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[Rp]Chapitre V

Leglejeunedicesarini

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Lisa


[Devant la cabine des Grâces de Cueno puis sur le pont]

Soudain le sol bouge plus qu'à l'accoutumée, les bruits qui leur parviennent un peu étouffés , semblent plus intense.

Crévindiou! Il se passe quelque chose! Viens Simona!

Sans même penser qu'il pouvait y avoir un danger , Lisa leva ses jupes et fonça vers l'extérieur tout en s'exclamant.

Pour une fois qu'il se passe quelque chose, on ne va pas rater ça!!

En arrivant sur le pont, elles purent apercevoir les voiles sorties et flottant sur les gréements. Les marins grimpant comme les écureuils sur les sapins dans les forets alpines. Les cris du Capitaine relayés par ses seconds.

L'effervescence du départ.


On s'en va! Simona , ça y est!!

La jeune couturière était totalement surexcitée. L'attente n'avait été que trop longue pour elle et elle était ravie de voir un peu d'action. Et de voir tant de si beau monde sur le pont.
Elle entraina Simona vers le bastingage pour voir s'éloigner le port et les manoeuvres s'effectuer.
Elle chuchota à sa compagne du moment.


Tu as vu comme ils sont tous bien habillés? Elle laissa un instant de suspends avant de reprendre. Je te parle des hommes hein.. j'en déshabillerais bien un ou deux dans le tas.

Elle rit les yeux pétillants.

Tu sais tu as raison de vouloir te défendre contre les rustres d'en bas. Si tu dois te laisser trousser fait en sorte que ce soit un des maîtres. Au moins , eux ils sont propres, et puis parfois tu peux avoir des petits cadeaux. Ils parlent bien et ont du savoir. Il vaut mieux batifoler dans le linge propre que dans le foin !
Dès que tu peux , il faut les écouter parler entre eux. Tu apprends pleins de choses ainsi et puis les regarder faire. Comme ça tu sais comment te comporter correctement.

Elle laisse ses yeux parcourir la foule des biens nantis

Tu vois là bas? tentant de se faire discrète elle montra du doigt ces cibles

Le Duc Leg .. Mmmm.. j'en ferais bien mon casse-croûte , elle pouffe de rire. Ou encore … hum… celui avec le bandeau sur l'oeil .. plus mâle ..

Elle rit une fois de plus et offre son visage au soleil, le vent sur sa peau lui donna une impression de liberté.

Ne crois pas que je sois une Mariecouchetoilà pour autant hein! Je regarde et je parle beaucoup, j'apprécie la beauté .. masculine. Mais je sais me tenir quand même. La Duchesse n'accepterais pas que je fasse n'importe quoi non plus. Et comme il faut bien passer le temps… autant se servir de mes yeux , elle lui fit un clin d'oeil.

Et sans transition proposa

Au fait , il y a une place de libre dans ma cabine. Je suis sure que si j'en parle à la Duchesse elle sera d'accord pour que tu nous rejoignes. Je t'apprendrais à lire et toi tu m'apprendras à me défendre. Parceque bon , j'ai bien une petite dague et mes aiguilles … mais j'avoue que c'est pas mon fort la bagarre.

______________________

Justine.


Le temps avait passé, impassible et impossible à retenir, il avait continué sa course tandis que le petit corps s'était recroquevillé dans sa cachette. Il y avait eu beaucoup de bruit. Des pas de courses, des cris, des ordres. Puis un long silence, tous semblaient s'être éloignés de la cale mais la jeune fille attendit encore un peu, par précaution. Le bateau ne semblait pas s'être mis en marche et il aurait été encore facile pour eux de la jeter hors de ses flancs.

Elle risqua un œil sous la toile de lin mais n'entraperçut qu'un panneau de bois, quelques caisses, le tout plongé dans une relative obscurité. Patience. Elle tenta de se rendormir en se calant tant bien que mal, lorsque soudain son estomac se mit à crier famine. Il était bien temps !

Dans un geste enfantin et vain, elle pressa sa main sur son ventre. Et si quelqu'un l'entendait ? Elle serra des dents, il fallait qu'elle tienne encore, mais combien de temps le pourrait-elle, et elle avait faim, bon sang !

Puis un léger tremblement, quelques secousses plus vives, tout le navire se mit en branle et des cris fusèrent de nouveau de l'extérieur. Le capitaine lançait ses ordres, les marins couraient à leurs postes, les passagers sur le pont s'auto-congratulaient. C'était le moment de faire une petite sortie pour le passager clandestin.

