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[RP - Sémur] Manuel de bon voisinage à la flamande

Katina_choovansky.
Le challenge avait été lancé.
On ne l’avait pas cru. Pire ! On l’avait défiée.
Elle avait pourtant assuré qu’elle ferait une bien piètre voisine, que son caractère épouvantable la forçait à s’épanouir dans un terreau tout aussi abominable : Les Flandres.
Où donc trouvait-on ailleurs que dans les Flandres une telle concentration d’égos surdéveloppés ? Où donc était on trainé avec fierté en justice pour avoir dit du mal des Ghentois? Hein ? Où se grattait-t-on l’entrejambe sur ou à coté de son cheval noir ? Je vous le donne en mille : Dans les Flandres !

Le moyen le plus radical pour ne pas faire parti du projet de repeuplement bourguignon était simple. Violent, mais simple.




Ô toi, fidèle cornemuse,
Souvent les bonnes gens t’accusent
D’avoir un son qui désabuse,
Mais, aussi loyale que ma muse,
Tu vaux n’importe quelle ruse
Car à mes mains, telle une méduse,
Ton son se répand et se diffuse…



Putain, ça valait presque son poème sur la Bretagne… sauf que celui là était fait sans dose massive de Chouchen dans le sang ce qui était bien plus inquiétant. Quelqu’un devait payer pour lui avoir inspiré un truc aussi pourri…
Et ce quelqu’un, ce serait… Gautier de Vaisneau !
Elle se payait même le luxe d’avoir une assistante. Parce que les gens qui avaient l’oreille mélomane, ça existait. Un coup d’œil reconnaissant à Anna-Gabrielle, une hésitation, même à partager ce grand moment littéraire, puis, décidant qu’elle n’avait pas assez bu pour ça, se ravisa.

Au pied de la tour conséquente qu’il avait bien voulu lui décrire quand elle était discrètement partie à la pèche aux renseignements, elle se fit indiquer où Monsieur De avait l’habitude de roupiller.
Elle avança de quelques mètres, jaugeant d’un index mouillé de la direction du vent, puis, la cornemuse vaillamment calée sous le bras, adressa une prière muette à St Tupi.

Saint Tupi,
Faites que j’arrive à courir assez vite pour éviter les seaux d’eau et toutes sortes de projectiles contondants. Amen
.


- « Anna », fit elle à la jeune fille. Votre rôle est assez simple. Vous couvrez ma fuite. Alors, « enjoy » comme on dit là bas mais souvenez vous… si on m’attrape, c’en est fini de la diffusion de la cornemuse au travers de nos belles frontières…

Alors, courageusement et parce qu’elle n’en connaissait pas d’autre (allez donc trouver des partitions de cornemuse en 1460 ailleurs qu’au pays des Bagpipes), la flamande entonna l’hymne des splendides et fiers écossais , ces hommes épatants qui n’avaient pas peur de se faire traiter de tafioles parce qu’ils portaient des jupettes.

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Anna_gabrielle
Forcément qu'elle était présente.
Oui, forcément.

Comment aurait-elle pu ne pas l'être, alors que c'était là l'occasion de faire une bonne blague à Gautier qui l'énervait un peu à force de dire qu'elle est jalouse, et que si elle ne l'est pas, elle devrait. C'est vrai quoi ! Elle s'en fiche complètement que Gautier soit devenu le fils de Baile ! Enfin un peu. Presque.
Quand il lui avait fait sa demande, la première fois (pas de mariage, d'adoption hein), la gosse avait été jalouse, oui. Elle avait imaginé que si Gautier devenait le fils de Baile, cette dernière la "délaisserait", façon de parler d'ailleurs, puisque Baile ne devait rien du tout à Anna, et l'inverse était vrai aussi. Mais c'était plus fort qu'elle, à ce moment là une centaine de scénarios différents s'étaient mis en place sous la tignasse ébène, avec une fin presque toujours similaire : La gosse se retrouvait toute seule à nouveau.

