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[RP] « On ne choisit pas ses parents..."

Boulie
"... On ne choisit pas sa famille, on ne se choisit même pas soi-même*. »

Et pourtant… Si on ne se choisissait pas soi même, il était quand même possible de choisir sa famille lorsque l’on n’en a pas ou du moins plus. Il n’y avait guère besoin de lien du sang pour se sentir proche de quelqu’un. Et qu’est ce qu’une famille au juste ? Un père, une mère, des enfants… Un mariage, une union, un lien de parenté.

Pourtant, on ne pouvait pas dire qu’il y avait une mère, ou plutôt une grand-mère. Pas pour l’instant. Le père avait adopté une fille qui avait adopté un fils. Et par ce jeu des adoptions, la fiancée se retrouvait mère et même grand-mère sans jamais n’avoir enfanté. Enfin, elle n’appartiendrait à cette famille que lorsque les liens sacrés du mariage les auront unis, le père ou plutôt le grand-père et elle.

Une chance dira la plupart des femmes, connaissant la douleur de l’accouchement. D’autres mentionneront la notion d’éducation, en grande partie déjà faite pour la fille, et pour le petit fils, elle n’avait plus qu’à être mamie gâteau. Sa future fille s’occuperait bien de l’éducation de ce dernier. Et Papeta veillerait surement au grain. Quant à Mameta, elle n’avait plus que tendresse à donner à ces trois Lespadà. Dire qu’avant, elle fuyait les hommes et les enfants. Seuls les imbéciles ne changeraient pas d’avis. Elle avait désormais un homme, et deux enfants, bien que l’un soit l’enfant de l’autre. Peut-être que d’autres feraient leurs apparitions, aussi bien par l’adoption que par l’enfantement. A vrai dire, elle n’y pensait même plus, et ne faisait plus aussi attention qu’au début. Pour l’instant, elle était comblée.

Et alors qu’un courrier de son fiancé était arrivé pour demander son rapport de milice, un autre survint peu de temps après. Ce dernier était écrit par une main peu certaine, surement celle d’un enfant. A peine eut-elle lu les premiers mots qu’elle sût qu’il s’agissait de son petit-fils. Un sourire plus que ravi fit son apparition sur le visage de la grand-mère. Elle ne l’avait pas vu depuis longtemps…


Citation:
bonjorn Boulie,

coucou c est moi tyb j espere que tu vas bien car en ce moment je ne te vois plus?

il y a Diablesse qui m offert un bébé chat et il a tres beaucoup plein de puces alors maman m a dit de t écrire pour te demander quelle plante je dois prendre pour qu il en a plus.

voila j espere que je vais te voir tres vite car tu me manques

je te fais les gros bisous Mameta

tyb


Il l’avait même appelé « Mameta », et elle aurait pu en être outrée, mais la demoiselle encore bien jeune en était ravie. Ce n’était qu’une marque d’affection et en aucun cas cette appellation mentionnait l’âge. Pas de rides encore pour la demoiselle, ni de cheveux blancs, ou peut-être deux ou trois, mais elle ne les cherchait pas. Ni une ni deux, elle prit sa plume pour lui répondre. Pigeon envoyé, elle se lança dans la poêlée de champignons promise peu de temps avant à son fiancé, bien qu’elle l’ait taquinée en lui disant qu’il était privé de repas. Le temps était propice à la pousse de champignons divers et variés, mais surtout de ceux comestibles. Poêlée prête, elle dressa rapidement la table et se posa sur son tabouret attendant le retour de son fiancé. Alors qu’ils dégustaient tout deux le déjeuner, un peu maigre au gout du chef de famille surement, elle remit au gout du jour la discussion qu’ils avaient eu avec Absynthe.

- Et pourquoi nous ne ferions pas notre ballade en forêt demain toute la journée ? Nous prendrons le nécessaire pour déjeuner sur place. Qu’en dîtes-vous ? Avec votre petit fils et votre fille évidemment !

* Philippe Geluck
Joan
Des champignons, encore des champignons, je finirais à coups sûrs par ronger les barreaux de mon tabouret avant même le soleil couchant.