Justine referma sa cachette minutieusement, elle lui servirait surement encore longtemps, du moins jusqu'à ce qu'on ait besoin de la poudre à canon. Elle fit une grimace à cette pensée puis se faufila le long de la cloison de bois. Elle jetait fréquemment des regards autour d'elle, apeurée mais déterminée. Elle sortie de cette partie de la cale et se trouva dans un couloir. Son regard se promena de droite à gauche, il n'y avait pas âme qui vive.

Sa main se posa sur une poignée et elle poussa la porte. Quelle veine ! Les cuisines du navire ! Un large sourire s'afficha sur son visage alors qu'elle pénétrait dans l'antre sacré du chef, sourire qui se dissipa aussitot en tentant d'ouvrir les réserves toutes bouclées et cadenassées. Flute !! L'était drôlement méfiant ce chef là !

Pas le temps de trainasser ! Justine fit demi-tour et continua de longer la coursive, il ne fallait pas qu'elle s'éloigne trop de sa cachette mais en même temps, elle hésitait à pousser les portes qui se présentaient à elle. Qui sait quoi ou qui elle pourrait trouver derrière !
Sa main s'arrêta de frôler le mur lorsqu'elle arriva à une petite pièce sans porte. Intriguée, elle jeta un coup d'œil, regarda de nouveau autour d'elle, puis se faufila dans ce qui s'avérait être une petite chambre.

Son regard se promena un peu partout. Elle n'était pas une voleuse, elle avait juste faim, mais pour le coup, la "faim" justifiait les moyens et elle se mit à fouiller rapidement. Ouvrant de-ci de-la, jetant un œil sous le lit de fortune, se désespérant de trouver quoi que ce soit.

Prête à ressortir bredouille, elle avisa une besace et s'en approcha. La décrochant rapidement de son support, elle l'ouvrit et émît un petit gloussement qu'elle ne put retenir. Du pain, et même de la viande ! Mais comment faire ? Si elle prenait tout, sur que l'on chercherait à savoir qui avait commis le vol. Il fallait qu'elle ne prenne que le minimum.
Elle brisa un morceau de la miche et se contenta d'un petit bout de viande. Enroulant son butin dans le bas de sa chemise, elle repartit aussi vite qu'un mulot poursuivit par un chat, et replongea dans sa cachette.

Installée dans un confort vraiment précaire, elle commença par engloutir le bout de viande, incapable de se retenir, puis grignota lentement le morceau de pain pour le faire durer un peu.
Seul hic à son moment repu, après quelques minutes, Justine sentit une soif intenable lui prendre la gorge, puis les tripes. Tout son corps ne faisait que réclamer de l'eau ! Si il était difficile de résister à la faim, c'était une torture de résister à la soif !

Il allait falloir ressortir .....
Simona


[Devant la cabine des Grâces de Cueno puis sur le pont]


Simona vait à peine répondu à Lisa que le bateau se mit en mouvement, mouvement lent mais mouvement inhabituel. Pas encore eu le temps de réagir que Lisa se précipitait déjà. Rhalala.. Il fallait qu'elle améliore ses réflexes sinon le chevalier n'aimerait pas et Simona passerait le temps du voyage à la corvée d'épluchure.. C'est quoi ça ce soldat empoté ?

Simon n'avait pas de jupes à retrousser pourtant Lisa arriva sur le pont avant elle. Le bateau s'éloignait du quai. Le cœur de la jeune soldate s’accéléra. Enfin, sa nouvelle vie commençait réellement. Elle prit conscience à cet instant qu'elle redoutait qu'il arriva quelque chose qui l'eut empêcher de partir.

Une bouffée de joie l'envahit. Libre. Elle était libre enfin. Elle ne voyait pas les hommes, elle ne voyait pas les nobles. Elle ne regardait que le quai qui s'éloignait, doucement,si doucement et pourtant inéluctablement. Les passerelles étaient remontées, plus personne ne quitterait désormais le navire avant qu'il soit de nouveau à quai.

Simona reporta son attention sur Lisa puis regarda enfin les marins dans leur occupation. La joie simple de Lisa la fit sourire. Un vrai sourire. Mais les hommes ne l’intéressaient pas. L'amour, le sexe, elle n'en voulait pas. Ben c'est de l'apanage de la jeunesse de tout jours dire "toujours" et de penser que "jamais" une chose se produira, Simona n'échappait pas à cette règle. Pour elle, jamais elle n'aimera, jamais elle ne sera aimée et elle vivra toujours seule. Elle posa son regard sur Lisa, un regard de vieille femme qui a tout vu et qui s'attendrit devant une enfant. Rappelons que Simona avait seize ans. Très vieille, n'est ce pas ?

