Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Huez! Huez! En tout bien tout honneur...

Soren
C'est toute une procession qui arrive Place Coderc à Périgueux. Une grosse caisse de bois au dessus de la tête, j'ouvre la marche. Suivent quelques inconnus hélés ce matin à droite et à gauche. Le marché est achalandé en ce vendredi. Il parait que c'est le jour où les poissonniers font leurs meilleures ventes. Pourquoi? J'en ai fichtrement aucune idée. Ce que je sais par contre, c'est qu'à Bergerac, la truite aux amandes se sert aussi le vendredi. Je fais signe à mes compères du moment de déposer leur cargaison ici. Quand à moi, je pose ma caisse et monte dessus afin d'être bien en vu de la foule présente.

- Oyez! Oyez! J'aimerais avoir un petit moment d'attention et vous proposer un petit jeu par la suite. Voilà…Hier ont eu lieu des élections à Angoulême. Je voudrais dans un premier temps féliciter Zoey64 pour sa victoire et pour son implication sans faille pour sa ville et son comté. Oui, je trouve qu'elle est un exemple à suivre. Sincères félicitations mairesse pour votre réélection!

Si Zoey l'a emportée hier, elle n'était pas la seule candidate en lice. En effet, un certain sieur Xkillian62 s'est aussi présenté. Or, il s'avère que ce sieur n'habite pas Angoulême mais Bourganeuf, dans le comté du Limousin et de la Marche. Or il s'avère comme vous le savez tous que pour se présenter en tant que maire dans une ville du Périgord-Angoumois, notre Coutumier précise qu'il faut être habitant du Périgord-Angoumois. Ne vous trompez pas mes amis! Ce sieur n'a pas déposé sa candidature par erreur car contacté par Zoey quand sa on inéligibilité, Le sieur aurait répondu, je cite…


Citation:

Certes vous vous dites que j'enfrain les lois mais ces pour votre bohneur que je fais cela donc ne vous en faite pas je m'en occupe.
Le bohneur compte avant tout.


- Certes comme dirait votre maire, j'aurais pu poursuivre ce trouble-fête en justice pour non-respect de cette partie de notre Coutumier. Mais à quoi bon poursuivre quelqu'un qui a perdu son pari? Un procès en justice est long et coûte des écus au comté. L'attitude de ce sieur ne vaut pas ça. Aussi, en accord avec Zoey, en tant que procureur du comté, j'ai décidé de ne pas porter d'accusation envers lui. Mais en tant qu'habitant, je trouve que ce sieur s'est beaucoup démené pour amuser la population du Périgord et il ne serait que justice de lui rendre la pareille.


Yu sais où tu t'embarques Seurn, n'est-ce pas? Tu sais que si ça dégénère, c'est toi qu'on va accuser de trouble à l'ordre public? Oh! Mais tais-toi donc et arrête de tout prendre par le mauvais côté de la lorgnette! Avec une attitude pareille, on ne ferait jamais rien! Et puis, je te signale que ça ne sera jamais pire que ce qu'on a déjà vu dans le passé en permanence comtale, au conseil, ou pendant une campagne électorale comtale! Alors, laisse-moi tranquille, veux-tu?

- J'ai apporté avec moi, quelques caisses de tomates que l'on a retrouvé ainsi dans l'intendance de la procure. Elles sont mures, très mures. Flétries? Un peu oui? Pourries? Un peu aussi… J'ai apporté avec moi une représentation d'un bonhomme qui, comme notre ami Xkillian62, aurait eu l'idée de venir prendre illégalement le contrôle d'un de nos villages.

Je présente un portrait grossier : un rond pour la bouille, deux arc de cercle pour les oreilles. Une patate pour le nez, un clair de lune pour la bouche et un morceau de toison de mouton pour les cheveux.

- Sieurs, dame, si vous avez des frustrations en ce moment. Mes dames, si votre mari boit trop à la taverne, s'il court la gueuse ou ne veut pas nourrir les cochons chaque matin… Messieurs, si votre dame se plaint trop souvent d'avoir la tête qui la tourmente quand vous avez envie de câlins, si elle vous reproche votre consommation de bière ou si elle vous oblige à nourrir chaque matin les cochons… je vous en prie, défoulez-vous!

Je tends une première tomate bien mure en m'écartant du portrait.

- A qui l'honneur?
_________________
Orthon
Orthon s'avança d'un pas décidé.

Mon cher Soren, si vous ne voyez pas d'inconvénient, JE vais commencer.

Il prit la molle des tomates des mains de Soren et la lança contre l'effigie du triste sire. Elle éclata bellement sur la tronche dessinée.

Celle-ci c'est pour nous avoir nargué. On ne nargue pas impunément les habitants du Périgord Angoumois.

Orthon prit une seconde tomate et la lanca contre la caricature.

Pan dans le nez ! Celle-là, c'est un bonheur ! Cette tomate je l'appelle Angoulême !

Il choisit une dernière un peu plus dure. Le lancer était magnifique.

