[RP]Une voyage en bretagne...un départ repoussé

Elle avait quittée sa bourgogne pour rendre visite a deux amies en bretagne, cela faisait depuis le mariage de Melody et Alwen qu'elle ne les avait pas revus et avait promis de leurs rendre une petite visite, bien sur elle ne les avait pas prevenu c'etait plutôt une surprise.
Elle vebnait de passer plusieur mois en guerre et voulait un peu de repos, son mari lui etait resté en bourgogne, il a du mal a la quitter, il n'y a que pour leur voyage de noce qu'il avait fait l'effort de se rendre en amoureux en Lorraine, mais là encore tout ne s'etait pas passé comme prevu, son ex fiancée malheureusement etait dans la ville où ils avaient décider de se poser et passer enfin un moment rien qu'a deux.
Luane heureusement avait toute confiance en son homme et même si "l'ex" avait harcelée bobby pour le voir, elle n'avait pas reussi a separer le couple, sinon Luane lu aura surement coupée la tête.

Luane n'etait pas bien méchante, elle avait un caractere trempé certes mais pour qu'elle fasse du mal aux gens il faut vraiment la pousser a bout, elle était une ancienne brigande reconverti par amour.
En effet sa rencontre avec Bobby en a surpris plus d'un, une brigande avec le capitaine de l'ost de bourgogne, rencontré sur un noeud alors que la demouselle allait brigander, une lettre aura changée son destin et sa vie, une bonne chose d'apres la famille et les amie de la jeune blonde bourguignonne.

Elle eatit enfin arrivée en bretagne, St brieuc était en effet comme ses amies l'avait décrite, une ville pleine de fantôme, aucune âme vivante mise a part ses amies. Melody venait d'avoir une ravissante petite fille et elle etait heureuse quant a Secate elle etait toujours mairesse de cette ville morte, elles avaient beau essayé d'animée la ville, les habitant ne faisait aucun effort, c'était assez dommage mais bon, Luane aussi connaisssait cela avec Autun, seul le maire squate la taverne municipale et il dort en plus.

Aprés plusieur jours, il était temps pour elle de reprendra la route vers la bourgogne, une soirée entre amie et le grand départ arriva, Luane monta sur Eclipe et parti vers Rohan.

Le lendemain, elle alla visiter la ville qui était bien plus animée, cela faisait plaisir a voir, quand elle apercue une annonce qui lui tapa dans l'oeil, elle avait déjà tentée par le passé de repondre a ce genre de chose mais n'avait eu que des réponse negative, mais elle n'était pas découragée et décida de postuler, peut être que les breton sont plus comprehensif que les françois.

Elle prit une plume et un velin et envoya un courrier a la personne qui avait posée cette fameuse annonce.

Elle accrocha la lettre a Eve son aigle et l'envoy& transmettre le courrier.Une fois cela fait elle prit la direction des tavernes pour y rencontrer des bretons et s'y desalterer.
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{ À Rohan, au début du mois de mars }

Annaell avait décidé de rester bien au chaud ce jour-là, frigorifiée par le vent qui soufflait du large depuis le matin et qui s'infiltrait sous la porte d'entrée, que l'on avait calfeutrée avec quelques torchons. La jeune femme ne travaillait pas à son cabinet médical, qu'elle avait fermé pour deux jours : elle avait grand besoin de se reposer et l'insistance de ses servantes pour qu'elle reste au manoir avait finit par la convaincre. De plus, la mention de ses enfants réclamant davantage de sa présence avait été un argument qu'une bonne mère ne pouvait décemment contredire.

Depuis la disparition de Trilo, près de trois mois plus tôt, elle avait perdu de sa force et de son allant, se laissant encore parfois aller à de longues périodes de jeûne et de claustration durant lesquelles elle refusait de sortir de sa chambre et pleurait à chaudes larmes la perte de son époux. Mais ces dernières semaines, la résignation et le deuil faisant peu à peu leur chemin, ces épisodes s'étaient espacés puis avaient disparu. Elle restait cependant triste et lasse, sauf quand elle se composait un visage avenant pour faire bonne figure.

