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[RP] Toi, mon amour, mon ami, quand je rêve c'est de toi ...

Salvidali
Ne soit pas ... non. Tu as raison. Je crois que ... Je vous aime aussi.

Salvi sentit son coeur s'accélérer encore.
N'osant y croire il porta la main de Selli à ses lèvres, puis la regarda, les yeux dans les yeux. Ses lèvres trouvèrent les siennes naturellement, sa main le chemin de sa joue. Sa peau était douce... Elle était belle, les yeux emplis d'une lueur d'amour, de désir aussi.

Les bruits de la taverne, s'estompèrent pour disparaître.
Un homme ivre bouscula sa chaise en titubant sans qu'il n' y prenne attention. Elle était là. Cette femme tant recherchée, belle et rebelle. Elle l'aimait. Il l'aimait.
Ses baisers se firent brûlants, explorant ses paupières, son front, s'attardant sur le lobe de ses oreilles et dans son cou.
Des "Je t'aime" passionnés lui furent murmurés avec fièvre.
Il la serra contre lui et enfouit sa tête dans sa chevelure noire, étouffé d'émotion.
Des larmes de bonheur coulèrent de ses yeux.

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Selli
Non, il ne mentait pas. Il ne pouvait pas mentir, simuler... Ni les caresses tendres, ni le regard brûlant, ni l'écarlate de ses joues, les tremblements, les murmures passionnés...
Les mains se cherchaient, exprimaient tout ce qui n'était pas dit avec des mots, se caressaient, se mêlaient. Et le temps filait, comme le sable fin entre les doigts...

Elle lui caressa la joue, se rapprocha autant qu'elle le pût, posa sa joue contre la sienne. Elle pouvait ressentir les battements de son cœur, si rapide, et son souffle brulant dans son cou, puis des baisers, qu'elle rendit avec la même intensité. Elle même explora tendrement ses paupières, le contour de la joue, le creux de son cou. Elle redoubla ses embrassades lorsqu'il lui murmura à l'oreille des "je t'aime" enfiévrés... Et elle sentit des larmes couler de ses joues.
Elle le saisit doucement par le menton, essuyant ses larmes d'émotion, incapable de répondre, elle l'embrassa doucement sur les lèvres.

La taverne s'était vidée, elle n'avait rien entendu, rien vu, avisa la table et ses quelques chopes vides. Quand diable les avaient-ils vidés? Mystère... Il était temps de partir, de rejoindre la chambre qu'ils avaient payé. Se séparer quelque peu de lui était une torture ...
Salvidali
Elle pleurait d'émotion non contenue... Les yeux de Salvi étaient mouillés eux aussi, quoique il s'efforça de retenir les mêmes larmes.
Il but aux larmes de Selli comme le poète à celles d'Hélène. Son baiser fut doux,tendre, empli d'amour... Il y répondit avec la même douceur.
Puis il se leva, la taverne était vide et le patron attendait visiblement qu'ils aillent se coucher pour prendre les chopes et nettoyer la table puis fermer.


Il est temps de nous dire à demain Selli. Plus encore que ce soir, mon coeur sera à vous... Ne le faites point souffrir.

Il lui prit la main qu'il caressa doucement et donna un pourboire au tavernier pour sa patience en réglant les bières. Le brave homme méritait bien d'aller dormir un peu.
Ils montèrent à l'étage main dans la main, leurs pouces caressant le dos de la main de l'autre.
Arrivés sur le palier où se trouvaient leurs deux chambres, il l'étreignit doucement, sans rien dire, voulant juste profiter de ce bref instant.
Il relâcha son étreinte.


Dors bien... Je suis épuisé pour ma part.


Ce qui était faux.
Son esprit tournait à toute vitesse de cette rencontre inattendue à leurs mots d'amour échangés. Au doux contact de ses lèvres. A ce que son imagination lui dictait, elle et lui unis dans la même étreinte...
Il entra dans sa chambre et se mit sur le lit une fois ses bottes et ses braies ôtées. Il garda sa chemise et se glissa sous la couverture de rude laine. Les mains croisées sous la tête, il ne pouvait dormir.
Pouvait-il être amoureux ? Il tournait et retournait la question dans sa tête, revenant toujours à Selli... Il se leva et se mit à faire les cent pas dans la chambre, incapable de trouver le sommeil.

