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[RP- ouvert !] Au Lion Propret, bains publics de Genève

Desiree.
L'établissement se situe non loin du port, du lac, d'où il tire son eau.

Au rez de chaussée, l'on trouve des bains publics. Deux grandes étuves où l'on profite de l'eau chaude pour se laver, boire un verre, grignoter une tartine, en toute convivialité.
Une ou deux servantes sont présentes pour régaler les présents.

A l'entrée, l'on trouve une échoppe d'herboriste, pour l'instant fermée. Faute d'herboriste. Mais cela viendrait, la blondine gérante des lieux qu'elle avait acheté pour assoir l'avenir de son fils le savait.

Ici, aux étuves, on vient certes pour se laver, mais aussi et avant tout pour le plaisir. Être propre en est un. Se faire masser, déguster une choppe de bière ou une écuelle de ragout en est un autre. Être soigné aussi.
Pour ceux en ayant les moyens, il était probable que les servantes acceptaient un extra pour aller faire un tour à l'abri des regard avec un baigneur.

Un herboriste, on en recherche donc un. Capable de soigner les rhumes, les grippes, de fournir sucreries, savons, huiles et aphrodisiaques aussi.

Mais même si pour l'instant l'on en dispose pas, on est ouvert. Oui ma bonne dame, tout à fait !






Pour les curieux, source sur les bains au moyen âge : http://medieval.mrugala.net/Bains/Bains.htm

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Desiree.
Elle avait promis.
Elle devait donc s'y plier.

Certes, de par son ancien métier, elle ne devrait même pas se poser la question.
Mais depuis qu'elle avait cessé, depuis des années, elle avait caché son corps.
Elle avait les moyens d'avoir des bains à domicile.
Un baquet, une servante pour porter les lourds seaux, ça suffit bien.
Sauf quand on a un petit garçon de neuf ans et demie à qui on offre des bains publics afin d'assurer son avenir.
Et qui par conséquent veut tester son nouveau "jouet" en barbotant dans les grandes étuves d'eau chaude.

Maman a promis.
Elle se rend donc, accompagnée de ses deux enfants, aux bains publics.

Après tout, la pudeur, c'est une invention futuriste.

La porte est poussée, et aussitôt les joues rougies par le froid redoublent de piquant. La vapeur chaude les envahit.
Elle a pris soin de passer chez l'herboriste pour se munir d'huiles parfumées, et paye à la servante de bain les quelques deniers pour le droit d'entrée.

Dans le vestiaire, ils se déshabillent et elle plie avec soin les vêtements de son fils, laissant la complexité de sa propre robe à la servante qui les accompagne.
Quelques deniers de plus, et elle s'assure que l'eau de l'étuve qu'ils gagne a été changée, tout comme les draps.


Voilà, hop au bain !

Et c'est pas parce qu'on est là pour s'amuser qu'il faut oublier de frotter derrière les oreilles !
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Artur
Les étuves genevoises étaient enfin ouvertes. Et l’heureux propriétaire de celles-ci était plus qu’impatient de découvrir son nouveau terrain de jeu.
Et ce fut accompagné de sa mère et de sa petite sœur qu’il s’y rendit.

Une fois au vestiaire, le gamin se déshabilla en toute hâte, trépignant d’impatience. Cependant, il attendit bien sagement l’autorisation de sa mère pour faire trempette. Et lorsqu’il l’eut, il sauta dans le bassin et s’immergea complètement pour revenir à la surface quelques secondes après et rejoignit sa mère pour lui poser la question qui lui brûlait les lèvres.


Il est où mon papa ?

Et il soupira avant même d’avoir la réponse. Faut dire que son père lui manquait. Tout comme son petit frère. Et sa grande sœur aussi. Et même Aubanne ! Sans compter le fait qu’il voulait connaître son autre petite sœur. Ou petit frère. Allez savoir. Le gamin ne savait pas trop.

Dis, c’est une fille ou un garçon qu’elle a eu Aubanne ? Pis quand Flo sera là, il pourra venir jouer ici avec moi ?
J’aimerais bien les revoir quand même…

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Desiree.
Elle s'y attendait.
Ces questions, elle les avait évité des semaines, des mois presque.
Toujours un bon prétexte.
Opaline est malade, je dois gérer ça.
Il y a des travaux, laisse moi.
Je suis malade, je me repose.
Ta soeur à faim, il faut que je m'en occupe.
As tu travaillé tes leçons?

