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[RP] Le Grain de Folie~Chez Mély..

Melyana
Quartier de l’Église chez Stan





La Blondinette avait quittée sa colline, un choix ferme et définitif, elle n'oublierait certes jamais les souvenirs, les moments tout cela serait incrusté dans sa mémoire, mais pour elle, il était temps oui temps de prendre un nouveau départ, d'attraper la main qui se tend, et de se dire que tout peut enfin changer...

Il lui avait fallut beaucoup de choses pour que la décision soit prise, briser enfin le lien avec un passé beaucoup trop lourd pour elle, un passé qui la rongeait chaque jour un peu plus.. Un incendie accident lui avait donné la chance enfin de prendre son courage à deux mains et de reprendre sa vie au début..

Et elle avançait dans les ruelles, ses larmes s'étaient asséchées au fil de ses pas, ses bottes claquaient le sol, elle sentait.. Elle entendait le bruit de la ville, le bruit de la vie, elle sourit un sourire que la Blondinette n'avait pas eu depuis bien longtemps, un sourire de renaissance d'envie de tout recommencer comme à ses premiers jours à Sion..

Comment en était-elle arrivée à ce sourire, simplement en se sentant en sécurité et protégée, après tout elle n'était qu'une femme, et une femme qui malgré tout avait besoin de se sentir protéger, choyée aussi..


Elle s'arrêta un instant au milieu de la place, elle avait transcrit sur un vélin le plan pour rejoindre la maison de Stan, un regard circulaire, elle prit la ruelle qui remontait la Cathédrale, mazette le bruit des cloches le matin elle n'allait pas apprécier quoique les cloches ne sonnaient plus beaucoup à SIon...


Enfin elle aperçut le n° 9, un instant un bref instant d'hésitation, elle sentait son cœur s'emballer mais ne voulait pas lui démontrer, doucement elle voulait que tout se fasse dans la douceur, comme depuis le premier jour ou ils s'étaient vus.. Un autre pas, suivit encore d'un autre et la voilà devant la porte, elle leva la main un brin tremblante et osa enfin frapper doucement..

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Stanleyk
Ce n'était pas une grande et spacieuse demeure, mais l'homme qui y vivait n'occupait guère plus de la moitié de l'espace qu'elle offrait. La décoration était sobre, aussi bien a l'intérieur qu'a l'extérieur. On pourrait passer mille fois devant, sans y jeter un oeil. Néanmoins, elle semblait convenir parfaitement a son habitant.

Ce dernier passait le plus clair de son temps a l'étage, c'est la qu'il y avait installé un petit salon avec une table de travail avec dessus, pas mal de manuscrit en vrac. Cette pièce donnait sur la place. Le soir, il n'était pas rare de voir la fenêtre grande ouverte, permettant ainsi a son compagnon le plus fidèle, de venir le rejoindre.

La deuxième pièce de l'étage devait lui servir occasionnellement de chambre. Occasionnellement car il ne l'utilisait que très rarement, préférant le confort et la chaleur de la pièce d'en face.

Au rez de chaussée, une cuisine et deux pièces quasiment vide.

Stan était justement a l'étage de sa bâtisse, guettant avec impatience l'arrivée de son invitée. En la voyant arrivée, il descendit afin de l'accueillir. Un sourire et un visage compatissant, il salua la jeune femme


Comment vas-tu Mely? Bienvenue chez moi, t'es ici chez toi!

Il invita ensuite la blonde a entrer et s'installer
Melyana
La Blondinette avait patientée sagement, elle pouvait pendant ce temps admirer les beautés de la ville, elle n'avait jamais prêtée plus attention à cela mais cela était le bon moment..


Le regard fixé sur sa colline qu'elle pouvait apercevoir de là, elle sentit le vague à l'âme revenir, et la multitude de questions l’oppresser à nouveau..Et si oui SI cela n'était pas lui qu'elle avait mit en terre.. Et si il lui avait fait un mauvais tour?!? Mais pourquoi lui mentir alors qu'il lui avait dit qu'il l'aimait?!? Tout cela n'était que mensonges alors.. L'amour était donc cela un mensonge perpétuel..


Citation:

Comment vas-tu Mely? Bienvenue chez moi, t'es ici chez toi!


Un sursaut qui l'a reposa directement les deux pieds sur la terre ferme, elle se tourna d'un bloc et sourit à Stan reprenant son air joyeux effaçant de son minois les questions qui lui données grise mine..

Oh Stan, merci merci alors je suis ici chez moi?!?