Alors qu'elle écrivait une lettre à un ami voyageur, l'une de ses jeunes servante vint frapper à sa porte :

- Madame ? Vous avez reçu un courrier ce matin, c'est peut-être pour votre annonce !

Annaell tourna la tête et prit le courrier que la fille de maison lui tendait.

- Merci, Manon.

- Si madame me permet... - elle n'attendit pas vraiment cette permission - ça serait vraiment bien qu' madame ait une vraie dame pour l'aider avec les enfants. Et puis pour discuter comme il faut. Nous autres, on sait pas trop y faire, on sait pas bien lire ni rien. Ni faire conversation d'choses compliquées qu'vous aimez... Et les petiots, y vont bientôt avoir b'soin d'apprendre toutes ces choses-là qu'on sait pas, nous...

Tandis qu'elle parlait, Annaell avait parcouru du regard la courte missive rédigée d'une main hâtive. Elle coupa la diatribe de Manon :

- Hé bien, voilà qui va être réglé. Fais-moi chercher cette dame Campbell-Plantanièvre à l'auberge de la mairie, elle y aura sans doute pris une chambre. Je vais la rencontrer.

La jeune vicomtesse reposa sur le bureau la lettre dépliée puis se leva et se dirigea vers la fenêtre tandis que la servante s'éclipsait après une révérence. Restée seule, elle perdit son regard au travers de la vitre semi-opaque, espérant peut-être encore voir arriver sur le sentier l'homme que la mer lui avait retiré. Après de longues minutes, elle reprit sa place à son bureau, et entama l'écriture d'une missive des moins réjouissantes.

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[Auberge de la mairie de Rohan]

Aprés avoir envoyé le courrier, luane avait été en taverne où elle y avait passée pas mal de temps a papoter avec les habitants qu'elle avait trouvée sympathique, une fois partie elle était aller prendre une chambre a l'auberge de la mairie, elle y avait tout le confort necessaire pour son séjour, elle profita pour e faire couler un bon bain bien chaud histoire de s'y détendre, si elle n'avait pas de réponse a son courrier elle prendrai deux jours de repos ici et reprendrai la route vers sa bourgogne.

dans son bain elle eu une enorme pensée pour son mari qui lui defendait toujours son duché, c'était bien la premiere fois qu'elle partait aussi loin et aussi longtemps sans lui, mais elle avait toute confiance et lui aussi bien qu'il etait jaloux, mais il savait qu'elle lui vouée corps et âme donc il n'avait pas a s'inquieter.une fois celle ci bien propre et détendu elle décida de sortir de l'eau et d'ecrire a ma moitiée pour savoir s'il allait bien.Elle prit parchemin et plume quand d'un coup elle entendit toquer a sa porte, surprise elle se demandait bien qui pouvait venir sachant qu'elle ne connaissait personne a Rohan et n'avait pas demandé qu'on lui apporte quelque chose.

Elle attacha ses cheveux encore bien mouillé et se rendit a la porte essayant de voir par la fenêtre si elle pouvait decouvrir qui etait le fameux visiteur.

Elle ouvrit donc la porte et se retrouva dvant une femme, inconnue a moins que Luane avait deja des perte de memoire mais ce visage ne lui disait rien, elle sourit quand même a celle ci et lui dit:

Bonjour, puis-je vous aider? vous seriez vous perdue ou trompée de porte?

Elle la regarda de bas en haut en attendant sa réponse
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{ Auberge municipale de Rohan }

Envoyée par sa maîtresse, Manon s'était dirigée sans aucune hésitation vers la taverne principale de la ville. Elle connaissait bien le chemin et c'est avec des sourires avenants qu'elle saluait les habitués des lieux. Un vieil homme à l'air égrillard lui tâta la fesse au passage et reçut un retour un regard faussement courroucé, sous les rires hilares de ses compagnons de table qui se moquèrent des pulsions du vieux. Manon passa parmi eux, se frayant un chemin entre les tables comme un navire au milieu des vagues, donnant à qui un sourire, à qui un baiser tendre, selon l'âge et le statut marital de ces messieurs et de ces dames. En habituée, elle se dirigea vers les escaliers qui menaient aux chambres. Avant de travailler chez les Kermeur, Manon était serveuse dans la taverne... autrement dit, elle avait aussi souvent servi de fille de joie que de femme de ménage. Mais elle n'avait aucune arrière-pensée à ce propos, ni aucun regret, et elle saluait conquêtes et clients comme au bon vieux temps.

