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[RP]Balade en Gascogne

Zouz83
Zouz était sur les routes avec sa belle depuis plusieurs jours ils campaient tranquillement dans une grande prairie. Sa chef de paperasse était là aussi pour les accompagner. Peu de monde ils étaient vraiment seul sur cette belle route. Il avait demander par courrier au villageois des villes adjacentes de ne pas sortir de la ville par grand danger de brigandage et de sorcellerie. Quoi de mieu qu'un bon mensonge pour ce retrouver seul avec sa rousse?

Le temps était plutôt radieux, le soleil frappais l'herbe verte les quelques mottes de neiges fondait lentement. Comme on dit: cette chose "fond comme neige au soleil" voilà donc pourquoi cette expression existe.

Il la regarde, lui sourit puis lui demande:


Hep mon coeur sa te dirait d'aller faire une tite promenade en amoureux?

Petit sourire taquin il connaissait sa réponse. Croisant le regard de la toun il lui dit:

On en aura pas pour longtemps je pense on serra de retour pour le souper prend garde à toi ça à l'air très calme ici... mais bon on ne sais jamais.

Il prit la main de Dorennor avec la sienne lui sourit tendrement et était près à partager toute son après midi avec sa belle.

Aller hop Dore faut partir maintenant sinon on sera en retard pour le souper on à un grand tour à faire.

Il laissa son cheval sur place et se dirigea vers la forêt.
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Dorennor
Dorennor sourit à la proposition de Zouz.

Une balade dans les bois? Bonne idée, tiens! Il y a longtemps que nous n'avons flâné dans les bois.

Elle lui donne sa main et le suit dans le sentier forestier.

L'air sent le printemps, les oiseaux gazouillent dans les branches, bref la nature se prépare aux grandes fêtes printanières qui engendrent tous les petits soucis des mois suivants.

Dorennor voit bien que Zouz a la même idée derrière la tête.
Pour le taquiner ,Dorennor s'arrete de-ci, de-là, pour observer les insectes qui s'activent ou les nouveaux bourgeons qui émergent.

Chaque fois que le sol devient herbeux, elle s'empresse de l'emmener plus loin où les ronces les empêchent de se faire une couche douillette pour acceuillir leurs ébats amoureux.

Combien de temps tiendra-t-il? se demanda-t-elle en souriant.
Cymoril
Ailleurs, sur un nœud gascon…

D’humeur maussade, elle a éperonné sa monture. Galopant quelques lieues, jusqu’à ce qu’Orthez et le Béarn aient complètement disparu derrière elle, puis laissant son cheval se remettre au pas.

Le temps se réchauffait peu à peu à mesure que s’était écoulée la route. Elle avait eu en outre la chance de trouver un abri convenable pour la nuit.
Bosquet accueillant lui offrant protection et mousse confortable au creux de racines larges.

Dans un sens, pas vraiment mécontente de ce qu’elle avait vu ces derniers jours, cela l’avait rappelée aux réalités du monde qui l’attendait en Gascogne.

Rouge et froide, l’aube apparut tandis qu’elle ramassait du bois.
Sous ses yeux la campagne gasconne s’éveillait doucement, tandis qu’au loin résonnaient les échos des querelles politiciennes.

Elle pourrait mêler sa voix aux leurs, mais qu’aurait-elle à dire à des parents qui sacrifient leur enfant sur l’autel de l’ambition, ou à une face de citron ex-tout qui semblait détenir moultes informations mais bien incapable de les analyser de façon intelligente.

Accroupie devant le feu qui prend doucement, elle attend de pouvoir jeter les dernières feuilles d’Eilith dans sa tasse. Une bouchée de pain en attendant, sans envie, avec peine.
Visage fermé, cernes marquées, le teint pâle, silhouette affinée comme rarement. Laissant s’écouler le temps tranquillement.

Ecrire quelques lignes à une amie et laisser son regard suivre le vol frénétique du pigeon. Avec un sourire. Ses yeux se posent à côté d’elle, son bras se tend jusqu’à Hawk qu’elle délivre du capuchon de cuir qui recouvre le haut de sa tête. Une caresse qui s’attarde sur le plumage doux.

