Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] L'héritage ! Ou l'hommage à Sadnezz

Laell
Remontons quelques années en arrière, presque deux ans pour être plus précise. Au mois d'avril 1459, après des mois de promenade et de ramassage de champignon en compagnie de sa cousine Elwenn, les jeunes Corleone avaient rejoint une partie de la famille guidée par Sadnezz elle même. Depuis leur départ de leurs familles respectives les deux jeunes femmes avaient mit en application leurs talents familiaux mais il leur restait encore beaucoup à apprendre. La leçon serait donnée par leur tante, au programme : La prise de Mairie.
Le choix s'était porté sur Mende, petite ville Languedocienne fort sympathique à la frontière du Rouergue et Bourbonnais Auvergne. Les raisons qui avaient poussés la Belladone à choisir celle ci, dépassaient largement la gamine, qui a à peine seize ans était avide d'apprendre et de gouter à l'adrénaline de l'attaque. Elle avait porté une attention toute particulière aux indications données par sa tante. Posant ça et là quelques questions. Depuis toujours elle avait eu envie de suivre les traces laissées par les Corleone. Etre digne de son nom, le porter haut et fier. Empressée elle l'était mais malgré la fougue de sa jeunesse, elle avait respecté scrupuleusement les ordres données au matin de l'attaque. On attendrait la nuit pour forcer les portes, piller et repartir de la même façon qu'on était arrivé. Plan simple et efficace. La discrétion avait été de rigueur pour l'ensemble de groupe et au matin du 9 avril, les Corleone avait prit possession des lieux. La déception fut grande quand le groupe s'aperçut que les caisses avaient été vidées la veille par la mairesse en place. Il faut avouer que ça coute toujours moins cher que de les défendre. Après une nuit sur place, ils étaient repartis, les poches à peine plus remplit mais le coeur léger du travail accomplit.

Aujourd'hui, deux ans plus tard, la jeune Corleone avait évolué, grandit et murit. Le temps a passé, l'assagissant et lui donnant confiance en elle. Pendant ces deux années, elle avait trainé ses bottes de part et d'autre du pays, vidant quelques poches, répondant aux appels familiaux. Puis le rassemblement fut sonné. Les Corleone tombaient dans l'oubli et il fallait corriger ça au plus vite. Ainsi se fut Toul qui fut choisit pour commencer cette renaissance. L'attaque leur avait été commandée et le contrat remplit. Ce fut un grand jour pour Laell qui pour la première fois devint maire de la ville. Grace au parasite qui avait élu domicile dans le ventre de Rodrielle. Il avait décidé que c'était un bon jour pour se pointer et à l'instant de donner l'attaque, il avait cloué Rod, l'empêchant de prendre sa place à la tête de la mairie. Laell fut désignée pour la remplacer. L'italienne est ambitieuse mais pas opportuniste ceci étant il faut avouer que l'arrivée de Maledic l'avait grandement aidée dans son ascension au sein de la famille. Elle le savait mais jamais elle ne lui dirait, il en serait trop heureux et irait sans doute jusqu'à estimer qu'elle lui devait sa place de numéro 2.

Puis la famille avait reprit la route après Toul, trouvant quelques occupations suivant les duchés et les comtés traversés. Puis après avoir guerroyé quelques semaines aux cotés du Roy, la décision avait été prise. On reviendrait à Mende. Depuis le temps que les maires leur écrivaient pour qu'ils reviennent rendre leur mandat, il était temps de le faire mais tant qu'à y aller autant en profiter pour rendre un Hommage à Sadnezz.
L'organisation fut rapide tandis que la route les séparant de leur but était avalée. Enfin le 14 mars au matin, la famille fit son entrée. La discrétion était de rigueur une fois encore. Ils savaient qu'ils n'étaient pas attendus, mais on n'était jamais à l'abri d'un garde plus à l'affût que les autres. Les défenses augmentèrent un peu par rapport aux jours précédents mais ça n'arrêterait pas la Famiglia, bien décidée à reprendre cette ville en souvenir de celle qui les avaient guidé tant d'années. Tard dans la nuit, l'assaut fut donné. L'escadron de garde fut neutralisé et les portes s'ouvrirent pour la seconde fois devant les Corleone.

