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Info:
L'anoblissement peu commun, d'un vassal qui l'est pas moins que son suzerain

[RP] L'auberge "Aux Trois Cochons"

Phelim
A lyon, dans l’atmosphère enfumée d’une auberge au nom digne d’une scène pornographique, le Guerrero attablé dans un coin, près d’une fenêtre ouverte, où s’il y faisait plus frais du moins l’air y était plus respirable, attendait patiemment ses invités.

Le hasard, qui n’était jamais en faveur du Lyonnais, avait voulu que l’évènement se passe la veille du mariage de sa sœur. Et donc il s’était vu contraint de fuir ses castels pour éviter de se donner la moindre chance de croiser le monstre hystérique qu’était devenu Maryane. A la place de quoi il s’était échoué icitte, dans cet endroit minable mais au moins s’y trouvait-il relativement plus tranquille pour faire ce qu’il devait.

Quoiqu’il y régnait un assez joyeux brouhaha désagréable pour les esgourdes du Vicomte d’Oingt plus trop habitué à vivre dans la foule. Soudain, il y eut un moment de silence, qu’il apprécia, quand la serveuse apparue, une assiette chaude dans chacune de ses mains. Et là, elle s’écria, d’une voix digne d’une poissonnière :


L’andouill …..

Et un timbre encore plus aigüe la coupa en même temps que la paluche de la propriétaire s’élevait pour dire :


Ici !

Une fois qu’elle eut servi à la paysanne à l’air simplet le met commandé, la soubrette repris :


Le boudin noir ?

Et la voisine de la première, tout aussi gourde, se montra en spectacle en hurlant à tue tête :

Là !

Les sourcils froncés, la main crispée sur son godet de bière, Phelim regardait avec désapprobation les deux nigaudes toutes fières de s’être ainsi montrées en spectacle, quand bien même des commentaires fusaient pour dire que ces noms leur allaient bien. Comme quoi, on est ce que l’on mange.
Et la préposée au service réapparue avec ce qu’il avait commandé et s’écria :


Saucisson chaud !

Le grand brun but tranquillement une grande gorgée de sa mousse. Pas question qu’il réponde par un geste ou par un « là » pour ensuite avoir droit aux réflexions que des petits malins ne manqueraient pas de faire. Il avait un rang à tenir après tout et n'était tout simplement pas d'humeur à supporter des plaisanteries. En sus c’était insultant qu’elle ne se souvienne pas d’elle-même la commande d’un client si illustre, qu’elle n’aurait, si Aristote voulait, plus jamais l’occasion de revoir d’ailleurs.
Au bout de 5 minutes à scruter les trognes présentes, guettant une réaction, elle finit par repartir, vaincue, à la grande satisfaction du Guerrero, même si du coup, il allait bêtement rester sur sa faim.
Pourvu que les attendus du jour ne tardent plus, afin qu’ils puissent passer dans la salle annexe qu’il avait loué pour l’occasion et ainsi que rapidement tout soit fini et réglé.


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Catherine_elisabeth
Le Lyonnais ...Dau... Dou... Dans...Loyaunna...Lyonne... Heum...

La jeune Comtesse cria à ses gardes d'arrêter le cortège afin que le monde cesse de trembler juste le temps qu'elle lise correctement la carte.
Lyonnais... Lyon. Voilà.
Elle y était allée une fois ou deux... Quand sa chère mère était encore en vie, puis encore une fois après son décès.
Elle avait vécu quelques semaines chez la meilleure amie de sa regrettée maman,Pénélope, et son beau Hardryan.
Mais de là bas ne lui restait que quelques souvenirs vague, tant elle était jeune encore. A peine 7 ou 8 ans.

Aujourd'hui elle en avait presque 16, et n'était plus la gamine de ces vieux jours.
Comtesse, nez aristocratique, moue arrogante et caractère bien trempé.
Elle avait quitté la quiétude de ses terres pour une petite expédition loin de ses repères, afin de... de quoi déjà ? Ah oui... Se renseigner sur le lieu où elle pourrait retrouver celui qui fut le suzerain de sa maman, Argael Devirieux, afin d'enfin lui rendre la belle bannière qui fut propriété de Lily-Jane.

Une fois aux abords de la ville, le cortège s'arrêta enfin pour y installer un campement.
La comtesse ne voulait pas se faire remarquer en ville.

