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[RP] Allons au bois le may cueillir

Rosalinde
    "Allons au bois le may cueillir
    Pour la coutume maintenir !
    Nous ouïrons des oiseaux le glay
    dont ils font le bois retentir
    Ce premier jour du mois de may".

    Charles d'Orléans (1394 - 1465)



Rosa, Aigny, sur le pied de guerre depuis le matin. Il s'agissait de tout organiser pour que les préparatifs soient achevés pour vêpres, heure à laquelle leurs invités devaient les rejoindre.

Allant et venant, la rousse s'affairait à l'intendance viticole - c'est qu'elle avait prévu à boire pour un régiment, au moins, et de ses propres réserves ! - tout en prenant grand soin de réserver à plus tard son meilleur tonnelet. Qui ne venait hélas pas de sa production personnelle, dont la technique n'était pas encore suffisamment au point pour qu'on put le qualifier de "très bon vin", sans pour autant que ce soit de la piquette.

Un instant, elle s'arrête, observant les lieux de la soirée. Parfaitement choisis, cela va sans dire. Un charmant pré fleuri, une vue dégagée à l'Ouest afin de leur offrir vue plongeante sur le coucher de Soleil, et à quelques mètres de là, la forêt, dans laquelle ils pourraient aller chercher leur arbre de mai. Et aller pisser à l'abri des regards, si le besoin s'en faisait sentir. Béh quoi ? Il faut penser à tout, quand on organise une fête !

Et puis elle repart à ses préparatifs. Un grouillot s'occupe de faire tourner le cochon qui rôtit à la broche, de cela elle n'aura pas à se préoccuper. Tout était donc en place, ne restait plus qu'à attendre. Ce qu'elle fit, s'asseyant sur l'un des nombreux coussins disposés au sol, tentant d'apprendre à siffler avec un brin d'herbe. Et elle n'y arrivait pas, c'était rageant.

_________________
Aigneas
Souffler dans les brins d'herbe, ce n'était pas non plus un des talents cachés de notre blondeur ici présente.
Organiser une événement non plus d'ailleurs ... Heureusement Rosalinde - de qui venait l'idée (merveilleuse soit dit en passant) - avait été aussi active qu'elle et n'était pas du genre à déléguer son travail, bien qu'elle soit la réelle tête pensante du projet.
Tout avait été fait rapidement, en hâte, et finalement prêt à temps, mieux que prêt d'ailleurs, parfaitement prêt !
Si pour Rose la journée semblait être une fête, pour Aigny il s'agissait d'une réelle opportunité pour se rapprocher de sa cousine qu'elle ne voyait pas assez à son goût, par la même occasion, revoir diverses personnes qui lui manquait bien trop et d'autres dont la présence la ravissait au plus haut point.

En attendant tout ce beau monde, il fallait passer le temps, si Rosie avait trouvé une activité ludique, Aigny trépignait. C'était une femme impatiente, bien que malheureusement la vie lui réclame souvent de faire des efforts concernant ce défaut là, il lui était difficile de supporter l'attente, surtout lorsque les personnes attendues sont des êtres qui ont tous, à leur façon, gagné une certaine importance dans la vie de notre hôte à la crinière blonde.

La rousse s’essoufflant à ses cotés, la jaune surveille l'horizon sans cesser de se triturer les mains, seront-il présents ?

_________________
Nicolas.df
Le borgne vaquait tranquillement à ses occupations – en l'occurrence la rédaction minutieuse d'une annonce ducale – lorsqu'un pigeon était venu lui remettre une convocation. Le parchemin évoquait Rosalinde, une soirée, la forêt, des fleurs, des couronnes, des baies, un casse-croûte... la suite importait assez peu, car Nicolas s'était arrêté au nom de la rousse, trop vite partie de Verneuil. Bon, son œil avait aussi accroché sur cette histoire de couronnes, à cause des royales. Et puis le casse-croûte n'était pas à négliger.

Il avait donc une foule de bonnes raisons – Rose constituant tout de même la plus importante, et de loin – pour être présent au lieu et au jour convenus. Vêtu de rouge et de blanc afin d'être assorti aux tenues des dames et au bandeau qu'il avait passé à son bras droit, le Florentin arriva sur le dos de l'étalon noir qui avait remplacé l'infortuné Nébiros. Il mit pied à terre pour le débarrasser de son mors et attacher sa longe à un arbre, avant de se rapprocher de la co-organisatrice des festivités, qui... mangeait de l'herbe ?


Bonjour, Rose... ces retrouvailles anticipées sont une excellente surprise. Mais si je puis me permettre, vous devriez essayer d'assaisonner un peu votre verdure.

Sans lui laisser le temps de répliquer, il ôta son chapeau et inclina le buste devant la seconde jeune femme.

