[RP ultra ouvert] Andreathon

Un petit sou pour l'homme, un grand pas pour ma bourse.

Coup de foudre + Enfant + Mariage + Séparation + Re-enfant (même père) + Re-mariage (même marié+ un extra) + Re-séparation = dettes.
C'est inévitable hein.

Alors j'vous vois v'nir " bin c'est normal, à force de péter plus haut qu'son cul et d'avoir un rythme de vie de riche sans l'porte monnaie qui va avec, c'était couru d'avance."
Sauf que voilà, mon endettement n'est en rien dû à ma collection de robes en tout genre, braies et chemises. Ni au tas de bottes qui attend bien sagement que je lâche ma paire fétiche. Oui j'ai plus de chaussures que la plupart des gens mais j'y peux rien si quand j'passe chez l'cordonnier elles m'appellent ! Vous avez déjà entendu la petite voix de la botte en cuir qui vous souffle " adopte nous, adopte nous, on veut pas d'une donzelle qui pue des pieds!", jamais? J'vous jure c'est par pure pitié que j'me dévoue hein!
Pis c'est bien pratique, une robe, une paire de bottes, une ceinture, une cape, le tout assorti, c'est tout d'suite la classe.
Bref, tout ça pour dire que ça vient pas d'ça, non non, j'suis fétichiste.

Fétichiste des tavernes.

J'en ouvre heu... Souvent. Trop à priori, j'vois un truc abandonné, tac paf j'appelle le maire, j'signe le papier et hop, j'colle mon nom sur la devanture. C'est super simple.
Sauf que vous voyez les p'tites lignes en bas du contrat ? Bin j'les avais pas lues, j'veux dire à moins d'avoir une loupe collée à la rétine j'pouvais pas voir ! Moi j'croyais que c'était une tâche!

On te prend pour un pigeon, en signant tu admets ce point et t'engages à payer une taxe de 20 écus par semaine.

Troublant non?
Voyons avec une loupe.

On te prend pour un pigeon, en signant tu admets ce point et t'engages à payer une taxe de 20 écus par semaine.

Ça calme.

Donc j'disais, j'avais pas vu, et on est tous d'accord pour dire que c'est légitime.

Sauf que 22 mois, 8 tavernes et des centaines de "missives" signées "bailli" jamais ouvertes plus tard, je dois me rendre à l'évidence hein, JAMAIS je ne pourrais tout payer.
J'ai arrêté de compter à plus de 15 000 écus, et c'était y a plusieurs mois...



Bon on est d'accord ?
Heu oui Madame, vu le prix que vous payez, j'ai pas vraiment le choix mais...
Mais?
A -t-on vraiment l'utilité de tout ce qui est là ?
Bah... J'sais pas, la chaise pour pas que j'me fatigue, le bureau comme support, le papier pour qu'ils signent le reçu, la plume et l'encre parce que les faire signer avec leur sang, j'trouvais ça un peu déplacé, le bois c'est pour faire un p'ti feu, le gros panier là, c'est pour les dons et la malle c'est parce que quand le panier débordera et bien on la videra dedans, je.. oui j'pense qu'on a besoin d'tout.
Ah mais j'avais pas de questions pour cette partie du chargement c'est... Enfin quarante sept chatons c'est...
T'as raison, y en a pas assez, va m'en trouver deux douzaines de plus.
Ah nan mais j'ai pas d'souci avec le nombre, c'est juste que... C'est pour quoi faire?
T'es con où tu l'fais exprès? Tu crois qu'on attire les gens avec des saucisses? Les gens veulent du vrai, de la tendresse, du vivant, de la pitié, des chatons c'est parfait!
Y a aussi des gens qui aiment manger...
T'as raison, et c'est là qu'tu vois mon génie, les pics que tu vois dans l'sa juste derrière, c'sont des brochettes! Suffira d'demander si c'est pour tout d'suite ou à emporter, tu croyais qu'on allait faire un feu pour chauffer les oiseaux? Les gens aiment aussi savoir c'qu'ils mangent, à ton avis, pourquoi y a tant d'él'veurs !


Evident, non?


Oyé Oyé,
On connait tous la crise les amis, tous, même les nobles, même les brigands, même les pires, même les meilleurs, même ta mère connait la crise.
Même ta mère et même... Moi.

Je sais tu t'demandes comment j'ai fait pour avoir besoin d'aide et j'te répondrais que la dureté de la vie m'y a forcé. La vie est une catin ouai. J'te dirais que j'compatie avec mon banquier. Que mon taux d'endettement dépasse l'entendement. Que même mes champs d'légumes enrichis en caca d'cheval suffisent pas à m'sortir du pétrin dans lequel j'me suis fourrée. Et que.... Soupir et moue de résignation, attention, 3, 2, 1, trémolos dans la voix
Aujourd'hui, pélos en vadrouille, mémé qui ne sait pas quoi faire de sa richesse, charpentier qui a réussi, bléiste ou maïsseur de l'ère nouvelle, oui, aujourd'hui, qui que tu sois, j'ai besoin de toi.
Alors tu pourrais m'aider de différentes manières, mais j'vais pas t'faire perdre ton temps, j'ai juste besoin d'une pièce. Ou deux. Ou plus hein. En échange j'te file un maaaagnifique chaton.

Chaque chose est à sa place, l'Andreathon est lancé.


Hey Marco?
Ouai?
Faut leur dire que s'ils donnent pas on tue les chats?
Ça fait un peu pression non?


C'est pas gagné...
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Plus j'connais les hommes, plus j'aime mon chien.
Et plus j'connais les femmes, plus j'aime ma chatte.

Pierre Desproges






-C’est à quel sujet ?
-Madame ..
-MADEMOISELLE !


