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[RP] Corleone ou le rétablissement de la vérité

Laell
Ils n'avaient pas mit longtemps à identifier les preneurs de Mende, voilà qui avait ravit Laell. Les annonces faites étaient arrivées à ses yeux. Les divers courriers envoyés aux Mendiants aussi. On incitait à la révolte, on parlait de prélever des impôts comme pour forcer la main aux villageois. Où allait le monde, si les honnêtes gens poussaient les autres à enfreindre les lois...

Une grimace lui avait toutefois barré le visage. On parlait de "Dame Laell". Le "dame" était en trop, mais il manquait surtout son propre nom. Laell oui, mais Corleone ! Tant pis, il faudrait le crier haut et fort, ce serait fait.

La plus chère à son coeur avait prit la plume, griffonnant quelques mots, fort bien choisit, sur un des plus beaux vélins trouvé dans la mairie. Il faut avouer que le stock était conséquent. C'était d'ailleurs une des rares choses stockées, peu d'argent, pas de vivre si ce n'est un petite dizaine d'épis de maïs et encore que quelques haches. Les Corleone n'avaient pas oublié le maigre butin de leur premier passage et même si celui ci était un peu plus gros, il était encore loin de ressembler à ceux qu'ils avaient pu dérober jusque là.

La nuit avait été quelque peu agitée par quelques troublions espérant sans doute que les Corleone auraient prit la fuite. Ils furent repoussés sans peine dans le village. Ils récupéreraient leur mairie quand les Corleone l'auraient décidé, pas avant. Ainsi, au matin, la Corleone, maire de Mende, trouva un gamin des rues à qui elle glissa quelques pièces prélevées dans les coffres de la mairie pour l'envoyer en ville apposer leur lettre rétablissant quelques vérités.


Citation:



    Au petit peuple du Languedoc,
    Aux Mendiants et aux Mendiantes en somme les habitants de Mende,
    Aux drilles, aux rifodés, aux malingreux, aux arsouilles,

    Au nom des miens,

    Saluti !

    La Famiglia Corleone a pillé la ville de Mende dans la nuit du 14 au 15 mars de notre ère. Nonobstant les propos écrit par un porte parole à la langue clouée et le verbe bas, nous ne sommes point d'illustres inconnus. Nous sommes les descendants de la Reyne du crime, la Belladone Sadnezz Corleone. Qui fut l'assassin de votre regrettée Béatrice. Si votre mémoire vous fait défaut, nous vous conseillons de pratiquer une bonne saignée. C'est ce que nous faisons actuellement en la cité que vous nous avez gracieusement cédée. Que votre altruisme ne restera point lettre morte. Nous reviendrons sur vos terres, l'accueil y est clément.

    Le but de cette lettre ouverte est de vous donner des consignes. Tout d'abord ne dit-on pas « un groupe de brigands sans foy ni loy ». C'est redondant. De plus, on ne dit pas non plus « un groupe de brigands ». On écrit « Diantre que Dieu est bon ! Il nous fait l'immense honneur de nous faire piller par la famille Corleone ! Quelle joie ! ». Une autre rectification « Dame Laell », on écrit « La somptueuse Dame Laell Corleone ». Quelques lignes et tant d'interventions pour assurer un peu de crédibilité à votre annonce. C'est affligeant.

    Désormais, vient le paragraphe concernant vos devoirs :

  • Vous avez le devoir de nous idolâtrer.
  • Vous avez le devoir de ne pas tenter de vous révolter. C'est peine perdue. Comme vous avez pu le constater hier soir. Vous ne faîtes pas le poids.
  • Vous avez le devoir de ne mettre aucun d'entre nous en procès. Le cas échéant nous nous ferons une joie de revenir en guise de représailles.
  • Vous avez le devoir de nous faire des dons et offrandes car nous honorons les Mendiants et Mendiantes de notre présence en leur ville.
  • Vous avez le devoir de graver cet instant dans vos mémoires.
  • Vous avez le devoir d'accepter dans la joie et la bonne humeur vos injonctions au tribunal, si il devait y en avoir.
  • Vous avez le devoir de nous croire sur parole car celle d'un ou d'une Corleone ne souffre d'aucun défaut.