Alors quand Katina lui avait proposé de l'aider dans son sombre dessein, la gamine n'avait pas hésité. C'est pas tous les jours qu'elle a l'occasion de faire des bêtises avec des complices. Pis là c'était une toute petite bêtise, une blaguounette presque. Et puis, elle y allait avant tout pour pouvoir entendre à nouveau le son de l'instrument étrange que transportait la flamande et qu'elle avait trouvé très beau.
Anna, elle y connait rien à la musique, la seule chose qu'elle sait faire, c'est fredonner des airs que lui chantaient sa mère lorsqu'elle était plus petite. Mais elle a l'oreille musicale, ça oui, même si elle n'en a pas conscience elle-même. Elle avait aimé le mini-concert improvisé qu'avait fait sa complice en taverne l'autre jour, et depuis elle n'avait de cesse de fredonner cette chanson qu'elle avait entendue.

Elle voulait l'entendre à nouveau !

Comme elle commençait à bien connaître la ville, elle a réussi à rejoindre Katina assez facilement, il suffisait de tourner à gauche là, à droite là...ou était-ce ici ? Oui bon, de toute façon, tous les chemins mènent à la maison de Gautier, c'est bien connu ! Et c'était une femme, la gosse, enfin presque, et c'est de notoriété publique que les femmes n'ont aucun sens de l'orientation, non ?
Toujours est-il que les petites chausses vertes (en hommage à Gautier) et leur propriétaire était enfin arrivée, et sa complice aussi. A l'exposition du plan, elle avait hoché énergiquement la tête pour signaler son accord. Elle savait pas bien ce que ça voulait dire "couvrir sa fuite" mais elle avait bien intégré qu'elle devait l'empêcher de se faire attraper, alors elle ferait de son mieux.


- J'suis juste derrière !

Que le concert commence !

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Gautier.de.kestel
Quel est ce... Bordel, quel est ce... GRINCEMENT ! Plus qu'un affreux bruit, c'était un affreux bruit qui venait déranger son somme ! Alors c'était donc cela, être voisin de la flamande ? Pourquoi l'avait il mis au défi ? Sans doute car il ne connaissait pas encore la douleur d'être réveillé par une cornemuse.
Que cela cesse, que cela cesse !
On se lève, on serre les dents, les poings et on met en place une technique simple mais qui ne pouvait qu'être efficace. Un stratagème Gautier : faire mine que la chose ne l'affecte pas pour qu'elle cesse sa musique, s'il nous est permis d'appeler cela musique.

Alors, on tache d'être traversé par d'agréables pensées pour que le sourire ne semble pas grimace et on s'approche de la fenêtre. Un salut est donné de la main.


- Quelle plaisante surprise de vous trouver là !

C'est qu'Anna est de mèche avec l'ennemie ? Elle ne paye rien pour attendre, cette gamine ! Il lui arrachera ses beaux cheveux un par un et suite à cela même Baile ne voudra plus la regarder. Gautier est même pris d'idées sanguinaires, lui d'ordinaire si pacifiste et retenu.

- Je crois que rien ne peut me mettre de meilleure humeur qu'être réveillé par votre douce mélodie.

Alors ça... c'est dit très difficilement. Le sang bout, encore un peu et nous pourrons assister à une belle explosion.
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Katina_choovansky.
Le son monta, volatile, se répercuta, assourdissant et harmonieusement dissonant, le long de la tour du siesteur. Elle soufflait, la brune, ratant son fa dièse comme à chaque fois, mais c’était pas grave, elle resterait jusqu’à ce que vole un premier parpaing. C’était sa bonne foi qui était mise en cause !

Et enfin, le voilà le jeune seigneur ! Un épi encore frais dans la tignasse, preuve irréfutable qu’il venait de se lever, l’expression qui se veut digne quand tempêtait visiblement le sang aux tempes. Et il le faisait bien , le digne. Elle y aurait presque cru … Le salut était convaincant, léger, et le ton de la phrase enjoué. Tout n’était pas peut être pas faux, c’était pour ça que ça paraissait crédible. Ca l’aurait juste encore plus été s’il avait rajouté « mais de grâce posez cette horreur avant que je ne vous lâche les chiens dessus ».

