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Pendant ce temps, au bal des vendanges...

--Maitre_ceremonie
[Le monde est un grand bal où chacun est masqué.*]

Le feu crépite dans la cheminée. Le bois craque, faisant voler des braises hors de l'âtre. Dehors, il neige. C'est l'hiver. Demain, les routes seront surement impraticables. Je ne pourrais sans doute pas descendre là-bas, dans la vallée. Heureusement, le garde-manger est plein à craquer. Assis dans ma chaise berçante, je déguste tranquillement un verre de Bergerac. Je porte le verre de cristal devant mes yeux et mon regard se perd dans la robe rouge foncé du vin. D'un geste du poignet, je fais tourner son contenu. Bergerac... Périgueux... Le Périgord-Angoumois. Cela me rappelle mes jeunes années. Eh oui! C'est parfois difficile d'y croire quand on a soixante passé, qu'on est vieux, ridé et seul devant une cheminée, mais j'ai déjà été jeune. Le Périgord...Les années de jeunesse! J'y ai servi là-bas. Mon plus beau souvenir? Ce fut sans doute ce bal des vendanges ! je me souviens encore de la date. Le 18 Novembre 1460! Eh oui...Pour un souvenir, c'est tout un souvenir! Un bal mémorable! Mon regard fixe embrumé de vapeurs rouges m'amène à voyager dans le temps. Plus de 30 ans dans le passé...C'est ça la magie combiné de l'alcool et d'un bon feu de bois...

Le bal avait été organisé par deux villes. Périgueux et Bergerac. Deux villes qui avaient décidé de s'entr'aider en se jumelant. A l'époque Périgueux était dirigé par un maire truculent à la réputation sulfureuse et au nom sans doute le plus long de tout le royaume de France : Enguerrand Louis-Percival de la Mirandole-Rechefoucauld et de Dublith. Ce Sire avait la réputation d'être un fin bretteur, un orateur émérite qui n'avait jamais sa langue dans sa poche et surtout un coureur de jupon insatiable et un amant hors pair. Enfin, ça, c'est ce que disaient les dames qui avaient succombé à ses vacances. Et aux gloussements qui émanaient de la chambre du Sire le soir où il "chassait", je n'ai aucun doute sur la véracité de ses talents. Bergerac, quand à elle, était dirigée par une dame, une blonde issue des terres normandes. Elle portait un nom qui était connue dans tout le comté du Périgord : d'Evrecy. Anne-Sophie d'Evrecy. Mais ce n'est pas le nom de la damoiselle qui lui avait permis de réussir là où d'autres sieurs avant elle avaient échoué, mais plutôt son abnégation incontestable à la tâche. Elle avait la réputation de se donner corps et âme pour sa ville. Et si j'en crois la mère Sarfati, la mémoire et la référence vivante de Bergerac, il paraissait même qu'elle passait la plupart de ses nuits à travailler d’arrache-pied dans sa mairie, ne s'endormant souvent d'épuisement qu'au petit matin.

En ce 18 Novembre mil quatre cent soixante donc, tout le comté du Périgord-Angoumois avait rendez-vous dans l'une des maisons les plus cossues de Périgueux: Deux étages, une immense salle de réception au rez-de-chaussée. Derrière, un jardin à vous couper le souffle où se côtoyaient harmonieusement bosquets, fontaines et pavillon de chasse et sous-bois mystérieux. Enfin...Sous-bois...N'oublions tout de même pas que nous étions en ville! Quelques jours avant, de nombreux commis étaient venus apporter moultes victuailles, boissons et autre marchandises de luxe. Enguerrand Louis-Percival régalait! Le vin venait de ses domaines, la nourriture avait été concoctée par ses meilleurs maitres-queues. Dans la salle de réception aménagée en salle de bal, les danseurs dansaient, les musiciens jouaient, les jongleurs jonglaient. Tous préparaient avec une fébrilité croissante ce fameux bal des vendanges.