    Concernant vos droits :

  • Il est simple, vous n'en avez pas.

    Pour finir, même si cela vous est désormais interdit. En prévention, il ne sera pas vital d'organiser une révolte conséquente pour ce soir. Cela serait une erreur que de mobiliser des troupes pour enfoncer des portes ouvertes. Enfin, n'allez donc pas mentir au peuple en leur disant que vous avez repris la ville des mains des terribles Corleone. Non. Si vous la récupérez, c'est que nous vous l'aurons rendu.

    En hommage à Sadnezz Corleone,



    La famiglia Corleone

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Coleta
La petite Coleta ne s'en allait pas à la foire comme l'autre fois, elle était seulement en quête des dernières nouvelles, tribunes politiques et autre avant le rapport régulier à sa mestressa.

Pardine ! Les mécréants ! celle-là va l'intéresser !

Elle chercha un grosse pierre, un tonneau, enfin un truc pour y grimper et rameuter ce que le Lengadoc comptait de vaillant en espérant qu'on en compte. Elle moulina à grand renforts de gestes et s'époumona sur son idée de génie :

Lengadociens, Lengadociennes ! Ces chiens de mécréants d'Italiens vous insultent ! Passez-les par les armes et qu'ils passent leur convalescence à faire tourner vos mines, qu'ils boivent votre bière, votre hydromel et tout et tout et qu'il fassent naître plein de nouveaux lengadociens ! Et là, ils auront le droit à notre miséricorde, on leur épargnera le tribunal et ça fera moins de paperasse pour nos juge et procureur !

Et puis se rappelant la blondasse qui avait honteusement séduit le baron de sa mestressa, et oubliant les ordres de sa mestressa :

Et d'ailleurs, n'épargnez aucun Italien ! Aucune Italienne ! Toutes des traîn... tresses ! Surtout les blondes !

Et satisfaite de sa petite harangue salée, elle garda un instant les bras en l'air et quitta son air sérieux pour arborer un sourire presque réjoui. Pose pour le tableau.
Boulie
Cette histoire des Corléones l'a travaillant, la Boulette était à l'affut de toutes informations lorsqu'elle entendit la voix de Coleta. La jeune femme s'approcha et l'écouta, étonnée de la voir prendre les devants. Elle hocha seulement la tête à ces propos, puis s'approcha de l'affiche pour la lire. Ravalant un juron, elle se retourna vers Coleta qui semblait vouloir éliminer tous les italiens, et notamment les blondes italiennes. Boulie ne put s’empêcher d'éclater de rire. Un peu d'humour dans ces jours sombres ne faisaient pas de mal. La pose de la demoiselle terminée, Boulie salua Coleta :

Bonjorn Coléta

Elle lui adressa un sourire, et se retourna pour voir si la petite avait réussi à attrouper quelques personnes, espérant que tous les Languedociens seraient affectés par cette histoire et non que les Mendois.
Jenifaelr
La blondinette était sur la halle lorsque l'annonce parut.Elle soupira.Heureusement QUE PERSONNE en Languedoc ne savait que son nom était composer du même nom que celui-ci,présent sur l'affiche.Oui,la belle savait qu'elle ne devait pas utiliser le nom de Corleone en Languedoc,ainsi personne ne savait qu'elle le porter.Que dans ses veines le sang de mercenaires,tueurs,voleurs et pilleur couler sans vergogne.Bon,d'une enragée sanglante aussi ...

"- "volgare 1" ! "

Oui,"volgare 1",comme elle dit.Elle sentais gros comme un cochon que quelqu'un aller s'enflammer dans l'histoire.Un léger sourire naquit quand même sur lèvres.Bonne chance aux Mendois.
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Laell
La décision était prise, ils quittaient les lieux. La mairie avait révélé tous ses secrets, l'hommage avait été rendu. S'attendant à ce que les révoltés mendiants se gargarisent d'avoir reprit la mairie, la Corleone prit les devants avec une lettre qui fut placardée aux cotés de la première.