_________________
Iris_veronesa
Cospetto ! Come dolce l'accento della patria !

Mais comme on l'entendait trop !
C'était la réflexion que se faisait la Véroniaise de Dijon peu de temps auparavant, alors qu'elle se demandait combien de temps elle allait prolonger son séjour à Mende. Libre d'attaches elle voulait rester, elle n'envisageait sûrement pas une installation définitive dans la même ville que son amant. Tout au plus une villégiature saisonnière, un peu comme un marin qui a une bonne amie dans chaque port, sauf qu'Iris n'était jamais montée à bord d'un bateau et n'avait qu'un unique ami de coeur qui suffisait à sa coquetterie.

Ce matin-là, elle sortait pour sa promenade quotidienne, curieuse de savoir le résultat des élections dans cette ville où elle ne prendrait pas de terres, et vit le panneau affiché sur la mairie :

Citation:
Bonjour à tous !

Un grand merci à tous les mendois qui n'ont pas défendu cette nuit ! En souvenir de feue Sadnezz Corleone, nous sommes revenu vous voir.

Merci à toute la famille pour sa participation.

Bonne journée à tous

Laell Corleone.


Corleone ! Coeur de lion !

Mais quand elle eut dit cela, elle fut en peine de trouver autre chose à dire, mais elle eut des questions :

Qui sont les Corleone ? Et qui était Sadnezz ?

En vérité, elle se fichait bien de la réponse, mais elle avait cru apercevoir Amalio un soir, le spadassin qui l'avait sauvée d'un malotru, à Vérone, et l'avait accompagnée dans sa fuite hors d'Italie. Il était parti un jour sans rien dire, comme il avait été tacitement convenu entre eux.
Amalio était-il un Corleone ? Et pourquoi diable choisir Mende ? Vendetta ? Contre qui ?
_________________
Enjoy
    « Pour voir les Corleone ? C'est sur deMende ! »

    A toi Bellissima Sadnezz Corleone,

    Voici les mots adressés à la Belladone au moment d'écrire une lettre imaginaire. Sa plume est hésitante pour formuler les phrases à l'attention de la Reine du crime. Quel fléau de n'avoir eu la chance de pouvoir la côtoyer. C'est son plus grand regret . Aujourd'hui, la succession de la famiglia donnait ses premiers bourgeons. La matriarche, hélas plus en retrait, les avait soutenu pour la prise de la cité. Les choses n'étaient pas simples. Un petit détachement fut fait composé d'un Italien qui semble prédisposé pour ce genre de mission. Celle d'offrir un large sourire aux locaux pour ensuite les dépouiller en toute impunité. Les rapports sur la ville se succédaient, venant aux sombres mirettes de la Corleone. Inquisitrice, lorgnant les moindres détails, les rumeurs, les mouvements de troupes, les registres. Tout semblait parfait ou presque.

    Au moment de quitter la campagne, crasseuses, lasses et exténuées. Le couple alla se réfugier dans un bouge à la teneur unique. Aucun autre établissement n'aurait pu mieux les accueillir. Malgré, qu'elle désirait une auberge luxueuse et un bon repas chaud. La mustélide ne goûta qu'à une viande séchée et de quoi étancher sa soif. Son regard croisa celui de Laell. Perdue, hésitante. De leur cachette, elle pouvait observer du remue-ménage. Des hommes qui se réunissaient et un crieur public qui haranguait la foule à la recherche de maréchaux. Visiblement quelque chose avait capté leur attention. Était-ce l'un des leurs qui s'était montré trop zélé ? Oubliant tous les principes de pré-attaque ? Ou bien était-il temps de reconnaître que Mende n'est pas Toul ? Cette dernière interrogation logea un moment au coeur de son esprit. Assaillit par le doute, jusqu'à suivre l'ombre féline de Laell dans les ruelles.