Avant de frapper à la porte, la coquette réarrangea sa coiffure et sa robe. Elle tenait à être de jolie apparence même lorsqu'il ne s'agissait que d'aller au lavoir. Après quelques instants, une femme lui ouvrit; Manon s'inclina en une révérence.

Bonjour ! Vous êtes bien dame Cam... Campbell ? Je suis Manon Laouenan, envoyée par madame de Kermeur pour venir à votre rencontre. Madame a bien reçu votre lettre et souhaite vous rencontrer. Dois-je vous attendre, ou êtes-vous prête à aller maintenant au manoir ?

Tout en parlant, Manon observait l'inconnue. Elle connaissait assez de monde pour être habituée à sentir à trois pieds les gens dont il fallait se méfier, mais cette femme-là ne lui inspirait rien de particulier pour le moment. Il faudrait faire sa connaissance... et Manon était une bavarde.

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Luane la regarda quelque peu étonnée, elle qui pensait qu'elle ne receverai pas de nouvelle ou simplement une lettre de refus, voila qu'elle a une rencontre avec la dame de l'annonce.

Entrez, je dois juste faire les cheveux, désolée je sors a peine du bain, je n'ai pas eu le temps de les faire que vous etes arrivée.

Elle lui sourit et ouvrir la porte en grand.Elle alla chercher une brosse et detacha ses cheveux pour les peigner, elle n'étais certes pas noble mais se devait d'être presentable, elle ranga ses armes pas question d'y aller avec, mais gardait sur elle deux dagues, on ne sait ce qui peut arriver en route.Une fois fini elle se dirigea vers la dame.

Je suis prete nous pouvont y aller.Je ne sais ou cela se trouve donc je vous suis

Elle mit son mantel et attendit la jeune femme
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{ Manoir des Kermeur, à Rohan }

Manon avait amené dame Luane jusqu'au manoir où vivaient le couple Kermeur et leurs enfants. Les jeunes servantes, curieuses, suivirent du regard cette inconnue que la coquette précédait dans les couloirs. Annaell était dans son bureau lorsque Manon frappa à la porte.

Entrez !

L'on introduisit la postulante auprès de la maîtresse de maison, et la porte fut refermée. Annaell termina de sceller une lettre, faisant patienter la jeune femme une petite minute, puis se leva pour l'accueillir avec un sourire aimable :

Bonjour à vous. Je suis Annaell de Kermeur, vicomtesse de Plougonvelen. Je suppose que vous êtes dame Luane du clan Campbell ? Prenez un siège, je vous en prie, nous discuterons plus à notre aise.

Tandis qu'une des filles de maison apportait une collation, Annaell prit place sur un fauteuil, invitant Luane à l'imiter.

Bien. Nous voici mieux installées. Alors, dites-moi... Lesquelles de vos compétences mettriez-vous à mon service ? Les postes sont nombreux, mais je suis exigeante concernant le sérieux dans le travail. Je ne suis pas une mauvaise maîtresse tant que l'on se comporte correctement. Le gîte et le couvert sont inclus dans votre salaire, vous recevrez donc une petite pension en plus de votre entretien quotidien.

Ces choses dites, la vicomtesse de Kermeur plongea ses yeux verts-bruns dans ceux de la dénommée Luane, et écouta attentivement sa réponse tout en observant ses réactions.
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Luane arriva au manoir, elle obervait le lieu qu'elle trouvait ravissant, elle appreciée la décoration la Vicomtesse avait bon goût, elle sentait néanmoins le regard sur elle, habitué cela dit elle n'en pretait plus attention, cela dit que fais une gueuse dans la demeure d'une noble?

