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( Suite "The Walking DEAd", 5 ans plus tard)

[RP fermé] Bleu sur Bleu

Andrea_
Anciennement : Un dîner presque imparfait.

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    Prenez la diligence suivante, il n'y a pas assez de place pour mon égo et vous.




J'ai cherché toute la journée une bonne excuse à donner à Ombre. Et quand j'dis toute la journée c'est du réveil à maintenant. Ça m'a comme qui dirait pris la tête. J'y avais même pensé en dormant. J'y ai pensé quand l'soleil s'est levé, quand mon pied à touché terre, j'y ai pensé quand j'me suis glissée dans une eau trop froide pour un bain, j'y ai pensé quand j'ai engueulé la tavernière. J'y ai pensé quand j'me suis enfilée le p'tit dej', puis le dej', puis l'goûter. J'y ai pensé pendant la sieste, j'y ai pensé en retournant dans la chambre.
Et comme j'ai rien trouvé, j'ai pensé qu'il valait mieux rien dire. Comme ça c'est pas un mensonge. Pas vu pas pris comme dirait l'autre.

Bon j'crois qu'il est grand temps que j't'avoue un truc.
Prêt?
Nan mais t'es VRAIMENT prêt? Nan parce que c'est du lourd.

J'ai rencard.
Ouai bon, j'ai moi même un peu d'mal avec le concept tu vois. J'ai un peu d'mal avec le pourquoi du comment j'vais m'retrouver à becter avec un inconnu.

Nan parce que j'te dis inconnu mais j'en rajoute pas -pour une fois-. Le gars j'le connais ni d'Adam ni d'Eve. Bah nan hein, j'le connais de l'Andreathon. Une sorte de vente au profit de moi même mais c'est pas important. Nan c'qu'est important c'est lui, c'est moi, c'est... nous - c'est beau hein?!-.
C'est nous et c'putain d'repas.

En temps normal j'aurais mis des heures à m'préparer, parce que manger au resto j'aime bien, en plus si j'ai choisi la graine d'Orge c'est pas pour rien, ils font un petit cochon à la broche que n'importe qui vendrait sa mère pour en manger -même mon fils, surtout mon fils-.
C'est aussi parce que c'est l'une des rares tavernes où j'ai pas d'ardoise, où le portier m'autorise à entrer et...
Et...
Bon j'avoue, c'est aussi parce que cette taverne, c'est la mienne et que quand l'autre pélos il va payer l'addition, chkling chkling, ça tomb'ra direct dans mes fouilles héhé ! Nan mais attends, l'autre il a payé combien déjà ? Douze écus pour deux chatons? Attends douze écus... Quarante sept qu'est ce que... Quarante sept Quarante sept ? Bin putain, l'a été plus généreux que j'pensais l'bougre.

Bref, j'disais quoi? Ah oui, donc en temps normal j'aurais mis des heures à m'préparer mais là... Là...
Là, même pour ses fils bruns, même pour ses mains d'travailleur, même pour ses yeux bleu-gris, même pour cette bouche... Ouai, même pour sa voix profonde j'vais pas... Bon, juste un petit effort alors.

La main s'empare d'une robe légère, il semblerait que le printemps se soit enfin installé et la Belle décide qu'il est grand temps de sortir les tissus délicats.
La toile légèrement bleutée recouvre bientôt sa peau diaphane. Le corset d'un bleu plus soutenu vient rehausser Robert et Deniro, les indétrônables jumeaux qui, ce soir encore, devraient faire des émules. Le sourire s'élargit à cette pensée. Le Brun n'est ...qu'un homme, doit-on vraiment lui en vouloir de perdre ses moyens devant une si belle paire de... nib' ?!

Les cheveux seront brossés mais laissés libres, de légères ondulations descendant en cascades le long de son dos couvriront le dos nu laissé par l'échancrure d'une robe bien trop "légère" pour qui ne travaille pas comme catin. De toute façon les temps changent, les miliciens se fringuent en loubards, les pucelles en catins et les catins en bourgeoises, comment veux-tu t'y r'connaitre ?*


[Taverne de la Graine d'Orge ]


Comme Romeo il devrait arriver et... comme Juliette, j'attends au balcon. Mais derrière la balustrade tu vois genre " je vois tout, mais personne ne m'voit".
Le but est simple, attendre mon rencard. Perso j'ai été claire " Taverne de la Graine d'Orge, vingt heures, sans chat, sans gosse, sans gros et sangria ", j'sais même pas s'il a capté le jeu d'mot " sangria" genre " sans-gria", oui bon, j'y ai r'pensé plusieurs fois depuis et j'suis morte de rire toute seule à chaque fois.

Donc, comme j'sais pas où j'mets les pieds...
1- J'veux voir l'heure d'arrivée. Ça veut dire beaucoup de choses ça, en avance? en r'tard? pile à l'heure?
2- La tenue. Négligée? Comme hier? Beau comme un Dieu? Nu? -laissez moi rêver!-
3- L'appréhension des lieux. Parce que...


Parce que la graine d'Orge c'est un peu... atypique comme endroit. Ça n'a rien à voir avec "moi". Dans mes rêves les plus fous, on mangerait tous dans la même assiette, y aurait un mec en statue qui ferait pipi d'la bière, on pourrait casser les chopines sans s'faire engueuler, tout serait gratuit -mais parce que je serais pas la proprio hein-, le serveur aurait un tablier -et juste ça-, toutes les femmes seraient interdites sauf moi et passé dix heures du soir, y aurait des combats d'coq. Ouai.
Sauf que je ne rêve pas. Sauf que je suis la propriétaire, et que j'devais être bourrée l'jour où j'ai ach'té c'bouge.

C'est une maison bleue, adossée à la colline, on y vient à pieds.... Nan j'déconne.
De l'extérieur tout est normal. Les pierres sont à moitié recouvertes de lierre, les volets tombent en décrépitude et les tuiles se barrent au moindre coup de vent. Y a une auge pour les ch'vaux, l'eau est dégueulasse, nan mais c'est vrai quoi, de dehors, l'honneur de "la Colombe" -moi donc- est sauf.

Le souci c'est... "dedans".
Une fois la lourde porte ouverte, vous pénétrez dans un univers feutré, de lourds tissus recouvrent les fenêtres et seules quelques bougies éclairent les visages. Une douce musique provient d'un coin de la pièce, un cymbalum à n'en point douter.
Ça ne sent pas l'alcool, ça ne sent pas la sueur ou la vie, nan ça pue la mort. Ça sent les écus, le ragoût hors de prix, ça mange avec le petit doigt levé et ça arrose la viande cuite à point avec de la tisane à bonne température. Ça sent... ça sent l'ennui mais... mais l'ennui gratuit alors on f'ra avec.


Bon Roméo, Mon grand Roméo, tu t'bouges le cul ou faut v'nir te chercher? nan parce que j'ai la dalle.




* Citation d'un film. Avec Sophie Marceau mais quel film...

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Doryen
"La conquête des femmes est la seule aventure exaltante dans la vie d'un homme. " Guy De Maupassant



[ Point de chute de l'escorte ]


Faut quand même être au summum de la bêtise pour balancer une bourse à une inconnue juste pour manger avec elle. Et pas la plus sympathique et romantique de toute, à n'en pas douter. Dans quel but ? Il tirerait un coup pour 10 fois moins cher, voir gratuit. L'amour ? La bonne blague. Il avait couru une fois après l'amour, il avait trébuché et s'était cassé la naïveté. Un jeu ? Manger ? La provoc ?
Bon, d'un autre côté...
La bourse n'était pas vraiment à lui, et l'ennuie aurait bientôt eu sa peau.
Puis la vue avait été agréable. Ce qu'on ferait pas pour un peu de... paysage...

