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[RP] Ne restons pas fâchées.

Luisa.von.frayner
    « Comprends peuple que c’est toi qui te distingues et non ta naissance,
    comprends peuple que Dieu te jugera en fonction de tes actes et non de ta naissance.
    Il te place sur le chemin, et ce sont tes pairs les hommes qui, sciemment ou pas, le rendront sinueux ou droit, t’en éloigneront ou t’en rapprocheront mais c’est à toi et seulement à toi de décider là et vers où tu marches car au final c’est pour toi que tu marches.
    Certes, tu dois marcher pour tes frères, tes sœurs et pour Dieu, mais c’est ton salut qui est en jeu.
    En aimant Dieu, en aimant tes frères et tes sœurs les humains, tu ne peux qu’y gagner, si ce n’est sur Terre, ce sera ailleurs, dans l’astre du jour.
    C’est à toi-même et à tes frères que Dieu te confronte car ce sont là tes plus grands ennemis bien que beaucoup cherchent à être bons. »

Paroles de l'Archange Gabriel que le Cardinal Uriel avait transmis à sa filleule. Elle lui avait demandé conseil, sachant pertinemment qu'il n'y avait pas meilleur exemple et maître lorsqu'il s'agissait de vertus, quant à la colère qu'elle éprouvait. De plus en plus, au rythme de sa croissance, Luisa aspirait au respect de la religion, de ses règles et du regard du Très-Haut. Si elle était atrocement butée, certainement un poil fraynerien fière, elle était loin d'être stupide et avait donc conscience de l'injustice de son comportement envers cette femme. Quitter la Lorraine quelques jours l'avait poussée aux regrets et à chercher une manière de rétablir un semblant de relation agréable entre elles, si ce n'était pour supporter la vie spinalienne. La décision avait été prise : elle tenterait d'être agréable. Du moins, elle se garderait d'être désagréable. Elle avait commencé ses efforts, lorsqu'on vint lui dire que ceux-ci passaient inaperçus.

Changement de méthode ? Elle le savait et l'avait dit : elle ne serait pas capable d'aller à sa rencontre et d'implorer son pardon à genoux. Non, victime elle l'avait été tout autant de cette relation détériorée. Et si les coupables étaient victimes, comprenez que la situation se soit envenimée au fil du temps, qu'aucune d'elle ne fasse le pas. Et si les coupables étaient victimes, il fallait les faire se rencontrer à égal, que chacune avance un pied, pour avancer le second ensemble, si cela était encore possible. Le Très-Haut le demandait. Puis Thomas s'y était mis également. Puis enfin, Sarah. Le coup de grâce. Comment ne pas cédé ? Elle céda. Une lettre, un rendez-vous, et voyons ce qu'il advient du pardon.



Citation:
    À Hellina-Rose d'Acoma Talleyrand,
    De Son Altesse Impériale Luisa von Frayner,

Bonjour.

Cela a trop duré.
Maintenant que j'apprends que vous souffrez comme moi de la situation, et que certains de nos proches se sentent touchés, nous avons, je pense, à parler.
Si vous partagez cet avis, je vous invite sans aucune mauvaise intention – je peux le jurer si vous en doutez – soit à me rendre visite au château d'Hayange, soit à me donner un autre rendez-vous qui vous siéra mieux.

    Luisa

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.sebastian.


Le Manoir Sans Nom était un lieu de grand passage ou domestiques et membres de la famille – et leurs amis- vivaient, partaient et y séjournaient souvent. Aussi la mécanique du lieu devait être bien huilé et tourner à la perfection. Peu de domestique y travaillaient à plein temps, Sophie la cuisinière une jeune femme aux formes généreuse, Jeanne la vieille femme de chambre d'Hellina, Edmond un champenois maladroit et lui-même jeune Anglois suivant le Talleyrand sur les terres de l'Empire. Son rôle n'avait jamais été clairement définit, il était le tout et le rien dans la vie du jeune Thomas, celui qui s'en va le chercher en prison après une nuit trop arrosé, celui avait qui il partageait sa couche – en tout bien toute honneur- ou les catins – parfois- pour des nuits qui resterons privé. Sebastian était également l'homme à tout faire, du nettoyage des sabots de l’Étalon au suivit constant de Madame de Talleyrand. Car, oui ! Depuis leurs unions Héllina ne pouvait guère ce déplacer en ville sans que lui-même soit l'ombre de ses formes généreuses.