Citation:



    Au petit peuple du Languedoc,
    Aux Mendiants et aux Mendiantes en somme les habitants de Mende,
    Aux drilles, aux rifodés, aux malingreux, aux arsouilles,

    Au nom des miens,

    Saluti !

    C'est un déchirement pour moi d'écrire ces mots. A vous Mendiants, qui nous avez si bien accueilli, je souhaite vous saluer au nom de toute la Famiglia. Je souhaite remercier tout particulièrement ceux d'entre vous qui ont pris les postes de milicien, votre concours au maintien de l'ordre la nuit dernière nous a été précieux et nous vous en sommes reconnaissant. Je tiens à présenter nos excuses à ceux qui auront été frappé par leurs voisins alors même qu'ils oeuvraient pour maintenir la paix dans leur village.

    Ce soir, avant de prendre la route, je me dois d'établir une vérité qui, je le sais sera bafouée par des hommes au trop grand orgueil, souhaitant se gargariser d'actes qui ne seront pas les leurs. Ce soir, je donne ma démission du poste pour lequel vous ne m'avez pas élue. Les portes de la mairie seront ouvertes et vous, révoltés, n'aurez aucune peine à les enfoncer. Derrière elles vous attendront deux miliciens, n'oubliez pas qu'ils sont comme vous Mendiants, de pauvres hères qui ont eu le malheur de chercher un travail pour le bien de leur village. Ne les frappez point de trop, ne leur en voulez pas de leur implication dans la défense, comme vous ils n'ont souhaité que le bien de Mende.

    Sans aucun doute nous aurions su conserver la Mairie de Mende une journée ou deux de plus et ainsi retarder l'impôt qui vous sera demandé une fois que nous auront quitté la ville mais le devoir nous appelle. Nous repasseront très certainement vous saluer dans un an ou deux.
    Un pèlerinage se mettra en place afin que tout jeune Corleone puisse dire qu'au moins une fois dans sa vie il a touché de près la mairie de la ville de Mende. Ville oh combien importante pour nous, puisque c'est ici, qu'il y a deux ans, nous avons, ma cousine et moi même, effectué notre tout premier pillage en compagnie de notre tante, Feue Sadnezz Corleone. Les plus anciens d'entre vous la connaissent sûrement, les plus jeunes en auront entendu la légende le soir au coin de la cheminée.

    N'ayez crainte son fantôme est avec nous.


    Per il Famiglia Corleone







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Enjoy
    Sous bonne garde, la mustélide s'adosse à un arbre. La douceur des nouveaux jours la réconforte. Un bout de pain lui occupe la mâchoire qui se crispe devant la bêtise de ce monde. Les uns et les autres s'agglutinent pour se partager un pouvoir éphémère. Leur raison d'exister est maigre. Vouloir toujours plus. Plus de titres, plus de terres, plus d'ascendances sur leurs semblables. Ils se dominent et se font dominer. Hélas, ils oublient souvent une chose c'est que les agneaux ce sont eux. Si bien que les loups rôdent parfois dans leurs prairies à l'herbe jaunâtre pour se repaître de la chair des innocents. Qui, au fond, ne le sont pas tant que ça.

    Une légère brise caresse son visage. Les herbes se parent de couleurs blanches et ambrées. Pissenlits et marguerites. Même une Corleone sait apprécier ces instants de quiétude. Lorsque l'esprit et la nature ne font qu'un. Et puis ayant des réminiscences spinozistes, cette communion ne peut être que légitime. Le vent s'estompe et des bruits de pas la rappellent à l'ordre. Son rendez-vous venait d'interrompre ses songeries. Désormais, il faudrait retourner au feu. Ses mains se posent sur le tapis vert et donnent une impulsion à leur détentrice. La Fougueuse se relève rapidement et vient à la rencontre de l'attendu. Il s'agit d'un vieillard, lettré mais légèrement ailleurs. Ses traits sont grossiers, fossettes accentuées et menton disgracieux. Ses sourcils sont des sillons tracés au charbon. Une dent toise le reste de sa bouche aux lèvres affamées. Crevasses et cicatrices. Ses doigts crochus lui confèrent une allure inquiétante surtout quand ses yeux bleus délavés vous transpercent de leurs sombres pupilles.