Elle passa la porte laissant quelque peu en plan le propriétaire et parcouru du regard le rez-de-chaussée, vaste, spacieux et même lumineux, elle sourit elle sentait pour elle que tout pouvait bien recommencé ici..Puis revenant vers le propriétaire..

Alors je peux tout faire ici?!? Mais mum tu n'es pas contre que Riri et Mirane soient avec moi?!? Et tu enfin tu as une chambre au moins?!? Et aussi je ne veux pas que cela t’ennuie?!?


Elle se tût rapidement, voyant qu'elle le canardait de questions, et sourit un brin gênée de ne jamais savoir se taire.

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Melyana
Quelques jours plus tard..


Les Jours s"écoulaient mais ne se ressemblaient pas ou peu voir pas du tout, la valse de la vie qui parcours les murs de ses chants tantôt mélodieux tantôt criard.. La Blondinette poursuivait son bout de chemin, des rêves pleins la tête et ces rêves étaient possible grâce à une amitié qui est partie de rien et qui est devenue belle et complice..


Et ce matin là était un matin tout autre, la cohabitation était sympathique, leur attachement sincère mais il était pour l'un comme pour l'autre temps de faire son bout de chemin, et la maison lui semblait si loin de la nature qu'elle chérissait tant, qu'elle repartie à la recherche d'une maisonnette en adéquation avec elle même.

Elle avait opté pour le chemin à l'opposé de ce qui restera à jamais dans son cœur sa colline, et elle remonta une autre colline, un lieux idyllique ou elle pouvait s'abritait, et voir tout Sion, mais aussi se perdre dans ses rêveries.. Le Soleil se faisant déjà haut et chaud elle sentait déjà d'autres effluves venir chatouiller ses narines.

Après quelques lieux parcouru, à une bonne hauteur ou elle pouvait embrasser du regard tout Sion, elle trouva enfin ce que le vieillard lui avait indiqué une vieille bergerie, elle sourit conquise au premier regard elle se sentait déjà chez-elle loin de la vie trépidante de la Citée, loin de ses rancœurs et des personnes qu'elle commençait à ne plus supporter..

Approchant de la porte de bois, elle constata que la maison et le reste était en parfait état pas de gros travaux juste un bon coup de récurage pour lui redonner vie, et y déposer ses malles.

Un bruit derrière elle la fit obliquer, elle sourit en reconnaissant le vieillard, et fût surprise de voir une charrette pleine qui le suivait.

Oh Mazette vous n'avez quand même pas emporter mes affaires ici.


Madoué que si ma belle enfant, il ne vous reste plus qu'a régler et emménager..


Alors parfait voici les écus que je vous dois, et merci encore!

De rien la bonne journée ma Ptite Dame!


Elle le laissa repartir et abandonna aussi vite la charrette, entrant avec curiosité dans la maison, ouvrant au passage tout les volets et fenêtres, et surprise tout était vraiment impeccable, elle n'avait plus qu'a poser ses malles et ranger. Et une nouvelle vie pour quelques semaines encore à Sion s'écrivait là. La Bergerie porterait le Nom de Petit Grain de Folie.. Un peu ce qu'elle était la Blondinette..




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Melyana
Le 22 Juin de l'An 1461

La blondinette avait quittée la ville, celle qui l'oppressait tant, celle qu'elle voulait fuir tant elle ne supportait plus certaines choses, elle s'accrochait grâce aux rires échangés avec cette amie qui lui ressemblait tant, elle se disait souvent la Blondinette qu'elles s'étaient bien trouvées, tant dans leur choix, caractère ou futur..

Et la voilà sur le chemin ou la poussière brune s'élève, elle a encore de la paperasse à faire , des missives à répondre des tas qu'elle se demandait sans cesse si cela cessera un jour, il y avait dans ces dernières des instants de joie, des instant ou l'on soupire tant cela est agaçant, des instants sérieux ou les choses n'étaient pas à prendre à la légère, alors c'était donc devenu cela la vie de la Blondinette, une vie faite de pigeons volant partout lui déposant trop de parchemin pour deux malheureuses mirettes.


Un Regard vers le chemin, une pensée qui s'envole, ses amis quelques part là bas elle ne savait pas trop enfin si mais elle n'en parlait pas, elle s'accrochait à leur retour prochain, les voir, échangés, rire et un jour voyager en joyeuse bande un peu déglinguée..


