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[RP - Sémur] S'il avait été chinois, on n'en serait pas là.

Gautier.de.kestel
Pourtant, la fierté de Gautier n'était pas aussi développée que celle d'Elisabeth et hormis quand cela venait de ses proches, il était difficile de le vexer. Dans ce cas, pourquoi sortait il à la hâte d'une taverne Sémuroise, l'orgueil blessé ?

Une phrase idiote, qu'il avait fallu prouver par un bras de fer et... bras de fer perdu. Une femme l'avait battu en force, et pas n'importe laquelle ! Sa future mère ! Sans compter deux femmes masculines, un tas de fumier et un amant de Désirée. Le son de la défaite en est décuplé, il assourdit même Gautier qui s'enfuit, honteux. On va jusqu'à se moquer de lui, on lui dit qu'il n'a pas un corps d'homme !

Où aller ? Oh qu'importe, il marche, un peu au hasard. Il passera des journées à se muscler le bras si nécessaire mais il battra Baile !
Bête comme des petites choses peuvent le titiller et l'énerver.

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Baile
Elle avait bondi derrière le jeune homme, mouvement félin et déterminé. Ce n'était pas un geste réfléchi, plutôt un réflexe. Quelque chose comme un embryon d'instinct maternel si on décortiquait la chose sous un regarde psychanalytique.
Elle venait de participer à vexer un tout jeune homme, et qui plus est son peut-être futur fils, et la fierté quasi bestiale des premières secondes avait laissé place à un regret lucide à l'instant même où Gautier avait claqué la porte de la taverne.

Elle courait derrière lui, et ses pensées couraient aussi. Certes, la Baile était Chevalier, mais elle n'avait pas la sagesse permanente de ceux des livres, et ne l'aurait sans doute jamais au risque de se dénaturer. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris de répondre à la provocation du toujours de Vaisneau. Elle était pourtant une combattante aguerrie, qui n'avait plus rien à prouver à personne, même aux hommes. Elle savait qu'en armes, elle était difficilement battable, et qu'en force pure, elle pouvait encore aisément disposer du jeune homme.

Pourquoi ne pas avoir résisté à la tentation alors? Pourquoi y avait-il autant de femmes dans cette taverne ce soir-là? On aurait dit un Paon en parade. Elle ne valait pas plus que le Cassian, sur ce coup, et ça l'énervait, forcément, maintenant que l'adrénaline était retombée et qu'elle avait retrouvé son cerveau d'adulte. Pour une fois, elle bénissait l'absence de Marie, car bien que la Baile n'eût pas été la seule à chambrer Gautier, la Jagellon n'aurait pas hésité une seconde à lui imputer l'entière responsabilité. Parce qu'elle était chevalier, notamment. Quel bordel.

Elle courait toujours derrière le véloce Bourguignon. Une qualité qu'il ne fallait absolument pas oublier de lui rappeler, assez vite, afin que ça compensât la vexation... Lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques petits pas, elle hurla un GAUTIER péremptoire et accéléra l'allure jusqu'à arriver à sa hauteur.

Gautier, bon sang! Arrêtez-vous, que l'on parle !

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I never saw a wild thing feel sorry for itself. A little bird will fall frozen from a bough without ever having felt sorry for itself.
Gautier.de.kestel
Gautier ne s'attendait vraiment pas à ce que Baile le suive. Tout était de sa faute après tout, il l'avait provoqué, tout fier, perdu son "combat" et maintenant il fallait se plaindre quand le Chevalier le narguait ? Ce n'était pourtant que la récompense qu'il méritait.
Aussi, quand elle le hèle d'une voix qu'il reconnait facilement, il s'arrête et se retourne, stupéfait. Comment voulait-elle lui faire croire en sa méchanceté ?

Tenter de faire mine de rien. D'abord avoir un visage stupéfait, puis sourire. Sauf qu'en actions, cela donne des sourcils froncés et une grimace, parce qu'il est difficile de contrôler toutes ses mimiques avec l'énervement. Du coup, le jeune homme s'efforça de garder un visage neutre, pour ne pas faire empirer la chose.