Monsieur le maniaque du contrôle émettait des craintes pour sa charmante jeune épouse et ne souhaitait guère qu'il arrive malheur. L'homme avait donc tourné ses journées autours de Madame, la suivant et profitant parfois de la présence de son épouse pour rentrer au Manoir et retrouver ses habitudes de domestique-ami. Aujourd'hui Madame avait décidée de ce reposer dans le lit conjugal et une fois certain que celle-ci fut dans la chambre. Sebastian décida de rejoindre Edmond dans le jardin et nourrir les chiens car les Talleyrand avaient un élevage de chiens plutôt conséquent demandant nourrir et soin, surtout qu'une femelle avait mise bas. Ce fut à cet instant qu'un messager arriva. Quelques mots échangé et celui tendit un plis à notre domestique qui ne pu s’empêcher de lire l'écriture : Luisa. Celle-ci écrivait assez souvent à Thomas et l'homme expérimenté reconnaissait les courbes gracieuses. Quelle ne fut point son étonnement lorsqu'on lui annonça que le courrier n'était guère pour Thomas, mais simplement pour Hellina. Loin d'oser faire une remarque il approuva et grimpa les étages à la recherche de la destinataire. Après avoir frappé à la porte, l'homme svelte poussa celle-ci et entra, sans y être invité... Oui. S'approchant du lit, il tendit le plis à Hellina ce demandant ce que contenait le courrier.


Madame, pour vous.


Après l'avoir suivit des mois, les deux personnes étaient assez proche du moins autant que pouvait l'être un ami de l'époux d'une femme. Il savait que Luisa était un sujet de dispute et parfois assez conséquentes, il savait aussi que Thomas ne saurait jamais être juste à ce sujet là et qu'il abusait toujours trop, ou trop peu. Mais qui pouvait changer tel chose ? Aimant son épouse, le Talleyrand allait parfois dans l’extrême ou la démesure pour tout.

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Elina
Dieux qu'être enceinte est.. fatiguant, exténuant et terriblement... chiant ! Impossible de courir partout comme à son habitude, plus de longue chevauchée sur le dos de sa jument cheveux au vent, plus de mirabelle car cela donne la nausée, et plus de contrariété car bonjour les contractions. Sauf qu'en se moment les contrariété impossible de les arrêtés, et vue son état la moindre chose sans importance prenait une ampleur inimaginable. Le conseil, la chancellerie, leurs filles, Thomas, et oui... Luisa. C'était soit des sujets d'inquiétude, et de crainte, ou de grand agacement et de tension. Si bien qu'à à peine cinq mois de grossesse la Talleyrand était résolu à rester bien plus longuement couché à rien faire, essayant d'apaiser les contractions arrivé bien trop tôt. C'est d'ailleurs lorsque elle était entrain de pratiquer cette activité si... distrayante – ou pas – que Sébastian fit son entrée. Elle ne se formalisa même pas des aises du domestique, d'ailleurs en était-il vraiment un? Pas pour elle en tout cas. Elle appréciait l'homme comme un ami, celui qui l'avait soutenu après son annonce de grossesse et le départ de Thomas. Celui qui s'était assis sur se même lit pour la forcer à manger quand elle refusait de se nourrir, mais surtout son ombre... Car oui à chacun de ses déplacements Sébastian était là, non loin d'elle, ce qui provoquait parfois son plus grand agacement. Elle avait toujours était une femme libre, rendant de compte à personne, et vivant simplement comme elle le désirait. Le mariage avait bien changé cela... il fallait dire aussi qu'elle avait épouser un maniaque du contrôle, abusif à souhait et sur les bords un peu parano. Mais bon par amour il paraît que l'on peut tout accepter... alors soit elle acceptait tant bien que mal d'être suivit.

