Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Corleone save the Queen... Or not.

Enjoy
    Le jour du départ. L'organisation est sans faille, il s'agit des Corleone et non de sombres individus. Leurs silhouettes s'effritent dans l'obscurité de la nuit. Les souffles s'allongent, les palpitants se gonflent de sérénité. Les voici, désormais au calme. La mustélide accaparée par sa contemplation en oublie presque de suivre le reste de la troupe. Ils se faufilent comme des anguilles à travers les gens d'armes assoiffés de sang. Le leur. Pupilles dilatées, les sens aux aguets. Elle prend le chemin de leur nouvelle destinée offrant quelques sourires timides à son épouse. Puis elles se séparent à juste quelques lieux des remparts de Castelnaudary. Ces quelques minutes représentent un déchirement. Et surtout une aubaine pour les rôdeurs. Elle le sait. Force est de constater que plus on songe à une chose et plus il y a des chances qu'elle se produise. Ce fut bel et bien le cas. A peine le temps de tourner la tête que deux hommes fondent sur elle. La mustélide ne peut dégainer et se sert de ses poings. Seulement l'effet de surprise est en leur faveur. Ils la ruent de coups et la laissent inanimée dans un champ. Ses onyx fatigués et son esprit embrumé arrivent tout de même à discerner la trogne d'un des deux comparses. Ils se gargarisent de leur butin. Un écu et quelques denrées. Rien de bien affriolant. Même si la douleur est présente, elle n'émet aucun son et reste digne. Si l'un d'eux tente d'assouvir des instincts primaires, elle lui tranchera le vit de sa dague dissimulée. Finalement, les coupeurs de bourse s'éloignent et l'abandonnent auprès d'un épouvantail qui la toise d'un air inquiétant.

    Les heures passent. La Fougueuse recouvre difficilement ses facultés et se traîne jusqu'à un passage dans les murailles de la cité. Sa démarche, d'habitude si féline, est mal assurée, pénible, pataude. Sa chevelure organisée n'est que chaos et des mèches s'égarent devant ses yeux. Serrant les dents, la Corleone achève sa descente aux enfers dans un bouge repéré lors de leur première visite.

    ...

    Dans la nuit, la ville tombe. Le lendemain, la famiglia s'affaire. Des nouvelles circulent. Une armée toulousaine a pris d'assaut celle stationnée à Muret. Ses lippes se fendent d'un croissant de lune. Qui s'étire d'autant plus au fil des heures. La populace exige des explications. Le Comte en donne tout en hésitant pas à calomnier. Encore une fois, un régnant se moque de ses ouailles. De toute façon, les fautifs ce sont les électeurs et non les élus, ils ont qu'à mieux choisir. Ou bien montrer l'exemple. Un vélin, avec en filigrane des armoiries, est aussitôt noirci pour rétablir la stricte vérité.


Citation:



    Au triste peuple Toulousain,
    Aux gueux, aux gueuses,
    Aux saltimbanques de la défense,
    Aux couards, aux nobles,
    Au Roy & à la Reyne,


    Saluti !


    Que les incultes se rassurent, nous leur offrons la foi et même un crédo. Celui des Corleone et de la Spiritu Sanguis. Lorsque vous lirez ceci, agenouillez-vous devant la splendeur de nos écrits. Et édifiez une statue à notre effigie.

    Les autorités comtales vous mentent mais ceci n'est pas une nouveauté. La prise de Castelnaudary n'est rien d'autre qu'une preuve accablante à l'encontre du couple royal. Ceux-là même que vous chérissez et pour lesquels vous avez pris les armes afin de faire couler le sang de vos voisins. Vos bergers ne sont que des loups et vous rien d'autre que des agneaux apeurés. Contrairement à ce que veut bien vous faire croire votre Comte, nous ne sommes pas à la solde de l'engeance consanguine et illettrée surnommée Namaycush. Nous sommes nos propres maîtres et désormais le resterons à jamais. La Reyne Agnès de Saint Just dict Gnia ainsi que son époux le Roy Eusaias Blanc-Combaz ont jugé bons de se jouer de nous. Ils veulent asservir la noblesse du crime pour en faire leurs chiens.

