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[RP] Osef du titre

Alix_ann
I neeeed to sleeeeeep ♪

Alix est à Poudouvre, dans le château de Dinan. Elle est dans un lit, elle est tout à côté de Dana. Elles sont sont endormies en parlant de tout et de rien. Dana c'était sa copine, cette petite enfant qu'elle avait rencontré en ce rendant sur les terres du Duc de Hennebont et qui avec Tiernvael lui avait été d'une - plus ou moins - grande utilité pour trouvé le chemin. Elle aime bien Dinan, comparé à Retz, ça lui fait pas peur. Et comparé à la Venelle où rodait Judas... Dana avait été compréhensive quand elle lui en avait parlé, ou n'était-ce simplement qu'une impression qu'elle avait eut. Celle-ci lui a tout de suite proposé de venir passer quelques jours là où elle vivait, à Dinan, chez les Kerdraon. Autant vous dire qu'inviter une Montfort à pieuter chez les Kerdraon c'était pas tout les jours. Mais les gamines étaient bien des gamines et ce n'était pas tout ces soucis de sang qui pouvaient entraver leur amitié.

C'était à la Venelle que quelques jours plus tôt elle avait atterrie. C'était une haute tour sur les remparts de Vannes où logeait Chimera et sa tante, Elisabeth, qu'elle avait été toute en joie de retrouver. Ce fût une mauvaise surprise lorsqu'elle y retrouva aussi l'amant de sa mère qui avait trouver une bonne place dans le coe... lit de Chimera. Il n'avait pas le droit, après avoir prit Anaon, après avoir prit sa mère. Elle a peur pour Chimera, elle ne voulait pas qu'elle devienne triste, elle ne supportait pas l'idée qu'elle est plus accueillir cet homme. Alors elle avait fuit tout naturellement. Elle retournerait à la Venelle dans quelques jours, quand elle se sera assuré de son départ.

Elle n'arrive pas à fermer l'oeil. Elle couve du regard la benjamine qui dormait à point fermé. Cet enfant la touchait plus que toutes les autres. Elle ne saurait dire comment ni pourquoi.
Cependant ce soir cela ne l'aide pas à relativisé. Les draps se froissent en un doux bruissement et la môme s'extrait du lit. Jean-Baptiste, son plus tout jeune lapin au fond du lit remue de mécontentement de se voir réveiller de la sorte.

Elle erre dans la chambre, elle tire les tiroirs, elle sait pas quoi faire. Quelques minutes elle reste adossée en bas du lit, recroquevillée, quelques autres elle tâche de trouver le sommeil. Pas moyen.
Yolanda lui manque. Elle n'est pas chez elle, ici. Elle ne l'est pas à la Venelle, elle ne l'est pas à Retz. Ils lui manque, cette famille qu'elle n'a pas eut. Ici il y a toute une famille qui réside unie à chaque coin du château pendant qu'elle accuse de s'être fait arrachée de la Bretagne, de sa mère, puis de l'Anjou, de Yolanda. Elle était jalouse, elle se l'avouait qu'à moitié mais elle était terriblement jalouse.
Long soupir.


Dana... Dana... »

Et de la secouer gentiment.

-« Dana? »

Réveilles-toi, j'm'emmerde grave.
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Don.
Jalouse et franchement casse bonbon.

Pour une fois, ma nuit était douce, aucun cauchemar n'était venu déranger mon sommeil, j'étais sereine car cette nuit Alix ann était là. J'adorais me retrouver avec elle, c'était une de mes copines favorites. D'une parce qu'elle était gentille et drôle mais surtout, parce qu'elle était belle et que j'aimais la regarder, la scruter. J'y retrouvais des ressemblances avec Lissie ma copine diaconesse. Elle était sa tante, la soeur de la maman d'Alix donc. Une dame qui était pas du tout copine avec les deux miennes de mamans. Mais nous on s'en foutait, on s'aimait et c'était l'essentiel.
Je savais que sa maman était morte tout comme la mienne, mais je savais aussi, parce que Marzina me l'avait dit, qu'Alix était une enfant malheureuse, qu'elle n'avait pas la même chance que moi, d'avoir un toit sous lequel vivre en permanence et surtout une famille unies sur laquelle compter.