Du monde, on en attendait. Beaucoup. Cela allait des personnes de basse extraction aux plus grands nobles du Périgord. Initialement prévu début Novembre, le bal avait du être déplacé au milieu du mois afin de respecter le deuil royal qui frappa à la France à cette période. Qu'à cela ne tienne, cette "trêve" avait permis à tous d'avoir plus de temps pour préparer leur costume. Eh oui! Leur costume...car voyez-vous c'était un bal costumé et masqué. Il avait été demandé aux participants de garder le plus grand secret sur leur costume, de se rendre méconnaissable, y compris pour les couples légitimes ou illégitimes qui ne manqueraient pas de participer à ce bal. Hum...Oui...Bon! Il fallait bien admettre que certains avaient essayé de passer outre la consigne... Il paraissait même que la jeune et jolie mairesse de Bergerac, sans âme-soeur connue, avait reçu une quantité impressionnante de demandes de danse, que nombreux était ceux qui voulait savoir comme Anne Sophie d'Evrecy avait décidé de se costumer...pour mieux la reconnaître le jour du bal. Et même dans les alentours de Mussidan, il se chuchotait que le séduisant Flex de la Mirandole pourrait ne pas être insensible au charme de sa voisine bergeracoise...Bref, tout avait été prévu pour que ce bal soit un moment inoubliable dans l'histoire du Périgord...Tout sauf la pluie battante et drue qui s'acharnait sur Périgueux depuis le petit matin...


* Vauvenargues.
--Peyrac


Le ciel était bas, plus que bas. La couleur était d'un gris plomb et il pleuvait, non il tombait des hallebardes. L'automne avait perdu de son soleil et les feuillages aux couleurs vives avaient perdu de leur superbe. Les toits d'ardoises luisaient et les caniveaux centraux des ruelles commençaient à laisser entrevoir un petit torrent inoffensif pour les habitants.

Peyrac marchait rapidement tout en longeant les façades. Son mantel et sa capuche le couvrait parfaitement des grosses gouttes qui tombaient et du ciel et des toits.

Passant devant les tavernes, les habitations, il évita deux ou trois portes qui s'ouvraient, glissa de temps en temps sur des marches et des pavés lisses par le temps et les passages.

Enfin il arriva devant la demeure où devait se dérouler le bal des vendanges. Il s'ébroua tel un chien et enleva son manteau. Il le donna à une charmante demoiselle qui s'occupait de prendre les effets des invités tout en s'excusant de lui présenter un tissu quelque peu humide.

Il entra dans une grande salle. Ce n'était pas l'affluence mais il fallait bien un premier. Il se dirigea vers les tables de banquet et demanda un verre de vin. Un serveur voulut lui présenter de la cochonnaille mais il refusa poliment. S'il devait danser avec quelqu'un, ce n'était pas le moment de lui souffler dans le nez une haleine de poney.

La décoration était belle, la clarté illuminait l'endroit et une douce musique enchantait les oreilles. Peyrac regarda les jongleurs s'entrainer une dernière fois, au moins cela l'occupait. Cette troupe avait quand même un incroyable talent. Il n'était pas venu en ce lieu pour trouver compagne et monter à l'assaut d'un mont de Vénus, il voulait déjà se changer les idées. Heureusement si il n'y avait pas encore d'invités, les animateurs de la soirée s'en donnait à coeur joie pour s'accorder dans leurs notes et leurs gestes. Les minutes passaient, Peyrac espérait quand même que le mauvais temps n'allait pas refroidir les participants.
Tite_souris
Combien de fois n'avait-elle pas rêvé en secret d'être une petite souris pour se faufiler sous les portes des salles où se tenaient des réunions d'importance aux fins de savoir ce qu'il s'y disait .... Eh bien ce bal des vendanges était l'occasion ou jamais de se métamorphoser. Bon, la taille d'une souricette, il est clair qu'elle ne l'aurait pas, mais elle n'avait aucune raison de se cacher sous un meuble pour écouter les grands secrets qui se racontent.

C'est donc dès l'aube qu'elle commença à se métamorphoser. Puis voyant au-dehors les trombes d'eau menaçant d'inonder la ville, elle décida d'ajouter une cape à sa panoplie puis s'en fut vers la salle de bal en prenant soin d'éviter flaques d'eau et ruisselets qui parsemaient les rues.

