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[RP - L] L'amour c'est comme un verre d'eau ...

Elisabeth_stilton
    quand tu crois que c'est fini, il reste toujours une goutte au fond - Tom Rey -


Gautier était de retour, elle aussi. Elle revenait enfin de son voyage en Languedoc et pourrait voir son mari, qui elle l'espère ne sera pas trop mal en point. Elle ne savait pas si Maureen avait accouchée même si elle s'en doutait un peu mais cela ne la préoccupait pas trop elle ne voulait pas se gâcher le moral avec cette femme. Elle était là et elle devait faire avec. L'enfant lui posait pas de problème lui car il n'était responsable de rien comme elle étant enfant. Elle comprenait pourquoi sa mère avait été chassée mais elle ne pardonnait pas à sa grand mère de l'avoir fait. Elle rachetait la faute de la femme et sa colère en gardant Maureen auprès d'elle. Ou bien était ce la punition du divin pour ne pas avoir été fidèle à ses sacrements. Personne ne pourra le dire. En tout cas la blonde acceptait le sors que le destin lui avait prévu.

Cependant, elle tenait à Gautier et elle décida de lui donner ce qu'il devait avoir de part le mariage. Ce qu'elle ne lui avait jamais donné contrairement à Maureen. La blonde avait beaucoup travaillé sur elle durant l'absence de son époux dans le but de pouvoir le satisfaire. Elle en avait envie. Amadeus lui avait fait une robe qui serait parfaite pour ce moment, suffisamment aguichante pour échauffer son époux mais pas vulgaire non plus comme les vulgaires coureuses de remparts que l'on trouve dans certains lieux.

Elisabeth rentra chez elle, on aurait pu croire qu'elle aurait été anéantie par la disparition de son enfant et bien curieuse de l'arrivée de celui de Gautier. Non elle ne cherchait qu'une chose, qui, elle s'était rendu compte lui manquait et voulait satisfaire avec Gautier. La chambre avait été aérée, les draps changés, des bougies disposées et des fleurs installées. Le tableau ressemblait tout à fait à une chambre nuptiale, avec pour unique le but : donner du plaisir qu'il soit visuel ou olfactif. A ce charmant moment manquait la maitresse de maison qui avait enfin passé la fameuse robe après un soigneux bain, ses cheveux lâchés retombaient comme une cascade d'or sur ses épaules et sa gorge dénudée. Elle était une invitation à elle seule. Rien ne manquait hormis le destinataire de tout cela.

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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Gautier.de.kestel
Et lui durant tout ce temps là, son petit foyer lui manquait-il ? Si on lui avait posé la question, la réponse aurait été positive, avec les airs d'une parfaite sincérité. D'ailleurs peut être s'était-il lui même un peu convaincu, à force de l'affirmer avant tant de conviction. Enfin toujours était-t-il -et il pouvait en avoir honte- que son chez lui et les femmes qui le peuplaient ne l'avaient guère manqué, tant son quotidien était autre et ses pensées envolées à mille lieues de là.

Alexandrie, la navigation, la richesse accessible, les nouvelles langues, le voyage et la découverte, il se vantait même à des fillettes d'être un grand aventurier-explorateur. C'était moche mais face à l'ennui d'une vie politique, les ennuis que pouvaient lui apporter deux femmes -la nouvelle de l'enlèvement d'Anne Margery dès la première lettre d'Elisabeth en était la preuve directe, ou tous les autres ennuis de la vie sédentaire, Gautier n'avait pas eu si hâte de rentrer. Encore avec Maureen, il avait pu voyager, mais à présent, Clément né et lui marié, ce temps des voyages était certainement résolu. Quant à Elisabeth, ce n'était pas le même caractère. Elle avait besoin de son petit confort, elle aimait l'influence et les relations qu'elle possédait en France et elle n'apprécierait pas la précarité d'un voyage en bateau jusqu'au bout des mers. Du moins c'est ce que Gautier imaginait car en attendant, par exemple, c'était elle qui réclamait un lit commun quand le brun s'attendait à des manières : des chambres séparées.