    Le geste prévaut sur la parole et des piécettes valsent devant les prunelles du contractant. Il a une de ces gueules. La Macdouggal s'en amuse, savoure l'entretien et après des heures de discussions alliant vaines paroles et propos tranchés. Le parchemin se recouvre d'une noirceur incommodante. Sur lequel s'inscrit l'ensemble de l'échange. Un peu comme les minutes d'un procès.


Citation:
    ~ Entretien avec une Corleone ~

    - Pour ceux qui vivent dans une grotte et ne vous connaissent pas encore, vous êtes Enjoy Macdouggal Corleone. Pilleuse de Mende et de Carcassonne. Comment vous sentez-vous ?

    T'as pas autre chose comme question ?

    - Hum, pardon. Je suis un journaliste improvisé et Languedocien de surcroît donc forcément je pose des questions insipides. *Se racle la gorge, visiblement gêné.* Quelle est la différence entre le Clan Corleone et la Spiritu Sanguis ?

    C'est simple. Même les gens du coin peuvent comprendre. En outre d'être la ville natale de nos ancêtres, Corleone est une famille. Grande et éclectique. Nous sommes fiers tous autant que nous sommes d'en faire partis. A part, les quelques énergumènes dont la bâtarde du Roy qui n'ose plus s'annoncer sous son matronyme. Ceux-là ne méritent pas qu'on s'y attarde car avoir honte de son nom. C'est mettre au feu ses racines. Concernant la Spiritu Sanguis, il s'agit du groupe de mercenaires des Corleone. Une bande de joyeux drilles, de rifodés, de malingreux, de tire-laines, de piètres, de marfaux, de mercandiers, des millards, d'hirondelles, d'arsouilles, de fifres et d'orphelins. Bien sûr, ils ont tellement de fierté que certains ne désirent pas s'y rattacher donc ce sont des affiliés. Pourtant le sentiment d'appartenance est important. Quoiqu'il en soit, nous avons eu une belle petite recrue façonnée en vos terres. Un bon souvenir de Mende.

    - Justement. Avez-vous un quelconque différend avec le Languedoc ?

    Non, aucun. On passait par là, on a vu de la lumière. *Se met à sourire, amusée* A vrai dire, nous voulions rendre hommage à notre feue tante. L'inégalable Sadnezz Corleone, assassin de la Reyne Béatrice. Jadis, elle emmena mes cousines à Mende pour prendre la cité. Il y a dû avoir des fuites car les coffres furent vides. Seules deux haches. Alors depuis chaque Corleone vient célébrer sa mémoire en faisant un pèlerinage. Et pour ne rien gâcher, les Mendiants sont très accueillants. Ils nous ont fait rire surtout lorsque l'un d'eux a affiché les intentions de reprise des locaux. Qu'il en fut conspué par ses semblables alors que nous nous attendions à une tentative de révolte. En clair, ils se sont étripés pour pas grand chose. Les moments de crise troublent les rivières et font rejaillir la boue en surface. Le pouvoir fait faire bien des choses. Pour Carcassonne, nous voulions visiter de plus près les remparts. La vue y est superbe.

    - Que pensez-vous de la défense Languedocienne ?

    Parce qu'il y en a une ? Plus sérieusement, si on doit en pendre certains. Je suggère de pratiquer une saignée sur l'Ost et tout l'amas d'incompétents préposés à la défense. Il paraît que la ville était en état d'alerte. On se demande donc comment est-ce en période de statu quo. Je me pose la question si la mairesse de Carcassonne n'est pas une ribaude à nous offrir ses miches aussi facilement. D'ailleurs, je tiens à la remercier. Elle nous aide précieusement dans le pillage de la ville en rachetant les objets dont nous n'avons pas besoin.

    - Quelles ont été vos réactions à la suite de l'annonce comtale ?

