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[RP] Mayday, Mayday, Mayday, Adorables Chiardes en détresse

Alix_ann
-« Tu verras, elle a l'air pas beaucoup commode au départ, mais c'est la plus gentille tatie du monde. Seulement elle mérite relativement bien son surnom de « Tatatilla » Elle est jolie, autant que ma maman. Mais elle est l'inverse de elle. Il faudra pas l'énerver, sinon elle peut être plus terrible encore que le crapaud. »

De jeter un coup d'oeil qui se veut rassurant à Aliénor qui ne panique pas beaucoup et un autre au garde castrogontérien que Yolanda leur avait collé aux miches.

-« Et puis il y a Chimera. C'est la plus jolie des Duchesses de toute la Bretagne. Elle a des cheveux comme du feu sur sa tête, ils sont magnifiques. »

Après de longues, très longues péripéties qui avaient durées une semaine mais qui avait paru beaucoup plus longues les deux mômes arrivaient enfin à bon port, en Breizh. Alix, ses cheveux d'argents tout ébouriffés voletant au vent n'est pas mécontente de revenir sur sa terre natale, d'y voir la promesse prochaine d'un bain et d'un repos bien mérité. C'est qu'après ces quelques jours passés dans un tribunal pour un simple quiproquo, bien sûr, et les trois cent écus qu'on lui avait soutiré (mais bien heureusement il n'avait pas touché à la hache) la môme avait besoin de réconfort. Depuis quand on pouvait soutirer de l'argent pour un emprunt fait à l'impromptue sur un noeud perdu au milieu de nulle part? Un peu de pitié pour deux enfants abandonné dans ce monde de Brutus, pardi !

De soupirer bien fort, déjà radine la gamine.

Alix prend l'autre môme par la main. On y est bientôt, tiens là-bas c'est ça, on voit le toit d'une église. On est pas très loin. Son pas s'accélère, elle est pressée de retrouver des têtes connues, de trouver une couche agréable et une bonne couturière -ce qui ne serait pas une mince affaire- pour rafistolé ses robes désormais boueuses et bousillées de toutes part.
Vous connaissez la Venelle? C'est quoi d'ailleurs. Et vous? Bien tant pis. Et vous alors? Qu'elle demande à tout va. Elle va bien finir par trouver, par les retrouver. Sa bien-aimée tante et la belle mairesse de Vannes. C'était pas bien difficile. Jusqu'à y arriver.

Ses yeux se plissent sous le crachat pluvieux. Alix se sent bien, elle est chez elle. Ce n'est pas Château-Gontier, mais elle ne verra plus Château-Gontier ni Yolanda ni les autres filles. Elle doit s'y faire. Il n'y a plus qu'Aliénor et elle échouée pas loin de l'Anjou, et à quel prix, qui ayant été refoulés à Cholet ont continué leur périple jusqu'à Vannes pour retrouver Chimera à « La Venelle ». Les voilà qui du centre du village doivent retourner aux remparts. On a bien le droit à l'erreur, hého.

De passer la porte, toujours la petite main d'Alienor bien ancrée dans la sienne. Elle ne la perdra pas, c'est décidé. Ensemble elles ont combattu une ribambelle de méchants surmonté une tonne d'adversité, vaincu moult obstacles, mené à bien un pléthore de bataille, fait tout ce chemin exilées de Château-Gontier jusqu'au pays de la Fadette.

A la petite buze de tapé bien fort sur la porte, n'espérant ne pas se tromper cette fois.


-« Chiimmerâââ?! Chîîîîîmerâââh? »
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Alienor_de_sabran
C'était pas la fête. L'Aliénosaure avait mal à ses petites pattes à force de marcher. Et en plus, cette morue de dame de l'Anjou elle lui avait pris 200 écus alors qu'elle n'en avait emprunté que 100 et des pépettes. La sale méchante qui pue, ah, elle s'était bien juré qu'elle lui ferait bouffer ses braies ! C'est qu'elle ne pourrait pas lui voler ses fesses, parce que comme toute méchante qui se respecte, quelqu'un devait déjà les lui avoir prises. Nomého. Elle faisait encore les bêtises qu'elle voulait, y'avait que Yolanda et que Papa qui pouvaient lui dire qu'elle n'avait pas le droit de faire telle ou telle chose ! Et Papa il était en Provence, et Yolanda elle était partie avec Clotaire le puant ! Oui, elle ne l'avait jamais vu, mais elle avait décrété qu'il était puant. Comme tous les garçons. Sauf Papa. Et Aimbaud quand il était propre.