Eh ouais, on reste dans le thème mathématique hein.
(Riche + Con) + (Manipulatrice + Rousse) / (Mariage + Foirage + Cocupinage) = Mademoiselle


-Pardon… Mademoiselle… Vous me disiez hier manquer de compagnie… Je…
-Je QUOI Camille ? Active le mouvement blondasse ! T’crois que j’ai toute ma journée moi à attendre que tu finisses d’accoucher ta phrase ?
-Pardon Mademoiselle… Je vous en ai trouvé.
-Ah ! C’pas trop tôt ! J’me demandais si tu m’étais vraiment utile ! –Dit-elle alors qu’elle ne tiendrait pas 5 minutes sans elle – Alors dit moi, quel gabarits ? Brun ? Riche j’espère ? Ou brigand, j’ai su par moultes expériences qu…
-Mieux que ça Mademoiselle.


C’est ça, et la marmotte elle emballe le chocolat dans le papier alu aussi ? La rouquine ne s’attendait pas à ce qu’elle allait voir. Donc elle se prépara comme pour un de ses rendez-vous, qui devenaient de plus en plus nombreux, et de plus en plus fréquent, mais… Toujours avec des personnes différentes. « Pour varier la conversation » qu’elle aurait dit si on le lui avait demandé. Réellement, la Peste s’emmerdait tellement, toujours seule dans un patl’in pomé, à moitié défoncé à longueur de journée, et l’autre moitié, bourré. Il y a des fois, où le terme de « Loque » lui allait à merveille.
Queen se pomponna. Elle enfila une jupe blanche qu’elle attacha par un système rafistolé de jarretière à un bustier. Ouais, la Rouquine aimait être attirante. Son bustier était trop serré, et ses jumeaux étaient eux, comprimés. Même si ils commençaient à avoir l’habitude, ça restait douloureux.


-Bon Camille magne toi ! Ma conquête n’attend pas.
-La voiture arrive Mademoiselle.


Le jeu favori de la rousse depuis quelques temps était le « cassage de burne ». En effet, elle chauffait au possible son interlocuteur masculin –Se faisant payé à boire par la même occasion – et au moment où ces messieurs pensent l’avoir dans leurs lits pour la nuit, elle balance une phrase du type « T’es mignon, mais j’aime les femmes. » et se casse.

En bref, le temps n’arrangeait pas les choses sur son caractère.
La voiture les emmena dans un bâtiment dans une ville voisine. Les clapotements des sabots des cheveux sur les pavés donnaient mal à la tête à Queen. Elle se massait les tempes quand le véhicule s’imobilisa. Camille avait le sourire aux lèvres, et invita sa maîtresse à rentrer.


-C’est moche ici.
-Ce n’est pas la décoration que nous sommes venus voir Mademoiselle. Suivez-moi, c’est par ici.


Toutes deux entrèrent dans une pièce où deux personnes discutait fasse à un panier plein… Que dis-je débordant de chaton.


-Ça pue ici.

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"L'argent ne fait pas le bonheur.
C'est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant..." Georges Feydeau




Des semaines de chevauché, contre vents et marées, à traverser le royaume de part en part, goûtant les joies... mouais, la joie, la joie, raz le cul de la joie... des feux de camps tous plus flippant les uns que les autres, des villages sinistrés par une catastrophe quelconque au vue du nombre maigrichon d'habitants croisés, des marchés si pauvre en victuailles qu'il avait bien cru devoir en arriver à bouffer son cheval. Une patte, hein... Un bon cheval, ça se mange pas en une fois...
Heureusement, le Tout Puissant, dans sa grande miséricorde avait placé un océan sur sa route, et les mercenaires n'avaient pas été mandé de le traverser à la nage... pas cette fois... Retour dans les terres, petite pause. Une auberge, un bain, et tout beau tout propre direction l'exploration du bled...

Comment il en arrive là ?
Pas de bol...
Sa chance légendaire qui lui colle à la peau !
Comme la crise...
Sûr qu'il en connais un rayon.

Maîtresse + maîtresse + maîtresse = les bourses vides.

Bref, ça sent et c'est bruyant. Rien d'extraordinaire en sommes. A savoir, il se serait lavé après sa virée dans ce bouge. Manquerait plus qu'un petit animal à quatre pattes se mette à lui pisser sur les bottes pour parfaire sa journée, et le conforter dans son idée que l'Eternel lui en veut. Chance, quand tu nous tient.
Bref, ca sent et c'est bruyant, mais au moins il voit du monde. Et des femmes. Ca ne gâche rien. La dernière qu'il avait croisé était si grosse et si laide qu'il avait cru devoir se dévouer pour la remettre à la mer... Pas seul, hein ! Soulever la dinde n'est pas un problème, mais quand elle fait le poids de la truie en cloque...
Bref, il aurait préféré voir la donzelle et son acolyte proposer des boeufs en lieu et place des chatons. Pour sûre elle en aurait mis beaucoup moins dans le carton.

Un coup d'oeil sur les entrantes. Visiblement, elles ne le remarque pas. Quoi de plus normal... passer inaperçu, c'est inhérent à son travail. Toujours dans le coin, capuche vissé sur la tête, les yeux bleus qui scrutent, les oreilles qui traînent, tout sens en éveil, prêt à libérer l'épée à la première mouche qui pète. A priori, aujourd'hui rien à craindre. Entre chattes et chatons, lui et son compère devraient pouvoir survivre.
"Tu veux que je t'achète un copain à quatre pattes ?
- S'mange ?
Toujours le mot pour rire le gros.
Ah, non, il rigole pas...
Pas d'embonpoint particulier, mais depuis qu'il se le traîne sous ses ordres, il le surnomme le "gros". Lié à son partage souvent très inéquitable en matière de bouffe. A peine sorti de table que son estomac gargouillait déjà...
- J'en prends pour les petites, ça les occupera les jours ou elles ont rien d'autre à foutre que de nous casser les burnes avec leurs questions !
- S'mangent ?
Décidément...
Il secoue la tête, des semaines qu'il le supporte, il y a de quoi user le plus patient des hommes... Alors un homme normal...
- Je crois que je préfère quand tu la fermes en fait...

