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[RP] Miracles ? Rêve ou réalité ?

Swan
      Genève.



Une rencontre entre un blond et une rousse, ça faisait des étincelles, mais pas que ...

Un Espadon et un Cygne, ça faisait un drôle de mélange, mais quel mélange. Ses deux là s'entendaient très bien et même plus encore, n'en déplaise à certain. Les retrouvailles dans les montagnes Helvètes c'était très bien passé et la rouquine était heureuse ! Un point de rendez-vous, des roulottes et des soirées tranquilles au coin d'un feu qui réchauffait encore les nuits fraîches dans les montagnes.

On voyait encore les traces des derniers combats récents dans les champs alentours et le sien n'avait pas échappé aux piétinements des armées. La vie était dure à Genève puisqu'il fallait se remettre de tout cela. Il y avait encore beaucoup de blessés, aussi bien Genevois que de l'Empire ou des Italiens et tout le monde essayaient de vivre cela du mieux qu'ils le pouvaient.

Sarpé n'avait pas assisté à ça et c'était aussi bien. Ses blessures à elle étaient toutes cicatrisées maintenant puisque ce charlatan de Houze lui avait enfin permis de bouger. Dans son malheur, elle avait évité le pire. Le navire sur lequel elle voulait tant embarquer avait été coulé et son ami Kalan avait pris cher. Elle s'était fait la promesse d'aller le voir, parce que c'était à cause d'elle s'il avait embarqué sur ce navire.

De fil en aiguille des journées qui passaient, Sarpé lui demanda une chose qui la laissa perplexe. Il voulait visiter la Cour des Miracles. Pourquoi spécialement la Cour ? Il y avait bien d'autres lieux plus intéressant que la Cour pour une visite touristique ! Un sourire et un baiser plus tard, la rouquine cédait à sa requête, mais ils n'iraient pas tout seul. Dès que le poisson fut occupé à sculpter, elle en profita pour écrire à sa « jumelle » de venir les rejoindre devant l'auberge des Cinq Sens à un jour et une heure donnée.

Tant qu'à faire, y aller tous les trois. Elle savait très bien que revoir Carry ferait plaisir au blondin et elle aussi voulait la revoir. Cela faisait trop longtemps maintenant et sa rousse préférée lui manquait.

Le temps de prévenir son père, sa soeur et ses amis qu'elle partait pour quelque temps et les voilà tous les deux sur les chemins pour aller vers la capitale et plus précisément, les Miracles !


[...]



      Paris, la Cour des Miracles.



Ils avaient pris du retard ! Ils allaient arriver en retard et ça, c'était la faute du Poiscaille ! Bin oui forcément, ça ne pouvait pas être de la sienne hein ! Elle ne se perdait jamais en chemin, parce qu'elle prenait le temps de bien définir son trajet, ce qui n'était pas le cas de son poisson préféré.

Pirate étant un cheval hors pair, ils avaient passé les portes Parisiennes le jour prévu. Pour plus de sécurité pour son cheval et sa roulotte, elle ne pénétra pas le territoire des Miracles avec. Elle laissa sa roulotte dans un lieu à l'abri et elle laissa son cheval au bon soin d'un gamin qu'elle paya grassement pour pouvoir le retrouver à son retour. Elle lui avait bien fait comprendre que si ce n'était pas le cas quand elle reviendrait le prendre, elle se chargerait elle-même de lui trancher la gorge. Le gamin avait dégluti et avait hoché la tête, signifiant ainsi qu'il avait compris. Un sourire sur les lèvres, elle se tourna vers son blond compagnon.


T'es prêt ? T'sûr que t'veux pâ changer d'avis ?
J'espère que t'es équipé comme il faut hein ! On va pâ visiter les gal'ries là !


Pour sa part, elle avait son épée qui pendait le long de sa jambe, elle avait une dague dans une botte et une autre accrochée à sa ceinture et elle avait son bâton qui pendait en travers de son dos. Un bâton me direz-vous ? Oui mais pas n'importe quel bâton. Celui là avait des bouts de métal aiguisés à chaque extrémité. Cadeau de son paternel quand elle avait rejoint la Quinte à une certaine époque. Certes le bâton n'était plus le même, mais le principe et la fabrication ne changeait pas ...

Ah oui, dernière chose, planque moi tout c'que t'peux avoir d'valeur !

