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[RP] Elections archigouvernementales - BFF

Gildwen_thegen
Citation:
I – LA LISTE

D’une ancienne expérience d’Archimaire en cité de Craon, il nous est apparut nécessaire de constituer notre liste, seul, sans en avertir personne. C’est ainsi, sur le fait accompli, que les différentes personnalités présente sur notre liste devront choisir entre l’action et l’inaction.

Cette liste est à notre sens, celle qui s’approche le plus de la perfection. Un seul changement aurait su la rendre encore meilleure, intervertissant les rôles de notre chère Archiduchesse avec celui du Duc de Montsoreau, ce qui n’est, hélas, pas en notre pouvoir.

Une liste parfaite, donc, vous est présentée pour ravir grands et petits et enfin fournir le travail nécessaire en l’Anjou.



Citation:
II – COMPOSITION ET RÔLES

Archigouverneur : Gildwen de Brocéliande, l’Humble

Vice, Voix d’Outre-Tombe : Alatariel de Penthièvre, la Putride

Chieuse, Contrôleuse des impôts, Contrebandière : Fibinath, la Vénale
Esclavagiste : Abondance de la Main, la Magnifique
Intendant au bailliage : Merlain des Bois, le Païen

Gardienne des biens ducaux : Cune d’Equestria, la Rose
Accusateur : Alessandro di Roja-Loivelé, le Juste
Punisseuse : Magda di Loivelé-Roja, la Bonne

Maréchale-CoinCoin : Calyce de Dénéré-Malines, la Chatricide
Cuisinier pour canards : Bertrade de la Faye, la Chauve

Gardienne de l’Archiduché, Agent secret en Artois : Tiss de Reikrigen, la Bienveillante
Protectrice de la corruption des esprits : Guenaella de Craon, la Splendide



Citation:
III – DÉFINITION DES RÔLES

Accusateur : Accuse, mais le fait bien.
Agent secret en Artois : Vous ne voulez pas savoir. Si on vous le dit, on devra vous tuer.
Archigouverneur : Gouverne princièrement toute l'Anjou.
Chieuse : Use et abuse, sur l’Archigouverneur, de ses capacités d’agacements plus avancés que la moyenne. Un agacement qui peut être visuel, auditif ou concerner l’ensemble des autres sens.
Contrebandière : Vends et achètes des denrées auprès des commerçants des couronnes barbares de l’étranger, s’assurant de bien être l’auteur des arnaques sans en être la victime.
Contrôleuse des impôts : Propose le montant des impôts selon un calcul savant, trop complexe pour être communiqué aux Angevins. S’assure du bon paiement desdits impôts, en lien direct avec l’Accusateur.
Cuisinier pour canards : Nourris canards et canetons pour maintenir la plus grande force d’attaque et de défense de tous les temps.
Esclavagiste : Motive, par coups de fouet, les Angevins et voyageur à travailler dans les mines. Peut être amené à étendre l’espace des travaux forcés.
Gardienne de l’Archiduché : Veille au respect de la morale angevine et à la sauvegarde des intérêts du duché, de son patrimoine et de ses coutumes.
Gardienne des biens ducaux : Commande aux canetons, assurant surveillance et protection des villes d’Anjou et de leurs habitants.
Intendant au bailliage : Baillette, et c’est déjà pas mal.
Maréchale Coin-Coin : Commande aux canards, assurant la suprématie de l’Angevin sur le reste du monde.
Protectrice de la corruption des esprits : Garanti l’esprit sain des membres du gouvernement. Qu’aucune folie ne viennent s’en emparer, que ce soit celle de la grandeur, de la désertion, ou de la trahison.
Punisseuse : Valide l’accusation et imagine la punition la plus adéquate, mais aussi la plus amusante.
Vice : Seconde l’Archigouverneur durant les deux mois de mandat. Obtient l’autorité d’Archigouverneur en cas d’absence prolongée.
Voix d’Outre-Tombe : Communique au peuple Angevin et aux peuplades étrangères les actions et décision du gouvernement.