Une fois tentes plantées, coffres de multitudes de robes et fanfreluches rangés, elle fit remplir une bassine d'eau aromatisé à la violette, se prélassa quelques temps, puis choisi une tenue afin de... tenter.. de passer inaperçue en ville.

Cette dite tenue était certes plutôt commune de style. Houppelande noire, cape assortie, bottes de même, dague camouflée dans l'une d'elles.
Gants tout aussi sombre, chapeau identique avec une plume...noire également.

Le hic ? Qualité du tissu, coupe seyante de l'ensemble, peau au grain parfait de la demoiselle, dents blanches, et parfum léger de violette de Toulouse voletant sans lourdeur autour de son cou.

Elle enfourcha sa fidèle monture et parti vers la ville. Ses gardes furent renvoyés vers le campement à peine tentèrent-ils de la suivre, accompagnés de grondements oursien de leur part.




La ville...

Toutes les rues se ressemblaient. Mais où donc se trouvait ce cadastre ? Là bas elle aurait pu trouver quelques renseignements.
Souvent les regards se levaient vers la jument et sa propriétaire, mais jamais elle ne tournait le regard, gardant celui ci fixé droit devant.
Minutes... heures... La nuit qui tombe...
Déjà passé par là... Demi tour...
Gauche... Non droite...


"Je ne suis pas perdue... Non...tout va bien..."


Se rassurer... Trop noir. Les ombres deviennent inquiétantes quand la lune prend la place du soleil.

La jeune Comtesse devait se rendre à l'évidence, elle était perdue. Et tant qu'il ferait nuit, elle ne pourrait pas retrouver son chemin.
Elle devait donc trouver...Où se loger.
Heum...
Le quartier n'avait rien d'attrayant. Plutôt glauque même.
Mais tant pis, elle n'avait pas le choix.

Dès qu'une lumière accompagnés de bruits firent place, elle mit pieds à terre et glissa les rennes de sa jument dans les mains d'un gamin devant l'auberge. Elle lui glissa deux pièces d'or.


" Tu auras le double demain matin si je la retrouve !"


Puis elle se dirigea vers la porte, inspira un grand coup et poussa la porte...
Avec peut être un peu trop de force que voulu... Celle ci s'ouvrit en grand, claqua à l'intérieur pour se refermer aussi sec presque sur son nez...
Oups...

Deuxième tentative. Plus délicatement...

Catherine entra l'air de rien, le menton légèrement relevé, sourire en coin, sûre d'elle.

Son regard balaya la salle, sans s'émouvoir sur la basse populace infestant le lieu.
Pas le choix de toute façon.
L'air était lourd d'odeur de parfum de seconde classe, de transpiration, et d'autres puanteur qu'elle ne voulait même pas essayer de définir. Cela lui rappelait presque la cour des miracles.

Toutes les tables étaient prises. Les attablés peu attrayants. Que faire...
Une personne semblait seule, et par miracle, près d'une fenêtre ouverte.
La table laissait voir encore des places vides.

Avant d'y aller, elle se dirigea vers le comptoir, claqua des doigts pour attirer l'attention de ce qui semblait être la tavernière.


"Veuillez m'apporter une bière fraiche à la table près de la fenêtre je vous prie. Et je prendrais également une chambre, la meilleure cela va de soit."



Puis sans attendre de réponse, elle se dirigea d'un pas sûr à la table et toujours sans demander d'accord, au vu de son éducation/titre/impertinence/etc/ Elle s'installa en face de l'homme. Étrangement, il ne dégageait pas d'odeur pestilentielle.

Elle attendit sa commande, détaillant son "compagnon" de tablée.

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Phelim
Toujours avec sa bière, le Guerrero observa la donzelle s’approcher de lui. Un regard suffit à lui faire une première impression sur celle ci. C'est qu'il avait l'œil le Vicomte et savait rapidement se faire une opinion tout à fait juste et fiable sur les gens, même s'ils n'étaient pas nombreux à accepter de le reconnaitre.
Ces vêtements bien taillés, la qualité du tissu, ce parfum qu'elle dégageait, oui, il en était sur, c'était encore une de ces paysannes vivant au dessus de ses moyens par coquetterie. Cela ne l'étonnerait même pas qu'il ait en face de lui une sotte qui a préféré acheter une luxueuse toilette plutôt que d'acheter des cochons pour sur son champ.

