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[RP] Naissance d'un JAGELLON DE PORT KAR

Anna_jagellon
    Voir sa soeur ainsi, la sueur au front...Elle même porta l'espace d'un instant la main à son ventre. Non pas par peur mais par tristesse de voir sa soeur souffrir ainsi.
    Anna lui tenait la main, l'aidant à marcher, chaque pas menant un peu plus au moment de la délivrance. Que c'était beau malgré tout d'enfanter. Les femmes étaient fortes, surtout pour porter et donner la vie comme ça.
    Quand Arthaud proposa à Sofja de s'asseoir au bord du lit, la benjamine Jagellon commença à mener de nouveau son ainée vers le lit, sentant chaque contractions dans la palpitation de sa main.
    Dans un souffle, elle lui dit :


    Courage...

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Boskdeportkar

Attendre, si facile à faire, si compliqué à la fois.

Dans un premier temps, j'avais fait décharger les quelques malles au rez de chaussée de l'hospital, avant de savoir où les mettre.
Puis le cocher et son compagnon sont partis s'occuper des chevaux, et le jeune lad m'avait aidé à faire un feu de fortune dans une salle d'accueil.
Puis comme nous n'etions pas partis démunis, nous ouvrimes un panier de victuailles que nous partageames, à quatre, à la bonne franquette. Le vin etait un peu clairet, mais qu'importe.

Quelques mots échangés, quelques banalités sur les accouchements...puis je laissai nos gens se reposer, surtout ceux qui avaient accompagné, enfin tenté de suivre serait le terme exact selon leurs dires, le rythme de Dame Arthaud, cavalière émérite.

J'avais aussi besoin de solitude. Pour réfléchir, mesurer la taille de l'evenement. Je pris le livre qui ne quittait guère en toute circonstance, l'Odysée d'Homère, et montais dans les couloirs, tout près de la pièce où j'avais laissé ces Dames.
Je me forcai à lire un peu, mais je manquais de concentrations. Et il me sembla que je lisais plusieurs fois les memes lignes du chapitre sur les Lotophages.


Je fus bien incapable de dire combien de temps je passai en ce lieu, à lire ou revasser, evitant toutefois de faire les cent pas. Puis j'entendis soudain la voix de Faustine, qui avait la gentillesse de venir m'indiquer
que le vrai travail allait surement commencer dans peu de temps.
Je la remerciais grandement d'etre venu.

Je ne pus me remettre à lire davantage.

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Elle avait bien quelque chose à lui proposer. Elle aussi c'était renseigné sur les accouchements, d'un par passion de la médecine mais aussi pour se préparer psychologiquement à son accouchement. Elle avait lu qu'on pouvait donner un bain rempli de mauve, de camomille, de fenouil, de lin et d'orge pour détendre la parturiente. Ou bien lui faire boire de la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin, car cet animal accouche très rapidement. Il existait aussi une fumigation entre les jambes afin de relaxer les chairs. Êtes ce cela ? Ou avait elle une autre idée ? Elle allait vite le savoir.

Je suis prête à tous tester mesme si il faut me torturer pour le sortir.

L'idée d'accoucher accroupie sur le bord du lit lui semblait loin d'être stupide, le bébé devait descendre, peut être que de se tenir droite ou lieu de coucher, aiderait à l'enfant de glisser plus facilement.

En attendant de se mettre en position, elle se prépara à la douleur à venir. Elle regarda Anna puis Faustine pour les rassurer. Nulle doute que cela devait être une première pour elles, elle espérait juste de ne pas les effrayer d'enfanter. Surtout pour sa sœur dont le processus était bien lancé...


Je compte sur vous les filles. Ce n'est pas ce petit bout qui va prendre le dessus.

Une légère touche d'ironie avant l'instant critique. Faustine profita de cet instant de calme pour aller rassurer son époux, ce qui fit énormément plaisir à Sofja. Pendant ce temps, sa sœurette lui serra la main et l'encouragea de tout son cœur. Au retour de Faustine, Sofja regarda le médecin.

Allons y !