Après tout ça, elle l'entraîna dans les rues de plus en plus sombres et crasseuses de ce quartier des bas fonds. Bienvenue à la Cour Sarpé ...
_________________
Sarpedon
La faute de l’Espadon, la faute de l’Espadon… Les longs trajets n’étaient pas son fort, certes. C’est bien pour cela qu’il avait laissé à Swan les commandes et c’était laissé conduire. Mais pour ce qui était de leur retard… Ne fallait-il pas pointer du doigt les interminables minutes où Swan avait tourné dans les rues à la recherche de son abri sûr ? Tout ça pour se rendre compte, après une multitude de tours de pâté de maison, qu’un badaud avait installé son échoppe juste devant l’étroit passage. Après avoir viré l’honnête –et donc influençable- marchand avec son échoppe –et par échoppe, entendez une planche, des tréteaux et une toile mal lavée pour tente, ils firent passer la roulotte. Sarpédon n’aurait pas parié dessus, mais ça passa tout juste.

T'es prêt ? T'sûr que t'veux pâ changer d'avis ?
J'espère que t'es équipé comme il faut hein ! On va pâ visiter les gal'ries là !


Le blond eut un sec mouvement de tête pour confirmer son choix. On lui avait fait bourdonner les oreilles pendant trop longtemps avec cette fameuse Cour pour reculer si près du but ! Il ne se considérait pas comme brigand. Pour le moment, il n’avait même presque rien fait d’illégal. Cependant, à force de trainer dans des groupes de truands, forcément…

Sûr qu’j’veux y aller ! Puis quand à c’qui est d’l’équip’ment…

N’est pas sculpteur qui veut. Sarpédon, lui, l’était. Ce vieux monastère où il avait été élevé parmi de vieux moines avec de vieux rites pour rythmer les journées lui avait donné tout le temps de s’exercer. Il y avait appris mille-et-une astuces utiles, bien plus qui ne servaient à rien mais qu’il avait fallu apprendre quand même. Et pendant tout le temps où il échappait à l’ennui du train-train quotidien, il sculptait et rêvait. Tout ça pour dire qu’il avait ce qu’il lui fallait. Il tapota le maillet à sa ceinture. S’il fallait se battre, bien des os allaient y rester. C’est qu’un maillet assez lourd pour permettre aux gouges de pénétrer le bois le plus dur, ça ne fait pas de bien sur un crâne ou un bras. Et encore, son maillet ne servait qu’au combat rapproché. Encore fallait-il l’approcher. Sculpteur sans force herculéenne, Sarpédon avait dû, pour sa sécurité, apprendre à manier le couteau. Arme pratique par excellence pour ce blond qui travaillait souvent le bois à la simple lame d’un couteau. Il les lançait et était toujours prêt avec une lame bien visible. Pour achever le tout, sa hache pendait à sa ceinture. Il l’utilisait plus pour abattre un arbre qu’une tête, mais il avait remarqué qu’elle impressionnait.

Puis Swan eut un mot qui laissa le blond sans voix.


Ah oui, dernière chose, planque moi tout c'que t'peux avoir d'valeur !

C’que j’peux avoir d’valeur ? Bah…

Il la regarda avec des yeux aussi ronds qu’un écu tout neuf. Lui ? Avoir quelque chose de valeur ? C’était soit une blague, soit il faisait l’amour à une aveugle depuis des jours sans s’en rendre compte. Ca aurait pu expliquer que sa langue soit si adroite : il paraissait que la perte d’un sens était toujours compensée. Mais là question n’était pas là.

Swan… T’veux qu’j’porte quoi d’valeur ? Sérieus’ment ?

Il leva les yeux au ciel, mais se laissa entrainer. Le ciel… Peu à peu, il se faisait plus lointain et la lumière moins virulente. Sarpédon regardait partout autour de lui. Ce n’était pas beau. Ce n’était pas propre. Ce n’était pas rassurant. Mais curieux, il allait toujours plus loin avec sa chère et tendre, observant tout, même s’il n’y avait pas forcément grand chose à voir.

J’voyais ça plus… ‘fin moins… T’vois, quoi ?
Carensa.


[Va y avoir du sport..]


La monture avait été laissée au bon soin d'un aubergiste du coin contre écus sonnant et trébuchant. Pas question qu'Ira devienne la proie de quelques mendiants ou autre brigands.