A son entrée un chaleureux sourire se glissa sur ses lèvres carmines, et se redressa rapidement sur les oreillers tout en lissant sa robe. C'est sans surprise qu'elle prit la missive, encore certainement une concernant la Chancellerie, elle en recevait une bonne dizaine par jour ainsi. Mais lorsque elle lut le nom, elle se figea instinctivement. Luisa... que lui voulait-elle? Les deux femmes n'avait guerre l'habitude de s'écrire, elle laissait se soin là à son époux et moins elle en savait, plus cela lui convenait. Elle leva donc un regard interrogateur à Sébastian, mais voyant sur son visage la même surprise qu'elle, elle fronça légèrement les sourcils et lut le reste de la lettre, qui ne fit qu'accentuer sa grand étonnement.

Elle veut que l'on se rencontre...

Ce fut dit à haute voix, plus pour elle, mais répondant tout de même au question muette de l'homme. Ce rencontrer... elles ?! Pourquoi? Oui bon elle savait au fond très bien la raison, mais pourquoi maintenant? Cela faisait des mois qu'une guerre pacifique régnait, provoquant tensions et disputes en tout genre. Comment cela avait-il commencé, elle ne saurait le dire réellement, mais les faits étaient bien présent. Tout un lot de questions se bousculait, avait-elle réellement envie d'aller la voir? Mais d'un côté souhait-elle voir la situation s'éterniser longtemps ainsi, et continuer à voir Thomas tirailler entre ses deux femmes qu'il aimait, certes de façon différentes mais aimait tout de même.

Faite préparer le carrosse, je vais me rendre à Hayange cet après midi. Seule Sébastian.

Oui, Mada....Vous avez dit : ''Seule'' ? Dit-il perplexe

Elle se leva pour prendre un parchemin et une plume, avant de fixer ses yeux azur sur le brun, déterminée.

Oui, toute seule. Et pas un mot à Thomas sur cette visite.

Elle savait pertinemment que Thomas n'aurait jamais permis cela. Il allait craindre une crêpage de chignon monumental, connaissant parfaitement les deux femmes, et s'imaginant toujours le pire. Hors Hellina devait bien l'avouer, luisa avait raison, cela avait trop durée, il était tant de régler cela, seules. Son époux serait mit devant le fait accomplis à son retour, et tant pis pour sa colère ou on ne sait quoi.

J'ai ordre de vous suivre, avec ou sans votre accord. Il as dit: prend la voix de Thomas, enfin une imitation '' Suit-là partout, mais surtout lorsqu'elle ordonne de ne pas le faire.'' La regarde comme-ci elle était insensé soudainement.

Soupir exaspéré de la tornade. Et après son mari ose dire que c'est elle qui prend toutes les décisions sans le consulter? Elle avait pas son mot à dire oui ! Il faudra régler cela avec Thomas ce soir.. pour le moment elle savait qu'elle n'avait pas le choix, il faudrait se coller Sébastian une fois de plus.

Bien.. je n'ai guerre le choix. Par contre j'ordonne que Thomas ne soit pas mit au courant avant mon retour. Je souhaite lui en parler moi même ce soir.

La regarde reconnaissant. C'est normal, je vous laisse le loisir de subir sa colère toute seule. Le carrosse sera prêt dans un instant, Madame de Talleyrand.

Elle ne put retenir une grimace amusée, et lui lança un regard complice genre: Hannn lâcheur!! Elle écrivit donc une réponses rapide à Luisa, et la tendit à Sébastian avant qu'il en quitte la pièce.

Citation:
À Son Altesse Impériale Luisa von Frayner, 
De Hellina-Rose d'Acoma-Kareen Talleyrand,


Le Bonjour,

Je vous accorde totalement le fait que cette situation à bien trop durée. Cela devient complètement puérils.
Il est grand temps, que nous ayons enfin une discutions digne de se nom.
J'accepte donc votre proposition de venir vous rencontrer à Hayange, cela me conviens parfaitement. J'y serais cet après-midi même.