Un petit rafraichissement était de rigueur, elle enleva une mèche qui s'était collée dans son cou. Elle se redressa légèrement et serra les dents mesme si elle ne savait pas encore ce qu'elle allait subir. Elle était juste prête.
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Arthaud
Faustine revint rapidement avec l'eau dans laquelle , Arthaud mis les feuilles de framboisier en decotion qui fut rapidement prête .elle la fit boire à la jeune femme et sourit quand elle la vit enthousiasme à l'idée d'accoucher

'voyons sofja laisson le temps à ce remède de faire l'effet. vous allez tout suite sentir quand cela sera le moment vous allez voir.

elle patienta une quinzaine de minutes après lui avoir administré ; l 'effet ne se fit guère attendre . elle vit le visage de sofja se crisper sous l'effet de l'intense violence . Puis elle se détendit , la prochaine ne mit que quelques minutes à arriver . la jeune femme commençait à perler

Arthaud examina de nouveau sofja et ce qu'elle vit lui fut plus agréable. A la prochaine contraction , asseyez vous confortablement et poussez aussi fort jusqu' à la montée et ensuite quand la douleur redescend vous arrétez de pousser et soufflez doucement en accompagnement .

Arthaud lui montra comment faire .
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Boskdeportkar
J'allais surement entendre les cris, la douleur de Sofja, quand Dame Arthaud l'inviterait à pousser.
Ca m'angoissait de la savoir souffrir ainsi, même si le Tout-Puissant nous disait "Tu enfanteras dans la douleur".

Et puis me vinrent des considérations un peu plus étranges.
Comment allais-je me comporter avec cette petite vie tout neuve ?
Le prendre dans mes grands bras ? Le regarder de loin en le laissant au sein de sa mère ?

Commencer par lui dire quoi ?
"Bonjour, mon trésor, je suis ton papa" "Est ce que tu reconnais ma voix ?"

Mais ca c'etait nul, comment pouvait il ou pouvait elle me répondre !
Je me voyais sourire beatement après m'etre approché doucement, pour ne pas effrayer l'enfant.
Avoir interrogé Dame Arthaud sur l'etat de fatigue de Sofja ensuite, et surement oublier de remercier ces Dames présentes
avec nous.

J'avais le temps de réfléchir, tout seul dans mon couloir. A penser une chose et presque aussitot son contraire.
Et le prénom ! Oh mon Dieu, nous n'en n'avions pas reparlé, et donc rien tranché !
Et la nourrice, Sofja n'avait pas evoqué le sujet recemment en ma présence...mais ca pouvait attendre si mon épouse
avait suffisamment de lait, et pouvait supporter l'allaitement.
Et puis un berceau ! mais oui ! rien de fait encore, par superstition...
Ce qui me fit penser que je devais d'abord entendre les cris du nouveau né avant de planifier quoi que ce soit !
Un accouchement restait risqué, pour l'enfant mais aussi pourla mère.
Une ou deux prières n'etaient pas superflues. Et j'invoquais donc le Createur pour qu'il soit clément avec nous, et
qu'il protège la mère et l'enfant.

Je n'avais plus guère ma raison en ces instants, et j'avais besoin de marcher pour évacuer tout cela.

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
La future mère avait eu le temps nécessaire pour s'installer comme lui avait conseillé Arthaud. La position n'était pas stable mais heureusement qu'elle avait le soutien de sa sœur et de Faustine car quant la contraction arriva elle lui parut d'une violence extrême. Son visage se tordit de douleur, son cri déchira tous les tympans. Elle voulut se plier en deux mais les filles la retint. Elle serra de toutes des forces les mains afin de se donner de la force pour pousser.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAahhhhhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHH

Sa respiration se coupa sous l'effet de la douleur. La panique la saisie. Elle sentit sa tête tourner et une sensation de flottement. Sans parler des picotements ou des fourmillements dans les doigts. Terrorisait elle regardait les dames présentes sentant qu'elle manquait d'oxygène. Heureusement la contraction repartie aussi vite qu'elle était survenue. Arthaud lui rappela de bien respirer, que cela était important pour elle et pour le bébé.

A la seconde contraction qui était mesme pas espacée d'une minute, elle sentit une sorte de point de coté géant qui lui coupa les jambes et le souffle.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAahhhhhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHH

La douleur était toujours aussi vive mais cette fois ci, elle se souvint du conseil d'Arthaud, celle de respirer. Elle fit donc comme on lui avait montré, elle n'avait qu'au final, qu'imiter ses chiens après une matinée de chasse, faire une respiration bien rythmée et régulière. Bizarrement, cela la soulagea dans la douleur.