A l'entrée, elle laissa sa cape à la dame qui accueillait les participants au grand bal, salua le sire déjà en place, admira les jongleurs et les musiciens, se disant que finalement, même si elle n'était pas invitée à danser, elle jouirait sans aucun doute possible d'un agréable spectacle.
An_avel
Il était venu, en ce début de soirée, au bal tant attendu. Vêtu de braies noires qui disparaissaient dans des bottes noires cirées, d'une chemise de soie grise à jabot et d'un gilet sans manche d'un gris plus foncé, le tout surmonté d'un mantel noir, il portait également un tricorne usé qui couvrait d'ombre son visage recouvert par un loup noir. Rasé de près, l'épée à la ceinture, il avait choisi d'incarner un capitaine pirate au caractère prétentieux et audacieux. Il se tenait donc fort droit et observait, avant d'entrer, les quelques convives déjà présents, lèvres pincées en un mince pli. Le temps de se mettre tout à fait dans la peau du personnage, et il s'avança dans la salle.
--Grappa



Tous, était sans dessus dessous depuis que les bourgmestres de Périgueux et de Bergerac avaient suggérés de faire un bal masqué pour annoncer les vendanges. Le fait qu’il s’agisse d’un bal costumé, lui avait donné une idée folle. Si elle pouvait se cacher derrière un masque, elle allait s'amuser et s'en donner à cœur joie. L'été était clôturé, l'automne ouvrait ses portes. Les vergers rendaient leurs derniers fruits. Les vendanges démarraient et les vignerons feraient fermenter le raisin pour leurs seigneurs, dans les caves voûtées, pour qu'ensuite les grands crus se fassent dégustés.

Grappa, pour ne pas citer la personne cachée derrière, se dirigea sur la place du marché et china l'étal d'un tisserand. Elle savait ce qu'elle voulait et demanda trois mètres de tissu saumon. Ensuite elle ajouta un mètre de tissu doré. Dans le tissu saumon, elle se confectionna une jupe longue, ainsi qu'une une chemise bouffante et d'un corset. Une fois ce travail achevé, elle entreprit de fabriquer la coiffe à deux cornes, qu'elle recouvrit d'un voile de couleur saumon. Il ne lui restait plus qu'à faire la ceinture avec le tissu doré.

Pendant des jours et des jours, elle confectionna son déguisement. Elle le voulait parfait et fit souvent des essayages pour voir si tout était impeccable et bien ajusté sur elle. Ce déguisement ne cachait pas ses formes, donc si au cas ou, on connaissait sa silhouette, elle serait vite reconnue . Elle avait un masque rangé dans une de ses malles. Heureusement que la date avait été reculée, sinon elle n'aurait jamais été prête.

Le temps défilât à une vitesse folle, lorsque devant sa glace elle se prépara et voyant son reflet elle se mit à rire, étant méconnaissable. Elle avait fait un chignon remontant sa longue chevelure ondulée, pour la cacher sous sa coiffe. L’image ne pouvait être plus différente de celle qu'elle voulait bien montrer habituellement. Se regardant une dernière fois dans le miroir, pour être certaine qu'il n'y avait pas lieu de faire une retouche de dernière minute, l'inconnue quitta sa demeure.

C'était le grand soir ! La masquée se vêtit de sa cape recouvrant tout son déguisement ainsi que sa tête, pour se diriger vers le lieu de rendez-vous. Le soir tombait, la pluie était au rendez-vous, tombant du ciel noir, rendant les pavés glissants. Se rendant à la salle de bal, elle fit très attention à ne pas tomber. Gravissant les quelques marches qui la séparaient de la porte d'entrée, l'inconnue, encapuchonnée de noir, jeta ses yeux perçants sur ce qui l'entourait avant de s'introduire enfin dans cet endroit.

L'habitante de ce comté n'existait plus à cet instant, mais Grappa prenait sa place. Elle avait eu grand mal à choisir sa nouvelle identité. La mystérieuse espérait que peu, ou personne ne saurait la reconnaître. Si les anonymes ne pouvaient savoir qui elle était, il en était de même pour la masquée vis à vis des autres.

Dans la salle, les troubadours jouaient de leurs instruments. L'ambiance allait être à la fête. Un buffet était installé. S'y dirigeant, elle salua au passage toutes les personnes qu'elle croisait sur son chemin. Arrivée devant, elle s'installa et se prit une chope déjà servi. La salle commençait à se remplir de plus en plus d'invités, tous masqués .
La_tiote
Elle en avait longuement entendu parler de ce bal des vendanges et s'était finalement décidée à s'y rendre. Toute la question était surtout de trouver un costume dans lequel elle pourrait rentrer et c'était là une autre paire de manche pour la tiote dont la garde-robe n'était pas très fournie. Elle avait finalement pris son courage à deux mains pour se fabriquer un costume en évitant d'abimer des vêtements qui pourraient resservir par la suite, une fois débarrassés des accessoires. Ca lui avait pris un bon moment mais elle avait réussi en temps et en heure et était même relativement fière du résultat, même si ça n'avait aucun rapport avec les vendanges.