- Désolé, je n'avais pas vu que vous me suiviez.


Passé la première réaction, l'attention que lui porte Baile le réjouit, ça crève les pupilles.

- J'ai l'impression que votre incommensurable gentillesse vous a conduit ici, vous m'en voyez ravi.

On ne peut pas retenir la taquinerie, c'est naturel, elle sort toute seule.
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Baile
Elle le rejoignit et hocha la tête en guise de première réponse à la première remarque du jeune homme, puis ravala le grognement qui tentait de s'extraire de sa bouche lorsque Gautier ne sut fermer la sienne après la phrase initiale. Non mais comment avait-elle pu croire un instant que ce paon en herbe avait été réellement vexé?...

Mon incommensurable gentillesse vous somme de vous asseoir ici même séance tenante! Et ne vous inquiétez pas pour votre séant, le sol n'est pas trop rude par ici.

Elle joignit le geste à la parole, croisa les jambes et s'assit avec grande souplesse et étrange délicatesse pour quelqu'un qui était aussi coquet qu'un ours. Une fois chaque parcelle de son corps à la place qu'il fallait pour qu'elle se sentît à l'aise, elle prit avec force le poignet du jeune homme et le tira vers elle.

Maintenant que nous sommes bien installés, dites-moi donc quelle mouche vous a piqué tout à l'heure en taverne. Et puisque nous sommes en un tête-à-tête tendre et affectueux, continuez donc en m'expliquant votre désir, ou délire, de maternité... Enfin la partie qui me concerne, du moins!

Si les réponses à ces deux questions me satisfont, vous m'inviterez derechef à prendre le thé chez vous, cette course m'a donné soif tellement j'ai dû cravacher pour vous rattraper !


Bon, le compliment indirect avait été lancé, son devoir de diplomatie était donc fait, et elle ne partirait pas d'ici avant une explication entre quat'z'yeux avec cet encore puéril et néanmoins attachant spécimen masculin.

Et ne dites surtout pas que je suis vielle ! Je vous vois venir vous fracasser avec vos épines de hérisson sur ma forteresse de pierre !

Comment ça, elle aimait parler en métaphore? Elle testait simplement la capacité d'imagination de son peut-etre futur rejeton...

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Gautier.de.kestel
Il s'assit même, comme ordonné par Baile plus que demandé. En temps normal, Gautier avait bien horreur qu'on lui dicte sa conduite. Le jeune homme n'était pas avocat du dragon pour rien. Il ne chérissait rien de plus que son indépendance, elle était sa plus fidèle compagne. Quoi que Maureen pouvait dignement lui faire concurrence.
Mais là, le temps n'était pas normal; et plus que l'agacer, ces directives lui plaisait. Il y avait quelque chose de plaisant à se laisser diriger; nul besoin de réfléchir, un autre le faisait pour lui. Et quel meilleur autre qu'une future mère ? Car assurément, il réitérerait sa demande le dimanche suivant. Oui, être guidé par un personne en qui il voulait, pouvait et devait avoir toute confiance lui convenait et l'absence de suggestions ou de questions, remplacés par des ordres nets, ne le choqua pas.
Donc il s'assit, mais quand elle lui prit le poignet...


- Vous ne comptez pas remettre cette humiliation, tout de même !

Léger sourire, finalement elle ne fait que lui parler. Alors il ne fait que répondre.

- L'ego... l'ego, je suis sorti pour lui. J'admets avoir été affecté pour peu de choses.

Gautier se remettait facilement en cause et était plutôt objectif sur sa propre personne.

- Je ne sais pas pourquoi je vous veux pour mère mais j’espérais que vous le sauriez, pour pouvoir me guider convenablement, n'est ce pas là le rôle d'une mère ? Je ne peux plus me trouver de jolies (ou non) inconnues pour amante d'un soir alors je tache de rattraper ma dose d'inconnu et d’irréfléchi en une présence maternelle. Mais promis, pour celle ci, je n'en changerai pas tous les soirs !