Il reporte son attention sur la dame aux trente millions d'amis. Une pièce ou deux, ça doit être jouable. Il farfouille dans son mantel... ben ouais, le temps s'y prête... et trouve sa bourse qu'il jette sur la table devant lui, sifflant pour interpeller un des deux vendeurs qui fleurent fort l'arnaque. Une bourse qui échoue devant lui, accompagné du doux son des écus qui s'entrechoquent. Faut croire que le travail sa paye. Bon, pas plus que les trois crétins venu les brigander et repartit en courant, le cul à l'air.
- Une pièce ou deux, hein ? Dans quoi il s'embarque... c'est vraiment pour que les petites cesse de le faire chier... Puis avec ta chance, tu vas te coltiner un chat malade, qui crèvera dans trois jours... Et pour toi la gosse qui chiale...
Hé merde.
Il délie la bourse, en sort quatre écus, généreux avec l'argent d'autrui, les pose sur la table et les pousse un par un du doigt.
- M'en faut deux. Et pas les plus chétifs, hein !"
Un regard en coin vers le gros. Demande moi encore une fois si ça se mange et tu ramasse en travers de la gueule !
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Un petit pas pour ta grande gueule, un grand pas en avant pour nos oreilles.

C'est ce que se dit la gitane en arrivant sur la drôle de foire qui se tient là. A trop fréquenter la chiasse, elle finira sourde avant l'âge. Heureusement qu'elles ne se croisent pas tous les 4 matins. Alors voilà, la brune est là. Cape miteuse sur les épaules, des bleus un peu partout sur le corps, l'œil vitreux, les cernes sous les yeux qui sont tellement grandes qu'on dirait qu'il s'agit de ses joues qui tombent, les cheveux décoiffés et... Bref, vous voyez le tableau, elle a pas l'allure fière et farouchement séduisante qu'il lui arrive parfois d'avoir. Et au beuglement de la colombe, un long - mais long ! - soupir est lâché. Elle est loin encore pourtant, du petit groupe qui prends place devant la table et tout le 'berdol' qu'il y a autour. En même, c'est une œuvre andreanesque, ça risque de partir en cacahuète sous peu. Parce que pour le moment - de loin et j'insiste sur ce point - ça a l'air pas trop mal organisé, mais ! c'est pas possible. Même si l'Ombre décide de s'occuper un peu de son cas. Il est des miracles Im-pro-ba-ble ! Et Gypsi, qui aime bien donner de la voix aussi se met à beugler de loin - mais assez fort pour qu'on l'entende dans les environs un :

Oh l'édentée !! Sors tout d'suite du corps de ma 3C !!

"SA" 3C parce que c'est SON surnom. Et c'est comme ça et pas autrement ! Et au vu de la situation qu'elle capte de loin, Andrea ne manque pas de lui rappeler vaguement son amie Grayne. Faut dire qu'avec Grayne, elles avaient fait le tour des églises, et hommes croyants de quelques patelins pour leur vendre cher des reliques de saints totalement inventé. C'est que l'édentée avait de la ressource. En plus des reliques de saints c'est vachement plus marrant à vendre que des chatons. Et la brune est certaine que ça marche mieux en plus. Faut tout lui apprendre à la colombe, j'vous jure ! Non mais où va le monde. Et la brune de jeter un coup d'œil en arrière cherchant à voir si le type Brutus qui lui sert de geôlier et/ou de serviteur voir d'amant n'est pas derrière en train de beugler et d'enrager tout seul parce qu'elle a disparu deux minutes... Haussement d'épaules et voilà que la brune s'approche du stand à chaton, poussant un peu les hommes parce que d'abord : Honneur aux dames ! Allez soyez sympa pour sympa pour une fois galants jeunes hommes. Je ne suis qu'une pauvre femme un peu maltraitée qui cherche vainement des astuces "àlacon" pour l'être moins.

Parce que ouais, Gypsi s'est foutu dans les pates d'un drôle de type. Avec ses convictions à deux balles comme quoi : "il est mystérieux, mais trop beaux, je suis sûre qu'il doit être gentil, je peux me le mettre dans la poche en deux deux". Raté ! Elle s'était fourrée dans une situation qu'elle ne maîtrisait pas. Comme souvent vous me direz. Résultat, elle s'était retrouvée à tromper l'homme qu'elle aimait avec ce jeune russe un peu violent et névrosé sur les bords.

Gypsi + amour = W.T.F*** ?!
Remarquez, Gypsi seule est à elle-même une sacrée énigme mathématique. Du genre :
Exp(x + y) x log (12 + 33y² / k) = 3G
C'est logique non ? Même si y'a beaucoup d'inconnu, rien n'est infaisable. Quelqu'un, un jour, trouvera la solution. Mais par pitié, trouvez-là pour moi, parce que j'ai abandonné moi ! Trop compliqué pour ma petite cervelle.

En somme, Gypsi, dans ses plus beaux atours du jour, a poussé les badauds scotchés au comptoir - enfin a essayé. C'est que niveau force elle est tout de même en bas de l'échelle. Alors un murmure à l'oreille de l'un :

Allez, soyez sympa, honneur aux femmes. Je suis boiteuse, je mérite bien un compromis. Pis c'mon amie. Vous l'arnaquer avec seul'ment 4 piécettes hein !

Observatrice la donzelle. Elle veut aider son amie en faisant en sorte qu'on lui donne plus d'argent ? Tu parles ! Elle fout juste son bordel, en se posant là avec ses remarques toutes pourries et inutiles. Faut dire aussi que si vous saviez pourquoi elle fait ça... C'est pas deux écus le chaton qu'elle va rembourser sa dette la châtaigne... Alors hein ! Et puis... Vous croyiez vraiment qu'elle allait attendre sagement que vienne son tour ? Faut pas rêver non plus ! D'une elle n'a jamais été patiente. De deux, c'est son amie alors Excrement, les amies d'abord non - et je me fiche de savoir que d'autres gens ici puissent être ses amis, je les connais pas, donc je m'en carre. Et de trois ! si elle s'absente trop longtemps, elle va finir avec une dague plantée dans le ventre et elle n'a pas envie de mourir tout de suite. Et de tenter de rajouter un :

Question d"vie ou d'mort allez quoi !