Bientôt il sera l’heure pour un faucon, deux faucons, des faucons…

Une petite voix qui s’installe, qu’elle ne combat pas, unique compagne de longues périodes de solitude,
"Alors, Fourmi verte, satisfaite de la réponse du recteur tourangeaux ? " Ouaip River, c’est le seul qui m’apporte une solution qui me convienne du moins.
"J’imagine bien ! Et pour le reste ?" Le reste… j’verrai ça avec Foulques, c’est le seul cureton qui m’donne envie de causer religiosité sans me filer des douleurs gastriques !
"Surtout que t’en as pas besoin, vu ce que tu dégobilles… " Ca passera, l'doc l’a dit, ça passera, le temps de digérer…
"Mouahahahahah !!! Didon, elle marche au ralenti ta digestion, faudrait voir à passer autre chose, c’est tout moche une fourmi verte !" Je sais, je sais…

Un sourire las aux lèvres elle attrape sa tasse et se réchauffe les mains tout en soufflant négligemment dessus, l’esprit ailleurs.
Occupé à choisir son itinéraire, à pile ou face.

Labrit la grise via Mimizan ou via Mont de Marsan ?

Mimizan, et y retrouver des gens de bonne compagnie, pour un soir oublier, ne plus être seule…
Ou Mont de Marsan, découvrir enfin cette capitale, en percer les faiblesses, évaluer les forces en présence…

Dernier exercice scribouillage, il parait qu’il faut s’annoncer en rentrant chez soi, alors elle s’exécute, trouvant quand même qu’il s’agit d’un beau gaspillage de parchemin.


Citation:
Sieur Namaycush,

Je vous informe de mon retour en Gascogne, bien décidée à regagner mes pénates labritoises. Et me fichant éperdument de votre faucheuse, vous laissant maître de vos actes.

La Fourmi Cymoril.


Elle a rarement envoyé missive plus avare de mots. Elle informe. Jamais elle ne s’abaissera à demander l’autorisation de rentrer chez elle.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
Les remparts de Labrit la grise sont derrière elle et d'ici quelques heures c'est Gascogne la Ridicule qu'elle quittera.

Ca caquette en place publique. Déjà le nouveau Duc fait des siennes. A se demander s'il ne l'aurait pas fait exprès tout de même.

Les anti-guerre au pouvoir...
Maintenant Gascogne va pouvoir renflouer les caisses de la Guyenne pour s'excuser tant qu'on y est.
Toujours les mêmes qui la ramène haut et fort. Deux mois qu'on leur explique le pourquoi du comment et ils n'entendent toujours rien. Sont irrécupérables et bientôt le duché sera dans le même état que Labrit. En banqueroute.

Heureusement que certains sauvent l'honneur, comme un certain lieutenant Mimizanais qui a rendu sa plaque. Forcément qu'une récente sergent devienne prévôt ça a de quoi agacer, surtout lorsqu'on connait ses engagements à la donzelle, cadet, greffière... et ses prises de positions contre le conseil précédent où elle affichait quand même ses fonctions de sergent de Dax. Belle notion du devoir de réserve, quant au cumul, n'en parlons même pas.

Surtout ne pas critiquer le conseil... sinon on s'expose aux piques "exotiques" d'une girouette qui somme toute n'a jamais rien apporté à la Gascogne, même pas une contribution via le percepteur...

Sourire las sur visage blême, heureuse malgré tout de les laisser loin derrière elle.

Dernièrement on l'a définie comme désinvolte. On lui avait dit bien des choses avec lesquelles elle avait plus ou moins été d'accord, mais désinvolte, elle ne voit pas bien. Encore quelqu'un de très inspiré, qui devait certainement se targuer de connaître la nature de quelqu'un d'un seul regard. Bah, vaut mieux en rire...

Le galop est lancé, dernière pensée pour les soldats qui malgré tout semblent bien décidés à ne pas laisser un âne à la tête des armées.

Courage les amis, fuyez !

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Jojo_la_taverniere
Jojo regardait Cymoril, cette femme homme et femme dificile de la cerner, mais Jojo l'écouta l'avait écouter toute la nuit, elle qui se croyait miss monde, où miss Gascogne n'était en faite rien, et oui rien qu'une femme qui aimait critiquer tout les gens, celle qui croyait quelle seule détenait l'ultime vérité et voilà quelle quittait. Jojo la regardait quitté sans broncher.
Luckylolotte
Infâme infâmie ...
Courageuse audace ...

Un léger écoeurement s'installa au fond du coeur de la brune "Duchesse" ...

