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[RP]Ballade artésienne ou le passage d'un groupe hétéroclite

Enored
[Quand les regrets sont forts, que par l'amertume la pirate est envahie... Quelque part dans la campagne artésienne. ]

Fuir voilà à quoi ils étaient réduits.
Fuir alors qu'elle aurait pu effacer le danger d'une simple flèche... voire deux.
Fuir toujours et encore, alors qu'ils auraient pu partir à la recherche de Guillaume l'esprit en paix.

Stoirmeacha. Tempête. Tel était l'état de la pirate. Depuis leur départ des Flandres elle n'avait fait qu'apaiser la colère qui tempêtait en elle. Stoirmeacha. Son esprit bouillonne. "il y a eu assez de morts et nous avons des gens à aider". Elle ressasse cette phrase depuis qu'elle l'a entendu, depuis qu'elle a cédé. Stoirmeacha. Tempête qui éclate dans sa tête. Pour lui elle a reculé, pour lui elle a cédé. Cela aurait été tellement plus simple de les abattre ! Ils n'auraient pas été là à fuir. Elle n'aurait pas vu l'éclair de haine et de vengeance dans les yeux de la petite. Elle aurait voulu lui éviter ...

Edonice, un regard vers l'enfant alors qu'elle descelle son cheval. La fillette est près de l'Ecossais, elle l'aide à installer une partie du campement. Ils se reposeront pendant la journée et reprendront la route à la nuit tombée. Plus simple de surveiller le campement comme ça ... L'Ecossais s'occupe de la petite Rastignac comme si c'était sa propre fille, de Cassandre comme si c'était sa femme. Une pensée vers Guillaume alors qu'elle frotte la robe de son cheval à l'aide d'un peu de paille. Où est-il ? Est-il encore seulement en vie ?

Stoirmeacha ! l'esprit de la pirate n'est pas en paix. L'a-t-il été un jour ? Elle y a cru en Flandres... alors qu'elle était dans ses bras, quand leurs corps et leurs âmes sont à l'unisson et qu'ils vivent chaque seconde comme si c'était la première ... ou la dernière ... dans un corps à corps qui les mène loin de la réalité dans un ailleurs que seulement ensembles ils savent atteindre. Seuls instants de paix, quand leurs corps se fondent dans une étreinte qui n'a de fin que la fatigue qui les emporte dans un sommeil sans rêve... Un regard vers lui, il pense les plaies des corps ... il a sut panser certaines plaies de son coeur. Regards qui se croisent. Sourires échangés, sourires pleins de promesses d'un instant rien que pour eux. Regards qui se quittent, sourire qui s'évapore sur les lèvres de la rouquine.

Une main sur l'épaule, douleur ancienne, preuve de la fatigue qui l'étreint. Elle n'a pas dormi depuis plusieurs nuits... elle n'a pas compté. Elle ne compte jamais. Mais la pression retombe. Elle sait qu'ils ont quelques jours d'avance alors elle se détend. Et son corps la lâche, lui montre ce qu'elle ne veut pas avouer. Elle est épuisée. Stoirmeac'ha. Tempête qui gronde à nouveau dans son esprit. Elle n'est plus en paix mais elle revit. La paix ce n'est pas pour elle. Le repos non plus. Elle aime marcher dans la tempête ... marcher dans la tempête. Vieux chant qui remonte dans sa mémoire. Elle termine de préparer son coin et fredonne.

Siúil tríd na stoirmeacha.
Dul tríd na stoirmeacha.

Cá fhad é ó
an tús don stoirm.
Cá fhad é ó
an tús go deireadh.


