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[Rp] Je ne sais pas.

Thomas_sauveur
      -

      Mon amour ce qui fut sera
      Le ciel est sur nous comme un drap
      J'ai refermé sur toi mes bras
      Et tant je t'aime que j'en tremble
      Aussi longtemps que tu voudras
      Nous dormirons ensemble. *
      -




Un doigt affiné et coquin glisse sur la peau d'une épaule, il dessine ses traits sur cette peau laiteuse et s'aventure sous les draps pour ce fondre entre une poitrine qu'il affectionne. Sur son ventre, il s'égare tourbillonne en chatouille légèrement pour trouver sa place sur l'os de sa hanche, la main ce referme là possessive. L'homme bascule sur le corps endormi, ses lèvres partent rejoindre la zone sous son esgourde, il y dépose un baiser chaste et glisse retrouvant rapidement le cou qu'il hume les yeux toujours clos. Il passe sa langue sur sa peau, en savoure la tiédeur, le millions de sensations sous ses papilles. Diablesse, elle l’envoûte même aux pays des rêves et lui ne lutte plus depuis quelques temps déjà, il l'aime cela suffit à justifier des actes peu Aristotélicien. La seconde main l'aide à ce hisser entre ses cuisses et il l'observe, une main de chaque côté de son corps, un fin sourire aux lèvres, alors qu'elle s'éveille lentement à l'appel du soleil et de la chair possiblement. Un doigt doux remet quelques mèches de ses cheveux derrières ses oreilles et il ce penche déposant son amour sur ses lèvres, dans un baiser rassurant et protecteur. Elle est terrorisée à la simple idée d’effectuer ce pourquoi ils ont quittés leurs Duché et pourtant, avait-elle vraiment le choix. Il passe son pouce sa joue et murmure son prénom avec ce petit accent anglois qui la rend électrique.

Darling**, nous sommes attendus.

Malheureusement, ou peut-être pas. Tout était trop flou pour qu'il sache vraiment quoi en penser. Elle tenait absolument à dire la vérité à cet homme et pourtant était terrorisée par l'angoisse de le faire. Lui, c'était le cheveux dans la soupe, celui qui n'avait rien à faire là, mais y était tout de même. Il aimait Héllina, accordait un profond respect à Lenaic, alors tout semblait naturel, sans vraiment l'être. Sortir un enfant du tiroir n'était sûrement pas là meilleur des décidions après cinq années. Il ce penche encore frottant son nez contre le sien, ses cheveux caressant le visage sous lui. Il l'aimait c'était la seule véritable excuse qu'il pouvait donner à sa présence, on ne laisse pas une femme seule dans cette situation, surtout quand celle-ci partage votre vie depuis plusieurs mois. Il roule à nouveau sur le lit, mais cette fois-ci pour en sortir, tout aussi nu que la damoiselle. Sortant des draps conjugaux pour rejoindre la fenêtre ou il tire sur les lourd rideaux. Devant-lui : Limoge ! Ville à l'architecture intéressantes et une historique tout autant intéressant, mais n'étant pas là pour flâner à la découverte de la cathédrale et des marchands de breloques, il ce détourne du paysage.

Votre ami, vit-il aux villages ? Ou devons-nous faire préparer les chevaux.

Nous c'est lui, Thomas Sauveur la fixe, et sourit un peu dans l'unique but de la rassurer. Cela marche-t-il, il en doute sachant bien qu'elle n'est pas du genre à ce contenter de geste aussi banal. Il attache ses braies, passe sa chemise et observe la porte s’ouvrir sur Jeanne. Rondelette, âgée, la femme lança un regard à Héllina entre les draps, Thomas à moitié nu et tout naturellement sortie une robe de leurs affaires. Thomas boutonna sa chemise sans ce formater de la présence d'une domestique dans la chambre, après tout c'était la même chose au Manoir et vivre avec Lina demandait des sacrifices comme ceux-ci, étrange, mais routinier à force.

Nous préférons la sinople, Jeanne... avec le collier de l’autre jour.

Il fixa les deux femmes et s'installa assit sur le lit pour enfiler ses bottes, oui Thomas donnait des conseils et alors ? Cela lui semblait naturel et n'avait pas l'air de vraiment mettre Lina en colère. Et puis dans le fond, c'est lui qui les retiraient ses robes, il avait son mot à dire.




* Louis Aragon
** Chérie

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Elina
Je ne sais pas comment te dire
j'aurais peur de tout foutre en l'air, de tout détruire
Un tas d'idées à mettre au clair, depuis longtemps
Mais j'ai toujours laissé derrière mes sentiments

- Joyce Jonathan: Je ne sais pas. -


Il y'a des secrets que nous n'aimerions jamais révéler. En même temps, la définition du mot n'était-elle pas: «  qui ne doit pas être révéler à autrui » ? Alors pourquoi tous les secrets, même les plus enfouit au fond de notre être, finissent par être révéler? Peut être est-ce finalement le poids de la culpabilité qui est bien trop lourde à porter... Car oui il n'est pas simple de vivre un secret, surtout quand nous devons scrupuleusement le cacher durant cinq année... Mentir, détourner, inventer, voilà ce qu'elle devait faire depuis cinq ans. Il était maintenant temps d'y mettre un terme.