On toque à la porte. Le gros à n'en pas douter, puisque c'est le seul assez pénible pour toquer à la porte jusqu'à ce que celle ci s'ouvre, chose qu'on fait rapidement une fois habitué à l'énergumène... même quand on est dans son bain comme maintenant, on se précipite sur la serviette, s'enroule dedans et va ouvrir avant que les "toc toc" incessant ne porte la migraine pour la journée. Puis depuis le temps qu'il l'attendait, parti le matin à la pèche aux informations.
" Alors ? , il s'efface, le laisse rentrer dans la chambre
- Andréa.
Oué, t'es mignon je le savais... puis visiblement inutile d'attendre une quelconque phrase supplémentaire.
- La Graine d'Orge ?
- Une taverne
Ayé, j'en ai déjà marre.
- Ou ?? La moutarde commence à monter au nez
- Par la bas, en tendant le bras.
Y'a des jours, il donne franchement envie de lui faire bouffer sa langue !
Il aurait mieux fait d'envoyer la blonde à la pêche, mais elle aurait moyennement apprécié.
Pas de panique, garde ton calme.
- Tu sais ou c'est ?
Il acquiesce
- T'as repéré les lieux ?
Nouvel hochement de tête.
Ah ben il à quand même son utilité.
- La sangria ?
Opine encore du chef.
Heureusement, le gros à du s'occuper lui même de faire la sangria des l'accord conclu avec la Dame. Va chercher du bon vin un peu fort, les fruits du marché, et pas mal de sucre, rajouté une petite dose de calva maison... Rien que pour ça, ce soir, il fera peut être une exception...
- Tav de bourge ! Je sais, ça fait un peu cheveu sur la soupe, mais une phrase comme celle là il a du se concentrer pendant des heures.
- Quartier libre pour tous, passe le mot."

Andréa.
Ouais, il en avait déjà entendu parler.

Une fois le gros renvoyé à ses affaires, opération séchage et habillage. Ca sent bon, c'est propre, si ça pouvait être classe ce serait aussi pas mal. Pantalon et chaussures noires, chemise blanche en soie... c'est fou le prix de ce truc mais comme ça à tendance à coller la peau et faire ressortir les muscles, même imaginaire... manche longue retrousser en bas des coude, en dehors du pantalon histoire de pas faire trop apprêté, mantel noire parce que même en cette saison les nuits sont fraîches... on sait quand on part, on sait jamais quand on revient...
Puis,
Deux dagues de jet dans la doublure du manteau, plus une dans le dos. Les traquenards il en connu quelques uns, mettons ça sur le compte de la chance. Si ça doit finir en sang, autant que ce ne soit pas le sien.
Une petite bourse pour compléter l'ensemble, le voilà fin prêt.

" J'y vais seul !"
Ca paraît évident. Sauf que le gros qui a seller deux chevaux, l'évidence lui saute pas toujours aux yeux. Voilà qu'en plus il lui lance son regard... enfin regard... plutôt l'absence de regard, genre coquille vide avec des yeux.
Peine perdu, inutile de se mettre d'avantage en retard pour lui.


[Taverne de la Graine d'Orge ]


Taverne de bourge ?
Entre les volets à moitié décomposés et les tuiles qui ornent le toit comme une chevelure au réveil après une nuit de fête, l'endroit ressemble comme deux gouttes d'eaux à la dernière taverne d'ivrogne dans laquelle il à posé ses pieds.
Qu'à cela ne tienne, il démonte et tend la bride à monsieur chandelle et s'apprête à passe la porte.
" Tu reste là ! "
Un chien aurait jappé, se serait assis. Le gros se contente de rester là, de la fermer, debout. Il lui balance la bourse, lui lance un dernier regard "pas bouger" et pénètre l'établissement... pour commencer... ses 3 bouteilles à la main... plutôt con pour un mec qui boit pas d'alcool d'ordinaire...

Il passe la porte, évalue la menace d'un rapide coup d'oeil.

Et vlan...
Pour l'ambiance, faudra repasser.
Pas le genre d'endroit ou tu te fais arroser de pintes en début de soirée, vomir sur les pompes en milieu, pour finir en bain de sang à la fermeture.
Tant mieux.
Ca fait chicos, ça change.
Léger sourire, ça sent même pas la pisse.

Des tables, un bar, un balcon, peu de monde, tous affichant un air honnête, parlant si bas que le silence en devient assourdissant. Il cherche les deux seins... très physionomiste avec les décolletés... en se dirigeant vers le bar sur lequel il s'accoude après avoir posé les bouteilles.
Petit sifflement pour attirer l'attention du rustre aux allures de gay, ouais c'est comme ça quand on se sent un peu partout chez soi.
- Mets ça au frais, pour ta patronne. Puis quoi, un lait fraise ?... Demi tour, adossé au comptoir, mains dans les poches, les yeux à la recherche du repas.

En retard ?
Comme toutes les gonzesses...
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Andrea_
Si un homme te pince les fesses, fais comme si c’était pas trop grave, il sera heureux*.



    [Du balcon, je suis le maître du monde ]



Déçue. Ah nan mais j'suis déçuuuuue, tellement déçue si vous saviez.
Déjà ça rentre là d'dans comme dans un moulin, même pas il frappe hein, il croit qu'on a mis une porte pour éviter les courants d'air?
Bref ça rentre, ça mate. Pendant c'temps là moi j'me marre intérieurement tu vois, j'me dis qu'il n'est pas DU TOUT dans son élément et qu'dans l'meilleur des cas il f'ra d'mi tour.
Mon sourire s'efface quand s'éclaire le sien.
J'aurais du l'prévoir dès l'arrivée qu'il aimerait l'endroit. Godasses chicos, quand j'serais plus proche je regarderais mais à vue d'nez c'est d'la bonne vachette de compet'. Le pantalon n'a pas l'air mal, s'il avait pris la peine de rentrer la ch'mise dans l'futal on aurait pu s'faire une idée sur l'paquet, m'enfin on va pas faire les difficiles, on n'est pas là pour ça. La ch'mise est blanche. Attention hein, pas blanc "passé", ni blanc " sale", ni blanc " cassé", mais bien blanc "blanc". Genre le truc qu'est : soit tout neuf, soit entretenu par une lavandière premier prix. Vrai qu'la soie ça fait un peu... heu... enfin disons qu'il prend soin d'lui. -Mais s'il sent la violette j'me poserais des questions quand même-.
Pour couronner l'tout... Mantel. Noir. Sans capuche. Barbe de cinq jours, peut être six. Et sommet de la class-attitude, cheveux légèrement en bataille dans un coiffé-décoiffé à faire tomber raide dingue la plus ignoble des belles mères. Merd', la seule fois, je dis bien la SEULE fois où on met c'qui traine voilà qu'on tombe sur un pecno qui lui, se met sur son trente et un ? Nan mais nan on a un standing à tenir nous!

Voilà Déa, ton rendez vous est avancé, bouge toi l'dar si tu veux pas passer pour la dernière des connes.



    [Escalier droit, sur le tapis rouge, Madame s'avance]


Et surprise, elle n'est plus en petite robe bleue. Surprenant hein. Magie? Non... Revenons un peu en arrière.

Oh toi là bas
Moi?
Non le chien, oui toi ! File ta robe!
Mais Mais..
Mais rien du tout, ta robe
Mais j'serais nue?!
Tu es payée pour te foutre à poils, j'te fais juste gagner du temps entre deux clients. Raboule ta robe.

Simple, rapide, efficace, et sans violence. La Colombe avait troqué -sans vraiment troquer on aura compris- la petite robe bleue pour une énorme robe rouge et noire. Le tissu est lourd, classieux. D'ailleurs la Chiasse est assez étonnée, comme quoi même les câtins savent se fringuer. Les cheveux sont rapidements enroulés d'un ruban pour finalement retomber sur l'un de ses épaules.


La main relève doucement le jupon alors que les marches sont franchies. Lentement les chuchots se font entendre, bientôt stoppés net par un sifflement.
Humpf... Finalement on l'invite à la taverne de la graine d'Orge et il agit comme si on était à "ma queue d'eau"**, les hommes et le savoir vivre...

Une main dans le taffetas, l'autre sur la rampe, la Chiasse s'immobilise, sourire en coin.

Bon Tu tiens l'comptoir où tu nous mènes à table ?
Allez me dis pas qu'tu m'as pas vue j'te croirais pas -hahum-.