Elle a lâché sa besace au pied d'un chêne. C'est pour cet arbre qu'elle a choisit cette clairière pour leur pause. Elle défait sa ceinture qui ne porte plus que son épée. Il lui faudra trouver un forgeron sur la route pour récupérer des dagues. Les siennes sont restées là bas. Stoirmeach'a. Tempête qui guide sa vie. Tempête qui anime son âme. Elle s'assied au pied de l'Arbre. Elle sent l'écorce dans son dos et sous l'écorce la sève qui palpite dans son dos. La tempête s'apaise un temps. Elle se régénère le dos contre le tronc, partageant la force de l'arbre, s'imprégnant de la puissance de la terre sous son corps. La tempête s'apaise. La rouquine ferme les yeux un instant. Le temps de laisser à son corps le repos dont il a besoin. Les sens à l'affut elle écoute ce qui se passe autour d'elle. Le cris joyeux des enfants, le murmure des adultes, tous ces gens qui ont juré d'aider Edonice et qu'elle s'est promis de protéger à son tour, mais elle a failli en les laissant en vie. Cette fois elle ne faillirait pas... A leur prochaine rencontre ce serait eux ou elle, mais elle vivante, ils ne repartiraient pas en vie ... Pour eux, pour ceux qui l'ont suivie. Un sourire se dessine sur ses lèvres quand elle pense à eux. Tellement différents d'elle. Cajoline, la douce tavernière qui l'a accueillie sans préjugés, son compagnon Renoan, ancien diacre de Dunkerque et ses enfants qui a réussit à lui faire comprendre que tous les curés ne sont pas pareils, Caddwallon l'écossais, qui sait qui elle est mais qui fait confiance tout de même ... ou pas qu'importe. La plus étrange de la troupe, Blandine, jeune fille ingénue ... mais peut être pas tant que ça. La petite Rastignac pour qui elle a tant risqué déjà et sa mère qui n'est plus que l'ombre d'elle même... La tension baisse doucement au fur et à mesure qu'elle se détend. Pourtant elle s'en veut toujours d'avoir écouté, même si elle sait ... qu'il l'empêchera de tuer à chaque fois que ce ne sera pas utile. C'est sa nature, elle ne peut ... non elle ne veut le changer. Des pas, vers elle... pas besoin d'ouvrir les yeux, la pirate sourit c'est lui.

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--.henri.saint.segnan
Ils ont trouvé une belle clairière pour s’arrêter et chacun s’est organisé, prenant soin de l’autre. Le destin les lie pour un long moment, alors qu’ils se connaissent peu.

Henri, l’doc comme l’appelle encore parfois Enored, s’est affairé auprès des blessés dont il n’avait pas vu au grand jour les blessures. Et ce n’est pas le travail qui a manqué, entre les nombreuses plaies de Cassandre et l’épaule de Cadwallon. La rencontre avec les deux brutes avaient laissé des traces et pour certains comme Cassandre, une asthénie dont elle aurait du mal à sortir et ça il ne savait pas le soigner.

Ayant fait le tour de tout le monde il alla rejoindre Enored, dont la lèvre recousue par Cajoline désenflait un peu. Il savait qu’elle lui en voulait encore de l’avoir arrêtée dans son geste, même si elle lui avait dit que non.

Il se laissa tomber à coté d’elle, posant sa trousse entre eux.


Mo ruin, tu me laisses regarder ta lèvre ?

Elle tourna la tête vers lui, souriante, il prit son visage dans ses mains, regardant avec attention la plaie. Du bout de ses doigts, il appuyait doucement tout autour, guettant le moindre signe d’infection, mais tout allait bien pour le moment. Il ne put s’empêcher de déposer un baiser sur le coté valide des lèvres de son amour.

Tout va bien, tu cicatrises bien, dans deux jours je pourrais t’enlever les fils, ils ne te gêneront plus.

Il se recula et ôta sa cape et sa chemise.

Si tu voulais bien m’aider à refaire mon pansement, ça m’arrangerait.

Juste au dessus de la clavicule, là où l’épée de Jeanjean avait frappé, le pansement était rouge de son sang. Pourtant la couture de Cajoline avait bien tenu, c’était une infirmière plutôt douée. Mais le combat et la chevauchée de la nuit avait laissé des traces.

Philosophe il pensa que ça aurait pu être bien pire.