Citation:
IV – LOIS DE L'ARCHIGOUVERNEMENT

1. Le Gouvernement ne pourra porter atteinte au Trésor, ni, restant passif, permettre que le Trésor soit exposé au danger.
2. Le Gouvernement protégera les Angevins, tant que cette protection n’entrera pas en conflit avec le premier point.
3. Le Gouvernement obéira aux ordres que lui donne le Duc de Montsoreau, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec au moins l’un des deux premiers points.
4. Le Gouvernement agira à sa guise, hormis si ses actions sont en contradiction avec au moins l’un des points précédents.



Citation:
V – PROGRAMME

Communication
# La communication se fera dans les deux sens.
# Le Gouvernement effectuera entre zéro et neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix neuf annonces durant les deux mois de mandat.
# Les doléances des Angevins seront entendues par la Voix d’Outre-Tombe. Cependant, compte-tenu de sa santé fragile, elle pourra en demander dispense auprès d’elle-même.
# L’ensemble des annonces seront traduites en Cunien. Le Cunien sera la deuxième langue officielle du Gouvernement.


Économie
# Les économistes effectueront des actions dans le but de produire un gain d’écus pour l’Archiduché, ou dans le but de ne pas en perdre.
# Les impôts seront recalculés pour être ni trop élevé, ni trop bas.
# Les taxes seront fixées tel qu’il convient le mieux. Elles ne seront modifiées qu’en cas de nécessité.
# Le paiement des impôts en denrées, par les municipalités, seront désormais interdits. En feront exceptions les cas autorisés.


Sécurité & Justice
# La justice sera juste.
# L’accusation sera accusatoire.
# La défense aura le droit de se taire.
# Les canetons et les canards devront disposer d’armes avant d’êtres recrutés. À charge pour eux de s’en procurer. Ces armes pourront être des épées, des haches, des bâtons de bois, des cailloux, des poings ou même des pieds.
# La douane restera inactive.
# Considérant le prix de la pierre et de la main d’œuvre, les frontières resteront ouvertes. La construction d’une grande muraille, même jolie et visible depuis la Lune, ruinerait l’Anjou.
# Considérant le manque de population, les frontières resteront ouvertes. La chaîne humaine, bien que jolie par la symbolique, n’est pas une bonne idée.
Alacian
Oh non !
Pas encore lui !!!


S'en va se taper la tête contre un mur.
Ouille ! Ouille et ouille !

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Admor spinoziste - Qui convoite ou craint quelque chose ne sera jamais libre !
Berthe, incarné par Chalva
Placardé par un coursier grincheux.

Citation:
Gild'

J'ai toujours songé que vous aviez des idées absurdes, mais je crains que celle-ci n'atteigne le grotesque. De fait, elle m'amuse, je prends donc soin de vous répondre. D'ailleurs je n'ai point grand chose à faire présentement.

Oh d'ailleurs, vous m'avez annoncé ma "candidature", le genre désigné volontaire, sans toutefois m'indiquer où vous répondre. N'ayant point mille écus à dépenser en enquête de localisation, j'ai prié le porteur de ce pli de l'afficher où bon lui semblera, que vous puissiez le lire.

Je me permets donc de vous aligner, tout comme elles viennent, deux trois pensées qui m'effleurent présentement l'esprit.

Votre nom de liste tout d'abord. Les meilleurs amis? Fichtre, du souvenir qu'il m'en reste, à notre dernière entrevue il me semble encore entendre l'écho de votre définition de la méchanceté. "Bertrade". Remarquez, l'amitié est une notion fort vague, et je dois bien avouer que l'idée me plaît. "Qu'importe ce qu'on dit pourvu qu'on cause de moi", comme disait le vieux machin grec. Et puis, si ça me permet de rester dans l'Histoire au même titre que les Ganelon et autres Judas, j'aurais bien mauvaise grâce de m'en plaindre. Soyons définition!

Bien, donc nous voilà amis, et même les meilleurs amis. J'ne m'étendrais point sur la niaiserie de cette appellation, sans doute les Angevins rêvent-ils d'un peu de douceur en ces jours d'ennui morose. Ou alors vous faisiez de l'humour. Peut-être, mettons.