Le bonjour, je suis Nicolas de Firenze, et je crois avoir été réquisitionné pour défendre les couleurs de votre amie.
_________________
Judas
    "A Verneuil, à Verneuil, gentil n'a qu'un oeil.
    A Verneuil, nom de Dieu, Judas en a deux. "



Et Judas de le pousser du coude, pour s'incliner plus bas encore devant le jeune blonde mafoy point si vilaine malgré qu'il l'avait trouvé fort agaçante. Le Frayner avait suivit le borgne, après avoir pris connaissance de leur cause commune. Judas qui avait croisé Nicolas au bordel il y a fort longtemps avait toujours pensé que malgré cet oeil de moins, leur ressemblances ne s'arrêtaient pas qu'au simple jais de leur cheveux ou à leur gout pour les belles plantes. Il surenchérit donc par orgueil, d'un rauque:


Judas Gabryel Von Frayner, pour vous servir. Ou vous vaincre cas présent.

Regard au ritale, ce jour ils faisaient officiellement bande commune, et à priori pas que pour ce jeu stupide qui fleurait bon les retrouvailles... Depuis verneuil il n'avait plus eu l'heur de taquiner le Firenze, l'occasion était trop belle. En brassard les couleurs Rouges d'une certaine Dénéré-Malines, qu'il avait sournoisement conviée sans la prévenir de la présence de son épouse. Façon comme une autre de pouvoir faire signe à sa maitresse sans que sa femme n'y voit goutte, et puis depuis le temps qu'ils jouaient, Frayner avait décidé d'entrainer la comtesse sur des pentes dangereuses. Pour l'amour du risque tout ça... Pour sa part le casse croute n'avait pas été décisif, mais plutôt les moults possibilités de se rouler dans le chèvre-feuille printanier les mains et lèvres occupées. D'un pas altier l'homme aux filins noirs se rapprocha de sa fidèle - au moins une - amie, et la main de Rose fut baisée. Le satrape chercha l'air de rien des yeux l'attendue crinière rousse, à priori absente, et reporta son attention sur l'ex intendante.


Rose, mon amie, vous donnez festivités à votre image? Toute de fleurs et de parfums? Quel narcissisme! Et d'un geste vague et las de la senestre: Isaure est derrière, elle arrive...

Il n'est pas de Judas sans mot pour plaire, alors. Voilà.
_________________
Axelle
Un ruban jaune, des histoires de fleurs à cueillir, de couronnes à tresser, mais fichtre, que venait donc faire la Bestiole là ! Il fallait bien qu’il y ait du Bonbon là-dessous pour qu’elle accepte l’invitation. De plus, des frais de toilette étaient demandés. Elle qui n’aimait que le rouge avait du ressortir d’un coffre oublié et poussiéreux la robe de son mariage. Ce n’avait pas été de gaité de cœur qu’elle l’avait renfilé, la mise lui laissant comme un gout âcre dans la bouche, d’autant plus âcre que sa grossesse bien que toute récente commençait à arrondir ses formes qui se trouvaient dès lors désagréablement comprimées dans le bustier ajusté qui prenait soudain des airs un peu trop pigeonnants à son gout.

Bref, tenant son ruban du bout des doigts comme s’il agissait de la pire des calamités, la mine boudeuse et le cheveu en bataille, c’est d’une humeur discutable elle arriva. Et pour couronner le tout, s’il lui semblait bien avoir croisé à Dijon la Rousse qui crachotait sur un brin d’herbe innocent, elle ne connaissait pas les autres personnes. Quoique la petite blonde… à la Ruche… possible.

En plus des fleurs et tout le tintouin, la sauvageonne devait faire bonne figure devant des inconnus, histoire de ne pas trop fiche la honte à son amie, quoique la vengeance aurait été des plus délectables.

Aussi c’est dans un sourire figé de maladresse qu’elle salua les présents.


‘Jour j’suis Axelle.
Et de taire de justesse un « et j’sais fichtrement pas c’qu’j’fous ici »
_________________
Aigneas
Et l'horizon accueille trois venues.

La première elle ne l'a connait point, un homme qu'elle prend à première vue pour Judas von Frayner, un homme rencontré tantôt à Nevers auprès de son épouse. Il ne lui avait que peu adressé la parole, et Rose lui avait gentiment fait comprendre de s'en tenir loin, ce qu'Aigny respecterait si l'envie lui chantait, on avait beau lui donner des ordres, des conseils et des recommandations, la blondinette n'en faisait qu'à sa tête. L'âge de la rébellion, sans doute.
Mais alors qu'elle s'apprêtait à signaler à rosie l'arrivée de son cher ami, elle se ravise en constatant qu'il n'était pas du tout celui pour qui elle le prenait.
Tout aussi brun, tout aussi distingué. Peut être étaient ils frères ?