La jeune femme ne répondit pas sur l'amour avec des nobles, ni sur le propreté et toutes ces choses mais elle retint l'invitation.


- Je ne pense rien de toi, Lisa. Je ne suis pas comme ça. Je ne juge pas sur un coup d’œil ou sur des parlottes. Ce que tu me proposes m’intéresse. Oui, j'aimerais venir dans ta cabine. Tu dis qu'il y a de la place et que la duchesse acceptera ?
Bien sur que je t'apprendrais à te battre. surtout avec une dague et des flèches. Je suis forte à ça. L'épée moins. Tu m'apprendrais à lire ? Tu n'es pas obligée tu sais ! La place dans la cabine c'est déjà beaucoup pour moi ! Mais si tu m'apprends à lire, j'accepterais.


Le bateau s'éloignait du quai et les gens qui étaient dessus s'amenuisaient. Regardant les ponts du navire, elle remarqua qu'ils étaient noirs de monde. Le nobles, les marins, les soldats, tous ou presque étaient là pour soit pour dire au revoir, soit pour regarder la navire partir tout simplement. Elle eut une brusque inspiration

- Lisa je vais chercher mes affaires pendant qu'il n'y a personne en bas. Si la duchesse refuse, je retournerais et je leur dirais que je viens m'installer. En déménageant tout de suite, je n'aurais aucune explication à donner à personne.

N'attendant pas la réponse de Lisa, elle partit en courant, descendit rapidement l'escalier du premier entrepont et arrivée en bas, rentra dans un homme

- Pardon !

Décidément, il fallait qu'elle fasse plus attention, c'était étroit et elle rentrait dans tout le monde. Levant la tête, elle vit qu'elle avait heurté le grand noir, surprise, elle mit un moment à réaliser qu'elle agissait comme une malapprise en le fixant.

- Pardon..

Répéta-t-elle niaisement puis elle s'enfuit. N'entendant même pas ce que lui disait l'homme.
Elle était encore sous le coup de l'émotion quand elle entra dans l'espace réservé aux soldats. Comme elle l'avait bien pensé. Il n'y avait personne. Elle fit son maigre paquetage et remonta rejoindre Lisa, sans rencontrer personne.

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.massou


Massou était content en revenant sur le bateau, sa petite virée sur le marché de la ville avait été fructueux, il ramenait plusieurs nouvelles herbes et poudre aux propriétés fort intéressantes à ce que lui on dit les vendeuses de plantes curatives. En arrivant sur le pont, il se réjouissait de voir ce que cela donnerait et pensait déjà à certain mélange qu'il voulait tenter.

Arrivé dans sa chambre ou pour être plus précis, dans son cagibi, il rangea soigneusement ce qu'il venait d'acheter, il était très ordonné, chaque chose devait être à sa place. Il ne fallait pas que les poudres et les plantes se mélangent et qu'il perde du temps à trouver ce dont il avait besoin, un simple coup d’œil devait le renseigné, surtout dans un endroit confiné.

Cela fait, il s'assit sur son lit et se massa les pieds après en avoir retiré ses chaussures. Il les supportait de mieux en mieux, lui qui avait passé la plus grande partie de sa vie pied nu, mais son plus grand plaisir était de les retirer quand il le pouvait et qu'il n'avait besoin d'être bien présentable.

Il ouvrit les yeux, surpris de constater qu'il s'était endormi, depuis quand et combien de temps, il ne le savait pas, mais il avait dormi un bon moment et ce fut des cris donnés sur le pont qui l'avait sorti de sa torpeur. Il se précipita sur le pont et constat que les amarres étaient larguées et que le bateau quittait le port. Il regarda un moment la rive s'éloigner quand il s’aperçut que dans sa précipitation, il était monté pied nu. Ne voulant pas froisser la duchesse si elle l'apercevait ainsi, il retourna vers sa cabine pour se chausser.

Avant qu'il n'y arrive, il fut percuté et surpris, il baissa les yeux vers la petite forme qui le fixait des yeux.


- Pardon !

Il la reconnu, enfin plutôt, il reconnu la femme qu'il avait observée un bon moment avant d'aller au marché et qui tirait des flèches sur un sac. Il l'avait observée longuement, d'abord parce que cela l'avait surpris de voir une femme engagée pour tirer à l'arc, entourée de soldats et aussi, enfin surtout, parce que son visage et ses formes, ne l'avait pas laissé indifférent. Ses yeux, mélange de surprise et de gêne et fort beau ma foi, ne le quittait plus et il allait lui demander si elle ne s'était pas fait mal quand elle parti comme une trombe, sans ajouter d'autre mot qu'un nouveau Pardon...

