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[RP] Jours de tempête sous un crane

Stephazur73
Steph avait passé une nuit difficile, plongé dans des pensées multiples, et troublantes. Le moment vécu en taverne la veille avait été pénible, difficile. Il savait la joie de sa Brebis, de retrouver son amie, qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps. Et il ne voulait pas gâcher ce moment, quand bien même il lui faudrait négliger jusqu'à son amour propre, pour Elle.

Il finit donc la soirée à l'écart, respectant Ses sentiments, la mettant en priorité, car Son bien être, Son moral, tout cela, en valait la peine.

Un nouveau jour s'était levé, et avec lui, son lot de questions et de doutes. Il serait toujours là et il n'y avait pas un autre endroit où il savait qu'il serait bien, si ce n'était près d'elle. Il accepterait ses amis et ferait tout pour que la paix règne, car Elle en avait besoin et le méritait.

Il serait encore, peut être, la voix parasite... peu lui importait. Ce n'était pas lui qui comptait dans le fond. Il avait fait une promesse et coûte que coûte il s'en acquitterait. "Les amis de mes amis sont mes amis", pour autant qu'ils le veuillent et Steph garderait la porte ouverte.

Il posa sa main sur sa poitrine, comme quand on panse temporairement une blessure de la paume de la main. Même si elle saignait encore, elle cicatriserait. Il devait être fort.

Inspiration profonde. L'air frais de janvier emplit ses poumons. Oublier les blessures, et avancer... toujours... avancer, sa main dans la Sienne.

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Gypsi
Un coeur pour aimer, des oreilles pour entendre Pierre Bottero

"Avancer, sa main dans la sienne." Gypsi est là, elle le voit, devant, à quelque pas. Droit, il a l'air fort, solide. La matinée s'est levé. Aujourd'hui il fait jour. Pourtant les doutes et les inquiétudes ne s'envolent pas si facilement. Elle sait. Elle a tout vu, tout entendu. Les amis avant tout. C'était une promesse faite, longtemps auparavant. Les amis avant les hommes. Surtout Elle. Ce n'était pas une amie, c'était bien plus. La revoir l'emplissait de joie. L'entendre l'emplissait de peine, et de doute. Etait-elle venue pour elle ? Ou pour lui ? Gypsi était restée coite devant la véhémence de Sulf face à Steph. La voix parasite. Celui qui ne doit rien dire. Observer, se taire, et souffrir en silence. Etre humilié en silence. Elle ne comprenait pas, Gyps. Pourquoi ? Pourquoi le traiter ainsi ? Pourquoi le dédaigner lui, plutôt que lui donner une giffle à elle ? Blesser par détour. Et cela faisait bien plus mal.

Elle avait perdu Exaël. Elle avait souffert. Et en souffrant elle avait prit conscience qu'elle avait fait souffrir. Plus qu'elle n'aurait dû. Les hommes, des jouets. Des défis qu'elle se lançait. Des choses qu'elle utilisait. Jusqu'à ce que... Exaël était parti. Elle s'était retrouvée seule. Démunie, blessée. Profondément. Tant dans son amour propre que dans son coeur. Parce que lui, elle l'aimait. Et il avait été là. Il ne savait rien, ne demandait rien. Il était juste là. Présent. Patient. A dire des anneries pour la faire sourire. Le lien déjà fort qui les unissait s'était amplifié. Il avait su se faire une place. Une place dans ce coeur joueur et blessé. Et la cicatrice se refermait lentement, l'emprisonnant à l'intérieur. Et elle s'était jurée. Elle s'était promis ! De ne jamais le faire souffrir volontairement, lui. Parce qu'il méritait le mieux. Le mieux qu'elle puisse lui donner. Même si elle n'avait jamais eu grand chose à donner. Il méritait le mieux. Un mieux qu'elle mettait en place tant bien que mal, tant qu'ils n'étaient que tous les deux.

Et ce soir là, le soir de l'arrivée de sa brune, elle l'avait vu souffrir pour la première fois. Elle l'avait lu dans ses yeux. Elle l'avait entendu dans son souffle. Elle l'avait senti. Ressenti. Elle avait compris. Et le choc l'avait frappé. Il souffrait, en silence. Vaillamment, sans rien dire. Pour elle. Non, elle ne voulait pas ça ! En voulant bien faire, en voulant le protéger comme elle pouvait, elle l'avait laissé seule pour parler avec son amie. Parler de lui, plutôt que de l'homme dont voulait parler Sulfura. Lui, avant tout. Parce qu'il était là, en ce moment même. Parce qu'il avait été là. Lui. Parce que c'était Lui. Même si trop différents, presque opposés en certains points. C'était Lui. Elle le ressentait. Coeurs qui résonnent. Certitude. Si peu romantique et fleur bleue qu'elle pouvait l'être. C'était le seul homme qu'elle ne voulait pas faire souffrir. Le seul homme qu'elle aimait comme un ami, un confident, et comme un amant. Doux mélange qui apporte beaucoup. Lui, le fou généreux, drôle, et fidèle. Et elle, la folle brigande, voleuse, sanguinaire, et infidèle, intenable, séductrice. Non, elle n'avait rien à faire avec lui. Pourtant, Oui, elle l'aimait. Avec plus de sincérité qu'elle n'en avait jamais eu. Sa plus grande fierté.