La servante frappa a la porte et une voix se fit entendre derriere

Luane entra doucement, gueuse peut être mais cela dit bien elevée malgrés son passé peu glorieux. Elle se trouva devant la Vicomtesse et lui fit un sourire

Luane s'inclina devant son interlocutrice

Bonjour a vous, je suis en effet Luane du Clan Campbell, ravie de vous rencontrer

La Vicomtesse l'invita a s'asseoire ce que Luane fit donc et l'écouta attentivement, réflechissant tout de même a ce qu'elle allait lui dire.

Avant de répondre a vos question je tiens a vous remercier de m'avoir invitée, la plus part des gens ne prennent même pas la peine de répondre.

Elle fit un sourire a la Vicomtesse

Et bien, je sais manier les armes, je ne suis pas une experte mais j'ai déjà eu a m'en servir plus d'une fois, je tiens a être franche avec vous, je n'ai pas une tres bon passé, je dirai même qu'il n'est pas glorieux, je vous en dirais plus vsi vous désirez le savoir.
Je sais tenir une maison, m'occuper d'enfants, je sais aussi proteger les gens, enfin je fais au mieux de ma force, et essaie de faire au mieux quitte a prendre mon temps pour bien faire les choses, le vite fait bien fait n'est pas fait pour moi, j'aime que ce soit soigné.

Elle regarda la jeune femme.

Tout dépend bien sur de ce que vous voulez que je fasse pour vous, je ferai en sorte d'etre éfficace et de ne pas vous décevoir. Me rendre utile est tout ce que je demande
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Un léger sourire vint aux lèvres d'Annaell en écoutant cette femme s'excuser de ce passé dont elle semblait ne pas vouloir se vanter. Annaell elle-même, cependant, avait vécu assez de choses pour ne pas en être effarouchée, et son interlocutrice ignorait pour le moment à qui elle avait vraiment affaire : la vicomtesse n'était pas née dans des draps de soie et sa vie l'avait menée par différents chemins, avant de trouver celui qui menait à l'amour et au mariage. Annaell se contenta donc d'incliner légèrement la tête en réponse à Luane, marquant ainsi qu'elle avait bien entendu la "mise en garde" mais qu'il était pour le moment inutile de développer le sujet. Le passé de la Campbell pourrait même se trouver être un atout intéressant...

Hé bien, ces talents trouveraient fort bien leur place en ma demeure... J'aime à chevaucher et à chasser, et jusqu'à récemment encore je pratiquais le métier des armes. De plus, mes enfants commencent à atteindre un âge auquel il est bon de leur apprendre quelques rudiments de défense.

Annaell chercha dans le regard de Luane l'éveil de son intérêt. Puis elle proposa :

Je n'ai pas de maître d'armes et je désire recommencer à pratiquer et à m'entraîner à l'arc, à l'épée et à la dague. Mais je dois vous prévenir : je suis soldat depuis l'âge de seize ans et je serai un adversaire difficile dès qu'un peu de pratique aura éloigné l'embonpoint de deux naissances. Serez-vous au niveau ?

Dans son fauteuil, vêtue d'une très belle robe de brocart qui laissait deviner les rondeurs de ses hanches, Annaell semblait être la mère tranquille de sages petits héritiers. En vérité, bien qu'elle ait cessé de combattre depuis presque trois ans et qu'elle semblât tout à fait inoffensive, elle avait jadis été général en chef d'une armée ducale. Elle ne craignait donc pas d'exiger d'un maître d'armes un haut niveau de compétences...
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Elle écouta la proposition, mais elle n'avait plus vraiment l'envie de prendre les armes,pas qu'elle se defile devant la Vicomtesse, non mais elle voulait quelque chose de plus feminin, etonnant n'est ce pas?Elle se mordait l'interieur de la joue tout en réfléchissant a une réponse, comment dire non au risque de repartir bredouille, bien qu'elle en avait l'habitude la blonde mais quand même ca serai dommage.