Marmonna-t-il en voyant arriver les odieuses moisissures qui devaient être son unique repas du jour. L'aventure fut malheureuse, un humour pas toujours comprit, des taquineries un peu acerbes et voilà que l'homme se retrouvait privé d'une collation plus raffinée. Pourtant bien qu'il s'en gardait de le dire et s'amuser de prononcer l'inverse par moments, la petite et frêle femme qu'il avait choisie comme fiancée avait un don inaliénable dans l''exercice des saveurs. Elle pouvait, si son désir s'y trouvait donner goût aux choses les plus mauvaises et le plus immangeable de la création. Sachant cela d'elle, il ne put qu'avoir confiance envers son repas de l'instant même si les champignons n'étaient en aucun cas son plat favori. Il prit alors son courage à deux mains pour porter avec vaillance la nourriture à ses lèvres, la saveur qui caressa ensuite sa langue fut tout aussi puissante qu'inattendue, à cela il afficha sur ses lèvres conquises un sourire sincère, pour finalement lui dire posant au préalable une main sur la sienne.

Il y a des choses bénies en ce monde brave Boulie, et votre science de me conquérir par la cuisine en est une assurément, tant il me plaît de m'y plier pour le plaisir qu'elle me procure. Si vous n'aviez que cela ma tendre amie, si Dieu et la vie ne vous auraient donné que ce don, je vous épouserai volontiers quand même pour avoir la chance de profiter de votre art. Bien qu'heureusement, dans leur grande bonté ils vous ont pourvue d'une grâce, ornement de votre vertueuse beauté.

Il fut sincère tout comme ses yeux figés sur elle alors qu'il reprenait des forces grâce au plat préparé. Prenant le temps de lui donner, entre deux cuillerées, les remerciements d'un homme rassasié qu'il était à ce moment précis. Puis il vint prendre place, tout en se levant, derrière elle, ses mains posées sur ses épaules, dont il n'avait pas grand mal à empoigner entièrement au vu de la taille de celles-ci vis-à-vis de ses mains. Ainsi positionné il pencha son cou pour venir avec tendresse et satisfaction déposer lentement ses lèvres contre l'une de ses blanches joues dont il affectionnait la douceur. Alors qu'il s'adonnait à ses élans de tendresse dont il avait l'habitude de lui prodiguer, elle lui parla de son idée de partir en forêt en famille, l'idée lui fit sourire et il répondit.

C'est une idée délicieuse Boulie, tendre fiancée aux douces joues. Qu'allons-nous explorer ensemble ? Qu'allons nous manger ? L'une de vos préparations confectionnées de vos doigts experts j'espère .
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Quan l'herba fresca perderà vita, Leon negre morirà de grat.
Absynthe
Pourquoi chercher quand le bonheur est sous nos yeux …

Absynthe pose un regard amusée sur la frimousse de l'enfant qui désormais arbore une large moustache de lait. S’il était à croquer un bon débarbouillage serait à prévoir avant la prochaine embrassade.

Tybère tu veux une autre tartine ? ... demande-t-elle Alors que machinalement elle coupe une nouvelle tranche de pain et l'enduit de miel avant d'avoir sa réponse. L'enfant est gourmand et il faut bien le nourrir si on veut le voir devenir un homme... Du moins c'est sans doute ce qu'une mère dirait.

Un soleil étincelant d'un ciel sans nuage annonçait une chaude journée et les cigales en chantaient les premières notes. Une brise tiède rendait l'atmosphère encore supportable en ce début de matinée. Le courant d'air formé laissait danser les rideaux de tissus fin tirés sur la fenêtre ouverte. Absynthe lance un regard désabusée sur la petite boule de poile qui tente de se faire maitre de l’extrémité des voilages. Troisième tentative d'escalade qui le fait tomber au sol et le fait rugir d'un miaulement ridicule. Spectatrice de la scène la jeune femme s'abandonne à un rire cristallin qui accompagne celui de son fils. Mais elle se ravise bien vite en craignant pour ses rideaux.


Tybère ton chat !... observant les mains de l'enfant couverte de miel, elle se dit que le remède serait bien pire que le mal et qu'il serait sans doute préférable d'attendre une autre occasion pour confronter ce jeune Lespadà à ses responsabilités. Elle se lève et saisit le chaton par la peau du cou comme le font les chattes pour déplacer leur petit. Elle le regarde d'un air autoritaire et utilise le seule moyen qu'elle a de se faire comprendre.... la parole... la boule de poile finirait bien par en saisir quelque chose.

« Problème » j'ai dit non !.... pas mes rideaux !...

Problème oui.... c'est le nom que portait provisoirement l’odieux cadeau poilu. La jeune femme qui apparemment se trouvait touché par un virus d'adoption dépose le chaton dans sa caisse en bois avant de revenir derrière son fils.

