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[Rp] D'une rencontre impromptue.

Aude_elisa
    « Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après. »


Des rencontres, encore et toujours. Advienne que pourra ! Faut dire que je suis arrivée dans une très grande famille, il est donc tout à fait normal de rencontrer autant de monde.
Après m’être donc concentrée sur le parrain de ma petite princesse, il me faut aborder la marraine.

Ange de Montbazon-Navailles… Marraine que la petite puce a choisi seule. Et pourtant elle ne semble pas tellement plaire à Euzen. Que dois-je en penser ? Je ne sais.
Et si je me faisait ma propre idée sur la personne ?


-Aubert ! Après le Berry, allons en Franche comté !
-Voyager encore ? Mais m’dame, vous ne voulez pas vous reposer un peu ?
-Non non ! Je veux rencontrer la marraine de ma nièce ! Fais à nouveau préparer le coche ! Les malles ne sont pas défaites, il faut donc en profiter !
-Bien m’dame…

Il ne me semble pas des plus motivés. Peut être est-il fatigué de tout ses voyages ? Qu’importe… Il se reposera dans le coche. Ce n’est pas comme si il devrait chevaucher, ou même marcher !
Ma longue chevelure flamboyante est remontée en un chignon. Me voici, prête !

Me voila impatiente de prendre la route, je n’aurais jamais autant voyagée en si peu de temps. Mais je dois bien l’avouer, j’aime assez.

Le coche est prêt, Aubert vient de me prévenir. Non pas que je suis impatiente de la rencontrer, mais je me mets presque à courir pour le rejoindre. Avec l’aide de mon valet, je m’installe donc confortablement dans la cabine. Mes prunelles se posent sur lui, un léger sourire se dessine sur mes lèvres :


-Aubert, pourquoi voulais-tu que je me repose avant le départ ? Es-tu fatigué ?
-Oui m’dame, en réalité, je pensais surtout à moi, je suis désolé…
-Ecoute, tu as juste à te poser en face de moi, tu peux t’allonger sur la banquette pour te reposer durant le voyage.
-Merci m’dame.

Un sourire de sa part, je lui réponds. Et l’observe un moment alors qu’il s’installe. Par contre, pour celui-ci, nous serons obligés de faire au moins une halte, pour dire de me reposer en un hôtel particulier. Hors de question pour moi de dormir en une auberge miteuse.

Le début du voyage se passe parfaitement bien. Aubert passe son temps à dormir, moi je regarde le paysage défiler… Puis vient le temps de la halte, un village un peu trop calme, très peu de personne présente. Mais je trouve quand même un hôtel particulier, qui semble me sied. Certes il n’est pas de luxe, mais il fera l’affaire pour la nuit.

Une nuit agitée et difficile, le réveil en ai tout autant. La crinière de feu devenue sauvage… Le temps de me préparer, les yeux cernés… Reprendre place dans la cabine.


-Mal dormi m’dame ?
-Tu n’as même pas idée… Vivement que l’on arrive !

Et la suite du voyage se poursuit dans un silence des plus pesants.

L’arrivée à la seigneurie de Dambenoît-Lès-Colombés, située en Franche Comté, se fait donc sans encombre. Je me sens épuisée, mais peu importe.
L’aide d’Aubert, pour descendre de la cabine, est la bienvenue. Je me dirige alors vers les grilles, le garde devant, qui semble somnoler.

Je me met alors à toussoter, un léger et gracieux raclement de gorge :


-Ahem, excusez moi ? Suis-je bien à la seigneurie de Ange de Montbazon-Navailles ?
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**Merci Jd Catherine**
Ange...
Ce matin était calme, & c’était une Ange apaisée qui s’était réveillée, les yeux posés vers sa fenêtre L’aurore se montrait doucement, & elle le regardait faire, léger sourire aux lèvres. Il faut dire, elle avait eu des nouvelles de son fiancé la veille, par courrier. « Je vous reviens très très vite ma Divine, je vous aime » qu’il avait dit dans les derniers mots. Geoffroy était un homme bien, & malgré ses crises de colère ou de jalousie, il l’aimait, & réciproquement. Malgré ses écarts de conduite, elle se mariera avec lui. Il n’y avait aucun doute. Mais sans lui, le domaine était calme. Il gérait les gardes, & sans lui, ils ne s’entrainaient plus. Ca en devenait agaçant en faites.