Interressant mais, non pas que je ne me sens pas capable, cela dit...n'auriez vous pas un role plus féminin a pourvoir? Bien que j'aime manier les armes, je suis plus un graçon manqué qu'une femme et justement changer completement je pense que ce serai un renouveau pour moi, découvrir de nouvelle expérience est une des choses que je souhaiterai.

Elle la regarda essayant de voir si c'etait mal dit ou si elle avait compris la blondie, peut être qu'elle n'avait rien d'autre pour elle,mais au moins Luane serai fixée, elle voulait changer, être quelqu'un de bien, de mieux.

Si vous n'avez rien d'autre, je le comprendrai trés bien
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Annaell laissa un sourire naître sur son visage. La jeune femme en face d'elle savait visiblement ce qu'elle voulait, et cela lui plut.

Un poste plus féminin ? Je n'ai pas de dame de compagnie. Seules les jeunes servantes que vous voyiez ici m'ont accompagnée à Rohan, et la nourrice des enfants n'est guère compétente. Il s'agirait d'être à mon service au quotidien, pour m'aider à me vêtir, à me coiffer, à me baigner... Vous verrez que j'ai quelques anciennes blessures qui me gênent parfois pour certains mouvements. J'apprécierai également d'avoir de la compagnie lors de mes promenades à pied ou à cheval. Ce genre de travail vous plairait-il davantage ?

Elle pensait également qu'une dame de compagnie qui au besoin saurait se défendre et la défendre, ça ne serait pas inintéressant du tout.
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Luane regarda la Vicomtesse apres que celle ci lui ai répondu, un post de Dame de Compagnie, genre de chose qu'elle n'esperait plus a vrai dire, elle avait déjà jadis essayée de l'être mais quand on est une ancienne brigande et que l'ont veut devenir une personne honnete peu de personne vous aide, elle afficha un sourire, elle ne pouvait sans doute rêver mieux, être au service d'une noble serai la meilleur façon de redevenir celle qu'elle était avant de faire du mal a ses pauvres innocents.

Dame de compagnie....Je pense que je ne pouvais esperer mieux, c'est une poste feminin qui en vous aidant me permetterai d'apprendre a mieux me comporter comme une femme, et de comprendre le monde des nobles, pas que je ne les aime pas, mais on a pas toujours la même vision des choses.

Elle la regarda et sourit

Je serai a votre service comme Dame de compagnie, vous pourrez me demander tout ce que vous voulez, je tâcherai d'accomplir mon rôle comme il se doit.
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Un hochement de tête satisfait conclut l'accord entre les deux femmes.

Parfait. Puisque vous serez nourrie et logée au manoir, avec une chambre personnelle, vos gages seront de cent cinquante écus par mois, ce qui vous permettra de faire quelques économies. Si vous en avez besoin, je vous fournirai une première tenue d'intérieur pour être à votre aise, sans ces lourdes bottes et cette cape que vous trouverez bien vite encombrantes. J'espère que vous aimez marcher et chevaucher ? Je me promène souvent.

Restant assise, la femme du vicomte invita d'un geste de la main :

Debout, je vous prie. Montrez-moi votre révérence... que je voie si je dois y apporter quelques corrections avant que de vous mener dans des lieux de... bonne société. Je vous rassure cependant, je ne les fréquente que peu. Mais les quelques apparitions que j'y fais se doivent d'être irréprochables.

Le doux sourire d'Annaell resta sur ses lèvres. Elle était tranquille ce jour-là, presque reposée. Ses cicatrices n'étaient pas douloureuses et un baiser de son mari à son réveil avait débuté ce qui promettait d'être une bonne journée.

Je n'exige pas de vous la grande révérence pour ma personne, soyez sans crainte. Même si je suis exigeante et que je tiens beaucoup à un respect mutuel, je suis une femme qui reste relativement simple. Je dois cependant, par respect pour mon époux, me tenir à mon rang, qui avant tout est le sien.
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L'accord entre elles était fait, elle venait a l'instant de se retrouver Dame de compagnie de la Vicomtesse, et avait beaucoup a apprendre de cette jeune femme et de ce nouveau poste.