Qu'est ce qui existait de plus bas, dans ce Royaume, pour rivaliser avec une vulgaire travestie, préférant se grimer en tavernière médiocre pour lancer des piques acérés à la va vite à une personne quittant le Duché ... et ne pouvant logiquement pas répondre ?

Rien ...
Que dalle ...

Parler de sorcier .. quand la protagoniste ne fait que penser ...
Très fort ...
On n'achève pas encore les PNJ ... hélas !

Cymoril .. La Fourmi ...
Une pénible certes, une qui parle haut et fort sans déguisement ridicule certes, mais une amie sincère et fidèle.
Une qu'elle va regretter amèrement, elle ...

Alors oui certains ne l'aiment pas ...
Oui d'autres sont ses amis ...

Mais pour la plupart des personnes dotées d'un minimun neuronal, elles gardent ça pour elles sagement, pudiquement ...
Et se refusent, se refuseront toujours de parler d'une absente que ce soit pour l'ensencer ou la descendre ...

Lucky appelle ça de la pudeur, de la fierté aussi ..
Deux caractéristiques vraisemblablement absentes du coeur aigri et du corps défraîchi de l'aubergiste "Mère Courage" !

Petit rictus enfin vient s'installer sur le visage triste d'une soeur ayant perdu sa moitié.


Ma chère ...
Une caresse de main d'homme est toujours douce, agréable et l'empreinte reste tenace.
Que l'on soit rousse ou bien rousse, on y prend le même plaisir.
Ensuite, il y a deux catégories.
Celles allant de l'avant ...
Et puis les autres, les fades, les dindes, les cruches qui se contentent de potentiels restes ...
Etalant malhabilement leur aigreur sans deux deniers de fierté et de raison !


La belle quitta les lieux, ayant hâte de retrouver les bras de son ex-Lieutenant Mimizanais ... un homme, un vrai lui !

Dépitée par autant de médiocrité mais surtout dépitée de n'avoir su la retenir elle, son amie, sa meilleure amie.

_________________
Gilgalad
[Sur une plage de mimizan ]

J'hume les embruns ... les malles sont prêtes , alexandre va mieux ... nouveau depart , mais pas que pour moi ... une pensée pour une amie , un chant ...

Un canevas de solitude
Entre deux cardinaux
Les vagues brodaient son testament.

Le long cargo d'amertume
Reniflait l'après-guerre
Par quelques blessures à l'avant

La nuit gisait, splendide !
Une Vénus sans pudeur
Cambrait sa proue à la grande ourse !

Elle restait candide
Face à tant de beauté,
L'univers poursuivait sa course

Mais la mer et le vent
Détenaient le secret,
Elle était là, rivé sur le pont
A châtrer les étoiles, à maudire les écueils,
Une bouteille de Floc
A la main ...


Un adieu surement ...
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Cesaire_h
Citation:
Bonjout, Ô spassadin de mon coeur,

A peine ai-je quitté la Gascogne que me viennent certains échos douloureux à mon oreille.

Une tavernière qui apparemment ne me porte pas dans son coeur, en dépit du fait que je n'ai pas le plaisir de la connaître, crie haut et fort que tu t'abandonnes avec délice dans ses bras.
Je sais que la chair est faible et que je suis loin d'être à la hauteur...

Etait-ce le coup de grâce, après le silence interminable ?
Ou bien n'est-ce que pure malveillance d'une personne mesquine tentant de saper la confiance aveugle que j'ai en ta personne ?

Encore désolée de te faire perdre ton temps précieux avec mes courriers stupides, que veux-tu, je ne suis qu'une fourmi après tout...

Ta fourmi.


Un soupir lors il referme la missive, isolé sur son noeud sans taverne...L'homme tranquille et bien trop silencieux il lui accorde...
Quitter la Gascogne ? Il fronce l'epaisseur de ses sourcils.


Où elle va encore ?

C'est pour lui même dans l'humidité pénétrante de cette nuit fraîche, une de plus, seul sur les chemins Gascons.
Il a sourire songeant à la dinde qui véhicule ce genre de conneries...Il ira tiens...S'il a le temps. Saluer à sa façon particulière cette pseudo maitresse tavernière qui a dû le voir dans le fond de sa chope et s'imaginer des choses...
Sans doute ne verra t'elle pas d'inconvénients à se faire culbuter dans la paille de son bouge...
Un autre sourire cruel cette fois çi.