Absynthe n'avait jamais aimé les enfants. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait de si attractif. Pour elle l'enfantement était symbole de la perte de sa taille fine, d’horribles douleurs et de la mort quasi certaine de la future mère. Les souvenirs qu'elle gardait des délivrances auxquels on l'avait forcé à assisté lui laissaient des haut-le-cœur. Les bébés la rendaient plus que perplexe. Ils étaient bruyant mal odorant et globalement inutile. A mur réflexion, si elle devait avoir quelque chose pendu à ses seins elle préférait qu'il s'agisse d'un ténébreux et musculeux jeune homme.

Elle n’avait pas changé ses conceptions. Elle n’aimait pas les enfants… mais elle aimait son fils. Ou peut être autre chose car l’amour des fois devenait un concept bien faible pour exprimer ce que l’on ressent. Elle ne l’avait pas choisit, elle ne l’avait pas cherché, elle ne l’avait pas trouvé mignon en le rencontrant… c’était juste un enfant. Elle s’était montrée à son habitude exigeante et pleine de principes et lui avait montré de la courtoisie et de la sympathie quand il faisait des efforts pour ressembler à un être civilisé.

Elle ne l’avait pas choisit, mais lui avait du le faire. L’enfant d’un naturel méfiant et craintif avait sans le vouloir réussit à amadouer la seule adulte qui de prime abord ne voulait pas de lui dans sa vie. Ils s’étaient jaugés, rapprochés avec méfiance, puis acceptés et finalement recherchés et aimés.
Et un beau matin sans prévenir la jeune enfantophobe se rendait compte qu’un être non adulte faisait partie de sa vie. Elle veillait à sa santé, sa sécurité, se montrait intransigeante sur son éducation… Et à sa grande surprise se trouvait submergé d’une vague d’affection et de tendresse en sa présence.

Elle passa une main tendre dans le dos de l’enfant qui finissait d’engloutir sa tartine et agrémenta le geste d’un baiser sur le haut du crane. Au touché de l’étoffe elle grimaça légèrement…


Il va faire chaud ce jour Tybère… tu iras te changer après ta toilette et mettre une chemise plus fine. indiqua-t-elle à l’enfant d’une voix aussi tendre qu’autoritaire. Elle se surprenait elle-même à de telles réflexions, comme si les mots se prononçaient tous seuls.

Lespadà… Elle lui donnait ainsi ce nom en l’adoptant. Ce nom qu’elle avait elle-même reçu en héritage de son père adoptif.

Elle fut perdue courant sans cesse à la recherche d’un peu de quiétude. Elle avait pris l’habitude de porter le monde à bout de bras tentant de dompter ce qui pourrait l’apaiser. Mais à quoi bon courir quand on ne sait même pas où aller. Joan lui avait offert un point d’encrage. L’amour transcendant de la filiation. Et de surcroît il lui offrirait bientôt une mère. Absynthe avait passé son enfance élevé par un homme et n’avait jamais su ce que c’était d’avoir une Mère et n’en avait jamais éprouvé le manque. Mais au-delà de l’amitié et de l’amour qui l’unissait à la fiancée de son père Elle était forcé de constater chez la jeune femme à peine plus âgée qu’elle, une aptitude naturelle à aimer et à rependre cet amour. D’une douce fermeté elle imposait la paix et l’équilibre de la famille.

Absynthe avait des racines… et désormais elle avant une branche qu’elle comptait bien voir fleurir.

Son regard se pose sur la boule de poile qui se gratte dans sa caisse et un sourire aux lèvres elle ajoute.


En quand tu seras près, nous irons chez Papeta et Mameta…. Je pense que « Problème » à grand besoin des plantes de Mameta… Quand il n’aura plus de puce on lui trouvera peut être un autre nom…
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Tybere
Tyb heureux revassait un peu a table tout en prenant son petit dejeuné ,il pensait a sa rencontre avec Absynthe , son attachement qui grandissait en lui depuis ce jour beni .

Lui le gamin de la rue qui dormait sous son arbre , qui très vite se retrouva pris en charge comme une vraie maman par Absynthe , Tybere ne sachant pourquoi se sentait si bien prés d'elle depuis toujours ,elle l apaisait par sa présence ,un peu perdu dans ses pensées il souriait de bonheur en pensant que maintenant il l appelait "maman" et cela lui procurait un bonheur qu'il n aurait jamais pu oser imaginer.

Tybere sortit de sa reverie en entendant sa maman l'interpeller ,il tourna la tete et lui fit un grand sourire


Tybère tu veux une autre tartine?