J'aime marcher et chevaucher, cela m'arrive souvent pour me changer les idée, rien de telle qu'une promenade pour se détendre.

Elle se leva a la demande de la Vicomtesse, ce n'était pas une pro des révérence, a vrai dire elle en faisait jamais, génèralement elle n'en voit pas l'interet, se coincer le dos ca serai dommage mais là, elle n'avait pas le choix, elle devait s'éxécuter, elle fit donc deux pas vers l'arrière et fit une révérence, surement pas la meilleure des révérence que la Vicomtesse avait pu voir jusqu'a présent, bien que celle ci ne soit pas réussi Luane avait fait de son mieux.

Je...je n'ai pas l'habitude d'en faire, mais je finirai par faire de trés belle révérence, je m'y appliquerai.Je m'entraînerai a les faire

Elle lui fit un sourire.

Je comprend, je tiens aussi a un respect mutuel, je vous respecterai comme il se doit ce qui est toute a fait normal, vous etes quand même une Vicomtesse, ce n'est pas rien comparait a moi qui ne suis...rien.

Elle sourit sachant trés bien que d'être au service d'une noble etant une simple gueuse ne serai pas simple, mais c'est surtout ce qu'elle voulait, connaitre ce monde qu'elle ne connaitra que par ce travail, ce monde qu'elle a toujours voulu découvrir, celui dont elle a rêvait pendant tellement longtemps d'approcher.
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Les boucles noires d'Annaell oscillèrent lentement lorsqu'elle secoua la tête en signe de dénégation.

Ne dites jamais que vous n'êtes rien. Même si vous ne savez pas faire de révérence, même si vous n'êtes pas née dans une grande famille, vous êtes une femme. Je suis une femme. Et à ce titre vous êtes mon égale, comme tout être vivant qui respecte Aristote et Christos. En vérité seul le fait que mon époux soit vicomte fait de nous deux créatures socialement différentes... Nous devons nous tenir, cependant, à cette inégalité de rang, bien qu'au fond, il n'y ait sans doute pas grande différence. Mais je ne vais pas disserter de cela maintenant. Je veux seulement vous dire que vous n'avez pas à vous dénigrer devant moi, même si votre nouvel emploi vous engage à m'obéir. Je suis seulement l'épouse d'un homme qui m'a donné son rang.

Et en disant cela, Annaell eut un petit sourire en coin. Elle expliquerait sans doute plus tard à Luane qu'en vérité, elle était née fille de paysans pauvres, et que seuls les hasards de sa vie avaient changé son statut originel. Ce qui expliquait ses convictions personnelles à propos des rangs sociaux en question. Mais le moment n'était pas aux grands épanchements personnels. Elle se leva pour lui prendre le bras :

Je vous apprendrai ce qui vous sera nécessaire. À présent venez... Luane Campbell, dame de compagnie de madame de Kermeur. Je vais vous présenter les filles de la maison, le valet, ainsi que votre chambre. Vous reverrez tout à l'heure la jeune Manon, qui est partie promener les enfants. Quant à mon époux il est en ville avec notre suzerain, vous ferez également sa connaissance un peu plus tard. Allons.

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Les deux femmes firent le tour du petit manoir, visitant chaque pièce, Annaell expliquant ce que sa nouvelle dame de compagnie devait savoir. Elle la présenta aussi aux autres gens de maison (les petites servantes furent ravies et excitées comme des puces à l'annonce de l'arrivée d'une nouvelle dame) puis elle lui montra la chambre qui deviendrait la sienne...

Voilà. Vous pourrez vivre ici, à présent. Les filles s'occupent du linge et des draps, ainsi que du ménage. Cependant, tenez votre chambre propre et ordonnée, c'est la moindre des choses. Mais j'imagine que vous avez passé l'âge de marquer votre territoire en laissant traîner vos sous-vêtements, comme font parfois les damoiselles qui découvrent leur nouveau lieu de vie.