_________________
Selli
Selli le suivi, le cœur battant, dans les couloirs sombres, éclairés par une chiche chandelle. Elle s'était attendue à ce qu'il l'amène directement et naturellement dans sa propre couche, comme beaucoup l'avaient fait avant lui. Elle aurait été bien incapable de résister d'ailleurs, mais il l'étreignit simplement, l'abandonnant devant une chambre, prétextant la fatigue. Une chambre rien que pour elle. Il avait payé deux chambres...

C'était inédit et chevaleresque, elle retint un sourire attendri, malgré la déception qui lui serrait le cœur. Oui, la journée avait été longue et chargée en émotions. Elle espérait tout de même qu'il ne l'ai pas rejetée à cause de sa réputation de libertine ... Mais elle ne le pensait pas. C'était, un homme libre, comme elle était une femme libre.

Repose toi bien...

Elle se coucha sur la paillasse, le corps encore parcouru d'élancements délicieux, causés par leurs baisers, et la frustration. Le sommeil ne vint pas immédiatement, et elle se surprit à penser intensément à lui, à ce qu'il faisait dans sa chambre... A ce qu'il ferait, si elle avait eu le cran de le tenter... Mais son bien être lui importait plus, et il se disait épuisé. Peut être dormait-il, comme une masse, après une journée pareille... Selli finit par s'abandonner au sommeil, se promettant que le lendemain, il serait hors de question qu'il ne partagent pas une chambre.

Enroulée dans sa couverture, elle se réveilla en sursaut. Dans un demi sommeil, elle crût sentir quelqu'un allongé auprès d'elle, et elle murmura, dans un demi sommeil :


Mhmm ... tu m'a rejointe finalement... je t'aime

Mais l'impression ne dura que quelques secondes, il n'y avait personne. Elle se sentit soudainement atrocement seule. Pourquoi, pourquoi n'avait-elle pas insisté pour qu'ils partagent la chambre? Elle ne voulu pas aller le rejoindre, il avait dit être épuisé ... Elle se rendormit, comme elle pouvait, car la journée serait surement longue le lendemain...
Salvidali
Salvidali ne dormait toujours pas...
Il fallait qu'il sache. Il se rhabilla, bottes comprises et sortit de sa chambre pour se diriger avec hésitation vers celle de Selli.
Et si elle prenait mal cette intrusion nocturne qui violait son intimité ? Peut-être dormait-elle nue... et... Il chassa cette vision de son esprit. Cela ne réussissait qu'à le troubler.
Il poussa lentement la poignée de la chambre, sans bruit. Fermée à clef... Ce qui somme toute était fort normal de la part d'une jeune femme dans une auberge pouvant être mal fréquentée. Mais il n'était point voleur pour rien...
Un des premiers "cours" de sa chef avait porté sur le crochetage de serrure et il était équipé d'un rossignol censé tout ouvrir. Il était l'heure de s'y essayer.
Il introduisit deux clefs dans la serrure, qui ne fonctionnèrent pas. La troisième fut la bonne et il entendit le léger déclic de la serrure qui tournait. Il poussa de nouveau la porte qui cette fois s'ouvrit.
Un rayon de lune passait entre les fentes du volet, qui l'éclairait.
Elle dormait profondément et l' on eu dit un ange... Il sourit.
À pas de loup il s'approcha du lit et prit une chaise qu'il déposa près de son visage et la regarda...
À cet instant il eut la réponse à la question qui le taraudait.
Oui, il l'aimait. Il l'aimait comme jamais il n'avait aimé, comme un cadeau que Déos lui avait envoyé sur terre.
Il oublia son passé qui n'avait plus la moindre importance. Il était venu à la vie en cet après-midi béni où il l'avait rencontré Elle.
Il se pencha et doucement afin de ne la point réveiller, lui baisa le front. Son bras pendait sur le côté et il prit sa main dans la sienne, la caressa doucement.
Peu à peu il sentit ses yeux se fermer, et sa main dans la sienne, il ne fit rien pour lutter contre le sommeil.
Il n'y eu plus rien.
Que ses rêves peuplés d'amour...
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Selli
Selli s'éveilla, soudainement, sentant une présence malgré la porte verrouillée...
Avec une terreur animale, elle s'aperçut qu'il y avait effectivement quelqu'un dans la pièce! Elle pensa taper contre le mur comme une furie dans l'espoir de réveiller salvi, qu'il vienne l'aider avant de se faire agresser, mais elle s'aperçut que l'homme était endormi sur une chaise, près du lit. Le clair de lune éclaire le visage... de Salvi... Elle poussa un soupir de soulagement, et s'approcha de lui pour poser ses lèvres sur les siennes, un doux et tendre baiser.

