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[RP] Vos nuits seront longues, Bretagne.

Judas
[ La porte avait claqué sur les deux hommes, seigneur et vicomte laissés froidement à leur discussion. " Nous partons demain" avait dit l'Alençonnais... Pauvre de lui. C'était la tempête qu'il avait déclenché de cette simple annonce, là bas, derrière la fuite Chimérienne. ]

Il cherche la rousse, d'une taverne à une autre, au détour d'une rue, partout... Chimera ressort de la rabine apres avoir méchamment envoyé Lemerco sur les roses. Le port, la jetée, un plot d'amarrage, perchée. Il finit par la retrouver à ce même endroit qui a déjà accueilli ses états d'âmes et ses coups de grisou. Il s'approche, l'enlace, s'attendant à tout. Elle affronte l'étreinte, sans mot dire, de peur de se montrer cruelle, estimant que silence est cruauté suffisante. Frayner regarde le coté de son visage à sa porté, là derrière elle, l'air contrit et ne la quittant pas des yeux.

- Enlacez le plot plutot que moi, si vous souhaitez être retenu *glaciale, pour ne pas avoir l'air déçue*

- * pensif * C'est... charmant.
- Je n'ai pas de prise là dessus... Shynai a dit. Le charme n'a pas de prise sur l'affaire.
- Shynai a dit cela? vraiment... Il était question de quel charme?
- il n'a pas même eu besoin de dire autre chose que "nous partons".

Il fourrage ses cheveux du bout du nez , elle se crispe.

- Il n'a même pas eu besoin de dire autre chose pour quoi, Chimera...?
- Pour que vous suiviez en remuant la queue.

Judas se redresse, vexé.

- Quelle... Comparaison réductrice.
- Vous avez surement des bagages a faire. *crispe la main sur sa manche *
- Marions nous.
- Vous ne pouvez pas!! *s'emporte, torturée*
- * sur le même ton * Quoi! la bretagne n'est pas capable de me faire votre? Vos rites, vos dieux, vous les druides ne savez pas reconnaitre ici ce qu'est?!
- Vous partez!!
- France et Bretagne sont ennemies, toujours, toujours! Epousez moi avant de partir.
- Ne parlez pas de....
- France n'en saura rien. Bretagne devra l'approuver.
- Et vous retournerez à vos obligations!
- Me préférez vous loin et nu plutôt que loin et vêtu de vous?!
- Vous partez demain!
- marions nous ce soir alors!


Il la retourne, sans manières, elle qui lui fait dos. Elle, des larmes aux yeux.

- Epousez moi, avant que je m'en aille.
- Je vous veux!! Je vous veux et vous vous laissez arracher à moi quand je ne peux suivre!
- * colle son front au sien * Mais je serais toujours lié à vous... ici, là bas ou ailleurs... vous le savez mais ne voulez pas y croire!
- Je ne peux pas... je veux... vos cotés... *agrippe son col*
- Vous les avez déja, Chimera! Et bague à votre doigt! Il ne manquerait plus qu'un enfant pour prouver le tout! Et moi, qu'ais je fais pour mériter de vous indifférer libre et de me faire aimer enchainé?!
- Je ne les ai pas...Je ne les ai pas!
- Je vais, je viens, France Bretagne, Bretagne France, je m'affiche chez vous et couche en votre lit, je vous offre des chats et je m'esquinte les nuits à vous envier , aimée...
- Etre présent auprès de moi... Sont-ce donc des chaines? Si vous êtes mieux loin, je peine à être à vous.
- Mon mariage est chaines. Voilà. Mon mariage, foutu mariage qui n'a servit à rien si ce n'est à me le faire regretter chaque fois que je vous aime!
- vous ne reviendrez pas... *comme pour se persuader*
- Je ne reviendrai pas si vous me redites une seule fois en me regardant dans les yeux que vous ne pouvez pas m'attendre, que vous n'êtes que faiblesses et que vous abandonnez.
- Je le suis si je ne suis pas à vous.


Il cherche ses yeux

- Je l'ai été de ne pas être à vous.
- Soyez à moi, épousez moi.
- Si je laisse quelqu'un me lier à vous... Je vous attendrai... Si vous ne me revenez pas.... Je vous maudirai à jamais.


Le satrape la serre contre lui, elle frémit sous ses mots, pressée par l'urgence.

