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Quand la GFA ouvre ses portes et défile pour vous...

Clarinha
Quand je suis dans le sillage de ma maîtresse, j'ai l'avantage d'être presque invisible. Je porte, en sus, ce jour-là, d'importants paquets, qui laissent soupçonner une robe volumineuse soigneusement pliée. Isandre m'aidait en cela, pendant que notre blonde Duchesse s'adonnait aux mondanités d'usage : elle devait passer derrière pour se changer, mais elle n'irait pas avant d'avoir salué toutes les personnes qu'elle connaissait.

Et attendus son rang et sa sociabilité, elle en connaissait du monde !
J'eus finalement l'occasion de lui indiquer la petite porte par laquelle nous allions passer à l'arrière, dans le foisonnement de préparatifs, de portants chargés à craquer de capes et de jupons, de psychés, de boîtes à bijoux, de bacs d'amidon... de paires de ciseaux et de fils, car certaines choses devaient être parfois cousues à chaque enfilage, et coupées pour tout ôter.

La tenue que j'avais conçue pour l'occasion était plutôt simple à enfiler : heureusement. Cela ne la rendrait pas pour autant humble ni discrète... Mais cela, vous le verrez plus tard.

Jetons, pour l'heure, le voile sur ce qui se passe en coulisses ; nous ne vous décrirons pas le coin douillet où Clarinha installa Della, derrière un paravent, pour la dévêtir ; nous ne vous décrirons pas les mille soins qu'elle pris à tresser les cheveux de sa maîtresse ; ni combien les dorures de la cotte qu'elle lui passa enfin luisaient sous les fenêtres et les chandelles.
Je lui demandais, parfois, si tout allait bien, si elle aimait ce qu'elle portait, si elle avait des retouches à faire à la toute fin... Je la voulais parfaite, et nous avions le temps : nous ne passions pas de sitôt.

Jusque là, je serais concentrée tout à fait sur mon ouvrage... On pourrait venir me saluer, moi, je n'en bougerais pas ; il serait temps, une fois la pression retombée, à l'issue du défilé, de prendre des nouvelles de celles et ceux qui avaient constitué tout mon monde, et qui n'en étaient désormais qu'une infime partie.

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Vous comprenez pas ce qu'elle dit ? C'est du frantugais. Y'a pas de traduction, laissez-vous guider par votre oreille.
--Victory



[A l'entrée]




Les modèles du Manoir arrivèrent plus ou moins en mesme temps. La rousse leur adressa un sourire en signe de salut car Bonne Mémé s'occupait d'elles. Et voilà que la Vicomtesse de Bellegarde en Marche arriva.

Le Bonjour Vicomtesse, vostre ventre s'arrondit de plus en plus. Le voyage n'a pas été trop dur ?

Alors qu'elle allait lui donner la direction à prendre pour rejoindre la salle d'essayage, elle se souvint du frère.

Ohh vostre frère est présent et vous cherchait. Je l'ai prévenu que vous défiliez.

Deux autres Dames arrivèrent par la suite.

Le bonjour Dame Ellesya de la Louveterie et Dame Mamaison et bienvenues au défilé. La salle est juste devant vous, prenez place sur les chaises à vos dispositions.





Jehanne_elissa
Qui l'avait prévenue ? Elle ne savait plus trop. Peut-être bien... Non, sans doute bien son intendante cauvissonnaise, la bientôt Dame de Boissières, Jenifael Vitalis da Roma, qui était friande de cet atelier.
Quoi qu'il en fût, Jehanne Elissa vint à ce défilé, parce que ce n'était pas trop loin de Bourgogne, parce qu'elle devait aller à Paris de toutes façon pour, en la Tour Jean Sans Peur, déposer quelque chose pour Yolanda, et parce qu'envisageant désormais sa vie sous un angle neuf, cela impliquait, notamment, qu'il lui faudrait de nouvelles robes.

Surtout une, en particulier, bien sûr. Elle était plus grande que sa mère, et rien de ce qui lui avait été légué ne pouvait être proprement repris, sinon la robe de leur grand-mère Elissa qu'elle avait offerte à Carlotta Isabel.
Elle s'attendait presque à voir sa cousine, d'ailleurs, car elle la savait coquette à ses heures ; mais Paris était peut-être bien loin de la Lorraine, et elle savait que Carlotta, qui vivait quelques épreuves contrariantes, était investie en politique et ne voyageait pas autant qu'elle voudrait.
Enfin ! L'espoir faisait vivre, et la Goupile vint à ce défilé, fouinant en quête des tendances du siècle quelques idées pour la confection de la robe avec laquelle elle passerait de fille à femme.