Et de la même façon, elle aurait presque pu s’arrêter là.
Comme quoi, parfois, ça se joue à pas grand-chose. A un fil prés du destin, à une once de mauvaise foi… Gautier en fit la splendide démonstration à son tour

- Je crois que rien ne peut me mettre de meilleure humeur qu'être réveillé par votre douce mélodie.

Oh oh oh oh, ricana intérieurement la flamande en finissant son morceau, pour lever un minois dégagé vers lui et un air ingénu papillonnant qui trahissait pour quiconque la connaissait un peu, un mauvais coup à venir.
Ah il le prenait comme ça ? Ah il jetait le gant de la provocation à la face d’une flamande armée d’une cornemuse ?…
« Ca va moucher rouge De Vaisneau », conclut elle intérieurement en calant un bref instant l’instrument contre son ventre, haussant le ton pour qu’il l’entende bien.


- « Vous m’en voyez ravie Gautier ! Je n’étais pas sure que vous appréciriez l’instrument à sa juste valeur, mais puisque j’ai affaire à un connaisseur… Laissez-moi vous combler encore un peu de quelques notes de musique. Permettez-moi d’aiguiser vos humeurs »
, répondit-elle dans un sourire qui alla en s’étirant.

Elle se tourna vers Anna, à la fois émue par cette certitude que ça allait faire plaisir à l’une et finir d’achever l’autre.


- Spéciale dédicace pour vous Anna, la prévint elle solennellement avant de se remettre en position. Et s’ils veulent me casser les doigts, essayez de pleurer pour les apitoyer…

Et criant à l’attention de Gautier :

- Pour vous, Gautier, un air dont je n’ai jamais eu les partitions et que je n’ai jamais travaillé…

Si ça, ça faisait pas peur…
Et la brune d’enchainer avec une nouvelle mélodie bien plus approximative

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Gautier.de.kestel
Fallait-il vraiment s'attendre à autre chose ? Le coup du "je m'en fiche, tu peux continuer" rate à chaque fois. Sans doute ment-il trop mal. En conséquences la situation empire : au lieu d'être débarassé des emmerdements tout de suite en s'énervant un bon coup, ses oreilles continuent à souffrir le martyr et il devra essuyer la honte de voir son entreprise découverte et mise à l'échec. Car en effet, très rapidement, il ne supportera pas une note de plus.

Arrivé à ce niveau, il se bouche les oreilles et hurle un "MERCI" qui ressemble bien plus à un "FERME LA". Il n'est plus question de garder de bons rapports de voisinage puisqu'elle n'est PAS sa voisine et -bordel de dieu, elle ne le sera jamais, qu'on se le dise. Qu'elle aille rendre sourde sa tante Quiou ou son cavalier noir en Flandres et qu'elle y reste.

Gautier, naturellement, n'était pas de bonne humeur au réveil, bien qu'ouvrir tous les matins les yeux sur une jolie femme avait quelque peu changé la donne, mais là ! Dios mio ! Je ne contrôle même plus mon personnage.


-Cours. Un bon conseil mon amie, cours vite.