Elle ne se voyait pas comme celle qu'on devait protéger. Non. Elle voulait le protéger tout autant. Une protection mutuelle. Il veillait sur elle, la rassurait, l'apaisait. Et elle essayait de le protéger. Avec toutes les erreurs de parcours que provoquait l'inexpérience. Elle l'aimait. Pas passionnément. Le berger l'avait saisi dès le premier regard. Non, pas passionnément. Mais tendrement, et sincèrement. Pas l'amour pulsion. L'amour construit. L'amour serein. L'amour beau qui peut durer. Parce que pour la première fois depuis bien longtemps, elle veut y croire la belle.

Son pas s'accélère, elle se rapproche de lui. Dans son dos. Et un instant, sa main se glisse dans la sienne et la serre avec délicatesse. Son visage se lève vers le sien. Elle le regarde un instant, esquisse un simple sourire. Les actes pas les mots. Il le sait. Elle pourrait lui dire. Qu'elle l'aime. Qu'on peut lui dire n'importe quoi, elle ne le quittera pas. Qu'elle tient réellement à lui, qu'elle veut le voir heureux. Et heureux avec elle, et grâce à elle. Elle pourrait lui dire. Mais elle ne dit rien. Pas un mot sur la veille. Pas un mot sur ses sentiments. Pas un mot. Juste le silence. Parce qu'il comprend, lui, ses silences. Les silences qu'elle ne montre qu'à lui. Les silences qui en disent long. Qui disent beaucoup plus que tous les mots qu'elle pourrait dire. Des mots qui viendraient briser l'harmonie du moment. Parce que la belle séductrice vit un moment simple. Marcher. Avancer, sa main dans la sienne. Une évidence. Elle découvre un bonheur tout simple. C'est juste qu'elle aime être à ses côtés. Il lui apporte trop de désordre, et tellement de stabilité. Ce qu'elle préfére c'est sa force. Mais le mieux, c'est sa fragilité. Ce n'est pas un homme de plus, ce n'est pas juste une conquête. Parfois ils l'aimaient, mais cette fois c'est elle qui aime.

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Stephazur73
La nuit, même les Brebis sont grises...

Steph fixait ce point qui s'éloignait au bout du chemin. Aux côtés de ses amis, la Brebis s'en allait, portée par son besoin de liberté. Son besoin de sortir des barreaux dorés de cette prison qu'était devenue Uzès pour elle.
Il avait, bien sûr, accusé le coup. Mais il s'était retenu, de lui dire "je viens avec vous.." Parce qu'il sentait qu'elle avait besoin de partir avec eux, surtout avec Sulfura. Qu'elle était importante pour elle. D'une certaine façon, qu'elle avait besoin de se retrouver elle même, en cheminant à ses côtés avec plus de sérénité.

En vertu de son amour, de son attachement sincère, il l'avait regardé partir... serrant les dents. Celle qui partageait sa vie s'éloignait, délicat dégradé de gris dans l'obscurité de la forêt, c'était une part de lui qui s'éloignait...
Il était prêt à accepter, cette déchirure, cette douleur, car c'était pour Elle.

Fermant les yeux, il prit dans sa main, ce pendentif. Il le serra fort. Au creux de sa main, c'était ce lien qui l'unissait à elle.
Et si les douleurs le rendaient meilleur? Et s'il apprenait, en la voyant cheminer loin de lui, à encore mieux apprendre à l'aimer lorsqu'elle était là? Il serrait le pendentif, à s'en graver la forme dans sa paume, comme s'il allait se le tatouer, marque indélébile qui l'unirait à elle, à vie.

Il fermait les yeux et tournant à l'envers les pages de leur histoire, il en revoyait les épisodes, les échanges empreints de rire et de folie. Le Breb'lit, qu'il lui avait proposé un soir, pour qu'elle ait où dormir. Le rapprochement, doucement. L'amour, simplement. Le marque page de son départ s'était glissé là, comme une petite coupure, haletante, avant de considérer la suite du roman de leur vie à deux.

Avoir encore des silences à entendre, des expressions à lire. Des fous rires à partager, comme des larmes à tarir.