Alix ann n'avait pas ma maman pour lui conter des histoires sur les fées et les jardins.
Elle n'avait pas ce papa, qui m'offrait des robes, des poupées en pagailles.
Ni autant de frères et soeurs avec qui découvrir la vie, l'aventure et même parfois, les bisous !
Non... rien de tout cela.
Mais cette nuit, elle m'avait moi. Et je crois qu'elle avait décidé d'en profiter.

Secouée brutalement - oui parce que gentiment ou non, un réveil pour Dôn c'est brutal - je sursaute dans mon lit, les yeux écarquillés, la bouche ouverte, comme si un fantôme venait de me passer devant le nez.


QU.. quoi??

La peur, pour une fois, ne m'avait pas fait mouiller mon lit, je devenais de plus en plus propre, et mère avait songé à mettre un pot dans un coin de la pièce pour que mes accidents nocturnes n'arrivent plus, ou moins souvent.

Encore endormie, je me frotte les yeux des deux poings pour ensuite les cligner en sa direction.


Pourquoi tu dors pas Alisk?
Qu'est ce que tu veux?


Je le savais que des ennuis n'allaient pas tarder, Alix savait les provoquer, quant à moi je devenais une experte en bêtises.
Fatalement, cette nuit se terminerait comme les autres, par une punition.

_________________
Anastasie...
Il était tard, je ne sais pas quelle heure exactement et à mon âge on a difficilement la notion du temps. Au dehors il faisait noir, donc forcément je n’aurais pas du être réveillée. Le fait est que j’avais eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Je m’étais longuement retournée dans mon lit, j’avais tantôt trop chaud, tantôt trop froid. Mon imagination me jouait d’effroyables tours, j’entendais des voix, distinguais des ombres. Quel était donc ce monstre qui hantait mes nuits et peuplait la plupart de mes rêves ? Mon front était en sueur, j’aurais volontiers appelé Gwenaëlle à mon secours mais je ne voulais pas qu’elle me prenne pour une chiffe-molle. Je devais vaincre l’Ogre de ma chambre, seule et en silence.

A présent la couverture était sur ma tête je n’osais pas hisser le bout du nez au dehors de crainte qu’on ne me mange. Je semblais convaincue d’être parfaitement cachée et protégée sous la couette. Comme si l’Ogre était trop stupide pour deviner ou comprendre que la masse tremblotante sous l’édredon était une petite fille transie de peur. Finalement le sommeil avait eut raison de moi et j’avais finis par m’endormir, enfin !
Je fis ce soir là un drôle de rêve. Je marchais seule sur la lande près de Morar, il faisait venteux et j’avais bien du mal à mettre un pied devant l’autre. Mes cheveux fouettaient mon visage. Pourtant il me fallait marcher car Papa devait m’attendre à la maison. J’avançais à grand peine mais au loin je pouvais distinguer le château. Mon cœur s’accéléra. J’allais enfin rentrer à la maison. Je voulais courir mais je n’y arrivais pas, mon ascension était lente et fatigante. C’est au prix de grands efforts que j’atteignis le château. Il était désert. Nul garde ne protégeait l’entrée comme dans mon souvenir. Il n’y avait aucun bruit autour si ce n’est le sifflement du vent sur les pierres. J’ai traversé le pont-levis et j’ai pénétré l’enceinte pavée. Elle était aussi vide qu’un plat de biscuits après mon passage. Je continuais mon inspection et empruntait l’escalier qui menait au corps de logis. Dans les salles qui succédèrent les unes aux autres il n’y avait pas plus âmes qui vivent qu’au dehors. Morar semblait avoir été laissé à l’abandon. Je commençais à m’inquiéter, aussi me mis-je à courir pour gagner les appartements de mon père. Je le découvrais couché dans sa boite de bois, comme lorsque je l’avais laissé en quittant l’Ecosse. Ma mère avait mentit, jamais il ne se réveillerait. L’homme à la rose aurait alors tout le loisir de dormir dans ses bras. Mon père ne reviendrait pas.