Et c'est qu'elle osait le détailler l’effrontée, pensant sans doute avoir affaire à un porcher du même acabit qu'elle. Si le ridicule tuait, c'était sur, le Lyonnais serait le seul être en vivant en ces lieux.

Mais alors que les secondes s'écoulaient et que chaque tablée rivalisait de bruit et de rire, ils commençaient à attirer l'attention avec leur visage sérieux et leur bouche close.
Aussi dans une tentative pour lancer la conversation et se glisser ainsi dans la masse, le grand brun lâcha avec un air sérieux et la dextre ayant lever la choppe jusqu'au niveau de sa bouche.


Vous devriez vous laisser tenter par l'andouillette, il parait qu'elle est fameuse ici.

Et il but une longue gorgée, se préparant déjà à l'entendre rétorquer une niaiserie du genre qu'elle n'en avait pas les moyens, ayant dépenser ses derniers deniers pour faire l'acquisition de son magnifique chapeau à plume.

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Catherine_elisabeth
La jeune comtesse continuait de dévisager l'homme en face d'elle, notant quelques détails qui lui laissaient croire qu'il ne devait pas manquer de moyen. Sans doute un riche marchand de la ville, ou tout simplement un habile voleur ayant quelques bons goûts.
S'il était de ce type là, elle devrait se méfier afin de ne pas être allégée de sa bourse avant la fin de soirée.
Mais cette dernière était bien cachée dans le pli intérieur de sa cape et solidement nouée grâce à un système tout à fait inventif et pratique de la part de son tisserand particulier.

Lorsque enfin il brisa le silence qui les séparait, elle ne nota pas d'accent brute comme une majorité de manants pouvaient posséder. Un bon point si elle devait daigner lui accorder quelqu'une conversation. Elle détestait avoir à traduire dans sa tête le langage incompréhensible que certains utilisaient entres eux.

Sa phrase lui fit échapper un sourire en coin insolent, dévoilant une jolie rangée de dents.
Ceci agrémenté d'un petit plissement de nez n'étant pas adepte de l'andouillette.
Mais elle avait tout de même faim, vu l'heure avancée, et un "habitué" des lieux comme son compagnon de soirée sans doute devait s'y connaître dans les spécialités de ce genre d'établissements.

Elle n'était plus trop habituée à fréquenter les gens du peuple depuis ses dernières mésaventures, et se demanda s'il était de coutume d'inviter sa tablée.
Afin d'être polie, et sans doute par âme charitable également, l'individu ne devant pas être de sa condition, elle répondit alors de sa voix chantante


Si vous me le conseillait, Messire, alors je me laisserai volontiers tenter. Puis-je me permettre de vous inviter également à prendre la même chose ?

Tout en parlant, elle détacha les épingles maintenant son chapeau afin de le déposer sur la chaise vide à ses côtés, laissant cascade de cheveux blonds soyeux tomber sur ses épaules, sans se départir d'un léger sourire.
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Ignace.
En retard … Son deuxième prénom.
Il avait toujours eu des soucis avec la ponctualité l'affreux … Pourtant, c'était pas faute à l'éducation qu'avait tentée de lui inculquer son père. Mais rien à faire ça entrait pas dans sa caboche.

Certains disaient même qu'il serait en retard, le jour où le Sans Nom l'inviterai à boire un coup à sa table … Les mauvaises langues, tsssss !!

Alors la route avait été avalée au triple galop. Parait que ça se faisait pas de faire, trop, poireauter son suzerain.
Les montures hennissants leur mécontentement à chaque coups de talons dans les cotes, et à l'écume dégoulinant des mords, avançaient à vive allure.

La nuit était tombée depuis déjà pas mal de temps, quand enfin le petit cortège finit par arriver à Lyon.
Une fois les grilles franchies, et les gardes grassement payés pour que leurs noms n'apparaissent pas dans les registres des douanes. Ils prirent la direction de la taverne que lui avait indiquée Phel.
Pas le temps de s'attarder. Puis pas trop l'envie non plus. Il était pas forcément le bienvenue par tout le monde, dans la capitale de ce qui avait été la Gaule.
Fallait dire qu'il avait pas que des amis, ici … Loin de là.

Passant par les ruelles les plus sombres et les plus mal famées, voilà qu'ils arrivèrent sans encombres, devant le bâtiment.

Des cries, des rires, les sons des choppes qui s'entrechoquaient, résonnaient jusque dans la ruelle.