Forcément, maintenant, il allait falloir affronter.
Sauf que...


Je ne sais pas où il est, Artur. Il n'a pas prévenu de son départ, mais je suppose qu'il voyage avec Aubanne et leurs amis. Et ton frère.

Pas l'autre petite sœur, en revanche, enfin probablement pas.

Aubanne a eu une fille, très peu de temps après la naissance de ta soeur. Elle m'a dit l'avoir placée chez une nourrice dès sa naissance. Je ne l'ai jamais vue. Ton père non plus, aux dernières nouvelles.

Mais elles datent, les dernières nouvelles, il faut être honnête...

Et bien sur, que ton frère pourra venir ici. Ce son des bains publics, tout le monde peut venir, tout le temps. C'est fait exprès pour s'amuser et se laver.

Un sourire, et la blonde démaillotte la petite fille tenue au creux de son bras, pour grimper dans l'étuve avec son fils. Le nourrisson est assise sur ses genoux, et le regard gris plonge vers l'aîné.

Tu peux peut être essayer d'envoyer une lettre à ton père ou à ton frère. J'ai écris à Maureen, elle a eu un fils, tu sais ? Mais elle ne m'a pas répondu, encore.

Et il va sans dire que je commence à être inquiète.
Mais cela non plus, l'enfant ne le saura pas. Elle lui cache toujours le plus longtemps possible les malheurs. Assez longtemps pour avoir des certitudes plus que des doutes, et des explications plus que des craintes à lui fournir.


Dis donc, oublie pas de frotter hein ! Les cheveux aussi ![/b]
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Artur
Et de nouveau, le gamin soupira et baissa la tête, un brin triste de ne pas savoir où était son père ou quand il reviendrait à Genève.
Artur releva les yeux et regarda sa mère, étonné par ce qu’elle venait de lui dire concernant son autre petite sœur.


Pourquoi ? Aubanne et papa veulent plus d’elle ? Et elle est où ? Je pourrai la voir ? Pourquoi on la prend pas chez nous ? Je pourrai m’en occuper comme Iseult, hein ?

Allez savoir pourquoi il demandait cela à sa mère alors qu’il savait très bien que la réponse serait négative. Il haussa les épaules et prit un savon, se frottant partout, y compris derrière les oreilles, comme on le lui rappelait à chaque fois qu’il s’apprêtait à prendre un bain. Le gamin bascula doucement en arrière pour rincer sa tignasse brune et tendit le savon à sa mère.

A toi maintenant.

Et après quelques secondes :

Pourquoi ils écrivent pas à moi, hein ? Je pourrai écrire à Flo quand on rentrera ? Il s’appelle comment le fils de Maureen ? Et elle revient quand à Genève ? Je vais lui écrire à elle aussi. Je peux ?
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Desiree.
Un soupir.
Les questions ne cessent pas. Vraiment pas.
C'est bien normal.

Elle récupère le savon, prends le temps de savonner le bébé au creux de ses bras, cherchant ses mots pendant ce temps.


Assieds toi sur le bord Artur, il faut que tu tiennes Iseult le temps que je me savonne.

Elle attendit que son fils soit installé, puis déposa le nourrisson dans ses bras.

Tiens la bien, mon chéri.

Un sourire. Un peu de savon.

Tu peux écrire à qui tu veux, mon chéri. Il suffit que tu viennes m'apporter ton courrier pour que je le scelle et le donne aux postes. Et Aubanne et papa...

Difficile de formuler. Elle même ne savait pas bien. Et il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pas vu les protagonistes.
Elle prit donc le temps de se savonner.


Ils sont tout le temps en voyage, tu sais, et c'est dangereux pour un bébé de voyager. Alors c'est mieux pour ta petite sœur qu'elle soit chez une nourrice.
Et tu sais, je ne crois pas qu'Aubanne aimerait que le bébé soit chez nous.