- J'en ai connu d'autres pour vous oublier judas... J'en ai connu d'autres pour m'abrutir jusqu'à faire sortir de ma tete et de mon corps l'idée de vous aimer

Frayner a les yeux qui noircissent.

- Prenez moi, ou fuyez et ne revenez pas...
- D'autres? qui? où? Les serments ne valent donc rien...
- Pas ceux qui m'engagent quand vous ne pouvez pas vous engager envers moi... Prenez moi... Et plus aucun ne posera la main sur moi.
- Vous aviez juré, et vous ne baissez même pas les yeux en avouant l'inavouable. * la lâche, dégouté *
- Juré d'attendre un homme qui n'a pas pu s'échapper de quelques lieues d'un serment quand j'étais en Bourgogne... Quel amour est-ce là, quand j'ai passé journée entière a étreindre Constance jusqu'à manquer de lui rompre le cou.
- Votre cul vaut bien un serment, hein... * blessé, riposte avec ses armes *
- Il ne vaut rien
- * secoue la tête * et c'est tout?
- *lui tend son poignet* prenez, si vous osez. *le defie des yeux*
- Je vous parle d'affirmer un serment d'amour que vous avez déja brisé et vous n'avez même pas mieux à riposter qu'un serment de vassalité qui m'aurait couté la tête. *repousse son poignet* Qui etes vous donc, Chimera?
- Une pauvre folle qui lutte contre l'envie de vous. Je ne vois pas nos lendemains.... Je ne les vois pas... Je ne les vois pas Judas... *lui tend à nouveau l'articulation offerte à l'union, blanche et vierge de tout engagement*
- Une pauvre fille qui lutte en se frottant à d'autres!* ne daigne pas la saisir, tant pis. *
- En acceptant une affection que je crains ne pas recevoir de vous.
- Foutaises! Menteuse. Menteuse!
- *le gifle* C'est vous qui partez!!

Furieux, une vilaine perle au coin de l'oeil, trahison liquide il retient la main fuyarde , la joue rougie .

- Toujours vous!! d'anjou, de bourgogne, d'ici!! Venir me taquiner jusqu'en mon foyer pour m'y laisser encore!! *se debat, furieuse * Vous n'êtes pas à moi!! *perd contenance *
- Non, je ne suis pas à vous. * lâche la main * Il aura fallu que je refasse mil fois le même pèlerinage pour le comprendre mais l'idée aura fait son chemin. A force de doutes, vous me donnez le coup de grâce, et qu'ais je à dire maintenant? Plus rien.
- Vous n'etes pas venu... *laisse les yeux se défaire de leur frustration liquide*
- Je crevais à la guerre! Putain de vous! Gifflez moi encore! je ne crains plus rien. Je suis mort . * la défie avant de s'apprêter à se retourner *
- Je l'ai affrontée!! Je l'ai affrontée pour vous, cette guerre. Vous n'avez pas pu vous échapper de vos serments pour une heure... Et vous me demandez ensuite quelle est la valeur de mon serment? Si vous m'aviez appelée... Je vous aurais arraché moi même aux griffes des héretiques, putain de moi....
- Ce n'est pas la place d'une maitresse que de jouer les héroïnes. Je vous mandais juste de rester envie, mais d'envie , vous ne considérez que toujours la votre. * choisit ses mots, sciemment acide. *
- *quitte son plot, dressée devant lui* Ma vie n'est rien si personne n'en est le témoin, si vous n'en êtes pas le témoin...*pince les lèvres et le contourne, pour s'éloigner sur la jetée, vers la ville.* Maitresse pour maitresse...

Frayner souhaite à cet instant qu'elle se jette à l'eau, plus fort qu'il n'a pu jamais l'aimer . Nerveux, il retire ses gants, ôtes ses bagues. Elle se tourne vers lui.

- Maudissez moi comme je vous ai maudit....

Judas les jette une à une à l'eau aussi fort et aussi loin que possible

- Expiez!!
- * Les dents serrées * Pour tous les serments tiens! Que je meurs si dieu m'y reprend!

Elle s'approche de lui et le pousse à l'eau, violemment

- Maintenant!

Judas tombe, net. Plouf. Elle prend le temps, elle, de délacer sa houppelande avant de plonger le rejoindre. Il sort sa tête de l'eau, rouge comme le diable.