Le gamin la regardait avec des etoiles pleins les yeux arrivant a peine a croire que cela était la réalité ,une maman douce et ferme ,une maman a lui qui prenait soin de lui ,qui lui racontait des histoires pour s endormir et le calinait tout le temps ,une vraie maman comme il en avait tant revé .

oh oui maman je veux bien mercès

Tybere lui répondit d'une voix joyeuse tout en la regardant la preparer ,son attention fut attirée d'un coup par le chaton "problème" qui avait pris les rideaux pour son terrain de jeu ?apres un rapide coup d oiel vers sa mère le gamin éclata de rire puis se ravisa quand il vit sa maman s'arreter de rire et froncer les sourcils

Tybère ton chat!

Tyb s'appretait a sauter de sa chaise quand il vit sa maman l attrapper ,le gronder et le mettre dans sa caisse ce qui fit rire le gamin car lui n avait pas beaucoup d'authorité sur problème et meme si sa maman lui avait dit d etre plus ferme avec lui et qu il devait lui apprendre a se tenir bien Tyb n y arrivait pas car des qu il voulait le gronder probleme le regardait avec de grands yeux ce qui finissait toujours par une séance de calins

Il va faire chaud ce jour Tybère... tu iras te changer après ta toilette et mettre une chemise plus fine.

oui maman j y vais de suite

Tyb sauta de sa chaise ,s'essuya la bouche du revers de sa chemise et fonça vite chercher une autre chemise ,une fois son choix fait il se deshabilla puis se lava avec grand soin , se secha bien et se rhabilla puis il s arreta en entendant sa maman de loin

Et quand tu seras près? nous irons chez Papeta et Mameta

Tyb sauta de joie en entendant cela et prit dans son élan de bonheur ,le gamin detala vers sa maman la chemise a moitié fermées et les braies aux genoux ,arrivé quasiment devant sa maman tyb qui courait en tenat ses braies s'embrouilla les pieds et s'étala devant elle ?puis il releva la tete en arborant un tres grand sourire

Ohhhhh ouiiii maman bonne idée ,on va y aller maintenant hein?
on va emmener un cadeau a Papeta et a Mameta?


Tyb se mit assit par terre tout en la regardant montrant toute sa joie d aller les voir
Boulie
    Lundi des champignons,
    Mardi des champignons,
    Mercredi…

Encore et toujours des champignons. Enfin non, n’exagérons pas. Disons plutôt que la saison était propice à une alimentation de type végétale. Si cela ne concernait qu’elle, les repas auraient été exclusivement composés de verdures, baies et champignons, accompagnés de temps à autres d’une bonne portion de protéines. Mais la cuisinière ne devait plus penser que pour elle mais pour deux désormais. Et ce dernier avait un estomac qui réclamait bien plus qu’une simple poêlée de girolles agrémentées de la persillade du jardin. Cependant, ils ne vivaient pas avec une cuillère en or, ou même en argent, dans la bouche. Il fallait donc se contenter de mets locaux. Ils n’étaient pas non plus sur la paille, et la boucherie de la jeune femme leur permettait notamment de manger de la viande quasiment une fois par jour, réservé plutôt pour le diner. Et lors de pénurie, ou de mois difficile, la maîtresse de maison revenait, pour son plus grand plaisir, aux bienfaits de la nature. Elle se plaisait à transformer les produits peu ragoutants à la base en un plaisir immense pour les papilles. Et tout au long de la préparation du déjeuner, elle s’était imaginée la tête de son fiancé, fin gourmet de chair animal, lorsqu’elle lui poserait le plat devant le nez. Amusée, elle le regardait mirer son assiette, attendant qu’il prenne la première bouchée avant qu’elle puisse elle-même manger. Non pas là comme un possible empoisonnement mais plutôt par politesse.

La nourriture s’approchait doucement de la bouche de l’être aimé. La jeune femme retînt son souffle, se mordant les lèvres, doutant soudain de son art culinaire, espérant fortement que ce plat lui convienne malgré tout. Ses lèvres se refermèrent sur les petites chanterelles, et Boulie, bien aux aguets, surveillait le moindre des mouvements de son fiancé, de sa respiration, à son regard et au mouvement de sa pomme d’Adam. Elle était tellement concentrée que la main qui se posa sur la sienne la fit sursauter, et elle s’inquiéta, pendant un court laps de temps, d’un étouffement de celui-ci. Puis les mots qu’il prononça alors ravirent les oreilles de la jeune femme autant que les papilles de l’homme avait dû être stimulées, si ce n’est plus. Si l’on pouvait considérer qu’elle avait un don pour la cuisine, alors lui était le maître des mots. Il avait le don de tourner les phrases, d’une façon telle, qu’à chacun de ces mots, si futiles soit-ils, le cœur de la fiancée se pinçait d’une pointe d’admiration. Et ces phrases suffirent largement à la faire rougir. Et se fut le regard brillant pointés dans le sien, les joues teintées de rouge écarlate, qu’elle lui répondit simplement :