Elle l'éveilla doucement, et le guida, dans un demi sommeil, à s'allonger à ses côtés. Elle lui retira ses bottes, et le borda de ses bras, simplement. Le sommeil revint vite, pour l'un comme pour l'autre, tandis que sa tête reposait sur la poitrine de cet homme, qu'elle avait rencontré l'après midi même. Alors même qu'elle fermait les yeux, elle se concentra sur le lent battement du cœur de Salvi, elle se surprit à penser : " je chéris cet homme...", avant de sombrer dans le sommeil...

Salvidali
Un baiser, des lèvres douces posées sur les siennes, ses bottes qu'elle retire attentionnée...
Puis des bras qui l'enlacent alors qu'elle l'invite à la rejoindre sur sa couche.
Salvidali la laissa poser sa tête sur sa poitine, sentant son odeur, la douceur de ses cheveux. A son tour il l'envellopa de ses bras. sa main se posa sur sa poitrine qu'elle avait menue, son sein tenant presque entier dans la paume de sa main. il sentit son coeur s'accélérer, la tentation l'envahir... Il sourit, restant sagement habillé au dessus des draps tandis qu'elle se trouvait dessous, presque nue. S'il eu voulu la prendre il l'aurait pu, l'aurait sans doute fait avec une autre. Mais... Elle. Il l'aimait. Pour rien au monde il n'eut voulu briser le fil ténu encore de leurs sentiments mutuels par une maladresse... et il était si bien juste contre elle. Le reste viendrais ensuite, naturellement, quand elle y serais prête et le lui ferais savoir.
Il s'endormit paisiblement auprès d'elle.
Le soleil le réveilla, elle était toujours là, la tête contre sa poitrine.
Lentement il se dégagea de sa tendre étreinte et la baisa doucement.
Il la regarda ouvrir les yeux avec un sourire...


Une longue étape nous attends mon amour...

Il sourit, cela lui était venu si naturellement...
Il nous faut écumer les routes avant ce soir : tu seras alors brigande... Je t'aime tant....

Il redoubla de baisers puis de tendres caresses, sans oser encore...
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Selli
Et elle se réveilla, la tête posée sur sa poitrine, par un tendre baiser. Elle sourit tendrement, le cœur battant la chamade. Il ne tenta pas d'abuser d'elle, même si elle n'aurait pas résisté. Plus le temps passait, plus l'amour qu'elle ressentait pour lui était fort... Elle sentait qu'il était tenté, lui aussi. Pourquoi n'agissait-il pas? Elle était à sa merci, presque nue dans ses bras, uniquement séparée de lui par un linge de flanelle...

Peut être, en gentleman, lui laissait-il le choix qu'elle n'avait jamais eu? Elle n'était pas vraiment farouche, mais ce geste ... était vraiment un très beau geste à ses yeux. Elle avait vraiment envie de céder à la tentation, et elle allait le faire, quand ...



Une longue étape nous attends mon amour...

Il nous faut être à Tonnerre avant ce soir : nous prendrons la ville cette nuit et tu seras brigande... Je t'aime tant....



Moi aussi je t'aime, Salvi ... Tu as raison, une longue journée nous attends... même si c'est dur de résister...

Elle répondit sensuellement à ses caresses, ses baisers, puis elle roula au dessus de lui, insatiable. Il allait être dur de résister ... elle le regarda, fiévreusement, plantant ses yeux noirs bordés de longs cils dans les siens, et lui caressa une dernière fois les lèvres ...

Si on ne se lève pas tout de suite, je ne résisterai pas plus longtemps, Salvi ... et nous serons en retard ...
Salvidali
Salvi la regarda lui avouer le désir qui l'envahissait. Il ressentait la même attirance, n'avait pas envie de résister plus qu'elle et elle était si...
Il approcha sa bouche de la sienne le cœur battant à tout rompre. Puis enfin lui fit le long baiser dont il rêvait depuis leur rencontre. Il caressait doucement sa nuque en baisant maintenant ses yeux, son nez, ses oreilles, s'y attarda plus longtemps...

Il la regarda à nouveau. Cette femme qui l'aimait et s'offrait à lui dans un acte d'amour aussi fort que le sien.
Il caressa sa joue sous ses cheveux.