Renoan
La nuit avait été longue à bord de la dernière charrette. Vers deux ou trois heures du matin, il vit son fils ainé P’tit Louis piquer du nez à tel point que la charrette passait d’un coté à l’autre du chemin. Au clair de lune, les divagations de la charrette étaient impressionnantes. Il se porta à sa hauteur l’appelant d’une voix forte, faisant se retourner les cavaliers qui les précédaient.

Louis ! Louis bon sang tu dors ! Arrête la charrette !

Le jeune homme sursauta à la voix de son père et stoppa net l’équipage.

Cajoline, prends les rênes mon ange, le gamin est pas assez aguerri je reprendrais la suite dès qu’il aura dormi un peu.
Se faisant il l’embrassa rapidement avant de changer de véhicule.

Va à l’arrière Louis, reposes toi un peu, et relaies moi dès que tu seras réveillé.

Il tapota l’épaule de son fils, le laissant s’installer avant de démarrer, il avait déjà bien travaillé.

Allez yop !

La charrette reprit sa route, laissant passer celle où se trouvait Cajoline et les enfants devant lui, couvrant toujours l’arrière du convoi.

La lune était avec eux, éclairant leur route, leur évitant de verser dans les fossés.


Enfin au petit matin, la pirate qui les guidait choisit une clairière pour y installer le campement.

P’tit Louis dormait du sommeil du juste, la tête sur l’épaule de Blandine.

Ils installèrent rapidement le campement, positionnant les charrettes devant les arbres du bord de la clairière, délimitant la zone à protéger. Un feu fut vite allumé, de jour il ne risquait pas de les dénoncé, il serait noyé parmi le paysage.

Chacun trouva sa place, Renoan s’installa avec sa famille au pied d’un chêne, le repos serait le bienvenu, quelques heures, juste quelques heures….

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Cajoline22
Ils avaient voyagé de nuit, le voyage avait été épuisant et P’tit Louis bien que presque un homme avait du passer le relais à son père. Elle avait donc conduit la charrette jusqu’à la clairière choisit par Enored.

Le campement avait prit forme dans la clairière, tout le monde avait aidé, même les enfants avaient voulu participer, oh bien sur cela avait été symbolique, mais du haut de leur jeune âge cela avait revêtu une importance capitale. Elle n’avait pu s’empêcher de sourire en les voyant amener comme ils pouvaient les affaires à leur père, en prenant cet air important que savent si bien prendre les jeunes enfants lorsqu’on leur confit une tache. Les avoir avec eux s’étaient un peu comme avoir une brise fraiche, un baume au cœur, mais cela lui faisait peur aussi, peur de savoir qu’ils couraient un tel danger à leur âge.

Ils allaient pouvoir se reposer un peu, ces derniers jours avaient été épuisant pour tout le monde. Ils étaient tous proches les uns des autres, mais aussi assez éloignés pour avoir un peu d’intimité.

Renoan s’était installé près d’un chêne, la fatigue se faisait sentir, ses yeux se fermaient, s'ouvraient, se refermaient. Les enfants couraient insouciants, riant de l’aventure qu’ils vivaient. S’approchant avec ses affaires, elle sourit, il fallait occuper les enfants pour permettre à leur père de prendre du repos. Elle en prendrait plus tard, elle était habituée à ne pas beaucoup dormir avec les insomnies qu’elle faisait...oui elle dormirait plus tard.

Mon Amour, repose toi, je vais m’occuper des enfants. Mélisende, Barthélémy, Bartholomé, venez par là je vais vous montrer quelque chose.