L'écossaise observe l'homme, qui connaissait sans aucun doute sa cousine, à qui il adresse ses premières salutations, puis le voilà qui s'incline devant elle et se présente. Non, ce n'était pas un von Frayner, raté sur toute la ligne ma pauvre fille.
Pauvre fille qui incline légèrement la tête, et lui sourit.


Enchantée.. Nicolas.
En effet, vous voici présentement dans l'équipe rouge, adversaire à la jaune, dont je suis la meneuse.
Aigneas Wolback Carrann, la cousine germaine de Rose.


Aussitôt sa phrase prononcée, le vrai Judas arrive à l'arrière. Il porte immédiatement son attention sur Rosalinde ce qui permet à la cadette des Wolback de terminer ses présentations en compagnie de Nicolas, auquel elle sourit tout en essayant de deviner ses liens possibles avec la rouquine.

Puis vint Axelle, l'artiste de la ruche. Mimosa avait songé à l'inviter vis à vis de sa relation trop fusionnelle - à son goût - avec de sa soeur.
La jalousie avait parlé, et Aigneas ne supportait donc point l'idée que Mina puisse accorder davantage d'importance à une totale inconnue plus qu'à sa propre soeur. Le plan était simple. Axelle, Mina et Agnès dans la même équipe, à voir de qui Minette se rapprochera le plus.


Bienvenue Axelle.
_________________
Cune
      [Yeah Ha Ha, you know what it is
      Everything I do, I do it big
      Yeah Ha Ha, screaming that’s nothin’
      When I pulled out of the lot, that’s stuntin’
      Step up in my town when you see me you know everything
      Black and yellow, black and yellow
      Black and yellow, black and yellow]


Mais de quoi ça s’agit?
Tout ce qu’elle avait compris c’était…Rien en fait.
Elle pointe son nez quand même.
Nul besoin de prétexte particulier pour rencontrer du monde.
Et surtout voir Aigneas.
Vêtue de noir -tenue de circonstance pour une après-midi en pleine nature- et du ruban jaune enroulé à sa taille.
Bon, déjà un indice, il y a des équipes, il y aura affrontement.
Youpi.
Un sourire est offert au groupe, c’est gratuit aujourd’hui.
Une attention particulière à la Princesse mimosa.


« Ceupine ! Je suis là. »

En effet, elle était là. Tout près d’elle, un peu trop près d’ailleurs.
Gênée car elle ne savait pas si elle devait assouvir sa pulsion de bisounours et lui câliner l’oreille.
Elle lui prend finalement la main discrètement et lui offre un spectacle de dents sur fond de sourire sincère.
Retour vers l’assemblée.
Retour vers les présentations standards dignes d’une réunion des fleuristes anonymes.


« Et bonjour. Je suis Cune. »


      [I put it down from my whip to my diamonds
      Black and yellow, black and yellow
      Black and yellow, black and yellow
      Black and yellow, black and yellow]


      Black and Yellow - Wiz Khalifa


{Yeah, Ha ha, tu sais c'que c'est
Tout ce que je fais, je le fais en grand
Yeah Ha Ha, en criant que c'n'est rien
Ce que j'ai retiré du lot, c'est la super classe
Je représente ma ville, quand tu me vois t'as tout compris
Noir et jaune
J'en porte partout
De ma caisse jusqu'à mes bijoux, j'suis à fond
Noir et jaune}

_________________
Sathi
Paraissait, à en croire les traditions et superstitions populaires, que le sous-sol du Royaume de France était truffé de trésors enfouis. A ces derniers alors, de n'apparaître qu'à de brefs moments et à certaines époques de l'année... Notamment en cette période de mai que nombreux s'apprêtaient à aller célébrer.

Récurant rituel consistant à aller parcourir les sous-bois pour s'y perdre le temps de quelques heures, s'affairant à la cueillette de fleurs et autres rites protocolaires. Une fête de mai, où il faisait bon célébrer l'amour... De ce fait, la nubienne aurait pu optéer pour le choix de rester confortablement, agréablement même, calé entre les bras, ou encore, prisonnière de sous le poids du Chevalier. Qu'y avait-il de mieux que la pratique d'un corps à corps tels que ceux auxquels elle s'adonnait en compagnie de la Blanche ? Un tour en forêt ? Le soupir qui se meurt se fait audible tant il est profond, mais elle n'aurait su décliner l'invitation faite par Rosalinde. La convocation sur laquelle se posent les yeux sombres de Giulia est là, qui domine petit tas de missives dernièrement reçues, et qui s'amoncèlent à l'intérieur d'un coffret au bois vieilli et noirci par le temps.


D'une touche de rouge, le poignet s'était paré. Ni de trop, ni pas assez, le "bijoux", soyeux et porteur de reflets satinés, avait été serré, puis noué et ce avant de quitter la chambre qui l'abritait jusque là.