Sofja n'avait pas la force de parler, elle espérait juste que l'enfant commençait à arriver car les contractions étaient juste horribles du fait que le repos entre deux était juste insuffisant pour s'en remettre.

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Arthaud
Le résultat ne se fit pas attendre la potion était forte et les contractions s 'accélèrent de manière exponentielle. Arthaud encourageait la jeune mère autant qu'elle le pouvait espérant que ces contractions toutes douloureuses qu'elles soient seraient surtout efficace et surtout que les cris de sofja ne ferait pas accourir le futur père car ce n 'était absolument pas le moment

' c 'est bien sofja continuez "
les contractions s étaient enchainées

Arthaud fit signe aux deux femmes qui l'aidaient de la relever un peu de façon à soulager la jeune parturiente et à lui permette de l'examiner si les contractions avaient été efficace le reste du travail se ferait rapidement et la position semi allongé ne serait plus génante

l'examen la fit sourire car les heures s 'etait enchainées et la future mère commençait à ressentir de la fatigue.
"sofja je sais que vous avez mal la mais c 'est bientôt fini je vois la tête. La prochaine contraction va être douloureuse mais ce sera bien la fin ou presque . Mais il va falloir faire ce que je vous dis . Quand je vous demanderais de ne plus pousser , vous arréterez malgré toute l envie que vous avez. il y va de la vie de votre enfant. ce sera l affaire que de quelques secondes mais il le faudra. "
L'enfant semblait avoir une tête assez large. Arthaud avisa son scalpel prêt à servir si nécessaire . Elle ne remercierait jamais assez le ciel d'avoir appris la chirurgie au moyen orient loin de certains bouchers qui existaient encore ici . La bas la mortalité natale était moindre qu'ici et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que tous se passe bien aussi pour sofja
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Boskdeportkar
Quelle angoisse ! A ne rien pouvoir faire !

Et d'entendre Sofja crier :
AAAAAAAAAAAAAAAAAAahhhhhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHH

AAAAAAAAAAAAAAAAAAahhhhhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHH

Le pire c'etait peut etre ses silences, à ne pas deviner ce qui se passait. S'il fallait attendre encore et longtemps , que faisaient ces femmes ? Est ce que tout ce passait bien ? est ce que l'enfant pointait le bout de son nez ? ou fallait il patienter encore.
Est ce que Sofja supportait la douleur, est ce qu'elle serait prete à faire d'autres enfants ?

J'avais l'impression que je soufflais à mon tour de facon régulière.
J'attendais d'autres cris.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Le medecin était satisfait des poussées de Sofja, cela la rassura, elle avait justement attrapé le coup entre la douleur et le souffle. Mais voilà que maintenant on lui demandait de ne plus pousser. Le corps répondait naturellement aux contractions par justement ce besoin de pousser. D'ailleurs, c'était tellement incontrôlable qu'elle espérait ne pas pousser autre chose que le bébé. Voilà maintenant qu'elle pensait à ce détail bien futile, cela la fit sourire juste quelque seconde, le temps qu'une nouvelle contraction arrive. Elle oublia rapidement et poussa à nouveau.

AAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Arthaud l'encourageait, le bébé arrivait, sa tête sortait, l’excitation prit le dessus. Il lui tardait de le voir à tel point que cela la revigora. Aller, encore quelques efforts après ces longues heures de travail. Son regard se fixa sur les fenêtres face à elle. La pénombre de la nuit commençait à faire place au lever du soleil, cela faisait bien 5h qu'elle était là, à l'hospital, à tous faire pour donner vie à cet enfant, à réaliser le rêve de son époux. Elle espérait que ce soit un petit homme, car mesme si son époux serait satisfait quelque soit le sexe, il avait souvent utilisé le "il" ou imaginait l'éducation qu'il donnerait à un fils.