À nouveau, un petit sourire en coin dénota l'amusement d'Annaell, qui avait vu passer chez elle assez de monde pour en avoir vu des vertes et des pas mûres. Mais Luane semblait quelqu'un de sérieux. Annaell entra dans la chambre devant elle pour l'inviter à y venir à son tour. La pièce était de taille moyenne, réchauffée par une petite cheminée qui délivrait un peu de chaleur, et meublée sobrement. Le lit ne comportait qu'une place mais il était surmonté d'un baldaquin, luxe bienvenu en automne et en hiver quand les vents coulis se faufilaient sous les portes et les fenêtres - qui n'étaient pas encore tout à fait étanches à cette époque, rappelons-le. D'épaisses tapisseries couvraient les murs blanchis à la chaux et représentaient des scènes de chasse, des paysages ou des personnages.

Ici, vous avez ici un petit baquet, pour votre toilette. Il n'est pas assez grand pour s'y étendre mais vous pourrez aisément vous y asseoir, et vous pourrez demander aux filles de vous monter l'eau chaude pour préparer le bain. Et enfin, derrière cette porte, vous trouverez une penderie pour ranger vos vêtements. Nous irons ensemble à l'atelier vous acheter une robe neuve, pour commencer. N'hésitez pas à me faire part de vos besoins en vêtements ou en souliers, je travaille dans un atelier qui en confectionne et je saurais vous renseigner et vous aider.
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Luane lui sourit, elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle était fille illegitime d'un Plantagênet et d'une Penthievre, pourquoi? parce que cela ne changer rien, elle n'avait pas pu les connaitre a cause d'une balade dont elle se sera jamais revenu et depuis ses parents sont mort, elle ne parlera pas non plus qu'elle est la soeur de Romuald de Plantaniévre car elle en a trop honte, mais qui n'en aurait pas ho,te d'ailleurs? un frere qui fait des enfants partout et qui s'invente des titres n'est pas une fierté.
Elle savait au fond d'elle qu'elle n'etait rien, juste cette luane qui voulait se rendre utile et qui ferai le mondre effort pour que la Vicomtesse la garde a son service le plus longtemps possible.

Je..je ne le dirai plus...je vous prie de m'excuser.

Luane ne s'excuser jamais, mais elle savait qu'elle avait eu tors de dire cela devant elle,elle baissa la tête honteuse quand la jeune femme se leva et lui prit le bras...

j'apprendrai tout ce qu'il faut pour être une bonne dame de compagnie,je ferai tout pour être a la hauteur de vos espérance, afin de ne jamais vous décevoir... Elle fit un sourire, je vous suit, allons donc voir ses personnes...je suis ravie de pouvoir travailler pour vous

Elle fit donc le tour du manoir, regardant chaque piéce saluant au passage d'un sourire les nouvelle têtes qu'elle croisait, elle était ravie de se retrouverlà, elle avait de la chance d'être tombée sur une Vicomtesse aussi calme et detendu, elle l'appreciée déjà, bien qu'elle était encore bien loin de la connaitre.
Elles arriverent devant la piéce qui deviendrai la chambre de Luane, elle y entra en second aprés y avoir été invitée...elle regarda la piéce avec le sourire, elle n'etait ni trop grande ni trop petite, juste bien pour elle.Elle avait tout ce qu'il fallait ce qui été bien plus important que le reste, elle observait partout, ecoutant la Vicomtesse en même temps...

Ne vous en faites pas elle restera bien rangée et propre, et je vous rassure laisser trainer des sous vetement n'est en effet plus de mon age, j'aime les piéces bien en ordre.

Elle lui fit un sourire

Elle rgarda le petit baquet puis la porte en hochant la tête pour montrer qu'elle a compris

J'essayerai de faire parvenir mes robes jusqu'ici, elle ne seront surement pas aussi jolie que les votres, mais elle ne sont pas moche non plus.
Je n'hesiterai pas a demander de l'eau.

Elle la regarda et lui dit

Encore merci de m'accepter
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