Elle salua l'hôtesse en s'annonçant :


- « Bonjour, je suis Jehanne Elissa, Vicomtesse de Cauvisson, Baronne de Malpertuis... Où doit-on s'asseoir, y a-t-il une règle ? »
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Imagine
[Couturière des Doigts D'or - Coté Coulisses]

Quoi de neuf docteur ?

Depuis le dernier défilé des DO, sa vie a bien changé. Un mari disparu, un bébé qui pointe le bout de son nez, un incendie aux Do, une bonne trouille, suivie d'une encore plus forte lorsqu'elle a découvert avec Elysabeth le pauvre Tom mort dans un coffre. Un meurtre, un accident ? il lui restera toujours un doute. Puis a suivi, un récent déménagement sur les nouvelles terres d'Attia, du coup elle pense s'y installer avec sa fille et la nounou ..enfin faut quand même qu'elle en fasse la demande mais elle y pense de plus en plus, ça lui évitera des va et vient dont elle se dispenserait volontiers. Quoi de neuf encore ? ah oui, elle parle mieux le Français bien que son accent est encore loin de s'être amélioré mais elle a plus de mots à son vocabulaire et arrive à faire des phrases complètes dans le bon ordre. On la comprend et elle comprend mieux. Elle a pris ses aises maintenant chez les Do, se sent bien intégrée, connait maintenant son petit monde. L'incendie a fait qu'elle se sent plus proche du personnel et a laissé tomber quelques aprioris sur les unes et les autres. Bref elle va mieux et est plus épanouie.

Elle est arrivée dans une des voitures de la maison de couture des Doigts d'Or. Si elle était toute ravie de faire le voyage en groupe au début, la dernière heure elle l'a consacré à la prière. elle n'en voyait plus la fin. Elle a fait arrêter 6 fois la voiture pour des arrêts "pipi". Les trois premières fois, c'est passé les doigts dans le nez, chacun à leur tour ayant pu profiter de la pause. La 3ème fois ..ah première réflexion : "Encore ???". Pour la quatrième, elle a eu droit à des longs soupirs exaspérés et des "non mais arrête de boire aussi, on ne va pas arrêter non plus toutes les 4 lieux ". La 6ème et dernière fois, personne ne lui a ouvert la porte et on lui a confisqué sa gourde , et tous.. je dis bien tous sans exception l'ont couvert de regards noirs . Donc depuis bientot 2 heures , elle gigote sur place et prie pour arriver.

La voiture n'est pas encore bien arrêtée qu'elle a déjà ouvert la porte . Elle saute et s'empresse de demander les latrines en urgence. Cinq minutes plus tard, la revoilà qui réapparait souriante. Elle a repris vie. La plupart des couturiers sont déjà à l'intérieur, elle attend son tour, que le cocher lui descende du toit , ses bagages puis elle suit la queue du groupe qui papote . Elle , ne sait où regarder , elle ne connait pas encore le lieu et découvre . Elle salue les personnes qu'elle croire et se laisse guider jusqu'aux coulisses.

L'ambiance sonore a déjà atteint un certain niveau qui contraste avec l'extérieur. Et à nouveau , elle salue d'un signe de tête, les personnes déjà sur place...les autres maison de couture . On lui indique son coin "paravent" dans la partie réservé aux Do. Elle se met à l'aise , enlève son mantel et laisse découvrir sa dernière robe qu'elle s'est confectionnée. Des mois entiers de travail en dehors de ses horaires aux do, pour pouvoir enfin se faire une robe. On dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés et elle confirme. Elle a commencé à coudre dès qu'elle s'est su enceinte. Elle est à son 6ème mois de grossesse et finit tout juste la robe qu'il va falloir déjà qu'elle la reprenne si elle veut en profiter une ou deux fois avant d'accoucher.



La tréglorieuse étale son matériel de couture pour les toutes dernières retouches, va s'assurer que la jeune "coiffeuse" embauchée pour l'occasion a bien en tête les coiffures à faire pour les mannequins puis part à la recherche de la grande malle des Do, dans laquelle il y a les robes pour le défilé. Quelques regards au passage vers l'entrée, les égéries qu'on lui a attribuées , Elandra et Jenifael, ne devraient plus tarder. Leur voiture suivait celle des couturiers mais avec tous ces arrêts pipi, les égéries les ont doublé et ils ont fini par les perdre de vue. Elle espère qu'ils ne sont pas perdus en cours de route.