Vêpres... Le clocher de l'Église se fait entendre au loin, alors que la Brune s'enfonce depuis de longues minutes, maintenant, dans les profondeurs boisées. Puis des voix qui s'élèvent de la guider jusqu'en l'endroit. Tout juste devant, les premières silhouettes se dessinent, connues, voir peu... ou pas.
Ultime approche, sourire et signe de tête courtois en guise de salut à chacun des présents avant que la voix ne s'éveille pour faire place aux présentations :



- Giulia, pour ceux que je n'ai pas encore plaisir à connaître.



Les tourmalines courent les faciès, curieuse de voir qui comptent parmi les personnes conviés aux festivités, chute et cherche ce rouge commun au sien. Rosa, Judas et Nicolas... Le jaune quant à lui est vite oublié.


- Ce rouge vous sied à ravir dites-moi...


Le sourire est là tandis qu'elle vient prendre place aux côtés de Rosalinde.



- Et maintenant ? Qui nous devons-nous d'attendre encore ?



Le for intérieur pousse a espérer la venue d'une Baile qui manque dès lors qu'elle n'est pas là... Et le regard, quant à lui, cherche déjà...
Rosalinde
Elles n'eurent pas longtemps à attendre, les premiers invités approchaient déjà. Un sourire, lorsqu'elle voit le Florentin passer, juché sur sa monture. Qui s'agrandit encore, alors qu'il approche et la salue, pour se muer en rire quand il... Semble penser qu'elle mange de l'herbe ? Pourtant, et il aurait du le savoir... La Rousse n'était pas spécialement du genre à brouter du gazon. Aussitôt elle se leva, et n'eut même pas le temps de lui serrer un peu la main ou de lui répondre que déjà Judas arrivait, et accaparait sa dextre.

- Mais, cher Judas, il nous fallait respecter la tradition ! Qui plus est, je ne suis pas la seule dans la famille à avoir mon nom associé à une fleur... Mais Aigneas est le mimosa.

Et puis d'autres arrivées, en chaîne : Axelle, entrevue en Bourgogne, Cune, inconnue au bataillon (à moins qu'elle n'ait la mémoire trop courte ?), et Sathi, seule pour une fois. Bien que le Chevalier n'allait sans doute pas tarder. Beaucoup manquaient encore à l'appel, d'ailleurs, mais... Cela ne faisait que commencer !

- Je vous remercie, Giulia ! Il vous va très bien à vous aussi !

D'ailleurs, son ruban, Rose l'avait noué dans ses cheveux, permettant de dégager quelques mèches de son visage. Et, pour rester dans le dress-code de la soirée, une robe de lin blanc, toute légère, juste assez du moins pour se soulever lorsqu'un petit coup de vent s'engouffre sous ses jupes.

- Oh, beaucoup doivent arriver encore ! Isaure, ma cousine Mina, Bocom, Katina... Et Baile.

Sourire à peine voilé, mais bien vite elle se détourne, histoire de ne pas mettre la Nubienne dans l'embarras. Trois petits pas, et elle se saisit de deux coupes de vin, pour faire le chemin en l'autre sens, et en tendre une au Florentin.

- Ce n'est pas du chianti, mais... C'est le mien !

Et gare à tes fesses si tu oses dire qu'il n'est pas bon.
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Katina_choovansky.
Le pigeon et son message l’avaient cueillie en plein inventaire de son armoire, ce qui n’était pas une mince affaire pour qui avait croisé la brugeoise et ses 27 malles. Hasard ou concours de circonstances, elle avait justement sa paire de bottes blanches en ragondin Made In Limoges à la main quand le volatile se posa près de la fenêtre entrouverte, et ce qu’elle argumenta plus tard être un gros clin d’œil pas très subtil de l’univers fut surtout un excellent moyen de justifier un petit achat de rien du tout dans une des boutiques de la capitale. (Car oui, le monde est plus beau quand on l’interprète à sa façon)
276 écus, une robe blanche et des sandales de la même couleur à ses petits pieds plus tard, la flamande arrivait à destination, ayant bien exceptionnellement délaissé sa cornemuse pour se pointer avec Bocom. Elle avait hésité. Vachement même. Elle avait d’abord pensé à en faire importer une écrue pour faire raccord, mais trouvant les délais de livraison un peu court, et n’ayant personne à menacer pour faire accélérer la manœuvre, elle s’était résignée à paraitre sans, « Voire pire…», avait-elle expliqué à ses congénères qui avaient gravement hoché la tête « Avec Bocom… ».