- Assez.... noyez moi... autant de fois qu'il faudra


Frayner nage vers le quai, décidé à la laisser là , ivre de colère, bouffé d'orgueil.

- Noyez vous seule! vos bagues vous reconnaitront!

Elle le rattrape et l'étreint, pas décidée à le laisser filer

- Le poids d'une seule y suffira... une seule... insultante au mauvais doigt...

Démuni, l'homme n'a pas dit son dernier mot au jeu de qui fera le plus mal à l'autre. La rousse le plaque contre un pilier du quai, les maintenant à la surface d'une main agrippée a la jetée, attendant la prochaine vague.

- Moi aussi, je vous ai trompée... Et j'ai bien fait... Je vous ai trompée entendez vous! Trompée!!
- Vous mentez... *le scrute, nue comme au premier jour, entre deux meches de cheveux roux*
- * secoue la tête * non, point. l'enfant n'est pas d'Isaure. * la regarde, presque déchiré de l'avouer. Pourtant toujours porté par le besoin de lui faire payer son écart . Il s'agrippe plus haut qu'elle. *
- Vous n'etes pas à moi tant que vous ne m'etes pas lié, Judas....
- Tseuh! * Il remonte * Voilà du nouveau!

Elle agrippe ses braies.

- Baisons ici et là alors! puisque pas liés! Tiens, ce soir je m'invite chez la princesse! Elle doit bien se faire pardonner de m'avoir pété le nez apres tout! Je vais de ce pas lui apprendre la meilleure manière de le faire! * manque de reglisser lamentablement *
- Il vous faut enterrer votre vie de garçon... *l'aide a s'extraire de l'eau en soutenant son derrière, bonne poire*
- * la maudit de l'aider, fier comme Artaban* Ne vous jouez plus de moi , druidesse. * La pointe d'un index tout nu * ¨Plus jamais.
- Ni vous de moi *lui tend la main à nouveau. *
- * la ramène sur le quai avant de la lâcher et de tourner les talons* Je rentre chez moi. Pas chez vous-moi, chez moi j'ai dit.
- Non, vous ne rentrez pas.
- Si. je rentre. Et je n'escompte pas revenir pour vous. Pour une autre peut etre, peut être oui. * s'éloigne, incapable de prendre ses erreurs en compte. Lamentable. * Mais point pour vous! Jamais!
- Judas! A l'eau! Encore! Baise moi, là! Je veux te voir expier ton tort! *n'a pas bougé d'un iota*


Il s'arrête.

- Pourras-tu supporter de me savoir fidèle à toi si tu ne sais pas l'être? Ne me prends pas si tu ne sais pas l'être, car je le saurai.
- C'est cela, portez les enfants d'autres et aimez moi... Ainsi les choses n'ont plus ni queue ni tête
- Vous avez mis la votre dans la matrice d'une autre.
- Elle était là avant vous. * cesse là, le combat fut bien assez rude *
- Elle sera donc surement là apres....
- point... Elle est écartée. Depuis près de six mois. Six longs mois d'hiver, et une guerre. * fait une courbette comme s'il déployait sa jupe, ployant brièvement le genoux * Pour vous servir.
- Et l'enfant? Avant, ou apres?
- Avant. Lors de mon mariage.
- *s'avance, nue, sur le quai, Godiva de la derniere chance* sauriez-vous?
- * a froid, mais n'en montre rien, se raidissant à l'approche rousse * quoi?
- vous contenter de ça? * écarte les bras*

Frayner reste là, ne sachant plus.

- Si vous me prenez et que vous ne vous en contentez pas, je vous tuerai de mes propres mains. *ne le quitte pas des yeux, et ajoute* Mon amour.
- * Lève le menton, l'agrippe, encore furieux * Vous me blessez
- Idem...
- Vous me turiez pour me faire payer des faits hors de mon emprise. C'est cruel.
- N'avez vous pas le controle sur vous même?
- C'est un mythe, tout comme vous ne l'avez pas sur vous même.
- Prenez moi, et vous verrez si je ne l'ai pas! *le défie des yeux*
- Pour vous voir faire semblant de ne pas jouir, ou alors pour simuler? * plisse les lèvres *. J'ai des engagements. Vous ne quitteriez pas les votres, ne faites pas l'enfant.
- Je les quitterais.
- Vraiment? Cholet, Elisabeth, Vannes?
- Pourquoi m'avoir réclamée, si vous me croyez si liée?
- Parce qu'on désire toujours l'impossible.
- Ne faites pas l'enfant...
- C''est ainsi que j'ai posé mes yeux sur vous.
- Les quitteriez vous? Y suffirai-je autrement que pour quelques jours qu'un cousin chafouin suffit à écourter?