Le réveil fut.. délicieux. Profondément endormit, elle se fit réveiller en douceur par des mains experte, des mains qui savait lui faire perdre la tête, lui faire tout oublier. Ses doigts... sa bouche... sa langue.. quel merveilleux supplice. Paupière close, mais la tornade est tout de suite bien réveiller. Une plainte alanguit s'échappa de ses lèvres endormit, alors que son corps s'éveillait déjà, brulant, désireux. Dès réveils dans le genre elle en avait presque tous les jours, et jamais elle ne s'en lassait. Les azur se montre enfin, brillant d'une fièvre de désir, et un sourire naquit sur ses lèvres. L'homme la domine de tout sa taille, son corps reposant sur le siens. Thomas le dominant, thomas le maniaque du contrôle, son Thomas... Seigneur qu'elle aimait cet homme! Malgré tout. Car oui des ombres au tableau il y'en avait beaucoup, même trop, mais elle ne pouvait se passer de lui. Elle avait besoin de sa protection, de son assurance, de son amour, de sa folie. Cinquante nuances il était, et chacune d'elles elle aimait. Des jambes avides s'entourèrent sur lui, et des mains aventureuse partirent à l'exploration de se corps si aimé. Azur plongé dans azur, lèvres contre lèvre, doux mélange de sensualité et d'amour. Il aimaient varier entre le sauvage et le doux. Contrasté, voilà le mot qui les définit. Son bassin remue légèrement sous lui, allant à la rencontre de son jumeau en ondulant savamment. pécheresse qu'elle était. La main descendit doucement le long de son dos, lentement, sensuellement, explorant chaque petite parcelle, et prit place sur ses reins. La tornade commençait à être enivré, elle avait même oublié la raison de sa présence ici, plus rien de comptais, elle le désirait et c'est tout. Son corps de cambre, désireux de caresse, de contact. Elle se tortille comme une chatte à la recherche des caresses de son maitre, chaque parcelle de son corps est en éveil, au garde à vous, prêt à se fondre sous lui. Elle n'est plus que désir et chaleur. Oui son corps brule, il est ardent, il est …. refroidit! « Darling, nous sommes attendus » Un grognement frustré s'échappe de ses lèvres. Donc, la bagatelle c'est pas pour maintenant?

Tout ses membres retombèrent sur le lit. C'était injuste, il la réveillait, l'excité, et la refroidissait. Elle se vengerait! Alors que Thomas se levait, elle resta un moment blottit sous les couvertures. Maintenant que son esprit n'était plus... envahit par thomas, tout lui revint à l'esprit. Limoge, Euzen, Lénaic, Secret... la peur et la tristesse l'envahit à nouveau. Oui elle avait peur, car elle savait comment cela se terminerait. Il l'avait clairement dit dans sa lettre : «  Qu'Aristote te préserve de tout et de moi » Euzen... Son ami de toujours, son amant d'une nuit, le père de son fils. Comment allait-elle pouvoir lui dire ça. En avait-elle la force? Pas vraiment. Mais elle n'avait guerre le choix. Ce qui était le plus douleur qu'elle eut à lui dire maintenant. Maintenant alors qu'elle était détruite pas la disparition de son fils, maintenant alors qu'elle ne savait pas où il était, si il était en vie ou pas. Sa propres vie ne tenait qu'à un fil, et elle perdurait en équilibre tant qu'elle n'était pas certaine que son fils était mort. Elle ne pouvait s'imaginait cela, sinon elle basculerait totalement... Elle avait déjà basculé à l'annonce de sa disparition, si il n'y avait pas eut thomas elle ne serait peut être même plus là. Mais grâce à quoi tenait-elle, de faux espoir? Qu'elle triste réalité...

Il habite assez prêt, nous irons à pied. Cela me laissera le temps de … réfléchir.

A l'entrée de jeanne, elle se lava à son tour du lit, remettant sa robe de nuit en place. Le regard de la rondouillarde était nettement compréhensible. Elle n'aimait pas tellement ravie de voir sa maitresse partager le lit de cet homme alors qu'ils n'étaient pas même encore marié, alors que c'est elle qui l'avait nourrit, élevée. Ah la jeunesse d'aujourd'hui.... la vieille secoua légèrement la tête, alors que la tornade lui offrait un léger sourire.

« Nous préférons la sinople, Jeanne... avec le collier de l’autre jour. »

Avait-elle bien entendue? Maintenant c'était son homme qui allait choisir ses vêtements. Non mais où va le monde quoi. Une sourire amusée prit place sur ses lèvres, Thomas l'étonnerait toujours. Non vraiment, il n'y avait pas deux hommes comme lui! Elle regarda Jeanne, en levant les yeux au ciel, s'avouant vaincu.

Et bien, si cela fait plaisir à Monsieur, allons y pour cela ma Jeanette!

Jeanette, surnom affectueux qu'elle lui avait attribué dans sa enfance. Elle n'arrivait vraiment pas à se détaché de cette bonne vieille femme, qui était pour elle une vrai deuxième mère, une confidente. Jeanne l'aida donc à s'habiller, et à se coiffer. Comme toujours depuis un mois son apparence ne laissait rien transparaitre de ses blessures, la carapaces était formé. Il était tant de se mettre en route... l'angoisse la prit à nouveau. Elle était prête à reculer, à se cacher, fuir, retourner en lorraine, mais non... c'était trop tard, il était temps pour elle d'assumer ses fautes. Tenant Thomas par la main, elle l'entraina dans les rues de Limoges. Rien n'avait changé... Cette ville lui manquait un peu. Le peu de temps qu'elle était resté ici, lui avait beaucoup plus. Mais elle ne fit pas vraiment attention au paysage, et le silence régnait. Elle était plongé dans ses pensées, ne sachant toujours pas comment annoncer cela à Euzen. Il allait la détester.... et franchement elle n'avait pas vraiment besoin de cela maintenant.

Arrivée devant les grilles de chez le MN, son sang se figea, elle marqua un temps d'arrêt, sa vue se brouillant légèrement. Elle se rappelait la dernière fois qu'elle était venue ici, c'était après le... drame. Euzen avait ouvert la porte, et l'avait trouvé là, méconnaissable. Elle s'était alors effondrée en larme dans ses bras. Cette fois cela serait bien différent.... Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers le garde.

Bonjour, pouvez vous annoncer Thomas-Sauveur de Talleyrand et Hellina-Rose d'Acoma, au Baron s'il vous plait? Il est prévenu de notre arrivée.