Mains dans les poches, la démarche masculine, la rousse n'avait à cet instant que son orgueilleuse poitrine pour rappeler qu'elle n'était "qu'une" femme.

La tresse flottant jusque dans le creux de ses reins, elle arpentait à présent les ruelles de la Cour des Miracles comme à la recherche de quelque chose ou quelqu'un. Pourtant elle était là, sans être là. Les derniers évènements qui étaient venus bouleverser sa vie la travaillaient.

Une sortie entre "amis" ne pourrait que lui faire du bien, d'autant que les jours prochains ne seraient pas calmes.

Les ruelles étaient toujours aussi crades et un nain déboula dans ses braies..chose qu'un "nain" ne devrait jamais faire.


- Une piecette ma p'tite dame ?

Le regard s'assombrit, le nez se plisse nerveusement

- Et ma dague dans ton foie ?

Le petit homme a comprit, il n'insiste pas et d'un mouvement ramassé, fait un pas sur le coté.

La rousse continue son chemin mais pourtant dans son dos se joue peut être les dernières secondes de sa vie.

Trois hommes de même taille que le précédent ont fait irruption, l'une des main de la rousse s'est positionnée sur la dague.. L'un semble tout droit sorti du musée des horreurs, l'autre à qui manque une main n'en est surement pas à son premier coup d'essai, et le troisième à qui il manque un oeil semble ne pas être inquiet par l'imprudence qu'ils vont commettre.

La rousse demeure méfiante par nature et poursuit son chemin en étant à l'affût du moindre bruit qui pourrait être annonciateur d'une éventuelle bagarre de rue.

Les murs des taudis puent la vermine, les caniveaux regorgent toujours plus de cette boue nauséabonde qui par endroit s'est laissée investir d'un cadavre de rat ou autre animal pestiféré. La Sublime n'a pas le haut le coeur facile pourtant à cette instant elle regrette presque d'avoir quitté la chambre d'auberge douillette si bien habité...

Quelques pas encore et elle bifurque dans une ruelle encore plus sombre, celle ci porte bien son nom "rue Mortellerie"....



_________________
Swan
Son cheval était quelque chose de précieux à ses yeux. C'était une bête qui venait d'Irlande et comme toutes choses venant de là-bas, ça n'avait pas de prix ! Alors oui, elle avait fait plus de tour dans les rues qu'il était nécessaire, mais au moins elle était certaine que Pirate ne risquait rien. Et puis ça lui faisait plaisir de penser que c'était la faute de son Poiscaille. N'appelait-on pas ça l'amour vache ?

Sûr qu'j'veux y aller ! Puis quand à c'qui est d'l'équip'ment...

Elle hocha la tête puis commença une inspection en règle en tournant autour de lui. Quand il tapota sur son maillet elle plissa le nez. Ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler une arme, mais à ce moment-là, la louche XXL d'Etoile était à classer dans la même catégorie des armes peu conventionnelles. Par contre sa hache était plus à son gout surtout pour ici.

C'parfait ! j'sais qu'tu pourras t'défendre comme ça !

C'que j'peux avoir d'valeur ? Bah...
Swan... T'veux qu'j'porte quoi d'valeur ? Sérieus'ment ?


Et la rouquine de le regarder de son regard clair. Tout ici pouvait avoir de la valeur, même la chose la plus insignifiante.

Sarpé, t'sauras qu'ici tout peut avoir d'la valeur, même ça !

Elle sortit le pendentif en forme de trèfle qu'il lui avait sculpté dans un bois noir.

Un bon négociant pourrait tirer un très bon prix d'mon pendentif ! Quand j'dis valeur, c'pâ forcément d'argent, mais d'n'importe quoi, qui peut s'revendre ! T'vois, j'te planqu'rais bien dans une d'mes poches, mais j'pense pâ qu'ce soit possible !

Elle replaça le pendentif dans son décolleté et le regarda en riant de sa bêtise, puis elle s'accrocha à son bras, l'entrainant dans les rues qu'elle commençait à bien connaitre. Pendu à son bras, ils avançaient sans peine, regardant autour d'eux, la misère qui les entourait.

J'voyais ça plus... 'fin moins... T'vois, quoi ?

Elle hocha la tête. Même en étant habitué des lieux, il y avait des choses auxquelles, elle ne se ferait jamais, mais il ne fallait pas sous-estimer la Cour. Ici régnait la domination des clans qui s'imposaient par la terreur des plus faibles.

