Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Jamais 2 sans 3.. le triplé Corleonien

Miramaz
Après Mende et Carcassonne, c'était au tour de Castelnaudary d'attirer les Corleone. La chose demandait beaucoup de préparation et entraînait beaucoup de questions, les toulousains étant sans doute un peu mieux organisés que les languedociens et des trouble-fêtes venaient d'attaquer le comté.. Le clan saurait-il relever le défi? Le projet paraissait plus ambitieux que les précédents, un véritable challenge auxquels ils avaient tous répondus présents, les p'tits nains comme les plus vieux.

Attendant l'heure de la prise, l'ex-Rasée somnolait entre deux périodes de réflexions intenses entrecoupées de gavage du mioche pondu quelques temps auparavant. Si ce n'est la fatigue et quelques douleurs au bas-ventre de temps en temps, sa forme était bien meilleure ces-jours ci, la réussite de l'opération précédente avait sans doute contribué à son rétablissement. Elle avait hâte d'en découdre, et cette fois, ne resterait pas sur la touche comme à Carca elle voulait de l'action et pas simplement de la surveillance.

Son humeur s'améliorait même légèrement et c'est son danois qui en profitait, retrouvant une p'tite mercenaire casse-pieds mais plus grincheuse comme durant les semaines et mois qui venaient de s'écouler. L'heure avançant, le nouveau-né -bien enveloppé- fut enfermé dans sa cage et suspendu à une poutre de leur repère du jour. Personne ne viendrait le chercher ici et au moins il ne serait pas dans leurs pattes. Un demi-sourire à Robin et elle l'attira au-dehors pour un dernier repérage nocturne avant la prise.

Plus tard ils retrouvèrent le reste du clan non loin de la mairie, et suivant les ordres du couple Laello-Joyen, l'attaque débuta. Un pauvre garde fut repéré par l'échevelée qui s'en donna à cœur-joie, il ne ressortit pas mort de ses mains mais vu son état..qui sait combien d'aubes il verrait encore se lever? Une fois le bâtiment en leur possession - ça faisait quand même 3 mairies en peu de temps dans l'escarcelle de la famille, le nom COrleone retrouvait sa splendeur passée- chacun partit fouiller dans un ballet bien rôdé maintenant. Son stock s'étant gravement amenuisé ses derniers temps Mira fila vers les réserves d'alcool -prévues pour la municipale certainement- et les dévalisa laissant en remerciement quelques simples qui lui encombraient les poches et dont elle ne savait que faire. Une fois fait elle s'attaqua à quelques sacs de blés qu'elle refourgua à son porteur favori, ces machins-étaient bien trop lourds pour sa propre carcasse, et bien sûr une bonne part des écus Chauriens finissant dans sa besace.


Hep 'croyez qu'ici aussi on va nous attendre à la sortie? C'tait pas mal la prestation des carcois, mais doivent faire mieux ici.. vu qu'sont plus riches..
_________________
Praseodyme
Cela faisait quelque temps maintenant que Praséodyme marchait avec les ytaliens. Pas qu'elle eut d'affinités particulières avec eux - elle était née native du Maisne, alors l'Ytalie ! - mais cette bande lui avait paru suffisamment organisée pour qu'elle puisse y trouver son compte, tout autant, du moins, que lorsque elle travaillait en solitaire, tranchant une bourse par-ci, coupant une gorge par-là, au hasard des chemins. Bref, l'affaire payait suffisamment pour qu'on y mît l'ardeur souhaitée, sans trop avoir à se casser la tête.

La prise de Castelnaudary n'avait pas posé grand problème, à ce qu’il lui avait semblé. Ces gens dormaient paisiblement sous leur édredon de plumes, et ne se souciaient pas de se défendre. Heureux mortels, qui poussaient la générosité jusqu’à offrir leurs richesses aux voyageurs de passage.