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Elisel
Elisel essayait de tout gérer, et elle avait parfois l'impression qu'elle allait se couper en deux. Elle se sentait écartelée entre sa mairie - elle revenait à Blois le plus souvent possible -, sa fonction au Louvre, et sa couture chérie qui l'aidait à tout supporter même si cela lui raccourcissait encore plus ses nuits.
N'était-ce pas possible d'avoir la tête à un endroit, et les mains à un autre ? A quand l'ubiquité ??

C'est donc la tête un peu trop occupée, l'air hagard, qu'elle avait pénétré dans les locaux de la GFA ce matin là, des valets transportant une grosse malle à sa suite, qu'ils déposèrent dans le salon annexe, aménagé pour la préparation des mannequins.

Profitant du calme encore relatif avant la cohue, elle s'était accordé un bref repos, puis elle s'était apprêtée, d'une tenue encore jamais sortie de ses placards, bien que confectionnée depuis longtemps.
Puis elle était partie saluer et féliciter la Doyenne qui avait tout organisé d'une main de maître, et avait attendu impatiemment l'ouverture des portes, guettant sa mannequin du jour.

[...]

Les invités arrivaient les uns après les autres, seuls ou en grappes. Elle, admirait d'un oeil expert les tenues portées, certains s'étant mis pour l'occasion sur leur trente-et-un. Le défilé serait autant sur l'estrade que dans l'assistance !
Pour le moment, elle semblait la seule représentante de son atelier, et espérait que la vicomtesse languedocienne serait finalement parmi elles, et que son apprentie ne serait pas en retard non plus, vu qu'elle passait assez rapidement dans l'ordre choisi.

De là où elle était positionnée, elle entraperçut enfin la Duchesse d'Orléans aux portes. D'ici qu'elle la rejoigne, elle avait rencontré une autre duchesse orléanaise, et elle les salua toutes les deux d'une inclinaison du buste et d'un sourire, les accompagnant vers les coulisses sans les interrompre.
Direction les essayages !

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Attia.
C'était la un bien plus agréable voyage que les précédents.
Paris puait toujours autant.
La rue des agrénémistes était déjà bondée.
Et Attia des Juli entrait un DA place et pas toute seule.

Presque l'intégralité des couturières des Doigts d'or était présente et avec toutes une création exclusive a présenter.
Toutes oui ! Car cette fois ci la Des Juli avait quelque chose à présenter.

Elle gardait au visage un sourire amusé autant que satisfait , et pénétra les locaux, vêtue d'une Robe signée Séléna, l'une de celle qui mettait en avant sa silhouette mince et élancée, qui bientôt ne le serait plus.

Si la gitane avait perdu drastiquement du poids apres ses dernières aventures maternelles, elle espérait cette fois regagner quelques belles rondeurs.

Mais passons.

Il y avait du beau monde.
Du très joli monde.
Elle se serait bien offerte à l'exercice du bain de foule, mais elle se retint.
Elle se rapprocha de Cloé afin de convenir de se retrouver dans les coulisses, car non seulement la Des Juli devait préparer son mannequin , mais elle devait se faire préparer car elle présentait deux modèles en tant que mannequin également.


- Il y a foule ! ça fait du bien!

Elle laissa Cloé et les autres couturières la devancer dans les coulisses et se rapprocha de bonne Mémé.

- Bonjour bonne mère. Je vous vois radieuse, cela me ravit. Cela change des funérailles, je pense que nous devrions dédier ce défilé à la mémoire de votre chère Kalopsite.

Elle échangea quelques banalités et s'excusa pour rejoindre les coulisses.

Les coulisses grouillaient.
Comment faire tenir autant de couturières, mannequins et aides habilleuses dans un espace aussi restreint ? La était le miracle de la GFA.

Elle repéra l'espace des Doigts d'Or, ils allaient devoir faire preuve d'organisation!

Elle jeta un coup d'oeil circulaire et reconnut quelques personnes, en particulier Clarinha . Elle n'avait revu la lusitanienne depuis lurette et cela lui paraissait étrange sachant que ne devait pas se trouver bien loin sa maitresse.

Elle détourna rapidement le regard, et rejoint le staff DO, Cloé et les égéries d'un jour !


- Bien mesdames nous allons devoir faire preuve d'organisation ! Tout le monde est là ? Pitié dites moi que tout le monde est là !