Elle profita que le garde aille annoncer leur arrivé, pour se blottir un moment dans les bras de Thomas, cherchant sa chaleur, sa force, son amour. Elle enfouit son visage au trait tiré par l'angoisse, dans son cou comme pour se protéger.

Merci d'être la Thomas, vraiment...
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Euzen

        On n'avoue rien si l'on est innocent
        Les mots sont vains, les mystères indulgents
        La pénombre éclaire
        Du silence au mensonge
        C'est l'espace des songes

          Extrait de « Ne lui dis pas »
          De J-J Goldman



    Le rendez-vous donné à Paris n’eut jamais lieu. A qui la faute ? La providence ? Peut-être. Mais si cela était bien le cas, il maudissait le Très-Haut et tous ces saints car vivre avec ce doute était, pour lui, un calvaire. Il avait relu l’une lettre de la d’Acoma à maintes et maintes reprise, pensant trouver là une certitude avant qu’ici tout ne s’effondre. Il n’était plus, pour lui, possible de parler de ces enfants sans que l’ombre du gamin ne plane au-dessus de ces pensées. La folle Ambroise avait-elle eu finalement raison, non pas sur la cause mais sur les effets de cette histoire ? Quand il essayé de démêler les fils de tout cela, les paroles de sa belle-mère, sœur de la folle, lui revenait souvent. « Cet enfant vous ressemble. » Et alors ? Surement tentait-elle de défendre son idiote de cadette en proférant de telle parole … Car, certes, le petit était blond, mais cela ne prouvait strictement rien ! Si cela n’avait tenu qu’à lui, s’il n’y avait pas eu Abigail, Eloan, Come et Louise, le borgne se serait surement déjà rendu à Lorraine pour éclaircir toute cette sombre histoire. Heureusement ou pas, d’autres soucis était venu s’implanter, d’autre soucis qu’il pouvait gérer eux au moins. Cela l’avait donc détourné de l’actuel, celui à cause duquel, il dormait peu depuis que l’annonce de la venue de son (ancienne ?) amie, en tout cas ex-amante, avait été annoncé. «Nous serons là pour la quatrième semaine du mois d’avril. » Le billet n’en disait guère plus.

    Ne restez plus qu’à attendre.

    Mais, pour l’une des rares fois où cela arrivé, à l’instant même, le Navailles ne songé nullement ou si peu à cette affaire, occupé qu’il n’était pas son –sans aucun doute possible – fils. Les jumeaux fêteraient leurs premières années bientôt et le Corniaud ne dissimulait pas son plaisir de les voir grandir. Tous deux évolué à leur manière et à leur rythme. Come trottait partout, à telle point, qu’à deux reprises, il avait été retrouvé sur le palier de l’étage prêt à cabaner dans les escaliers, provoquant ainsi la fureur de son père contre sa nourrice. Louise ne bougeait pas en revanche, mais babillait sans arrêt, même seule dans une pièce, ce qui avait le don de l’amusé. Et pour l’heure, le hérisson était occupé à enseigner la dure nécessité de la marche sur deux pattes et non quatre à son junior, quand on frappa à l’entrée. Les coups à la porte, les voix étouffées, rien de cela n’avait échappé au jeune seigneur. Il ne comprit rien à ce qui fut dit, ne chercha pas à comprendre et en déduis-y seulement une chose qui pourrait se terminer de deux manières. Ils avaient des visiteurs et, soit l’espagnol les annoncerait, soit il les renverrait. Le borgne pria pour que ce soit la seconde option, il n’avait nullement de recevoir. Un bruit de talon s’approcha avant que la voix du Fiel ne s’élève.



    - Elle est ici …

    Le Montbazon se ficha. Nul besoin pour l’un ou pour l’autre de préciser l’identité du Elle en question, ils en avaient suffisamment parlé tous deux pour se comprendre. Se redressant finalement en poussant de ces mains sur ces genoux, il acquiesça.

    - Fais la entrer …
    - Elle n’est pas seule, un homme l’accompagne, un certain Thomas-Sauveur de Talleyrand.
    - Bien, amène-les.

    Talleyrand ne lui été pas inconnu mais le prénom ne lui disait rien du tout. Maudissant une fois de plus la Rose, elle ne serait plus à cela prêt, il se pencha pour attraper son fils et le placer sur son flanc gauche. Petit angelot blond aux yeux bleus, le borgne ne put s’empêcher de chercher en lui, les traits de celui qu’il avait un jour hébergé, en attendant les deux indésirés.

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Thomas_sauveur
      -
      Il y a des salauds
      Qui pillent le coeur des femmes
      Et des femmes qui ne savent plus trop
      D'ou l'amour tire son charme *
      -


Ils sont là devant cet endroit qu'il ne connaît pas, elle ce blotti contre lui et lui l'enlace tranquillement ce demandant tout de même pourquoi elle ressent tant de crainte à revoir un ami. Quelque chose doit lui échapper et il passe une main dans ses cheveux lentement, lui glissant une main sur ses hanches la collant contre lui avec lenteur et tendresse. Tout iras bien ou du moins il veux croire que tout iras bien, mais quand sait-il lui après tout la dedans. Un homme viens les chercher et lui le remercie avec cette pointe d'accent anglois qui lui chatouille le palais.

Il tend le bras à Héllina-Rose et l’accompagne dans les couloirs de l'endroit pour y découvrir un homme et un bébé, un gamin du moins. L'homme doit être le fameux Euzen dont elle parle parfois avec cette pointe de douceur et cette dose de crainte. Euzen, voilà tout ce qu'il sait de cet homme, son prénom et le droit de savoir qu'ils ont un enfant tout les deux suite à une nuit d'amour ou du moins de passion charnel. Et devant-lui, il ne dit mot, n'ayant aucune envie d'être celui qui parlera le premier entre ces deux-ci, si guerre ou engueulade il doit y avoir ce sera sans lui. Après tout, il ne voulait pas être trop impliqué soudain moral de Héllina sans être son bouclier pour autant. Ses actions doivent être assumées encore plus de surcroît devant le père. Il ne dit mot, saluant simplement poliment de la tête le propriétaire des lieux et l'enfant dans ses bras. Rien de plus, rien de moins. Sa main lâche le bras pour ce lover dans son dos et d'attendre un mot, un geste, quelque chose.