Cette dernière représente le ras-le-bol de ces petits coupe-jarrets qui osent défier les comtés, les duchés.

Orthon se tourna vers Soren.

Il faudra remettre au goût du jour le piloris ! Je m'amuserai beaucoup plus avec !
_________________
Camaris
attiré par le bruit d’écrasement fruitier, Camaris pointa son nez.

oh un stand de tir... ça c'est chouette.
et gratuit en plus...

y'a des lots a gagner ?
demanda il en se dirigeant vers la cagette de projectiles.

c'est avec ça qu'il faut tirer ? c'est un blague ? ça doit s'écraser dans la main avant même qu'on commence a viser non ?
Patou8958
Voyant un attroupement, Patou voulut aussi être de la partie et voyant l'auto-portrait, s'imagina d'un coup la tête de Seurn et au hasard sortit deux grosses tomates .
Se le remémorant bien dans sa caboche, elle se recula un peu et de toutes ses forces envoya la première tomate dans le front disant tout haut, sans citer de nom.


Ça ! c'est pour te le rentrer dans le crâne, qu'on ne me fout pas en geôle pour un oui ou un non.

Puis toujours concentrée comme la tomate (ok je sors ^^) visa la bouche continuant à dire :

Et celle là, pour que tu ne me menaces plus de me faire un procès.

Elle piqua un fou rire, en regardant Seurn, sachant qu'ils seraient peu à savoir de qui elle faisait allusion.

Très fière d'elle, elle laissa la place aux autres, tout en frottant ses mains l'une contre l'autre.

_________________
Sybille
Sybille en ce jour se promenait sur la place de Périgueux. Elle fut intriguée par un attroupement et des voix en colères ou amusées, elle n'aurait su le dire.

Tandis qu'elle s'approchait quelqu'un plaça dans sa main une tomate bien mure.


Il faut lancer Dame, sur cet effigie là-bas !

Une effigie ? Où cela? Sybille l'apercevait à peine à travers l'attroupement. Une bousculade et hop, voilà que la tomate s'écrase dans sa main. Sybille se dirigea vers la fontaine publique pour se laver les mains et avec un haussement d'épaules se détourna des lieux.
_________________
--Gandrelina_bellissima
[Gargote périgourdine, entre marché et pilori]

L'espagnole tanguait de son pas chaloupé à travers les artères de la capitale, sa maîtresse derrière elle absorbée par le choix de quelque dague gravée sur un étal. Son nez mutin toujours aux aguets de la moindre distraction - surtout si elle portait un pantalon- allait de gauche et de droite à travers la Grand Place. Soudain, des éclats de voix, du tohu-bohu et quelques rires. La bocèle tend l'oreille telle une chienne à l’affût. Elle jette un oeil noisette à la comtesse : celle ci est affairée avec un marchand à discuter le prix. la voix est libre, sachant sa pugnacité en affaire, nul doute que la négociation va durer. Gandrélina s'éclipse, se faufile à travers les badauds et s'enquiert de ce qui se passe au coeur de cet attroupement. Elle regarde le petit manège de ceux qui se lancent et sourit. Elle repart en trottinant auprès de sa maîtresse et attrape sa manche, elle tire dessus pour attirer son attention.


Vénez !

La jeune femme la regarde d'un air courroucé

M'enfin Gandrélina, vous voyez bien que je suis occupée !

Doumnia Oane... yé trouvé cé qu'il vous faut pour vous rémettre.

Gandrélina! Lâchez ma manche : vous avez passez l'âge de vous y pendre... enfin vous n’êtes plus une enfant... Là on dirait Jehan...

De fil en aiguille, la pelote de souvenirs est remontée, les océans de la jeune femme s'embuent tout à coup et sa voix s'attendrie, elle mollit, signe que ça va vraiment très mal. Gandrélina en profite pour la tirer dans la direction des réjouissances. Oane soupire. La servante n'en a cure : tout plutôt que de la voir encore verser encore ne serait-ce qu'une larme. Ca lui rappelle les longs mois ou la jeune femme a dépéri suite à la mort se de son bien aimé : toute la maisonnée en était devenue.. morne et grise. L'espagnole frissonne. Elle sent l'urgence dans tous ses os.

Voyez céto pour céla qué vous dévez bénir avec moué, yé là un réméde à vot mal.

J'suis pas malade !

Pas malade, Pas malade... Céto qué ça se discoute ! Si vous continuez ainsi vous allez etre totalementé desséchée.

Palsembleu, où m'emmenez-vous ?

Elle essaye de se dégager supportant mal, qu'on décide çà sa place mais l'espagnole a de la poigne et tout autant de caractère

Et où voulez vous qué yé vous emmène segnorina?

On pourrait essayer oun r'bouteux ?
ou non mieux ouna sorcière qui fait des philtrés ?
ah non yé mieux encore..
.

L'opale de porcelaine s'immobilise les joues roses


Aux marchés aux esclaves !


Le visage s'orna de sourcils froncés

Sur : je dois pouvoir trouvé mieux qu'une effrontée pour me servir !