La mégalo se doublait parfois d'une hystérique patentée surtout lorsqu'elle n'avait pas Gigi pour satisfaire le moindre de ses désidérata.

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**[Oh j'emmerde bien le monde... Il me le rend bien cela dit !]**
HRP- Absente en ce moment.
Zoyah
Parée d'un velours bleu sombre sans autre ornement que le profond décolleté dévoilant ses épaules nues, la baronne de Valençay dont le début de grossesse magnifiait la gorge, se présenta au défilé accompagnée de son invitation. Un simple petit médaillon en or, serti d'un lapis-lazuli dirigeait malicieusement les regards vers son buste et faisait écho au bleu de Provence de son regard. « Vous avez de gros yeux, baronne » comme dirait l'autre. L'état gravide de la jeune femme ne pouvait se déceler et, seul un œil averti et intime aurait pu nourrir des soupçons. Aussi, elle était bien décidée à exploiter ses quelques mois de répits où la nature transformait son corps en un véritable hommage à la féminité avant d’entamer la phase dite « grosse baleine ». Mois, qu'elle vivra à abri des regards, cloitrées entre ses murs afin que l'heureux événement passe inaperçu. L'épaisse chevelure de bohémienne était retenue en chignon au moyen d'un tressage complexe et d'épingles à tête de perle. Aucune mèche ne s'était échappée, dégageant ainsi un front haut et pur couronné par le jais de son chef. Précédée par la fragrance d'un parfum au Lys de Florence, Zoyah s'avança lentement dans la pièce et tendit son invitation au comité d'accueil.

Le Bonjour, je me nomme Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay et j'ai été invitée par le Manoir à ce défilé. .. un fin sourire étira sa lippe et déjà son regard vagabondait sur les têtes présentes. Une petite moue contrite assombrit l'éclat de son visage lorsqu'elle constata qu'elle ne connaissait personne. Puis .. Oh ! Ysabeau...remerciant la personne qui la fit entrer, elle trottina jusqu'à la berrichonne avant de poser son popotin sur le siège voisin. Pas un mot ne s'échappe de sa bouche, juste un grand sourire qui l'élargit.

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Simon_temple
Simon Temple, travaillant dans un des "ateliers indépendants" se présenta au défilé, ignorant si Yolanda Isabel serait également présent. Il fallait dire que le grand échalas ne venait pas vraiment pour le défilé. Il ne venait pas non plus pour contempler la gente féminine.

Il venait uniquement pour Clarinha, qui devait être présente en compagnie de la duchesse de Chartres.

Ainsi Simon avait demandé une avance sur son salaire à la cheffe, pour s'acheter de meilleurs vêtements, et paraitre présentable. Même si face à une duchesse habillée par la lusitanienne, un roturier restait immanquablement moins classieux. Une jeune femme semblait faire l'accueil, à vrai dire Simon ne connaissait pas vraiment ses homologues des autres ateliers, et il la salua donc courtoisement.


Bonjour, je suis Simon Temple, je suis l'hôte d'accueil de l'atelier Douceurs, Toiles et Couture !
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Flore..
Flore avait un peu la tête qui tournait en s'asseyant ... un peu troublée par les ... barons, baronnes, Vicomtesses et tutti quanti qui se présentaient à la porte. Mais la rousse, si elle était un peu déstabilisée malgré tout, n'en perdait pas toute sa fierté de porter depuis peu le nom de Gui ... Flore De Guennec ! un joli nom, même si il n'était pas noble !

Et son sourire se faisait plus large en croisant le regard des tous ces gens .... n'étaient ils pas là pour la même chose qu'elle ? C'est à dire rendre hommage à des artistes habiles de leurs mains !

Si elle avait pu, elle serait même venue en robe de mariée, rien que pour montrer le talent de Dame Annaïg, qui avait su reproduire à la perfection la robe dont elle avait rêvé.

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Dotyy
Dotyy venait à peine de dire bonjour à Bonne Mémé et Idril, qu'elle vit une tête blonde débouler et se jeter sur Idril. Heureusement qu'Aemila était une toute jeune fille car sinon la pauvre Idril aurait fini les quatre fers en l'air. Chose qui aurait, soit dit en passant, drôle à voir.

Puis elle vit passer Féodor qui se voulait discret comme toujours. Puis Della vient la saluer.


Citation:
Dame Dotyy, bonjour à vous ! Vous êtes en beauté.


Bonjour Dame Della, je vous retourne le compliment.