La blonde platine s’était levée, lavé, habillé & coiffé, de bonne humeur, un léger sourire en permanence sur sa bouille Angélique. Aujourd’hui, avec sa domestique, elle allait faire la lettre pour sa filleule. Ange dictant, & Donatella écrivant. Elle écrivant bien, & vite. La demoiselle de DLC devait l’écrire il y a quelques jours, mais son retour à Limoges, & la Seigneurie, lui avait prit pas mal de temps Elle avait même dit à ses domestiques de ne pas la déranger du matin aujourd’hui, sous aucun prétexte.

Dès lors qu’elle eu finit de se préparer, la jeune Montbazon-Navailles sortit de ses appartements. Les cheveux un peu humides encore, elle les avait laissé détaché pour une fois, laissant ses bouclettes roulait dans son dos. Habillé simplement d’une robe avec bustier, qui cachant bien son fin ventre rond, mais qui soulignait ses formes volumineuse on va dire, c’était encore d’une couleur clair : Bleu clair, avec quelques éléments blanc. La rose blanche glissé également dans ses cheveux, elle se promenait dans les couloirs calmes à cette heure ci. Les domestiques étaient tous réveillés, ils commençaient doucement leurs travaux.

Et c’est après son petit tour habituel que la jeune femme grimpa dans son bureau. Il était temps de commencer, elle aussi, à faire de qu’elle devait. Attrapant parchemins, plume, encrier & tout le nécessaire à écrire, elle referma derrière elle la porte de son bureau, puis descendit au salon, ou la jeune brune l’attendait patiemment, en train de ranger quelques affaires.


    -On s’y met Donatella, comme ça je te laisse tranquille après.

Bien mademoiselle.

Laissant la domestique s’installer sur la table, elle déposa le nécessaire à écrire devant elle, la regardant tout disposé avec un air amusé. Elle songeait même à l’embaucher également comme scribe tiens. Pourquoi pas après tout.

    -Donc, tu m’as dis avoir déjà rédigée des lettres. Je n’aurais donc pas de reproche à te faire, je me trompe ?

Non mademoiselle.

    -Bien ! On peut donc commencer… Alors, tu marques en haut de ton parchemin : « De moi, Ange Adélie de Montbazon-Navailles, Damoiselle de Dambenoît-Lès-Colombés. ». Un peu en dessous « A toi, ma filleule, Eloan Aphélise Ange de Montbazon-Navailles. ».


Passant à coté de la brune en faisant les 100 pas, la demoiselle de DLC fit un léger sourire en voyant sa « scribe » du moment s’appliquer à bien écrire, malgré la vitesse de dictations de la blonde platine. Elle reprit donc.

    - A la ligne, « Le bonjour ma princesse. », de nouveau à la ligne. « Voilà bien des semaines que je n’ai plus de nouvelle de toi, & je m’inquiète. Il faut dire que je ne te donne pas le bon exemple d’être partie si vite, sans rien te dire, & croit moi que je suis désolée. Je remplis très mal la place de Marraine en ayant fait ça & c’est pour ceci que je te demande pardon. Je te promets de me rattraper. ». Passe une ligne.

    « Mais avait que je te dise ce que j’ai à te proposer, j’aimerais savoir comment tu vas. Es –tu sage avec ton père ? Es que tu fais encore des bêtises ? Oh tu sais, je ne te disputerais pas. J’en ai fais ayant ton âge, & même encore maintenant, j’en fais. Comment va-t’il d’ailleurs, ce cher Euzen ? Cela fait longtemps que je ne suis plus en contact avec lui. D’ailleurs, tu ne t’ennuies pas trop ? Que fais-tu de tes journées, j’ai envie de savoir à quoi s’adonne ma princesse. » Passe une ligne.