Pas le temps de compter les pas que la voilà devant sa nouvelle demeure, elle s'installe sans plus chercher sur l'herbe tendre, le plein air, la vue imprenable un climat des meilleurs pour écrire..

Ouvrant son livret elle y glissa la plume si précieuse à son cœur, le plus beau cadeau qu'elle n'est jamais reçue..




Prendre le Bon Chemin.*

Prendre le bon chemin,
Avec son bâton de pèlerin.
Être certain de son bon choix,
Prendre un chemin à la fois.

Prendre le dur chemin,
Même s'il paraît surhumain.Le cœur en fête l'emprunter,
Les obstacles, apprendre à les sauter.

Prendre le grand chemin,
Qui nous mènera plus loin,
Ou bien le sentier bucolique
Exaltant notre âme poétique.

Prendre le vieux chemin,
Cheminer le cœur serein.
Aimer la nature autour de soi,
Se reposer dans les bois.

Prendre le vrai chemin,
Celui qui paraît sans fin.
Marcher plein d'Espoir et d'Amour :
Prendre le chemin sans retour.

Prendre le beau chemin,
Guidés par notre destin.
Suivre la trace de nos aïeux,
Et nous rapprocher des Cieux.



Levant le nez, devant l'arrivée toujours brutale de Mirane, elle lui sourit une autre missive, une autre chose à ajouter à sa tâche, elle sourit quand même elle a toujours voulu le garder ce sourire quoiqu'il pouvait avenir et devenir... Refermant le livret elle se plongea dans sa tâche de façon sérieuse.


Hrp: Texte de Rolande Fanès

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Melyana
Le 24 Juin de l'An 1461


Un autre jour qui se lève, une aube merveilleuse et scintillante, reflet de beauté qui fait échos aux montagnes environnantes, l'air pur et regard de myosotis qui se perd dans la contemplation de la vie chantante et chatoyante.

Le sommeil ne fut pas bon cette nuit, elle avait beaucoup tournée en pensant à ce qu'elle avait fait, écrit, pensé, et l'aube était venu la liberer de ses tourments, une bref toilette plus loin elle se retrouvait sur le banc de pierre le regard perdu vers le lointain.

Elle pensait à ses amis, partis au quatre coin de cette Terre, elle sentait son cœur se serrer, ils lui manquaient et chaque soir venait lui rappeler qu'ils ne seraient pas là pour échanger une chopine, et des discutions à n'en plus finir.

Elle pensa un instant à Ram, un sourire se dessina sur son minois, l'ami fidèle qu'elle avait trouvé en lui, lui avait apporter une touche de renaissance dans son cœur, ils avaient bien échangés sur la vie en elle même et ce jour il lui manquait..

Une autre pensée fila pour sa Blonde, cette amie fougueuse qui lui dévoiler chaque jours un lot de surprises, elles se ressemblaient faire face et cacher tout ce que l'on à cacher en ce monde..

Un soupire venant mourir sur les lèvres, elle ferma les yeux un bref instant, et d'autres souvenirs vinrent lui hanter l'esprit, ouvrant quelque peu les yeux, elle fixa la colline en face, elle pouvait voir ou plutôt dans son esprit revoir la croix qui la surplombait, était-il vraiment passé de vie à trépas?!? La question était restée en suspens.. Comme elle l'était restée avec Du'... Un pourquoi?!? Qui doucement la tuait en son intérieur, le poison était déversé, elle le sentait qui venait lui brûler les entrailles..


Un texte lui vint naturellement en pensant à ces deux là, prenant son carnet elle sortit sa plume et y inscrivit quelques mots..




On ne vit pas sans se dire adieu
On ne vit pas sans mourir un peu
Sans abandonner pour aller plus loin
Sur son chemin quelque chose ou quelqu'un

Je suis venu pour te dire adieu
Un souvenir, meurt toujours un peu
J'ai voulu savoir, ce qu'il m'a resté
Du seul amour, qui ait pu compté

Je suis venu pour te dire adieu
Ou si tu veux, adieu à nous deux
Comme le jour, où tu m'as fait pleuré
En me disant adieu à jamais

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Melyana
Le 29 Juin de l'An 1461

Une aube pas comme les autres, pour une fois tout était différent, enfin sauf la Citée, belle endormie du matin, et la Blondinette la parcoure de son pas pressé, encapuchonnée jusqu'au bas du front, quelques boucles s'échappent la trahissant.. Après qu'a t elle à se reprocher si ce n'est que la nuit fut délicieuse.. Le réveil tout autant mais les responsabilités sonnaient déjà leurs sons de cloches au pied du lit..