Bien à vous,
Hellina.

Ps: Je serais accompagnée de sébastian, je n'ai pas réussit à m'en débarrasser....



Quelques heures plus tard, se fut le carrosse Talleyrand qui faisait son arrivé devant les grilles de la Vicomté. Hellina avec à ses côtés inévitablement Sébastian... Durant le trajet elle évita de penser à cette entrevue, et se poser tout un tas de question. Elle laissait les choses venir... Ils s'arretèrent devant le garde et l'ancienne d'Acoma se présenta donc.

Bonjour, Pouvez-vous prévenir Son Altesse Impériale Luisa, qu'Hellina de Talleyrand vient d'arriver. Nous somme attendus.
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Luisa.von.frayner
Elle viendrait. Chacune d'elle avait finalement avancé le pied, et l'espoir d'une réconciliation était enfin permis. Comment devait-elle réagir face à cette réponse ? Certainement bien, tout se déroulait comme prévu. Cependant, elle avait tout de même secrètement espéré qu'aucune réponse ne viendrait, ou mieux, qu'elle se fasse gentiment remballer. Ne serait-ce pas gratifiant de pouvoir raconter le magnifique effort qu'elle avait fait, et comment Elina l'avait ignoré ? Il aurait été inévitable de se faire apporter tous les soutiens, et de voir en cette femme la personnification de la méchanceté. Mais non. Tant pis.

Le post-scriptum arracha à la princesse un léger sourire crispé. Sébastian. C'était un homme qu'elle avait apprécié, et il était difficile de trouver une qualité qui lui faisait défaut. Mais le fait était que Sébastian savait tout, il était d'ailleurs le seul – du moins, elle l'espérait – à « tout » savoir. Ils avaient à peine échangés quelques mots, mais il était venu lui montrer qu'il connaissait tout d'elle et de ses ressentis. Le silence était de mise, avec Sébastian, et les pincettes également puisqu'il était évident que s'il lui prenait un jour l'envie de nuire à Luisa, il n'y rencontrerait aucun obstacle. Cette fois, il pourrait témoigner devant Thomas du comportement se voulant irréprochable de la princesse, et le Talleyrand pourrait enfin effacer ses doutes quant aux efforts qu'il disait invisibles.

La rencontre aurait lieu dans l'après-midi. Il restait à peine à Luisa le temps de se préparer, l'élégance étant de mise même pour ce genre de tête à tête. Alors qu'on coiffait ses cheveux en une longue tresse, elle s'accordait quelques derniers instants de philosophie. Bientôt, elle excellerait dans l'art du pardon et des regrets, et c'était un aspect de sa personnalité aussi surprenant qu'il lui serait utile. Au diable la tête de mule et la mauvaise foi, elle laissait cela à Lothar.

Un regard par la fenêtre pour apercevoir l'invitée et le non-invité, et le temps fut pris pour relire les paroles de l'archange Gabriel, puis on vint lui annoncer l'arrivée. Un « merci », et la princesse rejoignit le duo dans le petit salon où on les avait fait s'installer.


Bienvenue. Je suis ravie que vous soyez venue, Hellina. Sébastian, c'est un plaisir de vous revoir.

Un sourire qui fut porté de Sébastian à Simone, la vieille cuisinière d'Hayange, apportant comme prévu au préalable, le thé qui avait remporté la préférence de la princesse. C'est que Sébastian avait passé une soirée entière à lui en vanter les vertus, et il ne lui semblait pas qu'Hellina soit grande adepte de mirabelle. Quant au jus de fruits, il avait été mis de côté pour son côté trop enfantin, ce jour-là, elle devait être une dame.

Il n'égalera pas le vôtre, Sébastian, mais j'espère que vous le jugerez buvable.
J'imagine que votre présence tout au long de la discussion n'est pas négociable ? On ne change pas les vieilles habitudes.

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