Bien sûr, elle avait pris son temps, redoublé même d’ingéniosité dès que le tournaisien avait montré le premier signe d’exaspération en lui signalant qu’ils allaient finir par être en retard avec ses conneries, mais on ne nait pas femme si ce n’est pas pour faire chier le monde un minimum.
Alors de « Oui oui j’arrive » en « Ouiiiii, presque », en « Ah, non, attendez, là, ça va pas du tout, je change un truc » en passant par « Et s’il pleut ? Je prévois des bottes ? », quand elle fut à peu près sure que douze secondes de plus aurait pu lui être fatal (c’est-à-dire quand la veine du front de Bocom se mit en enfler démesurément), elle se fendit d’un souriant :


- "Bon, vous foutez quoi ? On y va ou pas ?"

Le ruban jaune passé autour du poignet pour être sûre de ne pas l’oublier et une branche de mimosa savamment ajustée à sa parfaite tignasse en honneur de la blonde tornade dont elle portait les couleurs, les flamands posèrent un pied dans la clairière aménagée, un sourire s’agrandissant sur la bouille de la brune en apercevant Rose et Aigneas.
Von Frayner avait été croisé au détour d’une taverne ou deux, mais, particulièrement perspicace, elle jugea que ce n’était pas assez pour qu’elle se permette de lui dispenser une claque dans le dos au passage, aussi se contenta-t-elle d’un hochement de tête en lui passant à côté.
Quant au borgne, il lui rappelait de lointains souvenirs, une quarantaine artésienne au gout moins amer que d’habitude et il lui revenait en tête quelques mots obscurs et entêtants en le contemplant qui, à quelques virgules prés auraient pu être : Oh, déesse descendue parmi les mortels, astre mes nuits et lumière de mes jours, votre présence éveille en moi une félicité telle qui me fait perdre mon éloquence, et alors que j'aimerais vous déclarer mon adoration la plus totale, ma bouche me trahit et ne parvient qu'à vous qualifier de sympathique
Oui, elle avait une formidable mémoire des mots…
Un sourire donc, à Nicolas, gracieux même, c’est dire (Et en même temps, c’est pas tous les jours qu’on retrouve des fans au hasard des routes), qui comportait dans son tracé la promesse d’un échange qui viendrait sous peu dès lors qu’elle aurait salué les maitresses des lieux.
Un bonjour aux autres dont les visages ne lui disaient rien, présentation sommaire de son prénom et de son nom, optant pour un classique penchement du buste, se sachant nulle en révérence ou autre politesses d’usage :


- "Katina Choovansky, enchantée."


C’était fait. Elle n’avait pas failli. Elle avait été sage, polie même, et n’avait rien réclamé à manger même si ses narines frémissaient déjà des odeurs alléchantes dispensées par la brise, et de ce fait, se trouva dans son bon droit de s’accorder une pause en allant embrasser leurs hôtes, même si c’est quand même toujours un peu sale d’embrasser les autres.

- "Non",
fit elle à Rose sans lui laisser le temps de protester, " je n’ai pas perdu Bocom en route. "

Une bise parfumée fut déposée sur sa joue avant de se tourner vers Mimosa pour lui dispenser la même

- "... J’ai essayé mais à l’idée de revoir son Associée, il était incroyablement méfiant et ne s’est pas laissé distancer…"

Elle haussa les épaules dans un soupir souriant volontairement grandiloquent avant de conclure en s’éloignant d’un pas pour rejoindre le reste des convives, prenant un verre de vin sur sa route :

- "Heureusement vous avez tout prévu : les bois, la nuit, le feu… un accident est si vite arrivé…"

Quelques pas l’amenèrent entre le borgne et la mariée qui avait l’air plutôt de mauvais poil dans cette clairière fleurie, ce qui plut de suite à la flamande, bien sûr, et levant le nez vers Nicolas, lui avoua d’un air contrit :

- "Des lustres que je ne vous ai pas vu, j’ai presqu’envie de crier au scandale… Il va falloir faire quelque chose pour y remédier, j’en ai bien peur… "
_________________

Maitre Troubadour à la Confrérie
Nicolas.df
Évidemment, le Von Frayner qui lui collait au train ne put s'empêcher de surenchérir. Cela aurait dû agacer Nicolas, mais il finissait par s'habituer à la personnalité du bonhomme. Tant mieux d'ailleurs, puisqu'ils allaient devoir défendre ensemble l'honneur de Rose ! Il laissa donc son coéquipier présenter ses hommages à cette dernière, pour écouter la présentation de la blonde. Encore une Wolback !

Enchanté, Aigneas. Comme je porte beaucoup d'affection à votre famille, permettez-moi dès maintenant de vous offrir mes excuses pour la déculottée que nous allons infliger à votre équipe.

Et le borgne, sourire aux lèvres, de s'incliner à nouveau afin de prendre congé et d'aller saluer les nouveaux arrivants. En commençant par la fameuse ombre de Baile.

Bonjour, Giulia. J'espère que vous êtes en forme, nous avons une victoire à conquérir !