Héhéhé. Quel meilleur endroit pour un anoblissement. N'est ce pas ?

Il mit pied à terre et fit descendre sa gamine de son pur-sang en la portant, avant d'attacher l'animal au crochet prévu à cet effet.

Peu de temps après, la porte du bouge s'ouvrit, et le borgne s'enfila dans l'ouverture.

Rapide coup d'oeil circulaire, qui finit par se figer sur la table du vicomte.
Bah oui, il était déjà là, vu l'heure d'arrivée …

S'approchant de la table, il lança au tavernier :
Ola, l'aubergiste ! Un pichet de ton meilleur vin, et quelques verres. J'aime pas la piquette !!

Puis il se stoppa juste à coté d'un siège, alors qu'il figea son regard cyclopéen et peu rassurant sur la jeune femme.
Hey la ribaude. Si t'allais vendre tes rondeurs à un clodo, c'est pas ça qui manque dans le coin. On a à jacter entre gens de bonne compagnie, nous autres.

La quittant du regard, il lui jeta quelques pièces de bronze, qui rebondirent sur la table, avant de s'arrêter devant sa gamelle.

Il s'installa, sans ne plus porter attention à la gueuse.

Salut Phel. La boulasse ? Le retour de Genève s'est bien passé ?
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Le Très Haut a voulu jouer au con ... J'lui ferais regretter d'avoir gagné !!
Swan
Un anoblissement ! Non mais elle rêvait là. Mais qu'est-ce qu'il lui était passé par la tête ? Déjà qu'elle avait failli avoir une syncope quand Louis lui avait dit qu'il s'était « rangé » était devenu « honnête », mais là, son propre père qui se faisait anoblir, c'était tout simplement impensable et pourtant ...

Voilà donc une rouquine qui suivait son père et sa soeur à vive allure. Oui parce que le père en question, si était encore pris à la dernière minute pour partir et voilà que maintenant ils étaient en retard. Non mais fallait pas pousser quand même.


P'paa !!! Bordille, mais ralentis !!!

Et de talonner son gros cheval de trait qui lui, n'était pas du tout fait pour la course, mais bien pour tirer sa roulotte sur tout type de chemin. Et elle pestait la rouquine, non seulement contre son père, mais aussi contre ce nobliau qu'elle avait rencontré à Genève. Pourquoi fallait-il aller à Lyon pour ça ? Pouvait pas le faire à Genève ce truc-là ? Non mais je vous jure les hommes, ça aiment se compliquer la vie.

Enfin les remparts de la cité de Lyon étaient en vue et elle laissa son père payer grassement le garde qui fermerait son clapet sur leur passage. L'allure maintenant réduite, ils traversèrent les rues pavées pour enfin s'arrêter devant un tripot quelconque. Et la rouquine de pester encore. Mais qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Ca se faisait pas dans un château avec tout le tralala un anoblissement ? Bon en même temps, ils n'étaient pas tout à fait comme les autres non plus.

Elle imita son père et descendit de son étalon qui n'en pouvait plus. Il se jeta sur l'abreuvoir et elle l'attacha à côté du pur sang de son père. Elle caressa le sien et lui murmura quelques mots à l'oreille puis elle suivit son père et sa soeur à l'intérieur de l'auberge. Elle jeta un coup d'oeil à sa soeur et avança jusqu'à la table où était Phélim.

Elle écouta son père qui envoya paitre la femme qui était là et qu'elle regarda avec un sourire amusé aux coins des lèvres et prit une chaise pour s'installer à côté de lui. Elle salua le suzerain d'un signe de tête, arrangea un peu sa tignasse rousse et tendit un bras à sa soeur pour savoir si elle voulait monter sur ses genoux.


B'soir !

Très soft pour la rouquine, mais là, elle était en mode observation. Surtout ne pas faire honte à son père ... Quoi que !
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Kameyo
Va falloir que tu m'y traînes les pieds d'vant ! Parce que j'irais pas.

On peut pas faire plus clair, plus net, plus précis. Après quelques minutes de discussion légèrement houleuse, la brunette fixe son 'Gnace. les bras croisés sur la poitrine.
C'est que ça lui plaît pas, mais alors pas du tout cette histoire. Vous vous demandez pourquoi ?