* Tryo
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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Elina
Tu sait parfois l'orgueil tue les gens, plus tu laisses passer le temps
et plus les langues s'étendent, alors tu te planques pour souffrir,
une amitié en poussière mais des beaux souvenirs,

- Amitié brisée -


Avait-elle vraiment envie d'être là? Vraisemblablement pas. Son fils venait de disparaître, elle n'avait qu'une seule envie rester enfermer au manoir contre Thomas, et ne plus sortir tant qu'on ne lui ai pas ramené son soleil auprès d'elle. Mais elle avait fait des fautes dans le passé, il était grand temps de les réparer. Hellina voulait commencer une nouvelle vie, elle était enfin complètement comblé en amour et pensait avoir trouver celui avec qui elle voulait continuer, oui elle voulait être enfin heureuse, avec lui et leurs enfants, tous réunit, sans aucune hombre au tableau, sans aucun squelettes dans le placard. Elle avait se poids en elle, se secret si enfouit, elle ne pouvait plus continuer, il fallait se libérer de cela. A quel prix? Une de ses plus anciennes amitié... Elle aimait Euzen, non pas comme elle aimait Thomas, mais elle l'aimait d'une profonde amitié, d'un grand respect, à leurs façon à eux. Ils avaient beaucoup partagé dans le passé, il avait été son confident, son soutient. Elle savait qu'après cette révélation plus rien ne serait pareil, il allait la détester, la haïr, à juste raison. Mais elle préférait ainsi, plutôt que de continuer à mentir.

Ils furent tout deux conduits à Euzen, bien qu'elle était inquiète de la tournure des évènements, elle était parfaitement calme et assez sereine finalement. Elle avait besoin de ça, de se libérer. Cela serait un mal pour un bien, mais il devait en être ainsi. Lorsque ses yeux furent posé sur Euzen son coeur se serra légèrement. Cette fois elle ne lui sauterait pas au cou pour l'embrasser sur les deux joues, cette fois il n'y aurait pas les effusions de la joie de se revoir, il n'y aurait pas de complicité. Non, tout cela ne sera jamais plus. C'était triste à penser. Elle était tout de même heureuse de le revoir, malgré tout, elle n'oubliait pas toutes ses années passés, les oublieraient jamais, et dans son coeur à elle, il resterait son vieil ami, comme elle aimait le présenter. Mais lorsque ses yeux se posèrent sur le jeune bambin se fut le choc. Ces cheveux d'or, ses yeux océanique... mon dieux Lénaïc. Elle resta quelque instants bouche bée incapable de faire le moindre geste. Il ressemblait tant à son fils au même age.. Cela en était presque douloureux. Pourquoi fallait-il que Lénaïc ressemble autant à son géniteur? En même temps c'était ainsi qu'elle avait comprit la paternité, hésitant longuement entre cette nuit où la folie avait envahit le borgne et la tornade, ou la nuit du drame, la nuit de son déshonneur. Après quelques secondes de décontenance elle se reprit, détachant ses prunelles de l'angelot pour se reposer sur Euzen.

Bonjour Euzen... Merci de nous recevoir. Je te présente Thomas sauveur de Talleyrand.


Sa voix était calme, posé, ne trahissant aucunement toute la flopée de sentiments se déroulant en son intérieur. Ses yeux furent attirée à nouveaux vers le gamin, là dernière fois qu'elle avait vue Euzen, sa future femme était seulement enceinte. L'enfant avait maintenant dans les une années. Le temps passe... Il fallait maintenant qu'elle continu, c'était à elle de tout dévoiler, elle était la pour ça.

Euzen, Lénaïc à....

Les mots ne sortait pas de sa bouche, elle n'arrivait à dire à haute voix, que celui qui faisait toute sa vie, celui pour qui elle se levait le matin et se couchait le soir, était peut être plus des leurs à l'heure qui l'était. Son enfant, son sang, sa vie, si loin d'elle... Mais elle n'avait pas parcourut tout ses pieds pour s'effondrer maintenant. Elle se tourna doucement vers Thomas, puissant de la force dans lui, si rassurée par sa présence, par sa mains dans son dos la soutenant. Il était celui qui l'aidait à rester debout, qui l'aider à se battre chaque jour, qui l'aidait à garder espoir. Elle lui en serait éternellement reconnaissante. Elle prit une grande inspiration et se retourna vers Euzen.

Lénaïc à disparut.

Sa voix se brisa sur le dernier mot, elle ne put en rajouter plus pour le moment. C'était déjà un bien grand efforts pour elle. Tout dire à haute voix. Elle qui refusait d'en parler, qui n'abordait le sujet que très rarement. Non elle n'était pas venu jusque ici, pour annoncer la disparitions de son fils, mais c'était pour elle la chose la plus importante, qu'il devait savoir tout de suite. Le reste au fond de lui il le savait déjà, les explications viendraient après.
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Euzen

        Mais malheur
        À celui qui laisse
        Entrer dans sa maison
        La fidèle...
        Femme fatale...
        Criminelle...
        Déloyale...

          Extrait de « Trahison »
          De Garou.