Pour des chatons ?! T'es pas crédible pour un sous ma pauvre Gyps... Aller, tente un sourire attendrissant pour voir si ça marche mieux.

Vous pensiez qu'l'argent attire les cons? Essayez avec des chatons !

J'ai plein de projets avec l'argent qu'on va récolter. Plein.
Déjà si ça marche bien je compte en faire un par an. Genre tous les premiers dimanches de Juin, hop, un petit Andreathon, et pour l'dixième anniversaire, on l’appellera le Géant-dréa-thon, ça fait rêver hein?
Bien sûr on changera le "motif" -je parle pas des coeurs sur la nappe, ils sont parfaits-, cette année c'est pour mes taxes de taverne, mais l'année prochaine, quand mes arriérés seront un vaste souvenir, ça sera pour... ma garde robe. Mangée par les mites. Un truc terrible. Pour que ça soit réaliste j'irais toute nue avec juste un drap. D'ailleurs j'ai vu un gars qu'étais aller à Alexandrie et qui m'a dit que c'était la mode là bas, "taille empire" que ça s'appelle. Bin j'ferais pareil, un drap et un hérisson qui tient le tout sur mon épaule. On va faire un tabac.
L'année d'après pour les nécessiteux. Pour tous les nobles qui n'ont pas de jardinier.Avec le temps qu'il fait, l'humidité qui résiste malgré la saison, les mauvaises herbes poussent plus que de raison et ... et c'est glauque des maisons de noble avec des orties partout. Un coup à perdre son gosse dans l'jardin.

On chang'ra aussi les cadeaux hein, parce que sinon certains vont avoir une put'ain de collection de chats! Nan, nan, un coup des chiens, ,un coup des poussins, un coup des ânes, m'enfin 'est plus difficile à transporter. Sinon on peut aussi donner des saucissons à faire soit même et leur coller un mouton-mout dans les pattes. J'pense qu'il faut étudier toutes les possibilités, m'enfin pas tout d'suite hein.

L'Marco est en alerte, posé près du panier d'chats, il passe son temps à remettre les fugueurs au milieu du tas poilus. Franch'ment, j'le paye cher mais j'sais pourquoi : il fait tout ça sans râler. Et croyez moi, un mec qui fait les choses sans gueuler, ça vaut tout l'or du monde.



Je m'occupe des tickets de Tombola ?
Des Quewaaaa?
Des tickets d'tombola, on leur vend un bout d'papier et ils gagnent un lot.
T'es organisé comme mec toi, j'connais une arméeoù tu f'rais un tabac, Et comme lot, on file des chats?
Non.... Mais n'vous inquiétez pas, j'ai géré.
Brave type, s'il en reste tu pourras prendre un ....
Ça pue ici.
'Voulez que j'la sorte la grognasse?
Nan, pareil elle est pleine aux as... Il se peut qu'un des p'tits se soient roulé dans la fiante, pardonnez nous...


Andrea, maîtresse ès diplomatie. Les mirettes se posent vers l'entrée et le sourire se pose sur le visage Colombesque

Mais voilà la Couinasse, bah alors tu viens m'faire don d'la fortune de ton cocu d'mari?


Eclat de rire de la Belle qui est alpagué par un gars en uniforme poussiéreux et son "gros". Panique dans l'assemblée, pour sûr le gros va prendre toute sa cargaison d'chatons, et va vouloir les bouffer tout d'suite, le pain n'est pas livrée, les bûches n'ont pas prises. Les joues rougissent, la sueur perle, les ch'veux se collent sur le front, la grosse veine cogne sur sa tempe, ça transpire dans les bottes -pour sûr y aura pas d'mouches ce soir- et soudain...
Soudain la bourse claque, de quoi redonner contenance. Pis un petit " 3C" qui vient du passé et qui résonne dans sa tête. C'est un peu comme une catin tu vois, un gars lui fait la cour elle est paumé, il lui met la main au panier direct elle sait ce qu'elle doit faire, bin la Chiasse, c'est pareil -c'est pas une catin, faites pas un raccourci facile-, elle perd ses moyens mais en bonne ancienne brigande qu'elle est, le doux son des écus la r'met dans l'bain. Juste un détail qui chiffonne...


Vous préférez mâles ou femmes ? Pour savoir si j'vous mets les rognons blancs ou pas, va falloir attendre hein, y en a pour sept minutes de cuisson... M'enfin pour quatre écus, vous vous attendiez pas à un relais-château service express, si?


Quatre écus et deux chats en moins, a cette allure il nous faudra pas moins de ... 10 000 chats... Et la Belle de remonter ses manches en attendant la réponse.
Les gens sont radins, les gens râlent, les chats puent, j'ai mal aux pieds et j'vais défoncer la putain d'sonnette qui glingling dès que la porte s'ouvre. Tout va bien, c'est dans la tête que ça se joue...


Alors ? On cherche une petite bête ?
Uniquement si tu comptes vider ta bourse !


Et l'humour de merde est de rigueur.
Génial.
Et ça gueule, et ça pousse, j'ai comme l'impression de n'plus trop maîtriser ce qui arrive... J'en connais un qui va sourire en coin...


On se calme y en aura pour tout l'monde.
Ceux qui ont de l'argent attendez dedans, ceux qui n'en ont pas, DEHORS, on viendra vous chercher plus tard.
Ceux qui les veulent à emporter à droite, les autres, à gauche.
Et la tombola
Merd' t'as raison... Je rappelle qu'on vend AUSSI des BILLETS de tombola et qu'on y gagne...
Un dîner en tête à tête avec Andrea !


Rire jaune de la Chiasse.
Gé-ni-al.
_________________

Trois choses sont absolument nécessaires :

premièrement de l'argent,
secondement de l'argent,
troisièmement de l'argent,
... ... ...*

... ... ... Ou pas, après on peut aussi vivre d'amour et d'eau fraiche, enfin surtout et seulement d'eau fraiche parce que l'amour c'est comme les garçons c'est nul, ça fait souffrir, c'est compliqué et puis surtout ça sert à rien.