    Le point de rendez-vous fut fixé bien en amont. Ils étaient tous là. Aucun ne manquait à l'appel. Le coeur serré, pas le droit à l'erreur. Sa Brune se lança dans la nuit suivis par tous les siens. Étrangement, la mustélide d'habitude si déterminée, se posta en queue de peloton. Les gardes sont neutralisés furtivement. Et c'est avec habileté que la mairie est investie. Chacun se dispersant pour sécuriser le bâtiment. Une fois fait. Les uns et les autres se ruent sur les biens précieux. Hélas, les coffres sont bien maigres. Presque vides. La mustélide fronce du museau à la vue de la part allouée. Heureusement que cette prise avait plus une allure symbolique qu'une réelle envie de se remplir les poches. Elle eut la réflexion de constater que l'assaut avait été tout aussi facile que pour Toul. Ou pas loin. Mais que la caisse était bien palote à titre de comparaison.

    A l'aube, les Corleone eurent fini d'installer des barricades. Les corps fatigués purent se reposer un tant soit peu. La nuit sera l'occasion pour les honnêtes gens de reprendre la mairie. Qu'allait-il advenir ? Elle ne pouvait le savoir. Malgré tout, se gênera-t-elle pour faire preuve de cette arrogance qui la caractérise ? Ou préféra-t-elle rusée auprès des autorités ? A moins qu'elle ne pratique les deux. Les locaux croisés un peu plus tard dans la journée semblaient bien le prendre. Presque honorables dans la défaite. Bien sûr, il y avait des exceptions. Mais est-ce une raison suffisante pour ne pas les railler ? Après tout, c'est de leur faute si cette entreprise est un succès...

    A toi, Sadnezz Corleone,

_________________
Amalio
Après avoir exploré cette ville bien paisible et bien sage, Elwenn et Amalio avaient donné le signal de l'entrée du clan dans la ville, à un moment opportun. En peu de temps, chacun avait prit place. Et en quelques heures Mende était prise. Tapant joyeusement sur les quelques gardes et volontaires présents, Amalio s'était défoulé sans états d'âme.

À l'aube, ils avaient tout pillé.

C'est donc un groupe de Corleone tout à fait satisfaits qui occupait à présent les tavernes.


Signorina Veronesa ! Quelle bonne surprise... comment vous portez-vous ?

Le galant italien s'inclina devant la jeune dame qu'il avait escortée hors de leur pays quelques mois auparavant, et qu'il avait déposée à Mende avant de reprendre sa route. Il se souvenait de lui avoir appris quelques rudiments de défense et constata avec satisfaction qu'elle n'était pas blessée. Bon, d'accord, elle dormait cette nuit-là et n'avait pas combattu, mais il en fut tout de même satisfait.

Ces gens sont accueillants, vous ne trouvez pas ? Les portes de la ville s'ouvrent plutôt facilement !
_________________
Maledic
Le petit diable farceur était bien évidemment de la partie. Il avait bien grandi depuis le dernier coup des Corleone (oui ça grandit toujours vite ces choses là) et n'était plus au stade de naitre sur le parvis de la mairie, mais plutôt de faire naitre l'incrédulité chez l'ennemi.
Oui parce que bon, les méchants dans l'histoire, ce n'est certainement pas eux, c'est les autres ! Enfin, selon la théorie du Maledic bien évidemment. Ce morveux a beau avoir une bonne tête, il transforme le monde à sa vision imparfaite.

Alors que le soleil caressait des ces rayons courbés les toits de Mende, la famille se faufilait à l'intérieur de la ville. Une mèche blonde trottinait dans la colonne avec une attention toute particulière à ne pas faire le moindre bruit. Il ouvrait grand les yeux, tout curieux qu'il était, et excité comme une puce à l'idée de pouvoir prouver, qu'il la méritait sa "hasse".

Navet était fidèlement coincé dans le pantalon, tandis que le lance-pierre était fièrement brandi. Quand l'attaque sonna, les gardes tombèrent comme des mouches, et celui-ci joua plus à la mouche du coq qu'à l'assassin. Quelques cailloux volèrent à droite à gauche et on finit par entendre une petite voix fluette s'exclamer dans une mairie :


Y'es tous tué !

C'bien mon p'tit, t'auras le droit à une médaille.
_________________
Elwenn
Parce que la vision d'Elwenn était tout autre, en tant qu'éclaireuse aux côtés d'Amalio, il y avait forcément une vision différente.