* Il était une fois dans l'Ouest.
** autre taverne d'Andrea

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Doryen
[Je suis faite de la même matière que les rêves ] Elo



Elle est là, ses deux compagnons aussi.
On retient le sifflement qui tente de forcer le passage...
Du monde au balcon du corsage, forcément l'autre tape aux portes de la braguette. Reste couché, on te fera signe. Pour le coup, le gros porte bien son nom... Quoi, la modestie n'est elle pas l'apanage des hommes ?
Bref !
De loin, déjà, c'est à tomber.
Suffisamment pour se frotter la barbe d'une main en se demandant pourquoi il ne s'est pas rasé.
Pour sûr qu'il l'a vu arriver du haut de l'escalier, comment faire autrement à moins d'être aveugle... ou pire, borgne*. Pour un peu, on croirait qu'elle s'est préparé. Les cheveux châtains, merde, pourquoi tout le monde dit rousse ?, qui tombent sur une épaule, les mains qui relèvent la robe un peu trop habillé à son gout mais dont la couleur contraste avec le teint pâle de sa peau.

Il la regarde descendre, doucement, chez elle et sûre d'elle. Entend la conversation qui faiblit encore d'avantage, faisant passer le silence d'assourdissant à asphyxiant, voit des têtes d'homme se tourner plus ou moins discrètement et le regard furieux de leurs mégères qui vont leurs en mettre pleins la tronche à la prochaine occasion, c'est à dire maintenant, puis ceinture cette semaine mon gars !

Il la regarde... Trop ? Trop longtemps ? Ou c'est le sourire ? Mais pour sûre, elle, elle poireaute après quelque chose... Qui, moi ? Maintenant ?
Ah merde, t'as oublié ton savoir vivre chez toi ?

Il hèle le gars en train de se barrer avec ses bouteilles, qui pour le coup, il le jurerai, émet un grognement. Quoi, je t'emmerde ?
Un claquement de doigt, l'index qui hurle "magne toi, j'ai pas que ça à foutre", le bonhomme revient.
Ce serait moins classe de commencer par tabasser le tavernier, mais bon... Toi, t'est payé pour la fermer, tandis que moi j'ai payé de ma bourse pour ramener ma gueule dans ton bouge....
Un geste de la main, et le voilà en (re)possession d'une bouteille sous les yeux d'un énergumène qui pourrait concurrencer le gros qui va se les geler dehors toute la soirée.
Ben ouais, une seule, les deux autres tu vas les mettre au frais ! Et oui oui, je suis juste là pour te casser les couilles!...

La bouteille d'une main, il va chercher la Dame à l'escalier et lui tend son bras... non, pas celui avec la sangria... pas sûre qu'elle y soit habituée cela dit, m'enfin bon elle à du voir des gens faire... puis tandis qu'elle donne le sien, enfin, il lui saisi la main pour la baiser... moui, faut bien commencer par quelque part... Et ça ma petite, sûr que tu n'y soit pas habitué... Sourire conquérant de circonstance. Un dernier mouvement et la voilà prisonnière de son bras, et tout le beau monde en direction d'une table.

Pas n'importe laquelle...
Une table en fond de salle, celle encore moins éclairé que les autres. Ou il n'aura à tourner le dos à personne, bar et porte d'entrée en ligne de mire. On tire... décidément... la chaise de la Dame, jetant un oeil alentour... menace ou es tu ?. ...Quoi, c'est pas une gonzesse à poil qui se promène la haut ?...Là encore, surprise ou pas, elle se plie aux usage de référence. Reste plus qu'à retirer le mantel, le poser sur le dossier d'une chaise et défroisser gentiment la chemise, plus pour faire ressortir certains muscles que par égard pour le tissu. Puis tant qu'à être debout tandis que la bouffe est assise, autant prendre plaisir à regarder les deux tours en se rasseyant...

Des verres, une bouteille.
Il a servit la brune/rousse, remplit son propre verre dont il usera avec modération.
Le temps des présentations, fin du suspens, non ?
"Dd0die, enchanté... enfin pour ce prix là... bref... Tout le monde préfère dédé... moué, et il ne faut pas que le gratter... Andréa, exact ?"



* Pour mon coupain !
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Andrea_
Bah pour tourner de nos jours, entre la roue de la fortune et les cages d'escaliers...* * Rémy.



    [ Accrochée à la rampe : il m'regarde, j'le r'garde, il me r'garde, je l'r'garde, bref, on s'regarde. ]



C'est l'histoire d'une donzelle, qu'en avait rien à foutre de ce rencard. D'ailleurs elle est encore en train d'se d'mander ce qu'elle fiche ici.
C'est l'histoire de quelques doigts dont les ongles jouent du piano sur une rampe de bois, 'impatience que ça s'appelle.
C'est l'histoire d'une main qui se perd dans une barbe, d'une gonzesse qui s'dit que quand même il aurait pu s'raser, mais qu'il aurait eu tort, parce que ça lui va pas si mal.
C'est l'histoire d'un sourire qui se colle en coin sur l'visage d'une Colombe alors qu'elle bloque sa respiration en mode " obus parés".

C'est l'histoire de la vie , ouai bon, j'en rajoute, c'est l'histoire d'une grognasse qui a accepté on n'sait pas pourquoi de dîner avec un homme qui lui même -avec un peu d'chance- ne sait pas pourquoi il a proposé.
V'là l'équipe de bras cassés...

Bref, c'est pas tout ça mais la chiasse en est encore à s'demander si c'est bien lui... Les yeux se plissent, les regards s'échangent et là...
Et là j'pourrais vous sortir les violons, j'pourrais vous obliger à l'ver vos fesses pour aller chercher la boite à mouchoirs " qu'lit n'ex" triple épaisseurs aromatisés au balsam pour pas avoir l'pif comme une trompette, j'pourrais faire pleurer dans vos chaumières -ouai, j'ai c'pouvoir, j'vous montrerai un jour-, j'pourrais faire apparaître un bouquet d'fleurs dans les bras du mec, j'pourrais faire sortir du chapeau d'un pélos des milliers de colombes qui s'envoleraient vers le ciel, en regardant ensemble dans la même direction, j'pourrais...
J'pourrais même en rajouter en te disant que Cupidon fait l'con et dégaine sa flèche qui rebondit sur la Chiasse pour atterrir direct sur la veuve du brun, tu vois j'pourrais -parce que je sais AUSSI être poète-. J'pourrais même finir en te disant que ce regard échangé efface l'oeuvre de toute une vie, que l'Ombre n'est plus dans ses pensées, qu'elle n'a plus aucun remords, qu'elle... bref, que leurs vies à eux démarrent avec CE regard échangé, qu'ils se marièrent et eurent - si tu m'arrêtes pas j'peux continuer des heures hein- Bref, j'pourrais, mais tu vois j'suis obligée de retranscrire les pensées d'Andrea et là... pour le coté romantique faudra revenir plus tard genre...jamais.
Donc tu t'en doutes, la vérité est toute autre, les regards s'échangent et la Chiasse lâche un soupir en mode " Nan mais je rêve, il donne des ordres à MON personnel ? Nan mais il se croit où c'lui là? Berdol va falloir lui apprendre les bonnes... Chuuut il s'approche !

Dire que j'déchante quand j'vois son bras c'est pas peu dire. De dehors tout va bien hein, " t'es une noble ou t'es pas une noble?!", de dedans on se repasse toutes les leçons de l'Ombre, la Chiasse qui pensait qu'elle n'en aurait jamais besoin... Hahum.
Donc, le bras. Déjà on ne le regarde pas comme s'il était le dernier des abrutis, on évite de lorgner pendant de longues secondes, non non, on pose sa main, main qui se fait alpaguer d'office pour s'faire baiser -la main hein-. Bin tu vois mec, ton sourire, remballes le, l'coup du baise-main on m'la d'jà fait et Alaric m'avait expliqué qu'on ne répliquait pas par un coup de poing, et ouai... Hochement de tête, regard charmeur et...
Hey bin putain, c'lui là c'est un dominant. Genre dans l'troupeau d'vaches c'est lui qui décide dans quel sens on marche, et là, pour l'coup, on marche vers le nord, ou le sud, fin bref, on va là bas.



    [A table, on se tient correctement. ]


Tirage de chaise. Check.
Se positionner entre la chaise et la table. Check.
Attendre qu'il pousse doucement la chaise. Check. - Et là, entre nous, il avait intérêt à prendre des gants parce que s'il me collait l'assise derrière les g'noux j'lui f'sais bouffer du poing d'gorette en entrée.