    Au début, l'appât du gain nous a piqué au vif. Et face aux belles promesses de la Galeuse nous avons accepté de passer au fil de l'épée les acoquinés de la croix en Bourgogne. Hélas les compensations n'ont jamais germées autre part que dans nos esprits. La Reyne n'a pas daignée répondre à nos missives notamment lorsque nous réclamions aides et assistances pour porter préjudice à l'alliance de Navarre. A la place, nous n'avons eu que l'expression d'un profond dédain. Si bien que nous avons lancé un ultimatum à Son Altesse qui resta lettre morte. N'ayant plus de compte à leur rendre, nous nous sommes désengagés pour recouvrir notre précieuse liberté. Ainsi notre serment de non agression envers les vassaux du Roy ainsi que le Domaine royal venait d'être levé. Nous nous sommes empressés de donner une réponse sans équivoque à la couronne. En résulte, la prise de Castelnaudary.

    Ville réputée imprenable. Il nous semble qu'elle est sur-estimée. A en voir la facilité déconcertante avec laquelle nous nous sommes introduits dans la mairie. Seulement deux gardes alors que Castres venait tout juste de tomber. Nous n'avons pas dévalués la force de nos adversaires mais la réciproque n'a visiblement pas été appliquée. Rogner sur les coûts de la défense alors que les coffres sont pleins à craquer, c'est un acte criminel.

    Nous vous enjoignons à ne pas nous chercher querelles car il reste trois villes à notre disposition. Le Languedoc a minimisé notre importance, depuis ils s'en mordent les doigts. Vous êtes du bois, nous sommes de l'or. Vous êtes de la laine, nous sommes de la soie. Toute action portant atteinte à l'intégrité morale ou physique de l'un des nôtres sera sévèrement réprimandée. C'est un conseil. Reste à espérer que vous le suivrez à la lettre.

    Au nom des Miens & de la Spiritu Sanguis,



*Corleone sauve la Reine...ou non.
_________________
Carisbole, incarné par Duflan
    [ Taverne au fin fond du Royaume]


    Le Chat à deux pattes est un repère de bandits, ici tout ce pratique nul n'entre et ne sort sans que l'on sache qui il est, d'où il vient.

    L'homme assis au fond s'apelle Carisbole, c'est le chef de sa troupe, il est connu dans tous le royaume, même les plus grands négocie avec lui




    Voyons ce que tu m’amène, ouais des bagues j'en veux pas, non par contre ouais, fais voir cette fourrure.....pas mal je t'en donne 50 écus, allez prend et dégage tu empestes le vin.... ah voilà qui plaira à Josie

    Sourire sur son visage , il tape la marchandise et se délecte de la joie qu'il va avoir de la mettre sur sa favorite du moment

    Chef....Chef.....les Cordeoles, ils ont réussi à prendre castelnaudary, un sacré butin il parait !

    Surprise du chef, car il sait que beaucoup de bandits ce sont cassés les dents, ils y avait même une sorte de pari entre eux et la gagnote monté d'années en années

    Quoi ? Ah ben Bravo et comment ? Va y racontes ! Apportez à boire ! AH ah.... Va y assis toi !


    S'assoir à la même table que Carisbole n'est possible que dans deux conditions, soit celle d'une futur élévation dans la hiérarchie de la bande, soit celle d'une mort prochaine, dans son cas le jeune Pablo est sûr que cella lui sera profitable

    Et bien, écoutez bien Chef ! Ils ont simplement donné la parole de leur famille qu'ils n'attaqueraient pas la ville, ils ont attendu que les Chauriens partent en guerre contre les saintes armées pour frapper dans leurs dos, profitant de muraille affaibli ! Ils sont malins chef hein ?