Dit-elle d'un ton un peu sec dans un demi sourire

Nono pas pour mé remplacé, yé souis irremplaçable,
yé parlé d'acheter oun bel oumbré, bien racé, mousclé ...


Oane vire au coquelicot sous l'oeil malicieux de sa suivante.


Il n'en est pas question : j'ai en sainte horreur cette... dégradante pratique.

Dit-elle dans un souffle alors que les deux jeunes femmes arrivent à hauteur des cageots de pelures et de fruits et légumes pourris. Gandrélina fourre dans les mains de sa maîtresse quelques épluchures qui, saisie, regarde ses mains incrédules et les tenant le plus éloignées de sa robe.


Vous n'avez plous qu'à les yéter sour la grosse tête là bas :
imaginez qué c'est loui et balancez loui tout vot' colère à la figure !


Oane rive ses océans sur la cible grossière installée là bas.

C'est avec des vrais gens le pilori pas avec des ...
sont fous ces périgourdins!

Nonon, ca n'a aucun intérêt...


Gandrélina l'observe ravie de sa trouvaille et déchante bien vite à ses paroles. Sa maitresse hausse les épaules, les mains pleines de trucs dégueulasses qui suintent l'air désemparée. Contrarié, la bocèle ajoute :

Il faut qué yé vous emmène au bordel alors ?

L'opale de porcelaine est soudain déserté de toute couleur. Les océans sont habités d'un orage soudain, et en un éclair, le bras se lève et se met à tirer des munitions en direction non pas de la cible mais de l'outrecuidante servante. Gandrélina preste, et habituée des facéties d'Oane, se met à courir pour éviter les projectiles et sillonne la foule. Un jet lui arrive dessus en droit ligne, elle se baisse pour l'éviter. On entend derrière un grand gars se recevoir le projectile. pas le temps de voir ou celui-ci a atterrit exactement : il s'agit pour La Belissima de se mettre à couvert le plus vite possible.[/img]
Soren
Ah ça alors! J'aurais du parier que cela aurait dégénéré ainsi. Ça semblait écrit dans le marc de café. On aurait pu le lire dans les entrailles d'un porc que l'on vient d'abattre! L'art divinatoire dans la vessie de porc, ça ne trompe jamais! Voilà que j'entends des cris devant moi. Mais quelle idée j'ai eu là! Ça aurait été bien plus facile de l'envoyer en prison cet impétrant! Clic-Clic! Deux clics et je m'en débarrassai! Faut toujours que tu fasses compliqué Seurn!

On dirait qu'il y a un mouvement de foule par là. Les gens refluent, s'invectivent. Sur ma gauche, je vois un gros bonhomme moustachu qui semble se plaindre que des détritus viennent de tomber dans son brouet! Sur ma droite, j'aperçois un viticulteur qui trébuche, des tonneaux de vin qui roulent dans la foule! Mais quelle pagaille!

Ça y est! Avec les mouvements de foule, voilà une petite dizaine de personnes à terre. Je fais signe aux deux gardes que j'avais amené avec moi de commencer à s'interposer. La petite séance est terminée. Pffff...


- Maréchaussée du Périgord! Gardez votre calme!

Ouais! Faut croire que je ne suis pas assez persuasif!

- FOR FANDEN! MARECHAUSSEE DU PERIGORD!!!! ON SE CALME IMMEDIATEMENT!

Et ça, c'est plutôt moyen comme façon de faire! Ça ne semble pas vraiment fonctionner en plus! Personne ne semble écoute. Autour de moi, les personnes s'esquivent se bousculent. J'en fais de même pour essayer de gagner au plus vite le centre de tout ce brouhaha et trouver son origine lorsque une jeune donzelle me fonce dessus, suivi de près par une quantité assez incroyable d'épluchures de toutes sortes.

- Oh! Où courez-vous comme ça jolie damoiselle? C'est vous qui êtes à l'origine de tout ce raffut?

Habitude de maréchal, je l'attrape par les bras pour l'immobiliser. Je regarde par dessus son épaule et j'aperçois la lanceuse professionnelle de détritus. D'un geste sec, je déplace la donzelle derrière mon dos, sans la lâcher. Je place mon bras droit devant dans un geste déterminé.

- Maréchaussée du Périgord! Au nom de la loi, je vous somme de vous arrêter!

Et voilà! On a l'impression qu'on a le contrôle de la situation...mais il faut toujours qu'un imprévu vous saute à la gorge. Enfin là...c'est plutôt un tonneau...et c'est plutôt aux pieds! Et voilà comment la maréchaussée du Périgord se retrouve les quatre fers en l'air, au milieu du foule hors de tout contrôle, et entouré de d'épluchures de toutes sortes : carottes, navets, choux et autres petits plaisirs de la vie... Ah! Si seulement Patou et Orthon pouvaient encore se trouver dans les parages!
_________________
Oane
Voilá qu'un gars porte son regard sur les courbes généreuses de la bocéle ; Ah ! C'est sur, elle, elle sait y faire ! Maintenant, le voilá qui s'interpose entre elle et sa main vengeresse pleine d'épluchures malodorantes. Et bien, il en sera pour ses frais : On n'empêche pas une De Surgéres de châtier qui bon lui semble et surtout pas Gandrélina !
Oane secoue la tête de droite et de gauche, deux sourcils d'un noir de jais réprobateurs s'affichent sur son opale de porcelaine.


