peut prendre soin du bien.


La duchesse intervint à son tour et présenta une requête à Kaherdin.


Duchesse, nous pouvons effectivement poursuivre l’office sur le parvis. Mais je pense que vos gardes vous protégerons mieux au sein de la cathédrale dont ils contrôlent les accès. Vous avez mon avis et je ne suis point expert en ce domaine. Je vous laisse juge.

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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.
Valeria053
Val écouta l'évêque. Un sourire se dessina sur les lèvres de la duchesse.

Monseigneur, je suis une fervente aristotélicienne et le fait que ma garde soit armée, n'est nullement un sacrilège, mais puis qu'il en est autrement, nous poursuivrons dehors.
Tel est mon choix, afin de faire revenir l'apaisement pour cette cérémonie si importante pour Orléans et moi même, merci de votre accord.


Val fit donc signe à l’évêque qu'elle le suivait, puis elle se tourna vers kali, aegidia et ptit, et leur fit signe de les suivre
Au passage elle leur murmura


je compte sur vous, on évite le conflit

Elle s'avançait vers la sortie, le cherchant du regard, en arrivant sur le parvis, elle l'aperçut, il allait ne pas être content, mais elle n'avait pas le choix, il l'aimait il comprendrait en fin l'espéra t elle.
Elle le regarda avec amour et sans sortir un mot de sa bouche elle lui dit juste d'un mouvement de lèvres

Pardonne moi, je n'ai pas eu le choix. ça va aller.

Sur le parvis elle se mit à genoux comme dans la cathédrale et attendit que l'évêque poursuive

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Suzyhers
Pourquoi on veut pas que z'y aille, moi ze veux voir moman et popa, les grands ils disent tous que c'est pas pour les zenfants. Mais ze veux y aller. On m'a mise à l'écart dans une pièce zuste à côté de la cathédrale. La gouvernante est occupée et ze peux voir le parvis de l'église., Tout doucement ze me faufile et ze sort de la pièce. Il y a tout plein de monde, ze me dépêche, vite vite ze vois maman à zenoux sur le sol, mon regard s'inquiète, ils vont lui faire quoi à ma moman, et popa il est où?
Ze regarde partout, ze le vois pas z'ai peur ils vont faire mal à moman elle est au sol.
Pis d'un coup ze le vois mon popa.
Sans réfléchir ze cours vite vite vite vers lui en criant mes bras tendus vers lui.


POPAAAAAAAAAAA ! POPAAAAAAAAAA !

Ze me jette dans ses bras très inquiète, vite vite faut que ze sois dans ses bras en sécurité, ze lui dis les larmes aux yeux

Popa, popa, ils vont lui faire du mal à moman, elle est par terre dit ze veux pas qu'on lui fasse du mal à ma moman, ze l'aime

Z'enfoui mon visage contre lui
Aegidia
Dame Aegidia suivît les ordres de sa grâsce Dame Valeria .

Elle se mit derrière elle pour la suivre sur le parvis .Elle n'était point armée , elle n'avais cessé de le répéter ,mais pas plus sourd que ceux qui ne veulent pas entendre .

En atteignant le parvis , elle se mît à la droite à un pas de la Duchesse qui s'était mise à genoux, et fît un signe à sa grâce Dame kali de Cheroy pour qu'elle mettre à gauche .


Elle cherchât du regard son fils lancellin qui était près des portes . , le hélât .

Mon fils veuillez me ramener mon épée et mon fourreau .