    « Pour ma part, tout vas bien. Geoffroy & moi sommes rentrés enfin à Limoges. Nous avons vu de beau paysage, j’ai beaucoup pensé à toi ! J’ai … »


Un toquement à la porte se fit entendre, & la blonde platine s’interrompit, sourcil haussé. La brunette relevant le nez, toute deux regardés le garde de l’entrée qui, un peu gêné, s’inclina avant de s’avancer doucement dans la pièce.

Bonjour Damoiselle, bonjour Dona… Une dame à l’entrée vient de faire son apparition, elle veut vous voir…
    -Qui es ?

Je… ne sais pas…
    -Elle est comment ?

Rousse ! Très jolie, elle a l’air de votre stature mademoiselle !
    -Et… Elle vient pour quel sujet ?

Je… ne sais pas mademoiselle… Je n’ai pas pensé à lui demander…

Ange poussa un soupire d’agacement. Vivement que Geoffroy rentre, ils perdent la tête les gardes là !

    -Bin va la chercher alors ! Tu me l’amènes ici !

Oui mademoiselle !

Il tourna les talons, courant limite pour aller rejoindre la dict dame. Une rousse… Qui cela pouvais –il être ? Elle ne connaissait que peu de rousse, & jamais elles se seraient déplacées pour elle. Et quand bien même, quel était la raison de cette venue non prévue, ou plus exactement, non prévenue ? Presque personne ne venait en son domaine, pour la simple & bonne raison qu’Ange-Adélie invite les gens rarement en Franche-Comté. L’ Ange regarda Donatella, celle-ci se levant sous les yeux émeraudes qui la fixé.

    -Bon… Et bien, va déposer tout ça sur mon bureau, puis revient ici. J’aurais peut-être besoin de toi.

Bien mademoiselle.

Laissant repartir la brune, la blonde s’installa tranquillement dans son fauteuil, près du feu, prenant son tricot tranquillement, se demandant toujours qui pouvait bien être la rousse de l’entrée. Donatella revenu, elle fut suivit de près du garde accompagnée de la dame, d’une charmante allure. Se levant alors, elle fit un sourire en s’inclinant un peu dans une révérence. Politesse quand tu nous tiens.

    -Le bonjour, & bienvenue à Dambenoît-Lès-Colombés. Je me présente, Ange-Adélie de Montbazon-Navailles, Damoiselle de cette seigneurie & maitresse des lieux. Que puis-je pour vous ?


Son regard se posa sur le garde, le congédiant de ses émeraudes un peu loucheuse, avant de revenir sur la jolie rousse devant elle, lui souriant.
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*[Toujours partante pour un Rp ! Mp's! ]*
Aude_elisa
Être au bon endroit. La seigneurie de Dambenoît-Lès-Colombés… Bel endroit, le château semble magnifique, tout du moins de l’extérieur. Et pendant que le garde est parti prévenir la maitresse des lieux, j’observe les alentours… Tout y est calme, paisible. Se retrouver en cet endroit doit être source de bonheur, j’en suis persuadée.

J’aurais aimée être en présence de ma sœur, qu’elle admire tout ceci avec moi… Mais elle n’est plus. Et un voile de tristesse vient assombrir légèrement mes azurs. Elle aurait appréciée pour sûr !

Puis le garde revient à moi et m’emmène dans les limbes du château… M’amener à celle qui n’est autre que la marraine d’une princesse.


-Aubert… Pars donc visiter les alentours. J’en aurais pour un moment. Je te retrouverais plus tard, ne t’en fais pas.

Mon valet qui n’aime pas être loin de moi… Inquiet comme si j’entrais dans les bouches de l’enfer. Et c’est chaque fois ainsi. Il est très attentionné à mon égard, et j’apprécie. Sourire qui se veut rassurant, lui tends comme pour la visite chez Nathan, une petite bourse bien garnie, afin qu’il s’occupe pendant que je m’entretiendrais avec Ange.