Ah ! Traitresse, fourbe, vous vous planquez derrière ce ... ce...

Ce quoi d'ailleurs, elle aurait bien dit "rustaud" mais ce n'en était pas un, "cet innocent", il n'avait rien d'un innocent puisqu'il était captivé par les attraits de la donzelle ! Et elle n'allait pas dire ce "joli gars", parbleu, ca se faisait pas ! - Elle fit claquer sa langue rose entre ses dents

Ce... coquin ! Encore un qui a succombé á vos charmes de ... succube !
Vous prendrez vostre correction bien méritée vu vostre impertinence Foy de Surgéres !
Torse musclé en travers ou pas,

dusse-je lui passer sur le corps !


Il avait pâlit lá non ? Bien, la main levée prête á frapper, la jeune femme détaille enfin
l'uniforme aux couleurs périgourdines tandis que l'homme se met á crier d'une voix qui se veut ferme mais ne parait pas tout á fait sur de son fait


- Maréchaussée du Périgord! Au nom de la loi, je vous somme de vous arrêter.

Oane n'hésite qu'un petit instant et dit de sa voix haute et claire, une voix de commandement dont elle a la maitrise parfaite :

Maréchal, poussez-vous séant, je suis le bras armé de la justice et j'exécute un juste châtiment : autant vous dire que rien ni personne ne se mettra en travers de la DS !

Elle ne lui avait laissé que quelques secondes pour assimiler l'information et fuir tant qu'il était encore temps, mais cela suffit, il disparut de sa trajectoire... En fait de quoi, il se retrouva tout á coup les quatre fers en l'air et délivra ainsi l'espagnole de la coque protectrice formé par son torse musclé et ses larges épaules. Les océans furent traversés d'un éclat métallique, le bras amorça le geste et PAF la bocèle se mangea une grosse plâtrée de détritus dégoulinants qu'elle s'empressa d'essuyer comme elle put , c'est á dire en l'etalant un peu plus sur son museau ; Oane sourit et hocha la tete, enfin satisfaite, vengée de l'insupportable affront.
Son regard changea et se posa ci et lá ; elle constata l'ampleur des dégâts occasionnés par ... Gandrélina. Jusqu'á présent, elle n'avait en fait rien vu de ce qui se passait autour, comme à la bataille lors d'un combat. Elle ne cilla pas et ajouta au dessus de la servante gisant eu sol et nageant dans les épluchures :


Gandrélina, je vous tiens responsable pour tous les dégâts causés icelieu.
Vous rangerez tout, et laverez ce qui doit l'être, nettoierez les vêtements des gens et leur achèterez de nouveau s'ils sont irrecupérables, vous m'entendez ? Evidemment les achats seront retenus sur vostre paye alors frottez bien.


Oane plissa les yeux.

Si.

La poitevine ne prit pas en compte le regard assassin de l'espagnole, puis reporta son regard vers un autre gisant, empêtré dans un tonneau, une cape, des épluchures visqueuses. Elle vira au coquelicot, un instant fugace, en reconnaissant l'uniforme de la maréchaussée.

Ventrebleu !

Elle tendit les mains pour aider le maréchal á se relever, mais voilà, elles étaient sales et glissantes : elle fit un pas de coté et s'essuya dans les jupes de Gandrélina..

Au point où en est votre veture, un peu plus ou un peu moins...


Oane se tint légèrement arquée devant le maréchal et lui tendit une main -presque-blanche aux longs doigts tachés d'encre avant d'ajouter de sa voix haute et claire à laccent soudain emprunt de gravité :

Maréchal, je vous prie de nous pardonner pour les désagréments que nous vous avons causé, à vous et aux périgourdins.


Puis, soudainement, le visage de porcelaine se releva et se fendit par le milieu comme une pomme que l'on souhaite partager, d'un sourire cerise qui s'agrandit, s'agrandit encore, semblant vouloir rejoindre les oreilles, puis s'agrandit jusqu'á capturer dans ses raies les deux océans ourlés de longs cils d'un noir de jais, et se mua bientôt en un rire en grelots cristallins qui essaima partout au dessus de la scène du déluge "épluchesques". La comtesse, droite et altière dans son ample robe de velours bleu bordée de fil d'or, la seule véture á être intacte après cette échauffourée, était secouée par son propre rire.
_________________
Soren
Bang! D'un coup de pied rageur, j'envoie paître le tonneau qui vient de me faire trébucher. Ma tête a heurté lourdement le pavé de la rue. Je suis légèrement sonné. Il me faut cligner plusieurs fois des yeux pour me raccrocher à la réalité. Et là encore, j'ai comme l'impression de me trouver ailleurs, d'être entre ciel et terre, de voler au dessus de ce brouhaha infâme qu'est devenue la place Coderc! L'occiput est douloureux. Ouh… Pas de doute! C'est bossé de ce côté-là! Alors que je me demande encore où je suis, j'entends la dame aux épluchures invectiver sérieusement sa victime. Eh bien! En voilà encore une qui a un fort caractère! Finalement je vais finir par croire que toutes les femmes du Périgord ont un tempérament aussi fort que le granit! Quoi?!?!?! Vous voulez des noms? Hé! Vous ne croyez pas que je suis assez fou pour en donner ici!