Le jeune homme, qui pensait avoir tout appris d'Elisabeth, n'était pas déçu -il s'attendait à bien pire d'une petite nobliote- mais mettait tout de même de claires limites à ce qu'il pouvait espérer d'elle et de leur relation. Sans conteste il se trompait, était présomptueux et aurait bien des surprises, avec son petit air blasé. Oui décidément, il n'avait rien compris ni retenu du peu qu'il avait pu partage avec la blonde.
Gautier savait à présent qu'il pourrait vivre en relative harmonie avec son épouse mais la jugeait un peu plate et surtout bien trop fière. Un peu plate... à croire qu'il avait tout oublié. Sans doute la soirée qui s’annonçait le ferait changer d'avis.

Finalement, malgré son réel altruisme, Gautier pouvait avoir un caractère abject. Déjà, il était devenu père d'un garçon qui l'avait complètement séduit. Le brun en était devenu barjot d'orgueil. Ensuite, il ne supportait pas que sa femme le regarde de haut, ce qui était sans doute la cause des ressentiments "plats" qu'il gardait d'elle après une longue séparation : il diminuait une femme qui en de nombreuses disciplines le surpassait. Et puis, bien qu'elle fut tout de même justifiée par sa vivacité d'esprit -quoi que parfois, il fallait se demander..., sa suffisance égalait presque celle d'Elisabeth, ce qui était contradictoire puisque Gautier lui reprochait sans cesse ce trait de caractère. Depuis peu, il savourait quelques gouttes de pouvoir, et il comprenait comment il transformait les gens. Gautier plaçait "le Roi Eusaias mon parrain" à tout bout de champ ce qui était ironique puisqu'il ne l'avait pas supporté lors de la bonne campagne et n'approuvait pas ses agissements. En attendant les gens le considéraient d'avantage une fois la phrase casée dans la discussion et il en riait le soir dans son lit. "Quel bon tour je joue à tous ces idiots" se disait-il. Gautier jouissait de toutes ses portes qui s'ouvraient, du champ des possibles qui s'élargissait. Hier encore il avait berné quelqu'un : il lui avait vendu des dattes à 13 écus 50 en lui promettant qu'elles se revendaient à 19 écus, tandis qu'elles n'en valaient maximum que 11. Il devenait riche, se réjouissait de son audace, de son insolence, de son adresse et de sa ruse : il s'aimait.

Et en vérité, ses défauts ne faisaient que s'accentuer quand il était loin des deux "femmes de sa vie" : aucun caractère fort pour le remettre à sa place, même si la blonde le replaçait plus facilement que la brune, la dernière avait plus un effet inconscient sur lui.
Même le nom Vaisneau ne lui déplaisait plus tant que ça. D'une part l'image de son frère s'effaçait de plus en plus et d'autre part il n'avait de nouvelles ni de sa nièce ni de sa soeur Alix, ce qui contribuait à le faire s'imaginer seul Vaisneau restant. Il pensait à présent pouvoir donner une saveur plus personnelle à son nom, ce qui se passerait si Alix ne le reniait pas.

Gautier était rentré à Sémur depuis quelques jours déjà et lui qui s'attendait à retrouver une couche toute chaude ne constatait que le départ de son épouse en Languedoc. Cela ne le contrariait pas vraiment, il pouvait mener ses petites affaires, passer des heures complètement idiot par Clément. Rien ne pouvait plus abrutir Gautier que son enfant. Il profitait également de la présence de Maureen qu'il aimait plus que jamais. Il faut avouer que venir le rejoindre quand il lui annonce être pratiquement sur le lit de mort à cause d'une maladie contagieuse, ça conserve les sentiments. Gautier avait compris la pérennité de leurs liens.