Un peu surpris de sa réaction, il retourna vers sa cabine, il aurait bien le temps de la revoir sur le bateau et prendre de ses nouvelles.

Tirant la tenture qui faisait office de porte, il remarqua de suite que quelque chose n'allait pas, certain objet avaient été bougé....On avait fouillé dans son chez lui.

Il rangea tout, regardant ce qui avait pu être volé, mais rien ne manquait, bizarre. Son regard se porta sur sa besace accrochée, pas comme il l'avait posée et il l'ouvrit, remarquant ce qu'il manquait. Soudainement, il comprit, c'était la femme archer qui lui était rentrée dedans et qui l'avait volé, d'ou sa mine surprise et sa fuite soudaine.


Ah la petite voleuse!! Si elle demander à Massou, Massou pa'tager son nou''itu'e. Moi vais mont'er à toi que moi pas aimer que toi veni' fouiller dans affai'e à moi!!!!

Et tel un fauve, il parti à sa poursuite, descendant les marche quatre à quatre. Arrivé au pont inférieur, deux voies, le cantonnement des soldats et de l'autre le passage vers les écoutilles et les canons. Elle n'allait sûrement pas manger son larcin devant les autre soldat, il décida de prendre la coursive vers les canons, c'était un endroit plus discret pour manger en cachette.

Il entra, voyant deux rangées de canon et personne, pas un bruit et cette partie du navire était bien sombre. Il avançait de manière féline, ne faisant pas de bruit avec ses pieds nus, regardant entre chaque canon, sans se presser, sa peau sombre, le faisant passer presque inaperçu. Il arrivait bientôt au bout, n'ayant toujours pas trouvé la petite chapardeuse et il remarqua un peu plus loin, une bâche, la seule en ce lieu, cela l'interloquait et il s'en approcha, toujours aussi silencieusement. et approchait sa main pour tirer la dite bâche.
Zeiss
Les mains posées sur le bastingage, Zeiss observait la mer s'étendant devant lui. Derrière, le quai s'éloignait lentement mais sûrement, tout comme la sûreté d'un sol sur lequel ils ne courraient aucun risque disparaissait.

Toujours en chemise, l'homme avait néanmoins gardé son épée sur son dos au cas où. Qui sait à quel moment un bateau remplis de pirate peu apparaître à l'horizon? Valait mieux être prêt.
Et puis, il semblait qu'il avait de nouvelles responsabilités.

Lors de la précédente réunion, l'instigateur de l'expédition, un grand blond nommé Leg, avait fait part de la perte d'hommes importants. Elektra lui avait lancé un regard bien particulier et Zeiss se doutait bien que sa soeur finirait par venir lui parler de ça.

En attendant, il restait appuyé sur le bastingage, tantôt observant l'étendue d'eau sur laquelle ils voguaient, tantôt le regard perdu dans le vide.

Zeiss finit par fouiller dans sa poche pour en sortir un ruban rouge. Il observa longuement le ruban dans sa main, simple morceau de tissu empli pourtant de tant de signification. Un simple ruban qui avait tant d'importance. La dernière fois qu'il l'avait gardé sur lui, il avait perdu des joutes. Hasard ou signe du destin? Personne ne le savait, mais le Cavalier était prêt à porter malheur au navire entier pour garder son ruban rouge avec lui.

L'homme finit par resserrer son poing sur le tissu et le remis dans sa poche avant de retourner à sa contemplation de la mer.

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Leglejeunedicesarini


Leg accoudé au bastingage vit s'éloigner le port , et soupira . Il se mit le dos contre le bastingage et regarda les hommes a la manœuvre . Il s'étonnait lui-même de bien supporter les voyages en mer , et d'avoir le pied aussi marin .

Le capitaine a coté de son second, vérifiait le cap a prendre avec un drôle d'appareil ayant pour nom octant . L'homme a la barre semblait joyeux , et maniait l’espèce de roue avec habilité.

Sur le pont, beaucoup de soldats qui s’occupaient comme ils pouvaient , ici , des qui jouaient aux cartes , ici encore des qui prenaient soin de leurs épées , hallebardes , d'autres qui allongés sommeillaient ... Pas encore de malades car la haute mer n'était pas encore la .

Ou allaient ils ? , ou Leg les emmenaient-ils ? Vers quel destin le Duc les envoyaient ?

Nouveau soupir, il regarda a droite et vit le frère du Chevalier qui semblait perdu dans ses pensées tout comme lui . Il le vit sortir un ruban rouge , le regarder ; puis le remettre an poche ...