Donc l’argent fait le bonheur ou pas, ben oui il devait faire le bonheur de Mya, une jolie robe et bien il en fut tout autre il a fait le bonheur d’un sale brigand mais surtout pas celui de la môme parce que...

Fillette + Goguette + brigand x 2 = emmerdement et bourse vide aussi et c’est mathématiquement inévitable aussi

L’argent c’est la cause de tout le mal**.
Ben oui parce qu’elle se trouve là dans ce taudis par hasard, sans le sou puisque l’autre il lui a tout prit même ses 5 cailloux magique auquel elle tenait.

En plus la gamine elle a perdu sa mère en route du coup faut qu’elle l’attende là.

Alors c'est la merde en plus le lieu ou elle se trouve ressemble plus à un gourbi à magouille malfamé, plutôt qu'à une taverne.

En attendant elle prend son mal en patience et elle regarde les gens aller et venir, du coup ça l’occupe un peu entre deux bêtises le lardon femelle. Y a une rousse et sa dame de compagnie ou pas, un nul ou deux voir plus parce que compter c’est pas son truc à la mioche ( et ouai nul parce que c’sont des mâles, des garçons quoi et on sait tous que les garçons sont nuls…) et une brune d’entrée et une autre rousse déjà là depuis un moment avec un panier rempli de chaton.

Puis à la petite de esclaffer…

Oh !!! Y sont jolis les chatons dans le panier.

Mya en voudrait bien un mais elle a pas de quoi se l’offrir alors elle grogne en les regardant avec des yeux brillants et en sirotant son lait pomme. Ça ferait une super peluche à torturer, un super compagnon à qui tout raconter. Et puis surement qu’il finirait comme les pigeons des grands mort et bouffé.

Elle est loin dans ses pensées la mini fiole en regardant les chatons, elle imagine tout ce qu’elle pourrait faire avec, torture, câlin, confidence, test, dressage… Bien qu’au final rien du tout parce qu’elle ne peut pas s’en offrir un, même pas un seul.

La brunette elle a pas de tune et elle n’entend pas alors elle ne bouge pas et continue de mirer les bestiaux en se faisant discrète dans ce monde de grand.


*Jean-Jacques Trivulce
** Gustave Flaubert
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"C'est pas pour bouffer madame...
Même coup d'oeil au gros, putain il cherche la baffe avec son sourire de morfale. Payer des animaux qu'il pourrait trouver gratos en l'envoyant dans les bas fonds du bled... ça trou le cul... d'un autre côté, il contente tout le monde de quelques pièces... bon, sauf le gros... encore faut il qu'il pense... hors estomac...

Du monde dedans, ça pousse à la porte...
Faut croire que l'activité n'est pas monnaie courante. Et que la monnaie se fait rare aussi...

Puis des chatons, franchement, il s'en tape le coquillard encore plus que le gros... L'autre pourrait les bouffer, lui veut juste les offrir aux jeunes en espérant y gagner un peu de calme les jours de longs trajets.
Puis la crise, je pousse personne dedans, hein !
Puis si le chaton remplissait l'estomac, à n'en pas douter il se serait improvisé éleveur...

Un coup d'oeil sur les nouveaux arrivants...
"Ca pue"
Tu m'étonnes...
La révélation de l'année...
Il garde le doigt sur le dernier écus, prêt à le rengainer, direction la bourse, direction la poche, direction l'auberge. Il garde son oeil sur la dame, esquisse une sourire, sans la capuche ça aurait peut être eu plus d'attrait.

- Un pièce ou deux, m'dame, c'est ce que vous avez dit... A moins que je n'ai raté l'essentiel... Un mâle et une femelle, ça devrait contenter tout le monde... "

Faut avoir des couilles pour vouloir attendrir la populace avec des bâtards poilus, il le reconnait, mais on va pas non plus verser la larme, hein ! Puis si tu veux plus...

Faut vraiment une gamine pour l'attendrir... Rien à faire, il ne résiste pas au regard envieux de la petite qui mate le carton de chatons comme une assoiffée regarde une fontaine en activité.
Un soupir.
Un de plus...
Un juron silencieux !... ça accompagne toujours le bon geste venu du coeur, que la raison tente d'étouffer, tandis que la main se dirige à nouveau vers la bourse.
- Disons 3, pour 7 écus. Vous gagnez au change, non ?"
Négocie, Dame, j'ai eu tout loisir d'observer nombre d'escrocs en tout genre et pas tous aussi attirants...
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Chat gourmand rend la cuisinière avisée




-Mais voilà la Couinasse, bah alors tu viens m'faire don d'la fortune de ton cocu d'mari?
-Gné ?


Ah, la fortune de Queen. Elle n’était pas peu riche, en effet, la bourgeoise. Mais… Elle avait eu une technique bien à elle pour amasser le gros lot. Clignement d’œil, main baladeuse, sourire en coin, quelques mots susurrer, et hop la bourse dans la poche. Elle était comme ça la Queen. Sauf que… Elle était radine. Son compte en banque allait exploser et pour rien au monde elle ne donnerait un sou. Et puis… Elle n’était pas là pour faire de la charité.
Camille était déjà penché au-dessus du panier à chats. Queen quant à elle… Elle observait la marchandise. Fin’, ce qu’elle pensait encore être la marchandise. Il y en avait 3. Avec lequel Camille avait arrangé un rendez-vous. La Peste espérait au moins que ça ne soit pas celui qui ne lâchait pas les chatons des yeux. Et puis merdum, pourquoi ici, avec des Chatons et puis..


-Déa ? Mais kestufou là ?