Le Vaisneau menait sa petite vie, plus ou moins mouvementée et divertissante dans le bonheur et la joie, sans oublier sa femme non mais en suivant pratiquement les principes de Lao Tseu : il ne s'impatientait pas, il ne redoutait rien, il savait qu'elle arriverait et il serait là pour l’accueillir. Quelque chose comme ça.
Toujours est-il que quand en pénétrant dans leur chambre il vit l'état de la pièce et sa femme dans cette magnifique tenue, il ne poussa pas de cris de surprise -je vous l'épargne. Tout de même, il marqua un temps d'arrêt; il n'avait pas prévu une telle attention, ni une nuit de noce dès son arrivée. Et Gautier décida de jouer, de s'amuser, comme il faisait depuis son retour en France.

Il fit mine de ne pas l'avoir vu et procéda comme habituellement : il s'assit sur une chaise et défit ses chausses. Puis il se releva, comme s'il s’apprêtait à enlever le reste, ses yeux croisèrent ceux d'Elisabeth et il exprima un vif mouvement de surprise.


- Mon Dieu ! Quelle est cette sombre et belle inconnue dans ma chambre ?

Puéril, oui tout à fait.
Il s'approcha doucement d'elle et intentionnellement dans un geste le plus tendre qui soit, il lui effleura l'épaule.


- Savez-vous, ma Dame, que le vert vous va à ravir ? On dit toujours que c'est le bleu qui convient aux blondes. Le mieux est encore un compromis comme votre séduisante tenue. Elle doit beaucoup à son mannequin, il faut l'admettre.
Elisabeth_stilton
Oh le rustre, le goujat, le bouquet sans queue, le bourge, le ... le ... le ... Elle n'arrive même plus à penser quelque chose la blonde tellement elle est en colère. Punaise mais plus d'un homme se serait jeté sur elle en la voyant ainsi et lui ... ah le rustre, le goujat, le bouquet sans queue - vous avez compris le principe - lui se permet de l'ignorer. Les yeux de la blonde se plissent de colère, ce n'est plus la douce - oui oui c'est dur à croire - et gentille femme qu'elle allait être qui était là mais le dragon qu'elle était en permanence.

Alors qu'elle allait sortir furibonde, claquant porte et talons, pestant contre les hommes de mauvaises volontés, le tout drapé dans une dignité à la Stilton, la blonde se trouve fasse à un époux qui joue très mal la carte de l'innocence. Un discours plein de reproches et de rancœurs se formait dans sa tête, prêt à sauter au visage du merveilleux idiot aveugle de mari qu'elle a. Seulement il l'effleure ... il la complimente ... il lui fait les yeux doux - enfin c'est tout comme - de quoi radoucir la furie anglaise qui aurait pu se déchainer tel un ouragan dans la chambre.

Doucement mais surement elle offre un très beau sourire à son époux. Rotation afin de lui offrir sa gorge alléchante, rehaussée par la robe qui la présente comme un joyaux dans un écrin. La blonde aguiche son époux. Encore que la torture n'allait pas être bien dure pour lui. Pour elle non plus. Non parce qu'il faut quand même rappeler qu'Elisabeth n'a pas connu d'homme depuis Enzo ou presque. Qu'elle vient de passer des mois sans qu'un homme la touche, bon il aurait eu du mal, mais en attendant son corps commençait à montre signe d'impatience, surtout quand on a un mari bel homme qui ne semble pas dire non.


En effet je savais que ces deux couleurs m'allaient comme un gant et comme je n'arrivais pas à choisir entre les deux j'ai demandé à la couturière de me faire la robe ainsi. Cependant elle n'est pas dépourvu de pièges. Voyez cette attache elle ne permet de retirer que la première partie de la robe, tandis qu'il reste encore tout la partie verte à ôter via un système de lacets dorsaux. Elle demande du temps et de la patience ainsi qu'un certain doigté. Pensez vous connaître quelqu'un qui pourrait m'aider ?