Mais vous auriez dû noter "MES meilleurs amis". Parce que, sauf votre respect, la moitié de vos élus n'sont pas les miens d'amis! Ni d'amies.

D'ailleurs, mais que diable avec-vous consommé pour n'serait-ce qu'imaginer enfermer tant donzelles dans le même lieu? Rien que l'idée m'refile un eczéma aussi monstrueux que la consommation de crevettes irlandaises frelatées et marinées au houblon. S'il n'y a point même de mignon pour occuper les heures creuses... Décidément, trouvez-vous des potiaux; avez-vous tant besoin de vous entourer d'un vivier de donzelles en chaleur pour couiner vos louanges? J'dis pas qu'elles le sont hé, notez bien. M'enfin, d'inspiration, ça en joue la partition.

Passons ce point. Je ne suis pas chauve! Entrez-vous le dans votre minois chevelu. Je suis rasée. Ra-sée. Pas chauve. La nuance est d'importance. J'peux avoir des cheveux si j'veux. D'abord. Rasée, bougre de blond!

Ensuite, c'est quoi ce poste ridicule? "Cuisinier pour canards : Nourris canards et canetons pour maintenir la plus grande force d’attaque et de défense de tous les temps". Vous vouliez dire dindon? Poulette? Grande amatrice de farces et attrapes? Si vous avez besoin d'une gardienne d'oie, allez flâner dans les basses-cours. Un quignon de pain trempé dans les eaux usées, c'est bien assez. Et si l'idée vous traverse seulement de me faire cuisiner la boustifaille du château, je vous ferais un magret dont l'os vous restera en travers du gosier. Gavage de prince à la Bertrade.
D'autant que vous écrivez qu'on ne peut piquer dans le garde-manger. Quel intérêt...
Et ne me dites pas que c'est une métamphore, j'n'ai point de goût pour l'intendance. Mes canards sont ceux de la Mare.

Ah, et pour finir. Je crains de faire une indigestion d'archi. C'est comme les poneys roses, ça m'indispose.

Bien à vous du pays des trèfles,

Bert'
Gildwen_thegen
La lecture fut rapide, il ne semblait pas vouloir s’y attarder au vu de l’auteur, et une fois finie, l’affiche fut arrachée, proprement, laissant l’espace vierge de ces mauvaises pensées.

Parfois présent, parfois non, le Prince fut de la première catégorie pour cette fois. Un oubli, de taille, devait être corrigé et c’est donc ainsi, la voix portante, qu’il put en annoncer :
« Pour toute présence validé, de la part de nos colistiers et colistières, nous nous engageons à donner au Duché, quatre-vint-dix écus. » Les mots prononcés, il reparti rejoindre la seconde des deux catégories.
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Oh Gildy, Gildy, pourquoi es-tu si méchant, Gildy, pourquoi en veux-tu à tous les gens ?
Alatariel
Replaçons un peu le contexte. La baronne de Chemillé, retirée de la vie politique depuis des années est en proie aux doutes et aux remords et en même temps à une joie presque mystique. La cause de cette schizophrénie ?

Ce n'est pas le propos.

L'important, c'est que la baronne passe du rire au larme à longueur de journée, cloitrée dans son chateau en attendant.... quoi ?

Ce n'est pas non plus le propos.

La baronne était occupée à broder quand la missive du prince breton lui fut apporter. Elle ouvre le pli, le lit.

- Le faquin ! S'il croit que je vais me laisser faire comme cela...
Les yeux se lève vers le coursier, la phrase restant en suspend.
- Vous transmettrez ma réponse à votre maître...
La baronne se leva. Il était temps de ressortir de Chemillé et d'aller sonner les cloches de l'abrutis de breton qui la souhaitait conseillère ducale.

Adieu larmes ! Adieu joie exubérante. ! Malmener un breton aussi prétentieux qu'un parisien serait la panasse.

Arrivée en place publique quelques heures plus tard, elle y trouve un breton annonçant son programme.

- Non, mais vous savez ce qu'elle vous dit, la Voix d'Outre-Tombe ? Vous vous prenez pour qui à décider de mon engagement politique ainsi ? Ni le Fou ni le Chiffré n'ont osé me salir de la sorte...