Assise sur un tas de sacs de blé dont elle avait hérité lors du partage du butin, Praséodyme profitait du soleil printanier, et cassait une petite croûte en attendant que ça se passe, un oignon blanc, un bout de lard, un coup de rouge. La belle vie ! Elle regarda avec circonspection le tas de sacs amoncelé sous ses fesses rebondies.


Bon ben, c’est pas tout ça, mais qu’est ce que j’va faire de toute cette graine, moi ? C’est que j’chu poinct une poule … A moins que j'vole aussi queques porcs ?
_________________
Elwenn
Après Carca la direction de Castelnaudary fut prise.
C'était un bon challenge pour la famiglia qui voulait se faire un doublon en moins d'une semaine, s'additionnant à Mende il y a peu.
Les Spiritu Sanguis et Corleone étaient vraiment en forme ces derniers temps, on ne pouvait le nier.
Seulement comme à leur malchance habituelle, des parasites étaient venus secouer la tranquillité du duché Toulousain quelques jours auparavant et s'attaquer à la bourgade ne serait pas aussi aisé qu'ils l'auraient souhaité.
Peu importe le clan n'était pas du genre a baisser les bras!
Tout comme en Lorraine, ils sortiraient de l'ombre causée par d'autres pour mieux briller sous les feux des projecteurs.
Elle, elle en était sure.

La distance entre les deux villes fut rapidement parcouru et c'est dans une discrétion totale que les italiens attendirent le moment opportun pour se déployer.
Dans l'attente, les doutes d'un possible échec face à une défense trop importante avaient plané chez certains, ce qui n'était pas le cas de notre rousse, fonceuse dans l'âme.
L'assaut fut donné pour le plus grand plaisir de tous et c'est avec un léger sourire qu'Elwenn sortit de son trou pour faire face à une garde qui paraissait bien ridicule face au nombre qu'ils étaient.
Balayage circulaire des noisettes, la manœuvre était bien rodée, la pauvre carcasse d'un défenseur qui eut la malheur de se trouver trop proche d'elle vint joncher le sol.
En voilà un qui était hors jeu pour un certain temps, assez pour ne plus lui barrer le chemin et ainsi avoir libre accès à la mairie.
Les uns après les autres ils entrèrent dans la bâtisse et retournèrent tout ce qui était susceptible d'être vendu, de contenir des écus, de l'alcool ou de la bouffe.
Ne jamais rien laisser derrière soi!
L'inventaire fut fait par le couple Corleone-MacDouggal, il y avait un bon pécule à se partager, c'était même l'une de leurs meilleures prises.
Postée sur une caisse, rictus en coin, la Corleone parée de sa tenue des grands jours tels que celui ci toisait allègrement son brundinet avec une drôle d'idée en tête qui différait totalement avec la situation ...


_________________
Amalio

    Propre et efficace.

    C'était une prise de ville comme il les aimait : une bonne baston, pas trop d'emmerdeurs, et un joli trésor.

    Il avait passé le début de nuit aux côtés de sa belle Elwenn, profitant de leur planque dans le noir pour lui montrer par A+B l'importance d'être échauffé avant un combat. Les mains baladeuses se promenant sur le dos de la rousse, Amalio l'embrassait avec une passion renouvelée par l'attente ardente du combat. À vrai dire il regrettait presque qu'il faille se battre, tout prêt qu'il était à honorer Elwenn de sa vigueur... Oui, vous le savez déjà, Amalio ne pense qu'à ça. Enfin, du moins, c'est ce qu'il laisse croire : ça lui donne une réputation de benêt sans cervelle, ce qui l'arrange parfaitement. Elwenn était l'une des rares à connaître la profondeur de son regard et sa lueur qui signifiait ô combien il pouvait être dangereux... Malgré la douceur de ses mains, malgré la tendresse de ses baisers, malgré ce petit jeu quotidien qui le faisait passer pour un gentil abruti fumeur de pipe et coureur de jupon, Amalio n'était rien d'autre qu'un mercenaire. Un assassin. N'ayant de loyauté et d'honneur que pour sa famille. Et tandis qu'il mesurait ses gestes délicats pour esquisser du doigt le contour de la joue d'Elwenn, son sang bouillait dans l'attente du combat.

