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[Rp] Ma femme le veut... Qu'il en soit ainsi !

Yves_lisreux
Yves Lisreux, c’est moi ! Armateur de métier, j’ai construit tout un réseau afin d’agrandir la fortune familiale que mon père avait commencé à prospérer. De commerce en magouille, le pécule de la famille gonfle.
Breton de souche, je n’ai jamais réellement quitté le pays. J’y suis attaché, comme une ancre à son bateau. Je m’y suis marié, une femme espagnole, avec laquelle j’ai eu deux enfants légitime. Moran, l’ainé, que je garde auprès de moi, afin de l’élever qu’il soit digne de devenir le prochain chef de famille. Je ne suis pas des plus doux, bien au contraire… J’aime le contrôle, le pouvoir… Je suis ce qu’on appelle un dominant, et non un dominé. Strict, l’on fait tout ce que je demande, sous peine de subir mon courroux… C’est ainsi que j’ai élevé mon héritier, et c’est ainsi qu’il va devoir être pour gérer la famille. Mais une dispute entre nous, va faire que mon fils va s’éloigné… Apprenant que j’ai été infidèle à sa mère, le digne fils de son père fuit. Plus aucun contact depuis…

Dix années, après la naissance de mon garçon, ma femme a mis une monde une petite fille, Zoé, que j’envoie en un couvent de suite après sa naissance, pour que les nonnes fassent son éducation. Dont jamais je n’ai pris nouvelle. Préférant me concentrer sur mes affaires, sur mon fils et la fortune de la famille.

Puis une année après, l’infidélité survient, une femme du nom de Rosa rencontrait… Une aventure, qui donnera naissance à une ombre. La mère est exécutée, tandis que l’enfant que je voulais mort, est envoyé à son tour dans un couvent… Loin, très loin de moi, pour ne pas déshonorer ma famille. Que jamais elle ne refasse surface. Je n’en veux point. Elle restera dans l'ombre... Quelques écus envoyés au couvent, pour son éducation, rien de plus.

Mais à l’heure d’aujourd’hui, ma femme me pousse à ce que nous reprenions contact avec nos deux enfants. Être éloignée d’eux, lui est insupportable qu’elle me dit. Je grogne, je ne veux pas… Je suis froid et méchant avec elle. Elle me connait… Aucune envie de faire le pas vers mes enfants. Mon fils a préféré partir, qu’il en soit ainsi… Mais à force de persuasion, j’ai cédé. Je prendrais contact avec ma fille…

Entreprendre des recherches, envoyé mon bras droit à la recherche de cette fille, savoir où elle est, pour que la lettre lui parvienne…
En Maine, qu’il en soit ainsi.


Citation:
De : Yves Lisreux,
A : Zoé Lisreux, ma fille.

Ma fille,

Tu ne me connais point, envoyée au couvent à ta naissance pour ton éducation. Je n’ai guère eu le choix, il le fallait.
Aujourd’hui, il est temps de prendre contact avec toi, te connaitre. Si tu le souhaites.

Ta mère ne cesse de réclamer après toi. Elle voudrait te rencontrer, que nous formions une famille tous ensemble.

Pardonne moi mes mots maladroits et cette lettre courte. Je ne sais que dire.
Peut être pourrais-tu me parler de toi, ce que tu fais, où tu vis ?

Ton père,
Yves Lisreux.


La lettre est des plus courtes, je ne suis pas à l’aise, je dois bien l’avouer. Je n’ai guère envie, mais je le fais pour ma femme. Premier contact, rude… Qu’en saura-t-il de la réponse ?
Shirine
Enceinte jusqu'au cou, terriblement irritée de porter cet enfant. Après quelques mois de bonheur et d'extrême prudence dans sa façon de vivre, Zoé Lisreux ne rêve que de délivrance...
Elle peut à peine bouger, ronde comme un tonneau de vin, elle souffre de douleurs au bassin et de contractions chaque jour que Dieu fait. Et pour couronner le tout, elle est seule la plupart du temps. Moran est trop occupé elle ne sait où, à faire elle ne sait quoi.

Elle passe donc ses journées dans sa chambre, à lire, et à se perdre dans ses pensées, se remémorant ses glorieuses années de Sicaire du Lion de Juda. Plus le temps passe, plus l'envie d'y retourner la démange. Son frère ne l'accepterait jamais. Si elle devait retourner à Genève, ce serait en prenant la fuite. Elle y retrouverait l'adrénaline de la perception de l'impôt léonin sur les chemins et de l'empalement d'usurpateurs de la parole divine.

Le Très-Haut s'était surement désintéressé d'elle depuis que sa vie était devenue banale et monotone...