Il a problème plus urgent à régler ceci dit...La Fourmi se fait la malle avec diable sait qui et où...Depuis Bordeaux il hante les routes comme une ombre, a pèché pas mal mais avec sa barque du côté de Mimizan, gardant un oeil sur cette Guyenne où s'esbaudit avec énergie un Falco fidèle à lui même...

L'oiseau de proie s'envole avec une réponse griffonée..


Citation:
Ma Fourmi

Où vas tu encore courir...
Ferme tes oreilles aux délires d'une folle qui prend ses désirs pour réalité sans doute...
Je suis seul avec moi même. Avant hier, hier, aujourdh'ui et demain ?
Verrai je ta hauteur pleine de faiblesse apparaître...Les aubes à venir le diront.

C.

Qui fourmille de façon irrécupérable...


Sa silhouette se découpe noueuse, jouet des reflets de ce feu faiblard. Allongé avec nonchalence à son bivouac, la pipe fumante, comptant les ronds qui s'envolent...La tête posée à sa selle, bottes croisées et l'étalon paisible comme la sentinelle du calme alentour.

Peinard...

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Tamago parceque c'est moins gavant vu les mentalités. Bientôt en retraite à durée indeterminée...
Cymoril
Elle a quitté Mimizan à regret, laissant derrière elle sa Duchesse… Entre de bonnes mains ceci dit apparemment, il avait de quoi s’occuper le lieutenant démissionnaire maintenant avec une Lucky dans les pattes.

Rha^^ Foutredieu !

Elle lui manquait déjà, comme à chacune de leurs séparations, et la bourrasque qui l’avait emportée au loin de la taverne sans espoir de retour ne lui avait pas laissé l’occasion de goûter une fois encore au sucré de ses lèvres…
Ben oui, c’est Lucky et c’est tout !

Sur la route alors, et au galop !

Les quelques mots couchés sur le papier par l’homme tranquille pouvaient paraître anodins, mais dans leur langage à eux, ça voulait dire "Ramène tes fesses en vitesse, que j’ai pas à te courir derrière !" Et la Fourmi, ben elle rapplique aussi sec. Et avec le sourire en plus…

Une courte pause s’impose toutefois. Pas question de débarquer en braies qui flottent pour cause de longue maladie, ni de couleurs ternes qui risquent fort d’accentuer la pâleur de son teint.
La houppelande écarlate rehaussera un peu l’ivoirin de ses joues et détournera l’attention du spassadin.

Elle se change sans trop trainer. Si les journées affichent des températures plus que correctes en cette fin d’hiver, les nuits restent fraîches et traîtres. Les fanfreluches sont passées, le laçage minutieux se fait avec lenteur devant un feu mourant.

Ses mains tremblent moins que ces dernières semaines, premier signe d’un début de rétablissement, après l’arrêt des vomissements intempestifs. Les quelques bouchées de pain qu’elle se force à avaler commencent tenir au ventre. Du mieux… Il était temps ceci dit, son poignet affiné serait à peine capable de tenir une arme avec tout ça !

Et si elle a arrêté de prendre les médications préconisées par le Doc, elle s’astreint au régime alimentaire qu’il lui a conseillé. Et sans aucun regret, pas question de toucher à un poisson ni de près ni de loin avant très très très longtemps. Le simple fait de traverser le marché mimizanais avait été un supplice olfactif.

La route est reprise, sans détour elle dépasse les remparts de Dax, une pensée furtive pour ses amis dacquois. Elle sait qu’il faut qu’elle écrive, mais le temps lui manque. C’est qu’elle est pressée la Fourmi d’arriver à destination.

Et, quand enfin elle y est, elle cherche des yeux la quasi-dame qui devrait passer par là, à ce moment précis.


Castaña ? t’es où ?

Vous allez voir qu’elle a loupé le départ, trop bourrée, ou bien c’est son foutu poney qui a encore fait des siennes.
C’est que ça l’arrange pas du tout cette histoire. Elle devait ravitailler la Fourmi en herbes et autres substances dont elle a usé et abusé à Orthez.
Un long soupir lui échappe…et elle marmonne entre ses dents, résignée.


Bon, ben tant pis… Je suis très désappointée là !


Oui, oui... Dépitée la Fourmi, sans aucun doute permis. Elle qui espérait retrouver un sommeil calme et sans rêve. Mal barrée cette histoire.