    Quelques heures plus tard, ils prenaient les remparts, assaillant de toute part les quelques gardes présents. Poings, couteaux, épées, haches ou gourdins étaient autant d'instruments réjouissants à utiliser sur un troupeau de gentils. La bagarre ne dura pas très longtemps. Les italiens furent bientôt maîtres des remparts puis investirent la mairie, et le joyeux pillage commença... La ville était riche, puissante, et l'état des coffres était tout à fait satisfaisant même s'ils furent assez vite vidés de leur contenu. Une fois qu'Amalio eut reçu sa part, il sortit retrouver sa belle, qui attendait là. Une main possessive se glissa à sa taille pour l'attirer à lui, l'autre rejoignit sa nuque, et il l'embrassa, dominateur et tendre, à la fois libre et enchaîné de bon gré.

_________________
Duflan
Ils les avaient reçu à bras ouvert, offrant même sa fameuse soupe au gras, parlant avec amabilité avec celle qui se disait la chef de la famille Corleone.
Elle avait donné sa parole d'honneur de ne jamais attaqué Castelnaudary, et Duflan fait confiance aux gens, la parole d'une famille à son importance, autrement cela ne vaut, aucun honneur.

Il entendait encore ces mots


Citation:
Si c'est à cause de nous, il ne faut pas. Nous ne ferons aucun mal à votre ville, ni même aux autres du comté. Nous venons en paix.
La parole d'une Corleone ne souffre d'aucun défaut.


Confiance et parole, il avait même partagé plusieurs verres en ensemble, Duflan lui les avaient plutôt trouvés sympathiques.
La troupe des Chauriens étaient partis pour protéger le comté de Toulouse contre une autre menace, laissant la ville sans défense, confiant.

Le réveil fut tragique Duflan ventre ouvert et à moitié mourant, hurlant et pestant contre tout, il avait reçu le coup fatale.
Sa ville était tombée, tombée par traitrise, moment de gloire en ce moment pour les traites.
Ils les entendaient déjà se glorifier d'avoir pris une ville sans défense, en trahissant leur parole.
Quelques écus pour cela, maintenant tous le monde serait que la Famille Corleone n'a aucune parole et qu'ils ne valent rien, sans honneur.


Bougre de cornecul, saleté de journée té ! Manquerais plus que j'ai plus ren à boire té !
_________________


http://www.grapheine.com/bombaytv/movie-fr-0bf3f488be9d3e2b8a2afafbe2f13fbd.html
Laell
Toujours avoir un plan B.
Le plan A avait été d'aller faire un tour en Navarre, bien avant que la guerre ne s'approche. Suite à un courrier de Laell aux hautes instances du Royaume de France, demandant conseils et aide afin de déstabiliser au mieux les traitres à la Couronne, des armées s'avançaient doucement dans la même direction. A croire que les Corleone avait soufflé l'idée à quelques armées, aussi bien Toulousaines que Languedociennes et même celles qui avaient trainés en Bourgogne quelques mois plus tôt, enfin si elles finissaient par arriver.
Le plan A était bien ficelé, préparé depuis des mois, il ne manquait qu'une chose mais pas des moindres, un peu plus de bras, cinq ou six, pour lancer l'assaut. La demande avait été faite auprès de ceux à qui l'attaque de la Navarre aurait profité le plus mais un bon mois plus tard, toujours aucun pigeon à l'horizon. Enfin aucun... Son arrivée fit naître le plan B. Bien loin de répondre aux demandes des Corleone, le courrier livré avait plutôt pour but de les transformer eux même en pigeon. On leur proposait gentiment de s'allier aux armées du Roy pour attaquer la Navarre. Il faut avouer que l'ironie était belle. On ne daignait pas leur répondre alors même que leur plan aiderait le Roy dans sa guerre contre les traitres mais on leur demandait leur aide pour exécuter une attaque largement plagiée sur celle que les Corleone avaient mise au point. Aucune reconnaissance pour leur aide en Bourgogne, aucune réponse à leur sollicitation et une nouvelle demande d'aide qui n'apporterait que fausses promesses. Voilà ce qui avait déclenché le plan B.