Volontaire si on peut dire pour partir en avant du gros des troupes, "le couple" s'était dirigé vers Mende.
Ah Mende!
On ne sort pas le nom de cette ville sans évoquer le nom de Sadnezz car ce fut l'initiation des deux jeunes cousines, leur première mairie, leur première grande folie.
La première fois qu'elles baignèrent réellement dans le jus, un jus qui donne soif encore et encore, une soif qui ne s'étanche qu'en en ayant plus.
En fait jamais.

Oui ils s'étaient rendus dans cette ville avec pour motif si on venait à le leur demander, que la rousse venait rendre ce bon vieux mandat qu'elle trimballait depuis ... si longtemps.
Depuis que les Corleone avaient pris la mairie en fait, il y a de ça ... deux ans tout au plus.

Des jours à surveiller ce qu'il s'y passait mais des jours aussi à passer à se chercher.
Ils avaient beau partager la même couche, les journées, les soirées, elles, ne l'étaient pas.
Non.
Malgré qu'ils soient "ensemble" , ils ne passaient pas leur temps collés l'un à l'autre.
Aussi les journées s'étaient ainsi résumées: trouve moi si tu le peux ...
Mende avait beau être petite, ils ne s'étaient pas trouvés une seule fois!
Si ce n'est le soir fatidique.

Après avoir envoyé via pigeons au grand désespoir de la rousse qui ne pensait qu'a en faire son festin, les rapports de garde et tout ce qui va avec, le reste du clan avait rejoint le point de chute.
La revanche, la vengeance, bref, le glas avait sonné.
Parce qu'ils avaient espoir de ne pas se retrouver avec deux ou trois haches pour simple récompense cette fois ci, le clan se souleva et souffla sur son passage les quelques défenseurs de garde ce soir là.
Pauvre d'eux.
Entre un mioche qui s'éclatait à balancer des cailloux et la roussette qui s'extasiait à faire de même mais en tentant de viser justement le sommet de leurs crânes et tout les autres, ils étaient franchement mal barrés.

Bref comme la rouquine n'en doutait pas, les Corleone infiltrèrent la mairie sans trop de problème.
Elle jeta un regard fier vers son clan mais plus soutenu vers son cousin, son autre, son amant, celui qui la rendait stupide ... les trésors du village étaient là sous ses yeux, maigres et malgré une légère déception son attention se porta sur lui, rien que sur lui, hors du temps, cela n'avait rien à avoir avec la situation mais bizarrement il lui éveillait un sentiment de réserve.




_________________
Iris_veronesa
[Le 15 mars. Rencontre avec l'Amalio]

L'Iris entendit une voix familière et la silhouette tout aussi familière se dressa devant elle sans qu'elle eût repéré son approche. Il en était ainsi du spadassino : discret, efficace et rapide comme un félin.

Signorina Veronesa ! Quelle bonne surprise... comment vous portez-vous ?

Buon giorno signor Amalio ! je savais bien que je vous avais aperçu en taverne

Ces gens sont accueillants, vous ne trouvez pas ? Les portes de la ville s'ouvrent plutôt facilement !

Iris acquiesça doucement de la tête.

Ainsi vous faites partie de la famiglia Corleone... Cospetto, vous auriez pu choisir un nom plus mal seyant à vos talents de félin.
Vous m'avez donné envie d'essayer aussi mon épée et de mettre à profit vos leçons.


Elle tapota son côté comme si elle s'y trouvait.

Vous ne m'en voudrez pas si j'aide les Mendois à reprendre leur ville, n'est-ce pas ?
En attendant que nous nous embrochions, vous allez peut-être pouvoir m'éclairer : qui était Sadnezz Corleone ?


Il n'y avait pas d'ironie dans le ton, car Iris n'imaginait pas pouvoir se moquer d'un homme qui l'avait déjà sauvée une fois, quelle que soit la voie qu'il avait choisie. C'était une question sérieuse. L'adversaire du jour avait déjà été l'allié de la veille. Rien n'empêchait qu'il redevienne un allié le lendemain. Ce n'était qu'une question de choix du moment.
Ce moment-là appartenait à l'Irissarri et elle ne doutait pas qu'il se battrait à ses côtés ce soir.
_________________
Andrea_
[Parfois on a du bol... parfois on a juste les morceaux.]