Quand son épée lui fût rendu elle remit le fourreau a sa ceinture elle posât sa main sur la garde de l'épée .
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Ptitbroth.
La duchesse bien plus sage et pour ménager les esprits avec l'accord de l’évêque, choisit de déplacer la cérémonie sur le parvis, Ptit fut assez partager soit diplomatiquement la situation allait retrouver le calme, mais la sécurité risquais être plus délicate d'un autre coté un cas acte terroriste il pourrait agir sans prendre de gants.
Sortant de la cathédrale à la suite de Valeria, en prenant place relativement proche la duchesse et l’évêque tout restant devant la foule, étant dehors il n'avait plus besoin de dissimuler le fait qu'il était armé.
Un rapide balayage de la place pour s'assurer que ses gens était bien disposé de manière discrète et stratégique aux bords de la place, de plus Eon ne lui avait pas fait le signe qui signifiait que la situation passait de préoccupante à critique, il put se concentrer sur la cérémonie la main sur le pommeau de son épée

Happe_lou
Mais que se passe-t-il ? Ouch ! voilà que la garde, la Duchesse, ressortent de la Cathédrale en compagnie de l'Evêque. Mince, où se trouve Fanchon ?

Happe-Lou cherche du regard son amie. Haaa bien, elle est à son poste non loin du parvis. Elle vient de faire le signe convenu - Mais les choses ont changé ! la garde est armée en extérieur.

Peu importe, il jauge d'un regard circulaire le positionnement des forces armées. Ca va. La faucille n'est pas loin, Mélody s'est éclipsée, elle devrait revenir logiquement. A moins que...

Il va falloir jouer serré. Cette cérémonie est somme toutes, bien amusante et peu ordinaire. Pourquoi être allé en extérieur ? Il a entendu crier au sacrilège mais n'a pas trop compris la raison. Happe_Lou tâte machinalement sous sa cape son... , c'est tout bon, je ne l'ai pas perdue dans la foule. Il sourit.

Il s'approche pour mieux voir la suite de la cérémonie - il n'est qu' à quelques enjambées de la scène mais il reste fondu dans la foule. Pas la peine de se faire repérer et pas la peine de provoquer quoique ce soit. Les autres compagnons sont proches.

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Marchal.
Alors que Marchal et ces hommes venaient de recevoir l'ordre d'augmenter leur attention pour contrer à tous débordements liés à la dernière révolte, la Cathédrale commença à se vider.

Bizarre, cela ne faisait pourtant pas longtemps que tout le monde y était entré. Marchal fit signe à trois de ses hommes pour qu'ils se positionnent plus spécifiquement en direction de la porte, tendit qu'un autre soldat continuait de scruter les ordres émanant du Capitaine. Le reste de la petite troupe continuait de scruter la foule restée à l'extérieur.

Au bout d'un moment la nouvelle Duchesse sortie avec l’Évêque et la garde ducale.


Bon, soldats, je ne sais pas exactement se qu'il se passe, mais redoubler de vigilance. Cette situation n'était pas prévu.
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Kalimalice
Elle emboita le pas derriere la Duchesse Aegidia et Ptit .Remontant l'allée centrale les chuchotement allaient bon train .La plus part n'ayant pas compris ce qui se passait .Ce qui en un sens n'était pas plus mal .
La sagesse de Val avait mis fin rapidement à la situation conflictuelle survenue dans le lieux saint .

Des qu'ils arrivèrent sur le parvis elle se positionna à gauche comme le lui demandé Gidi .

Elle regarda Valeria s'agenouillait sur le parvis .

Les soldats avaient pris place en positionnement stratégique ce qui la réconforta et puis elle était sure qu'Octave veillerait sur elle .

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy
Raimbert
Un sot avait hurlé au sacrilège. Le Blond fulmina entre ses dents, souhaitant au malheureux de n'avoir que des soldats désarmés le jour où l'empire viendrait brûler sa masure puis se signa, prenant conscience que le lieu n'était pas adapté pour tenir de telles pensées. Le Capitaine lui fit signe de se diriger vers la sortie d'où étaient venus les cris. Il avait intérêt à se taire le bonhomme ou il goûterait à la fureur cévenole !