Le plan A au rebut, le clan partît pour Carcassonne, juste pour le plaisir de passer faire un coucou au Languedoc, vérifier si toutes les villes étaient aussi simple à prendre que Mende, puis Castelnaudary parce que c'était sur la route du retour et qu'ils avaient été si prompt à augmenter les défenses lors de leur petit séjour un peu plus tôt dans le mois qu'il ne fallait pas décevoir les habitants et faire comprendre au Roy et à sa Reyne qu'on ne se moquait pas des Corleone impunément.
La prise fut relativement facile, les Corleone s'attendaient à se battre farouchement contre un escadron de gardes au minimum aussi nombreux qu'à Carca, mais non. C'était l'inverse. Moitié moins de monde pour une ville quatre fois plus riche. Et on parlait de la défense du Languedoc...

La mairie recelait bien plus de trésors que toutes celles visitées jusque là et même si le nombre des mercenaires de Spiritu Sanguis augmentait, les parts devenaient largement avantageuses. Belle idée que ce plan B. Une nouvelle fois, Laell avait prit le poste de maire, s'occupant avec sa belle de faire le tri. Les plantes médicinales seraient laissées sur place n'ayant que peu d'intérêt. Les vivres et les matériaux seraient emportés pour être dégustés ou revendus. La ville était riche la veille, ce soir là, ce serait les Corleone. La taverne fut rebaptisée comme toujours au nom des Corleone qui désormais résonnait dans les murs de la citadelle. Les remerciements d'usage furent faits sur l'affichage de la mairie, afin que chaque habitant puisse savoir qui occupait la mairie.

Une pensée de la Brune s'en alla vers les courriers reçus la veille, elle était en procès en Languedoc, ils leur avaient prit deux villes et les languedociens comptaient bien se venger. Entre deux comptages de sac de blé, la jeune Corleone gribouilla quelques mots sur un vélin afin de préparer sa défense. Elle ne nierait pas, loin de là, trop fière d'être arrivée à la tête de tant de mairie avec l'aide de sa famille mais surtout avec le soutien et l'enthousiasme de sa femme.

_________________
Maledic
Navet était toujours assassiné. Pour le moment du moins. Résultat, c'est seul comme un bon roi piate que le mioche se lança à l'assaut. Lui se moquait comme d'une guigne qu'on attaque une mairie ou une autre, qu'elle soit riche ou pauvre, que cela fâche ou réjouisse, qu'ils soient alliés ou ennemis.
Lui ce qui lui plaisait c'était que c'était une sacrément belle partie de chasse au trésor. On court, on hurle, on tape tout ce qu'on veut et après on a même le droit de partir sans ranger. Le rêve pour un gosse !

Les paroles d'une drôle de dame atterrirent à ses oreilles, alors qu'il profitait du plein air pour une de ses nouvelles frasques. Le morveux se retourna vers elle et se mit à rire, mi-moqueur, mi-amusé.


T'y pas une poule ! Pis si t'vole d'cochons, t'y sera quand même pas une poule, t'y sais.

Trainant sa hache sur le sol derrière lui, laissant un sillon de poussière, il s'avança face à elle.

Moi suis roi piate, y t'pique tout si t'y veux.
_________________
Praseodyme
L'attention de Praséodyme fut attirée par une sorte de mioche, haut comme une pierre dans un trou, qui traînait une hache deux fois grosse comme lui et qui vint se planter devant elle. La gueuse éprouvait souvent quelques difficultés à comprendre ce que les gens disaient, mais cette fois-là, les paroles du petit eurent grand mal à se frayer un chemin au travers de son épais cortex. Pourquoi Diantre ce gosse voulait t'il qu'elle se transformât en gallinacé ?