    L’attente ne fut guère longue, quelques secondes, une minutes tout au plus. A l’inverse d’un orage, le bruit précéda la vue car la résonnance irrégulière de plusieurs talons sur le planché l’averti de l’approche avant l’apparition du trio que devient couple à la sortie de l’espagnol. Il reviendrait, le borgne le savait. Il se placerait en retrait, dans l’ombre s’il en trouvait, silencieux à s’en faire oublier mais serait bel et bien là, à tout observer, tout écouter. Le Corniaud aimait cette présence, cette certitude. Des deux indésirés comme il les avait déjà mentalement nommés, l’homme fit son entrée en premier, la Rose le suivit de prêt. A sa vue, il se tendit. Il avait apprécié, estimé cette femme, allant jusqu’à se confier à elle durant un temps, alors qu’elle, il en était persuadé à présent, s’était contenté de lui mentir. Les coins de sa bouche se tordirent en un pli désobligeant. Il la détailla comme un bretteur le ferait de l’adversaire avec qui il était sur le point de se battre. Elle n’avait pas vraiment changé. Son teint s’était éclairé, ravivé et elle avait repris du poids, mais son regard avait perdu cette lueur de confiance qu’il avait pu y lire quand ils se retrouvaient. Ces doutes ce confirmaient. Ce fut finalement elle qui rompit le silence et le nez du borgne de fronça comme à chaque fois qu’un fait lui déplaisait.


    - Fais donc fi des politesses, les civilités ne sont pas destinées aux imposteurs.


    Le ton était donné, il n’avait pas l’intention de lui faire de cadeaux. Comment prévu, il vit le Fiel revenir et, un instant, fut tenté de lui confier Côme pour qu’il l’emmène prêt de sa sœur et leur nourrice à l’étage. Mais il renonça à cette idée. Son fils serait son meilleur garde-fou, le plus efficace de ces catalyseurs. Le garder prêt de lui l’aiderait à ne pas perdre pied pour la suite des évènements, aussi le confia-t-il bel et bien au brun mais indiqua un siège prêt de l’âtre à ce dernier, signe qu’il devait s’y installer. Le domestique perdrait sa place habituelle de tapisserie mural mais tant pis, son rôle de sentinelle n’en serait pas impossible pour autant. Reportant son attention sur le couple, il croisa les mains derrière son dos et attendit, n’ayant pas l’intention de quémander la moindre explication. La Rose avait voulu venir, elle assumerait. Elle due comprendre ou avait déjà prévu de le faire, car quoi que ce soit, elle ne tarda pas à reprendre la parole. A la mention du prénom du gamin, le cœur du borgne sauta un battement, il allait enfin entendre ce qu’il devinait déjà …

    Mais la révélation attendu ne se fit pas, ou du moins, pas celle auquel il s’était préparé. Le môme avait disparu … Ce fut le choc. Le silence s’installa le temps que le seigneur des lieux imprègne la nouvelle. Disparu … Comment est-ce possible ? Comment un enfant de cet âge peut-il disparaitre ? L’incompréhension laissa place à la colère et cela se vit car sa rétine flambée quand elle se posa sur la brune.



    - Disparu ? Comment ça disparu ? Non pas enlevé mais disparu ! Merdre* Elina mais es-tu donc incapable de garder un œil sur lui ?! C’est la seconde fois … la seconde ! … en quelques mois qu’il t’échappe ! Merdre*, trouves-tu cela normal ?!


    L’ire fut instantanée et le rempart qu’était son fils, finalement inefficace. Mais qui connaissait le Montbazon savait qu’une violente colère dissimulé souvent une peur mal contenue. Son esprit bouillonna et tout sang-froid le quitta ou presque. Car ce qu’il craignait le plus et se refusait d’imaginer, fut que la jeune femme est utiliser le terme disparaitre comme synonyme de mort, révélant par la même qu’il perdait un fils sans même avoir pu le connaitre et le reconnaitre.

    - Où et quand a-t-il disparu ? Qui a été envoyé à sa recherche ? Non qu’importe cela, j’enverrais les miens et quand ils le trouveront, ils le ramèneront ici et pas ailleurs ! Je n’aurais jamais dû te le rendre …

    L’œil se fit assassin sur la Rose fragile car, en fait, le borgne réagissait déjà comme le père qu’il se savait être sans avoir osé se l’avouer jusqu’alors.


    *Premier de la pièce de théâtre d’Alfred Jarry « Ubu Roi ».


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Elina
    « Les amitiés, comme les mariages, dépendent de la faculté de pardonner l'impardonnable. »

Donne-moi ton regard 
Donne-moi ta lumière 
Donne-moi de l'amour 
Sans quoi, oui, je désespère 
    - Pardon -


Non mais sérieusement, que faisait-elle là? Pour le coup il fallait vraiment le lui rappeler. Ah oui c'est vrai annoncer à son ex amant qu'il était père d'un gamin de cinq ans, qui avait disparut en prime, et il fallait le regarder s'énerver car après tout c'était normal, sans rien dire, et s'excuser. Euh ouais, sauf que non ! La d'Acoma n'était pas ainsi, et cela tout le monde le savait. Le seul à avoir droit à ses excuses était Thomas, lorsque elle dépassait vraiment les bornes, ce qui soit dit en passant, ils dépassaient tout deux très souvent. Donc non elle n'allait pas regarder Euzen et son insolences si légendaire dont elle avait tant l'habitude, pour l'avoir partagé avec lui dans leurs jeunesses, sans rien dire, ou en baissant la tête honteusement en se multipliant en excuse. Car honteuse elle ne l'était nullement. Certes elle avait des regrets, même beaucoup, mais après tout si elle avait fait tout ça, c'était pour les protéger, lui, elle, et leur enfant. On pouvait lui reprocher tout ce que l'on voulait, même d'avoir mal agis sur cette histoire, mais pas d'avoir voulut faire au mieux, pour le bonheur de chacun.