Le soucis quand on commence une "carrière" de brigand, c'est qu'on n'en a jamais assez.

On commence bêtement, un simple poisson gentiment offert par un passant, qui alors que vous êtes masquée et qu'il a pris un bon de marteau - l'époque j'avais que ça- sur la tête est capable d'aller poser plainte en donnant votre nom. Autant dire que mon dépucelage* en tant que brigand a été une sacrée réussite. Une triste nuit, aux alentours de quatre heures dix huit, alors que je voyageais, je me suis réveillée emprisonnée et délestée d'un bon paquet d'écus. Déjà à l'époque, j'avais pas trop compris comment une cage m'était tombée sur le coin du corps, sans que je remarque quoique ce soit. J'avais encore moins compris la lettre du juge que je n'avais jamais rencontré qui m'annonçait que j'en avais pris pour deux jours -trois?-. J'l'ai eu mauvaise mais en effet, quelques jours suivant la cage s'était évaporée et j'avais retrouvé ma liberté.
Mais du coup, bin j'ai continué. Une charrette, puis deux, un petit groupe, puis une mairie, puis une autre, puis un duché, puis un château, puis... Bref, j'ai pris mon pied.

Quand on est enfin arrivé à Mende, y avait de l'animation, ça se dandinait en bas de la mairie, et j'ai même regretté d'pas avoir été conviée. L'lendemain, j'ai fait un don, pour féliciter la nouvelle mairesse. Une Corléone Berdol ! 50 écus, j'ai voulu donner plus mais dès que je balançais un écu de plus, il me revenait en pleine face et ça clignotait devant mes yeux " vous avez donné le maximum".
Alors bon, bah j'ai fait tout ce que n'importe qui aurait fait à ce moment là. J'ai vidé le marché. J'ai fait des bonnes affaires, ça s'appelle la spéculation, et c'est puni par la loi il parait. Boarf, d'puis l'temps qu'on m'promet la corde hein...


Puis bon, pour tout vous dire, j'ai des soucis personnels. Beaucoup. Trop peut être. Du coup bin j'dois retourner sur mes pas, tout ça tout ça. Mais en échange d'une bonne escorte, bah j'ai retourné ma veste. Parce que moi, j'aime retourner ma veste, surtout quand j'connais pas les gens. Alors après avoir soutenu les Corléone, j'ai pensé qu'c'était le bon moment d'aider les villageois. Ouep. Alors j'me suis pointée, on était pas des masses et je savais d'avance que c'était perdu, mais j'ai AUSSI des responsabilités, et j'pense que ça commence au berceau.



La cape sombre s'ouvre doucement laissant apparaitre un visage enfantin. Victoire n'est pas un nouveau né, non, elle a fété sa première année il y a quelques temps déjà et rien qu'à voir avec quelle fougue elle empêche sa mère de dormir, avec quelle hargne elle remplie sa couche, bin j'vous l'avoue, j'crois que la r'lève est assurée.



Alors voilà ma puce, on y est. Tu vois ça, c'est une mairie. et ça... c'est un caillou. Tu n'vois pas l'rapport?

L'enfant calée sur la hanche de sa mère ne doit en effet, pas voir le rapport. Pourtant y en a un. Le caillou est propulsé contre une masse de cheveux et la belle, tout sourire, regarde sa fille


AILLEEEEE !
Et là mon joyau, tu vois le rapport? Alors bon, j't'explique, un seul, ça sert à rien, soit tu dégommes tout c'qui bouge, mais parfois y a des ratés



La mini-Chiasse a l'air sceptique, et sa mère ne peut pas la blamer



Non mais sinon, t'as la méthode à papa hein, on frappe à la porte, on demande d'ouvrir, voir même on demande la clé en taverne directement au maire, mais ça marche rarement, même...jamais. Alors me r'garde pas avec ces yeux là.
Maintenant regarde bien, toi comme moi, on s'verrait bien dans l'bureau du maire, j'me rappelle d'une fois avec ton père quand il m'avait fait sienne sur l'bureau et que...hmm Pardon. Je disais donc, on s'y verrait bien hein, mais là...