Mais ma parole! C'est de moi qu'elle parle ainsi? Succomber à ces charmes de succube? Torse musclé? Donzelle…Seurn….Donzelle…Seurn…Toujours le même modèle! Je vais finir par croire que c'est une véritable malédiction. Oh, j'en conviens, ce serait alors une douce malédiction mais tout de même! Pourquoi donc tout le monde pense que les jeunes et jolies donzelles sont toutes attirées par moi? Et vice-versa? Hum? Encore cette satané réputation qui me poursuit partout où je passe! Ça alors! Si on m'avait dit en Avril que le Périgord m'affublerait d'une telle malédiction, je serais…parti? ou…Resté? Oui, bon, la question n'est pas là! Ce n'est pas le moment de rêver!

Tiens en parlant de rêve, j'écoute toujours les paroles de la dame aux épluchures et j'ai l'impression de voir un ange apparaître dans le coin supérieur droit de ma vision. Un ange, tout de blanc vêtu, des ailes dans le dos et une auréole au-dessus de la tête. Un ange qui aurait la tête de…Bryn MacFadyen!!!!!


- Mère? Mais… mais… que fais-tu là?

- Tu vois? Je te l'avais bien dit! Elle aussi te trouve incompétent!


Enfin…je l'avoue, c'est une mère avec un langage très édulcoré, beaucoup moins vert et moins tranchant! Il faut croire que même la partie la plus obscure de ma cervelle n'est pas capable d'imaginer Bryn comme elle est réellement.

- Rhaaaaa! Tu vois le mal partout!

- Pfffff! Elle ne respecte même pas ton autorité! Tu n'es pas capable de te faire respecter! C'est pitoyable!

Les cris s'amplifiant, mon esprit reprend enfin complètement contact avec la réalité. Pouf! Le petit ange disparait.

La vindicative brune me tend la main. Je la lui prends même si je ne tire pas dessus. Je n'ai pas envie que tout Périgueux parle du danois comme celui qui se vautre dans la luxure entouré d'épluchures de légumes avec une dame de la haute! Non merci! Il y a déjà assez de cancans qui tournent autour de moi, pas la peine d'en rajouter.

- Ouais! Désagréments…C'est une façon un peu particulière d'appeler un…Trouble à l'ordre public! En attendant…

Le brouhaha allait en s'amplifiant sur la gauche. Le "désagrément" était loin d'être maitrisé. Du revers de la main, je balaie les épluchures qui ont eu la mauvaise idée de rester attachées à mes épaules.

- Vous et vous….

Je désigne les deux étrangers d'un doigt accusateur.

- Procureur MacFadyen Eriksen! J'aimerais que vous vous teniez à la disposition de la justice du Périgord pour interrogatoire.

Et hop! Quand un rôle ne fonctionne pas, on en prend un deuxième!

- Veuillez ne pas bouger d'ici le temps que la maréchaussée reprenne le contrôle de la situation que VOUS avez créée!
_________________
Oane
Le rire se noie coincé dans la gorge. L’opale de porcelaine se fait soudain grave.
Le maréchal a l’air de tourner de l’œil, le coeur de la jeune femme se sert. Elle se penche au dessus de lui, inquiète. Encore un homme qu’elle aura assommé dès la première rencontre. M’enfin, là elle a pas usé de poêlon ! C’était même pas voulu. Y’a du progrès non ? Ah ! Ca compte pas quand le gus est assommé quand même.. ppfuit. Maudite, elle est Maudite ! Il ouvre la bouche, elle tend l’oreille :


Mère ? Mais… mais… que fais-tu là?

Oane fronce les sourcils d’un noir de jais, elle murmure à part elle :
« mère » ?
Voila qu’il me prend pour sa mère ?!


Elle rive ses océans à ses prunelles et dit de sa voix haute et claire :

Maréchal ...Je suis bien trop jeune pour être vostre doulce mère...
Oh ! Vous semblez mal maréchal


- Rhaaaaa! Tu vois le mal partout!

M’enfin ! Je ne vous permet pas de me tutoy...

Oane secoue ses lourdes boucles brunes, l'une d'elel s'echappe de la coiffe et se loge sur son front ; se souvenant de ses fièvres passées après une vilaine blessure à l’aine pendant la dernière guerre, elle dit à voix de basse :

Ce sera le délire qui le fait parler ainsi.