Le séant posé sur la chaise, les gestes se font lents, les mains lissent le tissus qui décidément est "putainement" doux. Bon y a bien cette tâche un peu " glauque" sur un côté des hanches mais... mais on va faire comme si on n'l'avait pas vu hein, au pire on dira que c'est de la cire, c'est crédible. - Note pour plus tard, quand on échange de robe avec une catin, on fait en sorte qu'elle commence juste son service-.
La main passe dans les cheveux qui resteront bien sagement sur CE côté de la tête, parce qu'ELLE l'a DÉCIDÉ et qu'y a suffisamment d'choses qu'on ne décide pas ce soir pour se faire EN PLUS emmerdé avec des cheveux qui... Non j'suis pas tendue, pourquoi tu dis ça?

Et la Belle retient un fou-rire quand le mantel -enfin- découvre le Brun. Alors c'est marrant, la ch'mise blanche, de loin c'est sympa, mais de près... de près quand on s'aperçoit qu'elle est en soie, c'est ... c'est limite hein?
Les yeux s'emplissent de malice et la bouche tremblote -rha allez quoi, un p''tit rire!- pour finalement toussoter en tentant de cacher le fameux rire. La Belle se demande ce qu'il cache d'autre? Des chaussures en croco? Un sac en peau d'serpent? Et le p''tit doigt le Brun, tu l'lèves quand tu manges? Ah mais c'est çaaaaa, y a une boule multi facettes en miroir qui va sortir du double plafond?
Heureusement le verre se remplit et la Chiasse voit venir la libération... Elle est en terrain connu, picoler, c'est son dada.
En parlant de Dada...



Dédé ?! Dédé? T'es sérieux? Dédé? Comme.. Des dés? DéDé à gratter, des... Dédé ? Rha y en a qui sont joueurs quand même.
Dédé... Nan mais le petit rictus que tu vois c'est pas d'la moquerie hein -j'suis pas comme ça- c'est que.. Nan mais si tu m'demandes j'trouv'rais un truc.
Andrea, c'est bien ça, j'me voyais mal lancer un truc de dons pour quelqu'un d'autre que moi, Andreathon... Andrea. É-vi-dent, t'es pas si con que j'pensais.


Bon, autant y aller franco...


Ddodie donc Je n'suis pas " tout l'monde tu vois, vous faites souvent la charité?
C'est vot' truc ça, sauvez les d'moiselles en détresse en ach'tant la peau des coui...des... la peau de... je... En ach'tant des chatons alors qu'on peut les trouver gratuitement ?



Le regard cherche, jauge, interroge, la main lâche la tignasse pour rejoindre la table. Sonnette et sourire en coin. Et ouai mon gars je sais à quoi ça sert - et c'est pas pour jouer à Taboo!-.
Le bras se soulève doucement pour s'écraser avec toute la délicatesse Colombienne sur la dite sonnette. Sonnette qui ne libérera aucun son. Sonnette muette qui s'exprime seulement par le crachat d'un..ressort ?
Sonnette qui ne fera plus jamais de bruit.
Sonnette qui... Oui bon bin elle est morte, on va pas en faire un drame si?

La main passe une mèche derrière l'oreille et se pose sur la table, genre " il s'est passé quelque chose? hein quoi? Sonnette? non j'ai rien vu..."
Les mirettes lâchent un instant Ddodie pour se planter sur le tavernier qui comprendra au regard noir de sa " patronne" qu'il est grand temps d'faire un truc genre... porter la carte!


Puis... Puis l'acier sonde le gris.
J'suis sûre que rasé, t'as les joues creusées.

_________________
Doryen
[ Sel ou Poivre ]



C'est l'histoire d'un gars qui n'en a pas grand chose à carrer non plus.
C'est l'histoire d'un gars qui passe par là et qui compte se divertir.
C'est l'histoire d'un gars qui garde ses bonnes manières avec les dames.
C'est l'histoire d'un gars qui voit bien que l'autre le prend pour un con.
C'est l'histoire d'un gars qui va donc rapidement reconsidérer son point de vue



Bon, personne n'est dupe..
Non seulement elle manque s'étouffer de rire quand il se met à l'aise, mais en plus ça pouf... pouffe, pardon... sur son nom. Largement de quoi susciter l'envie de donner un coup de pompe sur la table pour voir si les airs bags résistent au choc et le sourire s'efface. Pourquoi, tu trouve que ta robe mouchetée vaut
Non ma chérie, tu ne trompes personne, même le gros avec son cerveau de blond s'en serait rendu compte complètement défoncé en sortant d'une taverne au petit matin.
D'une autre côté...
Fallait déjà être con pour se poser à une vente de chaton, encore plus débile pour en vouloir, et carrément abruti pour les payer le prix fort uniquement pour un tête à tête avec la garce aux yeux cernés... faut dormir la nuit...
Puis...
Faut avouer qu'on a fait mieux comme prénom. Entier, il est déjà limite, raccourci il est carrément indigne...

Bref !

Autant en sourire en s'adossant, après avoir pris son verre en main.
" Faut croire que je me faisais terriblement chier hier... et ça, c'est la vérité, en espérant que la soirée soi meilleure. Ou que j'avais tellement d'écus que j'ai été pressé de les claquer n'importe comment. Et comme personne ne vendait des vases... tes miches ont rencontré -la- bourse.
Petit regard vers la sonnette, puis gros regard sur la dame... oui, bon, une partie de la dame... Le geste du bras est élégant, mais lourd de dépit et la sonnette s'en tire à bon compte.

Je suis petit, gros, moche, derrière un comptoir depuis des plombes à me faire remballer par tout les clients, même les plus pauvres, pour un salaire de misère. A cet instant ma patronne me fusille du regard a cause d'une putain de sonnette uniquement décorative et je vais manger mes dents une par une si jamais j'accours pas immédiatement, je suis, je suis, je suis ???

Cette fois le sourire est franc, tout le monde prend des vents et ça rassure, d'autant que le regard sombre lui va à ravir
Du coup c'est les yeux qu'il regarde. bleu sur bleu, gris sur acier, ou l'inverse.
C'est bien beau mais vu que tu me fais gentiment comprendre que je suis un couillon, je vais peut être pas omettre un léger détail :

- Comment on en vient à faire la quête ? Une sorte de métier local, ou t'étais prédestiné ? V'la pour les bonnes manières...
- Et non, je sauve pas tout le monde, se sauver soi même est déjà assez compliqué...
et t'as l'air d'en connaître un rayon, hein ?"

Sel ou poivre ?
Piment...

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--Cerf.veur
Je suis, je suis , je suis ?
Ma main dans ta gueule !

Et la patronne qui me reluque comme si j’avais une tronche de pas accueillant. Bien sûr que je ne le suis pas ! J’ai seize ans et je rêve de ma patronne depuis que j’en ai treize, pour vous dire, au moins la moitié d’une vie. Elle a tout pour me plaire, en plus il parait qu’elle a viré nobliote. Enfin ce ne sont que des l’a dit l’a fait. Mais moi les nobliotes me serrent les brais comme aucune autre n’est capable de le faire, rien que le mot me fait frissonner comme un chacal, et je rêve de les entendre couiner comme des oies, parce que les oies c’est blanc, comme eux…

Oui donc la carte je crois, la carte c’est moi donc ça va être vite vu. Je me suis tiré à quatre épingle dès que j’ai su qu’elle arrivait, et j’ai descendu les escalier à bride abattu. Mais, elle préfère les gros nases, acheteurs de chats et reluqueur de mamelons.
Je me déplace, même si ça n’en vaut pas la peine…


« Alors ce soir au menu… Vous trouverez ci-joint… Dans notre charmante demeure… Qui vous accueille avec soin et grande ampathie… »
Oui, moi aussi je trouve ça idiot, mais c’est ma formation.
« Du cochon de lait rôti à la broche et grain dans son jus. Du poisson de Bretagne tout frais de ce matin… »
C’est ça…

« De la cuisse de Dinde, mais, ça c’est peut être pour le dessert ? »

Fallait que je la place… Je me marre doucement…

«Je vous écoute. »


Et je vous regarde ma belle patronne, vous avez un décolleté ravissant ce soir et j’aimerais poser ma bouche dessus en catimini pour dévorer votre chaire qui palpite sous mes yeux de puceau…

« Ah non non non mais je ne suis pas puceau moi ! Euh … Quoi ? Du cochon de lait rôti alors ? »

Et mes joues qui rougies si fort qu’elles chaufferaient la pièce entière…
Andrea_
Tu es tordue et torturée, ce n’est pas un défaut, c’est une force, ça fait de toi ce que tu es : un être tordu et torturé. .