Pas le temps d'en dire plus qu'elle saluer d'autres personnes. Elle allait saluer Féodor quand on lui prit le bras et sans avoir le temps de dire ouf elle se retrouvé devant les latrines.

Citation:
Allez, la Rousse Pulpeuse, montres l'exemple à la Mini-Blonde.

Allez hop, Dotyy tu passes la première, ensuite Aemilia.
Et on ne traine pas!


Bien sûr qu’elle n’allait pas trainer et encore moins aux latrines... D'une elle devait défiler dans les premières et de deux, elle avait déjà pensé à tout cela. Elle était plus une enfant non mééééé ohhhh.

Regardant Idril et Aemilia.

Mais j'ai déjà fait... Je veux dire aux latrines... Puis je suis sûr que Aemilia c'est comme faire toute seule voyons.

Elle avait beau dire non, rien à faire Idril lui lancer un regard autoritaire. Mon dieu... Elle avait l'impression de redevenir une enfant là. Au secourssssssssssss.

regardant à droite, à gauche... Un moyen de se sauver... pas possible. Idril était partout et en plus elle la pousser.


Bon d'accord, je vais y retourner.

Puis marmonnant pour elle : tu vas voire toi.

Elle entra dans les latrines résignée, humiliée. Tout le monde avait sans doute assisté à la scène. Il fallait qu'elle se venge et elle allait le faire. Oh que oui.

Elle referma la porte derrière elle, attendit un peu. Car franchement elle n’avait pas envie du tout. Puis d'un coup se mit à hurler et à frapper sur la porte, la secouant tout en la tenant fermement.


IDRILLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL;

AU SECOURSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ! JE SUISSSSSSSSSSSSSS COINCEEEEEEEEEEEE.


Elle continuait à secouer la pauvre porte. Essayant de ne pas rire tout en la tenant toujours aussi fermement.
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Cassandre_louna
***Nous avons donc le plaisir de vous informer que vous serez l'une des égéries du prochain défilé qui débute ces prochains jours. ***

Pause, chaleur, froid, chaleur, sueur froide, crie, saut de joie et pour finir annoncer à tout le monde qu'elle avait été choisie. Voilà plus ou moins tous phases de la blonde duchesse en recevant la missive qu'elle avait attendue depuis des jours et des jours.

Elle préparait ses bagages dès la réception de la lettre, il fallait écourté son voyage et rentré en France ! Elle avait toujours un peu peur de faire la route, quoique les deux terres soient plus ou moins en phase de paix c'était toujours un peu tendu sur les routes, mais heureusement, elle était toujours bien escortée !
Elle était sur le point de départ quand ...


Duchesse la régente souhaite vous voir

Je serais dans mon bureau

L'attente c'est toujours une chose stressante... Mais voila que la nouvelle annonce de la régente la laissa sans voix "aucun membre de la Maison Impériale ou du Conseil impérial ne passera commande et aucun sujet impérial ne pourra faire la promotion en étant égérie avec l'atelier des doigts d'or, tu peux oublier d'être égérie et retirer ton nom ..."

Le choc ... Connaissez-vous cette sensation ? C'est une émotion qui peut durer plusieurs heures, plusieurs jours, selon le choc reçu et celui-ci la était pour Cassandre colossale !
Un atelier français, mais tous les ateliers sont français enfin du moins tout ce qu'elle connaît ... Des mots sont sortis, des mots pas toujours pensés entre la régente et son grand maître mais surtout entre les deux amies ...
Cela n'était-il pas le plus important, l'amitié ... Visiblement non ... Il paraît que la France et l'empire étaient peut-être en train d'avoir un instant de paix et pourtant Jade agissait comme si nous étions dans une guerre ultime. Ne plus faire de commerce avec la France.

Sa couturière travaillait au DO qu'allait-elle lui dire, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir plus longtemps que les mots étaient sortis, trop sortis et que la démission était posée: Elle n'était plus grand maître, mais surtout, elle avait l'impression amère d'avoir perdu son amie, cet ami qu'elle avait depuis des années...


Donnez-lui une invitation, qu'elle soit remise en mains propres

Mais votre Grasce....

Donnez !!!

Bien ....

Elle partie ensuite du SRING en direction de la France, le voyage fut long, pleins de soupire , pleins de tristesse qui par moment s’éclipse pour laisser ses lèvres sourire de la joie d'être égérie .