Murmure-t-elle à part elle.
Sous son regard, il semble reprendre ses esprits, il accepte enfin sa main tendue. Elle le hisse on sent qu’il y met du sien car il est lourd vu sa carrure.


- Ouais ! Désagréments…C'est une façon un peu particulière d'appeler un…Trouble à l'ordre public! En attendant…

- Vous et vous….

Il point un doigt accusateur ou s ‘accroche encore une épluchure de carotte vers Gandrélina et vers ... Elle ??

- Procureur MacFadyen Eriksen! J'aimerais que vous vous teniez à la disposition de la justice du Périgord pour interrogatoire.

Le visage d’Oane reste de marbre, puis s'orne d'un sourire cerise, elle plisse les yeux, se redresse et dit :

Procureur Mac Fadyen Eriksen, enchantée de faire vostre connaissance.

Je me nomme Oane de Surgères, Comtesse de Saintonge et d’Oleron, Vicomtesse de Frontenay et Baronne de Luçon

Si vous voulez que je témoigne contre l’instigatrice de ce ... pugilat , Gandrélina Belissima, ci-présente, ce sera un immense plaisir, et, si vous la voulez mettre au pilori, je viendrai jeter la première épluchure avec vous : elle mérite un châtiment exemplaire en effect !


- Veuillez ne pas bouger d'ici le temps que la maréchaussée reprenne le contrôle de la situation que VOUS avez créée!

Oh je ne bouge poinct !

Oane, immobile, attend, elle fixe le visage du procureur ou plutôt un endroit précis, puis n’y tenant plus, elle se rapproche d’un pas et dit

Permettez ?

Sans attendre la réponse, la jeune femme tend alors sa main vers le visage du procureur-maréchal et lui caresse la joue avant de retirer sa main. Elle sourit et ajoute :

Voilà qui est mieux.

Oane hoche la tête entendue, dans un sourire cerise

_________________
Plumenoire
Plume , qui était en train de ... flâner au lieux de bosser ... pas bien ...., entendit du bruit, tumulte et autres choses de ce genre.
S'approchant de ... la marée humaine, elle se hissa en hauteur, pour éviter la bousculade.
Au loin, vit une tête blonde ... Seurn ? Que faisait-il la ? Un tonneau vint lui faucher les jambes alors qu'il était en train de palabrer avec deux demoiselles.
Elle sauta de son perchoir et se dirigea vers l'endroit où devait être étendu le danois.
Lorsqu'elle arriva, Plume découvrit le blond debout en train de ... dire qu'il est Proc ... bien un truc de drague ça !
Elle s'approcha encore et vit une des dames caresser la joue de Seurn ... Ben l'truc de drague avait bien marché alors ....


Hey ! Seurn !

Elle s'approcha encore un peu jusqu'à être à leur hauteur.

C'est quoi ça ?? désignant la houle humaine c'est quoi cette force de l'ordre Danois ??! tsss j'vous jure !

Ouuula ... pas une façon de s'adresser a son supérieur ça ... elle risquait de le sentir passer après coup ... mais bon ...

Besoin d'aide ??

De sourire en attendant la réponse et de se tourner vers les dames

J'suis Plume, Maréchal ... venue à la rescousse du grand blond a l'air un peu con

Et de rire doucement, souriant à son Danois qu'elle adore et respecte énormément, mais chuuut ... faut pas l'dire ça ...
Soren
Une comtesse, vicomtesse et baronne? Foutre Dieu, mais elle a des titres presque aussi longs que ceux de la Mirandole celle-là! C'est un truc à vous faire regretter le temps passé ça! Parce que franchement…Sigurd Tueur-de-géants, Erik à la dent-bleue, Vigrid des vallons ou encore Ingrid la rebelle, ça a tout de même plus de gueule que… Catherine de la Ferté-Bernard, comtesse d'Auvergne, Vicomtesse de Vichy, baronne de Drancy! Enfin! En l'entendant parler, j'ai l'impression que j'ai loupé le début de l'histoire moi parce que pour l'instant j'ai plutôt en tête la version suivante… Il était une fois une pauvre pauvre jolie damoiselle qui avait perdu sa mère. Un jour, son père se remaria avec une mégère acariâtre qui était comtesse, vicomtesse et baronne. La fille travaillait toute la journée à éplucher des carottes et des navets. Elle en avait par-dessus la tête des épluchures, tellement que les deux filles de la belle-mère acariâtre l'appelaient épluchurillon...

- En attendant ma dame la Comtesse, décider si elle est coupable ou non est dans les attributions d'un juge! De même que la sanction! Non dans celles d'un procureur…ou de quiconque impliqué dans l'affaire!

Qui a dit déjà que les plaidoiries au tribunal de Périgueux étaient fades, insipides et ennuyeuses à mourir?