Dans l’aube naissante se découpe la silhouette longiligne du spassadin, et un sourire comme elle n’a pas eu depuis longtemps se dessine sur ses lèvres pâles, lui faisant oublier pour l'instant l'absence d'Eilith.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Les jours passent, diurnes de lectures, nocturnes d'aguêt, au fil du hazard, la solitude en compagne apprivoisée. Il la chahute parfois en corps à corps dans la nuit des râles, quelques injures, menaces où jamais le nom est prononcé. Le vis à vis ne saurait y voir que le rempart de fer, heaume de l'anonymat. L'etreinte inattendue qui, etouffe la rebellion, le souffle. Ou le voile noir et les carillons qui suivent le coup qui vous envoie faire le somme du siècle. Y a aussi ceux qui refilent sans rechigner...On lui a donné bien des surnoms et le dernier en date ne saurait l'offusquer..A tout le moins un sourire fin et laconique comme la voix qui l'a déclamé s'estompe et meurre sur cet écho..


" Créature du sans nom!!"


Pourquoi pas.. Il faut bien être de quelque part...Et il n'a pas vraiment le profil de l'enfant de choeur ou du gendre idéal.
Là, il contemple les étoiles, la nuque reposant à sa selle en guise d'oreiller, profitant vaguement de la chaleur d'un feu de bivouac. Quelques ronds de fumée opaques s'envolent et sur le grand tableau noir là haut, s'inscrivent des desseins, des projets laissés à l'aune des possibles...L'entrecroisement des destinées au hazard des congectures, des ambitions.
Ils ont leur temps, aussi loin que remonte le commencement..
Le messager envoyé n'est pas revenu..C'est comme un jeu entre eux.
Ils effacent les témoins, deux à un...Il attend le prochain sans se réjouir vraiment.
Et au milieu de toute cette ombre, une fourmi. Si insignifiante qu'encore une fois il n'a pu s'empecher de la vouloir près de lui.
D'ailleurs c'est sa voix et le bruissement de ses étoffes qui déchirent le silence, qu'il affectionne tant. Il ne lui en tient pas rigueur, content de la revoir. Sincèrement. Il a disparu encore, sans répondre aux courriers, retourné à son obscurité profonde, aux allures de sommeils si profonds qu'on a l'illusion de la mort...
Elle a le sourire accordé avec cette lune, à l'éblouir...Sacrée fourmi, il se demande toujours quel est ce truc...Il s'interroge sans trouver la réponse. Elle a le truc point barre. Rien n'y fait...Pas moyen de l'oublier. Pourtant..Il a essayé.
Lui il attendait aussi une chataigne pour une fessée au clair de la lune. Il sourit également laissant à demain le soin de décider...
Tranquille, tout va à qui sait attendre... Alors il attendra encore.
Pour l'heure il est entièrement voué à cette arrivée qu'il espèrait. Elle n'a pas l'air fachée, ni de lui tenir rigueur...De ces rumeurs idiotes ni de son absence.
Il se lève quand elle reste immobile, amusé de la retrouver toujours aussi timide...


Casta n'est pas là, elle a dû planquer son derrière sachant le loup dans les bois. Maline la petite. Mais j'ai rien perdu puisque tu es là.

Il la regarde de près, tachant de deviner si elle a fait bon voyage, noter les changements, effleurer des sens l'humeur vraie...

Tu as fait bonne route...

C'est une constatation simple et logique...Même si elle semble amaigrie. Minée peut être ?
Il va cueillir à ses lèvres pâles les bonsoir, les bonjours manqués...C'est déjà cela de rattrapé... Quand il se détache enfin, ils sont comme les amants qu'ils sont devenus. Sans calculs ni prédictions. Réunis à contre courant et nature...
Un paradoxe sous la lune.


Désapointée ? Mais encore ? Aurais tu froissé ta robe ? J'ai pas de chataigne flambée à te proposer, juste un feu de camps rachitique, quelques étoiles, une couverture pour deux, ma trogne de taciturne.

Et huit couteaux.


Ouaip. Il est précis dans l'inventaire. Même si c'est pas utile.
On se refait pas...Il sourit dans la pénombre le regard grave.
Tain...même avec sa silhouette de maigrichonne à reprendre du poil de la bête, il se retrouve avec la même impression.
De perdre les pédales.
La fourmi a du chien et de la classe. Pas demain la veille que la vilaine jojo la supplantera.