Un regard pour lui, un sourire tendre, elle l'avait abandonné, enfin cela était un grand mot ils se retrouveraient bien mais pour l'heure chacun devaient retourner à ses occupations, et c'est avec silence qu'elle avait remit ses habits et avait filée en dehors de la demeure, se retrouvant au milieu des rues de Sion, qui par chance était encore bien vide. Pas qu'elle ne voulait pas assumer non elle se contrefichait des ont dits que.. Et dés tu as vu que.. Elle vivait la vie comme elle était, elle la prenait à bras le corps avec le sourire et sa touche de folie, et toujours son advienne que pourra, mais simplement au réveil elle n'aimait pas qu'on la regarde comme une bête curieuse cela l'aurait mise de mauvaise humeur pour la journée entière.

Un passage en Mairie, rapide tout aussi rapide, elle ne voulait pas en cette heure si matinale se poser sur les registres, elle avait l'envie de retrouver sa colline, son chez-elle.. Une fois le tour fait, les embauches posées pour la milice elle referma le bureau, et fila à nouveau au travers des ruelles, quelques saluts se perdant de droite et de gauche, elle se devait bien d'être polie l'Avoyère, et un passage au marché, remplissage du panier et elle poursuivit son bonhomme de chemin jusqu’à la sortie de la ville.


Et comme chaque matin, ou presque, la Chouette était au dessus de chez-elle faisant battre ses ailes lui signifiant quelques vélins en attente, et Riri était venu la rejoindre sur le bord du chemin réclamant déjà sa pitance de la journée, une pensée vola vers le propriétaire, elle n'avait pas comprit les derniers mots échangés juste qu'elle devait tourner la page et lâcher prise, et elle avait lâcher prise hier soir, elle s'était laissée porter par celui qui depuis quelques temps occupé son esprit.


Un sifflement traversa ses lèvres, rappelant sa gentille meute à l'ordre et elle grimpa le chemin de terre, la ramenant dans son antre, un passage de porte tout aussi enchainé, ouverture en grand des fenêtres et allumage de la cheminée, un tout et son contraire à la fois...

Posant le gros chaudron emplit d'eau sur l'âtre, elle remplit rapidement les bols de pitance de ses bêtes à poils et à plumes, puis enfin s'occupa du bac en bois trônant prés de la cheminée, bien en face de la fenêtre donnant sur les hauteurs, jetant quelques pétales de fleurs dedans elle le remplit ensuite d'eau chaude..


L'heure était à la détente, à l'esprit qui s'évade qui imbrique l'un dans l'autre les derniers événements de la journée précédente et de la soirée qui s'ensuivit, ôtant à nouveau ses vêtements les laissant à même le sol elle se glissa dans le bac, ses mirettes bleutées se perdant dans le lointain bien songeuse.

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Melyana
02 Juillet de l'An 1461

La Blondinette avait quittée son bureau, elle ne s'était pas arrêtée chez Gyl ce soir oui ce soir elle irait là bas avant qu'il ne parte, cela lui faisait un drôle d'effet, le manque déjà se faisait sentir quand il s'absentait, quelque chose de cruel au creux de son coeur, s'attachait-elle déjà?!? Oui elle ne pouvait pas se le nier.. Avait-elle peur?!? Bien sur comme souvent..

Sortant de la ville, elle ramassa sur son chemin un bouquet de fleurs des champs, elle gardait son côté bohème, elle enlevait dans ces moments là son habit d'Avoyère et son côté trop guindée , et elle se retrouvait avec son environnement, sa colline, sa nature...Le petit grain de malice fiché dans ses mirettes, elle filait sur les chemins, en sifflotant, Riri l'avait rejoint miaulant comme souvent, elle lui sourit..

Bonjour mon Riri, alors la chasse fût bonne?!?


Autre miaulement pour guise de réponse, et elle termina sa course en entrant dans la vieille bergerie, ouvrant tout en grand, un appel d'air frais venant prendre possession de la bicoque, un regard pour la colline faisant face à la sienne, une pensée s'envola rapide et brève, puis de son pas leste rejoignit sa chambre, s'agenouillant au bord du lit elle sortit un coffre en ferraille, les secrets d'une enfance, ses secrets à elle que personne n’avait troublé, elle était restée bien silencieuse sur les années avant son arrivée à Sion.. A quoi bon après tout..