Ahhhhhhhhhh ! Ca y est, fallait le temps que ça monte au cerveau. M’enfin « Limonccela » comme fut son surnom dans un temps révolu, -Ou pas- n’était plus à ça près après avoir rencontré Lanceline au plein milieu d’une forêt (à deux reprises), elle pouvait bien se trouver dans la même pièce que ça compagne de mariage, avec des chatons, et du mâle.
En parlant des chatons… Avant de dîner avec sa futur victime, puisqu’elle était là, Queen en achèterai quelque uns. Ixia raffolait du chat, et Camille avait donc apprit à le cuisiner. La Rousse n’était pas une grande amatrice de chat, mais si elle pouvait faire plaisir à la mioche. D’ailleurs, ce devait être pour ça que Camille l’avait amené ici. Un homme d’ailleurs, en achetait deux. Certainement pour sa consommation personnelle. La Peste, elle, trouvait qu’ils étaient trop petit, un chaton, ça s’rai même pas pour l’apéro, surtout avec ce qu’on arrive à en retirer après avoir enlevé les poils et les nerfs.
Enfin, ça, c’était Camille qui lui avait dit, Queen ne cuisinait pas. Encore heureux, sinon ça relèverait du génocide de la population.

La Rousse retourna son sourire à la Colombe.


-Camille, alors, c’est lequel ?
-Choisissez mademoiselle…
-Vraiment ? Eh bien, tu m’épates, Blondasse. –Plissage de noeil et matage des mâles en présence-

-Alors ? On cherche une petite bête ?


Je ne vous décrirai pas les pensées tordues qui parvenait à l’esprit de la jeune Bourgeoise avec cette phrase. Un panel de sens différents. Queen zieuta celui qu’elle pensait être sa future victime.

-C’est plus ou moins ça. Enfin, je crois que j’ai trouvé. Camille ? –Elle lui tendit une bourse- Achète une dizaine de chat à Déa. Et ce soir, on fait un festin à Ixia, et notre invité.

Comment ça elle avait pas compris ?

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« Si vous cherchez un endroit pour dépenser vos sous, moi j'ai bien une adresse. »
- C'est pas mes sous.
« Ouais bon, c'est ceux de vot'mari. »

Il faillit se retrouver avec une extrémité métallique en plus dans sa main. Elle était en train de manger et manqua également s'étouffer avec ses légumes -ç'aurait été dommage-.

- C'est pas mon mari.
« Vot' passe-temps ? »
- Mon fiancé. Voix dégoulinante à souhait.
« Ah. Mes excuses. »
- Pas de mal. Réflexion. Vous disiez. Dépenser ses sous.
« Ouais. J'peux vous emmener mais moi j'entre pas. »
- Froussard.

Et voilà qu'elle était en route pour... heu... Pour quelque part.

- J'm'ennuie. Son équation à elle, c'était : Agen - Arnaut + rats + personne + sous en trop = ennui-mortel-à-chasser-d'urgence.
« Ah nan hein ! On vient juste d'partir. »
- N'empêche. J'm'ennuie.
« ... La seule distraction que j'ai à vous proposer c'est moi-même. » Qui ne tente rien n'a rien. Et, pas de chance pour lui... Il n'aurait rien.
- Même bourrée j'en voudrais pas de vous. Vous êtes trop moche.
« Charmant... »

Sourire éclatant de la Valdesti.

- Toujours.
J'm'ennuie.
« Déjà arrêtez de faire votre gamine. Je vous tire de votre trou à rats d'où, je vous rappelle, votre fiancé vous a laissé moisir. C'est beau, l'amour. »
- La ferme.
« Y'a qu'la vérité qui fâche. »
- Ouais. J'aurais dû refuser, me coltiner un con pendant... D'ailleurs, on arrive quand ? J'm'ennuie.
« Bientôt, bientôt. »

Un temps.

- Oh, dites. Il y a eu du grabuge, hier ? J'ai entendu du bruit.
« J'ai vu la taverne, là. Ils ont tout saccagé, ces salauds. Et les portiers ont pas bougé un orteil. »
- Et qui c'est qui était responsable des portiers, hier ? C'était pas vous ?
« Oh dites, hé, me demandez pas de balancer, s'il vous plaît ! »

Regard suspicieux de la Balafrée.

- Ben, c'était pas vous ?
« Non mad'moiselle ! C'était Gustave ! »

Le voyage se continua ainsi. Et puis ils arrivèrent.

- Bon ben, on se retrouve là ce soir. Ou peut-être avant.
« C'est une invitation ? »
- Tss.

Elle entra.

- Alors, mes mignonnes ! C'est ici qu'on vient pour claquer son pognon ? Ça tombe bien, j'en ai reçu pas mal récemment !

Pas de doutes, Line était in da place.
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Idée de chatons, idée à la con

[A la table on joue à la marchande ]

Je savais que ça allait marcher. Je le savais. Je savais pertinamment que les gens allaient arriver. Ils se fichent de la cause, il se fiche que j'sois endettée jusqu'au cou, que j'risque la corde dès que j'me pointe dans certains comtés, que j'arrive pas à dormir parce que je suis rongée par la culpabilité -ahahah, pardon-. J'pourrais dire n'importe quoi qu'les gens viendraient, juste parce que le panier sur ma droite est rempli de chatons.
Ah pour sur ça s'rait du pain d'la veile ou des p'tites souris y aurait moins d'monde hein! M'enfin j'vais pas m'plaindre...

Le souci c'est que je suis "un peu" dépassée par les évènements, ça rentre, ça rentre, et ça continue de rentrer sans jamais sortir.
Faut tout gérer d'un coup d'oeil, avoir les oreilles partout et en même temps écouter le pélos qui tente de nous arnaquer -ouai, on t'a capté-.

Les azurées se posent sur le capuché qui tente de jouer sur les mots, puis sur la gamine qui "trouve les chats trop mignon". Là, ma main à couper qu'elle a pas d'tunes. Ils font toujours ça les gosses, plutôt que de dire " tu peux me donner un bout de ton casse-dalle", ils lancent un " ça à l'air bon c'que tu manzes".
Je regarde le grand gaillard et son gros, persudée que l'un des deux est le géniteur.