Premièrement, le coup de « t'es noble, mais t'es à ma botte », c'est absolument pas son truc. Le brun a beau répéter qu'il est à la botte de personne, il veut quand même prêter serment de fidélité, aide et tout le tintouin. Ce qui implique évidemment que si elle veut un voyage en amoureux en LD avec le grand jeu (pillage de mairie, incendie d'église, et toutes ces choses tellement romantiques), ben elle peut se le mettre où elle pense.

La Merdeuse regarde son brun partir, toujours plantée comme une andouille au milieu de la pièce. Non, elle ne changera pas d'avis.

Encore, si elle devait simplement faire une croix sur ses rêves de vacances. Mais faut voir le suzerain aussi. Prétentieux, sur de lui, désagréable et des milliers d'autres qualificatifs dans le genre. Et la cerise pourrie sur le gâteau, c'est que le bougre est incapable de se rappeler de son prénom.
Kamy. Quatre lettres, c'est pourtant pas bien compliqué, si ?

Elle fait les cent pas. Chaque objet de la pièce change de place au moins trois fois. Dix fois pour la chaise moche, qui manque de passer par la fenêtre.
Subitement, la tornade Came démarre. Sa cape de travers sur les épaules, elle attrape sa besace, et sort comme une furie.

Oh oui, elle va y aller.
Pour faire plaisir à son homme ?
Pour montrer à Phelim de quel bois elle se chauffe ?
Sûrement un peu des deux ...

En parcourant le chemin qui la sépare de la taverne, elle tente de se calmer. Étonnamment, ça marche et c'est une brune un peu moins tendue qui pousse la porte. Elle jette un coup d’œil autour d'elle. Y'a pas à dire, c'est … moins noble que ce qu'elle imaginait. Tant mieux finalement.
Elle repère leur table, dans un coin au fond de la taverne. Et c'est un immense sourire qui s'étend sur son visage lorsqu'elle voit une tignasse rousse qui lui est familière.

Après un baiser à son brun, une bise sur le front et un sourire à Léna, un grand sourire pour Swan et un vague signe de la main pour Machin le suzerain, elle pose ses fesses sur la première chaise qu'elle trouve.

Bonsoir.

Oui, on l'a connue plus enthousiaste. Mais elle est là, c'est déjà ça. Donc va pas falloir lui en demander beaucoup plus. Pas avant quelques verre en tout cas ...

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Lena.
Depuis la petite enfance, elle était habituée au départ rapide des roulottes sur les chemins d’un peu partout.
Elle ne posait pas de question, la môme, elle suivait le mouvement,
Et peu importe la direction pourvue qu’on ne la laisse pas sur place.
Elle avait entendu à Genève des histoires horribles d’enfants obligés à rester enfermer dans des écoles pour apprendre à lire.
Des pauvres gamins qui passaient leur journée sans voir le ciel, sans grimper aux arbres pour piquer des pommes, sans prendre des sous dans le tronc des églises pour acheter des gaudes ou des crêpes ou des marrons tout chaud.
M’enfin là c’était pas pareil que d’habitude.
On n’avait pas pris la roulotte.
Grand galop sur le cheval de papa et la fillette avait gardé les yeux grands ouverts pour regarder la route.
Derrière elle suivait sa grande sœur. Enfin elle essayait de suivre en poussant des grands cris pour que leur père ralentisse mais trop qu’il était balèze le cheval qui les emmenait à la vitesse du vent vers….
Vers quoi d’ailleurs ?
Elle en savait trop rien !

Ben vi on m’explique que la moitié des zoses à moi
Murmurait la gosse étonnée quand même de se voir arriver dans une grande ville.

Il faisait froid, il faisait nuit et même s’ils s’enfonçaient dans le cœur de la cité, c’etait moyen rassurant pour une enfant de trois ans.
Sauf qu’elle avait son papa et que c’était le plus fort du monde.


Ils s’arrêtèrent enfin et la gosse soupira de soulagement en retrouvant la chaleur d’une taverne.

Son papa semblait connaître un grand messire attablé dans au fond de l ‘établissement.

Il donna des sous à une belle dame et l’enfant se demanda si c’etait pas ce dont les copains de papa parlait sans arrêt des qu’ils avaient bu beaucoup parce qu’ils avaient tres soif.


Un oiseau mais lequel déza ?

Comme personne ne faisait trop attention à elle, elle continue à murmurer

Pizeon ? Non c’est po ça. Un pizon c’est un cruc qui emmène des ennuis quand on zoue sur les semins

Dinde ? ben non ça c’est pour manzer à nolèle et c’est pas encore le moment.