S'il est un geste qui me perturbe toujours autant, c'est qu'une dame puisse me témoigner de l'affection. Et ça, je ne peux même pas le mettre sur le compte de la malédiction des Eriksen, il faut que j'assume seul cette faiblesse! Parce qu'elle a beau être comtesse, vicomtesse et baronne, elle est tout de même plutôt jolie. Vous a t-on déjà dit : "Tu penses trop?"Moi aussi! Et aujourd'hui c'est moi qui me le dit parce qu'après m'être auto-flatté pour mes talents de séducteur, une drôle de pensée nait dans mon esprit. De nouveau la petite voix, suivie bientôt d'un angelot brun, revient me hanter.


- Je te l'avais dit à Ghra! Elle se moque de toi! Elle ne te prend pas pour un maréchal, elle se gausse de tes talents de procureur, et se joue du courtisan de taverne que tu es!

- Mère voyons! En connaissez-vous beaucoup des hommes qui sont capables de séduire alors qu'ils sont entourés d'un tas d'épluchures et qu'ils viennent de chuter maladroitement au sol?

- Mais que tu peux être naïf Søren! Elle ne vient pas de te donner une marque d'affection, séducteur à la noix! Elle vient de te nettoyer le visage des restes de cette ridicule bataille d'épluchures! Tu me fais honte! Regarde dans quelle fange tu te débats? Aaah! Oh et puis…débrouille-toi!

Et dans un pouf sonore, l'angelot disparait de nouveau. Inquiet, je scrute le visage de mes interlocutrices, incluant Plume qui vient d'arriver. La dernière fois, j'ai visiblement pensé un peu trop haut. C'est fois? Non, ça va. Ça devrait aller.

- De l'aide? Ah ça! Ça ne serait pas de refus Plume! Tu as vu tout ce bordel? On se croirait sur un souk d'orient!

…Comme si un danois doublé d'un écossais a déjà vu à quoi ça peut ressembler un souk en Orient!

- Pourrais-tu m'emmener ces deux-là…

D'un doigt accusateur, je désigne la comtesse, vicomtesse, baronne et sa victime.

…au bureau de police le plus proche et commencer leur interrogatoire? Je veux savoir ce qui a déclenché tout ça! Quand à moi…

Mon air dépité en dit long sur mon entrain actuel à régler à rentrer dans la mêlée qu'est devenue la place de Périgueux.

Je vais voir comment je peux arranger les choses...
_________________
Plumenoire
Plume regarda le danois un long moment et grimaça

J'suis obligée de faire un interrogatoire ?? c'est pas un peu long ?

.... et inutile ? pensa la brunette

J'peux pas rester sur le terrain ? t'sais ... j'lance mes loups sur eux ... et pis vont se calmer ... suis sure ! et pis ta pas l'air convaincu .... j'suis sur qu'tu préfère une pièce fermée avec les deux la !

Elle lui sourit angéliquement, se disant qu'elle devrait parfois fermer sa grande bouche
--Gandrelina_bellissima
L'espagnole aime bien le maréchal-prévôt ; ca se voit rien qu'á la manière dont elle penche légèrement le buste en avant pour mettre en valeur ses "atouts" 100% naturels.
Il vient de la sortir "dé la mierdas"; et elle lui en est déjà reconnaissante surtout que ... Il estoy bienne fait dé sa personne el signore... Et oui l'air de rien le prévot, sans doute dans un elan de solidarité inter-gueux, avec son idée de les emmener au poste de police, la libère, elle, de ce nettoyage imposé, travail herculéen qui s'annonce carrément dégoutant ! Et sa spécialité á elle c'est plutôt ... .
La bocéle sourit le nez en l'air.
Elle a fait mine d'obéir avec diligence au maréchal prévôt et s'est mise á coté de sa maitresse ne faisant surtout rien. Enfin rien ... Pas tout á fait : elle s'occupe en fait activement tandis que le sieur au drôle de nom du nord cause, elle le jauge de la tete au pied, le mate ostensiblement : de toute façon, il est trop occupé á se debattre entre les épluchures et la comtesse pour s'apercevoir de son attention par trop appuyée pour une donzelle. Elle en est lá de ses pensées quand la main de la comtesse vient se poser sur la joue du Mac Fad, comme hypnotisée par un quelconque charlatan, Gandrélina suit la main de la comtesse, ne pouvant détacher son regard sombre. Oane caresser la joue d'un inconnu de basse extraction, qui plus est aussi agréable qu'une fosse á purin pour l'heure question odeur ? C'était tout simplement impossible.


Impossiblé !

Impossible. Aprés ces derniers temps Sainte Oane semblait en retraite et avait laissé place á une Oane en point d'interrogation, comme un orage qui couve, allez savoir !
De ses billes noisettes, elle fixe sa jeune maitresse, la scrute avec intensité. Elle pose ses mains sur ses hanches, le teint un peu rouge par la sancte madré, voila qué la coumtessa a des yeux de merlan fri ! Yé comprendrai rienn á celle lá la el princé, lé douc et vla pas qu'elle mé pique céloui lá ? Gandrélina leve les yeux au ciel: Et allez savoir si c'est une révélation en tout cas l'espagnole aime á se croire guidée par le Tout Puissant dans ses desseins : une idée surgit. Il doit être possible d'utiliser ce béguin tout jeune á ses fins, une comtesse attendrie ca augure de bons plans... Et puis nest ce pas exactement pour cela qu'elle avait amener Oane ici ? Elle a peut être trouvé une issue au bordel. Gandrélina leve un sourcil : une autre greluche vient se mêler de la discussion, une concurrente ? Oane ne saurait y faire sans doute ... Ah non une maréchal. Le Mac Fad les envoie en interrogatoire avec elle ? Vite, il faut réagir !