Et il attendrait ce jour, ce jour qui mettrait fin à la nuit où la Brebis est grise. Quand elle arriverait avec l'aube, accompagnée du bleu du ciel, et des premiers rayons du jour... Revêtue de soleil et d'Azur....(*)

La nuit, se lève, mais déjà Gypsi est loin. Dans le silence de sa demeure, Steph regarde l'horizon qui la porte vers d'autres moments. "Que ton rendez vous avec toi, soit à la hauteur de tes espérances. A ton retour, je serai là, encore mieux pour toi. Car les douleurs, à coup sûr, nous rendent meilleurs."


(*) Je veux parler à ton coeur, léger comme la neige, et même les silences tu le sais, ont des mots. Apres la pluie et le gel et par delà des étoiles et du ciel, je vois fleurir le meilleur de nous, le soleil et l'azur.
Je voudrais illuminer ton âme, dans le bleu de tes jours les plus fragiles, je serais là comme une musique, comme un dimanche, de soleil et d'azur.
Je veux parler à ton coeur, et comme l'eau fraîche de l'été, faire refleurir le meilleur de nous...
Je voudrais illuminer ton âme, dans le bleu de tes jours les plus fragiles, je serais là comme une musique, comme un dimanche, de soleil et d'azur.
Je voudrais libérer ton âme, Comme je voudrais, dans le bleu de tes jours que la vie ne soit toujours que musique, que dimanche, de soleil et d'azur..
Je veux parler à ton coeur, je veux vivre pour toi, de soleil et d'azur

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Gypsi_
[Partir ou Rester
Et si on laissait faire le temps, le temps d'être à sa place toujours vivant. Et si on se donnait le temps...]


Un départ. Souhaité, et douloureux. Ses pas l'emmènent au loin. Uzès s'efface derrière elle. Ne pas tourner la tête, avancer. Ne pas se retourner. Ne pas se retourner pour ne pas faire demi-tour. Ne pas se retourner pour ne pas le voir. Ne pas le voir pour ne pas regretter ce départ. Ce choix. Ce départ souhaité. Ce départ nécessaire. Etouffer. Suffoquer. Pas prêt de lui, non. Prêt des autres. Dans cette ville. Elle l'aime pourtant. Elle aime la ville, elle l'aime, Lui. Mais partir. Partir pour respirer. Pour sentir le vent venir caresser son visage. Respirer l'air, la liberté. L'absence de contrainte. Changer de décor, de paysage. Rencontrer d'autres personnes. Se retrouver. Sentir le vent sur sa peau. Ressentir le manque de Lui. Parce que le départ fut difficile. Difficile de sentir sa peine, ses peurs. Difficile de persister dans ce choix. Difficile de le quitter. Difficile de se convaincre que c'est pour la bonne cause. Difficile de revivre ce moment tant vécu. Parce que la brebis aime - quand elle aime un peu trop - elle se sauve, elle s'échappe. Parce qu'elle a peur. Peur de souffrir en aimant de la sorte. Peur de faire peur. Peur de ne plus rien maîtriser, contrôler.

Période déjà vécue. Et pourtant tout est différent. Parce que c'est Lui. "N'aie pas peur personne d'autre n'pourrait si facilement te remplacer. Parce que c'est toi le seul à qui je peux dire qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir. Et commence pas à te cacher pour moi oh non, je te connais trop bien pour ça ; je connais par coeur ton visage tes désirs, ces endroits de ton corps qui m'disent encore. Parce que nous c'est fort. Parce que c'est toi... Oui, parce que c'est Lui. Alors pourquoi partir ? Partir et le faire souffrir. Pour empêcher une autre souffrance. Elle sait qu'il l'aime. Elle le sait. Elle n'en doute pas. Et c'est pour ça qu'elle part. Parce qu'elle sait qu'il n'aurait pas aimer la voir se faner. La voir dépérir à trop s'ennuyer. Elle part. Sans lui. Parce qu'elle doit parler à son amie. Elle doit réussir à la convaincre. Elle le doit. Pour lui, pour elle. Pour eux. Elle part parce qu'elle doit tourner définitivement la page avec ses démons passé. Parce qu'il est l'heure, pour lui, et que grâce à lui, elle se sent prête. Prête à tout affronter. Ou presque.

Mettre de l'écart. Pour mieux ressentir l'autre en soit. Pour percevoir le manque de l'autre, dans cette absence. Pour sentir comment vivre avec et sans lui. Pour pouvoir l'aimer, non pas en ne faisant qu'un. En restant elle-même. En restant eux-mêmes. Chacun deux êtres différents. Pour apprendre à vivre l'un sans l'autre. Parce que pour la liberté de la bohémienne c'est indispensable. Partir. Pour mieux revenir. Pour se retrouver. Et ainsi comprendre ses sentiments. Le comprendre mieux aussi. "Entre un baiser et un détour. Entre ma peur et ton sanglot. Je te silence à demi mots... Pour faire une place à mon amour.