Ses paroles transpiraient la sensualité. Provoquer Gautier était la seule chose que la blonde désirait. Dans un premier temps elle avait voulu le punir de son comportement mais son corps affamé l'avait rappelé à l'ordre et elle avait préféré jouer la même carte que lui. Revoir Enzo seul à seule, lui avait fait comprendre des choses, elle était guérie de ses démons mais aussi de ses craintes inconscientes et tout en réveillant ses désirs enfouit. Son époux était son époux et il allait la combler, pas question que Maureen soit la seule à profiter de lui. N'avait il pas dit qu'elle était son épouse et qu'il comptait agir avec elle en tant que tel ? Dans ce cas il allait devoir le faire et sous peu ... Gautier c'est à toi !

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Gautier.de.kestel
Et dire qu'on la croit aussi froide qu'un glaçon. Gautier n'était pas du tout de cet avis et Elisabeth comptait apparemment bien lui prouver qu'il avait raison. Les complications de la nuit de noces étaient lointaines à présent, le Vaisneau n'y pensait plus. Deux saisons étaient passées. A l'échelle d'une vie ce n'est pas grand chose mais à l'âge des jeunes époux, on a le temps de changer en six mois. D'ailleurs pourquoi l’aguicherait-elle ainsi dès son retour si la situation n'avait pas évoluée et si elle ne se sentait pas capable de répondre à ses devoirs d'épouse ? Seulement devoir ne signifiait pas nécessaire corvée, et ils allaient bien le démontrer.

Pour le temps et la patience, Gautier pensait en avoir beaucoup fait preuve jusqu'à présent dans leur mariage, y avait-t-il encore une démonstration à faire ? Quant au doigté... elle verrait bien.


- Hum... je crois en effet connaitre quelqu'un capable de vous libérer de cette très jolie robe. Seulement... c'est un homme très prisé, il ne se déplace pas pour une mince affaire. Croyez vous mériter pareil honneur ?

Le regard azuré sonde l'autre, intensément. Evidemment, il surjoue, sinon ce n'est pas amusant. Il s'aperçoit qu'après plusieurs mois d'absence, ces retrouvailles lui semblent les plus naturelles du monde, qu'il n'y a aucune gêne ni pudeur, qu'il s'est habitué à elle et que certainement il doit y tenir. Les sentiments spontanés et instinctifs, en la présence de sa femme, n'ont pas grands liens avec ceux imaginés dans la distance.

- Il va falloir me le prouver, sinon vous êtes condamnée à rester éternellement dans cette tenue. Vous aurez été trop gourmande et vous n'aurez pas finalement su trouver une personne apte à vous déshabiller. Ce serait dommage, n'est-ce pas ?

Un léger sourire taquin se forme sur ses lèvres. Tandis que le regard impérieux est toujours fixé sur le sien. Gautier, bien que présomptueux et sûr de lui, ne se prend absolument pas au sérieux. Ce pourquoi, quand un autre n'aurait pas lâché une parole pour ne pas briser la sacralité du moment, lui joue avec son épouse, estimant qu'après six mois d'attente, il a tout son temps.
Elisabeth_stilton
Gautier s'engageait dans un terrain qu'il ne maitrisait pas beaucoup ou du moins que la blonde affectionnait particulière et qu'elle utilisait depuis de nombreuses années et pas que pour la séduction. La langue humecte la bouche doucement sans que les yeux ne lâchent le regard de l'époux.Elle tourne autour de lui, le frôlant avec le voile de ses manches comme une douce brise de printemps. Elle pavanait dans sa belle robe, offrant ses courbes au mari bien trop résistant à son gout. Puis elle s'arrêta avant de s'assoir sur le lit, jambes croisées, jupons remontés afin de mieux montrer ses jambes.