Et je pénètre dans l’enceinte de la cour, suivre le garde jusqu’à un bureau… Admirer comme à chaque fois la décoration des lieux. Sourire de circonstance, comme chaque fois que je visite.
Me voila dans l’encadrement de la porte… Et observer au loin l’ambiance de la pièce, puis de repérer une dame, blonde, assise dans un fauteuil au coin de l’âtre.

Cette dernière se lève afin de l’accueillir, sourire chaleureux qui s’étire sur mes lèvres, je m’incline :


-Le bon jour, je vous remercie de m’accueillir en votre seigneurie… Je me nomme Aude Elisa Casaviecchi. Vous devez vous demander pourquoi suis-je ici ? Je vais donc vous répondre simplement…

Court instant de silence, le suspens est à son comble…

-Je suis la tante de votre filleule, Eloan… Je suis donc venue à vous, afin de me présenter, et faire votre connaissance, vous n’y voyez aucun inconvénient ?

M’assurer que je ne gêne point… J’aurais dû prévenir, j’ai pris cette mauvaise habitude de débarquer là où bon me semble, sans rien dire… Va falloir que je rectifie tout cela et au plus vite.

-Veuillez me pardonner d’arriver ainsi, sans vous avoir prévenue préalablement.

Voila qui est fait… Reste plus qu’à attendre la suite.
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**Merci Jd Catherine**
Ange...
La blonde eu un petit moment d’arrêt en entendant la rousse qui venait alors de se présenter. Ce n’était pas tellement le nom qui l’a dérangeait, mais ce qu’elle avait dit, a propos de son lien avec une personne vraiment proche de laMontbazon-Navailles. Tante, avait-il dit ? Dans ce cas, pourquoi avoir laissé Eloan seule avant qu’Euzen ne l’adopte ? Et tout simplement oui, ou était-elle à ce moment présent ? Ange détestait ce genre de chose, mais elle avait sûrement une part de bon en elle. Elle avait peut-être tout simplement perdu une quelconque trace de la mère d’Eloan, & ne savait même pas que celle-ci existait.

Tant de question se posait dans la tête de la blonde, qui se redressa de sa révérence, avec un léger sourire.


- La tante d’Eloan, vous avez dit… Dans ce cas, enchantée. Mais asseyez-vous je vous en prie. Et ne vous inquiètez pas pour votre arrivée, vous ne me dérangez nullement ! J'étais en train de rédiger justement une lettre à l'attention de ma filleule.

L’Ange attendit que la jolie rousse prenne place avant de s’asseoir face à elle, de nouveau. La nappe bien mise sur la table basse, le pot de fleur non embêtant, il fallait quand même que cela soit rangé ou propre quand l’on reçoit quelqu’un, qui ne prévient pas. Elle n’avait d’ailleurs pas à s’en faire, tout était toujours impeccable. Néanmoins, la jeune Montbazon-Navailles glissa ses perles d’émeraudes sur Aude, souriante, se voulant accueillante.

- Désirez-vous quelques choses ? Nous avons un vin ainsi que des liqueurs fabriqués ici totalement exquis, vous n’en serez pas déçu. Ou peut-être tout simplement une tasse de thé ?

La blonde platine fit sgne à son domestique, qui se trouvait près de l’entrée de venir près d’elle, afin qu’il puisse entendre ce que Aude désirer prendre.

- Votre route n’a eu aucune encombre ? Car je dois vous l’avouer, les routes menant ici ne sont plus très sûr en ce moment. Si cela ne vous dérange pas… J’aimerais savoir. Comment avez-vous-su que j’étais la marraine de votre… nièce ? D’ailleurs, quand elle est arrivée près de moi & mon cousin, elle nous avait dit ne plus avoir de maman, mais jamais elle n’a évoquée de tante… Le savait-elle que sa mère avait une soeur?