ABSYNTHEEEEEE, j'l'avais dit qu'on n'était pas assez ! Mais laissez les donc s'amuser, t'façon elle est vide la mairie, rhaaa

Bon ma puce, faut aussi savoir se replier des fois, t'as vraiment envie de défendre là?
T'as pas plutot envie d'roupiller et d'compter tous ce qu'on leur a piquer pour les entuber?



Et la mère de bisouiller l'enfant, non sans oublier de graver une Colombe sur la porte de la mairie, signe que oui, elle était là, et du "bon" côté de la porte.

Ouai, le soucis quand on commence, c'est qu'après, quand on est du côté des villageois, bin on n'est plus aussi motivé.






* Big up!

_________________
Summa


Mendoises - Mendois

Si Joan en avait donné l'ordre hier j'aurais déjà participé avec mes petits "biscottos" à la révolte, c'est la première chose.
La seconde qui peut contrarier la réussite d'une telle action c'est un manque de cohésion, de coordination, de clarté dans les ordres donnés.
Ainsi, après nous avoir demandé d'attendre hier, je cite notre Joan Sebastian Lespadà.


Citation:
( voici la procédure mais attendez les ordres !) Mairie => désobéissance=> se révolter.
Donnez moi aussi votre niveau de charisme ainsi que votre date d'inscription, je vous remercie .)


il nous dit aujourd'hui :

Citation:
On a échoué mais il faut persévérez ! Révoltez vous ! (confirmez a Absynthe si vous participez merci !)


Pendant qu'Absynthe nous demande de son côté d'avertir Bentich

Citation:
Une foi en marche vers la mairie, envoyé une lettre au Baron « Bentich »


J'en serai jusqu'à la reprise de la Mairie, parce que je suis Mendois avant tout, mais à l'avenir tâchez de nous élire un Maire qui soit à la "hauteur"...

Vive Mende, ensemble boutons les brigands hors de nos murs.

Mes amis RÉVOLTEZ VOUS !
Reprenons la Mairie des mains de ces vils bandits

Summa

_________________
Ensemble pour le Languedoc

Summa,

















Arthor
[Mende, une étape initiatique pour tout nouveau brigand]

Sadnezz … Mende … tous n’avaient que ces mots à la bouche, sans qu’Arthor ne puisse comprendre leur véritable signification. Le montagnard n’avait pas moufté durant le voyage, mais il n’avait pas osé non plus demandé plus de renseignement pour éclaircir ces zones d’ombre. A vrai dire il avait plutôt peur de parler en compagnie de toutes ces femmes… Elles étaient bien trop impressionnantes pour ce frêle et timide barbu. Des jours de marche, bien des villages de traversés, tout cela pour arriver enfin à Mende. Un petit village que le jeune homme connaissait pour l’avoir déjà visité il y a bien des années. Arthor avait pris quelques années, et n’était plus venu pour les mêmes raisons. Aujourd’hui, il était là pour piller cette ville.
C’était d’ailleurs son tout premier pillage, sa toute première mauvaise action en compagnie de ceux qui étaient maintenant sa famille. Il ferait tout et n’importe quoi pour qu’enfin quelqu’un puisse être fier de lui. Ne pas décevoir, et devenir quelqu’un, tels étaient ses buts.

Au milieu du groupe, il s’élança le soir de la révolte. On lui avait appris à tenir une épée dans le but de combattre les ennemis d’Orléans, et il espérait bien que la situation ne serait pas trop différente. Mais entre la théorie et la pratique, il y avait un gouffre. Arthor n’avait d’ailleurs aucune arme si ce n’est ces poings, mais ceux-ci restèrent plaqués contre son corps. Il était bien présent, mais trouva l’excuse parfaite de l’inexpérience pour regarder, plutôt que pour agir.
Et heureusement que les autres étaient suffisamment forts pour y arriver sans lui.