Celle qui motivait tant les ardeurs compétitrices du Florentin choisit cet instant pour réapparaître, coupe de vin à la main. Lassée de Judas ? En son for intérieur, il l'espérait. Et non, ce n'était pas de la jalousie, rien à voir.

Oh, vous m'honorez ! A votre brillante idée, alors, la journée s'annonce des plus agréables.

Il trinqua et prit quelques gorgées. Ses craintes furent rapidement dissipées : il n'aurait pas besoin de mentir par courtoisie.

Eh bien Rose, pour reprendre vos mots, ce n'est peut-être pas du chianti, mais c'est bon quand même. Et puisque vous m'avez dit n'en être qu'à vos débuts, il faudra bientôt me garder des bouteilles en réserve...

Ce fut ensuite au tour d'une Flamande de montrer le bout de son charmant nez. Sa vue ramena Nicolas plus de trois ans en arrière, dans la taverne cambrésienne où il avait cabotiné avec entrain pour améliorer un peu sa convalescence...

Katina ! En effet, ça doit remonter à 57... voilà qui ne me rajeunit point. Vous en revanche, vous n'avez pas pris une ride.

Son œil unique descendit brièvement vers les pieds de son interlocutrice.

Vous n'avez pas égaré vos fameuses bottes, quand même ?
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Faust.
      [3-6-9 ! Damn she fine hopin she can sock it to me one mo time
      Get low, Get Low
      Get low, Get Low
      To the window.. To the wall - To Dat WALL!
      To the sweat drop down my balls - MY BALLS !
      To all these bitches crawl - CRAWL !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got dam - Got
      damn !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got damn - Got
      damn !]


Mais de quoi ça s’agit?
Tout ce qu’il avait compris c’était…Rien en fait.
Il pointe son nez quand même.
Nul besoin de prétexte particulier pour suivre la brune qui alimentait des pensées aussi folles dans son esprit.
Et surtout voir la courbe divine de son Cul. Celle qui éveillait ses envies les plus primaires.
Vêtu de noir - tenue de circonstance pour un apprenti druide encore non officialisé.
Bon, déjà un indice, il y a des équipes, il y aura affrontement.
Youpi.

Youpi. Oui, Youpi. Là s'arrête la concordance de pensée. La jeune femme qui alimente ses fantasmes s'est parée d'un ruban qui ceint délicatement sa jambe. Si délicatement qu'il en éveillerait presque des passions qu'ils viennent pourtant d'enterrer il y a peu. C'était derrière une taverne. C'était exquis. Et pourtant les voilà qui s'imposent de nouveau à son esprit.


      [3-6-9 ! Damn she fine hopin she can sock it to me one mo time
      Get low, Get Low
      Get low, Get Low
      To the window.. To the wall - To Dat WALL!
      To the sweat drop down my balls - MY BALLS !
      To all these bitches crawl - CRAWL !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got dam - Got
      damn !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got damn - Got
      damn !]


Un râle léger, étouffé entre les lèvres qui se scellent. La chevelure flamboyante - et non encore flambée - vole au vent malin de Mai. La brise tout autant que l'excitation de la vue de la courbe d'un cul qu'il a hâte de voir s'agiter dans ce jeu inconnu laisse son échine à nu se couvrir d'un léger voile de poils hérissés. Un mince filet duveteux entouré d'encre. A son habitude, il n'est vêtu que de braies, le torse découvert sur les fils d'encre qui parcourent sa peau.

L'apprenti druide observe les personnes en présence, tente de se défaire de l'attraction qu'exerce pour ces yeux la courbe si délicate de cette silhouette mais immanquablement il y revient. Dans le cour labs de temps qui sépare chaque aller et retour de ses yeux vers ce galbe parfait, il a le temps de voir quelques visages un brin connu. Du temps où il parcourait les routes de l'Anjou en compagnie de la Claire et du Maurin.

Mais qu'importe qui est là, car c'est lui qu'il a suivi. Lui qui attise cette flamme dans son regard. Lui, cet ami de Clara et de Katsuni qui les éclipse bien aisément en un seul mouvement de hanche. Lui qui...

Han ! Diable, elle l'a remarqué ! Leurs regards se croisent. Quelques mots silencieux sont échangés. Un ordre muet de l'Imperator à sa dévoreuse de Biscuits Nantais préférée.


- « Ne te fatigue pas trop. »


      [3-6-9 ! Damn she fine hopin she can sock it to me one mo time
      Get low, Get Low
      Get low, Get Low
      To the window.. To the wall - To Dat WALL!
      To the sweat drop down my balls - MY BALLS !
      To all these bitches crawl - CRAWL !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got dam - Got
      damn !
      To all skeet skeet dude - dude! - all skeet skeet got damn - Got
      damn !]