La Duchesse semblait être entrée en joute verbale avec l'archidiaconnesse. Il ne s'était jamais vraiment intéressé à la politique mais depuis la révolte et qu'il était passé Connétable, il lui semblait presque qu'une guerre civile couvait en Orléans... Comme si celle avec l'empire ne suffisait pas ! Les Orléanais au lieu de faire front commun pour améliorer les choses ne faisaient que se tirer dans les pattes, et ce chez les personnes qui étaient censées savoir se tenir et connaître les bonnes manières. Quel exemple pour le peuple, il ne fallait pas s'étonner si des crève-misères venaient pester devant le château. Peut-être même avaient-ils été mandés pour cela.

Il passe les portes et cherche du regard le Mécréant qui braillait comme un porc. En voilà un qui ne la ramène plus maintenant ! Il décide de se mêler à la foule, cherchant un bougre sûrement envolé, quelqu'un qui semblerait s'enfuir... Tiens... Il lui semble voir deux personnes qui partent précipitamment... Non... Son imagination doit lui jouer des tours... Il retourne vers les marches. Quand bien même ce seraient deux félons enfuis, ils seraient pris aux contrôles.
Voilà donc notre Cévenol qui remonte cette marée humaine pour se placer non loin des marches. La cérémonie aura surement lieu en haut des marches, la populace restant en bas, sur la place. Il essaiera donc de se placer dans les premiers rangs. Le voila donc s'ouvrant une voie, parfois difficilement avec les badauds venus assister au couronnement.

Il parvient enfin au pied des marches. Le Capitaine est en haut. Quelques pas jusqu'à lui


Mon Capitaine, aucune trace des fauteurs de troubles, peut-être seront-ils pris en essayant de fuir...

Un brouhaha de murmures s'élève de la cathédrale. Il observe. La duchesse ressort ! L'évêque aussi d'ailleurs... Le blond fronce les sourcils. Si la cérémonie va avoir lieu dehors ça n'arrangera pas leurs affaires mais au moins on n'entendra pas beugler au sacrilège. Il serait malvenu de se trouver en élément perturbateur sur le parvis lors de l'arrivée de sa Grâce, aussi c'est sans attendre la réponse du Capitaine qu'il redescend les escaliers et se place au premier rang, prêt à intervenir si besoin
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Octavesaintange.
Le Capitaine d'Orléans rageait toujours intérieurement en sortant de la cathédrale. Ce n'est guères ce genre de comportement qui l'aiderait à apprécier plus l'église et les curés... Mais il comprenait sa décision, sans l'approuver, c'est ce qu'ils se dirent dans l'échange muet qu'ils eurent à quelle mètre de distance. Au dehors le danger serait omniprésent, mais il avait assez confiance en ses hommes pour cela. Il demeura en haut des marches pour avoir une meilleure vue sur le parvis.

Raymont vint lui dire en bas des marches qu'il n'y avait pas de trace des fauteurs de troubles qui avaient crié au sacrilège. Il n'eut pas le temps de lui répondre que celui ci avait disparu et que dans la foule il entendait une voix familière qui criait.


Citation:
POPAAAAAAAAAAA ! POPAAAAAAAAAA !


Il baissa les yeux et la vit qui courait parmis la foule, manquant de se faire renverser, bousculer ou pire à chaque instant. Suzy, sa fille courait dans sa direction, à la vitesse de ses petits pas. Octave se précipita en bas des marches pour qu'elle se jette dans ses bras. Mais que faisait elle là ? Saint-Ange remonta les marches pour regagner de la vision. Tendrement, il lui caressait les cheveux, elle semblait apeuré et essoufflé. Mais comment diable cette sotte de gouvernante l'avait elle laissé sortir ? Enfin bref pour l'heure, il faudrait estre doublement vigilant. La chose ne serait pas aisé avec sa fille dans les bras. Dégageant un pan de son mantel pour libérer la garde de son épée, jusqu'alors dissimulée, il reprit de continuer son travail et de veiller à la sécurité de son aimée. L'enfant ne se calme pas et c'est les larmes aux yeux qu'elle lui dit :

Citation:
Popa, popa, ils vont lui faire du mal à moman, elle est par terre dit ze veux pas qu'on lui fasse du mal à ma moman, ze l'aime