Et donc elle faisait la tronche, la petite blonde. Ce qui ne l'aidait bien sûr pas à envisager le bon côté de ce voyage. Ce qu'elle voyait, elle, c'est qu'elle ne connaissait personne, qu'elle n'avait plus beaucoup de sous, que Papa ne lui avait toujours pas donné le cheval qu'il lui avait promis, et que ce garde qui leur collait au train depuis un petit moment commençait sérieusement à lui chauffer les oreilles. Heureusement qu'il y avait Alix. C'était pour Alix qu'elle n'avait pas râlé et même pas pleuré, alors qu'elle avait un caillou dans sa chaussure elle était sûre, et puis elle en avait marre de marcher, elle avait faim et puis envie de pipi. La Bretagne, elle connaissait pas, elle savait juste que c'était de là qu'Anaon et Alix venaient.

Et qu'ils parlaient bizarre, les Bretons. Ces fadas.

Alors elle se tait et elle suit. Et puis elle imagine une dame avec du feu sur sa tête. Ça doit lui brûler très fort, parce qu'une fois elle a approché ses doigts du feu, et ça faisait mal terrible. Et puis l'autre, la tante d'Alix qui ressemblait à la maman d'Alix. Bien qu'elle n'ait jamais vu la maman d'Alix. Pas l'énerver, alors. Pourquoi ? Elle lui prendrait ses écus, comme la vilaine Angevine ? Ah non hein. Personne y touche à ses écus. Bordel, on dérobe pas un chôvalier.

Enfin, elles arrivent. Alix frappe à la porte, et appelle. Chimera c'est celle avec du feu, si elle a bien compris. Parfait. Espérons qu'elle se grouille, parce que cômmême, elle en avait un peu marre de la pluie.


- Dis, Alix, tu crois que y'aura des madeleines au citron, dis ?

Et puis c'était l'heure du goûter.
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Else
Floc, floc, floc. Des talons pressés battent le pavé vannetais en direction de la Tour trompette. Leur blonde propriétaire a tiré son châle sur ses cheveux, dans l’espoir de se protéger du crachin. Peine perdue, bien sûr : les sournoises gouttelettes s’infiltrent entre les mailles du tissu et gagnent sans peine jusqu’à l’épiderme. Tant pis. Blonde en sera quitte pour quelques heures devant l’âtre dans des vêtements secs. Avec un peu de bol, elle pourra réquisitionner le chat-chaufferette. Tout ira bien dans le meilleur des mondes possible.

Et temporaire.

Le cœur serré soudain – ce doit-être l’humidité – Kermorial vire à gauche au pied de la tour et déboule dans la venelle. C’est alors qu’approchant de la demeure chimérique…


-Chiimmerâââ?! Chîîîîîmerâââh? »

Mirettes s’écarquillent et fouillent l’espace. Non loin, devant la façade au lierre, elles distinguent une silhouette robuste qui fait le pied de grue sous les fenêtres rouquines. Encore un soupirant ? Elle l’eût pu croire, si les accents pressants ne sonnaient pas si argentins. Si puérils. Si… familiers.

- Alix ?

Un coup de collier plus tard, la voici sur le seuil, fondant sur sa nièce. Mini Buse a juste le temps de se détourner de sa compagne, qu’elle se trouve saisie aux épaules et détaillée de pied en cap. Boueuse. Loqueteuse. Imbibée d’eau. Coiffée comme l’as de pique, attifée moins bien encore. Mais indemne, grand Dieu ! et sous la crasse, le portrait de sa mère. Tantine s’efforce de repousser un sursaut d’inquiétude hors de saison.

- Deut mat out*, souffle-t-elle en passant le pouce sur la joue de la mioche.

La caresse est de courte durée. Les doigts longs et nerveux retombent sur les clavicules enfantines.


- Je pensais te retrouver à Cholet, et pas avant quelques jours… Allons tant mieux.

Alors seulement, le regard bleu glisse vers la petiote d’à côté. Blonde aussi, les yeux tout aussi bleus, la même dégaine « stage de survie ». Le bonus qui accompagne le cadeau empoisonné.