Elle avait prit une voix douce, chuchotant presque pour attirer leur attention, ils n’étaient pas ses enfants mais elle ferrait toujours de son mieux avec eux. Elle se dirigea vers l’arbre d’à coté, leur montrant sur la branche le nid qui s’y trouvait, et le bal des oiseaux venant nourrir leurs petits, et quelques autres merveilles de la nature…permettant aux autres pendant ce temps de prendre du repos.
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--Caddwallon


L'Ecossais avait sentit la petite s'endormir dans ses bras au milieu de la nuit. Il s'était débrouillé pour la caler correctement afin qu'elle soit le plus confortable possible. Le jeune homme était heureux d'avoir suivit la fillette. Sa vie sans elle à Dunkerque ne signifiait plus rien. Pendant qu'elle dormait, il chantonna pour que son sommeil soit paisible. Un peu avant l'aube, le sommeil d'Edonice s'agita dans son sommeil, il retint un instant son cheval, lui caressant le cheveux avec la tendresse d'un père et l'enfant se calma. Même si la petite était plus que raisonnable pour son âge et qu'il respectait ce trait de caractère, elle avait pu être, à ses côtés, simplement une enfant. Caddwallon fredonnait une berceuse lorsque la troupe s'arrêta. La pirate avait prit la direction de leur petite troupe et tout le monde semblait lui en être gréé.

Avec douceur, Caddwallon réveilla Edonice et l'aida à descendre du cheval. La fillette partit voir sa mère pendant que l'Ecossais commença à préparer leur modeste campement, prêtant main forte à l'ancien diacre pour faire le feu. Il installa un chaudron qu'un d'eux avait emmené et entreprit de préparer un bon brouet pour que les membres de la troupe puissent se nourrir. Rapidement, Edonice vint lui prêter main forte.


Enored
Elle entend la trousse qui tombe, il s'assied. Elle n'a pas bouger, elle sait qu'elle n'a pas besoin de faire semblant et que même si elle refuse de se l'avouer elle lui en veut. Ils sont tous en danger à cause de ce qui s'est passé dans la cabane pour elle les deux hommes méritaient la mort. Il l'a empêchée de les achever. Son esprit tortueux ne se calmera jamais. Conclusion d'un instant de réflexion seule au pied de son chêne.

Mo ruin, tu me laisses regarder ta lèvre ?


La rouquine ouvre enfin les yeux, le soleil qui réchauffait son visage l'éblouit un instant. Elle tourne la tête vers Henri et lui sourit, autant que sa blessure lui permet. Quand il lui prend le visage dans les mains, elle s'attend à un baiser mais non, c'est le doc qu'elle a en face d'elle. Elle ne peut s'empêcher de grogner quand il touche les bords de la plaie. La douleur venait à peine de s'apaiser. Le regard d'Henri, est celui d'un médecin, cette façon de se détacher d'elle quand il la soigne l'a toujours étonnée. Ce n'est pas qu'il soit insensible dans ces moments, il est lointain, distant, détaché ... Et soudainement, le regard du doc change, il a une lueur indescriptible au fond des yeux alors qu'il dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. La pirate cède alors la place à la jeune femme, le baiser attirant un autre baiser ... mais il faudra patienter, ils ne sont pas seuls.

Tout va bien, tu cicatrises bien, dans deux jours je pourrais t’enlever les fils, ils ne te gêneront plus.

Deux jours ... c'est bien long deux jours et la patience n'est pas son fort. Elle hoche la tête puis hausse les épaules. Va falloir faire avec. Quand Henri ote sa cape et sa chemise la rouquine écarquille les yeux il y a du monde autour d'eux et ...

Si tu voulais bien m’aider à refaire mon pansement, ça m’arrangerait.

Oubliant les autres autour, Enored éclate de rire et grimace, par ce geste, elle vient de tirer sur la plaie elle soupire d'agacement.


Une petite coupure de rien du tout ! C'est pas possible qu'ça fasse mal comme ça !

La rouquine s'accroupit en râlant et se place devant Henri un sourire coquin aux lèvres... elle aurait bien profité de cette pause pour faire bien autre chose que se reposer. Ses pensées et son regard se figent quand elle voit la tache rouge sur la plaie. Fébrilement, elle défait le pansement, elle n'est pas capable de se détacher comme lui, surtout pas quand il s'agit de lui. Ses doigts tremblent, à cet instant elle n'est plus que la jeune femme amoureuse qui a peur pour l'homme qu'elle aime. Se moquant bien si les gens autour la voient ainsi, inquiète, désemparée, désarmée ...