Il se dirigea vers lui ...Il était temps pour Leg de faire plus ample connaissance avec ses compagnons d'aventures.


" - Messire Zeiss d'Acoma il me semble ? vous êtes si j'ai bien compris le frère du Chevalier ? Donc Impérial tout comme nous autres . Vous êtes point Savoyard je suppose, sinon je vous aurais croisé. Lorrain ? j'y vais de temps en temps pour voir mon fief de Velaines, mais pas autant que je le voudrais . Et je suis très peu a la Chambre de la noblesse je dois dire ... "


Leg sourit et regarda le ciel ....

"-Je ne demande qu'une chose , que le ciel nous soit clément pour cette traversée ..."

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Clootaire


Clootaire sur le bateau prit soin de cacher le génépi et la mirabelle près de ses quartiers afin que personnes ne puissent en profiter à part lui même.
Son bateau qu'il avait obtenu grâce aux commerces qu'il avait apporté en Lorraine fût l'un des meilleurs gains que ce duché puisse lui offrir.

Toujours accompagné de son ami Charles, il le regarde fixement puis prit la parole.


Mon ami, nous allons partir pour une aventure incroyable, le monde est si petit que nous nous connaissons tous ou presque.
J'espère que tu prendra de la graine pour tous les appréciés car ils sont tous unique et intéressant.


Il sourit difficilement car les vagues étaient quelques fois forte pour son gabarie.

Approche j'ai un secret à te dire.

Dès le rapprochement de son camarade, il prit une voix fine et légère afin d'éviter que la discussion ne s'ébruite dans le bateau.

J'ai reçu des plans pour construire des mines d'or, nous allons récolter une vrai efortune mais chut ne parle de ça à personnes même à une catin sinon je devrai lui couper sa langue..

Il s'éloigne légèrement avant de reprendre la parole mais cette fois ci normalement.

Mon ami, j'ai de nouveau vêtement pour toi et ils sont digne de ton futur rang.
Si tu cherche ces derniers, rend stoi directement dans ta chambre et tu y trouvera ton bonheur.


Puis il se dirige vers le centre du bateau afin de faire une partie de cartes avec les hommes afin de créer un lien de fidélité envers ce dernier.
Helene.blackney
    Enfer et damnation, jamais je ne pourrais avoir une vision droite. Tout tanguer, le plafond, les meubles, absolument tout, même mon esprit. L'aventure ne faisait que commencer et malgré tout je rêvais d'échappées, de pays lointains, d'autre chose. Mes jambes étaient jeunes, mon estomac pas trop, je devais profiter de cette jeunesse pour accomplir cette quête. Soupirant seule dans ma cabine, je me levais, il n'y avait que le grand air pour me soulager. Je poussais la porte pour y voir l'étendue de la mer, le rivage s'était éloigné. Je profitais de cet instant de liberté pour aller me renseigner sur l'intendance, le fonctionnement, les repas. J'aperçu de loin le meneur de l'expédition, il était fort occupé à parler avec Messer Zeiss, de la famille de mon époux. J'étais entourée des membres de ma belle famille, c'était comique en quelque sorte.
    J'en revins à un état primaire, à force de rendre, je me rendis compte que j'avais faim, quand est ce qu'on mange?

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Justine.


*Bon sang ! Soit la viande était diablement salée, soit ce pain était si vieux qu'il m'a asséché le corps telle une éponge !*

Là en était la jeune fugueuse de ses revendications muettes et solitaires, toujours couchée sous sa bâche de lin. Pourtant, elle n'avait qu'une envie : la rejeter au loin, courir à travers le bateau et se jeter à la mer pour en boire tout le contenu !

*Flute et re flute ! L'eau de mer est plus salée que tout ce que je ne pourrais jamais manger !*

Justine gigota légèrement, un peu trop à l'étroit entre ses caisses, lorsqu'elle entendit du bruit. Quelqu'un était entré ! Son cœur se mit à battre à toute vitesse, et en toute contradiction son sang sembla se figer dans ses veines. Son souffle devint halètement et elle posa une main sur sa bouche pour éviter tout bruit indésiré qui trahirait sa présence.

Avait-elle rêvé ? Tendant l'oreille, elle tenta de déceler le moindre bruit, mais plus rien. Le calme qui régnait hors de la bâche lui parut soudain très effrayant. Milles possibilités lui passaient par l'esprit, jusqu'à imaginer un monstre avec plein d'yeux, des tentacules et des dents pointues, prêt à lui fondre dessus pour la dévorer.