Imaginons deux minutes ce qu'aurais été leurs vie si elle avait révélé plus tôt que Lénaïc était le fils d'Euzen. Tout d'abord, deux possibilités. La première celle où Euzen ne serait pas encore marié: En apprenant sa grossesse, son frère, et le père d'Euzen les auraient obligé à se marier, pour ne pas subir de déshonneur dans leurs famille. A l'époque Euzen ne souhaitais pas se marier, bien qu'à présent il eut droit à épouser également une femme qu'il avait mit en cloque. Une de plus. Cette possibilité là était juste impossible pour elle, épouser un homme qu'elle n'aimait pas, hors de question, du moins c'était ainsi qu'elle pensait à l'époque. Elle rêvait encore d'un beau mariage tout beau tout rose, totalement plat ect.. Elle n'imaginait pas alors qu'elle aussi se marierait car elle était à nouveau enceinte, mais dans ce cas si c'était différent, parce que Thomas lui, elle l'aimait follement. Passons maintenant à la deuxième possibilité, celle où Euzen serait déjà marié avec Nahysse: Cette fois si, ils n'auraient pas put s'épouser pour ne pas subir se déshonneur, donc deuxième solution, Euzen aurait reconnut se fils comme étant le sien et le lui aurait enlevé. Cela elle en était certaine. Il n'aurait pas cherché à connaître les sentiments de celle qui était pourtant son amie, et lui aurait prit son fils sans aucune états d'âme. Bon de ses deux possibilité bien sur elle n'en avait aucune certitude, mais c'est deux seule qui lui été venue en tête, où alors, ne rien dire. Et elle avait choisit la facilité et la tranquillité. Cela avait empêché 5 années de souffrances. Donc non honteuse elle ne l'était assurément pas.

Alors la tornade se contenta de fixer froidement le borgne, ses grand yeux azurée ne cillèrent pas, mais la sulfureuse qu'elle était, devint glace. Son dos se redressa, son menton se releva elle le défiait visiblement, incontestablement; et d'ailleurs ne s'en cachait nullement. Tu veux être odieux Corniaud? Alors jouons. Les deux hommes dans la pièce connaissait mieux que personne sont tempérament, mais Thomas ne l'avait jamais vue réellement ainsi, aussi froide, presque hautaine, rien ne pouvait l'atteindre à cet instant, elle était parfaitement calme, sereine. Il voulait que cela se passe ainsi? Alors cela se passerait ainsi! Si il croyait qu'elle allait se rabaisser devant lui il se foutait le bras entier dans l'oeil. Alors que toute la hargne d'Euzen lui fut jeté au visage, sa main se posa sur le bras de Thomas, pour le rassurer mais aussi pour le retenir. Elle connaissait le Talleyrand, et les paroles d'Euzen n'allait pas lui plaire non... Et bien qu'elle aurait adoré voir le poing de thomas s'écraser sur le nez d'euzen pour le calmer, elle essaya tout de même de minimiser les dégâts. Il avait gardé le silence jusqu'à présent et elle comprenait parfaitement. Sa main restant sur le bras de l'anglois, elle resta fixé sur Euzen avec froideur, et de sa bouche ne sortir que des mots sec mais toujours reflétant son calme étrange.

Je me passerais de ta hargne Euzen veux tu? Les combats de coqs aigris et colérique, c'est dans la basse cour d'accord. Je ne suis pas venu pour ça. Donc soit tu te calme et nous parlons comme des adultes un minimum civilisé, soit du continu à te donner ainsi en spectacle et alors nous n'avons plus rien à nous dire.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas retrouvé autant de sureté, de confiance en soit. Depuis la disparitions de Lénaic elle était une loque ambulante, seulement soutenu par Thomas, qui gérer entièrement sa vie. Elle avait été durant de longue semaine incapable d'adresser la parole à quelqu'un d'autre que lui, ni à supporter la présence d'autrui. Elle voulait elle être seule, s'enfermer dans sa bulle. Mais grâce à l'amour de Thomas et ses filles elle avait sut remonté la pente doucement, et de se battre pour faire revenir son fils auprès d'eux. Malgré cela elle n'était resté que l'ombre d'elle même, mais devant Euzen, là elle véritable était de retour, et elle éprouvait une vrai satisfaction personnelle.

Je ne permet pas que l'on remette en cause mes qualité de mère, surtout pas par toi, s'il te plait. Je vois que la rage t'embrouille l'esprit, mais je t'en veux pas. Pour te rafraichir la mémoire, il n'y à pas eut de «  première fois » Lénaic ne m'a jusqu'à alors jamais échappé, puisque dans l'histoire dont tu parle avec beaucoup d'incertitude, mon fils était là où il devait être à l'auberge avec sa gouvernante. C'est moi qui me suis fais enlevé, non lui. S'il te plait, quand tu veux me balancer mon passé au visage, réfléchit à deux fois ce que tu avance, cela t'éviteras de paraître si... non j'arrête je ne suis pas là pour être blessante.

Elle ne put retenir un soupire désabusé. Elle n'était pas la pour se battre surtout pas avec lui, surtout pas en ce moment. Leurs fils était perdue dans la nature, elle ni réellement le temps ni l'envie de participer à se combat de pic plus méchant les uns que les autres. Elle ferme les yeux un instant et prit une grande inspiration, et quand elle les ouvrit à nouveau, sa froideur avait disparut, laissant place à la fatigue, mais la tension qui se lisait sur elle, laissait présager qu'il ne valait mieux pas trop la chauffer à cet instant.

Cessons d'accord? Nous avons mieux à faire pour le moment... Il à disparut en Bourgogne. Il était la bas avec sa meilleure amie, la mère de celle-ci, notre gouvernante Abdonie, et deux de mes gardes. A l'annonce de sa disparition mes gardes ont fouillé tous les alentours, et Thomas à également envoyé deux de ses serviteurs. Toute la bourgogne est passé au peigne fin, et nous n'avons pas encore une seule trace de lui.