Ah vi !!! Poule. Ca doit être ça. Ben c’est drôlement zoli une poule.

Elle ne donna pas la conclusion de son intense réflexion ,
attrapa une main de sa sœur pour se blottir dans ses bras, et répondit au sourire de Kam qui les avait rejoint.


Fallait peut être qu’elle salue aussi le messire.
Elle se demandait bien qui c’était.
Elle resta sagement assisse attendant la suite .


Bonsoir, moi ç’est Lena princesse grenouille.
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Catherine_elisabeth
Tout s'enchaina assez rapidement.
Au moment même où son invitation de repas s'échappait de sa bouche, et avant qu'une réponse put être donnée, un groupe de personne entra dans l'auberge. Après que l'homme, qu'elle qualifierait au premier regard...d’indéfinissable, cria un ordre au tavernier, celui-ci s'avança droit sur eux et s'adressa à elle...de manière assez peu courtoise, pour ne pas dire grossière.

Première pensée de la peste blonde, sortir la dague de sa botte et trancher la gorge de ce vaurien afin d’en sortir sa langue pour qu’il n’ose plus jamais proférer pareilles horreurs.

Mais bien entendu elle n’en fit rien. D’abord parce qu’elle n’était pas à la cour des miracles, même si l’odeur et la fréquentation pouvaient le laisser croire ; ensuite parce qu’elle avait beau avoir du courage, elle n’en n’était pas pour autant naïve, et savait bien qu’elle n’aurait pas le dessus ainsi… Ensuite parce que les accompagnants de son « adversaire » s’avéraient être des accompagnantes, et un peu trop jeunes pour participer à ce genre de combat. Bien qu’elle-même ne devait pas forcément être plus âgée que l’une d’entre elles.

Et aussi parce qu’elle n’était pas venue pour se battre. Mais l’insulte était tout de même là, et sa fierté était touchée.
Elle tenta de ne pas trop sourire, surtout à la vue de la dernière petite bouille à se présenter. Adorable. Mais non, ne pas fondre et se défendre.
Discrètement et peut être involontairement un clin d’œil fut glissé à la marmaille, puis elle se saisit des pièces jetée devant elle, se retourna et les donna au premier gueux qui se trouvait derrière elle.

Puis d’un air nonchalant, elle but une gorgée encore de sa choppe, et la reposa brutalement juste devant « l’agresseur », assez fort pour qu’une bonne partie du liquide éclabousse le malotru.
Elle le toisa et ne détourna pas le regard, en lançant, d’un ton froid


Sachez Messire, que l’on ne juge pas, et que l’on ne s’adresse pas ainsi, à une personne sans la connaître. Votre éducation ne doit pas être assez développé pour agir ainsi.

Je suis Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi, Comtesse de Lavaur et Donà de Labastide Saint Peyre, fille de feue Lily-Jane Casaviecchi, ancienne Comtesse de Toulouse, et d’Izidore de Castelléo, chevalier et Hochmeister de l’Ordre Teutonique.


Jamais elle ne citait ses titres. D’habitude un seul regard suffisait pour que l’on devine son rang. Mais là, il s’agissait d’honneur. Pour sa regrettée mère.

Vos paroles pourraient vous envoyer tout droit au pilori. Mais je vais vous accorder le droit de vous excuser.

Haussement de sourcil, accompagné d’un léger frémissement des lèvres, retenant sa mimique mutine familière
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Ignace.
Il embrassa et sourit à sa Kamy, lorsqu'elle apparu dans la scène qui allait se dérouler.
Bon, connaissant les deux protagonistes, il se dit que ça allait être électrique, cette petite sauterie.

Restait plus qu'à attendre la première pique. La première attaque. Ou le premier coup bas.
Le duel de tchatche et de vannes, allait ressembler à un derby de soule, sous l'arbitrage de L'As, et avec ses deux filles en spectatrices.

Dans cette pensée, à tenter de deviner qui ferait le premier pas vers l'autre, pour lui balancer un reverse kick pour bien commencer le combat. Il fut tiré de sa réflexion par quelques gouttes de bière qui atterrirent sur sa joue, qui firent ramener sont attention sur la rombière.

Le sourcil levé, de celui qui en a rien à secouer, il l'écouta vomir ses titres et son pédigree, dans un flot incessant de paroles. Pour finir par une menace et une réclamation.