    Le visage de Carisbole qui souriait deux minutes plus tôt s'est refermé d'un coup et le pichet de bière posé sur la table en fera les frais, le coup qui part de sa main le fera voltiger au loin, le deuxième coup sera pour le jeune Pablo

    Malin ? Non ! Ce sont des parjures et sans honneur ! Chez les bandits on n'engages pas le nom de sa famille à la légère.
    Qui ne respecte pas le nom de sa famille n'est rien !
    Les Cordelones ne sont pas des bandits ! ils ne sont rien ! Ils ont crachés sur toute la profession en faisant cela, aucune gloire, aucune parole.

    Qu'il soit su dans tous le royaume que la Famille Cordeole n'a aucune parole ! Que ce nom soit associé au déshonneur !
Juan.
Lui. C’est Juan. Un espagnol venu en France pour se faire de l’argent. Ca, oui. Il est entré dans cet établissement douteux, le chat à deux pattes, et pour cause, il est douteux lui-même. Un mercenaire, un coupe-gorge, sans foi, mais pas sans honneur. L’honneur, il connait, comme tout espagnol qui se respecte.
Il n’aime pas les gens qui ne respectent rien. Il n’aime pas les gens tout court, d’ailleurs, mais il sait respecter les personnes qui ont un vrai sens de l’honneur, et qui aiment l’appât du gain, comme lui en somme. Forcément, l’affiche des Corleone, lui est parvenue à lui aussi, comme à tous les autres qui savent un minimum lire. Lire et écrire, c’est la liberté, et Juan tient à sa liberté.
Quand il avait lu l’annonce venant du Comte, il s’était d’abord demandé ce qu’était toutes ces conneries, puis il avait compris en lisant l’annonce des Corleone. Affaire d’honneur, tout ça, encore.

Juan est mercenaire indépendant. Comme tous les autres, il était entré dans l’établissement en donnant son identité. Il est plutôt connu dans le coin, même s’il traite en général avec les gens de condition moyenne. Alors quand il entend l’autre crétin là, qui s’esclaffe comme un gros benêt ivre sans rien comprendre, ça lui hérisse le poil.
Les larves qui le suivent ne sont pas mieux. Ils n’osent rien dire parce que le gros, il fait mal quand il frappe. Mais à tout problème sa solution, et quand on s’exprime sans aucune classe comme ce Carisbole - notez que le nom lui-même est bidon - on ne peut pas être un vrai problème.
Dans son coin, à écouter dans l’ombre les dires du gros balèze sans cervelle, Juan ne peut qu’avoir un sourire moqueur. Forcément, quand on comprend rien à rien, ça le fait marrer lui.

Habillé tout de noir et de gris, Juan finit par se lever, une copie de l’annonce corleonesque dans les pattes, et s’approche avec classe, lui, du gros bedonnant, pour lui coller sous le nez.


- Hep, gras du bide. T’impressionnes p’têt tes hommes avec ta connerie finie, mais si t’as un minimum de jugeote et que tu sais lire, bref, si t’as un tant soit peu les qualités d’un meneur, t’verras sur l’annonce que c’est justement par honneur que les Corleone, et pas Cordeole comme tu dis, ‘spèce d’inculte, ont pris c’te ville. Après si y a rien à ton étage pour t’permettre d’capter ça, c’est que t’es encore plus con que t’y parais.
A moins que tu aimes être un pigeon, n’importe qui de sensé aurait fait la même chose qu’eux. Après si t’es un mouton, tes hommes peuvent s’demander pourquoi ils t’suivent. Allez, hasta luego, l’crasseux.


Et l’Espagnol de sortir comme il est entré, pour retourner à l’ombre de la rue, blasé. Alala…n’importe qui se disait grand mercenaire de nos jours…
Carisbole, incarné par Duflan
Il y a des moments surprenant dans la vie, comme ce moment là.
Un inconnu entre dans la taverne tenue par le chef des brigands de la bourgade, homme reconnu et respecté par la crainte qu'il inspire.
Taverne au fin fond du royaume où les rumeurs vont vite, mais l'homme lui tient une affiche en main collée il y a peu dans le comté de Toulouse.
Comme quoi le vent peut souffler fort dans cette bourgade, et l'inconnu habile pour l'attraper au vent.
Mais l'homme est encore plus fort quand il insulte le chef des mercenaires, le traite de gros, alors que Carisbole* est plutôt bien fait, allez savoir pourquoi.
Bien sûr tout le monde sait que dans ces moments là, on peut insulter le chef d'une bande et ressortir de la taverne tranquillement


Va chercher de quoi boire , j'ai cru voir super voleur !