La maréchal soulève la oun point importante !

Ye tient á ajouter sirr maréchal prévote qué son infinie grandeur, la coumtessa Dé Sourgéres né saurait etre emmenée au posté dé policé par ouna simplé maréchal.

Ouna doumnia dé sa qualité en révanche sé soumettra aisément á tous les désirs d'oun prévote tel qué vous ...


Gandrélina baisse le regard dans un air de fausse soumission puis relève légèrement ses noisettes pour observer par en dessous son interlocuteur, histoire de voir comment le poisson de la mer du Nord mord, apres tout elle n'a pas l'habitude de frayer dans ces eaux lá, l'espagnole.
Soren
Elle a parfois de ces idées de génie incroyable Plume! Et ça, c'est la raison pour laquelle, j'ai accepté d'être son protecteur. Protecteur…Voilà un titre qui me convient bien mieux que celui de père! Un protecteur n'a pas de langes à changer, pas à entendre brailler quand ça ne fait pas son affaire. Il n'est pas aussi responsable des actes de son protégé, ni de son éducation. Il peut mettre fin au contrat quand ça lui convient, et qui plus est, cela donne plus de possibilités d'aventures que papa à se coltiner ni gniard sur les genoux en taverne! Ouais! Je suis un homme d'action moi! Pas une nounou qui s'ébahi devant les premiers mots d'un enfançon. Et là, en l'occurence donc, l'idée de génie de Plume c'est que je peux m'extirper en tout bien tout honneur de cette situation qui sent le putel à plein nez! Dommage! Ça avait pourtant bien commencé je trouve! A quoi faire un long procès à une personne qui s'en fout comme de l'an 1440?

- Bonne idée maréchal! Si tu es d'accord tu peux t'occuper de rétablir l'ordre ici. Au besoin fais appel à des renforts! et envoie-moi tous ces excités au trou le temps qu'ils se calment puis libère-les ensuite! On a d'autres chats à fouetter!

Maintenant, aux deux autres! Une par la main gauche, l'autre par la droite, je les empoigne au niveau du bras et je presse le pas pour sortir de cet enfer. Je n'ai aucune confiance en ces deux-là! Je les imagine bien reprendre leur pugilat simplement pour me mettre encore plus dans l'eau chaude!

- Sachez mesdames à l'accent fort joli...

Ben quoi? Pour un danois d'écosse, ne trouvez pas normal que même une françoise puisse avoir un accent?

- … que je ne suis point prévôt mais procureur* et qu'en cela, je suis donc capable de vous trainer devant la justice comtale si je trouve que vous êtes un danger pour l'ordre public. Et quand je vois l'état de la place de Périgueux, je ne suis pas loin de le penser. Par ailleurs, en tant que Maréchal, j'ai autorité pour vos arrêter et vous mettre en prison….Noble ou pas!

…Même si elles sont fort jolies et même si ma réputation de séducteur va encore faire jaser! For fanden! On dirait que ça n'arrive qu'à moi ce genre de situations scabreuses! Finalement, j'aurais peut-être du demander à Plume de rester avec moi au cas où l'une de ces donzelles m'accuse de l'avoir violé… de son plein gré! J'entends déjà d'ici mère s'étonner sarcastiquement que je suis encore entouré de…comment dit-elle déjà? …Jolies paires de gambettes ? Damoiselles qui s'émeuvent pour n'importe quel beau gosse? Bon sang! Mais pourquoi elle est donc jalouse de mon charisme auprès des dames? C'est elle qui m'a fait non? Ah! Les femmes! Mieux vaut parfois ne pas trop chercher à les comprendre!

Arrivé au bureau de police de Périgueux, je signale ma présence au maréchal de garde et lui annonce que je vais m'enfermer dans les bureaux réservés à la procure. Pas besoin de lui, je vais interroger moi-même ces impétrantes!


- Bon alors mesdames, je veux votre version des faits! Et à chacun son tour! Pas de coup fourré! Quand l'une parle, l'autre se tait? les gestes sont honnis et il est interdit de séduire le procureur! Et si vous êtes coopérative, alors je pourrais m'arranger pour vous éviter le tribunal et vous donner une peine pas trop sévère et…

Mon regard se tourne vers la comtesse, archicomtesse, baronne.

- … je prendrais également en compte votre noblesse dame dans l'application de ma peine. Alors, qui se jette à l'eau en premier? Hum?

* Au moment où débute ce RP, Søren est encore procureur du comté du Périgord et non Prévôt
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)