Il Frayner soupire.Elle recule d'un pas, à ce soupir.

- Un cousin?
- Ou frere, ou monstre!
- *sourit * Le vicomte Shynai du Ried n'est pas chafouin. J'ai voulu l'emmener voir du pays sans lui avouer que... Je voulais vous voir vous. Naturellement il peine à s'attarder... La halte lui parait longuette.Et quoi, dois je lui dire que je n'avais nulle envie de le divertir mais juste celle de m'assouvir?
- C'est donc un mensonge qui vous a mené à moi. Avez vous honte?
- Je n'ai pas honte. Du tout!
- Les quitteriez vous?! Lui, elles, la bourgogne. Ne me mentez pas, car je ne l'ai pas fait. Si c'est non, laissez moi, et j'epouserai Lokentaz que je tiens en respect depuis plusieurs jours pour son bonheur, et sans le mien.
- Bonnes épousailles alors... Vous m'enverrez les voeux. Clos Saint Hermine, Bourgogne. Ou à ma garçonnière rennaise.
- Nul ne vaut un sacrifice qu'il n'est pas pret à faire...
- Vous l'avez dit...
- *se détourne et récupère sa cotte. En lieu et place, sur le plot d'amarrage, elle dépose la chevalière qu'elle n'avait pas ôtée* Et vous, non.
- Navré, ce soir j'ai perdu quelques illusions.
- Elles ne nourrissent pas, Judas. *se glisse dans l'étoffe, le corps encore humide *
- De mon espèce, qu'en savez vous? moi qui pensait tant savoir de la votre? Voyez. Je me nourris de moi depuis toujours, maintenant vous le saurez. * Frayner breton , presque, tant buté jusqu'à perdre. *
- Vous ne pouviez pas tout savoir, si vous vous cachiez à mes yeux
- Jamais sciemment.
- Vous ne prenez pas amante sciemment?
- Elles viennent à moi, qu'y puis-je? * carrément salaud *
- Ainsi vous me connaissez, il est plus simple d'accueillir desir dressé que de se laisser éveiller et de prendre, non? quelle conscience y'a-t-il dans votre queue, Judas? *joue le jeu du grand déballage, crue* quand vous avez dit que vous épouseriez Breizh, vous mentiez?
- Hélas non. mais j'en viens à le regretter. C'était avant que nous parlementions pine et con.
- C'est donc oui? vous n'avez pas répondu *le défie des yeux *
- A la prime, seconde ou tierce question? Je m'y perd, avec toutes ces tergiversions.
- *s'approche et l'embrasse, a moitié vêtue* alors retrouvez-vous

Von Frayner répond, plus fougueux.

- Qu'on se le dise, je pars quand même, vos basses manoeuvres abusant de faiblesse ne sauraient changer cela.
- Prenez moi, et condamnez nous à ne plus douter.... Avant de partir.


Elle s'empare à nouveau des lèvres, mains crispées sur lui; Frayner retrousse les jupons lourds car mouillés, sans tendresse.

- Je vous déteste. * dans la manoeuvre heurte la bague qui tombe dans le port, sans s'en rendre compte * A genoux.

Elle va pour obtempérer, mais décide de lui offrir son poignet en premier lieu. Il la regarde, elle et son poignet, elle ne bouge pas d'un iota, poitrine soulevée par un souffle court, chevelure ruisselante.

- C'est votre façon de relier...?
- D'unir. Un seul a eu ça... il n'est plus.
- Comment fait-on.
- *mime de sa main libre un tour autour de son poignet nu, d'un autre, joint au sien, et souffle * Pour le ciel un nœud. Pour la terre un nœud. Pour votre union un noeud... Par la volonté et l'amour de Nature

- Et là, nous sommes mariés?
- *frémit à ces simples mots * il y a des voeux à prononcer...
- Prononçez.