Un courrier tout à fait inattendu vint troubler l'ennui mortel de son quotidien...
Elle n'en croit pas ses yeux et relit plusieurs fois la signature.
Serait-ce Moran qui aurait écrit la lettre pour la piéger et voir sa réaction ? Son coeur bat la chamade, s'il s'agit bien de son père, la lettre est inespérée. Elle rêve depuis si longtemps de découvrir qui il est réellement. Un temps, elle s'était mise à croire qu'il était mort, Moran refusant catégoriquement d'en parler.

Elle se lève de son lit, missive en main, pour se rendre au bureau de son frère et comparer les écritures. Il ne s'agit pas de la même. Shirine en reste malgré tout un peu méfiante. Elle s'installe pour répondre, avec parcimonie.


Citation:
    Très Cher Père,

    Votre lettre semblant sortir de nulle part m'intrigue fortement.
    C'est vous qui m'avez faite. Vous devez me connaître bien plus que je ne vous connais.

    Il serait de bon ton que vous me parliez de votre vie en premier.
    Qu'en pensez-vous ?

    Votre fille.


Si jamais c'est un piège, elle espère avoir été assez évasive. Et s'il s'agit vraiment de son père, tant qu'elle ne l'a pas en face d'elle, il ne pourra pas se fâcher ni lui faire de mal.
Quand à la lettre du Père Lisreux, il lui faut maintenant la cacher et que Moran ne tombe surtout pas dessus...

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Yves_lisreux
S’affairer à son bureau, régler quelques affaires qui sommes toutes urgentes. Répondre à certains courriers, tout ce qu’il y a de plus normal pour un homme d’affaire, tel que moi.
Rejoindre mon épouse, afin de discuter un peu de nos enfants.


-ma c’harantez*, sachez que j’ai écris à notre fille, voila quelques jours.
-Avez-vous eu réponse ?
-Pas encore, hélas, peut être ne veut-elle point correspondre avec nous !
-J’en doute, elle est notre fille, elle nous répondra.


Obstinée, elle l’est. Elle croit dur comme fer que notre fille que nous avons, comme abandonné, à sa naissance, reprendre contact avec nous.
Au fond de moi, j’aspire à ce qu’elle ne réponde. On le sait tous, les mioches, ça ne peut apporter qu’ennuis. Sauf qu’en ce jour… Réponse, je reçois. Qu’il en soit ainsi.


Citation:
De : Yves Lisreux,
A : Zoé Lisreux.

Ma fille,

Penses tu réellement que je te connais ? Je le devrais probablement, mais j’ai bien trop été occupé à mes affaires pour prendre quelconques nouvelles, et tu m’en vois navré. Ta mère te connait probablement plus que moi, je suppose qu’elle a dû en prendre, lors de mes nombreuses absences, sans même m’en avertir.

Quoi qu’il en soit, puisque tu veux connaitre ma vie… Sache que je suis armateur. Je prospère donc dans les affaires familiales, gonflant notre richesse. Pour cela que je n’ai guère eu le temps de t’accorder du temps.

Je pense qu’il serait préférable, que nous en parlions face à face, qu’en penses tu ?
Je souhaite me rattraper, si tu m’en donnes la chance.

Ton père.


Me rattraper, ce n’est guère vraiment ce que je souhaite… Mais il me faut faire des concessions pour ma femme. Alors soit, rattrapons le temps perdu… Rencontrons nous, apprenons à nous connaitre, et nous verrons ce qu’il en ressort… J’aurais très bien pu le lui dire ainsi, mais ne se serait-elle pas braquer ainsi ?

*ma c’harantez = mon amour en breton
Shirine
Les semaines avaient passées depuis la dernière lettre de son père. Shirine avait accouché d'un garçon robuste et avait pris la route avec deux amis réformés quelques jours plus tard, sans rien dire à Moran.
Retrouver Genève et son combat, sombrer à nouveau dans une vie faite d'adrénaline et d'histoires sans lendemains... Avec un bébé en plus. Mais elle n'y songeait pas encore vraiment, préférant se remettre à vivre au jour le jour et à prendre un par un les problèmes lorsqu'ils se présenteraient à elle.

Un soir, autour d'un feu de camp, sur les chemins menant à la grande cité helvète, elle relit le courrier de son père et décide enfin d'y répondre.


Citation:
    Padre*,

    J'accepte de vous donner une chance d'être enfin ce que vous n'avez jamais été : un père.
    Si vous souhaitez vraiment vous rattraper, retrouvez-moi à Genève dès que vous le pourrez. Je vous y attends.

    Votre fille.


Peut-être comprendra-t-il avant de la rencontrer qu'elle n'est pas là bas par hasard. Elle en fait alors un test. S'il est sincère, il l'acceptera telle qu'elle est, s'il ne souhaite que diriger sa vie comme a tenté de le faire son fils avant lui, elle le saura très rapidement. Et ne retombera pas dans le piège...

*Père

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