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Tamago parceque c'est moins gavant vu les mentalités. Bientôt en retraite à durée indeterminée...
Cymoril
Ce n’est plus l’éclat de la robe sous la lune argentée qui donne maintenant ce joli teint coquelicot à ses joues, mais le simple fait de l’avoir enfin retrouvé, Lui, son regard incomparable…

Bon sang, va vraiment falloir qu’elle arrive à maîtriser cette rougeur intempestive qu’il arrive à faire naître à chaque fois qu’il la regarde.
La voilà tremblante sous ce rattrapage de civilités, chavirée, tourneboulée…


Si j’ai fait bonne route ? C’est d’la route, ni bonne ni mauvaise, y’a que les rencontres qu’on y fait qui peuvent l’être… J’suis entière, c’est déjà ça !

Enfin, entière, faut le dire vite, elle a laissé quelques rondeurs ça et là depuis Bordeaux, mais il vaut mieux une fourmi affinée plutôt qu’affublée d’une grosseur gênante.

Hum ! Des questions… Merdalors ! Elle qui n’en pose jamais… Il lui avait jamais fait ce coup-là…

"Alors ! Figures-toi, Pyrrhus, les yeux étincellants…" Rhô la Voix, c’est n’importe quoi !^^
"Bah quoi ? C’est pas des esgourdes qu’il a, c’est des sonars ! T’as laissé un spassadin, tu r’trouves une chauve-souris !^^" Tsss… Mesquine va ! C’est qu’il est très "pro" v’là tout, pis j’ai pas été discrète dans mon dépit…


Ben !.... Euh !... Hum ! J’suis déçue, j’devais voir la Quasi-Dame pour un truc…. Un truc de filles !

Un sourire de plus à l’attention de l’homme tranquille, occupé à scruter en détails sa silhouette de myrmidon rachitique. Quand on connait les deux demoiselles, on sait combien l’excuse est…. Des plus mal choisie.
Comment pourrait-elle lui dire de but en blanc qu’elle avait du, depuis Bordeaux et le courrier d’Ael, trouver un moyen autre que la bière pour s’assurer quelques heures d’un sommeil plus ou moins tranquille ?
"Tiens, penses à lui d’mander de te dépunir !" Ah oui, bonne idée…


Par contre, Ô spassadin de mon cœur, elle réprime tant bien que mal un éclat de rire, pour les châtaignes grillées, c’est un peu normal, c’est plus trop la saison non ?
Prête à dire n’importe quelle connerie pour éluder, comme d’habitude.

Et pour ton feu, t’inquiètes, j’ai un peu de bois, entre quelques petites choses… et puis un feu, ça s’attise…

Puis glissant sa main dans la sienne pour l’entraîner vers les braises fumantes tout en lui glissant d’un ton légèrement badin :

J’veux bien partager ta couverture, tu sais combien j’suis frileuse, pis faudrait m’éviter une rechute ! Et puis, j’ai une nouvelle cicatrice, à toi d’la trouver !

Et tout en ôtant sa cape et le surplus vestimentaire qui risquent d’entraver leur occupation à venir, le teint rosi par cette audace soudaine, son regard prend lui aussi ce reflet de feu rougeoyant, qui, s’il est parlant, l’invite sans équivoque d’un "Viens… Prends… Repais-toi !"
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Repu autant qu'on peut l'être dans un désert pareil, paumé en pleine nature à chercher la petite bête...Une fourmi qui ronronne, sans frilosité, ça doit être la couverture...Ouaip..
C'est une espèce particulière, que Césaire étudie..Et comme c'est pas nuit de pleine lune, il cherche des mains...
Il en a bien repéré, toutes.Les anciennes, les petites, les moyennes, la plus belle planquée près de la chute.Assidû il l'est, diplomé en investigations. Il réprime un grognement...Remonte à regret, s'éloignant du croisement.



Y a rien là...Enfin si mais...Je la connais déjà..Attend voir..Ca doit être par là.. Un indice ptêt ? Je brûle ?


L'épaule lisse et ronde, il poursuite la descente en creux de bras, sourire intérieur à retrouver une fourmi chatouilleuse...Une dernière stère se consume dans le feu de camps, l'aube ne tardera pas à poindre, un peu comme le grain sous son doigt.

Tu as froid ?