Il fallait qu'elle ouvre un coin de la bâche, juste un tout petit peu, pour voir si il y avait vraiment quelqu'un ou non. Elle ne pourrait se retenir de respirer bien longtemps ! Mais elle en était incapable, ses membres étaient tétanisés, elle sentait sa poitrine se serrer rien qu'à l'idée de bouger un doigt pour trouer l'obscurité dans laquelle elle se trouvait.

Attendre ... Attendre ... Et mourir ! Mourir de soif !!! Elle passa lentement sur ses lèvres sèches, une langue à peine plus humide. C'était ca ou se faire dévorer par un monstre !

*Pauvre sotte ! Si Simona lisait tes pensées, elle te traiterait de bébé, encore une fois !*

Puis elle ferma les yeux, même si elle était dans le noir et se mit à scander dans son esprit une litanie qui somme toute pouvait la sauver.

*Les monstres n'existent pas ... Les monstres n'existent pas ... Les monstres n'existent pas ...*

Après quelques minutes qui lui paraissent des heures, la jeune fille n'y tient plus. Lentement, très lentement, presque comme une vision au ralentit, elle tend une main fébrile vers la bâche. Il faut qu'elle sache !

La lumière jaillit soudain. Lumière ... si on peut dire, mais en tout cas suffisamment pour la sortir de sa pénombre. Et là, vision d'enfer, le monstre est bien là ! Immobile, gigantesque, noir comme le diable. Le cri strident qui sort de la bouche de Justine doit résonner plus fort que tout ce que le monstre n'a jamais entendu dans son existence.

Elle essaie de reculer, se heurte le coude à la caisse derrière elle, sa main attrape sa besace, ses jambes tels des ressorts la propulsent hors du carré sécurisé et la collent contre la paroi. Le cri ne cesse pas pour autant, quitte à mourir autant que tout le bateau soit au courant !

Tenter une fuite, ne pas se laisser attraper. Mais la seule issue est sur le coté, la narguant, l'obligeant à passer plus près de lui. Elle n'a pas le choix, il faut agir vite avant que lui ne réagisse, et elle s'élance soudain vers la porte.
Elektra.
Dans un long bâillement, se le permettant puisqu'elle était seule, Elektra s'étira et se releva de sa couchette. Elle avait pris quelques instants de repos, il fallait bien s'avouer que ca ne faisait pas de mal.

De son passage à Rome, la jeune femme avait acheté un petit set de parfum, pensant l'offrir à sa nièce en rentrant, mais finalement, elle se ravisa. Qui sait quand elle rentrerait, si jamais elle rentrait un jour. Alors elle ouvrit le petit coffret, en sortit un pomander en or serti de petites perles blanches et en inspira un instant l'odeur florale qui s'en dégageait, avant de l'accrocher a sa ceinture. Le reste du set se composait de deux flacons de parfums corporels : un de rose et un de jasmin, ainsi que d'un poudrier dont le chevalier n'aurait surement jamais l'usage.




La jeune femme n'avait jamais été très portée sur les accessoires féminins, ni sur tout ce qui pouvait accentuer sa féminité en général. Mais au fil des années, elle avait appris, par sa suzeraine, par son grand maitre, toutes deux d'un apprêt et d'une beauté incontestables, à s'habiller, à se coiffer, et à apprécier un peu plus le soin qu'elle pouvait s'apporter.

Rangeant précieusement son petit coffret, elle sortit de sa cabine et se rendit sur le pont supérieur. Là, elle aperçu son frère en discussion avec Leg, et s'approcha d'eux. Jetant, au passage, un regard sur les soldats, elle espéra que dans les quelques heures à venir elle recevrait les premiers rapports de quart. Elle ne voulait pas que le relâchement prenne le dessus, sachant combien il était impossible de tenir des soldats se complaisant dans l'inactivité ou l'oisiveté.


Votre Grasce ... Zeiss ...

Elle les salua d'un sourire avant de se retourner vers son frère.

Tu as sans doute entendu notre chef d'expédition dire qu'il avait malheureusement perdu son vassal, chef de la garde qui le suit depuis son départ ... Comme il m'en a confié le commandement, j'aimerai que tu sois mon lieutenant pour ce détachement, sachant que Dastan s'occupe du détachement de la garde de sa Grasce Alinoe. Et que Sepa gère ses propres hommes. Je trouve que cela repartirait assez bien les soldats. Il est évident que je continuerais de superviser le tout.

Elle fixa son frère un instant, se doutant que sa demande ne serait qu'une formalité. L'homme avait besoin d'activité, et mener quelques soldats pendant cette expédition lui ferait le plus grand bien. Puis elle se tourna vivement vers le duc, un sourire au coin des lèvres.

Je crois également qu'il est temps que je m'occupe de votre cas !