Non, il n'en changera pas tous les jours, parce que celle ci semble parfaite. Il a envie de lui faire confiance, bêtement. Sans attendre sa réponse...

- Bon, puisque mes deux réponses vous satisfont, allons y, et vous me direz sur le chemin quelle est cette envie de fils qui vous prend !

Sourire en coin, il lui proposa son bras.
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Baile
Bon... Il fallait mettre certaines choses au clair, ici, ailleurs, tout ça. Elle allait commencer par ici, ça semblait une évidence ! Il fallait savoir, il fallait vraiment savoir, que la Baile n'aimait pas du tout les enfants, de moins de dix ans, et n'acceptait que très difficilement les jeunes, entre dix et quinze. En gros.

Cette réalité, quasiment un postulat, réglait sa vie depuis des années, et ce n'était pas près de changer. Cependant, car oui il y avait certaines exceptions, elle savait reconnaitre les qualités d'un adversaire digne d'elle. un adversaire ou un partenaire, en l'occurrence. Car Gautier avait ce petit quelque chose qui le différenciait des humains de son âge et de son sexe: une franchise désarmante, un humour parfois involontaire mais souvent piquant, et un sens de la réplique qui plaisait tout à fait à la Blanche.

En cet instant, il renvoyait à la figure de la capitaine quasiment les mêmes mots que cette dernière lui avait lancés, avec un sourire certes en coin et néanmoins charmant, avec une assurance péremptoire qui rivalisait avec celle du Chevalier, et elle était presque conquise. Presque.

Elle se releva et prit donc le bras qu'il lui tendait.

Vous êtes une plutôt grande gueule vous le savez? Je crois bien que ça me plait, en fait!

Elle réfléchit quelques temps aux mots qu'il avait dit en dernier, parce qu'ils n'étaient pas en totale adéquation avec les pensées qui trainaient dans sa tête. Elle se demandait en fait si Gautier n'avait pas raison en parlant "d'envie" d'enfant, ou de fils, peu importe. Elle décida de penser à voix haute, c'est plus facile pour éviter les répétitions.

Je ne sais pas vraiment si c'est une envie... Je ne me suis jamais posé la question de la sorte. Peut-être qu'au final je suis toute aussi irréfléchie que vous! Et j'ai dit oui, enfin oui à une condition quoi... avec la même impulsivité qui vous a poussé à me formuler cette demande pour le moins incongrue!

Peut-être qu'on ne nait pas avec l'envie d'être mère quand on est femme hein? D'autant plus quand on n'aime pas les hommes, comme moi... Peut-être que cette envie, on peut aussi la mettre en vous, les rencontres que vous faites, tout ça tout ça...


Elle s'arrêta, lâcha son bras et se tourna vers lui, lui prenant les deux épaules par les mains.

Mais vous n'êtes pas encore mon "fils" Gautier hein? Je ne me suis pas encore fourrée dans ce pétrin avec vous, hein? Tout va encore bien dans le meilleur des mondes, hein?

Pour la redondance, on repassera... La Baile commençait à paniquer grave en fait, mais elle ne le savait pas encore !

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Gautier.de.kestel
- Ah si !

Comment ne pas voir l'alarme de Baile ? Elle était visible comme le nez au milieu de la figure. Gautier trouvait assez drôle d'observer un chevalier dans cet état pour un simple... un simple lui ! Un simple lui, comparé à un champ de bataille, qu'est ce en effroi ? Un miette, tout juste. Le jeune homme peut souvent se montrer naïf, puéril, chose logique à son âge mais il n'en reste pas moins très observateur.

- Ah, mais qu'allez vous croire ! Vous avez donné votre parole. Donc si je vous le redemande Dimanche, vous acceptez ! Autant dire considérez moi déjà comme votre fils.