Rire des hommes de la taverne, la plaisanterie est connue ici, elle correspond à une vision de ce qui n'est pas crédible comme la vision d'un lapin rose après une soirée trop arrosée


* voir avatar, merci de ne pas confondre les joueurs et les perso secondaires !
Trop d'incohérence pour répondre correctement, désolé
Hadelize
Hadelize comme tous les soldats de l’armée toulousaine de Guillhem avait appris le prise de Castelnaudary alors qu’il combattait contre l’armée papale en terre de Navarre.

La surprise fut grande pour l’ex-prévôt qui s’était inquiété de la venue de cette famille en terre toulousaine.
On l’avait rassurée d’en–haut de l’état, l’assurant de la loyauté auprès de sa Majesté de ces gens.
Et voilà qu’ils avaient trahi leurs paroles, chose banale chez les politiques mais rare chez les combattants.

La blonde lit l’affiche, pousse un soupir, regarde autour d’elle espérant interpeller le poseur, ne voit plus personne et s’en va déçue de ne pouvoir demander plus amples explications sur cette trahison.

Pour les rencontrer sûrement que le tribunal mais ils vont être jugés comme des pilleurs pas comme des soldats ayant trahis leurs serments ce qui est bien plus grave pour l'honneur.

Personne ne pourra, désormais faire confiance à cette famille.

_________________
Praseodyme
Corleone ! Un nom qui revenait souvent dans les conversations, ces temps derniers, dans les tavernes et dans les donjons, chez les gueux comme chez les nobliauds. Corleone par-ci, Corleone par-là. Les Corleone sont des héros, les Corleone sont des traîtres. La plupart de ces gens - tous ces gens ? - parlaient sans savoir, et la plupart du temps animés par le seul dépit d'avoir été bernés, roulés proprement dans la farine. Il n'est certes jamais poinct trop agréable de se faire besogner le fondement sans avoir donné son consentement, et on comprend bien que la bile remonte facilement aux lèvres après celà, par contrecoup. Surtout si on manque d'habitude.

Praséodyme suivait les pas de la petite troupe en pensant à tout ça. Elle pensait de temps à autre, généralement par inadvertance,mais pas trop souvent, car ça lui procurait une fatigue intense et des douleurs désagréables à l'occiput. La plupart du temps, elle marchait sans penser à rien.

Elle se trouvait fort ayse et grandement satisfaite d'avoir accepté le contrat avec la Famiglia. Elle avait entendu dire que personne, désormais, ne pourrait plus faire confiance à cette famille. Elle ricana in petto, dans un rictus hideux qui découvrit ses quelques dents pourries. Qu'est ce qu'ils en savaient, de la confiance ? Elle qui n'avait jamais fait confiance à personne, elle avait remis sa vie et son destin dans leur mains, et ils l'avait menée de bataille en bataille, d'une poigne de maistre, enlevant les murailles et les mairies sans coup férir, gonflant sa bourse, et l'extirpant des situations les plus épineuses avec une remarquable maestria.

L'évocation des dernières nuits la fit sourire grandement, accentuant son rictus jubilatoire, et provoquant une coulée de bave grasse sur ses commissures de peau lisse. Elle ravala ses glaires d'un coup de langue rapide, se racla la gorge, expectora un gros glaviot verdâtre dans l'herbe tendre du chemin et s'exclama à voix haute, dans un gloussement idiot :


Putain de Corleone ! 'Cré famille ! Avec eux, on s'en irait volontiers piller le palais du Roy et celui du Pape à la suite, pour sûr ! Putain de Corleone, sont plus malins qu'le Diantre, pour sûr !
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)