Partir le temps que le vent pousse ses nuages. Le temps qu'elle puisse apercevoir le soleil. Pour ne lui offrir que le soleil. Que le meilleur. Elle ne doutait pas de revenir. Elle ne doutait pas de construire quelque chose avec lui, à ses côtés. Elle lui avait laissé son pendentif familial. Un cadeau de son frère jumeau. Un rien, un geste qui pour elle signifiait beaucoup. Parce qu'au fond, il était le seul homme depuis de longues années à qui elle offrait quelque chose, et surtout, quelque chose d'elle, quelque chose à elle. Parce que c'était lui. Pourtant la peur l'enserrait. Tant la peur de ne pas réussir à faire de l'espace au soleil, que celle de le perdre par ce départ. Mais elle voulait croire en l'avenir. Un simple voyage aller-retour ne pouvait pas les séparer... Parce qu'il était son futur à présent. Son chemin face aux tempêtes qui suivraient.

Avancer en regardant devant elle. Avancer, sans se retourner. En pensant à lui, mais continuer son chemin. Le chemin qui l'emmène loin.
Stephazur73
Respectaimer
ou Aimer en toute conscience


Et si j'inventais un mot....
Ca lui avait pris comme ça. Sans prendre une des casseroles qui tronaient dans ce qu'il osait appeler sa cuisine, dans son moulin, et dans lesquelles il se lançait parfois dans des inventions culinaires aléatoires tant esthétiquement que gustativement.
Non, il n'avait rien pris sur la tête en ce dimanche, où, assis sur une table et faisant une pause après avoir semé son champ de blé, il réfléchit à sa Brebis qui était sur les chemins et ce qui, après les avoir conduit à aujourd'hui, les attendait demain.
Et ce mot là, il le trouvait bien. Car il résumait tout.
Le respectaimage. Aimer l'autre tout en respectant ce qu'il était, tout en l'écoutant, tout en n'interférant pas avec sa culture, ses amis, ses besoins, et ses aspirations les plus profondes.

Une conversation qu'il avait eue récemment, lui tournait dans la tête comme elle'avait un peu capturé son sommeil, pendant quelques temps.
"Ne pas priver l'autre de ce dont il a besoin, que ce soit directement ou indirectement. Ne pas prendre les choses trop à coeur. Lui laisser le droit d'avoir ses amis..."
Steph n'avait jamais voulu être cet autre dont on lui avait parlé... et pourtant cet autre, c'était bien de lui dont il était question. De cela il fut effrayé comme s'il découvrait dans le miroir un personnage qu'il ne voulait pas être.

Durant toute sa vie, il n'avait jamais souhaité enfreindre la liberté de chacun, il était juste très attaché à la sincérité et à la vérité. Si un jour ou un autre, il aurait été une source de peine ou de tristesse, une entrave pour quiconque, il aurait encore préféré disparaître.

Mais jamais il n'aurait souhaité qu'Elle change, que la Brebis devienne autre. L'histoire devait épouser leurs êtres comme un trait d'union malléable, préservant leurs différences tout en les rapprochant sans pour autant les altérer. Délicat équilibre à préserver. Mais vital pour qu'ils puissent durer.

Finalement, Steph sourit. Il fixait ce pendentif dont il devinait la valeur. Et mesurait sa chance. En toute simplicité. En fait comme était née leur histoire... avec simplicité.
La chance d'avoir son orage dans l'air, son sourire sur l'amer, son éclair, son électricité... dans sa vie.

Alors oui, c'était la meilleure chose à faire: Respectaimer. Aimer dans le respect, comme on respecte en aimant. Ne pas aimer l'autre pour ce qu'on voudrait qu'il soit, mais l'aimer car il est comme il est.

Avaient-ils, à l'Université, pensé que ce mot aurait sa place dans tous les dictionnaires...? Ce pendentif devant les yeux, le rendait fervent défenseur du respectaimage. Et même si elle était loin, elle était finalement près. Car elle n'aurait jamais été aussi éloignée de lui qu'en étant là, à ses côtés, en perdant de ce qui faisait qu'elle était "Elle", Brebis certes 3G mais aussi 2L, qui l'emmènent sur les routes, définitivement Libre.

Il regardait autour de lui, les marques de sa présence... Sans nostalgie, juste un sourire d'un souvenir, qui redeviendrait bientôt une réalité...
"Que les vents te mènent... mais que tu restes la même, si tu te trahissais, je t'aurais tout à fait perdue.... Puisque tu pars."

Il avait résolument décidé de la respectaimer. Pour qu'elle reste la même. Et restait tendu vers la joie qui serait la sienne, de la voir revenir au bout du chemin.

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