Qu'est ce que ... comment ça se fait ?

Elle ne comprend pas les fils ont tenu et pourtant il a saigné... Elle l'interroge du regard, lui ne semble pas inquiet le moins du monde.
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--.henri.saint.segnan
Une petite coupure de rien du tout ! C'est pas possible qu'ça fasse mal comme ça !

Il lui sourit et passe sa main sur sa joue.
C'est toujours sensible une plaie au visage, c'est comme ça, ça évite de trop bouger, ça c'est l'avantage.
Il la sent tendue comme la corde de son arc, il sait qu'elle ne supporte pas qu'il soit blessé, pourtant il n'y a rien de grave, il faut qu'il la rassure. Face aux autres, elle doit être un pilier, ils sont trop inexpérimentés pour douter de leur "chef" improvisé, le groupe serait fragilisé.

Qu'est ce que ... comment ça se fait ?

Il pose la main sur son bras pour l'apaiser. Il lui parle doucement, en lui souriant pour la calmer et lla rassurer, l'doc prend le pas sur Henri.

C'est normal, c'est le muscle qui est touché, le temps qu'il se referme il saigne, surtout s'il bouge et là il n'a pas arrêté, il ne peut pas se ressouder rapidement. Tu comprends ? tu n'as pas à t'inquiéter, tout est normal. Parfois la blessure se referme trop vite, et des saletés qui auraient pu se trouver dans la plaie s'y font enfermer et c'est l'infection, là ce serait grave.

Ses paroles semblent avoir eu l'effet escompté, Enored l'aide à refaire son pansement, et à se rhabiller, il sourit malicieusement, lorsqu'il sent les mains de la jeune femme s'attarder sur lui. Ah si ils n'avaient été que tous les deux....

Enored

C'est normal, c'est le muscle qui est touché, le temps qu'il se referme il saigne, surtout s'il bouge et là il n'a pas arrêté, il ne peut pas se ressouder rapidement. Tu comprends ? tu n'as pas à t'inquiéter, tout est normal. Parfois la blessure se referme trop vite, et des saletés qui auraient pu se trouver dans la plaie s'y font enfermer et c'est l'infection, là ce serait grave.

Une explication claire et nette. Elle comprend et se détend. Comme toujours il a lu en elle et a sentit son état. La pirate, rassurée, elle laisse un instant place à la jeune femme amoureuse, juste le temps de l'aider à refaire sa chemise. Il a comprit. Sourire complice échangé. Elle ferme les yeux pour chasser l'envie qui monte en elle et termine de l'aider à s'habiller. Elle plonge un instant son regard dans le siens, avant de s'écarter pour s'installer à nouveau à côté de lui.

Regard circulaire sur le campement. Blandine et Cassandre, perdues dans leur monde bien personnel, chacune à leur manière, l'Ecossais et Edonice penchés sur un chaudron à cuisiner. Heureusement, songe-t-elle, pour la cuisine faut pas conter sur moi...

Plus loin, la jolie tavernière s'occupe des enfants _ faudra l'appeler autrement à présent _ de Renoan comme si c'étaient les siens. L'ancien diacre et son fils somnolent...


Un bien étrange mélange que tous ceux rassemblés dans cette clairière et tous pour une seule personne la p'tite Rastignac... Tous en danger à cause d'eux ... J'comprend qu'tu m'as empêchée de les achever... j'comprend moins que j't'ais écouté ni pourquoi j'ai cédé. Enfin J'espère juste qu'on va pas encore payer un lourd tribut pour tout ça.


Aux premiers mots prononcées, elle avait sursauté. Elle avait pensé à voix haute. Mais qu'importait, il fallait que les mots sortent. Elle préférait être sincère, de toute façon, il savait qu'elle lui en voulait, qu'elle s'en voulait...
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