Elle se rendait bien compte qu’elle posai un peu trop de question, mais il faut dire que sur ce coup là, Ange se sentait un peu mal. Des retrouvailles de ce genre changeait toujours un peu l’existence d’un être, quel qu’il était, & quel âge il avait. Elle espérait malgré tout que ça ne chamboule pas trop sa filleule.
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*[Toujours partante pour un Rp ! Mp's! ]*
Aude_elisa
Une invitation à m’assoir, que j’accepte bien volontiers. Être debout lors d’une rencontre n’est jamais j’ose aisée. Alors cette invitation à poser mon séant sur un siège, et soulager mes jambes de mon poids, qui certes n’est pas non plus lourd, mais tout de même… Et bien je l’accepte avec plaisir.

C’est donc avec ma grâce légendaire, que je me pose tranquillement sur le rebord du siège, les jambes qui se croisent… Droite et fière, les mains qui se joignent sur les cuisses. Parfaite posture. Les traits doux et fins de mon visage qui s’illumine d’un sourire radieux.


-En effet, tante d’Eloan. Finissez donc cette lettre. Je puis attendre quelques instants, ne vous en faites point.

Et vient le temps d’une proposition d’un rafraichissement. Un verre de vin, une liqueur… Un thé. Oui j’opterais pour ce dernier. L’alcool n’est point mon fort. Et me monte vite à la tête.

-Je prendrais une tasse de thé. Cela me semble parfait.

Un hochement de tête pour remercier le domestique, par avance. Puis je reporte mon attention sur la jeune marraine.

-Route effectuée sans encombre. Les paysage sont assez jolis, j’ai pu donc m’en delecter… Aucune mauvaise rencontres, donc le voyage s’est fortement bien passé, je vous remercie de vous en inquiéter.

Nouveau sourire de circonstance… Et l’on écoute la suite, tout semble l’intriguer… De la façon à comment j’ai su qu’elle était la marraine, à cette révélation d’une tante non connue pour eux.

-Euzen m’a parlé de vous, lors de mon entretien avec sa personne. J’ai donc pris l’initiative de venir à votre rencontre, afin de vous connaitre. Si bien entendu, vous me le permettez.

Et le sujet qui suit, est des plus délicat. Mon existence est des plus stupéfiante pour tous, je le conçois parfaitement.

-Pour commencer, Eloan m’a connu plus jeune, j’ai assistée à sa mise au monde. Puis j’ai veillée sur elle, avec ma sœur les premières années de sa vie. Elle ne doit guère s’en souvenir, car elle n’était qu’une jeune enfant. Et nous savons tous que nos souvenirs commencent à s’ancrer en notre esprit à partir de la quatrième années de notre vie.

Petite pause… Les rafraichissements arrivent, pour mon plus grand plaisir. La tasse je recueille entre mes fins doigts, remerciant le domestique. En boit une légère gorgée, avant de poursuivre.

-Sa mère est donc ma sœur jumelle. Quand elle est rentrée à la maison, après un long voyage, elle m’a appris sa grossesse. Et l’existence de ce père. Qui n’est autre qu’Euzen. Puis la maladie est apparue, elle voulait le retrouver pour que sa fille, Eloan, connaisse son père.

Souvenirs douloureux, mais pourtant je dois faire face et ne pas me laisser submergée par les émotions.

-Elle ne voulait pas de ma présence, ce périple l’effectuer seule. Je l’ai donc laissée… Elle me donnait de ces nouvelles via des lettres. Jusqu’à ce que je ne reçoive plus rien. J’ai donc pris l’initiative de rechercher Euzen, savoir si elle avait réussi, en quelque sorte, sa mission. Et c’est ainsi que j’ai découvert qu’Eloan était bien avec son père… Mais aussi que ma sœur n’est plus.

D’en reparler, cela me glace le sang… Savoir sa mort fût une étape des plus douloureuse, cela l’est encore. Mais je tente de m’en montrer forte, pour la petite en premier lieu.

