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[RP] Prendre Une Mairie Pour Les Nuls !

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    Pour la paix des ménages, il vaut mieux qu'elle se taise. Ou peut être pas...

    Révoltes sur révoltes, leur but initial était de redorer le blason familial par l'intermédiaire de contrats rudement menés. Peu à peu les esprits se dégagèrent de cet ancrage. Les Corleone décidèrent de prendre en main leur destin. Les villes tombèrent les unes après les autres. Tantôt pour rendre un dernier hommage à Sadnezz, tantôt juste pour amasser toujours plus de richesses et dégourdir les jambes. La mustélide avait la chance d'évoluer au sein de deux familles totalement différentes. Que ce soit du bon ou du mauvais côté de la barrière, les divergences s'estompaient et l'on retrouvait toujours ces notions d'unité, de préservation des siens, de fidélité voire d'honneur. Ainsi donc lorsqu'elle apprit que sa sœur et sa cousine désiraient se venger de l'affront fait envers Maonaigh. La plus écossaise des italiennes prit la décision de traverser le royaume pour eux. Elle en ferait de même pour ceux avec qui ses soupirs s'évanouissaient la plupart du temps.

    Au début, le projet était juste à l'état d'embryon. Et même si les tenants et aboutissants concernant cette volonté de prise ne l'intéressaient pas, la Bella échafauda avec l'aide de son épouse Laell; le plan de la prise. Certes, sa sœur ne fut pas en reste pour infiltrer sans aucun problème les rangs de la maréchaussée. La source était fiable, les forces en présence connues. La suite des préparatifs fut laissée à l'expérience des Corleone. La date, le mode d'approche, la façon de défendre, la répartition du butin. Rien n'était laissé au hasard. Si ce n'est le hasard lui-même et ses mauvaises surprises. Ainsi leur première tentative ne put prendre forme et la famiglia s'arrêta nette lorsqu'une bande mettait en alerte l'ensemble des Sarladais. Avancer d'un pas et reculer de trois. Si bien qu'ils prirent la décision de reporter et d'aller passer le temps près du Toulousain.

    Lorsque l'audace prend le pas sur la raison, il en résulte toujours des échecs. Mais ces derniers leur permettent de trouver encore un peu de goût dans la rapine.
    A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire.

    Les groupes se dispersèrent et certains allèrent cueillir des pâquerettes malgré une saison peu accueillante. Le couple Laello-enjilien se retrouva un long moment à camper aux abords de leur cible comme un prédateur guettant sa proie. Les jours passèrent et le moment était venu. La Cheffe entama cette marche funèbre...pour les autres. Aucun écueil à première vue, si ce n'est la mise en geôle impromptue de sa brune. Joy resta à ses côtés jusqu'à sa sortie. Rodant près de la prison, faisant des allées et venues. De son cachot humide, LA Corleone ne perdait pas son éternel optimisme et malgré ce contre-temps fâcheux, elle entraîna sa moitié vers les remparts de la Périgourdine.

    La ville fut prise. L'engouement des uns éblouissaient la lassitude des autres. La Macdouggal-Corleone faisait partie de la seconde catégorie. Bien que Sarlat était un trophée intéressant... La Fougueuse ordonna au seul et unique milicien de se rendre sur la place afin de vendre un ou deux exemplaires d'une référence dans le milieu.


    Sait-on jamais.


Prendre Une Mairie Pour Les Nuls a écrit:
    Tu rêves de faire comme les Corleone ? Parce qu'ils ont trop la classe ?
    Tu viens de perdre ta mairie et désires la reprendre ?

    Alors fais de cet ouvrage ton livre de chevet !

    Même toi qui ne comprend rien à la vie qu'on doit te l'expliquer cent fois et encore tu piges toujours rien. Oui, oui, toi là. Je vais te révéler le secret pour prendre une ville ou plus précisément pour les Sarladais de la reprendre. C'est qu'ils nous font peine alors faut les aider un peu.