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***Maintenant tout de suite, à la seconde ....***

Elle était dans le carrosse qui menait aux défilés, elle était toujours songeuse bien que la joie, à cet instant ait pris le dessus. À quoi ressemblerait sa robe ? Et celle des autres filles... Et elle, elle aimerait quoi . Elle aimerait une robe qui soit folle, comme ses derniers jours qui était de la folie, une robe qui rendrait jalouse son amie qu'elle n'avait pas revue depuis longtemps d'ailleurs, Yolande. Et pour la coiffure ?! Haa ... la coiffure ! Elle pensait à ce moment là qu'aucun de ses domestiques ne l'avait suivie pour ça, elle espérait que quelqu'un pourrait la coiffer sur place, sinon elle devrait le faire elle-même, mais cela rend toujours moins bien... Elle fut sortie de ses songes par les paroles de la grande, la prestigieuse marraine qui donnait quelques conseils :


Citation:
Et surtout détendez-vous quand vous défilerez. C'est le plus important. Si vous êtes crispées, les gens ne verront que ça, ils prêteront moins attention aux robes.


Elle marqua un sourire pour dire qu'elle avait comprit quand elle tendit l'oreille à son amie

Citation:
J'ai peur Cassie!! Comment doit-on faire pour paraitre détendue, alors que à chacun de mes pas j'aurais peur de marcher sur ma robes, ou de m'étaler de tout mon long sur l'estrade!


Elle lui caressa le visage et lui susurra :

Imagine, imagine le plus beau jour de ta vie, souviens-toi quand tu as donné la vie ce moment de stress puis ce moment de détente total quand tu as l'enfant dans tes bras et tu n'auras plus peur

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****Paris nous voila !****

Voici, ma belle, tout paris
Tiens, une jolie fleur ma mie
Paris vous transforme,
Et vive la France !
Et ensemble découvrons donc la joie de Vivre !

Paris tu nous ouvres ton coeur
Et tout dans Paris est bonheur !!!

Paris, la classe à l'état pur, la couture, une beauté difficilement égalable, après tout c'est par sa toilette que l'on reconnaît une Dame d'une gueuse ou d'une catin... La mode elle allait s'en prendre une grande vague en ce jour ! Elle entra dans les coulisses très prés de sa tornade brune. Oui elle, elle avait plus peur encore de qui elle allait rencontrer dans les coulisses plutôt que de défiler sur le podium.


Citation:
Votre Grâce! Quel plaisir de vous revoir! Vous défilez donc, vous aussi aujourd'hui?


Cassandre leva la tête et la vit, Della, ou comment passer d'amie à rivale en 4 missives ... Elle avait eu raison Della, et pourtant elle avait priée Cassandre, mais Aristote n'avait pas protégé toutes les personnes, puis il paraît que les meilleurs partent en premier alors ...
Profitant de l'agitation de l'instant, elle s'approcha assez prés de Della pour lui chuchoter


Je suis contente que mes prières concernant votre personne aient été entendus

Et elle inclina la tête , montrant son respect et également son salut . Mais il fallait suivre et la tornade ne portait pas son nom pour rien !

Citation:

Idril, comment allez vous? J'ai appris que votre fils est née, mes félicitations! Comment se porte t-il également?


Elle fronça les surprises d'étonnement et susurra à sa brune

Tiens tu vouvoie Idril maintenant ?

Ceci dit, elle aussi avaiet beaucoup de choses à dire à Idril, après tout elle avait vu l'enfant arriver avant tout le monde ! La classe hein !

Il est ou ce bébé je veux le voir moi

Elle sourit grandement en ajoutant

En tout cas je suis ravie de voir que la maman à un teint magnifique!

Oui c'est ainsi que l'on reconnaît des Lorraine de vraie pipelette ma parole !
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Sofja
Très bien Victory, pas dit que je ne renouvelle l'expérience proche du terme cela fait une longue route depuis le Limousin. Et je vous laisse imaginer la tête de mon époux qui n'était pas enchanté de mon voyage...

Lui adresse un grand sourire.

Ohh Nikolaï est là ! Non ne vous embêtez pas, il faut que je retrouve Morganenn pour qu'elle me prépare, j'irai le voir plus tard.

A ce moment là, elle reconnut la silhouette de Bonne Mémé en pleine discussion et lui adressa un bonjour discret afin de ne pas interrompre.

J'y vais Victory, vous avez du monde. A toute à l'heure.