Je m’éveillais en larmes, tirée du sommeil par mes propres pleurs. Ma chemise de nuit en soie blanche me collait à la peau, j’étouffais et j’avais le cœur brisé. Je détestais cet endroit, je détestais ce pays. Je voulais rentrer chez moi, a Morar, revoir mon père. Mais il fallait se rendre à l’évidence, je ne reverrais jamais mon père, ma mère ne voulait plus de moi et les souvenirs de Morar et de son lac s’estompaient chaque jour un peu plus. Je ne retrouverai jamais ma vie d’autrefois. Les larmes ruisselaient le long de mes joues et mon souffle était haletant. J’ai retiré les couvertures pour pouvoir respirer au grand air et me suis redressée. Tout était noir dans la chambre. C’est alors que je réussis a distinguer des voix. Non pas des voix tout droit issues de mon imagination, mais des voix bien réelles. Coutumière de ma nouvelle chambre, je n’eu pas besoin de distinguer le mobilier pour me repérer. J’allais tout de même à tâtons jusqu’à la lourde porte de bois. Je l’ouvris sans un bruit, car je ne voulais pas alarmer d’éventuels gardes ou pire encore : Gwenaëlle.

Les dalles de pierres étaient glacées et bien évidemment j’étais nus pieds. Les voix venaient de la chambre de Dana, du coup c’est là que je me suis dirigée. Je n’ai pas frappé à la porte, j’ai ouvert et ce que je vis, me fis oublier ma peine. Bien que mes yeux étaient encore rougis et mes joues mouillées, je fus éberluée par ce que je vis.

Dana avait invité une amie et nous étions en pleine nuit ! Je pinçais les lèvres de jalousie, moi je dormais toute seule dans mon lit et jamais elle ne m’avait invité. Elle jouait sans moi avec une parfaite inconnue. Je les regardais toutes les deux tour à tour et la seule chose qui pu sortir de ma bouche fut les mots suivants :


« Dana… Qu’est-ce que tu fais… ? » Ma voix étaient encore chevrotante. D’une main, le poing serré je frottais mon œil droit. J'espérais que mon aînée allait avoir une bonne explication.
_________________
Alix_ann
-« Dana... »

Et de laisser se suspendre l'instant. Ne sachant quoi ajouter. C'est vrai, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui dire? Elle l'avait réveiller en pleine nuit sans vraiment d'intention. Dana n'avait pas l'air bien heureuse de tout ça. Alix se mord la lèvre.

-« J'arrive pas à dormir... »

Et de lui faire sa moue la plus désolée du monde. P't'être que toi t'es creuvée et dans un super rêve mais moi non. Comment faire passer ça? Faut dire que la môme elle aussi détestait être réveillée. Mais après avoir passé ces derniers mois en compagnie d'une petite Sabran, exilée castrogonérienne, qui ne se gênait pas pour la réveiller à grand cri dès le matin elle en oubliait presque ses manières. De se mordre la joue, de feinter d'être gênée. C'était son fort à Alix, cette petite gueule d'ange qui faisait qu'on n'allait pas jusqu'à la fâcher.

-« On a qu'àà... Quelle bonne idée! On a qu'à... »

C'est à ce moment que la porte s'ouvre. Ce pourrait être les parents de Dana qui viennent se plaindre du bruit, ou pire, qui aurait remarqué qu'elle avait chaparder dans les cuisines. Faut dire, elle avait bien essayé de se retenir elle était tellement heureuse de découvrir de nouveaux mets et pressée de trouver un digne de substituer les madeleines au citron...

-« Oh bonsoir... »

Et d'étirer ses lèvres en un radieux sourire plein de malice. Que ça tombait bien ! Ce n'était qu'une petite fille, une possible nouvelle amie ! Qui arrivait pile au bon moment. C'est sûr qu'avec ça Dana ne pourra plus se rendormir !

-« Je suis Alix Ann... Tu n'arrives pas à dormir toi aussi? Avec Dana on essaie de trouver une solution ! »

Et de se décaler sur le lit de sorte à lui laisser une place à côté de Dana.
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Don.
C'était évident, il serait impossible pour moi de dormir.
Je n'avais pourtant pas écouté ce que me racontait Alix. Pas que cela ne m’intéressait pas non, au contraire, j'avais bien envie d'écouter mais j'étais encore dans un état de sommeil et il était difficile de suivre tout le débit de parole dont elle faisait don sans un brin d'égoïsme.
Et puis bon, en pleine nuit il n'y avait pas grand chose à faire, sauter par la fenêtre ? Non... je m'étais déjà cassé le poignet à trop vouloir jouer avec Don B.
Courir dans la couche de mes parents? Non. Toute seule ils tolèrent, à plusieurs peut être un peu moins.
Il n'y avait strictement rien à faire en pleine nuit.