Elle préférerait même peut être la tuer de ses mains plutôt que de la confier à « l'autre femme » de son compagnon.
Mais elle se garda bien de le dire, ça. Bien entendu.

Au lieu de ça, elle reprit sa fille dans ses bras. Et sourit au bambin, s'attendant à une nouvelle volée de questions.

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Voyageur_de_passage
Il marchait de ville en ville, comme tout bon marchant qui se respecte.
Il vendait des colifichets sur les différents marchés de la région.
Allait jusqu'aux fermes plus reculées, où il trouvait souvent l'hospitalité.
Mais pas de bain.
Pour se laver, il lui fallait attendre les jours de foire en ville.

Il était donc ravi, ce jour là.

Quelques deniers à la personne à la porte. Des fringues en tas dans son sac, il entre en sifflotant dans les lieux.

Un coup d'tête pour saluer la ptite famille qui barbote, et il s'en va caler son fessier dans le baquet à l'angle opposé, pour laisser la dame en paix avec ses mouflets.
Et pour être lui même en paix dans son bain, d'ailleurs.

Un bon coup de savon, une friction vigoureuse en sortant de l'eau bien noire à présent - bon courage pour le suivant - et roulez jeunesse, le voilà ressorti.
L'avait pas d'temps à perdre à barboter comme les bourgeois, lui !
Artur
Le gamin vint donc s’asseoir sur le bord du bassin, tendant les bras pour prendre sa petite sœur. Il aimait bien la porter et s’en occuper. Artur prenait son rôle de grand frère très à cœur et s’occuper de sa cadette n’était jamais une corvée pour lui, bien au contraire !
Le garçonnet écoutait attentivement sa mère. Et les réponses apportées soulevèrent d’autres questions encore. Il fut déconcentré quelques secondes par l’homme qui venait d’entrer. Il le suivit des yeux un bon moment avant de tourner de nouveau son regard vers sa mère.


Oui mais ici, elle serait mieux, nan ? Pis je pourrais m’en occuper aussi. Pis ça ferait une copine pour Iseult, hein ?
Et pourquoi elle veut pas Aubanne ? Elle veut pas que je vois le bébé ? Pis comment elle s’appelle ?


Et se souvenant d’une question omise par môman, le gamin la reposa, à savoir : « Comment s’appelle le fils de Maureen ? ».

Dernière flopée de questions. Après il arrêtait, promis ! En plus, il voulait profiter du bassin pour jouer un peu. Même s’il était seul, oui. Ici, il avait l’habitude de s’occuper et de s’amuser sans personne. Sauf peut-être avec Chépa. Faut dire que les enfants, ça courait pas les rues à Genève. Et c’était bien dommage.
Après que môman eut répondu, le gamin se tut et barbota dans l’eau, s’immergeant complètement, sautant dans le bassin et essaya de nager. Certes, il nageait trèèèès mal ! Mais au moins, il réussissait à rester à la surface sans couler comme une pierre !

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Desiree.
Je ne sais pas, Artur. Tu devrais demander à ton père, dans la lettre que tu vas lui écrire.

Pour une fois, qu'il se tape de répondre aux questions, lui aussi.
Elle en avait marre. Elle en avait mal.
Chacun son tour, après tout.

Elle sourit au bambin. Tendit sa fille à la servante, afin qu'elle soit séchée et emmaillotée à nouveau.
Ils allaient pouvoir jouer un peu, la mère et son fils.
Elle avait du apprendre à jouer, quand il était né.
Et puis finalement, ça revenait assez vite.

D'ailleurs, l'enfant fut copieusement éclaboussé.

Non mais !!

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Artur
Oui, c’est ce que le gamin ferait : poser tout un tas de questions bien chiantes à son père dans son prochain courrier.
Mais pour l’instant, place au jeu et à l’amusement !