Et c'est ainsi que la Vicomtesse se dirigea vers la salle de préparation des artistes.
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Imagine
Elle ne tarda pas à mettre la main sur la grande malle des Do, il n'y avait qu'à se fier à l'attroupement autour. Elle récupéra à son tour ses créations et les laissa se détendre sur les mannequins de bois mis à disposition. Elle a craint qu'elles ne soient beaucoup trop froissées mais non. Elles étaient dans les premières au dessus. Elle les lissa au mieux, arrangeant chaque pli , chaque ruban. étoffant les tissus, réajustant chaque jupon, chaque voile de soie, vérifiant qu'aucune perle ne manquait.

Une tête s'incline derrière les paravents. C'est la coiffeuse qui vient faire le point.

- Pour toi j'ai juste deux coiffures sur cheveux libres c'est bien ça ?

Encore affairée à défaire les rubans des robes pour ne pas perdre de temps au moment de les enfiler, elle s'interrompe et une main sur la hanche , Imagine fait face à la coiffeuse.

- Ah ! te voilà ! j'avais peur que tu m'aies oublié . Oui c'est cela deux coiffures simples, ça ira ?

- Curieuse comme je suis, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil à la salle. C'est magnifique ! Pour les coiffures , ça ira je pense..enfin c'est certain, elles sont simples donc ! il faut juste que je sache quand est-ce que tes filles passent pour que je puisse m'organiser, j'ai d'autres mannequins à coiffer et avec tresses et chignons . Tu viens me prévenir quand elles seront là ?


- Oh, elles doivent être là , j'ai vu Cloé au loin, forcément c'est qu'elles sont arrivées. Je sais qu'il y a la queue aux latrines où si ça se trouve, elles aussi, font les curieuses dans la grande salle. Elles arrivent, je les habille et de les envoie , compte sur moi !

- Bien ! je continue ma tournée. A plus tard Gin !

et elle disparut de sa vue. Quelques instant après, Imagine se trouvait déjà derrière les grands rideaux qui donnaient sur l'estrade et la grande salle. Certainement parce qu'elle avait déjà un petit creux, la première des choses qu'elle remarqua, furent les tables nappées au fond de la salle, certainement qu'il y aura de quoi se sustenter , elle l'espérait en tous cas. Elle savait qu'une fois plongée dans l'effervescence du défilé , elle s'oublierait complètement mais le tout terminé , son estomac saurait se faire rappeler à l'ordre. Elle balaie la salle cherchant des visages connus. Quelques uns qu'elle ne connait que de vue pour les avoir vu aux DO .. mouais non, elle ne connait personne personnellement.. ah si ! enfin on dirait elle mais .. elle suit la personne du regard attendant qu'elle fasse face pour voir s'il s'agissait de son amie bretonne Liocéa ou pas . Mais la voix d'Attia vient la rappeler à l'ordre. Rapidement , elle abandonne les lourdes tentures et va rejoindre le groupe des Do.

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Idril_de_sparte
Dotyy a écrit:


IDRILLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL;

AU SECOURSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ! JE SUISSSSSSSSSSSSSS COINCEEEEEEEEEEEE.




De l'autre côté de la porte, le sang d'Idril ne fit qu'un tour.
Elle revit une autre rouquine l'appeler à l'aide de façon aussi désespérée : sa jeune soeur.
Ce que Dotyy devait certainement ignorer, c'est qu'Idril avait été une seconde mère pour sa soeur, reprenant son éducation à la mort brutale de leur génitrice, alors qu'elle-même devenait une jeune adulte.

La brune avait eu une transition enfance-adulte assez brusque, et en entendant le cri de détresse de Dotyy, son instinct reprit le dessus.

Lâchant la main de la blondinette qu'elle tenait toujours, la rondouillarde pris ses jupons à deux mains pour les lever, se recula un peu et, loin de l'image de gentille jeune femme lisse qu'elle pouvait donner, leva la jambe, pied en avant, et défonça littéralement la porte des latrines qui sauta de ses gonds dans un bruit tout sauf discret.

Se rendant soudain compte du silence autour d'elle, Idril regarda les alentours, afficha un joli rose soutenu sur ses joues rebondies, tenta un sourire rassurant vers Aemilia, passa les mains sur les plis de ses jupons, remit une mèche de cheveux en place de façon la plus naturelle du monde et se racla la gorge.


Euh.. Dotyy... Ca va ?
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Yolanda_isabel
[Château-Gontier, Anjou]

Oui, elle a reçu l'invitation de sa lointaine Anjou, et les semaines ont passé, laissant le vélin sur un meuble à portée de vue et de réflexions. Elle n'ira pas. Déjà parce que quand elle a reçu l'invitation, elle ne s'était pas encore remise de sa rencontre avec sa mère et une armée angevine, mais aussi, parce que l'embargo régnant sur l'Anjou l'empêchait de tromper l'Archifou en allant jouer les coquettes à Paris. Elle n'ira pas.