    Ainsi donc, je vous ai fait un petit schéma :

    Donc pour reprendre Sarlat, il faut déjà se rendre devant la mairie. Oui, oui aussi surprenant que cela puisse paraître. Ensuite, vous et vos copains vous n'allez pas boire un coup à la taverne du coin à vous rouler par terre. Non, non. Vous prenez la direction du siège du bourgmestre.

    *Le lecteur Sarladais se pose alors la question : Cékoi ?*

    Vous montez à l'assaut deux par deux, on se tient par la main et tous ensembles !

    Bien entendu, il faut y aller en chantant :

    A l'aller : "Hé ho ! Hé ho ! On va à l'assaut ! Hé ho ! Hé ho ! On va euh...Où déjà ?! Ah oui ! A Lassot !!!
    Au retour : "Hé ho ! Hé ho ! J'ai perdu mes chicots ! Hé ho ! Hé ho ! J'ai perdu mes chicots !

    La seconde, c'est le nouvel hymne Périgourdin depuis quelques jours...

    Bref ! Toi ! Taper, taper, taper et taper ! On ne sait jamais sur un malentendu, y a moyen de conclure...

    Les choses à ne pas faire :

  • Ne pas se révolter tous les soirs parce que d'une cela nous empêche de roupiller tranquillement, de deux c'est malpoli, de trois vous passez pour de sombres idiots, puis de quatre cela casse le moral des troupes.

  • Ne pas envoyer des courriers à tous les habitants parce que la plupart s'en moquent et que les vieux roublards se retrouveront maire ce qui rendra une situation chaotique réellement risible. Mmh, en fait, si ! Faîtes-le, c'est toujours très drôle de vous voir galérer pour reprendre une nouvelle fois une mairie reprise la veille.

  • Ne pas penser à deux choses en même temps pour les plus intelligents d'entre vous. Pour faire simple parce que vous êtes pas tâchés mais carrément gratinés sur le dessus :

    - Faut pas penser, c'est dangereux pour la santé quand on est pas équipés.

  • Ne pas chercher des noises aux Corleone donc pas de procès, ni rien. Dans le cas contraire, ils risquent de vraiment se fâcher et là même que votre mémé Gertrude à côté, elle est toute douce même qu'elle pique avec sa barbe de trois jours.

  • Si vous avez commis l'erreur de mettre un ou une Corleone en procès. Ne paniquez pas. Vous pouvez faire amende honorable en le/la suppliant à genoux et en lui offrant tous vos biens afin que dans son immense mansuétude, il ou elle ne vous en tienne pas rigueur et ne revienne pas piller en guise de représailles.

  • Acheter une miche de pain à un Corleone n'est pas une preuve lors d'un procès. C'est juste se voir offrir le grand honneur de goûter à votre Corps-Leone quotidien. Même Christos mange de ce pain là. Sinon c'est dans la gueule qu'il le déguste.

    *Le lecteur Sarladais : "Jeu Kapte keudal, cé dé inté...intellé...intelait... Raaaah Minerveeee !!!!!!!!!!"*

    Quelques critiques :

    - "Oh ! Avant je comprenais rien aux prises de mairies et tout. Nous, on croyait qu'il fallait y aller avec des armées pour y arriver. Puis les Corleone sont arrivés en Lorraine et nous ont donné une véritable leçon. Depuis je suis fan d'eux ! Laeeeeeeeeellllll ! Je t'aimeeeeeuuuuh !" ~ Le Mou, Chef soumis de la Fantoche

    10/10

    - "Ce livre est une vraie révélation ! Cela fait dix ans qu'on tente de prendre Saint Bertrand ! Et c'est que maintenant que j'ai compris grâce au dessin que la mairie était derrière nous ! Nous on allait tous au grand truc là avec la croix et le type louche en soutane. On lançait l'assaut le dimanche matin. Et à chaque fois les cloches retentissaient et les gens s'amassaient ! Heureusement le guide « Prendre une mairie pour les Nuls » est arrivé et depuis je suis riche ! Je me suis fait un denier ! Merci les Corleone !" ~ Un Canis Lupus Familiaris Stupidus

    10/10

    - "Vivement l'édition de « Faire un itinéraire pour les Nuls ! » Comme ça j'arrêterai de me planter ! Hey machin ! On se trouve où là sur la carte ?!
    Comment ça que j'lis la carte du menu ?!" ~ Namaillecouche

    "Comment on fait pour noter ?!"