    « Il existe deux soleils qui se lèvent, l'un et l'autre... L'un se lève sur les regards, l'autre se lève sur les coeurs. »



Sofja respectait scrupuleusement les ordres d'Arthaud. Elle poussait quant il fallait pousser, elle se retenait en broyant les mains des filles. La douleur était telle qu'elle ne sentait rien entre ses jambes. Elle était incapable de dire si le bébé sortait petit à petit. La future mère ne lâchait pas du regard le médecin, comptant sur elle pour lui décrire tous ce qu'il se passait.

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Arthaud
Arthaud sourit la naissance était proche. Elle pouvait de sa main touchait le petit crane. Un rapide coup d'oeil lui fit constater qu 'avec un petit peu d'aide tout se passerait bien , que le bébé arrivait

" sofja écoutait moi bien je peux toucher son crane ; A la prochaine contraction, vous poussez bien fort puis vous ne poussez plus jusqu'à que je vous dise que c 'est bon

Arthaud sourit à sa dernière phrase car sofja normalement devrait entendre que c 'est finit.

Sofja était attentive. Quand la contraction arriva. Arthaud la guida
" allez y bien fort , poussez poussez oui oui comme cela c'est bien continuez encore un petit effort "
et quand la contraction fut au plus fort , arthaud prit la tête de l'enfant qui sortait déja la maintint afin de l'aider à dégager les épaules tout en ordonnant à sofja de ne plus pousser.
Et le miracle se produisit. Arthaud n'eut pas le temps de dire quoique ce soit qu 'un crie puissant sorti de l enfant . il fut enveloppé dans un linge propre tandis qu arthaud coupait à 4 doigts du nombril le cordon (pour les 4 saisons et les 4 ages de la vie ) . puis débarbouillant l'enfan tout en l'examinant telle vint le poser au creux des bras de sa mère qui reposait allongé sur le lit


" Vous avez un trés beau garçon , trés vigoureux et qui semble en parfait santé "

et elle se retourna pour essuyer une larme. tandis qu'elle laissait la mère admirait son chez d o'euvre; Arthaud retourna l 'examinait. Tout n'était pas fini c'était même pour Arthaud la parti parfois la plus pénible car combien de mère décédait ensuite pour avoir trop perdu de sang; Elle devait attendre la descente du placenta et verifiait qu'il était bien entier pour être totalement rassurer.

Pour le moment , rien d'inquiétant. Elle se lava les mains afin d 'évacuer les traces de ses doigts rougis

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Sofja
Tandis qu'un rayon de soleil pénétrait dans la pièce, un autre rayon venait de pousser son premier cri. Sofja fut coucher sur le lit tandis qu'Arthaud s'occupait des premiers soins vis à vis de l'enfant. La jeune mère était complètement fatiguée, tellement qu'elle se mit à pleurer. Ohhh c'était plus des larmes de joie que des larmes de tristesse. Le bébé avait poussé son cri, il était vivant.

OUUUUUUUainnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Anna nettoya les dernières traces de sueur sur son visage, tandis que Faustine partie prévenir le père. Sofja ne quitta pas des yeux Arthaud qui lui apporta le bébé. Un beau petit gars apparemment, elle en connaissait un qui allait être aux anges. Un petit coussin derrière ses reins, la jeune Jagellon tendit ses bras pour attraper son rayon de soleil.

Merci Dame Arthaud, merci pour tous.

Ses yeux se posèrent sur son enfant. Il n'était pas très beau, tous fripé, sale, allant du gris au rose mais surtout, il avait énormément de cheveux ! Il devait tenir cela du père, ce qui la fit sourire. En tous cas, il avait de la voix et Sofja ne savait pas trop quoi faire. Alors qu'Arthaud était de retour entre ses jambes pour réparer les dégâts, Sofja lui demanda.

Vous croyez qu'il pleure parce que je dois le nourrir ?
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Arthaud
Arthaud avait fini d 'examiner Sofja. Le Placenta était sorti entier parfait . Le soulagement se lisait enfin sur le visage du médicastre car cela avait été long , épuisant mais c 'était fini et trés bien fini ; Arthaud se lava une dernière fois les mains quand celle ci lui posa une question qui la fit sourire voir rire. Elle avait oublié ce que c' était d'être une jeune maman

Elle s'approcha de la jeune femme

" si vous désirez le faire vous même , je n'ai pas eu le temps de vous demander si vous aviez fait appel à une nourrice . Si c 'est pas le cas et que vous désiriez nourrir votre enfant alors je vais vous aider.