Le chevalier émit un petit rire avant de reprendre son sérieux.

Je pense qu'il est temps que nous procédions à votre adoubement, Grand Maitre de l'Ordre du Génépi. Je vais de ce pas voir notre amie Alinoe pour préparer tout cela rapidement, nous organiserons cela sur la dunette, avec l'autorisation du capitaine.

De nouveau, elle se dit que cela n'était qu'une formalité, mais elle attendit patiemment que les deux hommes acquiescent pour lui confirmer ses demandes.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Zeiss
Ses yeux fixés sur l'horizon, des pas résonnent près de lui, puis une voix. Lorsqu'il tourne la tête, ses yeux pâles se fixent sur le Duc Leg qui venait d'entamer la conversation.

C'est exact. Et je suis effectivement lorrain. J'ai déjà eu l'occasion de vous apercevoir chez les nobles lorrains en de rares occasions.

Effectivement, à part quelques interventions en CdN, Zeiss ne connaissait pas vraiment le noble. Mais il avait l'air plutôt agréable.
Le Cavalier fit une pause et replongea son regard dans la mer.


Je ne compte plus sur la clémence du ciel depuis bien...

Interrompu par sa soeur, Zeiss ne termina point sa phrase et écouta Elektra. Comme il s'y attendait, elle venait lui demander de gérer quelques hommes. Mais est-ce qu'il le voulait vraiment? En tant que soldat d'expérience, c'était toujours quelque chose qu'il aimait faire, mais il était parfois tellement facile de n'être qu'une épée de plus qui se contente de frapper là où on le souhaite...

Oui, je l'ai entendu. Toutes mes condoléances, d'ailleurs. Ajouta-t-il à l'adresse de Leg. J'accepte ta requête, je dirigerai ces hommes. Le savent-ils déjà, ou dois-je les en informer moi-même?
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Leglejeunedicesarini


Votre Grasce ... Zeiss ..

Leg s'inclina devant le Chevalier qui venait d'arriver a leur rencontre, alors que Zeiss lui répondait et lui présentait ses condoléances pour la perte de son ami et vassal.

Elektra s'adressa a son frère , pour lui confier la garde Bressane , ce qui ne dérangea pas outre mesure le duc, sachant que si Elektra confiait celle-ci a son frère , c'est que Zeiss en était digne .

Puis elle s'adressa a lui , d'abord en riant, puis plus sérieusement , concernant son adoubement et donc son accession a la Chevalerie du fait de sa position de grand maistre de l'Ordre du Génépi , ou d'ailleurs, son amie Alinoë faisait parti du Conseil.

Il inclina la tête, et mis sa dextre sur son coeur


" - Chevalier je suis a vos ordres ...et je ne doute pas un seul instant que sa grâce Alinoë saura organiser cet évenement."
il s’arrêta d'un coup de parler avec le Chevalier voyant surgir " la " blonde jeune femme déjà entr'aperçue il y a quelques temps , qui semblait ma foy pas trop en bonne forme.

Il sourit a Elektra et a Zeiss


"- excusez -moi ...."

et sans plus attendre se dirigea vers la blondinette , qui lui avait jeté au passage un rapide coup d'oeil .

Il la trouvait un tantinet craquante ....

Il s'arrêta a deux pas de la jeune femme ,la regarda de son regard perçant qu'il voulu rendre plus doux , et la salua :


" Ma dame , nous n'avons point l'honneur de vous connaitre.... adonc je tiens a remédier a cet état de fait, et de me présenter a la charmante jeune femme qui par sa présence, illumine ce bateau comme le soleil qui nous éclaire .... je me présente a vous , Leg DiCésarini , instigateur un peu forcé de cette expédition, de par ma cousine Asphodelle ... vous me semblez guère en forme , puis-je vous aider , Dame.... ???"



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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Le_capitaine




[SUR LE BATEAU PIRATE "Le Sans Nom " ]

Le capitaine Ernest Van Kluggue accroché a un filin avec un gobelet d'eau de vie a moitié plein , ou a moitié vide c'est selon .... son corbeau noir comme son oeil , perché sur son épaule , est en train de chanter a tue tête , chanter faux comme ....une touque de son cuistot ....