    _______________________________________

    Une Corleone pour les gouverner Tous...



_________________
O
[Cimetière du Père Manant]

O VS Très Haut. Y a un très de trop. Mais comme O a la faux, il le fait morphler haut. Et là devant les yeux ronds du fossoyeurs il sort de la fosse commune, encore un peu esquinté. (Voir épisode un)




C'est arrivé près de chez vous, épisode un, flash back, retour en arrière:

Pimpant joyeux à l'idée de déjeuner comme un roi à la vue du panier garni qui arrive. Il monte gaiement marche, par marche. Tandis qu'il s'apprête à poser le pied sur le palier, l'escalier si bien ciré, le ramène à la réalité; il choit.

Quant à la qualifictaion de ce terrain, il est important de dire dès maintenant , et que ce à toutes les époques qui se sont succédées les unes aux autres, l'escalier demeure marche par marche, un outil d'élévation, mais qu'on rate sa sortie, il vous apostrophe et c'est la catastrophe.

Crackkkkk

Le pied vrille.

Patatrackkkkkkk

La colonne se brise.

Cette série n'est que le début, il suffit pour s'en convaincre, de rappeler l'origine de ses divisions de hauteur, de ses plateaux successifs, caractérisés chacun par un palier, et peut amener à un anéantissement complet. C'est la règle, les lois de la gravité, complexe, mais simple: tout corps lâché, chut. Chi chi. Et cela est si vrai.

La machine ne répond plus, livrée inexorablement à sa propre masse, inerte...

Le corps se déginguande, le crâne heurte violemment une arrête, incisive, elle coupe la chair tendre, brise en myriade de petits éclats ivoires, qui sourient à l'air, jusque là méconnu. Mai le drame ne s'arrête pas là, il n'a fait que la moitié du parcours. Le corps atavique, s'effondre définitivement sans plus aucune résistance, ni réflexe et roule mollement, puis s'étale lamentablement sur ce sol. O n'est plus qu'une petite boule de chaire brisée, de ses lèvres si vives, si rouges à l'habitude, n'ont plus qu'un éclat pâle, un filet de sang perçant son château d'histoire fait une sortie, puis un dernier souffle fait jaillir quelques petites bulles carmines et c'est fini.

Aarrrrgghlleeeeeeeee......

O meurt.

Puis saute direct dans la diligence expresse pour le paradis.


Il lui tend sa faux pour l'aider à sortir du trou. Et voilà que le gus se sauve en gesticulant. Aux sorciers! Aux sorciers! Encore un fissuré, se dit-il, on m'a juste donné la faux. Il se remet quelques vertèbres en place, c'est que ça dérouille la chute des corps, O fera pas ça tous les jours. Il retourne à la taverne de l'impossible. Reprend son bain, à croire qu'O ne sortira jamais de l'eau. Il est où O, mais il est dans le sceau, il trempe, mais c'est bien sur.

Tranquille, il lit la dernière édition spéciale: Comment prendre une mairie pour les nuls. Il aime la lecture. Enjoy!

O est venue, il s'est couché, il s'est levé, l'escalier la descendu, et la recouché. Il regarde le non; nanamaillecouche. Il se recouche, avant d'en rajouter une couche. Avec toutes ses couches, c'est sur, les fuites n'ont qu'à bien se tenir. Sus aux fuites, et les mairies seront bien prises.

O note un résumé avant de s'endormir au pays du dodo.



Comment prendre une mairie en 1 leçon:

-Tournez vous, je vais vous raconter une histoire.
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