Je n'ai pas plus envie de résister Selli...Je te désire et te chéris tant...
La route fréquentée par les marchands n'est pas si loin, nous pouvons y être ce soir en partant à midi... Et qu'est un brigandage de plus ou de moins par rapport à l'amour que je te porte?


Il la pris dans ses bras.

Restons l'un près de l'autre... et si tu le veux, viens mon amour...

De nouveau il la couvrit de baisers enfiévrés différents de ceux qu'il avait offert à d'autres. Il désirait aimer comme jamais il n'en avait aimé une autre. Jusqu'à présent il avait satisfait son désir.
Là il découvrait l'Amour...

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Selli
Selli répondit avec ardeur à ce baiser qui ne laissait aucun doute sur l'attirance de cet homme pour elle ... qui se retenait encore, de peur de la forcer... Ça lui était déjà arrivé, avec d'autres, d'éprouver une vague attirance, et que cela finisse pour elle en un acte bâclé. Les hommes sont si avides... et se servent volontiers... en croyant qu'elle aimait ça autant qu'eux.

Mais là... c'était différent. Déjà, elle éprouvait ce désir, exacerbé par l'attente, et la nuit à ses côtés, sans qu'il ne se passe rien. Et les tendres baisers, tendres caresses échangées...
Ses mains habiles le débarrassèrent rapidement de ses vêtements, et ils s'offrirent l'un à l'autre, trouvant enfin un exutoire à la frustration qu'ils éprouvaient depuis leur premier baiser... De ce moment là, alors qu'elle éprouvait un plaisir immense comme une vague énorme, elle sut cet amour était réel, partagé et exceptionnel ... Elle lui murmura à l'oreille:
je t'aime, salvi...
Salvidali
Les mains de Salvi ouvrirent avec fièvre son corset, tandis qu'elle s'occupait de sa chemise.
Il parcouru son visage de baisers enfiévrés, puis caressa ses seins, le creux de ses hanches. Sa bouche pris la suite de ses mains.
Il la désirait comme jamais il n'avait désiré une femme. et il l'aimait...
Il se donnèrent au même moment l'un à l'autre, prirent du plaisir ensemble.
Il la fit basculer à plat ventre sur lui et caressa sensuellement ses lèvres en lui souriant.


Reste à jamais près de moi si tu le veut alors...
Je t'aime...


Il l'embrassa avec grande tendresse.

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Selli
Le moment avait été magique, comme jamais elle n'avait connu cela. Et pourtant, elle en avait connu, des hommes. Rien de comparable. Chacun ne pensait qu'à son plaisir, qu'à la posséder. Parfois, lui faire du mal. Mais pas avec Salvi...
Alors qu'il lui murmurait des mots doux à l'oreille, elle se laissa bercer, doucement, dans ses bras, dans une quiétude, un apaisement, qu'elle n'avait jamais connu. Celui de ne faire qu'un avec la personne aimée... Dans un demi sommeil, elle lui répondit en murmurant...


A jamais, je serai tienne... reste avec moi...

Une supplication, alors qu'elle avait peur de se retrouver soudain seule, atrocement seule. Car enfin elle avait quelque chose de précieux ... à perdre... et que leur vie ne serait pas exempte de dangers...
Salvidali
Salvi lui répondit simplement en la serrant dans ses bras. Ils restèrent ainsi toute la matinée, refaisant l'amour comme deux êtres qui s'aiment, se prenant à nouveau dans les bras l'un de l'autre, y restant tant ils se sentaient bien, à échanger de tendres mots et de douces promesses d'éternité...

Soudain des coups furent frappés à la porte alors que le soleil était déjà haut dans le ciel.
Il lui sourit, l'embrassa de nouveau... puis s'habilla. Désormais toutes les nuits seraient à eux seuls. Le reste n'avait pas d'importance.
Ils descendirent à la salle à manger où le couvert était mis et ils déjeunèrent de pain, de charcuterie et de fort bon vin. De tout le repas, leurs yeux, leurs mains emmêlées ne les quittèrent pas. Ils se souriaient, échangeaient des baisers, heureux de s'être trouvés.

Ils décidèrent finalement de rester dans le Berry, au moins quelques temps.
Selli devait prendre des forces , s'équiper, s'entraîner à l'épée.
Et Salvi garder l'habitude de la manier.
Ils informèrent le tavernier qu'ils resteraient, dans une seule chambre. L'homme ne dis rien mais eut un sourire entendu, exigeant une journée d'avance chaque jour.
Rien était plus normal et Salvi paya le repas et la chambre où ils passeraient leur première nuit ensemble...
Ses lèvres rejoignirent celles offertes de Selli, et il se demanda si elle pensais à la même chose ?