Yo Ho *

Yo ho, yo ho, une vie de pirate pour moi
Nous pillons, nous pillons, nous dévalisons, et pillons
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho
Nous kidnappons et ravageons et ne prévenons pas (de notre arrivée)
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho

Yo ho, yo ho, une vie de pirate pour moi
Nous extorquons, nous chapardons, nous volons, et pillons
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho
Nous pillons et détournons, et détournons même par la force
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho

Yo ho, yo ho, une vie de pirate pour moi
Nous enflammons et carbonisons, enflammons et mettons le feu
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho
Nous brûlons la ville, on nous craint vraiment
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho

Nous sommes des vauriens, des vauriens, des scélérats, et des fripouilles
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho
Nous sommes des diables et des brebis galeuses, vraiment des tocards
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho

Yo ho, yo ho, une vie de pirate pour moi
Nous sommes des mendiants et des types, des goujats qui ne font que du mal
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho
Oui, mais nos mamans et nos papas nous aiment
Donnez-moi à boire, mes chéries, yo ho

*Yo Ho (a Pirate's Life For Me)"

s'arretant entre chaque couplet , pour boire un ration d'eau de vie.
Il se tourne vers Labelle

"Tudieu ma garce , vivement que nous puissions nous refaire une sante. La réserve d'eau de vie est bien basse .... "

Leve la tête et gueule ....

" ET TOI LA VIGIE YA RIEN A L'HORIZON ? PAS LE MOINDRE BATEAU ? T'A INTÉRÊT A EN TROUVER UN SINON J'TE JETTE PARDESSUS BORD COMME NOURRITURE A POISSON"

S'essuie la bouche du revers de la main, et va redescendre voir le nobliau qu'il a chopé .

il entre et voit Jambe de bois , avec un air pa net du tout ..... il regarde le nobliau puis son second .....

Toi l'nobliau ! Va laver le pont ! Va bosser ! ! C'est pas parce que t'es un cul verni qu'on va te faire des courbettes ici ! Fous le camp !

et de repartir sur le pont, en se disant que le Roger Jambe de Bois , il devrait l'avoir a l'oeil ..enfin celui qui lui restait ....

Il se gratta le fondement avec son crochet .... et retourna voir sa belle Labelle.
.massou



Alors que Massou allait tirer la bâche dans l'espoir de débusquer la fille archer, il fut surpris de voir celle-ci se soulever et présenter le visage apeuré d'une gamine qu'il voyait pour la première fois sur le bateau.

La peur qu'il y avait lu, se transforma rapidement en frayeur dès qu'elle le vit, frayeur qui se traduisit également par un cri strident qui déchirait les tympans du nubien. Un cri qui ne s'arrêtait pas alors qu'elle se reculait pour s'éloigner de lui, ne pouvant aller plus loin que la cloison du navire.

Massou fut tout autant surpris de cette découverte et restait là sans bouger, ses yeux blancs ressortant dans la pénombre bien ouvert, le bras toujours tendu pour relever une bâche qui n'était plus là.


Mais....Mais..... Qui toi êt'e?

Et ne c'ie plus, moi pas vouloi' manger toi...


Ah ce cri, mais comment peut on hurler si fort et si longtemps? Il avait devant lui cette fille qui ressemblait à un petit chat dans sa façon de bouger rapidement pour lui échapper jusqu'à ce qu'elle se trouve acculée.

Il allait lui poser une nouvelle question quand elle bondit avec une besace à la main, tentant de regagner la porte de sortie, en passant dans dans le seul espace qui restait à côté du nubien.
Elle y aurait réussit si les réflexes de Massou n'était tout aussi vif et il l'attrapa par le col de son habit, à la nuque, la tenant au dessus du sol, comme un lapin.


Toi pas pa'ti', Quoi toi fai'e là?

En guise de réponse, il n'eut droit qu'à la démonstration de ce qu'était une furie. les bras gesticulaient dans tous les sens, tentant de lui donner des coups de poing et les pieds battaient l'air dans tout les sens et il finit par prendre un coup de pied dans un tibia, ce qui faillit le faire lâcher prise.

La douleur l'énerva et de sa grosse voix colérique, il parla machinalement dans sa langue maternelle.


Kutosha chafu brat kidogo, kama huna utulivu sasa, mimi nitakupa kusahihisha spanking na utulivu chini mara moja.

Wewe tena dives au wewe progenitors ya fimbo yangu!!!!!


Elle ne pouvait pas comprendre, mais cela eut au moins l'effet de la surprendre, surprise qui la laissa soudainement stoïque, ce dont profita le nubien pour la ramener sur le pont, ses pieds toujours à dix centimètres du sol.

Sur le pont, il y avait beaucoup de personne, marins, soldats et membre du groupe de Leg. Ne sachant ou se trouvait le capitaine, Massou l'appela en levant un peu plus haut sa prise.


Capitaine! Moi avoi' t'ouvé g'os 'at voleu'. Lui êt'e ma'in à toi?
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