Apporter de l'eau au moulin, c'est amusant.
Le fait qu'elle aime les femmes l'avait-il dérangé ? A vrai dire, il ne comprenait pas comment deux femmes pouvaient se donner plaisir, mais c'était là son petit côté idiot jeune homme légèrement égocentrique. Pour le reste, il s'en fichait et laissait vivre, et Gautier doutait qu'elle accepte d'être sa mère s'il ne la laissait pas vivre, d'ailleurs !


- Ah ! Et bien ça va que je ne sois pas encore tout à fait un homme hein ! Parce qu'il faut bien de l'amour entre membres d'une même famille, non ? Et puis même quand je le serai entièrement, vous continuerez à m'aimer, par habitude, vous voulez bien ?

Le jeune homme jouait sur les mots, oui. Il faisait exprès, oui. Cela l'amusait bien, oui. Il se permettait de jouer l'enfant, oui. Après tout il pouvait bien se l'autoriser avec sa future mère, sinon avec qui le pouvait-il ?

- D'ailleurs, savez vous quand devient-on un homme, entièrement ? Vous savez moi, la titraille je m'en fiche, mais il faut savoir, quand même. Et puis votre avis m’intéresse.

Le sourire s'élargit encore un peu. Il est bien, en fait. Il se laisse totalement guider par... un rien. Un élan, une envie, son corps, son esprit, aucune anxiété ne vient contrôler ses paroles ou ses gestes pour lui faire regretter après de ne pas avoir été lui. Gautier est entièrement à son aise, propre à lui même. D'ailleurs il ne sait pas pourquoi il est ainsi, jouant affectueusement de la Baile.

- Vous placez une quantité impressionnante de "hein" dans vos phrases, hein ? Vous savez, je suis gentil. Même si vous peinez à le croire tout comme je ne crois pas en votre venin.

Hop, le bras de Baile est repris, la marche aussi. Non, elle ne l'arrêtera pas, et oui, il l’emmènera avec elle.
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Baile
Oui oui... Si vous en faites la demande dimanche prochain, je redirai oui oui...

La voix n'était pas basse, mais comme la Baile réfléchissait pendant qu'elle parlait, on eût pu croire qu'elle faiblissait sous le poids de la responsabilité qu'elle avait officieusement acceptée. Marie l'avait traitée de folle. Enfin, pas directement, mais venant de Marie, c'était tout comme.

Dimanche prochain allait vite arriver, et si l'assurance affichée par Gautier n'avait pas disparu comme un verre de calva offert à la Blanche, cette dernière allait se retrouver affublée d'un fils qu'elle n'avait pas allaité, ni vu grandir, et pire, pas porté... L'idée qu'elle était une espèce d'immaculée conception la fit éclater soudainement de rire. Jaune.

Le rire s'arrêta aussi vite qu'il avait débuté. Les mots de Gautier se cognaient brutalement aux multiples pensées qui l'assaillaient. Dieu du ciel... Elle pouvait bien être un chevalier aguerri et un guerrier chevaleresque, elle n'en avait pas moins un comportement ridicule par moment, celui d'une adolescente qui fonçait tête baissée dans l'inconnu.

Le rire s'arrêta donc, et la Baile avec. Elle regarda son quasiment futur fils, l'air grave, chargé d'émotions, tout ça tout ça.

Bon... Admettons que vous fassiez la demande à nouveau... Admettons que je dise oui car telle a été ma parole donnée... Vous vous rendez compte du travail qui m'attend??

Sa voix s'était spontanément élevée, elle la radoucit immédiatement.

Oui, du travail, hein? Et tant pis si j'en mets beaucoup dans mes phrases. Ca me soulage... Je n'ai jamais été mère, je vais le découvrir avec vous. N'avez-vous donc pas peur d'être déçu?