Artur rit d’un rire cristallin lorsqu’il fut éclaboussé par sa mère. Pour éviter les jais – qu’il n’évita pas, bien sûr - il plongea dans l’eau et revint à la surface pour lui rendre la pareille. VENGEANCE !
Ce petit moment lui faisait du bien, au gamin. Comme déjà dit, le plus souvent, il s’amusait seul. Il avait appris à ne pas s’ennuyer. Faut dire qu’on l’occupait assez bien pendant la journée : ses leçons, ses parties de pêche avec Gossuin, les petites promenades qu’il faisait avec Ingrid pour que son chien se dépense. Il « s’entraînait » aussi à l’épée… avec un bâton, of course ! Il aimait à imaginer des ennemis contre lesquels il devait se battre. Au moins, ça l’occupait pendant un moment.
Mais là, ce jeu-là était mieux que tous les autres. Déjà parce qu’il adorait se baigner et ensuite parce que sa mère jouait avec lui.

Après avoir éclaboussé la blonde, le gamin se jeta sur elle et s’accrocha à elle, histoire de la faire basculer sans pour autant la couler et la noyer, hein ? Puis il posa un baiser sur la joue maternelle et d’un coup, la regardant de ses grands yeux gris, il annonça fièrement :


Quand j’serai grand, j’serai médecin !
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Desiree.
C'est une bonne idée, mon chéri. Et c'est bien, avec tes Bains, tu as déjà les locaux pour les soins. Mais il va falloir étudier très longtemps et très dur, j'espère que tu en est conscient.

Elle lui sourit. Jouer avec lui lui avait fait du bien. ELle se sentait mieux, plus confiante, plus détendue.
Le monde pouvait bien flancher, elle, elle avait un fils à éduquer. Un fils à qui donner un métier.
Médecin.

EH bien, il allait falloir mettre de l'argent de coté pour ça aussi.
L'avantage d'être très riche, c'est que ça ne posait pas vraiment de problèmes...



Je sors de l'eau, Artur, tu peux t'amuser encore un peu le temps que je m'habille avec Ingrid.

AInsi fut fait. La gouvernante replaça l'infante dans son couffin, et s'occupa de sécher et habiller la mère, pendant les dernières ablutions de l'enfant.

Veux tu rester encore un peu avec Ingrid ou bien rentrer à la maison écrire à ton père, Artur, à présent ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Artur
Travailler longtemps et très dur ? Pas sûr que le gamin ait conscience de la quantité monstre de travail à fournir pour devenir médecin. M’enfin, il était sacrément motivé. Il hocha donc la tête, lâchant un « je sais » avant de faire la moue en voyant môman sortir du bassin.

Nan, je viens avec toi.

Le gamin profita donc des quelques dernières minutes pour nager, sauter, aller sous l’eau, toussa, toussa, avant de quitter à regret la chaleur de l’eau. Il laissa Ingrid le sécher et s’habilla. Puis il rejoignit sa mère, glissant sa main dans la sienne et pensant déjà à ce qu’il allait écrire à son père, son petit frère et sa grande sœur.
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Desiree.
La blondine attendit patiemment que son fils daigne sortir de l'eau, puis rentra au Repos du Lion avec lui : ils avaient visiblement du courrier à faire... Si l'enfant ne fonçait pas plutôt illico se rouler dans la poussière ou la gadoue avec son chien.

Le Lion Propret, lui, restait ouvert quotidiennement pour accueillir quiconque voudrait se décrasser.

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Germaine
Allez Raoul! Viens! Aie pas peur!
Ah non, m'dame Germaine! j'ai jamais pris d'bain, moi! Vous m'f'rez pas mariner! Jamais!
Mais c'est pour ton bien que j'te dis! Tu trouv'ras jamais une fème si tu pues autant qu'un franc comtois!
Ah non, m'dame! un bon lorrain ne pue pas, il déploie une odeur virile! Chuis pas un putois!
T'es pas un putois, mais t'en prends l'chemin! Allez viens! J'prendrai un bain aussi!
Bon.
...
D'accord.


Germaine pousse la porte du Lion Propret.

T'as vu? c'est gentil ici! ça sent bon!

S'adressant à Désirée :


B'jour m'dame! Vous m'remettez? Chuis la tribun d'la république et lui c'est Raoul, mon assistant. L'a jamais pris d'bain! une catastrophe olfactive vivante!
C'est quoi une catastrophe olfactive?
Pareil qu'un bouffeur de cancoillote!
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Habeas Minus
Avant, les nobles manquaient de préparation. Maintenant, ils ont une armure d'apparat.
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