En chainse et ne prenant pas même le temps d'enfiler des bottes, il dévala les escaliers et s'élança dehors. Ridicule ? Bien entendu oui, toujours est il qu'il valait mieux ne pas être une Katina à sa portée.
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Anna_gabrielle
Oh, tiens, voilà le Gautier qui sort de sa tanière. La gosse lui fait un gentil signe de la main, absolument convaincue que le concert doit ravir ses oreilles de grand dormeur. Elle continue d’écouter la belle mélodie, tapotant du bout du pied le rythme tout en regardant autour d’elles, attentive aux éventuels trouble-fêtes qui pourraient venir s’en prendre à la musicienne hors pair (ça pour être hors pair !) qui délectait le quartier de ses notes mélodieuses et harmonieuses. Mais voilà qu’elle s’arrêtait ! Ah, quelle cruelle sentence pour ce bon Gautier qui semblait se délecter autant qu’elle de l’air !
Joie ! Voilà qu’il en redemandait, et Anna, ravie, avait adressé un large sourire à sa complice lorsque celle-ci reprit un air, certes moins aisé, mais qui ravissait tout autant les tympans connaisseurs de la gosse qui, il fallait bien le dire, n’était pas difficile ; peut-être car avant d’entendre Katina et sa cornemuse, elle n’avait jamais entendu de musique à proprement parlé.

La suite ? On s’en doute, le Gautier est loin d’apprécier. Pourtant Anna avait été tout à fait convaincue que son ami adorait la mélodie. C’était sans compter sur l’expression de son visage actuellement, à mi-chemin entre horrifié et agacé.
C’est là que la gamine réalise. C’est entrain de le mettre grave en colère, et incessamment sous peu, ce serait l’explosion, et là plus rien ne pourrait l’arrêter. Sauf elle, peut-être, et encore. Le regard clair passe de la musicienne au siesteur, et inversement, le temps de faire un récapitulatif dans sa tête, et d’établir un plan au cas où la situation tournerait mal, ce qui de toute évidence allait arriver dans très très peu de temps.

Petit décompte, histoire de faire durer le suspens ?
5...
Katina est toujours entrain de jouer, et semble ne pas avoir conscience du danger imminent.
4...
Elle joue toujours, et la petite veine sur la tempe de Gautier commence à pulser dangereusement (mais si qu’elle la voit, même à cette distance).
3...
Ah, tiens, un fa dièse encore loupé, ça ne sera que le quinzième en quelques minutes.
2...
L’explosion du « merci », il se bouche les oreilles, c’est presque la fin.
1...
Et le voilà qui se précipite.


- C’est l’moment de se barrer d’ici si tu tiens à la vie, Katina !

L’interrompre dans sa mélodie était un supplice, mais y avait pas vraiment le choix pour le coup. C’était à elle de la protéger et de la couvrir en cas de dérapage, non ? Et c’est-ce qu’elle ferait. D’autant que le Gautier vient de sortir de chez lui, en chemise de nuit, ou tout comme. Plus le temps de réfléchir pour la gosse, il faut réagir. Elle attrape le bras de Katina, signe qu’il est plus que temps de se faire la malle si elle veut avoir une chance d’user encore de ses doigts dans les dix ans à venir. Elle se retourne vers Gautier, lui tire la langue, et se carapate.

- COURS ! Et histoire de ralentir leur ennemi commun, on crie un coup : GAUTIER DE VAISNEAU IL EST PRESQUE TOUT NU DANS LA RUUUUUUUUUUE !!

La ruelle la plus proche n’était pas loin, et Anna les connaissait bien, ce ne serait pas dur pour elles de disparaître une fois qu’elles l’auraient atteint.

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Katina_choovansky.
La flamande, elle, connaissait cette moue et aussi cette façon de crier « merci » là où en effet, on entendait très nettement « Ferme la », pour ne pas dire plus.
Et de ce fait, elle trouva Gauthier particulièrement sympathique (mais puisque je vous dis que les flamands sont des gens étranges) quand il ne portait plus le masque respectueux de son costume d’avocat.


-Cours. Un bon conseil mon amie, cours vite.

Livide, la veine de la tempe battant follement –la même que celle que voit Anna-, la moue redressant la lippe, et la colère noire frôlant le tutoiement… pour elle qui n’aimait que le « vous », ce « tu » était très certainement un des plus délicieux acquis.