Selli
Selli avait le sourire, le cœur qui chantait, en cette journée ou rarement leurs yeux, ou leurs mains ne se quittaient. Une trêve finalement avait été décidée, pour profiter, en amoureux, de quelques journées, très tendres, d'entrainement, et de nuits délicieuses.
Après une matinée ardente, ils s'étaient restaurés, Salvi signifiant à leur hôte que désormais, ils partageraient la chambre ... Alors qu'il payait l'aubergiste, elle en profita pour glisser un mot à une servante et lui glissa quelque pièces.

Elle l'emmena pour une courte balade sous le soleil, la main dans la main, et elle cueillit quelques fleurs dans le parterre, en un joli bouquet. Puis ils rejoignirent leur chambre, et leurs lèvres se rejoignirent, encore, en un long baiser sensuel. Selli lui sourit tendrement et attrapa une de ses mains, dont elle baisa chacun des doigts...


J'avais envie de prendre un bain ...

Elle le déshabilla lentement, et l'amena avec un sourire vers la baignoire remplie d'eau chaude préparée par la servante. Elle le fit asseoir dans l'eau et elle commença à lui masser le dos, ne s’arrêtant que pour lui baiser la nuque et le cou...

Je t'aime ...
Salvidali
Salvi se laissa guider par son aimante, celle qui avait réveillée son cœur.
Des coquelicots poussaient dans le pré. Il en cueilli un et mis la fleur rouge et noire sur l'oreille gauche de Selli, mise en valeur par sa longue chevelure.


Posée à gauche, la fleur signifie "mon cœur est pris", à droite "mon cœur est libre"...

Il en cueilli un autre et le posa sur son oreille, à gauche également en la regardant. Ils échangèrent un baiser, puis rentrèrent à l'auberge, échangèrent encore baisers et tendres caresses avant qu'un bain n'arrive et que Selli ne le déshabille de tendre façon... Selon son souhait il entra dans le baquet et senti ses mains parcourir son dos, ses lèvres baiser sa nuque...
Il ne réprima point ses frissons de désir. Il lui pris la main et l'amena devant lui. A son tour il la déshabilla lentement sans la quitter des yeux. Son corset tomba à terre, sa jupe glissa sur ses jambes.
Il lui récita alors la plus belle des prières, interdite pour les Aristotéliciens mais récitée par les enfants de YHWH, en baisant doucement chaque partie de son corps à mesure qu'elle apparaissait dans le texte.*




"L'ÉPOUX. Oui, tu es belle, mon amie; oui, tu es belle Tes yeux sont des yeux de colombes derrière ton voile, tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui remontent du lavoir, chacune porte deux jumeaux, et parmi elles il n'est pas de stérile.
Tes lèvres sont comme un fil de pourpre, et ta bouche est charmante, ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile.
Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour servir d'arsenal, mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des braves.
Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle, qui paissent au milieu des lis.
Avant que vienne la fraicheur du jour, et que les ombres fuient, j'irai à la montagne de la myrrhe, et à la colline de l'encens.
Tu es toute belle, mon amie, et il n'y a pas de tache en toi !
Avec moi, viens du Liban, ma fiancée, viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Sanir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards.
Tu m'as ravi le coeur, ma soeur fiancée tu m'as ravi le coeur par un seul de tes regards, par une seule des perles de ton collier.
Que ton amour a de charme, ma soeur fiancée ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et l'odeur de tes parfums, que tous les aromates!
Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée, le miel et le lait sont sous ta langue, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
C'est un jardin fermé que ma soeur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.
Tes pousses sont un bosquet de grenadiers, avec les fruits les plus exquis; le cypre avec le nard, le nard et le safran, la canelle et le cinnamome, avec tous les arbres à encens, la myrrhe et l'aloés, avec tous les meilleurs baumiers.
Source de jardins, puits d'eaux vives, ruisseau qui coule du Liban. "



Puis il la fit à son tour entrer dans l'eau où leurs corps se rapprochèrent....

* Extrait du Cantique des Cantiques, chapitre 4, expurgé de La Bible par les catholiques et protestants mais appris par les Juifs (ici "les enfants de YHWH" ).


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