[Lil Jon And The Eatside Boyz - Get Low
Je suppose qu'une traduction est futile]

_________________
Chimera
Le traître.
Quand un bourguignon aux dieux se substitue, tout fout l'camp.
Quelques mots, griffonnés en hâte et, liée par l'idiot serment, vassale d'une levée de ban de plus, bien que moins couteuse en âmes et pépètes, Ariane attrapée à son propre fil se livre. Enrubannée qui plus est, quel cadeau. Affiliée à cette facilité affligeante avec laquelle le brun démiurge aux œillères l'invoque, elle délaisse donc son office, pied de nez aux amertumes héritées des chênes, et aidée par les suppositions hasardeuses d'un chevalier trop haut monté.
Ce soir c'est Beltane. Sacré soir. Soir sacré, surtout, pour la druidesse autant que pour la mère aujourd'hui endeuillée. Funeste anniversaire que l'allumette célèbre sans qu'aucun ici en soit informé, et trahison indigne pour l'ordonnée qui, pour le salut du manque, pour des retrouvailles anticipées, a enfourché Morvac'h sans une hésitation, plantant là les affres des chefs de guerre et les obligations cérémonielles de son ordre. Elle n'officiera pas, ce soir, elle à autre chose à célébrer. A bientôt, nécessités du monde, bonjour égoïsmes éplorés. Dénéré-Malines met pied à terre.

Voilà Kuned, ainsi que l'ami des saules. Les souhaits seraient donc exaucés, sans qu'aucun mot soit prononcé. Voilà qui donnait raison au danvez inhibé. Le regard jeté taquine. alors, on délaisse les offices de son futur hencher? Vilain petit - elle s'en réjouit, même si c'est mal.
La camarade des abeilles est là aussi, entourée du ronronnement raffiné de l'alcôve mielleuse où elle avait fait voilà peu halte salutaire. Les azurines accrochent alors le jais du pelage qui pour elle avait procédé à un risqué sauvetage. Les mots menottes lui ont échappé, un soir de réclame, et c'est encore -parenté des passoires- que s'évade un sourire, assez vite repris pour n'être pas niais et discret, of course*, comme l'arrivée rousse.


- Demat d'an holl.**

Ben quoi? On est classe/breton ou on ne l'est pas.
Fauve prend note que de diplomate Chimbellan elle est devenue sauvage, effarouchée qu'elle est par les minois peu familiers. La main qui main-tient les rennes s'est crispée, du fait, et en voilà un qui bronche, venant, en sus des mots, trahir la présence de l'hermine. L'étalon proteste, donc, d'un coup de tête vers l'arrière. L'azur accusateur qui le foudroie semble faire effet. Ne me trahis pas, toi. Bâillonné, Bucéphale. C'est l'heure de te montrer bien élevé.

L'or d'un côté, les gueules de l'autre. Il s'agira donc de faire équipe avec celui là tout en prétendant -diantre, qui sait parmi eux?- connaître à peine. Doigts prévenants enferment le pouce compatriote porteur de la marque d'un serment à la va-vite prononcé, maintes fois malmené, mais -sois damnée- toujours chéri.
Présente-moi, si tu l'oses, a-mi.
La traîtresse.


- Chimera de Dénéré-Malines.

Je suis trop gentille. Bonne pâte, la fille du kouign amann.

- Ravie.

Littéralement.
Bon, et maintenant?


* Bien sûr
** Bonjour à tous

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Gildwen_thegen
Sourire. La réception de l’invitation n’avait pas su produire une autre réaction. Sourire de revoir le nom de Wolback, simplement fleurir avec le printemps alors qu’il le pensait oublié, lointain, enfoui sous une éternité de nouveau souvenir plus neuf, vif et intense. Il approcha le parchemin de son nez, en sentit l’odeur, le doux parfum de l’encre posée et d’un voyage qui ne dut pas être de tout calme. La chose faite, il put le détailler, des yeux cette fois, constatant son élégance, la rareté du tissu et le soin porté à l’écriture, de belles lettres. Les terres de Bourgogne lui réussissaient, il en était ravi.

Vint alors le temps de la lecture, présentant avec lui le soupire princier, une nouvelle manie. Les événements avaient beaucoup évolué pour lui, jusqu’à en changer l’accueil rendu à cette invitation. À quelques journées près, il aurait accepté avec grande joie, se prêtant aux jeux et amusements du commun, comme il savait le faire dans le secret. Faire équipe avec la Jaune, avec Cune, les aider dans la joie enfantine... Tout ce qu’il ne pouvait désormais plus se permettre. Les choses en étaient toutes inversées et la bonne ambiance se remplaçait une haine naissante. Il lui était devenu impossible de côtoyer plus longuement la Rose, encore moins si elle devait se faire accompagner de l’autre, le rouquin, qui, la suivant partout, ne manquerait pas l'occasion d'être également invité. À l’idée même, il en exprima une grimace. Nulle envie de subir les moqueries durant une seule seconde de plus, il en avait déjà était que trop largement victime.