Le temps était à l'orage quand elle sortit de la taverne où elle logeait depuis quelques jours. Grommelant entre ses dents, le petit bout de femme retourna prendre la cape en laine de mouton qui ne la quittait presque jamais et s'en servit comme d'un parapluie avant de commencer à courir pieds nus dans les rues pour se rendre au lieu qui lui avait été indiqué plus tôt.

Lorsqu'elle arriva sur place, elle esquissa un sourire timide à la jeune femme à l'entrée et lui tendant sa cape trempée avec un mot de remerciement, le tout en essuyant ses pieds trempés et à moitié gelés au mieux sur un paillasson déjà gorgé d'eau. Ajustant son loup en brindilles de bois tressées et ramenant sa longue chevelure brune tressée en de nombreuses nattes mêlées à de la verdure encore belle pour la période de l'année, elle s'avança dans les lieux timidement dans sa longue robe verte ceinturée sous sa poitrine pour partir très évase, bien que légèrement tendue sur un ventre arrondi. De longues ailes étaient accrochées dans son dos, la transformant ainsi définitivement en une fée très naturelle.
--Umbro




Je me dirige vers le lieu du bal. La pluie trempe mon Tabarro noir que je porte comme le veut la coutume, qui cache mon pourpoint sombre comme la nuit. Mon choix c’est porté sur ce costume Vénitien fait pour les rencontres furtives et les échanges discrets pour ceux ne voulant être reconnu. Une plume rouge orne mon tricorne. Mon visage est dissimulé derrière une Larva, masque des plus pratique à sa forme particulière dont la partie qui recouvre le bas du visage pointe nettement vers l'avant, ce qui offre assez d'espace pour permettre de boire et de manger sans avoir à le retirer.

Car je compte pouvoir profiter pleinement de cette soirée. Pourquoi être venu ? Je me le demande encore peut être un souvenir d’une cambrure de rein sur lequel un jour mon regard est tombé sans le vouloir et qui m’a troublé. Je m’imagine regarder furtivement d’un œil d’expert la croupe des présentes, je souris sous mon masque. Un homme reste qu’un homme face à certaines choses. Et puis si ce n’est pas celle auquel je pense, cela sera peut-être une totale inconnue mystérieuse à souhait.

Je m’approche de mon pas rapide et rendre dans la salle ou les choses ont été vu en grand, musiciens, jongleurs, vins aux robes éclatantes qui brillent dans de somptueuses carafes. Je salut d’un large mouvement de tête les personnes que je croise et je m’accoude un instant auprès d’une large cheminée pour sécher ma cape je l’ôterais plus tard pour danser avec plus d’aisance.



Volto
[Le masque du bonheur est peut-être le plus dur à porter] *



L'occasion était idéale. Quelques années auparavant, un vieil ami lui avait offert un présent ramené de sa région natale. L'ami n'était plus de ce monde aujourd'hui mais le masque, lui, était toujours là, intact, conservé précieusement dans sa boîte. Il s'agissait d'un magnifique masque blanc italien. Si joli soit-il, seul, il ne faisait pas un costume. Aussi, l'homme, que nous appellerons Volto pour l'occasion, s'était empressé de passer commande aux artisans de la région afin de confectionner avec discrétion les pièces de tissu manquantes. Il ne s'en était fallu de peu pour que le costume ne soit pas prêt à temps. Les tisserands devaient certainement être débordés avec l'organisation de ce bal.

Le soir venu, il s'habilla minutieusement de ses habits de soie noire brodés d'or, ajustant son jabot de dentelle blanche, complétant sa tenue par un tricorne et une cape noire en velours. Tout l'enjeu du bal était de garder son identité secrète le plus longtemps possible, le temps de découvrir celle des autres. Chacun des participants allait en faire de même. Autant ne pas leur faciliter la tâche !

Il se rendit donc au lieu précisé sur l'annonce, un brin excité par l'événement. Le temps d'un soir, les barrières sociales tombaient, le gueux côtoyait le prince, chacun souhaitait profiter des plaisirs et des joies de la vie, tout simplement.

Une certaine effervescence se dégageait de la maison. Une délicate musique accueillait les premiers convives dans une pièce finement décorée pour l'occasion. Quelques pas de plus de la pièce et le voilà déjà en train d'épier les convives, se laissant surprendre par les costumes des uns et des autres. Il se dirigea alors vers le buffet, cherchant des yeux un verre afin d'humecter son palais desséché.