Les gardes avaient été nombreux, plus que prévus à ce qu’il avait compris, mais peu importe, il aurait fallu toute une armée pour les arrêter. Surtout vu la tête des guerrières qui étaient à ses côtés. Le jeune montagnard entra à son tour dans la mairie, et suivit scrupuleusement les ordres qu’on lui avait donnés. Barricader, protéger, et surveiller un secteur pour éviter toute intrusion non souhaitée. En théorie cela restait simple, et le barbu fit entièrement confiance à toutes celles qui lui disaient que « se serait facile ». Seulement ici, il était presque seul, c’est du moins ce qu’il ressentait au milieu du reste de la famille. Comment leur dire qu’il ne comprenait rien ? Comment avouer qu’il tremblait de peur à chaque bruit de métal ? Oui, la vie d’un barbu n’était pas toujours très simple.


Une nouvelle journée d’occupation, c’était l’objectif. Dans un coin, Arthor était prêt à en découdre. « Tape dans le tas, et essaye d’éviter les coups de ceux qui font comme toi ». En apparence un conseil simple. Les gens criaient, même le ciel leur tombait sur la tête, à moins que ce ne soit une pluie de cailloux, mais rien n’y fit, cette nuit était encore là leur.


Caldriá benlèu lor explicar coma faire per prendre una comuna non ?
[Faudrait peut-être leur expliquer comment faire pour prendre une mairie non ?]

Une question lancée en l’air, en espérant que l’humour lui fasse oublier la peur.
_________________

Quand Arthor parle en Oc, la traduction n'est que pour le joueur !
Boulie
Pensive, elle tomba nez à nez avec une affiche qui ne manqua pas d'attirer son attention. Elle la lit, lit, et relit... Et tout fort, parlant au mur :

Non, mais pour qui qu'il se prend celui là ? Il est jamais présent et voilà qu'il en rate pas une pour ramener sa fraise ! Parce qu'il pense être à la hauteur lui ? Faudrait peut être qu'il l'est déjà été !

Agacée, elle ravala le reste de ses paroles, qui aurait peut être été trop injurieuse. Cela ne servait à rien de s'énerver. Puis profiter d'une telle occasion pour essayer de se promouvoir maire été des plus pitoyables.

On est là pour se serrer les coudes, pas pour se mettre un coup de poignard dans le dos. C'est pitoyable !
Joan
Il ne fut jamais trop loin de Boulie ces temps-ci, la ville ne fut en aucun cas sure et il ne voulut point la laisser seule. Cependant, et malgré la dangerosité de la promenade, le trajet fut des plus instructifs tout d'abord parce que Joan dans son habitude maladive de se remettre sans cesse en question se rongea petit à petit de l’intérieur , ne trouvant que le repos dans les rares moments de quiétude..Il trouva les réponses à ses doutes, à l’échec qui tint pour lui alors qu'il ne fut à l'évidence qu'en partie le fautif . La compréhension lui fut difficile à percevoir tant son esprit fut pris d'un amalgame de tristesse et de frustration ce fut sans compter sans les plaidoyers de deux femmes qui tout aussi impitoyables avec lui l'une que l'autre surent comment lui faire comprendre les choses, les deux noms gravés de Boulie et Absynthe trônèrent sur sa raison.

Il ne fit donc pas attention à la longueur de la marche qui fut leurs dans la ville désertée . Seules les tavernes demeurèrent l'animation pour oublier l'abandon et pour oublier les erreurs qui furent celles des habitants, lui ne fit pas exception à la règle bien que certains le prirent avec une certaine relativité, Joan quant à lui restait blotti dans une froideur amère après le pillage de la mairie. Alors qu'il pensa à tout cela et surtout à l'après car il en subsistera forcément un, il fut arrêté par sa fiancée qui visiblement força la voix contre un mur. De primes abords il en fut amusé car il ne rata jamais une occasion de rire, d'elle ou de lui-même , la situation lui sembla donc cocasse mais il déchanta bien prestement en lisant le bout de papier sur la paroi. Comment il avait pu être aussi inconscient, dévoiler ainsi dans une ville prise des informations liées à une tentative de révolte pour reprendre Mende. Il ne put alors contenir les mots qui furent siens à cet instant tant l'absurdité de la chose le répugna.


Quin pégàs ! Quina imbecillitat de har aquo adara ! Que m'en vau l'eth diser çò que pensi de acte son.