-« J'irai pas. »

[DTC à Paris]

Voilà, c'est dit. Mais le temps s'est écoulé, les plaies se sont refermées, certaines du moins, et par la force des choses et des gens, elle a quitté l'Anjou, prétextant d'être encore malade, alitée et contagieuse à Château-Gontier. Un passage en Bourgogne, et la voilà à Paris pour rencontrer une certaine personne en secret. Ne la croyez pas oisive, elle a profité de son passage à Paris pour faire des achats et aussi s'enquérir de l'état des finances de la Tour. Mais voilà, à la Jean-Sans-Peur, elle s'ennuie, seule.

-« Simoooooooonnn ? Saïïïïmooonneeeuuhhh ! Oukilétencore.. »

Bah oui ! Il est censé rester là-bas en permanence pour accueillir les clientes avec Mayeul, et il n'est même pas là pour lui tenir compagnie. Foutu huissier.. Alors elle descend les degrés de l'atelier et met enfin la main sur Mayeul, gosse torturé à coups de questions plus tortueuses les unes que les autres, et voilà le môme qui crache enfin le morceau. Simon s'est fait tout beau, en plus c'est aujourd'hui le défilé !

-« OH LE CON ! » Elle boude, oui. « M'en fous ! J'y vais ! Viens m'aider à me coiffer. »

Il faut au moins ça, parce qu'elle n'a pas pris de jolies robes, enfin.. Moins que d'ordinaire, seulement deux, et il est hors de question qu'elle aille là-bas sans être à son avantage. Une fois, habillée et coiffée avec l'aide du môme parisien, la voilà qui embarque dans une voiture pour rejoindre la rue des Agréministes, et descendre du chariot, furibonde ou presque.

[A l'entrée]

Presque, parce qu'alors qu'elle descend simplement vêtue mais richement toutefois, elle se dit que c'était stupide de refuser de venir. Elle a toujours aimé les défilés.. Le premier auquel elle a participé, elle n'avait que quatre ans, et déjà, elle aimait les jolies robes, puis il y avait eu celui dans les jardins du Louvre plus tard, et enfin le dernier, ici.. Jusqu'alors, elle servait de modèle, elle défilait mais pas aujourd'hui.. Aujourd'hui, elle se contente de regarder, et les mains se serrent l'une contre l'autre, alors qu'elle hésite à avancer dans sa pourtant jolie robe bleue réalisée de main de maître par Armelle, sa dame d'atours.

Il faut bien se décider à avancer Yolanda. Et c'est ce qu'elle fait, elle avance et se porte au devant de Victory et Bonne Mémé, à qui elle offre un sourire en coin, sourire d'enfant terrible qui tranche avec l'oeil blanc. Le museau se porte en avant lui aussi pour dominer de sa taille la flamboyante languedocienne, et tapoter de la main sur l'épaule du Temple.


-« Je m'ennuyais, j'ai vu de la lumière, je suis entrée. » La dextre se saisit de la main fripée de la vieille pour la tenir un instant. « Et puis, j'ai reçu une jolie invitation aussi. Pardonnez-moi de n'être pas venue plus tôt. » Oh, elle ne sortira pas toutes les banalités tristes sur la perte de l'être cher, mais elle n'en pense pas moins. A la rousse accueillante, elle sert un grand sourire. « Victory, vous nous laissez entrer, n'est-ce pas ? » Sans les titres, dont on se fout bien pour le coup, même si sur sa tête, trône la couronne de duchesse qu'elle est. « Jehanne ! Regardez ! Il y a tant de beau monde ! »

Hiiiiiiii ! Comment ça lui manquait de faire la folle avec des copines ! Elle qui a pris l'habitude de donner le bon exemple au Gontier, va s'en donner à cœur joie ! Et à Simon ? Elle sert à un sourire énigmatique, et un murmure.

-« Tu ne sauras pas quand, tu ne sauras pas où ni comment mais je me vengerai. »

De quoi ? Mais de ne pas l'avoir attendue pour aller au défilé ! Et maintenant ? Master-Boobs is in da place !
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    « Je porte pas le deuil de 'Saias, pace qu'il m'a pas offert de principauté ! Cékunkon ! »
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