-Etant donné que je l’ai retrouvée. J’aimerais faire partie de sa vie, sans empiéter sur sa famille qui est vôtre. Juste pouvoir m’intégrer au mieux, et subvenir aux besoins de la petite. Après tout, elle est mon sang… Enfin pas directement, mais l’on peut dire que c’est tout comme…

Suspens… ne pas en ajouter plus. Si elle veut poser des questions, qu’elle le fasse. Mais je viens de lui annoncer le plus important de toute l’histoire. Comment réagira-t-elle ? Je ne sais.
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**Merci Jd Catherine**
Ange...
Et l'Ange fit un léger sourire. La lettre en question se finira bien plus tard. Après tout, la blonde avait toujours eu le goût de l'accueil de ses invités avant de ces affaires personnel. Mais de plus, il avait fallu cette fois-ci que la jeune femme soit prête en quelques secondes. Aude n'avait pas prévenu, mais cela n'avait dérangé en rien la Montbazon-Navailles.

La demoiselle écoutait tranquillement. Bien calé dans sa chaise, la jolie rousse explique un peu le voyage. Pour dire qu'en gros, il s'est bien passé. Un hochement de tête se fit alors, tandis qu'un sourire étira ses lèvres. Il était bien sûr évident que si son arrivé ici avait été mauvaise, la jeune femme n'aurait pas le sourire aux lèvres. M'enfin, ne sait-on jamais, hein.

Entendre le nom de son cousin, dans une phrase, du genre « bin il m'a dit que vous étiez la marraine », était un peu... bizarre. Tiens ? Cela l'étonnait un peu de sa part. Non pas qu'ils se détestaient, mais ils étaient en très grand froid. Et, malgré qu'il n'ai pas renié le fait qu'Ange soit marraine, avait voulu dire qu'il avait du dire d'autre chose derrière, du genre « elle n'est pas responsable. », «  c'est une gamine ». Des choses digne du ténébreux blond, en quelques sortes. Quoi qu'elle commençait à avoir l'habitude, c'était la famille comme ça, après tout. Ils avaient tous un caractère plus sévère les uns que les autres.

Et voilà qu'arrive le plus intéressant.

Dès lors, la jeune Ange écouta attentivement le premier volet du récit. Il est vrai que les souvenirs les plus proches, juste, et précis ne sont que vers l'âge de quatre ans. Là dessus, la demoiselle avait eût un léger hochement de tête afin d'approuver. Mais... Pourquoi Aude avait-elle connu la petite fille... toute petite ? Était-elle nounou ? Dame de Compagnie de la mère d'Eloan ? Que diable, que l'attente est longue, et les questions fusillent ! Mais les rafraîchissement arrivent alors, ouf ! Le domestique pose le plateau soigneusement devant les deux jeunes femmes. Aude prend sa tisane, Ange son verre de liqueur. Elle l'avait commandée, car elle sentait au fond d'elle qu'elle allait entendre des choses dur à avaler, ou découvrir des autres choses que la blonde platine aurait du mal à comprendre. Et c'était le cas de le dire...

Les sourcils se lèvent alors une première fois, en écoutant la jeune femme. La voix d'Aude semble être non douteuse, mais douloureuse. C'est d'ailleurs compréhensible. Mais... Que venait-elle de dire ? La rousse était la soeur jumelle de la mère d'Eloan, ce qui veut dire... la tante ?! Et Euzen était le vrai père d'Eloan ?! Fichtre ! Voilà pourquoi il n'avait pas laissé le temps à la jeune femme d'adopter la petite fille ! Les sourcils se froncent soudainement alors. Il donne des leçons le blond, mais il n'est visiblement pas le mieux placé ! Et la suite fit pencher un peu la tête de la blonde sur le coté, compréhensive de ce coup. Malgré les doutes qu'avait eu les Montbazon-Navailles, Aphélise était bel et bien décédée... Eloan avait aussi perdu sa mère, peut-être encore plus douloureusement qu'Ange avait perdu la sienne. Et pour le coup, la jeune femme se sentait mal d'avoir eu à évoquer tout cela. Mais cela dit, Aude se devait de le dire. Car sinon, l'on y comprenait plus rien.

La dernière partie du récit faites, la rouquine à finit. Après une longue gorgée de son verre but, car oui elle en avait eu besoin comme prévus, la jeune femme blonde repose son verre avant de regarder de nouveau Aude, cherchant les mots.