Bien que femme stricto sensu, elle n'avait aucune fibre maternelle, et l'envie d'enfanter ne l'avais jamais effleurée. Elle n'éprouvait qu'une vague répugnance envers les chiards, et celui-ci lui inspirait de surcroît une certaine méfiance. Le rejeton d'une bande de brigands, qui s'élevait tout seul entre deux prises de mairies, n'était certainement pas un parangon de vertu. Praséodyme garda prudemment la main sur sa bourse, et apostropha le gamin.


Tu me pique rien du tout, mon drôle, même pas un grain, si tu veux pas que je t'aplatisse le museau d'un revers. Je me suis pas décarcassé à ramasser ce pactole pour me le faire barboter par un marmot, fût-il le fils du Pape en personne. Elle est où, ta mère, qu'elle te laisse traîner tout seul les rues ? Tu finira mal, petiot, c'est moi qui te le dis - et je m'y connais !
_________________
Elwenn
C'était à chaque fois pareil, bien que différent mais cela était presque devenu une routine.
Malgré tout, attaquer une défense aussi chétive soit elle et piller une mairie par la suite était toujours une sensation agréable et une sensation en entrainant une autre, c'est une idée un temps soit peu déplacée qui trottait dans la caboche de la rousse.
On avait pas idée d'avoir envie d'assouvir un tel besoin alors que la troupe grouillait tout autour mais que voulez vous ... quand on passe plusieurs heures aux côtés d'un brun charmeur aux mains baladeuses et qu'on ne peut que se retenir sous peine de rater l'assaut, lorsque le plus important est passé ne reste que cette insoutenable envie!
Et de sur sa caisse l'italienne ne cessait de détailler celui qui occupé ses pensées.
Si il avait été une pomme elle l'aurait croqué sans aucune retenue là tout de suite, seulement, ils n'étaient pas seuls et espérait elle que son regard soit assez parlant pour qu'il comprenne le message qu'elle voulait lui faire passer.
Ouais parfois faut user de code!
Elle allait quand même pas brandir l'air de rien une grosse pancarte mentionnant dessus ses intentions non plus ...
Un air ravie clairement affiché sur sa trogne lorsqu'elle le vit rappliquer dans sa direction, il avait ce petit quelque chose qui avait fait toute la différence et ce même avant de le rencontrer.
Amalio, rien que son prénom avait sonné comme une évidence, amoureuse certainement pas, elle se le refusait totalement!
L'amour était un de ces sentiments qui rendait les gens stupides, leur faisant faire des choses que d'accoutumé ils n'auraient jamais fait.
Mais ça, c'était avant.
Avant de le croiser, de lui parler et de fricoter avec ... parce que depuis, même si elle n'osait l'avouer clairement, elle l'aimait et ça il le savait, peut être trop et ça il le savait peut être pas.
Toujours dans la démesure la rouquine.
L'aimer jusqu'aux frontières du possible, jouer sur les points qui font mal pour s'assurer de cet amour, un éclat c'est tout ce qu'il y avait eu jusqu'à présent, un éclat pour une blonde ... son bras s'en souvient encore.

Les lèvres rosées se pincèrent à son approche et se délièrent au contact des siennes, un frisson parcourant sa peau en sentant ses mains se poser sur elle.
Le temps avait beau passer, il n’effaçait en rien cet effet que le brun lui faisait ressentir, au contraire.
La rouquine s'accrocha à son cou en réponse à son étreinte, chacun fêtait cette réussite à sa façon ...
Taquine elle brisa le baiser et planta ses prunelles dans celle de son amant.
Si elle n'allait pas s'équiper d'un écriteau elle allait tout de même l'exprimer sans pour autant que cela soit audible de tous ou alors des plus proches d'eux ou des plus curieux.