    Le Porte Parole n'est vraiment pas doué. Pourtant, c'est une fonction simple. Si j'analyse le vélin, je constate qu'encore une fois, ils ne comprennent rien. Mais quelques passages valent leur pesant d'or. Notamment le fameux « la récidive est manifeste ». Brillant esprit de déduction. Si c'est lui le représentant du Comté, j'imagine pas la pauvreté du reste. Visiblement ce sont tous des pochtrons car ils louent la Sainte Boulasse. Face à l'incompétence, en effet, il vaut mieux boire pour oublier.

    Dernière chose, le crime paie.


    - Des projets d'avenir ?

    Montpellier. J'ai envie d'aller voir la mer. Ou bien Narbonne ou Béziers ? Après tout, nul n'est sans savoir que vos dirigeants se moquent éperdument du sort de leurs villes. Seul compte le Château, là, où se trouve leurs jolis fauteuils dorés. La voie est grande ouverte, cela serait criminel que de ne pas en profiter.

    - Le mot de la fin ?

    Hum. Comme à chaque fois la version « officielle » va enfumer tout le monde. Ils vont encore dire qu'ils ont fait un effort incommensurable pour reprendre la ville des mains de vils brigands, patati, patata. Tiens, amusons-nous à conter la réalité. J'endosse le rôle de Comtesse et toi, bah le journaliste muselé. Vas-y poses-moi des questions.

    - Euh... *Hésitant* Vous venez de voir tomber 3 villes en moins d'un mois comment vous sentez-vous ?

    Nous. *Le regarde, souriante.* Oui parce que les nobles usent toujours du Nous. Ils doivent avoir l'impression d'être plusieurs, je ne sais pas. Donc Nous trouvons que cela reste correct. 3 villes sur 9. De toute façon, nous n'avons qu'une hantise que Nous soyons éjectés de Notre trône. Le reste, Nous nous en moquons.

    Nous allons bien ! A merveille même !

    Le gueux ! Tu n'écris pas ce que je viens de te dire. Nous allons te dicter ce que tu devras transmettre à la populace :

    « Nous sommes peinées. Comme une mère éplorée devant la perte de ses enfants chéris. Nous ne laisserons pas des gredins faire la loi. Nul ne peut nous démettre de Notre droit le plus strict d'asservir le peuple en le taxant. » Oh puis zut ! Nous demanderons à notre Porte Parole d'écrire deux lignes à ce sujet.

    La suite le gueux !


    - Oui, oui... La reprise de Carcassonne ? Comment va-t-elle se dérouler ?

    Nous éviterons de dire que nous y sommes allés à plus de trente pour enfoncer des portes ouvertes et se révolter dans une mairie vide. Nous allons passer pour des idiots. Non. Là, il faut vraiment que nous fassions de la mauvaise propagande. De toute façon, nous pouvons dire tout et n'importe quoi, les paysans gobent tout.

    Le gueux, nous te dictons la réponse !

    « Nous nous trouvâmes rassemblés devant le futur lieu du carnage. Une marée humaine et flamboyante d'une trentaine de torches. Donzelles aux poitrines dénudées et vaillants aux torses huilés. Hum, huilés... Nous nous lançâmes l'un dans l'autre à l'assaut. A la force du poignet, le manche en main, et nous pénétrâmes le front dégoulinant de sueur. Après un combat titanesque, nous triomphâmes des engeances du mal. Une lumière divine vint auréoler Notre auguste personne. Tandis que nous criâmes d'une seule voix : Victoire ! »

    Nous sommes Magnifique, Nous le savons car Nous le valons bien.


    - Une dernière chose Comtesse ?

    Oui. Nous attendons de nos administrés qu'ils paient, se taisent et votent. Nous garderons ainsi notre pouvoir de ne rien faire. D'ailleurs nous allons retourner dans notre couche à patienter jusqu'aux prochaines élections.

    *Affiche un large sourire*

    - Vous exagérez un peu.

    Oh, si peu. Tu verras ce qu'ils vont dire la prochaine fois. Je n'invente rien. Bien, je crois que l'entrevue arrive à son terme. J'espère que beaucoup de monde lira, enfin pour ceux qui le peuvent, cet article criant de vérité. Et que mes admirateurs n'hésitent pas à m'écrire.

    Gloire à Laell Corleone et aux miens !



    Jean Rigole pour l'ACP - Agence Corleone Presse

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