Avant tout... Sachez bien que … Je suis désolée pour votre sœur jumelle. Je sais à quel point c'est très dur de perdre quelqu'un que l'on a aimé, à un point fusionnel. J'ai moi même perdu ma mère, étant un peu plus jeune qu'Eloan. Et sa perte avait été si … soudaine, que cela m'a fait un vrai choc lorsque j'ai compris qu'elle ne reviendra jamais. Même avec toute les prières que je pouvais faire à Aristote.

Forçant un sourire, la blonde se lève doucement, avant de faire les cent pas près de son fauteuil, doucement. Les mains dans le dos, réfléchissant alors à la situation qu'Aude venait de lui présenter.

Et malgré tout. Je vous admire. Vous réussissez à garder la tête haute. J'aime ça. Beaucoup d'autres femmes n'auraient jamais chercher à revoir leurs nièce, aussi loin soit-elle. Mais cela dit... Je comprends maintenant pourquoi Euzen s'est « dépêché » de l'adopter, avant que je n'ai eu le temps de le faire si elle était sa vrai fille.

Première pointe de jalousie, car après tout, elle n'avait pas forcément appréciée ce coup. C'était bien la première fois de sa vie qu'Ange avait voulu adopter une petite fille.

J'ai rencontrée Eloan à son arrivée à Limoges. Ça a été un coup de foudre entre elle et moi. Je l'ai directement adorée. Nous avons été très complice, proche. J'ai des cotés gamine, qu'elle a adorée. Je lui ai ouvert mon cœur, comme jamais. Je la considère comme la parfaite petite sœur, que je n'ai jamais eu, malheureusement. Et lorsqu'elle a dit directement qu'elle me choisissait, en marraine... J'ai été très heureuse. C'est une fierté, vous savez. Elle a d'ailleurs pris mon prénom pour compléter le sien. Eloan Aphélise Ange de Montbazon-Navailles. Tout cela pour dire, que...

La demoiselle de DLC se retourne alors vers la tante, léger sourire aux lèvres.

Je peux comprendre que vous voulez tout pour elle. Mais... Je vais vous paraître un peu, déplacé, mais... Ne me l'enlevez pas.

Le sourire un peu disparut, l'Ange se réinstalle.

Je ne la vois pas souvent, car elle part très régulièrement en voyage avec son père et sa sœur. Et... je n'aimerais pas que votre arrivée m'enlève tout l'amour qu'Eloan pourrait m'apporter. Enfin... Je veux dire par là, que … Bien sûr, vous avez tout à fait le droit de vous occuper d'elle. Mais gardez m'en un peu. C'est ma filleule, et je ne supporterais pas le fait qu'elle préfère sa tante, car … elle est … plus proche ? Présente ?

Et oui, la jeune femme avait sortit son coté jalouse. Car oui, maintenant qu'Aude était là, ce qui veut dire, la plus proche de feu la mère de la petite fille, Eloan allait plus de temps avec sa tante, afin d'avoir des souvenirs de sa mère. Oh bien sûr, il était normale. Mais cela amènerait à ce que la mini Montbazon-Navailles soit beaucoup plus avec sa tante. Et par la même occasion, peut-être oublier sa marraine ? C'était la plus grande crainte de la blonde platine.
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*[Toujours partante pour un Rp ! Mp's! ]*
Aude_elisa
Aphélie, ô mon Aphélie, pourquoi nous as-tu quittée ?
Aphélie, ô mon Aphélie, comment vais-je pouvoir continuer ?
Aphélie, ô mon Aphélie, tu me manques tellement…

Questions, pensées qui traversent mon esprit à l’évocation des souvenirs de ma moitié. Elle était mon tout, ma vie, mon souffle, mon rayon de soleil, et tellement plus… Sauf que maintenant, elle est dans l’ombre, son souvenir est plus que douloureux. L’envie de lâcher quelques larmes est bien présente, mais il me faut les contenir. Ne pas me montrer vulnérable, triste… Non, car ma sœur aurait voulu par-dessus tout que je garde le sourire et juste les bons moments que nous avons passées ensemble… Rien de plus, rien de moins…