Cette fois elle avait réussit à en parler sans faillir. Elle détestait penser à cela et encore moins l'exprimer. Mais cette fois elle s'était battu contre elle même, et inconsciemment sa main toujours présente sur le bras de thomas s'était légèrement resserré sur celui-ci, s'accrochant à son éternel soutient, son pilier, sa force, son amour.

Envois tes gardes si tu le désire, envois qui tu veux, mais sache que jamais, jamais tu ne me prendra mon fils. Si je t'ai caché la vérité c'est justement pour cela. Et je n'ai pas passé 5 ans dans le mensonge pour que tout ce dont je craignais se réalise maintenant.

Pour la première fois elle faisait enfin allusion à la parenté d'Euzen avec son fils. C'était assez étrange tout en étant naturel pour elle. Et très sincèrement elle se fichait entièrement de la réaction du blond. Son fils serait retrouvé, et rentrerait près d'elle. Tout reprendrait son cour habituel.
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Thomas_sauveur
      -
      Elle n'a pas conscience
      De son éxistence
      Elle tourne en rond
      Le temps d'y penser. *
      -



Immobile dans ce tourbillon de sentiments, de mots et d'amertume le Talleyrand n'as encore point dit mot. Debout dans la pièce, il avait laisser son bras à 'Lina qui risquait fort de ne pas tarder à lui arracher une grimace, ses yeux parcourt la pièce alors que les mots sont jetés. Court est piquants pour lui, long et justificatif pour elle. C'était bien une femme elles parlent toujours trop et souvent pour dire ce qui ce résume en quelques mots bien choisi qu'offraient la langue du Royaume. Il sourit à peine à cette constatation ce souvenant de ses années de débauches auprès des hommes, était-il si étonnant que les hommes trompent leurs épouses avec d'autres hommes, au vu de cette conversation pas vraiment. Bien qu'aimant profondément la brune, il avait une sorte de compassion pour l'inconnu devant-lui. Elle allait lui faire l'annonce d'un fils après lui annoncer la disparition de celui-ci tout en provoquant au point de déclarer que jamais il lui prendra, une bonne femme qui dit oui, non et à la fois peut-être. Thomas posa une de ses mains ganté de cuir sur la sienne étant sur son bras et l'écarta avec douceur et fermeté.

La laissant derrière lui, il s'approcha de cet homme qui ne connaît pas, lance un regard à l'enfant en coin et ce retrouve non loin du dénommé Euzen. Quel taille fait-il, comment est-il précisément, le Talleyrand l'ignore et dans la réalité cela lui importe que peu. Il en à que trop entendu, des cris, des menaces, des mots déplacés, d'autres froides. Et lequel de ces deux pensaient réellement à Lenaic petit homme de cinq ans mort, ou perdu Dieu sait ou. De nature calme et diplomate, l'ex Chancelier Royal, l'observe de longue minutes sachant bien que Héllina ne parlera pas tant qu'il ne se sera pas tourner vers elle, silence femme. N'est-ce pas beau ? Passons.


Nos hommes n'ont trouvé nul trace du petit, ils ont l'expérience des recherches. Si vous décidé d'envoyer une troisième vague là-bas, laissez-nous y joindre notre homme de main.

Il le fixa donc, de ses azurs aux reflets apaisé ne relevant pas vraiment la menace de garder 'Naic, ni la froideur envers Héllina, celle-ci l'avait bien cherchée après tout et lui n'avait aucune envie de ce mettre entre les deux. Il aurait réagit pareil si Lina lui cachait un enfant et tout autant pire si celui-ci était disparut ou encore possiblement mort. Elle l'avait perdue, elle était donc coupable de ce fait et ce même si les gardes étaient des incapables doublé à des crétins. L'homme ce tourna -enfin- vers sa brune et lui tendit une main signe d'invitation à le rejoindre fissa. Ce ne fut que lorsqu'elle ce retrouva à ses côtés, il poursuivit.

Limitez, s'il vous plaît les insultes à son égards. Ce n'est qu'une femme, elles sont... différentes de nous.

Le protecteur devant l'ex amant, il aurait sans doute apprécié de lui coller son point dans le nez, ou même lui dire que cette gourde était sa compagne et que lui seul avait droit de soumission. Mais non, Thomas optait pour le côté diplomate du personnage, celui qui recardait sans forcer, celui qui protégeait sans prendre totalement parti et pourtant il savait que 'Lina avait agit par peur, par doute, par souffrance aussi sûrement. Alors sa main glissa dans son dos et son pouce caressa le tissu de la robe avec une certaine forme de soutiens.

Expliquez-vous 'Lina. Pas de Héllina-Rose, pas de colère.


* Aqme
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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Euzen

        C’est mon fils, ma bataille.
          Chanson de D.Balavoine



    Comment osait-elle ?

    A mesure qu’elle parlait, le borgne eut pour l’une des rares fois de sa vie, envie de frapper une femme. Dans l’histoire elle était la coupable, la menteuse et osait encore exiger, revendiquer et se plaindre. Son sang ne fit qu’un tour à mesure que ces doigts se serraient et desserraient sur ses paumes. Il ne s’était pas calmé mais ne s’agitait plus dans tous les sens. Il se tenait droit, tendu, prêt à en découdre. Malgré tout quand les dernières paroles tombèrent, il vacilla légèrement. Le deviner est une chose, l’entendre, une autre. Et Lénaïc était bel et bien son fils … Le souffle lui manqua un instant, quand la chape de plomb qu’était le doute céda enfin. Son fils … Son œil quitta la Rose pour trouver Côme, son fils aîné qui ne l’était plus à présent. Les rêves, les visions qu’il avait eues entre sa naissance et celle de Louise, quand il croyait encore dur comme fer que celle-ci serait un mâle, lui revinrent. Celle de deux gamins, deux garçons, aussi blond l’un que l’autre, écoutant, imitant, en essayant de suivre l’enseignement qu’il leur donnerait. La matière apprise varierait et si dans son songe premier les deux enfants avaient sensiblement le même âge, à présent on pouvait leur compter une demi-dizaine d’année d’écart. Cette vision était-elle prémonitoire ? Il pria silencieusement le Très-Haut pour que, oui cela soit le cas.