Il disparut brièvement de la fenêtre à laquelle elle l’avait forcée à venir jouer des bonnes manières, et usa des secondes qui suivirent pour finir pleinement sa terrible mélopée , sereine, ne pensant pas une seconde qu’il allait sortir, attendant juste qu’il réapparaisse pour lui jeter quelque chose à la figure.
A la place du Sol magistral qui se devait de conclure magnifiquement la torture, ce fut un « Pouac » qui s’échappa de l’instrument lorsque la porte s‘ouvrit à volée, découvrant Gautier, sa chainse, et l’absence de tout autre ornement tandis que Anna la saisissait par le bras pour l’entrainer ailleurs :

- C’est l’moment de se barrer d’ici si tu tiens à la vie, Katina !

- « Oh… déjà, » fit elle dans une moue mi déçue et mi victorieuse pendant que la môme l’entrainait, usant d’un subterfuge parfait en prévenant le commun des mortels d’une voix qui portait, délivrant une vérité abrupte, car oui, à 14h52, Gautier il était en effet presque tout nu dans la rue.
Et la flamande de partir dans une hilarité totale, suivant difficilement Anna, courant cahincaha vers un embranchement salvateur… Sauf que la cornemuse, ça a un prix. Et si elle avait la parfaite façon de décamper après avoir donné tout son souffle, elle n’avait pas souvent eu l’occasion de s’en esclaffer de suite, trop attentive au bruit sifflant des projectiles à identifier pour orienter sa trajectoire en fonction de.
Déjà essoufflée, perdant le peu de ses réserves dans le secouement de ses cotes après avoir entendu Anna, la brune se prit les bottes dans un nœud sur le fil du destin. Un geste moins précis, un talon moins fermement appuyé sur le pavé de la rue, et voilà la flamande qui partit en avant, perdant l’équilibre, lâchant in extremis le bras de son accompagnatrice dans l’espoir de lui éviter le vol plané.
Heureusement, le destin est magnanime, car en perdant l’équilibre, elle dévia de quelques degrés sa trajectoire, et alla s‘encastrer dans la silhouette massive d’un homme devant elle, portant à bout de bras un baquet plein de fruits.

Pendant une seconde, le temps sembla ralentir, laissant aux petites pommes rondelettes le temps de monter bien haut et à la flamande d’ingénieusement se servir de sa victime improvisée comme d’un coussin. Alors seulement, la pluie de fruits retomba, éparse autour d’elle tandis qu’elle papillonnait des yeux, reprenant durement son souffle, le fou rire lui chatouillant toujours le museau, , Gautier-Presque-Tout-Nu-Dans-La-Rue au bout de son champ de mire.

- Fuyez Anna ! Fuyez ! l’exhorta-t-elle avant de préciser, comme convenu dans le plan B : A moins bien sûr, que vous ne sachiez pleurer sur commande…

Et une pomme bien rouge de retomber après les autres sur le haut de son crane, lui arrachant un « Aieuuu » de circonstance tandis qu’elle écrasait une larme de rire à ses yeux bleus
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Elisabeth_stilton
Pendant ce temps, une blonde ...

Oui une blonde qui avait décidé de passer du temps avec son mari lors d'une sieste. Sieste bien courte d'ailleurs vu le son émis par un instrument que la blonde connaissait et pour cause, elle est anglaise. Quel anglais ne reconnaitrait pas le son "mélodieux" de la cornemuse. Donc notre blonde qui pensait passer un moment agréable avec son mari se retrouve seule dans son lit laissant Gautier régler l'histoire. Quand le second air de cornemuse retenti, elle se doute bien qu'il n'a rien réglé du tout et qu'il faut qu'elle intervienne. Seulement voilà l'époux a décidé de sortir presque nu dans les rues de Sémur. La blonde aurait pu lui courir après, l'invectiver ou autre. A la place elle préféra prendre une pomme, passer une robe d'intérieure et s'installer à la fenêtre pour se délecter du spectacle offert. Elle aurait bien ouvert des paris pour savoir qui allait gagner mais elle n'avait personne sous la main.

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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
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