Ne te fies pas aux apparences Sarpé. Il y a l'misère, la vrai, mais il y a 'ssi l'clans, l' bordels, l' trocs en tout genre. Ici on voit d' tout, même à l'inattendu ! Et surtout ne t' laisse pas avoir par l' joli minois des enfants d'ici. Ils sont 'ssi redoutable que les adultes, voir plus ... C' dommage d' penser ça, mais c' comme ça, ils doivent survivre ...

Ils arrivaient maintenant dans la rue de la Truanderie. Cette rue menait directement à l'auberge où elle avait donné rendez-vous à Carry. De la rue partait de petites ruelles encore plus sombres que celle où ils se trouvaient. Le silence n'était jamais bon signe et là, ils auraient pu entendre une mouche voler. Seul des pas sur le pavé résonnaient. Elle s'arrêta en cherchant d'où cela pouvait venir, puis elle s'avança jusqu'à la rue de la Mortellerie. Le tant que sa vue s'habitua au fond plus sombre, elle vit une silhouette qu'elle avait encore du mal à distinguer, mais plus elle avançait, plus il lui semblait reconnaître l'allure.

Un sourire se dessina et elle tira sur la manche de Sarpé pour qu'il regarde dans la ruelle. Mais son sourire disparu presque aussi rapidement qu'il était venu et s'éloignant de Sarpé, elle tira sur son épée, la sortant de son fourreau.


Carryyyyyy !!! Derrière toiiiiiii !!!
_________________
Andrea_
"Tout vient à point qui sait...


Tu fais quoi?
J'attends.
T'attends quoi ?
Quelqu'un.
C'est un homme?
Je n'sais pas encore.
Et tu vas faire quoi?
L'attendre.
Chouette, et après?
Le tuer.
Pourquoi?
J'sais pas encore.



C'qui a d'bien avec la cour des miracles, c'est qu'on trouve toujours de quoi s'mettre sous la dent.
Explications.
La Chiasse ne tue plus.
La Chiasse ne brigande plus.
La Chiasse respecte les lois.
MAIS, la Chiasse est humaine.
Si elle fait chier quelqu'un suffisamment longtemps, ou l'inverse, elle pourra le tuer en avançant la légitime défense. Donc le pélos qui est en train de lui faire perdre patience, il croit qu'il a affaire a une pauvre gonzesse qui s'est paumée alors qu'en réalité elle est ici pour assouvir ses pulsions sous couvert d'une excuse qui ne tient pas debout.
Notez la nonchalence de la Colombe, les phrases sont claires, les réponses simples, posées. Le visage est inexpressif, signe d'un ennui qui grandit. Les yeux lorgnent le minot qui joue à la maréchaussé en posant quinze questions à la minute. En apparence tout est calme.
Pas dedans. A l'intérieur c'est le chaos, est ce que c'est lui? Est ce qu'il n'est pas trop simple à abattre ? Est ce que son sang est rouge? -faut trier hein, les questions viennent comme ça- Est ce qu'il va s'énerver un peu pour que j'puisse lui en coller une? Est ce qu'il va crier comme une gamine? Est ce qu'il porte une culotte ?- j'avais prévenu- Est ce que..
Est ce que tu pourrais devenir méchant COUILLON ? Merde j'vais pas y passer la nuit.


Tu voudrais pas m'en coller une?
Pourquoi?
Parce que.
Non j'peux pas, j'ai poney.



'Culé on peut plus compter sur personne, le gosse a poney, piscine ou peut être les deux en même temps -le poney aquatique c'est à la mode-, avec un peu de chance il est passé par là par erreur parce que môman aurait oublié d'lui glisser un sandwich au beurre de cacahuète dans son cartable. Putan d'noble!

Soupir de la Chiasse qui n'trouvera pas son bonheur, jusqu'à ce que...
Eclat rire bien gras genre " gniark gniark gniark". Ce ne serait pas le bout d'un nain qu'on voit par là bas... Berdol, jour de chance pour la Chiasse.
Jupon qui se lève, main qui s'empare de la dague.
Et sifflement -très très féminin comme vous pouvez imaginer- qui surgit du fond de la ruelle



HEy, j'peux jouer la Blanche Neige ?!

Nan mais c'est vrai quoi, des nains sans Blanche Neige c'est...
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