    De sa contemplation, il en fut tiré par l’apparition de l’homme, le Talleyrand, prêt de lui. Il ne l’avait ni vu, ni sentit s’approché et il fut intérieurement surpris de ne pas voir son poing s’abattre sur lui, car c’est certainement ce qui se serait passé dans le cas inverse. Quoi que … Certes, le borgne aurait répliqué sans hésitation mais son calme le dérouta un peu. Ils s’observèrent, se toisèrent un long moment. Le silence s’installant, devient lourd et finalement se fut le brun qui le rompit le premier. Nul insulte, ni reproche, juste les faits, juste des faits et cela plus au jeune baron. A sa requête, il hésita et préféra le laisser continuer pour ce donné le temps de réfléchir. Y joindre son homme de main ? Cela semblait honnête. Mais chat échaudé craint l’eau froide et se jour n’était pas le meilleur pour que le Navailles accorde un quelconque crédit à quiconque, même au plus attentionné des hommes.

    Le silence s’éternisa tandis que la Rose traitresse les rejoignait. Instinctivement, le Montbazon fit un pas en arrière. Il ne supportait plus l’idée de proximité avec celle qui avait pourtant partagé sa couche. Sa pupille, méfiante et interrogatrice face au brun, redevint glace sur sa compagne. Il l’enjoignit à parler mais le Montbazon esquissa un geste de la main, réclamant le silence. Elle s’expliquerait, peut-être, mais avant cela, il devait vider son sac, beaucoup trop rempli à cause des paroles de la d’Acoma. Il répondra au Telleyrand, mais plus tard, en attendant, sa rage avait besoin de se déverser.



    - Ton fils est aussi le miens, tu viens d’en faire l’aveu et tu m’en as privé pendant cinq ans ! Qu’espères-tu ? Que je te dise Amen et te laisse le ramené là-bas, en Lorraine ? N’y pense même pas ! Tu nous dois cinq années de vie à tout deux et je compte bien les prendre une fois qu’il sera retrouvé, ton avis et ton désir, je n’en ai que faire, vois-tu.

    Quand il sera retrouvé … Impossible pour le borgne d’émettre la supposition d’une possible mort de l’enfant. Chaque chose en son temps et un temps pour tout. Là, il en était encore à réaliser sa toute nouvelle paternité.

    - Et parlons, tiens, de ta compétence. La première fois, il était là où il devait être ? Oui bien sûr, dans une auberge avec une vieille femme sans le sous qui a finalement été contrainte d’appeler un tiers à l’aide pour ne pas finir à la rue. Que ce soit toi ou lui, c’est du pareil au même, tu n’as pas été là quand il a eu besoin de toi, comme tu n’as pas été là cette fois-ci encore ! Alors oui je remets tes compétences de mère en cause et il y a de quoi ! Mais vas-y décharge toi si cela te permet d’avoir la conscience tranquille. Ce n’est pas ta faute c’est cela ? Non bien-sûr, c’est la gouvernante qui a mal agis alors ? Ou des gardes qui sont des incapables peut-être ? Tout le monde sauf toi. Tu es pitoyable vraiment …

    Quittant le triangle isocèle qu’ils formaient tout trois, il s’approcha du duo brun-blond qu’était son domestique et son fils. Avec une douceur qui détonné complétement avec au ton de sa voix, le baron glissa ces doigts dans les bouclettes blondes de sa progéniture. Deux fils, il avait deux fils … Si la traitesse et le diplomate n’était pas là, il se serait permis de sourire. Il n’en fit rien bien-sûr, seul le regard qu’il posa sur le bambin pouvait trahir l’affection qu’il lui portait. Et ce même regard ne se détourna pas de l’objet de sa contemplation quand il reprit la parole, mais bien-sûr, l’œil et les mots n’avaient pas la même cible. L’une n’avait pas un an, tandis que l’autre dépassé déjà la vingtaine.

    - Et épargne tes speudo marque de conciliation. Blessante, tu ne pourras jamais l’être autant par tes mots que par tes actes alors ne fait pas celle qui prends des gants pour épargner une quelconque souffrance à autrui.

    La main toujours sur le crane enfantin, il releva enfin la tête et croisa des iris bleutée et féminine. Son ton avait retrouvé son calme. Le froid persistait toujours dans sa voix mais il était de nouveau maitre de lui-même.


    - Mais si ma hargne ne te convient toujours pas, Elina, tu sais ou es la porte. Tu es venue de ta propre volonté, tu es donc libre de partir. Maintenant que je sais ce que j’ai à savoir, tu n’as plus rien à faire dans cette maison dans laquelle tu n'es plus la bienvenue.

    Il la chassait ? Presque. Et il était vrai qu’il n’avait pas le désir de la voir s’éterniser ici. Néanmoins, certaine chose encore devait être vu mais il avait l’espoir que cela puisse se faire sans la présence de la Rose, aussi s’adressa-t-il en dernier lieu au diplomate.

    - Si vous souhaitez rester discuter de la mise en place de cette troisième vague, vous êtes le bienvenu. Les renseignements tiraient des premières recherchent pourraient être un atout précieux.

    Quittant son fils, il trouva l’un des coins de la pièce et dans celui-ci la commode contenant les rafraichissements et autre boisson. Oui, le calme était revenu mais il avait besoin d’un remontant. Sortant machinalement deux gobelets, il en désigna un en observant le Talleyrand.

    - Désirez-vous boire quelques choses ?

    Inutile de dire qu’il ignora volontairement et superbement la d’Acoma. Elle devait s’expliqué qu’elle fasse donc, il en avait déjà assez entendu, lui.

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