Un sourire naquit sur sa trogne, qui finit par se transformer en petit rire amusé.

Plantant son regard cyclopéen dans celui de la … dame. Il finit par répondre d'une voix moqueuse et dédaigneuse.


J's'rais toi. Et par respect pour ma mère. J'crierais pas sous tous les toits que ma mère a été comtesse de ce duché, peuplé de débiles et d’abrutis. Y a vraiment pas de quoi en tirer la moindre fierté.

Son sourire resta posé sur sa trogne, alors qu'il continuait de la fixer.

Alors la comtesse, de je sais pas quoi, et dont j'ai déjà oublié de blase*Il s’arrêta quelques secondes pour se gratter le pif. Bah oui ça le démangeait là*Je suis Ignace de Pique. Ex cavalier noir de L'Hydre. Ancien chef d'une troupe responsable de plus d'une vingtaine de prises de mairies, dont à une ou deux prêts, toutes celles de ce fameux comté de Toulouse.
Mon nom est noté dans les listes noires de la plus part des duchés et comtés du royaume de France et de Lotharingie.. Alors, c'est pas une promesse de pilori de plus ou de moins, qui va me faire frémir les braies.
Mais je te conseille tout de même de prendre un ticket. Parce que des blaireaux qui veulent ma mort, c'est pas c'qui manque. Va falloir que tu fasses la queue, comme les autres, princesse.

Aller, t'es mignonne. Tu prends tes frusques et tu vas vérifier que j'suis pas ailleurs. Merci


Puis il ramena enfin son regard vers son suzerain, oubliant une nouvelle fois la reine gueuse.

Alors Phel. On commence ? Ça se passe comment ? On paye quelques tournées. On se bourre la gueule. On finit rond comme des queues de pelles, et le tour et joué ?
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Le Très Haut a voulu jouer au con ... J'lui ferais regretter d'avoir gagné !!
Swan
Les mondanités d'usage volaient bas en cette saison et elle sourit en entendant tous les titres don la donzelle s'enorgueillit. Franchement où croyait-elle être ? Au Louvre où dans quelques endroits huppés de la capitale ? Elle haussa les épaules, c'était loin d'être son problème après tout.

Kamy venait d'arriver et son sourire s'agrandit. Elle était finalement venue. Elle commençait à connaitre la jeune femme et elle se doutait bien, qu'elle n'allait pas rester tranquille dans son coin bien longtemps. Elle répondit à son sourire par un clin d'oeil et agrippa Lena qui escaladait ses genoux.

Sa soeur bien calée dans ses bras, elle déposa un petit baiser sur son front puis écouta avec attention le pourquoi du comment, de leur présence en ce lieu. En fait, elle avait cru que la cérémonie avait déjà eu lieu et quand son père lui avait dit que non, elle avait été contente de l'apprendre. Au moins, elle pourrait y assister, mais franchement, elle ne s'attendait pas ça.


Alors Phel. On commence ? Ça se passe comment ? On paye quelques tournées. On se bourre la gueule. On finit rond comme des queues de pelles, et le tour et joué ?

Elle grimaça la rouquine. Si c'était pour finir bourré sous la table, y avait pas besoin d'une cérémonie pour ça. Toutes les occasions étaient bonnes en fait pour ça.

P'pa ! Fais gaffe si l'suz'rain est rond comme une queue d'pelle, s'rait capable d't'couper l'tête hein !

Elle regarda Phélim avec un petit sourire en coin qui en disait long.
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Phelim
Alors qu'il était encore en train de se tâter à se laisser tenter par l'andouillette, la porte s'ouvrit pour laisser entrer Ignace. en tête, suivit par sa famille.

Un hochement de tête fut adressé à tout le monde, même à Kameyo. La paluche se resserra sur la choppe et fut portée à ses lèvres alors qu'il y avait quelques échanges entre la blonde et les nouveaux venus. Lui y prêtant une oreille distraite tout en se demandant si le héraut allait bientôt arriver.
Quand la comtesse se présenta, il avala de travers, et pendant qu'il manquait de s'étouffer, une nouvelle série de verbe eut lieu. Le Guerrero pouvait bien rendre l'âme ici que personne n'y aurait prêté attention.

Une fois sa quinte de toux terminée, d'une voix rauque, il commenta.