- Aliénor, je suppose ? Bienvenue à Vannes.

C’est une môme. T’as le droit d’être un peu cordiale.
J’y tiens pas.
C’est une môme abandonnée.


La main droite quitte son perchoir, pour se poser brièvement sur l’épaule de la fameuse Aliénor. Bonjour, je m’appelle Elisabeth Kermorial, et je sais communiquer avec les enfants. Enfin, elle se tourne vers le garde aux couleurs de Château-Gontier. L’envie est grande d’incendier le pauvre homme, qui n’y peut pas grand-chose, au motif qu’il n’a pas pris plus grand soin de sa nièce unique et et préférée. Elle se bride, cependant.

- Merci. De les avoir accompagnées.

Puis elle fend la foule, fait jouer la serrure… et laisse entrer les fauves.

*Bienvenue
Alix_ann
De se retrouver suspendue en presque lévitation par la force des bras Elisabetin. Les petits bras Alixiens s'agitent cherchant l'impac, le calin.

-« Tintined ! »

De s'écrier en breton, oubliant que ce n'était pas la langue maternelle d'Else, l'ignorant même un peu.
Ses pieds retouchent le sol. Le corps Alixien fait fît de l'intention de sa tante de causer à Alienor qu'elle oublie momentanément pour aller la saisir (la tante, du coup) et l'enlacer.


Je suis si contente de te retrouver! »

Sortez les mouchoirs ! Car si Elisabeth n'avait rien d'affectueux au premier abord sa nièce compensait largement de son côté.
De la libérer de son étreinte, de se concentrer à nouveau sur le contexte.


-« Comment vas-tu? Comment est Vannes? »

Parce qu'au final elle n'avait jamais eut le temps de beaucoup visiter. C'était pas faute d'avoir essayé d’appâter le jeune Tiernvael pour essayer d'y remédier.

Ses deux mirettes bleu se lève sur le garde qui les a escorté ravie de le voir éconduit par sa tante. Il lui rappelle qu'il faut que maintenant au bercail elle en profite pour tenir au courant Yolanda qui avait du se faire un sang d'encre à son sujet. La môme se mord la lèvre, d'un coup inattentive, prise de la culpabilité de l'avoir laissé sans nouvelle. Alix se sentie triste et la présence de Yolanda et de toute sa petite mesnie lui manquait cruellement. Alors que quelques mois plus tôt, à peine de retour de Lyon et constatant l'infirmité de Yolanda au niveau de l'oeil elle s'était promis de ne plus jamais la quitter.

Mais il n'est pas temps d'y penser ! Son sourire se fait radieux, se levant denouveau sur Tatatilla.


-« Et Chimera? Et comment est-ce qu'elle va? Elle est où? »
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Chimera
    [Ô Chimera! Chimera! pourquoi es-tu Chimera?
    Renie ton père - facile
    et abdique ton nom; - ah ça non
    ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer. - Meuh oui!]


Y'a du monde au balcon.
Si, Si.
Elle a vu les deux enfants arriver, de loin, alors qu'elle rêvassait en caressant distraitement une paire de gants clairs comme elle l'aurait fait d'un animal ronronnant ou du fessier d'un amant. Oops. Comme prise en faute, donc, plus pour elle que pour autrui -la faute, elle s'était éclipsée dudit balcon pour préparer l'arrivée des petiotes. Petites gambettes oblige, elles mettraient un peu de temps à parvenir jusqu'aux portes.
Le temps de descendre, et de passer autre chose que la tunique de mousseline crème qu'elle portait -privilège de ceux qui peuvent se permettre de trainer le matin, Elisabeth a déjà assuré l'accueil, et c'est un salon animé de marmaille hirsute qu'elle trouve en débarquant. La scène est cruelle, tant elle souligne l'absence de Maeve et d'Eoghan, pourtant bien au delà de l'âge des deux petites arrivantes. Un sourire à chacune, grande comme petites.


- Degemer mat, jeunes filles, soyez bienvenues à Vannes.