Elle déglutit mentalement, parce que maintenant, ça devenait une question d'ego. Il était inadmissible pour elle, tout simplement inconcevable, qu'elle ne relevât pas comme il fallait le défi de la maternité, et que Gautier lui renvoyât à la figure son incompétence en ce domaine!

Et puis, vous allez aussi devoir changer de nom.... Les gens habitués à Gautier de Vaisneau risquent de ne pas vous reconnaitre sous votre nouveau nom. Enfin le mien...

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Gautier.de.kestel
Elle ne répond pas à ses questions et en pose d'autres pour le décourager. Une légère moue vint se dessiner sur les lèvres du jeune homme. Au moins une chose était sûre : Baile n'était pas reine du self-control comme Désirée.
Et puis beaucoup de travail qui l'attendait... Ce n'était pas très gentil pour lui ! Donc Gautier était quelque chose de complètement inachevé qui nécessiterait beaucoup d'énergie pour le remodeler convenablement ? Baile ne souhaitait certainement pas faire comprendre cela mais... tout de même !


- Et bien ? Moi je n'ai jamais été fils, nous sommes quittes.

Tout dépendait de ce que l'on entendait dans le mot fils mais étant donné qu'il n'avait jamais connu ses parents, l'un mort en couche et l'autre... on ne savait pas, il n'avait pas eu à assumer ce rôle.

- Et moi alors ? Vous croyez que je n'aurais pas beaucoup de travail, également ? Cela ne marche pas que dans un sens. Je vous épargne les années les plus difficiles en échange de quoi j'obtiendrai surement les pires de vous : quand vous serez gâteuse. Ah ! Que dit-on maintenant ?

Enfin il aura tout le temps de changer de mère d'ici qu'elle soit gâteuse. Il en prendra une de vingt ans sa cadette et la chose sera réglée. Griotte ne l'avait-elle pas qualifié de girouette qui retourne sans cesse sa veste, après tout ? Gautier, plein de bonté, aimait faire plaisir aux gens en les réconfortant dans leurs idées. Par exemple, il fallait mal se faire voir par Marie-Alice qui n'approuvait pas du tout cette adoption et ainsi elle serait heureuse de penser avoir raison. Ou alors il fallait bien se faire voir dans le but de la rendre heureuse pour son amie, Baile ? Véritable dilemme. Note : penser à vérifier si l'amitié que porte la Pair au Chevalier est sincère.

- Vous savez, il y a une excellente manière pour n'être pas déçu. Imparable, je vous assure. Ne rien attendre. Je n'attends rien de vous, mon entreprise est totalement désintéressée, ainsi vous ne pourrez me décevoir en aucun point.

Pas bête la bête, pas folle la crêpe !
Ce fut uniquement au dernier mot de Baile qu'une toute petite pointe d'appréhension vint s'immiscer dans son ventre. Le sien. Oui le nom d'une femme avec qui il n'avait jamais rien partagé. Sauf le bras de fer, bien évidemment. Tout était vierge, à construire. Il y avait un côté excitant et un autre légèrement plus inquiétant. Une adoption, ce n'est tout de même pas rien.


- Ils risquent de ne pas me reconnaitre ? Vous savez, je ne compte pas changer de visage avec mon nom. Je sais, il aurait été bien que je prenne quelques uns de vos traits, histoire que la chose soit plus crédible, mais on fait avec ce que l'on a hein ? Tiens, je pourrais prendre vos "hein" ! Changer de nom, pour un avocat, ce n'est pas forcément très judicieux en effet, mais vous savez je ne suis pas très ancien dans le métier, ma réputation n'est pas encore fortement établie. Pourtant je n'ai jamais perdu qu'une seule affaire, et uniquement parce qu'on ne m'avais pas communiqué le réquisitoire. En coutume, ce n'est pas simple de faire relâcher l'accusé, hein !

Ah ça oui, il est fier, hein !


- Si vous souhaitez être une bonne mère, commencez par répondre à mes interrogations, non ? Je vous demandais quand on devient un homme, selon vous.
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