_________________
* Citation de Gérard Martin
The.end
Elle avait commandé en urgence un costume déjà sur étagère, et sa couturière préférée lui en avait présenté plusieurs. Evidemment, elle avait jeté son dévolu sur le plus sinistre, plutôt en adéquation avec son état d'esprit du moment. Elle se savait reconnaissable, mais avait tout de même fait l'effort de se transformer. La taille épaissie, le décolleté également, elle s'était vue telle qu'elle était à cet instant, morbide.

Elle n'avait pas envie de venir, mais elle s'était engagée. The.end, puisque tel sera son nom pour cette narration, comptait sur son costume sinistre pour éloigner d'elle les invités. Elle laisserait le carton d'invitation à l'huissier histoire que l'on sache qu'elle n'avait pas fait faux bond et disparaîtrait à la première occasion.

Quand elle arrive sur les lieux, après avoir chevauché sous une pluie battante, son allure dans le hall tient plus de l'oiseau de mauvais augure que de la charmante jeune femme dissimulée derrière un masque. Voulant jouer son rôle jusqu'au bout, et surtout satisfaite de ne pas avoir à faire semblant pour une fois, elle incline la tête en direction de la jeune fille des vestiaires, lui tend son manteau de fourrure noire et sa cape dégoulinant, réajuste son masque, vérifie la bonne tenue de sa capuche et présente son "carton" à l'huissier qui 'incline en la laissant passer.

Alors elle entre.
Avez-vous déjà remarqué que rien n'est plus déprimant qu'une salle remplie de convives qui s'observent, se jaugent et se reconnaissent -ou pas- dans un silence et une immobilité dus à leur instinct de chasseur ? Elle oui, et là encore cette impression se confirme. Son arrivée, remarquée ou pas, engendre un malaise qui lui donne envie de sourire. Craignant que ce sourire ne soit trop évident, elle pince les lèvres et traverse la pièce d'un pas sinistre, faisant entendre le manche de sa faux qui touche le sol et marque son pas.
Chamade


J'avais opté pour un masque blanc et dessiné quelques notes de musiques si et là, une étoffe au couleur d'or enveloppait ma longue chevelure.
Une robe de soie blanche soulignant mes courbes descendait jusqu'au sol, mes épaules dénudées recouverte un léger voile blanc tissé de fil d'or. Une longue cape qui n'a pas résiste à la pluie qui fait rage et voila je ressemble plus à un rat mouillé qu'une jolie dame qui se rend au bal.

Je regarde autour de moi, déjà du monde dans cette pièce, il va me falloir être attentive pour ne pas me dévoiler. J'observe en toute discrétion et m'avance timidement vers le feu qui crépite dans la cheminée pour me réchauffer.
--Peyrac
Les invités entraient, un par un. Les costumes étaient beaux et les masques dissimulaient assez bien les traits. Les yeux des femmes ressortaient magnifiquement. Chattes, tigresses, regards et démarches attiraient l'attention. Elles se savaient belles.

La cheminée avait du succès mais dans un moment, le groupe allait s'en écarter, la chaleur et le vin aidant. Peyrac restait à sa place, près du buffet, endroit stratégique pour observer les allées et venues. Tout à l'heure, il était tranquille, seul et avait pu boire un verre, mais à présent, qui allait avoir soif ou faim ? Une partie de visage dévoilé, c'était un indice.

D'un signe de tête, il saluait les nouveaux arrivants. C'était le temps de l'observation pour tous. Qui donc se cachait derrière un masque ? Tel était le but de la soirée. Mystère, curiosité se mêlaient adroitement.
--Pecora


L'ajustement était impeccable, il effectua petit saut pour tester la solidité de sa commande qui fort heureusement ne s'explosa pas lors de l'essai. La laine lui tenait presque trop chaud mais aussi lui faisait effectuer quelques mouvements saccadés liés au prurit que lui provoquait cette matière. Un tissu devait s’interposer entre sa peau et l’habit sinon des bonds, il en ferait toute la soirée.

Le rectificatif enfin accomplit, le temps était venu d’aller se mêler au troupeau, après tout, rien de plus naturel pour un mouton. Sous cet habit, il tentait de retenir ses rires mais en entrant dans la salle, il savait que ça serait extrêmement délicat puisqu’après un tour d’horizon, le ton était donné, les convives étaient des plus sérieux.