L'oeil hagard, je ronchonne et me recouche afin de récupérer mon rêve en cours de route, malheureusement le sort s'acharne et lorsque je tente de fermer un premier oeil - toujours hagard celui là d'ailleurs - j'entends une voix qui m'est familière. Celle d'Anastasie, ma cousine. Enfin celle de ma mère, mais c'était un peu pareil, et puis c'était mon amie plus qu'autre chose de toute façon.

Nana était aussi jolie qu'Alix ann, bien différente physiquement aussi, pourtant sa beauté me rendait tout aussi jalouse. Ses cheveux moins blonds, plus dorés, était également plus abondants que sur la jolie tête d'ange appartenant à Alix. Elle avait un air mutin que je perdais doucement en grandissant, et elle semblait bien plus intelligente que moi aussi.
La jalousie heureusement ne m'empêchait pas de l'aimer, aussi jolie qu'attachante, l'enfant qu'elle était, devenait indispensable.
Mon entourage proche l'était, et cette jolie tête blonde en faisait partie.

Je me redresse donc aussitôt, car c'était évident, je n'allais pas dormir, toute trois réunies c'était impossible.
Anastasie allait prendre place à mes cotés à la demande de mon amie Alix, après avoir soupiré deux ou trois fois, histoire de leur montrer quand même que j'étais assez énervée qu'on ne me laisse pas me reposer, je prends néanmoins la parole et me positionne immédiatement à la place du chef.


Bonjour Nana. Je fais rien, je dormais!

Le jour était encore loin, mais je ne savais pas s'il était possible de dire bonne nuit alors qu'on ne dort plus. Il nous faudrait inventer un terme pour ce genre de soucis de dialogue nocturne, un jour.

Bon. Et bien, qu'est ce qu'on peut faire?
Moi j'ai un bonne idée. Mais faut voir si vous êtes d'accord.


Les toisant, j'attends leurs réactions.

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Alixann
Et de s'étirer, de bailler un coup, de montrer qu'elle a de l'aplomb, elle, quand il s'agissait de nuit blanche. Alix voit bien que Dana n'est pas très heureuse, mais, bien que gênée, elle préfère faire fît de ce petit inconvegniant. Elle l'aura, son occupation.
Et de regarder sans trop de gêne, de la détailler de haut en bas, l'autre petite fille. Elle était heureuse. Alix n'avait pas bien l'habitude de dormir seule comme elle avait dû le faire à la Tournelle depuis le départ d'Alienor. Toute petite elle dormait avec son frère jumeau, à Château-Gontier elle partageait son lit avec Alix, puis avec Alienor, parfois avec Jenifael où Yolanda. Bref, les pyjama party c'était son rayon.

Mais Dana, elle n'avait jamais dormi avec elle. Et puis dormir, quand on est avec ses copines, c'était vraiment pas drôle.
Avec attention, Alix l'écoute.

Puis d'arquer les sourcils, en plein suspense que Dana semblait s'amuser à laisser planer.


-« Moi je sais pas ce que c'est mais je veux bien. »
Pour la palme de l'intelligence, on repassera.
-« Alors c'quoi? »
Et de zieuter Anastasie, vérifiant qu'elle aussi est partante en toute rhétorique occulaire.
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Anastasie...
Je regardais tour à tour les deux fillettes face à moi. Le sommeil m'avait totalement abandonné pour laisser place à une inquiétude naissante. Et si on nous surprenait toutes trois hors de nos lits respectifs ? Je préférais ne pas imaginer la colère de ma cousine si une telle chose advenait. Un peu pleutre, j'aurais volontiers couru vers ma chambre en me reprochant d'avoir eu l'idée de la quitter. En même temps quelque chose me tiraillait les entrailles, et jalouse probablement je redoutais de laisser ces deux demoiselles seules à jouer sans moi.