Je me souviens d'Izidore, il m'a porté secours une fois, où j'étais dans un bien sale état.
Si un jour je peux vous rendre service d'une quelconque manière que ce soit demoiselle, n'hésitez pas. Je serai votre homme.

Je suis bien aise de te voir Ignace. On va bientôt commencé. Minerve ne devrait plus tardé. Tu verras, le protocole est on ne peut plus simple.
Mais misère, t’ira pas me mettre toute la France à dos ensuite hein? Que la moitié au pire.


L'azur glissa sur sa compagne.

N'est-ce pas kamé, pas plus de la moitié de la France, c'est déjà bien?

Un sourire en coin à la princesse grenouille et à sa soeur, qu'il avait croisé à Genève.

Non, j'suis pas encore rond, me faut plus d'une choppe de pisse d'âne pour y arriver.

Ceci dit, il lorgna avec intérêt le pichet de vin commandé par le Pique.

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Deedlitt
A peine avait-elle passer la porte qu'elle entendit son nom sur sa droite. Reconnaissant Phelim de loin elle s'approcha en douce. Posant une main sur l'épaule du Vicomte de façon à le faire sursauter.

Alors tu parles de moi? En bien j'espère?

Puis elle ôta la capuche de sa cape afin qu'il reconnaisse son interlocutrice, pas envie de finir avec le nez cassé. Elle regarda les personnes en présence, elle ne connaissait personne, si ce n'est la comtesse de Lavaur qu'elle salua.

Votre grandeur le bonsoir.

Puis aux autres personnes présentes.

Dames et messire. Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, dicte Minerve, pour vous servir, enfin du moins pour officier.

Puis à Phelim.

Hum tu pourrais me dire de qui il s'agit, je remplace la blonde Champenoise. Mais je ne suis au courant de rien... Ou presque.
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Phelim
Une main sur l'épaule, le Duc sursauta et se retourna brutalement pour tomber nez à nez avec celle qu'il attendait. Décidément, on allait finir par penser que l'auberge n'était fréquenté que par la haute mouahahaha.

Un sourire au coin des lèvres, il lui répondit.


Soit plus que la bienvenue Minerve.
Il s'agit d'Ignace. de Pique, le borgne là à l'air méchant.

On va pouvoir commencer.


Il s'interrompit le temps de laisser passer une serveuse allant servir une table voisine, puis invita le futur seigneur à poser un genou à terre.

'gnace, est-ce librement que tu t'apprêtes à devenir mon vassal?


Un coup d'oeil vers Kamé pour s'assurer qu'elle suive bien la scène, afin qu'elle constate par elle même qu'il ne l'avait pas forcé par un quelconque moyen que ce soit.

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Ignace.
Alors qu'il s'enfilait une nouvelle chopine à la mode lorraine, c'est à dire en une gorgée. Une nouvelle jeune femme s'approcha de la table où ils s'étaient installés.

Alors qu'elle taillait le bout de gras avec Phelim, Ignace l'observa des pieds à la tête, en écoutant la conversation, et en ce demandant, si c'était encore une des groupies de L'Imprévisible. Mais non, pas cette fois.
Cette fois, c'était bien la nouvelle Minerve qui radinait ces miches, et la cérémonie d'introduction allait pouvoir, enfin, commencer.

Quand Phel' le présenta, il inclina légèrement la tête en guise de salut.

'Chanté. Ravi d'voir que l'hérauderie daigne enfin se bouger le popotin, pour nous. J'suis ému comme un puceau qui déflore sa première catin, pour quelques écus.

C'est alors que Phel, lui posa the ultimate question. « 'gnace, est-ce librement que tu t'apprêtes à devenir mon vassal? »

Petit rire du borgne, amusé par la question. Surement une question de protocole, car bon, ça serai bien mal le connaître de croire qu'on pouvait lui dicter sa conduite.


Ouaip, Phel. C'est librement que j'l'accepte. D'toute façon, l'est pas encore né celui ou celle qui me forcera à faire un truc, sans que j'en sois d'accord.


Mais le protocole est lui ça faisait toujours deux voir plus. Alors il reprit sur un ton amusé.


Et toi Phel', est ce librement et sans aucune forme de contrainte, que tu acceptes comme vassal, un bougre ingérable comme moi ?

Puis il parti dans un grand éclat de rire
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Le Très Haut a voulu jouer au con ... J'lui ferais regretter d'avoir gagné !!
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