Bon, restait plus qu’a trouver l’abreuvoir !
--Sibyllin
Siby n'avait entendu parler du bal que très tard dans la journée passée aussi elle avait travaillée chaque heure de la journée ainsi qu'une partie de la nuit pour réaliser son costume ainsi vêtu de noir masqué de la même couleur elle savait qu'ainsi personne oh non personne ne la reconnaitraient.

Elle sortit de l'auberge ou elle séjournait depuis quelques temps enfin ou peut être de sa maison ou bien elle vivait chez des amis .....allez savoir ..... enfin croyez pas qu'elle vous en dira plus.
Elle sortait donc de quelque part et remarquant l'intenable pluie qui tombée enfila la capuche de sa cape protégeant ainsi sa belle tignasse.

Arrivée au lieu dit du bal elle s'engouffra dans la salle déposant a l'entrée sa cape légèrement humidifié .....à la dame qui servait apparemment de porte cape, un sourire a cette pauvre typesse et la voila d'un coup d'un seul entouré de personne masquée et déguisée comment retrouver ses amis .....


--Orthria


Un regard par la fenêtre, la pluie se déverse sans nul arrêt, lever les yeux vers le ciel comme si celui-ci allait l’informer de son caprice, tombant un bien mauvais jour, soupire en vain. Il est encore lourd et chargé et la route devra se faire sous ses conditions. La jeune femme se redresse et franchit les quelques pas la ramenant à sa chambre.
Le miroir face à elle, lui renvoi le reflet de sa silhouette aux courbes graciles, une taille svelte dessinée par une robe de satin noir recouverte de dentelle parsemée de fil bleu, brillant, formant des arabesques tortueuses. Un bustier ajusté mettant en valeur un décolleté laissant apparaitre la naissance de sa poitrine à la peau laiteuse, avec un échancré dans le dos recouvert uniquement de dentelle ajourée. Les lèvres avaient été enduites d’un baume brillant qui les rendait encore plus pulpeuses qu’à la coutume. Elle passa son masque fait de plume et couvrant en parti ses cheveux tirés.

S’observant, elle se demandait si elle était suffisamment dissimulée pour que nul ne puisse la reconnaitre. Ce soir elle souhaitait danser et s’enivrer de tourbillons. Il était temps de partir, elle prit sur le rebord d’un fauteuil sa cape. Cape qui avait demandé de nombreuses heures de travail, accomplie par des petites mains, qu’elle avait grassement payé, car entièrement recouverte de plumes duveteuses et aériennes. La jeune femme l’attacha à son cou, retenu par un simple lacet de satin noir et sortit affronter le temps peu clément.

Elle s’élança vers le coche retenu, s’y engouffra et il se mit en branle vers le lieu du Bal. Le trajet lui sembla long et court, toute à l’excitation de cette soirée et au mystère qui l’entourait, doucement rêveuse elle se rendit compte qu’elle était arrivé quand elle ne ressentit plus les secousses de la route. Elle regarda par la fenêtre et un fin sourire illumina ses traits masqués, elle entendait déjà une douce musique venir à ses oreilles, les lieux flamboyaient de lumière.
Descendre se dépêcher, laisser ses talons courir sur le sol glissant pour éviter que ses plumes se gorgent d’eau, s’alourdissent et perdent de leurs splendeurs.
Rentrer, admirer les lieux magnifique, elle retirerait sa cape plus tard. Dans un premier temps s’en mettre plein les mirettes.



L_arlesienne


Et voici arrivé le jour tant espéré par tout le monde, l'ouverture du bal des vendanges. Un costume confectionné dans le plus grand des secrets, des essayages dans les rires et la complicité de son amie. Elle était prête. Un dernier effort pour affiner sa voix, nouvel éclat de rire. Bergerac avait été vite traversée, la pluie devait y être sans doute pour quelque chose. Elle courrait, sautait par dessus les petites flaques d'eau, manquait de glisser une ou deux fois, laissant échaper des "oups", soulagée d'être toujours debout.

La voila arrivée, elle pénétre dans le lieu, se débarasse de sa capeline et d'un sourire à l'encontre de la personne qui la lui prend. Elle se tient un moment à l'entrée, admirant les costumes déja présents. Puis elle savançe lentement, d'un pas hésitant. Qui se cachait derrière tel ou tel autre déguisement ?

Elle s'approche du buffet, accepte le verre qu'on lui tend et s'en délecte de quelques gorgées ne quittant pas la salle des yeux.

Etait-il déjà parmi eux ?
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