Que le Très Haut me soit témoin, vous avez moins d'éducation qu'une buse Saumuroise.... Point question que vous salissiez un peu plus mon nom... Alors non seulement vous allez payer ces 90 écus au duché, mais en plus, si je vous entend encore faire un de ses longs monologue ennuyeux à mourir que vous avez l'habitude de prononcer... je vous jure ! Je vous livre nu à Eusaias...

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Chalva
Une autre animation avait pointé le bout de son nez, politique cette fois-ci, et au vu de l'ennui profond et tenace qu'éprouvait la Loivelé, elle se rendit sur la place publique.

C'est d'un sourire imperceptible qu'elle regardait le Gildwen œuvrait dans son discours. Ne serait ce qu'imaginer le Brocéliande en duc avait pour elle, deux effets : un goût amer et téméraire, désespoir en somme. Et d'un autre, une envie prenante de rire, persuadée d'une blague grotesque. Le tout était lié par la même envie, un jeté de tomates. Mais étant donné que la brune ne désirait pas donner autant d'importance au dit homme, elle se retint. Pas sûre qu'elle tiendrait tout le débat ceci dit. Mais si ce fut le cas, à cet instant, ce fut surtout grâce à la prise de parole d'une personne, l'outre tombe défini par Gildwen, bref, Alatariel.

Là, dans toute sa splendeur, son franc parlé, son style, sa classe, quelques mots pour un effet maximum.
La Loivelé zieute, admire, hume l'air pour s'imprégner du moindre détail, même si cela veut dire quelques postillons.


C'est décidé, je deviens officiellement la groupie de la baronne de Chemillé.

En concluant par un applaudissement, ben oui, faut bien pousser le vice jusqu'au bout comme on dit. Et puis au pire, si elle se faisait remballer, elle aura été groupie au moins une fois dans sa vie, même si de courte durée.

Au final, on dirait que celui qui est fini dans la tombe, c'est bien le prince.

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Gildwen_thegen
Zappant la seconde Loivélé, toujours aussi méprisant et donc d’aucun intérêt, le Prince se contenta de l’intervention de la baronne, ponctuer d’un sourire amusé. « Avouez, baronne, que nous n’avons rien d’un Montsoreau, ancien ou nouveau. La comparaison est assez mauvaise. Mieux ou moins bien, à vous de le définir, mais assurément rien de comparable.

Plus qu’Outre-Tombe, vous en êtes également Vice. Votre réputation et vos qualités connues on suffit à notre choix. Nous le pensons judicieux, juste et même parfait. Il est définitif. La méthode, elle-même, est parfaite, constituant la meilleure des listes sans même s’assurer des accords qui n’ont que trop peu d’intérêt. Car, quels sont aujourd’hui les choix ? Le notre, qui réunis les meilleures et les plus grandes personnalités de l’Anjou, selon nos critères subjectifs. Ou l’autre, qui réunis seulement ceux qui acceptent, selon des critères tout également subjectifs. Ce dernier prend le risque de laisser les mauvais diriger ces terres, comme celle qui ne fait ici qu’applaudir à su en être. Il en crée alors une liste imparfaite.

Deux méthodes donc. Nous croyons en la nôtre. Elle a permit des miracles en ville de Craon, elle est capable d’autant pour Anjou. Et puis, cela vous sortira un peu.
 »

Espérant avoir assez parlé, le blond en ajouta quelques mots pour amplifier les choses. « Cela étant dit, le duché aura évidemment ses quatre-vingt-dix écus… Mais à l’heure des élections seulement, nous savons les angevins fins arnaqueurs. » Le sourire plus grand, il souhaitait la rappeler à ses devoirs. « Les promesses sont sacrées, elles sont à respecter. »
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Oh Gildy, Gildy, pourquoi es-tu si méchant, Gildy, pourquoi en veux-tu à tous les gens ?
Alatariel
Parce qu'en Anjou on ne fait jamais rien comme les autres, les insultes ne se feront pas entre listes, mais en gens d'une même liste. Ça a le mérite de distraire la baronne.
- Je vous accorde une chose, vous parlez trop pour supporter la comparaison avec les Ducs de Montsoreau...