Mes yeux durent traduire mes craintes et malgré moi je laissais échapper d'une voix tremblotante :


"On va se faire punir..."

Je mordis ma lèvre inférieure, en proie à de terribles scénarii de mise à mort de nos personnes pour avoir enfreint les règles du coucher. Il était évident que de nous trois j'étais la moins aventurière, la plus petite aussi. Dana ne craignait rien ni personne, l'autre fille ne se laissait pas démonter, j'étais la seule à redouter et pour cause, les accès de colère de ma cousine me terrifiait. Qu'aurait fait Annwn à ma place ? J'essayais de penser comme lui. M'aurait-il dit d'aller me recoucher et de les laisser faire leur bêtise toutes seules ? Ou alors m'aurait-il enjoint à ne pas me laisser impressionner et montrer à ces deux fille de quel bois je me chauffe.

J'optais pour la seconde possibilité et je déclarais d'une voix toujours aussi peu assurée.


" Mais je n'ai pas peur des punitions, moi !"

C'était très convaincant !
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Don.
Bien.
J'étais ravie, tout ce petit monde semblait d'accord avec ma prise de pouvoir. J'étais le chef, oui, celle qui décidait, qui organiserait tout désormais, qui commande quoi.
Ma première mission de "gouverneur" était alors de décider de quoi serait faite notre nuit en cours. Et puis que les punitions ne semblaient pas encore prévues au programme nous avions encore bien des heures pour nous permettre toute les bêtises les plus osées.
Mais pour commencer, j'étais encore un peu fatiguée, motivée certes par mon rôle gagné, j'avais décidé de débuter nos activités, par la plus douce de toute, retrouver nos parents défunts.
Comment?

Non... Pas en allant au cimetière de brest comme j'espèrais si souvent, mais plutot en invoquant les morts.
Je savais cela possible, car d'une, on me l'avait dit et de deux. On me l'avait dit aussi !


Bon.
Puisque vous êtes d'accord, vous allez devoir vous installer par terre.


Je me lève pour leur montrer l'exemple, pour leur indiquer la marche à suivre, j'argumente mes paroles par mes gestes, aussitôt alors, je m'installe par terre après avoir posé au sol un foulard blanc. Le tissu était fin, assez pour qu'on puisse encore apercevoir à travers les imperfections du bois de notre plancher.

Positionnez vous à chaque coin du foulard.
Puisque nous sommes que trois, Loulou - ma poupée favorite - comblera le quatrième coin. Et puis Loulou est comme nous, elle a plus de papa, ni de maman.


une fois tout le petit groupe installé en rond autour du petit foulard, je prend de ma main gauche la main droite d'Anastasie, et de la droite, la senestre d'Alix.

Anastasie, ton papa est mort, nous allons le appeler.
Alix, ton maman est mort, nous allons le appeler.
Et ensuite on va appeler mes miens.

Vous êtes prêtes?
Il faut qu'on répète plusieurs fois le prénom de lui ou de elle et puis après on leur demande un chose et ça marche. Même que je l'ai deja fait.


C'était faux, mais je ne quittais plus le foulard des yeux, j'espèrais tellement revoir ma maman... dans sa si jolie robe blanche.. Malheureusement tâchée de rouge.
Par contre, une chose que je ne voulais absolument pas, c'était de croiser le regard de mes camarades de jeu, je savais qu'ils seraient bizarres, soient enthousiastes de vivre une telle expérience, soit effrayés.
Je n'aurais pas la force de leur dire de continuer si jamais elles désiraient arrêter, il fallait éviter tout contact visuel avec elles.

Dans tout les cas, j'étais absorbée par cette petite écharpe de soie fine, je l'imaginais se soulever, et mouler ainsi une forme humaine, un revenant, qui me prendrait alors dans ses bras et qui me dirait que non... non je ne suis pas la fille des Kerdraon, ni d'une quelconque autre famille, mais bien celle de mes parents à moi, qui m'aimeraient pour la vie et jamais ne seraient morts! Oui. J'y croyais, alors je serre doucement la main de ma voisine de gauche afin qu'elle commence, et qu'on arrive vite à mon tour.


Anastasie, tu commences.
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