Hum, le seul qui a le droit de le faire en a aussi le devoir. Maintenant s'il préfère aller s'occuper d'affaires en tout genre plutôt que de profiter de mes charmes. Libre à lui. Mais il pourrait le regretter.

La jeune femme s'allonge à demi sur le lit conjugal. Les saphirs ne quittent pas les azurs. Un combat ? Non. Elle joue tout comme lui. Elle se demanda si c'était la distance et le temps où ils avaient été séparés qui l'avait rendu ainsi ou s'il avait toujours été comme cela. En attendant cela promettait des nuits assez agréables et des jours aussi ... pourquoi que les nuits. Si la vigueur se rapportait au langage alors Gautier risquait de passer de long moment avec elle dans ce lit ou bien un autre, ou bien dans un lieu tout autre ou bien ...

Je n'ai rien à prouver en l'état ... par contre après je pense pouvoir, non sans orgueil, vous montrer que vous ne regretterez pas ce moment. Maintenant si vous ne vous sentez pas apte, je puis trouver cavalier ailleurs.
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Gautier.de.kestel
Elle l’aguiche, elle l'attire, comme si elle avait fait ça toute sa vie. C'est tout de même sous estimer le pouvoir de résistance du Vaisneau. N'était-ce pas lui qui avait contrôlé ses envies avec Maureen des moins durant ?
Et puis Elisabeth était tout de même culottée de parler de devoir alors qu'elle n'avait cessé de le faire attendre jusqu'alors. Trouver cavalier ailleurs... qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre, vraiment.

Une partie de lui exigeait de jouer encore un peu pour titiller sa fierté comme Gautier hésitait rarement à le faire mais une autre souhaitait qu'il passe tout de suite à un autre type de jeu, physiquement plus rapprochés. L'attitude d'Elisabeth et la sensualité qui se dégageait impitoyablement d'elle achevèrent de le mener vers la seconde alternative.


- Je ne suis pas vraiment satisfait de mes garanties.

Légère moue, il ne faut pas lui laisser croire qu'elle ait obtenu victoire si rapidement.

- Cependant, laisser pareille beauté sans galant serait irrévérence, sans jurisprudence...

Tiens, si ça c'est pas une belle phrase, avec la rime, tout ce qu'il faut. Cela pourrait être effrayant, les déclarations d'amour façon avocat du dragon...
Bon, il était temps d'ouvrir le bal.
Gautier s'approcha, et laissa glisser sa main sous les jupons, le long de la jambe qu'elle s'évertuait tant à exposer, tandis que l'autre main écartait la blonde chevelure pour déposer quelques tendre baisers au creux du cou. Il laissait tranquillement et patiemment monter le désir, sans se montrer trop hardi ou entreprenant. Loin d'être gêné sur le corps de son épouse, il savait que les baisers et les caresses auraient bien meilleurs goûts une fois la chaleur montée. Patience, mère de toutes les vertus.
Elisabeth_stilton
La blonde hésita un instant ... Elle s'attendait à un Gautier très romantique, pas à un juriste. Elle en voyait toute la journée et lui il recommençait le soir. Il ne s'étaient pas vu depuis des mois et il lui disait ça !!! Autant vous dire que notre jeune femme n'était plus très encline à faire des galipettes avec son époux. Seulement entre ce qu'elle veut et ce que son corps veut il y a un fossé énorme. Douve qui augmente à mesure que Gautier la touche et l'embrasse. Quel rustre, goujat, bouquet sans queue, bourge - oui c'est du réchauffé et alors ^^ - oser lui faire cela à elle. Il mériterait qu'elle le mette dehors.

Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm


Oh oui il le méritait. La main de la blonde se lève ... pour aller caresser la chevelure ébène et soyeuse. Elle s'offre à son époux au grand désarrois de sa tête et laisse son corps décider de la suite des évènements. Instinct ou habitude, tout lui revint en mémoire, les bons comme les mauvais moment qu'elle avait passé avec ses amants. Et c'est là que commence le travail sur elle, au lieu de se focaliser sur ce qu'elle a vécu de mal, Elisabeth pense à ses amants doux et patients. Au lieu de se réfugier au fond de son lit, la jeune femme se détend et profite des caresses de son compagnon. Plutôt que de tout diriger, pour une fois elle va laisser l'autre prendre les rênes.

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Gautier.de.kestel
Si Gautier savait à quoi elle pensait, là, dans ses bras, assurément cela l'aurait refroidi. Pensait-il aux bons moments passés avec d'autres femmes, lui ? Non, et c'était bien ainsi, Elisabeth et son corps s'offrant suffisait à éveiller le désir et à le faire tout oublier du monde exterieur. En même temps ce n'était pas de lui qu'on avait abusé, et ce n'était pas lui qu'on avait violenté.
Heureusement pour la soirée qui s'annonçait plaisante, Gautier n'avait pas la capacité de lire dans les pensées, fussent celles de son épouse. Il n'entendait que l'encouragement d'Elisabeth par son murmure.

D'ailleurs il y répondit assez rapidement. Quand il estima que leurs corps s'étaient assez repus de délicatesses, d'effleurements et que sa bouche demanda d'avantage, les mains du brun vinrent tendrement prendre la nuque stiltonienne et les yeux d'azur se fixer sur les siens. Un souvenir vif d'un coup lui revint : le regard apeuré de la blonde après la première fois pas très première fois. Elle devait être courageuse pour tenter à nouveau. Gautier n'avait absolument pas envie de revoir ce regard effrayé. Il voulut lui dire de lui faire confiance mais il s'apperçut que si Elisabeth était là dans son lit et dans cette position, elle devait déjà lui en avoir offert beaucoup.


- Tu m'as manqué.

Sa présence lui a manqué, ses caresses qu'il a peu connu, ou tout simplement le fait de faire l'amour avec une femme ? Peut être un peu des trois, quant à la troisième possibilité il fallait encore passer à l'acte.
Et justement, Gautier brisa le lien du regard, préférant dans l'immédiat savourer leur premier baiser, plus ardent et avide que ce qu'il avait offert depuis son arrivée.
Elisabeth_stilton
Le temps a passé - oh pas tant que ça au final - et la blonde s'est offerte à son époux. On ne vous fait pas un dessin hein ^^

Il avait fait preuve de patience avec elle, énormément de patience. Leur séparation, le risque de mort par maladie, sa rencontre avec Enzo au Languedoc, enfin surement un mélange de tout cela avait fait que la blonde se sentait prête à accomplir le devoir conjugal. On oubliait aussi un détail ... Eli avait toujours aimé les hommes et certaines activités nocturnes ou diurne ou les deux en fait, lui manquait. Elle avait un époux jeune et en pleine santé, elle aurait été folle de ne pas en profiter.

Le moment avait été tendre et charnel, les époux ne le savaient pas mais leurs ébats allait provoquer une petite réaction qui ne serait pas, mais alors pas du tout du gout de la blonde. Cette nuit ils ne pensèrent qu'à eux, qu'à leur plaisir. Elisabeth se sentait bien dans les bras de Gautier. Était ce de l'amour ? La blonde pensait que non, une simple amitié profonde naitrait de tout cela elle en était sûre. Ils joindraient juste l'utile à l'agréable.

C'est ainsi qu'après une nuit assez mouvementée, Elisabeth s’endormit dans les bras de son conjoint. Ne cherchant pas à fuir le contact mais plutôt à le garder. La proximité des corps lui avait manqué plus qu'elle ne le pensait, il y a un fossé entre dormir proche de quelqu'un et partager sa couche même si aucun acte n'est fait. Les choses sont plus intimes, plus tendres, plus passionnées et une simple caresse peut vous enflammer.

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