Et cette petite merveille qui maintenant, fait partie de ma vie. Elle n’a guère le droit de me voir triste, même si là elle n’est point présente. Pour garder le sourire, justement mes pensées sont tournées vers elle. Elle, mon nouveau rayon de soleil, ma deuxième moitié, mon deuxième souffle, ma deuxième vie… La moitié de celle qui était mon double. Son sang, le mien… Ma princesse, ma fée… Mon avenir ensoleillé. Oui, je peux le dire, elle serait tout cela.

Écouter mon interlocutrice, un doute qui me submerge… Serait ce de la jalousie que j’entends ? Euzen avait-il raison ? Une dame qui n’est point réellement mâture… Je ne sais qu’en penser… Quoi qu’il en soit il va me falloir poursuivre cet entretien.


-Tout d’abord, merci. Mais vous n’avez point à être désolée pour ce qui est arrivée à ma sœur. Ce sont ce qu’on appelle les aléas de la vie. Le très haut rappelle les personnes qu’il a besoin auprès de lui. Ma sœur, tout comme votre mère, en faisaient parties, il nous faut simplement l’accepter. Ce qui n’est pas évident, je vous l’accorde.

Un léger sourire… Je reprends.

-Quand à Euzen, il ne s’est pas dépêché de l’adopter parce qu’elle était sa fille. Il n’était point au courant avant que je n’arrive. Donc ne l’en blâmez pas, il n’y ai pour rien. S’il l’a adopté aussi vite, c’est qu’il a grand cœur, qu’il a apprécié la petite lorsqu’il l’a rencontré… Qu’il l’a prise sous son aile, et qu’elle est devenue sa petite fille, sans connaitre les réels liens qui les liaient tout deux. J‘estime que c‘est une bonne chose, car imaginez que vous l‘auriez adoptée, vous auriez dû vous en séparer pour qu‘elle puisse être avec son père ensuite… Imaginez le mal que cela, vous aurez fait, mais également à la petite… Croyez moi, c‘est beaucoup mieux ainsi.

Une gorgée de ma tisane, à force de parler, l’on manque de salive. Puis poursuivre.

-Ce n’est point Aphélise, mais Aphélie. La petite a un problème d’élocution, il semblerait. Mais c’est Aphélie que sa mère s’appelait. Eloan Aphélie Ange de Montbazon-Navailles. Il semblerait en effet, qu’elle soit proche de vous, pour avoir choisi votre prénom en troisième place… Il est certain que vous avez une place importante en sa vie. Et j’espère que vous serez lui apporter tout ce qu’il se doit, en tant que dame… Votre comportement doit être exemplaire.

Un petit rappel à l’ordre déguisé ? Oui probablement, je dois bien l’avouer, je n’apprécie pas tellement cette pointe de jalousie, mais je la comprends.

-Sachez que je ne comptes prendre la place de personne. Je suis présente, en tant que tante, point. Je suis là pour elle, si elle en a besoin, mais je ne m’imposerais pas. Si vous vous ne voulez pas qu’elle vous oublie ou vous remplace par une autre, il vous suffit d’être présente pour elle… Comme toute personne qui l’aime.

Voila qui était dit… Qu’elle le prenne mal ou non, je m’en moque légèrement. Ce que je veux surtout lui faire comprendre par mes mots, c’est que je ne suis là que pour moi et pour elle, que je ne compte prendre la place de personne. Si elle n’est pas capable de le comprendre… Alors tant pis.

Et la conversation continue ainsi pendant de longue heure… Apprendre à se connaitre, se découvrir. Oui il me fallait la rencontrer.
C’est donc après avoir appris le principal, que je prends congé auprès de mon hôte. Un hôtel non loin pour y passer la nuit, puis je reprendrais la direction de Limoges. Une rencontre intéressante en tout point, j’ai pu comprendre certaine réticence de la part du père… Mais aussi comprendre le point de vue, de la jeune marraine…


FIN !

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