Dis donc on a jamais pris le temps de visiter les arrières pièces des mairies, il doit y avoir des choses intéressantes tu crois pas?


C'est vrai quoi, l'attention étant monopolisée par le butin, pouvaient bien s'accorder une 'tite visite approfondie des locaux.
La rousse appuya sa proposition en glissant ses mains sur les fesses du brun en affichant clairement un air envieux.

_________________
Alix_aude
Corleone. Spiritu Sanguis. Elle n’était pas affiliée, elle était, point. Elle n’avait pas honte de se dire faisant partie de cette organisation, elle avait trouvé sa voie la petite.

Carcassonne, déjà, ça lui avait fait quelque chose. L’adrénaline de la première fois. Une drogue qui rend accro dès la première prise et qui ne l’abandonnera sûrement que lorsqu’elle serait morte. C’est-à-dire sûrement jeune. Fonder une famille, avoir mari et enfants, ça ne l’intéressait pas le moins du monde, ça devait être un truc chiant comme c’est pas permis, pis pour peu qu’elle se retrouve avec un Maledic bis, non, non, elle supporterait pas, ça c’était certain ! Elle finirait sûrement clamsée par une pierre perdue d’un lance-pierre. Trop risqué.
Elle préférait encore prendre une flèche pendant une prise de mairie. Plus rapide, plus petit. Ca vous laisse pas des cicatrices moches comme celle qu’elle a maintenant sur la pommette grâce au Mini-Corléone. Notez qu’elle a su se le mettre dans la poche depuis, comme quoi elle pas si nulle que ça avec les mioches.

Bref. Castelnaudary aujourd’hui, elle est revenue au point de départ de son voyage avec eux. Elle aime bien le principe, une sorte d’hommage personnel qu’elle va rendre à la ville où elle est devenue quelqu’un, même quelqu’un d’insignifiant, mais avec un but. Voilà ce qui est important dans la vie : avoir un but. Un rêve, comme dit Joy. Le sien, c’est d’être. Elle ne se formalise pas de choses insignifiantes, elle n’en a pas besoin. L’irréalisable, ça la gave. Être, ça lui suffit.
Elle n’a plus un bâton, mais une hache. Y a du progrès, ça pique déjà un peu plus. Maintenant, va falloir qu’elle se muscle, parce que bon, une hache c’est bien beau, mais si tel un Maledic on met trois plombes à la soulever, ça sert à rien. Enfin, ça irait pour aujourd’hui.

Comme d’habitude, après une journée passée tranquille, à se pieuter dans un coin pour récupérer de la nuit de marche, elle avait rejoint les autres à la tombée de la nuit pour donner l’assaut. Toujours le même rituel, et elle s’attendait à ce que ce soit chaud cette fois, si elle en croyait les dires de Joy. Sauf que non. Pas même un peu d’action. La poignée de gardes mise hors de service par les premiers arrivés, elle n’a pas grand-chose à faire, sinon surveiller les arrières.
La dernière fois, quelques soldats et des archers avaient voulu jouer au plus fort, oubliant que les plus forts, ce sont Corléone et Spiritu Sanguis. Cette fois, les portes étaient presque ouvertes, on leur offrait la mairie sur un plateau.
Pénétrant dans la bâtisse, elle siffla d’admiration en voyant les richesses qui du maire venaient de changer de propriétaire et passent à eux. Chacun fouille, elle sait qu’on lui donnera sa part plus tard et surveille les alentours depuis une fenêtre. Personne. Pas un péquenot venu défendre ses biens…Et Miramaz qui « s’inquiète » si on peut dire ça.