Elle rassit correctement la jeune femme lui ajoutant un coussin pour que son dos soit correctement positionné;


Elle installa le nourrisson contre le sein de la jeune mère; Déja l'odeur maternelle avait calmé les cris du petit d 'homme chevelu.

"voila laissez le faire maintenant ,il va trouver tout seul. Veillez juste à ce que tout votre têton soit dans sa bouche entièrement afin de vous évitez des douleurs futures ; voilà c est parfait "

Et pendant que la jeune mère donnait une nouvelle fois la vie, Arthaud s 'activait à enlever toute trace de ce qui venait de se passer afin que le jeune père ne soit pas choqué.

Elle s'assit enfin , laissant toute la fatigue de cette journée l'envahir. Elle admira le tableau magnifique qui s'offrait à elle . Tableau si souvent revisité mais toujours aussi beau
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Boskdeportkar
OUUUUUUUainnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Le plus beau des sons ! Je me figeai instantanément pour profiter de ce cri. M'en imprégner, simplement y croire. A guetter le suivant, pendant que j'essuyais ma joue. L' enfant était là, tout près et encore si loin.

Est ce que je pouvais venir le voir ?
Peut etre attendre encore un peu, qu'il soit accueilli tranquillement par sa mère, qu'il se repose de l'effort fourni, que Sofja connaisse la délivrance, et fasse les présentations avec notre bébé qu'elle avait porté si longtemps en son ventre.

Et puis, et puis, j'en avais assez d'attendre ! Plusieurs minutes déjà depuis ce premier cri, mais pourquoi ne venaient elles pas me chercher ? est ce qu'il y avait un problème ? Je n'entendais plus de cris, tétait il deja ? Non vraiment je ne pouvais plus rester sans savoir. Et j'allais entrer quand Faustine vint me chercher, avec un beau sourire qui voulait t dire :


"Venez, venez le voir, il vous attend".


J'entrai à vive allure dans la pièce, puis aussitot coupai mon élan, comme pour ne pas déranger. Je scrutai la pièce...marquant une pause. Incapable d'avancer vers Sofja ... je voulais savoir .
Avoir la certitude que tout allait bien.

Je m'approchai de Dame Arthaud, accablée d'une saine fatigue. Et à voix basse je prononcai.

"Dites moi comment ca s'est déroulé ! Est que la mère se porte bien, a t elle perdu beaucoup de sang ? ne me cachez rien surtout ! "

J'étais entouré de visages sereins, mais je ne pouvais m'empecher d'avoir cette inquiétude, depuis que j'avais vu Sofja à deux doigts du trépas.
Anxieux, j'avais enserré les mains de Dame Arthaud dans les miennes comme si ce geste pouvait lui tirer toutes les vérités.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Arthaud
Un instant de volupté de serenité puis le père entre. Impatient , inquiet; il vint vers elle la suppliant de lui dire toute la vérité

elle sourit rassurante

"ne vous inquiétez pas Bosk cela a été un peu long mais tout s 'est bien passé. Ils vont bien tout les deux ; allez donc les embrasser vite

et elle sourit voyant ce gaillard aussi fragile que son nouveau né de fils
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Sofja
Le bébé s'agitait dans tous les sens, crier de sa plus aigue des voix, stressant au maximum la nouvelle mère. Comme si l'accouchement n'avait pas été assez insupportable, voilà qu'il en rajoutait une couche. Heureusement qu'Arthaud vint à son secours.

Je comptais le nourrir moi mesme mais comme je dois répondre à la levée de ban après mes relevailles, j'ai recruté une nourrice mais elle n'arrive que dans une semaine.

L'enfant bougeait ses petites lèvres à la recherche du téton, Sofja le guida jusqu'à son sein. Chose qu'il attrapa sans vergogne, sans délicatesse. Heureusement qu'il n'avait pas encore de dent. Mais il se tut, le silence revint dans la pièce, enfin pour quelques secondes car ce fut au tour du père d'entrer. Mesme si la fatigue l'envahissait, elle garda quelques forces pour partager ce bonheur avec lui.

Viens donc que je te présente ton fils.
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