Il se marre en silence dans la demi pénombre, taquin, soupire profondément. S'arrète un instant pour revenir...Inquisiteur, tactile découverte...

Tiens..J'ai trouvé, hum...T'as l'intention de faire dans le tranchage de façon régulière ?

Il prend le bras pour le soumettre à la clarté chiche des flammes, sourcils fronçés...L'entaille est belle.

On va tacher d'éviter ce qui nous arrive droit sur la tronche...


Il montre du menton le paquet noir et gris qui s'amoncèle au ciel. Menaçant. Leurs chevaux s'entendent, se sera à celui qui aura défriché le plus grand espace..Peu de passage dans ce coin isolé. Juste ce qu'il fallait.

Tranquille...Un tas de tissu attire son attention...




Ta robe est froissée...


Un sourire narquois. Laçage du col, cherchant ses braies et sa cotte...Il se redresse lentement renfilant sa chemise, attentif au récit qui arrive.
Retour sérieux à la cicatrice neuve...



Raconte.
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Tamago parceque c'est moins gavant vu les mentalités. Bientôt en retraite à durée indeterminée...
Cymoril
Surtout rester concentrée pour ne pas réveiller les fantômes gascons toujours omniprésents sur ces routes désertes.

Mordillement de lèvre pour réprimer les bruits suspects qu’elle pourrait émettre, pas facile… Penser à un truc chiant à mourir… les impôts… non, déjà essayé… le collecteur l’inspire bien trop… repasser les cours d’histoire, voilà une idée qu’elle est bonne, même si pour le coup tout s’emmêle d’une façon toute particulière, fourmiesque…^^


"*Vercingétorix, né sous le Capet
Battit les Anglois un jour à Roncevaux,
C’est lui qui lança la mode des braies
Et mourut pour ça sur un échafaud…*"


RHaaa !! Bon sang d’bois, c’est qu’il est sacrément efficace le Césaire. Sans trop se presser non plus, il a enfin mis le doigt dessus… la cicatrice nouvelle évidemment !

Dans la chaleur partagée de ce campement les questions reprennent… suivies des réponses…


Si j’ai l’intention d’me charcuter comme ça souvent ? Non, en fait j’préfère nettement quand mon sang reste à l’intérieur… surtout que j’suis pas douée…

Un léger sourire se dessine mi-figue mi-raisin. C’est vrai qu’elle ne s’était pas loupée sur ce coup là, mais bon, elle avait fait avec les moyens du bord sur le moment.

Frissonnante, elle l’est, comme elle attrape dans une de ses sacoches braies et chemise, qu’elle passe aussi sec, l’instant est passé et sa pudeur reprend instinctivement le dessus. Ignorant sciemment de répondre sur le froissement de fanfreluches… un demi sourire gêné aux lèvres.



Raconte.


Sans le vouloir, elle effleure la boursoufflure rosée qui orne son avant-bras. Un frisson descend le long de son dos, là s’agit plus d’une question, c’est un ordre en bonne et due forme…


Y’a pas grand-chose à dire…

Une promesse à un mourant, un frère ou ce qui s’en approche le plus dans mon cas. J’lui devais bien ça, exécuter sa dernière volonté, en rouge sang qu’il a demandé, et j’avais que ça sous la main… C’est un moindre mal en contre partie de ce qu’il m’a laissé… tu sais, les bourses d’études…

Et pis j’ai eu beau chercher à la bibliothèque, j’trouvais trop bizarre de m’improviser prélat et de débiter toutes ces conneries aristomachins… Comme le Trop Haut et l’Trop Bas appartiennent pour moi à un domaine relevant plus de l’absurde qu’autre chose… et pis l’était réfo mon frérot…


C’est vrai que la religion elle s’en tamponne le coquillard à un point… Une courte pause, le temps d’enfiler ses bottes, elle reprend :

Pis puisqu’on est lancé en pleine discussion, y’a un aristotruc que j’ai lu qui m’titille…
T’en penses quoi d’la tempérance toi ? Parce que j’veux bien moi qu’on s’modère parfois pour éviter de dire des conneries sous l’coup de la colère par exemple, mais sinon j’vois pas bien à quoi ça sert ?


Un coup d’œil à son spassadin, p’tite voix en mode nawack qui s’infiltre, "Tu l’as mouché là ! Il devait pas s’attendre à ce flot ininterrompu de paroles dans tous les sens… T’l’as fait exprès Fourmi, pas vrai…" Large sourire affiché… "Ben quoi, il voulait que j’lui parle, il est servi là, non ?"