La comtesse est bonne poire, d'accueillir en son foyer le rejeton -si blonde et candide soit-elle- de celle qui lui avait fait un enfant dans le dos avec son roux époux. Cette graine là, heureusement -oui, on a parfois le droit d'être odieux- n'avait pas germé, et les deux principaux acteurs du problème dansaient aujourd'hui la farandole avec amants et amantes sur les plages de Tir na nOg. Point besoin de vous dire que la ronde devait être fournie. Allez, il faut reconnaître que la petiote est choupinette, autant sa petite compagne inconnue au bataillon. Et puis y'a Lizzie, ben oui.
Bref, en mode Buchet ON, elle reprend:


- Il va nous falloir avertir que nous avons bien réceptionné nos petites hôtesses. Lizzie, vous vous en occuperez, ou souhaitez-vous que je m'en charge?

Les nouvelles qu'elle projette de faire expédier sont à double tranchant, aussi bien positives que chargé du reproche d'avoir délaissé, quitté, puis égaré le petit trésor doré de la famille Kermorial. Bon, bon, pour faire un coucou à la cousinerie aussi, il faut l'avouer. Se détournant un instant, fauve fait quelques pas vers son secrétaire, lové dans un coin de la pièce, et prélève dans un coffre une bourse rondelette qu'elle vient tendre au chaperon-guide-protecteur.

- Pour votre peine. Vous trouverez ici gîte et couvert pour le temps qui vous sera nécessaire avant de retourner à vos maîtres.

Dans un sourire, elle hèle ensuite sa blonde suivante. Effectivement, elle a remarqué que la mise des deux aventurières laisse à désirer. On aurait presque pu supposer qu'elles étaient restées en embuscade dans quelque talus ou fossé. C'est probablement le cas, en réalité, mais heureusement pour l'accueil et le confort des deux chapardeuses, Cholet l'ignore. En vertu des valeurs de l'hospitalité, donc, et par égards pour ses tapis et autres fauteuils, donc:

- Nolwenn? Fais préparer un bain, pour nos invitées. Et avertis Taillevent que nous avons deux jeunes femmes probablement affamées parmi nous. Je ne doute pas qu'il aura à cœur de leur préparer un petit quelque chose à grignoter au sortir de l'eau.

A ses deux petites convives.

- Avec des bulles, cela vous plairait-il?

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Else
- Vannes ? Bien, je suppose. Tu verras par toi-même. Quant à Chimera, elle…

… est là, descendue sans sérénade ni chantage pour faire les honneurs du logis. Kermorial s’arrête net, contemplant la scène avec un pincement au cœur. La rousse rayonne dans son rôle d’hôtesse modèle, les mômes sont blondes et attendrissantes, mais sous la joie vive des couleurs sans craquelures, la toile gémit et le châssis crépite. C’est infime. Une illusion, peut-être, aux oreilles de qui sait ce qu’il pourrait entendre. Mais Dieu… faudra-t-il toujours se satisfaire de bonheurs partagés ? Alix saine et sauve, n’est-ce pas suffisant ?

- J’écrirai, dit seulement Élise prise à parti sur la question de la lettre à Josselinière. A l’intention du castrogontérien, elle ajoute : Pourrai-je vous demander de porter le message ?

Un pigeon n’est jamais à l’abri d’une gamelle de petits pois en goguette. Or donc, Blonde austère propose au gardien zélé une nouvelle mission, là où Rousse libérale le dote d’un pourboire. Voilà ce que c’est, de copiner avec les Grands de ce monde : ça vous rappelle à tout ce qui vous manque pour être, mettons, au hasard, la tante adéquate d’une mini-nobliotte-qui-n’en-a-certes-pas-l’allure-mais-ça-ne-saurait-tarder. Et hop ! Un zeste d’inadéquation, pour épicer le cocktail du malaise.

- Avec des bulles, cela vous plairait-il?

Surtout pas. Ça commence déjà à tourner dans la caboche Kermorial. Où sont les pédales, cap’tain ? Pour l’inauguration d’une vie nouvelle, est-il bien raisonnable de se disperser ? Trop tard. Des mains qui ne croient plus que ce qu’elles touchent s’envolent retrouver la tignasse caractéristique, un bref baiser voudrait se planter sur le front clair... et puis non. Le cran de sûreté n'a pas lâché, le dispositif d'urgence fonctionne, la façade est intacte, on est sauvés !

- Va… corrige-t-elle aussitôt, et pousse doucement la môme vers les escaliers.

Il ne s'est rien passé.
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