- Nan, j’crois pas. Y a pas un chat, dehors. C’t’un beau cadeau !
Amyia



L'enfant est chétif, pas plus de huit ans, une enfant des rues comme il en existe tant.
Voilà un moment qu'elle réside à Castelnaudary, se nourrissant de chapardage et de quelques piécettes "abandonnées".
Elle n'aimes pas les bourgeois avec leurs certitudes d'être comme ils faut, se bombant le torse, n'ayant jamais assez de courbe échine pour travailler pour eux.
Elle rêve de partir de ce monde de grand, devenir pirate et voguer au loin.

Ce matin comme tant d'autres, elles les avaient vu arrivaient, leurs mines défaites et leurs habits "rigolo" comme avait dit p'tit Paul son ami.
Amyia s'était senti attirée par eux, alors quand elle avait vu celle qui se disait la chef de la famille Corleone entrer dans la cabane des voyageurs, elle l'avait suivi et s'était glissée par la fenêtre de derrière, elle l'avait entendu dire que la parole est sacrée, la parole d'une famille ne se remet pas en cause, que les Corleones ont leurs fiertés.
Ça lui avait plu à la gamine, enfin des gens qui avait le sens du groupe, du nom, d'une parole sincère.

Quelques jours plus tard, quand elle avait appris et vu que la famille n'avait aucune parole, mais se glorifié d'être des gens de valeurs elle cracha par terre.
Décidément, les grands n'ont aucune parole, pour un écu ils vendraient leurs enfants et leurs fiertés .
Oubliez encore une fois ses rêves, le monde n'est pas pour les rêveurs malheureusement, la cupidité, la bassesse règne en maître.
Bienvenu dans un monde de traite.

Amyia genoux écorché part en riant vers la rivière en attrapant pt'it Paul par la main


Viens , oublie l'est , ils valent rien, leurs noms tombera vite dans l'oublie, j'ai vu des bourgeois vers la rivière on va les arroser
Rires d'enfants qui résonnent dans la ville, car ici rien n'est grave, le temps efface tout, seuls quelques noms digne reste gravés dans le marbre
Fralis
Le chevelu ne sortait plus de l'ombre. Sa blonde et lui ne s'apercevaient plus que rarement, elle s'isolait de plus en plus, et lui n'en faisait qu'autant. Pourquoi s'éloignaient-ils l'un de l'autre alors qu'il avait tant besoin d'elle ? Il n'aurait su le dire. Peut-être que son invisibilité au mariage Corleonien y était un peu pour quelque chose, mais ça avait commencé bien avant. Son absence pendant la grossesse avait tout démarré. Mais il était revenu, s'était expliqué, justifié. Mais ça n'avait pas l'air d'avoir suffit. Alors il se contentait d'obéir aux consignes de celle qui suivait sa compagne. Il espérait seulement que sur son lit de mort - qui le guettait déjà - il aurait les réponses, ou le pardon.

Mais l'heure était à la nuit, et la famille était à l'affut d'une nouvelle mairie. Le schéma était classique, et les frissons qui le parcouraient étaient maintenant connus de ses sens. Les gardes n'étaient pas assez nombreux pour soutenir la furie des siens. Ils allaient être obligés de fuir, s'ils ne voulaient pas périr de leurs lames.


Au détour d'une ruelle sombre, Fralis était invisible parmi les ombres de sa famille. Mais à l'aube de l'attaque, il était proche d'eux, et eux de lui. Il profita de ce semblant d'intimité pour s'approcher de la Tatouée, et lui posa la main sur l'épaule. Un rapide baiser qu'il lui vola - ou qu'elle lui offrit plus vraisemblablement - et il lui quelques mots à l'oreille.

Je suis tien mon amour, maintenant et pour toujours. Quoi qu'il advienne ce soir, ou un autre soir, je serai toujours là, dans l'ombre.

Même lui n'aurait su dire pourquoi il avait ressenti le besoin de ces quelques paroles. Mais il les avait dites, et les pensait. Tournant son regard de nouveau vers les ruelles sombres, il attendit le départ. Et prépara son arme en un silence presque religieux.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)