C'est à vous "ça" ?
Et c'est bien tenté mais j'ai dit une pièce, ou deux, ou plus, seriez pas dans la politique vous? Un mâle une femelle, pas pour becter, c'est noté, bougez pas


Et la Chiasse de farfouiller dans le panier à félins -ça l'fait hein, félin, on sent la férocité-. La moue n'est pas rassurée, elle n'a jamais pu blairer les chats, et celuiq ue Lestat lui a laissé ne l'y a pas aidé, la pauvr' bestiole ressemble à tout SAUF à un chat. Pas d'poils, plus d'dents, des griffes absentes, une queue... Bref, le chat d'compet' on l'aura compris.
Les mains ressortent du bourrier avec chacun un animal, l'un par la queue, l'autre par une patte, elle regarde le capuché, puis Queen.

J'tente de rembourser mes dettes pardi, tu croyais que j'faisais du gardiennage de matous pour le plaisir, berdol autant crever!

Puis la Chiasse repose ses mirettes sur le Ddodie et lui sort une bouille genre " t'abuses mec"


C'était Queen, elle croit toujours que j'fais dans l'social Sinon on en était où? ah oui...
3 chatons pour 7 écus ? Vous avez vu la Vierge dans son bain non, 7 écus, r'gardez la gamine là, avec son air de chien battu, vous allez pas lui r'fuser son chat par radinerie !
Berdol on aura tout vu, 20.
Les 3 pour vingt écus et on parle plus.
Et de s'adresser à la pépette, puis au "papa"
Hein qu'tu l'veux ton miaou miaou?
Oui, elle le veut, et comme elle a une jolie tête, j'rajoute une case de tombola.


Bon allez mon gars, tu veux jouer, jouons, par contre tu m'excuses hein, mais le temps que tu répondes mais j'vais m'occuper du blondinet qui fait tinter les écus un peu plus loin.


Berdol Kleze, j'y crois pas, c'est bien vous? On dirait qu'c'est la r'pousse, vous r'venez pour une dépoilation?
Cinq écus? Vous voulez quoi pour c'prix, une patte? Vous déconnez, vous savez à qui vous parlez quand même


Les poings se lèvent et le regard Colombesque se pose sur les bestioles qui miaulent de plus en plus fort.

Bon alors Capuche, bébé Capuche et Garde Capuche on est d'accord, 20 écus et un billet d'tombola pour 3 chat-minous?
Hey Dea, y a Line qui vient d'arriver, elle dit qu'elle a plein d'poignon et y a Queen qui en veut dix.
Dix ? Elles s'foutent de ma gueule, elles peuvent pas faire un don sans bouffer mon capital bestioles? Fais passer et mâches pas mes mots.
Alors Alors ? Vingt écus pour trois ou dix neufs écus pour deux ?


C'est ÇA le sens des affaires...


[Fond de la taverne, Marco fait son show d'impro entre Lanceline, Queen et Kleze]


J'ai un message de Déa pour Vous, Vous et.. Vous.
Elle a dit qu'au vue des nombreux éléments, entre autres le fait que vous soyez pleins aux as, que vous soyez ses amis, et qu'elle est grave dans la merde, vous pourriez lui filer vos écus sans nous piquer l'fond d'commerce, pis merd', c'est moi qui suis allé chercher les chats, si y en a pas assez, ce sont mes cacahuètes qui vont prendre hein, allez faites pas les cons...
Ah j'oubliais pour vous le Blond... Elle vous laisse le chat, elle dit qu'ça vous évit'ra d'vous coller à la Georgette en cas d'besoin.


Et sinon quelqu'un a un plan au cas où ça tourne mal, y a pas des CRS, des...
Zen, on respire...
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[vous devez demander, parce que vous n’avez strictement rien à perdre, et vous avez tout à gagner. Mais faites attention de ne pas confondre égo et négo.] Olivier Seban




Dis, c'est moi ou tu cherches à me couillonner ?

Putain non, il avait pas vu tous les escrocs du royaumes... 20 écus pour 3 merdes poilu ramassées le long d'un trottoir d'un quartier défavorisé infesté par la malaria, le choléra ou la peste... ou pire, des gens venu les ramasser pour les vendre...
Pourtant, des vendeurs de rêve, ou autre, il en a croisé un paquet. A commencer par le borgne... Que le Lest pourrait vendre sa mère... enfin, si il savait qui elle est...

Bref...

Voilà qu'en plus de le prendre pour un con plein de fric, on le regarde comme si il était le papa de l'autre crève la faim !
D'une pièce ou deux, ça passe à 20... tu sais faire des affaire toi !
5 !
non, 15 !
7 !
non, 12 !
Quoi, c'est la foire à la saucisse ?!
Garde tes salades pour les bourges qui passent la porte, je suis pas venu acheter un tapis...
"Alors Alors ? Vingt écus pour trois ou dix neufs écus pour deux ?"
Je suis gentil, pas abruti !

Ton miaou miaou et ta tombola, tu peux te les carrer !
Grand gentleman dans l'âme, il se contente d'un:
" A 20 écus, c'est toi que j'achète, à 10 je prends que la moitié du bas...
Oups, tant pis pour les bonnes manières.
La dernière fille de joie leur avait coûté moitié moins... bon, c'était pas du haut de gamme... la chose devait encore avoir du mal à s'asseoir... faut dire que le gros était pas homme à s'encombrer de fardeaux comme le respect et la délicatesse... rien d'extraordinaire en somme avec une catin me direz vous... Moué, attendez de lui tourner le dos dans une ruelle obscure...

Sourire léger de circonstance, les yeux bleus rivés sur elle. Parfois le charme agit... Bon, parfois faut l'encourager de la pointe de l'épée...
Puis tout ça pour faire plaisir à deux gosses qu'il se trimbale de force depuis des semaines, faut avouer que ça fait mal en bas des reins et que ça pique les yeux ! L'élan de générosité se prend le mur avant même le décollage, s'écrasant lamentablement au sol...

Il ramène une à une lentement les pièces vers lui. Une femme riche qui regarde des écus s'éloigner, ça lui provoque généralement un pincement au coeur... alors quand elle est pauvre...
- Je peux aussi remballer."
Va pour un effort, mais si tu les veux tu vas cravacher !