    [ A table on s'mange le nez, où est la caaaaarte ? ]



Je n'ai jamais mangé avec un inconnu. Enfin si, j'ai déjà mangé dans la même taverne qu'un inconnu, j'ai déjà lorgné un inconnu qui s'gavait pas trop loin de moi, j'ai même prié secrêtement pour lui, histoire que rien ne sorte de sa bouche pleine pour atterrir directement sur ma houppelande, ou pire, mon bras.
Mais j'avais jamais "partagé" un repas avec quelqu'un que je ne connaissais pas. J'veux dire t'en connais beaucoup des gens qui s'pointent à un repas sans même connaître le nom du gars? D'ailleurs au passage, petite panique de la Chiasse, y avait peut être des chsoes à mettre au point genre... " qui paye?", nan pare que c'est évident qu'un homme doit payer pour une femme mais peut être que la bourse balançée comprenait AUSSI le repas ? Et cette putain de bourse qui est restée à la ceinture de son autre robe ! Bref.

Je disais donc que j'avais jamais mangé avec un inconnu. J'avais jamais dézingué de sonnette avant non plus. C'est la soirée des dépuc'lages!
Pourtant Ddodie, ça m'dit bien un truc. J'ai déjà entendu ce prénom, et Dieu sait qu'doit pas y en avoir des dizaines avec ce pseudo dans tout le royaume. Par conte j'l'ai jamais vu. Ah nan ça j'm'en s'rait souvenue, de lui et du "Gros", tiens d'ailleurs, il est où ?

La main d'opale se saisit du verre pendant que l'acier jauge le gris.
Allez Ddodie, va falloir te dévoiler, parce que t'es aussi à l'aise dans un rade pourri que dans une auberge grand luxe -au moins à l'intérieur- et ça, c'est pas courant.

Les lèvres trempent dans le liquide carmin. Sangria! Sangria ! C'est d'la sangria! Il a osé ! Le palet rencontre les goûts fruités, de l'acidité des oranges, des citrons à l'amertume des premières nectarines, recouvert par la douceur d'une... framboise ! Le vin est loin d'être mauvais et la température ambiante est presque à regretter, sûr que si l'hiver avait duré, la Chiasse aurait envoyé le tavernier chercher d'la glace, m'enfin trouver de la glace en plein mois de Juin, quelle drôle d'idée! -au bûcher!-.

Puis les mots sortent, avec véhémance, c'est ça d'vouloir jouer à la plus conne Déa, parfois on perd. Mais du coup le vin -aussi bon soit-il - a du mal à rester en bouche, on tente un avalage discret mais d'urgence, on manque de s'étouffer, on met la main devant l'bec, au prix de la nappe j'vous jure que le geste a son importance.
L'index passe doucement sur le bord des lèvres, la bonne trace de vinasse sur la lèvre, ça n'a jamais été très bien vu. On retient le rire nerveux ...



Généralement la quête j'la fais sur les chemins, sans vraiment demander l'avis des "généreux" donateurs si vous voyez c'que j'veux dire.
Pour c'qui est de se sauver soi même, tout est une question de volonté, j'en connais un qui dit que " rien n'est vrai, tout est permis", j'suppose qu'à partir de là tout est possible, Tenez voilà Eric, nous allons pouvoir commander.




    [Quel est l'enfoiré qui a embauché cet homme, que j'm'en occupe personnellement ? C'moi ? Berdol... ]



Le serveur donc, c'est Eric. J'l'ai connu c'était un gosse, r'gardez le maint'nant c'est presque un homme.
Poils au menton, toutes ses dents, des embryons d'musles qui ne demandent qu'à éclore -mais ça sous-entend qu'il fait autre chose que de porter un plateau- avec un peu d'chance il peut avoir un soulèvement dans l'cal'çon. Ouverture en grand des mirettes Chiassiques, et dire que son fils aura bientôt cet âge là ! Peut ^tre devrait-on lui forger un slip en feraille? L'enfermer au couvent, en faire une castra pour lui éviter toute ...relation ou mieux encore, l'enfermer dans un sarcophage de verre et le garder dans un sous sol ?


Eric est toujours bien habillé, à chaque fois que j'viens, vous pouvez être sûr qu'y a pas un ch'veu sur sa ch'mise, le discours porte à sourire par contre, j'en ai peut être fait un peu trop en imposant une telle "annonce".


Cochon de lait ! Ouai j'ai gueulé ça comme si ma vie en dépendait, mais c'est l'meilleur de tout l'royaume et j'ai la dalle !
J'vous conseille pas l'poisson. A moins d'avoir les boyaux solideset d'pas avoir autre chose à faire que crépir les latrines toute la nuit qui va suivre. Il pourra pas dire qu'il savait pas, vous avez d'jà vu un poisson pêché en Bretagne le matin même qui arrive encore tout vivant au fin fond du royaume, en plein mois de Juin ? On est d'accord, ça sent la Chiasse -gastro quoi- à plein nez.

De nouveau un verre de vin, de nouveau je manque de m'étouffer.


Merci Eric, mais nous n'faisons plus dans la Dinde depuis que Cathy ne travaille plus ici....


Et le pied colombesque de sortir discrétos de sous la table pour se poser avec un tout petit peu d'élan dans le tibia du "serveur". Tu peux rougir oui, tu peux rougir et j'te jure que bientôt, ça n'sera pas tes joues qui chaufferont la pièce...
Mâchoire crispée, regard noir qui s'adoucit aussitôt au contact du Brun.



Trouver du personnel compétent devient... compliqué, mais j'vous assure que le cochon de lait est surprenant.


Pas autant qu'vos yeux, pas aussi savoureux que vos joues et sûrement moins gros que vos avant bras -oui, je mâte- mais surprenant quand même.
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Doryen
[ Plus on est de fous, plus c'est le bordel ]



Non,
Tu es, tu es, tu es ?
Le mec qui vas servir et fermer sa gueule !


"Généralement la quête j'la fais sur les chemins, sans vraiment demander l'avis des "généreux" donateurs si vous voyez c'que j'veux dire."

Ouais, je vois assez bien... Tu te ballades sur les chemins à la recherche de simples, et si par hasard, et uniquement par hasard hein, tu croise des écus tomber par terre, forcément tu les ramasses. Quoi de plus naturel ? Au pire, il peut toujours arriver que des gens malades voir mourant t'en fasses simplement et tout naturellement don, sûrement du à ta frimousse des plus honnête.
Ouais, tu brigandes quoi.
Le genre des gens que je croise sur les chemins, et qui tentent de m'emprunter ma bourse en tandis que moi, je tente de la faire disparaître derrière l'épée.
En même temps, c'est pas une surprise ma petite Déa...

La phrase n'appelle pas de réponse, il se garde d'aller en pondre une et regarde le serveur s'approcher les yeux sur la table... ou à côté... va savoir. Mais si tout le monde se met à reluquer, on va osciller entre la fracture de l'oeil et l'amincissement de poitrine.

Eric hein...
Petit salut de la tête, et oui faut bien saluer tout le monde, y compris le petit personnel. Et vu qu'il à pas pris le temps de le faire en entrant dans cette endroit si... empathique... mouais on se comprend... le sifflant seulement pour les bouteilles, il le fait maintenant. Petit geste, hein, de pure courtoisie eu égard à la dame parce que autrement, franchement, le serveur on s'en cogne...

C'est bien la première fois qu'il est reçu dans un endroit empathique, et crié en grande pompe comme si il en connaissait le sens. Qui donc mets ça dans la tête des serveurs ici ?
Toi, la mi-rousse ?
Bon, la phrase à au moins l'intérêt de faire sourire. Chose faîtes en resservant le verre, l'autre, parce que le Dd n'est pas persuadé que ce soit une bonne chose de se mettre à boire en milieu hostile et qu'il se contente de siroter en regardant alentour. Les habitudes ont la vie dure.
Quand au menu... On repassera pour le choix. Puis vu qu'elle est à demi en train de jouir en demandant son cochon, de lait, on se dit qu'il doit pas être dégueu... ou qu'il n'y à que ça et qu'elle à pas mangé de la semaine.

" C'est chez vous, comme il vous sied ? A votre convenance ? va pour le cochon de lait. Je vais vous faire confiance même pas en rêve...