Ouvrant le coffre, seul rescapé de l'incendie, noircit mais l'intérieur intact, elle plia ses jambes sous elle, et en sortit en premier lieu une mèche blonde au parfum d'ancien temps, feue sa mère seul souvenir d'une beauté qui s'était éteinte d'avoir trop aimée un homme qui l'avait délaissée.. Puis d'une main tremblante s'empara d'une enveloppe cachetée elle hésita à nouveau.. Pourquoi maintenant?!? Parce qu'elle le sentait qu'enfin il était l'heure de lire les mots.. La dernière lettre d'un père qui un jour avait fuit la demeure familiale pour ne jamais revenir..




Ma Fille,

Essaie de me comprendre, je ne sais pas bien m'y prendre et puis cela n'est pas facile à dire..
Tu avais dû remarquer, depuis quelques lustres que ta mère avait perdu son sourire, oh bien qu'elle avait gardé sa beauté, toi mon enfant tu m'as vu plus souvent partir, qu'être là pour te veiller..

Ma Fille,

Tu sais dans l'existence, il y a des différences que désormais tu vas devoir apprendre, la vie ce n'est jamais noir ou blanc, mais toujours d'un gris différent, comme font les reflets dans la cendre.. Tu sais ta mère et moi on s'adorait et puis sans comprendre, on a oublié ce que l'on s'était promis et puis toi tu as grandis..

Je me doute que le jour ou tu liras cette lettre, tu auras l'audace d'une femme, probablement le caractère de ta mère, une douceur dans les yeux, mais un cœur qui pourra devenir pierre si l'on te cause tord..

Pour moi j'ai bientôt finit, rien n'est fait au hasard, je m'en vais quelque part, je tenterais de refaire ma vie, je penserais toujours à toi ma belle enfant, et même si nous ne nous voyons point je saurais que tu grandis, je te verrais devenir femme volontaire et décidée dans tes choix..

Je te demande juste d'esssayer de me comprendre, de me pardonner et de ne pas chercher à me retrouver, je veux juste d'expliquer que tout peut arriver dans la vie qu'est la notre, que rien d'humain n'est éternel même quand les sentiments sont là, mais cela tu le comprendras quand toi aussi tu auras un enfant..

Je t'embrasse ma douce Mély

Ton père


Elle serra les dents, une larme perlant sur sa joue, comment pourrait-elle lui pardonner après tout, et surtout pourquoi lui était-il venu l'idée d'ouvrir cette boite de pandore qui en elle venait d'éveiller la plus sombre des colère..

Froissant le vélin, elle le fourra au fond du coffre, une dernière caresse pour la mèche de feue sa mère, et elle replaça le coffre sous le lit, se leva elle rejoignit la pièce principale et se prépara une tisane bien chaude et se planta à sa fenêtre face à la colline.

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Melyana
Quelques temps plus tard..


Sur les pas d'un nouvel avenir, la Blondinette était rentrée chez-elle à l'aube naissante, ou la rosée se joue de ses parures sur l'herbe verdoyante des pâturage montagnard. Elle gravit non sans peine la butte, un regard alentour, les montagnes, le Rhône son chez-elle et en même temps elle s'y sentait presque étrangère...

Ouvrant volets et fenêtres, elle remit un peu d'ordre dans son foutoir, bientôt il serait l'heure du départ, ses affaires se devaient d'être bouclées, un vacarme dans son dos elle se retourna, sans aucune surprise elle se retrouva nez à nez avec Asperge, un sourire se dessina sur son minois.

Dis moi toi, elle est où ta maîtresse?!?

Elle lui jeta un quignon de pain, puis le laissa filer à nouveau pour l’extérieur, rejoignant sa chambre elle sortit sa malle et commença le rangement de ses affaires, même si cela ne serait pas pour demain, elle avait hâte de découvrir cette nouvelle vie, les nouveaux horizons, la belle aventure.

Un regard au travers de la fenêtre, elle ferma un instant les yeux, il lui avait donné une raison d'avancer à nouveau dans cette vie, il lui avait tout donné sans probablement s'en apercevoir, et elle le savait que sa peau le réclamait chaque secondes ou il n'était pas là, mais elle taisait encore beaucoup, ne voulant pas lui faire peur.

Un autre bruit dans son dos, elle se retourna, Riri il ferait aussi partit du voyage tout comme Mirane, et ce fameux Asperge, quel nom de chien!! Mazette elle n'avait pas pu trouver mieux sa Rousse!!

L'heure n'était pas à la rêverie elle devait finir rapidement le rangement de son bazar, régler ses dernières affaires..

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