Gentillesse, quand tu nous tient !
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[[Les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton.*]]

Ben v'la qu'elle capte le regarde de la rousse aux chats sur elle la mini fiole, elle essaie de lire sur les lèvres parce que comme on l'a dit elle n'entend pas la mioche. Alors, elle n'a pas tout capté parce que Déa elle parle trop vite pour que Mya arrive à tout lire mais la brunette a capté le principal, enfin ce qui la concerne.

« Hein que tu le veux ton Miaou miaou ??? »
«Non mais elle m'a bien regardé l'autre là, elle me prend pourquoi j'ai 8 ans elle ne peut pas appeler un chat, un chat. »

Et un nouveau grognement de la môme parce qu'on la prend pour un bébé qu'elle n'est pas et qu'elle n'aime pas ça du tout, elle avait une impression d'être prise pour une idiote sur ce coup là.

Puis au microbe de lui répondre sèchement.

Groumph !!!
Non j'veux pas de miaou miaou m'dame, par contre j'veux bien un p'tit chaton, si tu me le donne.

De plus ils ont tous l'air de regarder l'encapuchonné comme si il était son père, non mais lui, son père, ils rigolent tous, ils ont de drôle d'idée les adultes, ça reste un mâle, un homme, un garçon tout ce que Mya déteste, il représente tout ce qu'elle trouve de plus nul au monde. Alors, il n'est surement pas son père, toute façon elle n'a pas de père la fillette et sa mère se trouve dans la nature.

Bon laissons là les paternels, les hommes et autre nullités revenons-en aux affaires de la rousse.

Si l'homme lui offrait le chaton comme elle le pensait, elle avait un super plan de la mort qui tue. Ben oui elle admirait seulement les chats en sirotant son verre la gamine, elle avait rien demandée à personne et v'la qu'elle se retrouvait au milieu d'affaire commerciale entre adulte alors ça lui donnait des idées à la petite. Et comme elle réfléchit vite ben en peut temps dans sa caboche de mini elle, de mini fiole sourde qu'elle était, le plan c'était mis en place.

"Un stock de bestiaux inépuisables "

Resté plus qu'à convaincre la rousse de l'idée génial qu'elle avait eu et de faire ses propres affaires.

"L'arnaqueuse arnaquée..."




* Franklin Delano Roosevelt
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Cherche fer à repasser pour lisser ma négo. Et mon égo.

[A la table on joue au plus con. ]

Et là c'est pas pour dire, mais si y a bien un domaine où j'excèle, c'est sur la connass'attitude. Pourtant j'sens bien que c'est pas gagné, j'sens bien qu'au Royaume des cons si j'ai la place du milieu, l'Ddodie -que j'sais pas qu'il s'appelle Ddodie- c'est mon bras droit. -tu suis?-.

Ça se jauge, les mirettes de la Chiasse se baladent sur tout ce qui est possible, même si entre nous avec une cape et une capuche on fait rapidement le tour hein.
Puis LA phrase retentit. Y a plusieurs choses qui chagrinent la chiasse dans cette seule phrase.
Déjà, il pense qu'elle est à vendre. C'qui est totalement débile parce qu'elle a toujours fait "ça" gratos.
Ensuite, c'est qu'il sorte ça comme s'il risquait rien, alors qu'y a pas si longtemps qu'ça pour la moitié d'cette phrase il aurait perdu toutes ses dents moins une -pour pas qu'il puisse fermer la bouche- et ses roubignoles auraient été greffées sous sa gorge... Mais ça c'était avant.
Et le pire du pire c'est... Non Déa ferme laaaaaaaaa

20 écus?
Nan mais 20 écus? Allo tu crois que tu peux m'acheter pour 20 écus, c'est comme si j'dis tu vas payer un denier pour un demi quintal de vache.
T'as pas du bien r'garder.


Un jour, Déa comprendra qu'on ne peut pas se défendre de cette manière, qu'on ne peut pas se comparer à un demi quintal de vache et qu'on ne rebondit pas sur un phrase comme ça, que ce n'est que de la pure provocation gratuite d'un homme qui joue à "c 'est moi l'homme, c'est moi qui fait pipi l'plus loin". Un jour, mais pas demain. Demain elle a autre chose à faire, comme organiser la même chose, mais dans une autre ville - et ouai!-
Les yeux valdinguent du père à la fille, de la fille au père -quand la Chiasse a une idée en tête...- et Dea de répondre.

Petite, le contexte économico-financier ne me permet pas d'accorder du crédit à ta requète, je suis en train de régler cette revendication avec ton paternel, je reviendrais vers toi dès que j'en saurais plus.


Avec les gosses, faut toujours employer un langage soutenu quand on veut qu'ils nous foutent la paix, comme ça ils pensent qu'on les prend pour des grands, et même s'ils comprennent rien ils sont contents. Allez Pépette, fais un scandale à ton père qu'il me lâche son pognon, tu r'pars avec ton chat et on en parle plus!

Les écus un à un s'éloignent et c'est la misère qui s'empare de la Chiasse, toute sa vie en accéléré, tout son futur, la lettre du bailli, les procès, la prison, linchage en place publique, écartellement, bûcher -tout ça pour des taxes ouai-. Trop c'est trop...
Et voilà le regard d'Acier qui se plantent dans les yeux bleus qui lui font face, les chatons sont posés sur la table et les poings de la Belle se posent à leur côté, et penchée en avant elle lorgne le brun, lui offrant Robert et Deniro dans un bon jour.
Parfois, quand on fait des affaires, faut savoir donner de sa personne.

J'suis sûre qu'on peut s'arranger.
Les tickets de Tombola sont à 2 écus. J'n'en ai que 15.
Tu les prends, tu gagnes ton repas avec moi, j'te fais cadeau des bestioles et j'en rajoute même un dans une miche de pain pour ton chien d'garde.

Un sourire en coin et la bouche qui se rapproche de son oreille


J'ai p't'être besoin d'argent mais pas qu'n m'prenne pour la première des connes, qu'on soit d'accord.


Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira...
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