T'as traversé la moitié la moitié de la carte !
T'as filé une bourse à cette emmerdeuse qui se fout de toi !
T'es au milieu de nul part !
Qu'est ce que tu branles ici ?
Et pourquoi ?
Bavarder avec un brigand ?
Franchement, tu ferais bien de te casser et de l'envoy...

"Pardon...
Quoi ????
- J'ai fais de la défensive ma seconde nature depuis que j'ai les enfants des autres sous ma responsabilité.
Tsss...
T'es le roi des cons !
Au pays des cons, les gens t'appellent monsieur
Ils te vouvoient
Ils érigent des statues à ton effig...

- Et j'ai guerre l'occasion de passer une soirée... en tête à tête... enfin, pas à table...

Petit sourire, celui de la lassitude. Une main derrière le dos pour retirer la dague et la placer sur la table avant de la pousser négligemment du doigt sur le côté.
- Pas besoin ce soir. Là encore, ce n'est pas une question, il n'attends donc pas de réponse et lève son verre avant de le rapporter à ses lèvres pour en boire une gorgée. C'est fruité et mérite une petite étoile sur son catalogue d'alcool... Le gros sert ptet enfin à quelque chose !!! Plus qu'à tendre les jambes sous la table, enfiler une main dans la poche, ben non pas celle qui tient le verre, en la regardant avec sourire, bleu sur bleu, bleu sous bleu, bleu dans bleu...
- Déjà dur d'en trouver du personnel, alors compétent... plus de chance de tomber sur des cons pédants. Moué, on prend l'humour comme il arrive. Dîtes moi... on cache l'envie de rire dans le verre... combien m'ont coûté ces putains de chatons au final ?
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Andrea_
Ce sont les pauvres qui sont fous. Nous, les millionnaires, nous sommes excentriques. *



On n'est pas millionnaires, on est multi-millionnaires. Des dizaines de milliers d'écus de dettes et alors? Est ce que c'est vraiment important, j'veux dire on nous rabâche à longueur de temps que l'argent c'est pas important, bah tu vois, à force de gueuler le contraire, de dire que l'argent était indispensable à mon bonheur, que sans une nouvelle tenue par mois la vie ne valait pas la peine d'être vécue, bin à force, j'finis par penser que ... C'pas si important qu'ça. Nan c'est vrai l'essentiel dans la vie c'est de courir vite. Ça ouvre plein de portes...
Le Dd par contre, on n'sait pas trop. Sa chemise est de bonne manufacture et je crois que j'pourrais vendre mon frère pour avoir une robe toute entière dans le même tissus. J'me vois déjà, en-roulée dans cette soie blanche, telle une Colombe, un petit vent qui caresse mes cheveux, un petit air frais qui fait rosir mes joues, ce même air qui court sur ma peau lui arrachant une chair de poules et galbant deux monts fièrement dressés. Manque plus que l'auréole sur la tête -parce que sous les bras c'est tout d'suite moins classe- et on voit un ange non?
Bref toujours est-il que mon frère est quelque part dans c'fichu royaume et que je n'peux donc pas l'vendre. Adieu petite robe.

En attendant riche ou pas... Avec une ch'mise qui coûte la peau d'une coui*lle, d'un oeil et la moitié d'un bras et il a dépensé 47 écus pour deux chats, rappelons-le...

Dea ?
Dea ?!
DEA ! Si tu pouvais te reconcentrer là, le Monsieur il a commandé et t'es limite en train d'baver sur ta serviette.

Et la serviette d'être dépliée d'un geste presque grâcieux avant de prendre place sur les genoux Colombesques. Soulignons le piège, Ombre lui avait toujours dit de s'essuyer à la nappe, jamais il lui avait parlé de "serviette".

Une dernière gorgée et le verre rejoint la table.
Bleu sur Bleu, Bleu sous Bleu, Bleu dans Bleu n'empêchant pas la lenteur et la précision des gestes. Alors le Brun, j'suis crédible?



"Pardon"

Quoi ?? Attends bouges pas j'prends une "photo" de toi, clic clac, dans ma tête, un homme qui s'excuse? Là c'est sûr, je suis passée de l'autre côté, celui des femmes respectables -ou pas-.
Le reste de la phrase ne peut que rappeler à la Chiasse sa piètre condition de maman ayant elle même laissé son fils à une "tierce" personne. Ok la tierce personne est son père mais... Mais merd'!


Les enfants des autres...Je voyage moi même avec "l'enfant d'une autre", et j'm'attends chaque instant à la voir débouler pour m'crever les yeux si la gamine à l'malheur de s'écorcher l'genou, si j'pouvais foutre la gamine dans du papier buvard genre triple épaisseur j'le ferais...


Vrai que même si la Chiasse avait laissé son fils, elle n'hésiterait pas à se rabouler pour péter la gueule de l'enfoiré qui l'aurait laissé se faire mal -même si c'est une épine en cueillant des mûres-.

Sourire du Brun. De lassitude le sourire. Aïe.
Berdol Dea fait un truc, j'sais pas fais... Oui voilà, redresse le menton, offre ton meilleur profil et fais courir tes mains sur ton cou. Et soupire. Un peu. Nan rhaaaaa pas l'soupire genre tu t'ennuies, le soupir! LE soupir genre " quelle chaleur!"

Et les mirettes de se poser rapidement sur la dague.
Alors voilà, les hostilités sont lancées? Vous allez m'poignarder, comme ça ? J'suis innoceeeeente !



"Pas besoin ce soir." Heu... Bah là tout d'suite j'te dirais bien qu'on sait jamais, mais ... Mais j'aimerais autant qu'on en arrive pas là... J'sais pas regarde toutes ces âmes innocentes, ces pauvres donzelles qui déjà lorgnent ton poignard comme si tu venais de poser le corps sans vie d'un nouveau né. J'dirais qu'c'est pas trop l'endroit mais...
Leçon numéro X du savoir vivre : mettre à l'aise ses invités. Bon là, on sait pas trop qui a invité qui MAIS on sait que c'est lui qui va payer l'addition -je sais que j'insiste, mais on est d'accord hein?!-. La main Colombesque quitte la serviette pour remonter lentement le jupon, doigts frêles délaçant lentement le fil de cuir.
Les yeux dans les bleus -remember summer 98!-, le murmure des tables voisines, les visages éclairés par cette bougie qui vascille au grés de nos paroles et... Et cette dague qui rejoint la votre quand dans un soupir je lâche ...


Quarante sept. J'suis loin d'être quelqu'n d'honnête quand il s'agit d'argent mais là je dois bien avouer que même moi j'trouve ça abusé - ce qui ne veut pas dire que je vais les rendre, qu'on soit d'accord-.
Quarante sept écus et quarante quatre deniers pour être exacte. Il vous faut un reçu ? J'commence à m'y connaître en taxe, et j'ai ouïe dire qu'un don pouvait être déduit des taxes dans la limite de 10% de vos mensualités ou un truc dans l'genre. J'commence à m'y connaitre hein, j'ai pas dit que j'connaissais par coeur. Léger sourire en coin alors que l'index joue sur le pied du verre.
Parce qu'officiellement il n'y en avait que vingt trois... Vous comprenez, le reste c'ets pour payer mon personnel qui, celui ci, était compétent...
Donc j'annonce, ces putains d'chatons vous ont coutés quarante sept écus et quarante quatre deniers, le repas de ce soir, une soirée en ma compagnie, le souvenir impérissable de notre rencontre et...


J'préfère prévenir, j'vais abuser...
Le doigt glisse pour caresser la lame de la dague du Brun.


Et je le crains... Cette dague.


Oui j'suis fétichiste, mais t'plainds pas, j'aurais pu sauter sur ton dos et t'arracher une touffe de ch'veux que j'aurais trimballé dans une bourse jusqu'à la fin de mes jours, la sortant juste pour la renifler. Ah pis en parlant d'bourse...

L'autre main se glisse nonchalamment dans le décoleté, visiblement et contrairement à ce qu'on aurait pu penser aux premiers abords, il y a la place pour autre chose que les " jumeaux"...
Le sourire se cale en coin, l'oeil se fait malicieux



J'avais quelque chose pour vous...


Quelque chose... Teu!



* Speed, le film.

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Doryen
[ Quarante sept écus et quarante quatre deniers ????]



J'ai les enfants d'une autre,
T'as les enfants d'un autre,
Nous avons les enfants des autres...
Bon, ça fait pas vraiment un point commun très rassembleur, on passe.