C'est tendrement qu'il sourit, gardant le visage de sa fille contre lui et la câlinant doucement puis il lui chuchota à l'oreille pour la rassurer malgrès le tumulte de la foule :

Mais non, ma petite fée. Maman va bien, c'est normal, c'est son travail, ne t'en fais, elle ne risque rien. C'est normal, tu vas voir, il ne va rien lui arriver. Tiens regarde, tout va bien. On va mettre une couronne sur la tête de Maman. Par contre, Suzy ma chérie, je ne vais pas pouvoir te garder près de moi, je travaille mon ange, je t'expliquerai plus tard... Je t'aime...

Puis c'est la grosse gouvernante qui arrive et se confondit en excuse pour avoir laissé la gamine sortir malgrès les consignes. Fermement il lui répliqua :

Nous parlerons sanctions plus tard... Prenez Suzy, et restez près de la porte avec la noblesse. Rentrez dans la cathédrale en cas de problème.


Puis il donna l'enfant à la vieille non pas sans réticences de la part de la gamine qui s'accrochait. Un baiser sur le front et elle disparut avec la grosse près de la porte avec la noblesse. Se concentrant de nouveau, Octave scrutait la foule qui semblait encore pacifique, pendant que la cérémonie reprenait. D'un regard il visualisa où était chacun. Tout était en place et le dispositif s'était resserré autour de la nouvelle régnante d'Orléans, un coup d'oeil en hauteur lui permit de voir que les archers aussi étaient en place ...
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Fanchon_trugalez
Décidément ! c'est la mode dans la noblesse de laisser ses enfants courir tous seuls ! Fanchon en voyant la fillette se ruer vers celui qui semblait diriger l'armée ne put s'empêcher de penser à sa mésaventure quelques semaines auparavant dans le chateau.

Alors qu'elle y travaillait elle avait suivi une petite en garde dans le chateau... ce qui l'amena direct à Colibrius. Mais elle en frissonnait encore. La Duchesse ne l'avait point crue - elle s'était faite fouiller par la garde et la jeune femme leur en tenait encore rigueur.

La vue de l'enfant livrée à elle-même lui rappela ces douloureux souvenirs. Mais elle fut rassurée de voir l'homme armé - qui semblait être son père - la renvoyer près de la noblesse. Au moins en cet endroit elle ne risquait rien.

La servante jeta à nouveau un oeil en direction de Happe_Lou, il lui fit discrètement un signe l'air de dire - c'est tout bon -

Fanchon regarda subrepticement son panier : elle sourit...

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La_faucille



Comme convenu, ils avaient rendez-vous sur le parvis de la cathédrale le jour du sacre. La Faucille, n'avait pas dérogé à la règle. Il s'était préparé en tenant compte de ce qui avait été décidé et quitta sa chère forêt pour aller se mêler au reste de la populace devant la cathédrale. Difficile pour lui de passer tout de même inaperçue de part sa carrure et sa taille mais peu importe que les gardes le remarquent. Il leur faudrait de toute manière une raison valable pour venir lui chercher des noix. Un scandale un jour comme celui-ci serait des plus mal venu. Il se mélangea donc à la foule, tentant de trouver ses compagnons d'infortune, quand il finit par apercevoir Fanchon et Happe Lou. Apparemment tout semblait se passer comme prévu. Il s'inquiétait tout de même de ne pas voir Melody, espérant que le petit incident survenu ne lui avait pas causé d'ennuis. Il scruta alors les alentours alors que ceux qui étaient à l'intérieur du lieu saint se rassemblaient sur le parvis. Ce qui leur faciliterait surement la tache.

Gael.
Gaël, leva les yeux au ciel en entendant les mots de l'archidiaconesse, la pauvresse elle devait être bien malheureuse pour passer son temps à pourrir la vie des brebis du très haut.
Enfin la vie était ainsi faite, il prierait pour elle et pour qu'elle soit plus apaisée.

Et voilà que sa mère avait décidé d'aller dehors, il lui prenait quoi, elle calmait le jeu.
Il espérait que chacun comprendrait qui était sa mère.