Il fut évidement hors de lui, non pas que tout fut faux sur ce parchemin mais bien de l'acte qui trouva d'un déplacer imbécile. Il prit la main de sa fiancée malgré tout doucement , malgré son humeur qui eut changée en quelque seconde ,comme un tour de sang qui vous réchauffe les veines à vous enflammer le corps.Décidé donc, il prit la direction du castèl de Montpellier non sans avant cela arracher avec vigueur cet acte de trahison.
_________________
Hrair espitalier .
Amalio
Iris_veronesa a écrit:
Vous ne m'en voudrez pas si j'aide les Mendois à reprendre leur ville, n'est-ce pas ?
En attendant que nous nous embrochions, vous allez peut-être pouvoir m'éclairer : qui était Sadnezz Corleone ?


Il n'y avait pas d'ironie dans le ton, car Iris n'imaginait pas pouvoir se moquer d'un homme qui l'avait déjà sauvée une fois, quelle que soit la voie qu'il avait choisie. C'était une question sérieuse. L'adversaire du jour avait déjà été l'allié de la veille. Rien n'empêchait qu'il redevienne un allié le lendemain. Ce n'était qu'une question de choix du moment.
Ce moment-là appartenait à l'Irissarri et elle ne doutait pas qu'il se battrait à ses côtés ce soir.


Dans la taverne, l'italien souriait, lui, d'un air presque narquois. Son ancienne protégée de quelques semaines semblait avoir conservé quelques grains d'innocence qu'il devait malheureusement balayer.

Voyons, je ne suis pas ici pour être votre garde, cette fois, signorina. Je ne vous aiderai aucunement à vous entraîner ni à reprendre la ville ! Que croyez-vous donc... Allons, un peu de sérieux. Je suis seulement passé vous saluer. J'ai à faire, nous organisons la défense pour ce soir, et j'ai une compagne à voir. La bonne fin de journée à vous, et prenez garde à vous tout de même :

Une inclinaison du buste, légère, accompagna ces mots. Amalio aurait été peut-être vaguement dérangé de blesser lui-même celle qu'il avait un jour protégée, mais en aucun cas cela ne l'empêcherait de l'écarter de son chemin. Il sortit, après un dernier quolibet à l'endroit du naïf qui se plaignait qu'il soit méchant. En attendant il allait rejoindre son clan... et sa belle. Ils se rataient souvent en journée, chacun ayant à faire pour surveiller que les mendois ne se glissent pas subrepticement dans la mairie, et ils ne se retrouvaient que quelque fois en taverne. Ces moments étaient appréciables pour l'italien... il trouvait auprès d'Elwenn quelque chose de différent. Elle lui tirait bien facilement des sourires et des gestes de tendresse, chose qu'il réservait d'habitude à ses numéros de charme en vue d'obtenir une nuit d'amour... Mais avec Elwenn, il s'était rendu compte qu'il recherchait, en réponse à ses sourires, l'éclat du regard de la belle rousse. Qu'il s'inquiétait, d'une certaine façon, quand elle ne lui retournait pas son sourire ou sa caresse. Il partit à sa recherche dans la ville.

Il la trouva à la mairie, occupée avec leurs compagnons à piller les trésors de Mende... il les avait laissés se servir en premier, prétextant de son âge pour laisser les jeunes prendre à leur convenance or ou objets. Quant à lui : il s'approcha d'Elwenn pour poser au bord de ses lèvres un baiser qui, comme tous les autres, lui inspira un sentiment particulier, une sorte de chaleur, mais il ne voulait pas l'enlacer trop souvent devant tout le monde, ayant cru comprendre qu'elle pouvait en être gênée. Et au fond de lui il se morigénait de se laisser ressentir... oui, bien qu'il ne voulût pas tout à fait l'admettre... du bonheur en sa présence. Lui ! Rendu heureux, sincèrement heureux, par une relation avec une jeune femme ? Voilà qui était une nouveauté! Il était plutôt habitué à éconduire gentiment celles qui confondaient ses avances avec des déclarations d'amour, pas à désirer lui-même que l'objet de ses attentions le rende ainsi différent. Sa main se glissa, discrète, dans celle d'Elwenn. À sa façon à lui, sous ses airs distants, il recherchait la présence de la jeune femme...

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)