Sa fine cotte de mailles reste sagement rangée en fontes, pas encore suffisamment en forme pour les exploits guerriers de toute façon. Et puis, qui pourrait bien s’y risquer d’ailleurs ?

Alors que dans l’aube naissante, un nuage de poussière s’avance en leur direction à vitesse grand V.



Foutredieu ! Gali ????

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Eilith
Grand galop.
Heureusement pour le poney qu'il ne se fatigue pas rapidement.
A peine le temps d'avoir fait provisions de ses herbes et du pain. Provisions pour deux personnes, d'ailleurs.

Du regard, elle cherche l'autre. Ah, en couple avec le Spadassin. Elle s'élance, et lui jette les somnifères.

Bonjour-comment-tu-vas-j-ai-pas-le-temps-chuis-pressée-au-revoir!! (et pis en plus, l'autre blonde béarnaise, là, elle est allée se vanter d'avoir réclamé au Spadassin de lui tirer les oreilles, et elle en a pas trop trop envie)

Fourmi ravitaillée, elle peut reprendre le rythme initial. Une pensée rapide pour son amie, qui semble avoir des soucis d'insomnie, comme elle.
Une autre pensée qui lui prend beaucoup plus de temps... plutôt une interrogation, en fait... Excepté le couple, elle a croisé absolument personne...

Ils ont fait quoi, en Gascogne ?
Extermination massive de voyageurs ?
Campagne de pub anti-touristes ?
"La Gascogne, on s'en cogne", et ce genre de slogans bizarres ?
Raaah, elle a pas vu de panneaux aux frontières avec écrit dessus "Bienvenue à no man's land", pourtant!

Même les défenses de Dax, elle aurait du en croiser... ma où qu'ils sont ?
Ou alors, elle a pris trop de raccourcis inconnus des paysans et étrangers lambdas...
Espérons que ce soit ça, et qu'elle ait été trop discrète.
Petite halte, pile devant Mimizan.
C'est qu'il faudrait pas tuer Gali, non plus, il risque de mal le prendre et de vouloir la hanter. Et puis, c'est pas dit qu'Aristote veuille de lui.

Pause pipi et casse-croûte sur une route déserte, donc.
Tout en rongeant son maïs, elle regarde la dernière ville gasconne qu'elle croisera avant un moment.
Bon, faut espérer qu'il y ait du monde, quand même. De toute façon, elle aura à peine le temps de se poser la question qu'elle sera déjà en Guyenne...
Cymoril
Gné !

Gali passe en trombe, sans même ralentir, emportant au loin la Châtaigne…

PAF !

Ca c’est le sac de ravitaillement qui vient de lui atterrir en pleine poire, merci Eilith, bien visé…

AIEUHHH !

Cri du cœur, si y’avait eu que les herbes l’aurait rien dit la Fourmi, mais les miches de pain en plein pif, elle les a bien senti passer…
Serrant la précieuse cargaison dans ses petits bras, elle lance au nuage de poussière qui s’éloigne toujours plus loin :


Hey ! Su castaña ! Fais gaffe à toi ! Et écris-moi…

Les mots se perdent alors que le silence revient.
Pourvu qu’elles soient prudentes Mouffette et elle.
Parce que sinon elle s’en voudrait d’être restée là au lieu de les accompagner.
Et comme elle a déjà son lot de casseroles à traîner, nul besoin d’en rajouter.
Elle a failli rajouter que pour tuer le temps le soir au coin du feu, elle pourrait commencer l’initiation à la lecture de la Mouffette, mais non, finalement il ne vaut mieux pas.
Autant que les bases soient saines sinon elle aura du mal à rattraper le coup après.
Pis elle a promis à Ardath de lui apprendre à lire et à écrire…

"Tain, moi et mes promesses…"

Une paluche va chercher une miche dans le sac, en rompant un morceau et replaçant le reste bien à l’abri.

La brunette se retourne vers son compagnon, mordillant son quignon de pain spécial, elle attend ses commentaires et réponses…
Doigts croisés pour qu’il évite de jeter son nez dans le sac afin d’en inspecter le contenu, il serait capable de lui confisquer, tout comme il l’a punie de bière depuis des lustres.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
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