Il sortit sur le parvis quand il entendit la voix de sa galipette.
Seigneur que faisait elle là ?
Elle se jeta dans les bras de leur nouveau père, puis il l'a renvoya près de la gouvernante tout en l'ayant rassurée, Gaël s'approcha de la gouvernante et fit un signe à son père, il surveillerai Suzy.

Il prit la main de sa galipette et lui murmura


Tu restes avec moi ma galipette et tu ne fais plus de bêtises
Raymont
Désolé du récit tardif.


Raymont gardait les arrières de la Duchesse, en tenue civile, ce qu'il réprouvait fortement. Une mauvaise idée tout ce bazar. Il valait mieux être en armure de parade, bien briquée, l'arme à la ceinture. Mais la prétaille était du genre...tatillonne et la populace aimait boire ses mots sans queue ni tête, de sorte que ce douloureux évènement se devait d'avoir lieu.

Le cortège avait pénétré l'enceinte du massif bâtiment sans encombre, le dispositif formé par la garde étant efficace. Raymont fut un peu soulage de voir, à chaque coin, un camarade armé. Dans le bâtiment, ce fut autre chose. A poil.

La cérémonie commença par des psaumes, prières et psalmodies appelées "credo", du latin "je crois". Raymont n'y croyait pas. Il ne croyait qu'à ce qu'il savait, à sa chance, et à sa propre interprétation du mystique. Il fut surprise de voir qu'une servante de ce Dieu fût Dame Hecat. Il se rappela son baptême, enfin, celui qui n'eut pas lieu pour d'obscur raison. Le prélat prononçait toujours ces mots sans sens.

Il marmonna les mots sans grande conviction, mais n'importe quel badaud le prendrait pour un aristotélicien moyen.

Soudain, on hurla au sacrilège. Une arme. Quoi si peu? Oh, et voilà que Dame Hecat est scandalisée. Sacrilège, porter une lame dans la maison du Seigneur? Et combien de gueux on crevé pour la bâtir, la maison de ton seigneur? Une hutte ne lui suffisait pas? L'aversion de Raymont pour la prétaille, et Dame Hecat en particulier, se renforça. D'autant que la cérémonie allait reprendre sur le parvis, à la merci du premier franc archer venu.

Raymont n'avait pas écouté les consignes du capitaine, mais il pensait que cela allait lui sauver la vie. Il était armé et armuré, oui, mais cela ne se voyait pas, c'était discret. Un plastron, un simple pastron d'acier et une hachette, dissimulés sous une lourde cape d'élu, pas de quoi faire un drame. Si? Bah, on allait dehors et personne ne faisait attention à lui, comme d'habitude. Derrière physiquement, mais au devant dans la pensée.

Tout ceci sentait l'embuscade à plein nez. Ses camarades le traitaient gaiement de paranoïaque, mais Raymont sentait le danger. Rien pour le moment. Mais tout ces visages enjoués, toutes ces bouches criant "Vive la Duchesse", tout ceci était il honnête? Sa Grasce avait forcément des ennemis et c'était le bon moment pour mettre fin à sa vie. La présence de ce qui semblait être la fille engendrée par l'amour secret d'Octave renforça l'idée qu'un attentat se préparait.

Raymont frissonna à cette idée. L'imbécile d'archi-machin chose avait peut être provoqué un désastre, et le soldat se demanda s'il n'aurait pas mieux fallu l'expédier au couvent plutôt qu'à l'autel.

Puis il observa Octave parler à son enfant. Il aurait bien aimé être père, mais comment aimer une femme quand vous êtes un rejeton de l'enfer? Son épouse partagerait son intimité et finirait pas savoir. Et puis, seul les putains avaient d'yeux pour lui, pourvu qu'il les paya bien. La rude vie de guerrier...

Il reconcentra son attention sur la Duchesse. Et pria secrètement toutes les forces du ciel pour que ça se termine vite.
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