Je sors ma dague,
Tu sors ta dague,
Nous sortons nos dagues... On s'améliore... sauf que...


Sauf qu'elle compte lui embarquer, puisque le généreux donateur ne peut visiblement se contenter de se faire farcir 47 écus... QUOI ?? 47 ???... et quelques poussières pour deux chatons destiné à des enfants, un repas qu'elle compte visiblement lui faire raquer, bouge pas on en reparle, en compensation d'un souvenir impérissable... bouge toujours pas, ça aussi on en reparle... et de cette soirée qui démarre pas vraiment sur des chapeaux de roues.

Là, pour le coup, faut au moins deux gorgées pour faire passer la pilule !

Tu peux caresser la lame si ça t'excites, mais ne comptes me racketter d'avantage.


" Généreux donateur, en effet. La douleur en bas des reins est atténué par le fait que la bourse n'est pas la sienne... Il transmettra quand même les remerciement les plus sincères à qui de droit... si jamais il le retrouve sur son passage. M'enfin, pas la peine de tout raconter. A ce prix là, vous compter sérieusement encore me délester d'avantage dans VOTRE taverne ? Alors à moins d'une soirée... exceptionnelle... ça, je t'expliquerai plus tard, cette dague également va rester en ma possession.
Bleu sur bleu, bleu sous bleu, etc... Gris dans acier.
Faut pas pousser mémé dans les orties !
Dans le doute, sortir la main de la poche pour servir les verres, c'est fou l'évaporation ici !, avant d'aller poser les doigts sur la garde de l'épée pour minimoys. Des mains qui pourraient presque s'effleurer, c'est romantique non ? Hum... ok...

Bleu dans bleu, parce que sinon c'est regard qui tombe et oeil sur nib... Avantage certain dans la négociation.

Puis si t'es fétichiste... non, rien. A mettre dans la liste pour plus tard.

Alors quand elle lance sa main vers le décolleté il regarde, ben oui, on lui autorise ! mais n'est pas dupe, la patronne va pas libérer le matos sur la table pour faire plaisir a quiconque, pas plus au serveur qui doit baver de curiosité qu'à lui... qui baverait bien aussi si il n'était pas en face...
" Quelque chose pour moi ? Ca se mange ? Ca se lèche ? On peut jouer avec ? Parce que , "Andréa" et "donner", aux dernières nouvelles c'était deux mots qui se conciliaient pas aisément. Tu compte me filer un soutif ? Nan, parce que à moins que ce quelque chose soit une partie de toi, je vois pas bien ce que je vais pouvoir en foutre...


Susteennnnnsme* !!!



* Eric et Ramzy

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Andrea_
Quarante sept écus et quarante quatre deniers, pas un d'plus, pas un d'moins.



Dis donc l'ami, tu s'rais pas un peu radin? Personne t'as mis un couteau sous la gorge pour qu'tu balances ta bourse hein ! Alors bon... Bon t'es pas à une dague près si ?

La soirée, Ddodie, ne sera exceptionnelle que si chacun y met du sien. Et j'vous assure que si vous m'faisiez don d'votre dage j's'rais tout de suite plus attachante comme nana! Veinale? Si peu...
Ma taverne Mais j'vais finir par croire qe vous avez un dossier sur ma personne !

Eclat de rire cristallin. Presque un rire de vierge effarouché qu'aurait vu la bête pendant que le voisin prenait son bain - vous voyez?-. Nan mais c'est vrai, aller croire que de nos jours les gens font des recherches sur vous, ça fait flipper non? Si elle savait, la Chiasse...

Et le liquide vermillon de remplir à nouveau les verres dans un bruit significatif... Berdol, j'sais pas si c'est pas mieux qu'le bruit des p'tits oiseaux l'matin ça...
Et la main de chacun de recouvrir l'objet convoité.
Et les yeux de se croiser.

STOP. J'explique.
Nos deux ostrogots souffrent d'un syndrome communément appelé " hormones". Ce qui provoque des chutes de la vision. Chute pas perte. Monsieur a les lorgnons qui tombent direct dans le corset de la Chiasse, qui elle même plisse ses mirettes pour tenter par la pensée -elle doute de rien- d'ouvrir cette putain d'chemise qui n'est pas assez transparente.

STOP. On reprend.

Et la Chiasse de s'demander comment faire pour qu'la chemise devienne transparente.. J'ai dit STOP hein. Humm, autant pour moi.

Et la main de la chiasse qui soudain retrouve ses genoux, regard soudain troublé.


Donc ouai, ça t'a coûté 47 deniers.
Mais qu'est ce que que 47 deniers et des bananes en contre partie de cette soirée avec moi et mon généreux déco... serveur !
En parlant du... nan pas du serveur, du décolleté cette fois, ma main s'y perd, y a pourtant pas des masses de place hein hein, la moue se fait légèrement grimaçante, berdol ça va v'nir ouai ! Nan parce que c'est un coup à y foutre les deux mains, et comme dans les sacs à mains, tout déballer pour retrouver le minuscule machin qu'on avait paumé et qui s'était fichu dans un pli.
M'enfin on en n'est pas là -pas encore?!-, Robert et son accolyte restent au chaud, aucune meule ne se posera sur la table après tout on n'est pas au dessert -naméoh!-

Perte de patience. Soupir profond. Petit pic au serveur -ne m'remercie pas-



Eric, vous pouvez disposez. Une fois qu'les gens ont donné les directives vous prenez vos p'tites jambes, vous les mettez autour de votre coup et vous décarez en cuisine pour n'revenir qu'avec les plats en main.
Z'êtes pas payé pour faire la plante verte.



Nan mais c'est vrai quoi, l'autre il reste là, comme ça, nous on continue l'repas et cette....
Large sourire. VICTOIRE ! - nan pas la fille hein- Dans un geste plus ou moins délicat -surtout moins- la main retire du corset...



Votre bourse. Vous attendiez autre chose?
J'l'ai vidé hein Nan sans dec' Déa, t'as pas laissé une pièce ou deux?
Mais si vous voulez la reremplir... Et m'la redonner... Et la marmotte....


Le dos confortablement se pose contre la chaise, légèrement de côté et les pieds s'allongent sous la table, frottant contre... les pieds de la table?! -ou pas-. le verre dans une main, une mèche de cheveux qui s'entortille autour de l'autre, l'acier va finir par abîmer la bouille Ddodienne.
Attention, Andrea en mode inquisition.



Et vous v'nez d'où ?
Vous faites quoi dans la vie ? D'la garde d'enfants Royal?



Numéro de sécu, adresse, profession des parents, casier judiciaire, allergies connues...
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Doryen
[ Je t'échange une bourse vide contre deux pleines, si ça c'est pas une affaire... ]





Ca cherche, ça farfouille et ça semble galérer à trouver...

Bouge pas,
Petit tour sur moi même façon Clark Kent, mais sans la cape ni le slip sur le pantalon, et je me jettes les deux mains en avant pour sauver la demoiselle en détresse, lui arrache les lanières qui semble de toute évidence l'oppresser pour aller toute langue dehors chercher ledit objet avec ma bouche pour son plus grand contentement tandis que mes doigts vont chercher plus profo... Hein, quoi ?... Quékiya ?

Instant d'évasion, masturbation cérébrale...

Faut dire que les yeux se baissent tandis qu'un autre partie du corps à tendance à vouloir se dresser pour profiter également du spectacle de la mi-rousse qui pelote à la conquête du mystérieux cadeau... Reste tranquille je t'ai dis, je te préviendrai !!! et du coup, c'est pas l'envie qui manque de lui proposer de l'aide... pure charité, hein ! Pas pour rien que certains le nomme Monsieur gentil ! Demande pas qui, j'ai oublié...

Passons,

Il reluque patiemment, prend ton temps hein ! Faut dire qu'une bonne grosse paire de miche, ça fait plus joueur que des tout pe...
PASSONS !!
pffffff...
O.
K.


Il regarde le serveur se faire expédier en faisant machinalement tourner la dague sur la table. Ca sert à rien, mais ça occupe l'espace. Ou ça fait joueur, genre Qui je baise ce soir ?, en priant pour ne pas tomber sur la vieille mégère deux tables plus loin, ou pire... le serveur... Erf, on laisse ça au borgne et à son frère. Nan, me remerciez pas les coupaiiins...