La décision fut ainsi prise, il ne participerait pas. Mais il fallut une excuse. Là, Gildwen avait que l’embarra du choix, trouvant facilement une motivation vraisemblable pour sa personne, quitte à se faire passer pour pire qu’il ne le fut en réalité. Ne restait alors plus qu’à espérer que la Jaune ne se doute de rien.



Citation:
À Aigneas de Wolback,
Elle-même,
De Sa Très Sainte Altesse Gildwen de Brocéliande,
Dieu des Craonnais, Roi des Blonds, Prince de Bretagne, Marquis de Cucu, Vicomte de Loyat, Seigneur de Mondebat, Grand-Sauveur de Craon.

    Wolback,

    Nous avons reçu votre invitation, bien que partagée, et sommes heureux de savoir que vous n'avez rien oublié d'un Prince du nord-ouest. Vrai, que nous sommes inoubliables, mais la chose et pas très évidente pour nous-mêmes, puisque nous nous côtoyons chaque jour.

    C'est avec une joie sincère que nous aurions accepté de participer à vos festivités de mai, si les circonstances en eurent été différentes. L'amusement, vous le savez, est notre domaine de prédilection, celui pour lequel nous excellons. Bien que dernier point, nous devons l'avouer, concerne également tous les autres domaines. Nous sommes très joueur, enfant parfois, et même mieux : gagnant. Et c'est bien cela qui nous empêche malheureusement de vous rejoindre dès à présent, devant ainsi décliner une invitation pourtant si intéressante.

    Vous le savez, vous, mais les autres moins. Votre technique s'apparente fortement à de la triche. Nous plaçant de votre équipe — à la couleur délicieuse — vous vous assurez la victoire sans aucune forme d'autres efforts, et condamnez vos adversaires à une défaite certaine. Évidemment, le but de cet événement n'est pas le gain, mais nous croyons tout de même que le jeu doit toujours permettre une part de mystère sur le potentiel vainqueur, sans quoi il n'a plus rien d'amusant. Nous ne pouvons, en outre, permettre ces manipulations. Nous en sommes navrés.

    Gagnez tout de même. Passez un bon moment.
    Pensez également à nous faire parvenir de vos nouvelles, nous sommes intéressés.

Ce 1er mai 1461,
En Cholet.
Aigneas
Nicolas ! Nicolas ! ma première larme ne fût que pour toi !* La la la... Étrange petit air qui lui court dans l'esprit le temps que l'homme lui adresse ses plus "sincères" encouragements pour mieux l'abandonner ensuite. Heureusement, la jaune ne se retrouve pas seule bien longtemps, un soutien indispensable arrive et enrobe le coeur de notre héroïne, d'une douceur extraordinaire.
Ceupine, Cunegonde pour être moins précis. Sa folle amie, voleuse d'anneaux et de coeur à en croire le jeune rouquin, tantôt rencontré en Anjou, qui semblait la suivre d'un pas déterminé. Jeune et tatoué, Aigny hausse les sourcils lorsqu'elle découvre pour la première fois le corps gravé de Faust.
Main dans la main avec la reine de Craon, il lui en reste une pour réceptionner le courrier que lui apporte un messager, assez bien informé pour la savoir paumée dans des champs et forêts avec une joyeuses troupes de presque inconnus pour la plupart.
Missive rapidement parcourue, le coeur s'embrase lorsqu'elle reconnait l'écriture, et termine sa combustion quand la signature confirme ses convictions.
Son prince... celui qui ne l'avait jamais regardé comme elle avait pu s'y perdre, elle.
Le Brocéliande que la drôlesse tentait - et fort heureusement - d'oublier dans les bras d'un autre, qui était il faut l'avouer, son total opposé.

Il déclinait l'invitation, et une nouvelle fois brisait le coeur de la demoiselle. La dernière fois sans doute, car ce courrier resterait sans réponse, et l'espoir ? Mort.
Le parchemin est tout de même rangé dans la poche de sa robe - blanche mais pas trop - car bien que détruite à chaque mots que le blond lui envoie, elle les garde, tout prés d'elle. Peut être qu'un jour elle s'en débarrassera mais pas aujourd'hui.
Ses azurites détaille Cune à ses cotés, et d'un sourire elle cherche le réconfort, que son amie lui apporte, mais pas que.

Katina ! La marchande de marrons ! La sublime brune. L'unique ! Qui mange et boit du jaune. Une femme de goût sans aucun doute.
Et... non, aucun Bocom en vue, mais comme l'associée de son associé le lui confirme, il viendra, ce qui rassure immédiatement notre blondie.

Mimosa s'illumine, rayonne, elles sont là, c'est le plus important.

" Relativise Aigny..."

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