Quant à mon poste de vice... non content d'être assez fou pour me présentez sans mon consentement... vous espérez en plus me voir à un poste aussi important que Vice ?

Un éclat de rire railleur vient répondre.
- Les meilleurs d'Anjou ! Qu'elle est belle cette liste, avec pour archigouverneur un breton et comme vice une baronne que vous qualifiez vous même de putride. L'Anjou est tombée bien bas, s'il elle a besoin de moi... alors que mon propre sang me supplie de mourir ou de renier mon nom.

La baronne profita d'un quinte de toux légère pour réfléchir.
- Mais enfin... vous devrez me supporter puisque vous en rêvez et que d'autres angevins sont assez désespéré pour me soutenir.
Regard amical pour Chalva, puis la baronne se retourne de nouveau vers le blondinet.
- Mais n'allez pas croire que je le fasse par amour de vous... Non, je le fais par amour pour un passé que j'ai cru enterré il y a des années mais pourtant bien vivant.
Fuyez pauvre fou, les morts se relèvent !
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Gildwen_thegen
Choqué, le Prince, lorsque vient le mot qui n’avait pas sa place dans la conversation. Choqué au point d’en oublier le fait, qu’encore une fois, on le ramène toujours à son lieu de naissance, bien qu’il n’en ai plus aucunes possessions et contacts depuis plus d’un an. Pire que cela donc. L’annoncé, seul, du mot lui inspira la crainte.

« L’amour ? Assurément vous n’y pensez pas. Voilà ce qui nous différencie encore des autres listes, car il en est absolument hors de question dans la nôtre. Nous ne faisons que réunir les meilleurs d’entre nous pour former le gouvernement parfait. L’amour, alors, ne servirait qu’à aller contre ce noble objectif. Non, rassurez-vous baronne, cette chose néfaste n’est pas à prendre en compte. Pour preuve, nous pouvons prétendre en aimer quatre sur les onze, et nous ne sommes même pas certains de la réciproque.

Vous êtes l’une des plus anciennes de ces terres. Il reste peu de témoignage du passé, même si nous avons cru savoir que vos propres jours étaient comptés. L’expérience, vous l’avez acquise ces dernières années, par les fonctions, les guerres, et vos actions laissées sous silence. Votre noblesse en prouve ces qualités. Car, combien sont les Penthièvre à avoir su garder leurs titres ? Pour beaucoup, cela pourrait être compris tel de la lâcheté ou le reniement d’un nom et d’une famille. Pour nous, ce n’est que gage de grandes qualités.
 » S’arrêtant, parce qu’il fallait s’arrêter, il remarqua bien vite que le discours en devenait lassant par trop de gentillesse prononcer. La crainte, encore. « N’allez pas croire à la flatterie ou à la tentative de vous amadouer. Nous nous en arrêterons là pour prévenir tout début de ces sentiments tout aussi néfastes. Nous comptons bien sur votre opposition et votre résistance. »

Il en avait fini, pour cette fois. Mais à parler de noblesse, même de façon bien courte, une idée lui vint à l’esprit et une correction devait être apporté. Le peuple devait savoir, même s’il s’en moquait éperdument, à peine s’il écoutait.

Le blond prince se détacha, s’écartant de la baronne avec qui il parlait, pour reprendre sa position d’annonce et donc… annoncer.
« Nous avons oublié un autre point d’importance, même si peu probable sauf à changer d’Archiduc ou à le voir victime de grave maladie altérant son esprit. À la suite de notre mandat d’archigouverneur, nous ne serons à l’origine d’aucune demande, directe ou indirecte, de fief dit de « retraite ». La noblesse, à notre sens, se transmet par le sang et les faits. Non par obligation d’une coutume honteuse qui conduit les plus mauvais régnants, absents et incapables, à porter des couronnes pour le reste de leurs vies. »
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Oh Gildy, Gildy, pourquoi es-tu si méchant, Gildy, pourquoi en veux-tu à tous les gens ?
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