Bref,

Les yeux se perdent avec plaisir, mais elle s'en doute et en joue certainement, jusqu'à la délivrance, la sienne... Une putain de bourse vide... La mienne en plus ! Pour un cadeau, faut dire que t'as fais fort, vivement noël.... Petit sourire avant de tendre la main pour récupérer son bien.

Sans dec, t'en dirais quoi toi si je me trifouiller le froc pour en déballer au bout de 5 minutes mes deux bourses en te disant :
" Tiens, c'est tes bourses...
- Elles sont pleines hein,
- Mais si tu peux les vider avant de me les rendre !"

Franchement, la tentation est forte mais faudrait demander à l'assistance de fermer les yeux, histoire de complexer personne. Quoi, c'est pas TA taverne ?


Masturbation cérébrale, quand tu nous tiens...

" Comme c'est aimable, j'en étais si triste de m'en être séparé. 47 écus, putain !!!
Faut dire merci ? Nan, parce que c'est à moi quand même...
La re remplir ? T'acceptes le liquide ?...
Nan, je vais la garder et sniffer l'odeur de tes nibs comme une foutu drogue pendant des semaines.
Ou en faire cadeau à ce brave serveur.


- Puis très pratique comme rangement. Dis, je peux te laisser un truc à y mettre ? Et à remettre des pièces dedans, je la remets également à sa place. Logique.
Le sourire, et oui qu'est ce qu'il est souriant ce garçon, va se perdre dans une gorgée d'alcool, avant d'en venir à plus sérieux.

Qui, quoi, moi, hein ?
Garde d'enfant royaux ?
pffff... mouahaha quand même !

Esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive, esquive


- Honneur aux dames. ooouuuuffff .Vous mêmes, d'ou venez vous ? Mariée ? Et à part cette endroit... et brigander... et déjeuner avec de parfaits inconnus vous faites quoi ?" Même si je dois l'avouer, une partie de l'histoire m'à déjà été conté.
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--Cerf.veur
Ils vont te coûter ta vie les chatons l’étranger !
Je rêverais de dire ça et lui mettre mon poing dans la tronche histoire de lui péter ses deux dernières dents…
Non mais regardez-moi ça, moi à sa place je ne sourirais pas, ça le rend con le mec déjà qu’il n’a pas l’air futé. Elle le voit au moins ? Elle ne me regarde même pas ma patronne, pourtant je suis élégant et je pense qu’ils ont compris que je ne suis pas puceau ?

Et merde, je rougis, merdre, merde merde…

Bon je ne me battrais pas, seulement parce que ce sont les règles, le client est Roy… La patronne est Reyne. Aussi parce que je flippe un peu, le type ne me rassure pas. Je souris moi aussi et finalement tout coule…

Je les regarde et je suis jaloux. Mais bon, ils ont pris le cochon de lait, ils vont se le bouffer, je vais bien rire. Le temps de rejoindre notre cuisinière et on va se mettre d’accord. Quand je pense que ma patronne a compris pour le poisson. Et qu’en plus elle préfère prévenir l’autre « ti couillon. »
Bon bref tant pis.

Elle regarde ses yeux, je regarde ses yeux.
Elle regarde ses joues, je regarde ses joues.
Elle regarde ses bras, je regarde ses bras, au brun.
Et puis je la regarde elle, longtemps, exagérément, pendant qu’elle parle de son personnel. Mais je ne le fais pas exprès !

Et merde je rougis encore, merde, merde, merde…

Je rêve où elle me frappe, oh je n’oserais jamais crier sur ma patronne, ce sont les règles, et bon… Je ne tiens pas à perdre mon job, la patronne n’est pas souvent là, or quand le chat dort les souris dansent.
Bon moi je pleure en réalité, sans elle rien n’est comme ça devrait être. Je m’ennuie un peu, je me laisse aller. Un jour je le lui dirais que je l’aime et que je la veux pour femme… Un jour…

Peut-être qu’elle veut me faire passer un message ? Elle aurait peur du type. Il faudrait prévenir les portiers peut être ? Ou alors elle me dit : rejoins moi dans la chambre une ?
« Cochon de lait alors ? Pas de cuisse de dinde ? »
J’insiste un peu de mes yeux verts à en faire chavirer n’importe qu’elles filles du quartier ! C’est ce que ma mère me dit. Je regarde l’autre là.
*Oui ben quoi ?!*
Après cela je m’applique seulement à incliner la tête et tourner le dos à ma patronne pour retourner aux cuisines.
Andrea_
Ni fait ni affaires.



Monsieur a le sens des affaires. Et des "à faire" si j'peux m'permettre.
Mais Monsieur fait une erreur.
Petit A, j'la r'fais.
Petit a : Il tourne sa dague, me contraignant à enlever ma main. Pourtant j'avais bien dit que j'la voulais heuu ! Mais Dea est de bonne humeur, d'humeur versatile -et pas volage, qu'on soit d'accord- donc dans son immense mansué...menstrua... dans son immense bonté, elle ne fera pas de caprice. Après tout, tant qu'l'objet est sur la table, on peut toujours espérer, mais c'est encore un sujet que nous aborderons plus tard -ça commence à en faire des choses à s'dire plus tard-.
Petit b : Il est visiblement concentré à faire taire quelque chose qui voudrait parler rapidement - j'ai entendu le "chtock" sur la table-, encore un qui doit avoir de grandes chaussures.
Petit c : Il lorgne deux tables plus loin. Et là je préfère t'arrêter de suite, quand on becte avec la Colombe, on becte avec la Colombe. On regarde la Colombe, on parle Colombe, on respire Colombe, on mange... du cochon d'lait -et ouai, évidence mathématique-.
Petit d... Que dis-je, grand D : Ddodie, Ddodie Ddodie, Attends j't'explique.

Rasade qui s'perd derrière la cravate, histoire d'hydrater l'gosier qui après toute cette recherche au fin fond d'mon corset s'est considérablement desséché. Et tes yeux, et ce breuvage... A cette allure, dans moins de dix minutes j'suis complètement "Sans gris a tisé" ou " sangriatisé"- à défaut d'être arhumatisé...-



Vous seriez étonné d'voir tout c'qu'on peut cacher dans un corset comme celui ci ! Nan mais c'est vrai, là j'ai pas eu l'temps mais généralement j'prends d'quoi becter, des touix tu sais deux doigts coupe-faim, tout ça tout ça.


Petit e : Esquive. Tu vas pas m'la faire à l'envers, tu as beau m'faire un triple salto pirouette -sans les cacahuètes-, c'est joli mais ça répond pas à ma question. Mais... Mais j'suis versatile ce soir, alors même si j'me promets de te reposer la question plus tard, de retenter dix minutes après et encore et encore jusqu'à c'que tu lâches ton morceau, même si tout ça, moi j'vais répondre.
Parce que oui, c'est bien moi la Dame donc... Moi d'abord.

La main se porte instantanément à sa gorge, doigts grattouillant cette pomme d'Adam imaginaire, à peu près aussi gênante que l'pépin que vient d'lancer le Brun.



Je... Cherche mes mots pour commencer.
Moi ? Je... Cherche toujours mes mots, c'est fou tout c'vocabulaire qui voudrait sortir mais qui n'ose pas franchir mes lèvres...
Je suis du Languedoc, Mende plus exactement. Pas si compliqué tu vois Dea, on ouvre la bouche, on lâche de l'air dans les cordes vocales, ça fait des sons, magie du direct.
J'y ai deux champs, des légumes. Je crois. Mais j'y suis rarement. Heu... Jamais pour être honnête. Andrea, honnête, cherchez l'erreur.
Mariée, oui. A deux hommes. En cours de dissolution. Un brun, un roux. La sagesse, le feu. L'amour, la passion, destructrice, mais on va pas rentrer dans les détails, si? Sourire pas très à l'aise, main qui cherche un cheveu rebelle qui... pour une fois ne se rebelle pas, bien sagement tenu dans cette couette.
Et à part ça et bien... J'vends des chats, j'tente de payer mes dettes. Je voyage avec mon Ombre. Voyage seulement, pas d'brigandage, pas de " cueillette", pas de... Une vie plan plan qui me ravit. La plupart du temps.
Et vous?


Nan j'suis pas lourde d'abord. Juste curieuse.
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