Elle jette un oeil à son poignet trop distant, Frayner le rapproche vivement.


- Allez... Prononcez.
- C'est sacré, Judas... C'est ce que j'ai de plus cher...
- Je ne le vaux pas?* Il colle son poigner au sien *
- Est-ce que moi, je le vaux?


Judas l'embrasse.


- C'est un officiant qui doit le faire...*entre deux baisers*
- C'est dommage. * soupire * je m'en irai célibataire encore.
- Le répèterez vous? Pour nous? là? maintenant?
- Bien sûr.
- *souffle, à mi-voix*
    Nous jurons de nous tenir en paix,
    De vivre, malgré tout, dans l'amour,
    Cœur contre cœur, joue contre joue.
    Ecoutez-nous ô Vénérés Ancêtres
    Entendez nos vœux sacrés
    A cet instant prononcés.

*fixe les levres*


- *Il répète, consciencieux:* nous jurons de nous tenir en paix, de vivre dans l'amour, coeur contre coeur, joue contre joue, écoutez nous ô vénérés ancêtres, entendez nos voeux sacrés à cet instant prononcés...

- *frissonne en l'entendant, et répond... officiante faute de...*
    Ô Mere, que le monde est difficile à comprendre et la dureté partout.
    Ô Mere, nous pensons que si le monde est comme cela c’est que vous l’avez voulu ainsi et pour notre salut.
    Ô Mere, le cœur et la raison sont nos armes pour y arriver.
    Ô Mere, et de la diversité que vous avez créé dans le monde, nous la comprendrons et trouverons notre chemin.
    Ô Mere entendez nos prières et guidez nous vers la lumière.
    Ô Mere faites que nous nous aimions et partagions les mêmes valeurs.
    Ô Mere, voyez maintenant notre réjouissance car aujourd’hui nous ...nous marions....


- * encore, il reprend * ô mère; que le monde est difficile à comprendre et la dureté partout. ô mère, nous pensons que si le monde est comme cela c'est que vous l'avez voulu ainsi et pour notre salut. ô mère, le coeur et la raison sont nos armes pour y arriver. ô mère, de la diversité que vous avez crée dans le monde, nous la comprendrons et nous trouverons notre chemin. ô mère, entendez nos prières et guidez nous vers la lumière. ô mère faites que nous nous aimions et partagions les mêmes valeurs. ô mère, voyez maintenant notre réjouissance car aujour'dui... Nous nous marions.
- *lui offre sa manche* arrachez en une bande.


Un peu surpris il la saisit et entame l'étoffe, sage.

- Longue...
- *s'execute * ainsi...
- là.. c'est assez...


Il lui tend le carnage. Elle s'en saisit, et menage un tour autour de chaque poignet joint. D'une main tremblante, elle menage un noeud, deux....

- Faites le... un... *cherche ses yeux*

Le brun fait, trouvant les siens. Appliqué. Chimera demeure ainsi,à contempler l'oeuvre, muette. Les lèvres Judéennes embrassent la main voisine, la comtesse a soudain les yeux humides. Il se tait , n'a plus d"horreurs à dire, calmé et exaucé. Elle souffle, conclusion abrégée:

- Que le feu de notre ancêtre Lug protège notre foyer.... *en pleure de savoir que de foyer ils n'ont pas. *
- Le feu nous entourera toujours... * embrasse les cheveux roux*
- Ce sont vos bras que je veux... Toujours.


Il la porte, trempée. La comtesse a les yeux beants, encore surpris de la scene a laquelle ils viennent d'assister. Le Français oublie la bague, les autres, l'essentiel tenant au poignet. Elle le contemple, assommée par la réalisation que s'il la trahit, c'est par le feu qu'il périra. Il niche sa tête contre la sienne, berçant par ses pas, elle love sa joue contre jumelle, avant d'y glisser ses lèvres.

- Elle vous verra.... Elle me verra... Qu'elle soit notre lien et notre conscience... Quand.... *deglutit doucement*
- Quand rien. *regarde au loin* Je vous aime.
- *crispe main libre sur torse chemisé, trempé* Rentrons chez nous... Vous ne partirez pas sans avoir connu votre épouse.
- J'espère bien...


[Post écrit à quatre mains.]
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Vive le Roy! Oups, mes blasons y sont tombés dans la purée!
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