- Merci

Ces mots semblaient bien fade au regard de ce que son futur époux venait de prononcer, mais elle n’aurait su comment lui dire sa gratitude tellement elle fût touchée par ses paroles. Elle réussit, après un long moment, à se remettre de ses émotions, et c’est lorsque ses joues reprirent une couleur normale qu’elle se décida à lui parler de la virée forestière. Et c’est toujours rempli d’affections que celui-ci lui répondit, et c’est comblée qu’elle lui répondit, sur un ton d’amusement.

- Hé bien, je pourrai préparer à l’avance une petite tarte aux orties. Puis sur place nous pourrons composer une petite salade d’Oxalis, de Coquelicot, de Bourse-à-pasteur… Ensuite nous pourrons ramasser quelques baies sauvages en guise de dessert. Et avec vos talents de chasseur, peut-être pourrions nous avoir un petit gibier ? ... Je vais donc envoyé tout à l’heure un petit pigeon à Absynthe.

Elle se dégagea doucement de son étreinte pour se lever, et rassembla la vaisselle sur la table afin de la déposer dans un bassinet d’eau. Elle revint peu de temps après, lui donnant un baiser au passage et lui expliqua ensuite son projet de l’après-midi.

- Il faut de plus que je prépare la lotion antipuces pour Problème, et préparer nos affaires pour demain !

Et aussi aller à son bureau de tribun, puis à sa boucherie, puis à la mairie, enfin cela allait de soi. Après quelques moments de tendresses partagées, loin des regards indiscrets tavernicoles, elle le laissa à ses occupations, et sortit le nécessaire pour écrire à Absynthe. Elle aurait pu simplement aller la voir chez elle, mais elle avait une idée en tête.



    Chère Absynthe,

    Que diriez-vous d’une promenade demain en famille ? Nous prendrions le nécessaire pour passer la journée en forêt, lieu que votre fils affectionne tout particulièrement, et notamment pour pique-niquer. Nous trouverons, en plus, quelques vivres sur le chemin, alors pas besoin de s’encombrer avec de lourds paniers.
    Et si vous êtes d’accord, je vous propose de ne rien dire à Tybère, et de lui faire croire demain, que vous nous rendez simplement visite. Qu’en dites-vous ?

    Avec toute mon affection,
    Boulie


Elle reposa la plume, enroula le petit morceau de parchemin afin de l’accrocher à la patte de son pigeon et le laissa s’envoler. Désormais, elle n’avait plus qu’à aller chercher de la lavande, de la menthe, du basilic et encore quelques plantes connues d’elle. Elle avait du pain sur la planche, car visiblement Problème était un nid à problèmes, ou du moins, pour l’instant, à puces.
Absynthe
    Ohhhhh ouiiii maman bonne idée ,on va y aller maintenant hein?
    on va emmener un cadeau a Papeta et a Mameta?


Absynthe rit en voyant son fils au sol et leva les yeux au ciel amusée.

Allons lève toi garnement !... est ce ainsi que se tient un future chevalier ?.. que dirait Papéta s'il te voyait ?...

rit lui tendant la main pour le relever.

Un cadeau ?.... Notre présence n'est-elle pas déjà source de joie pour eux ?... rit de bon cœur... Je pense que je vais faire des madeleines... tu peux leur faire un dessin si tu veux...

elle allait répondre que oui il irait tout de suite leur rendre visite, Quand Suzanne sa chambrière lui apporta une missive qui venait d'arriver. Elle la déplia soigneusement et reconnaissant le sceau qui cachetait la lettre elle dit rapidement...

Tient un courrier de Mameta justement. Elle eu le judicieuse réflexe de lire dans sa tête et sourit à la proposition de sa mère. une rapide pensée de tendresse alla pour cette dernière... la seule Lespadà qui daignait lui écrire et répondre à ses missives... indigne père et fils tant aimé...

Elle regarda Tybère pour lui répondre.


Elle me dit que la potion pour Problème sera prête demain et qu'elle a du travail ce jour... moi aussi d'ailleurs....

Nous irons donc les voir demain à la,première heure... mais toi tu vas pouvoir aller à ton entrainement quotidien avec Papeta.... sans te rouler par terre !...


Après avoir prodigué quelques tendresses à son fils elle le laissa pour rejoindre son bureau. Elle pris un vélin et s’installa. Puis encrant une plume, elle feignit de travailler pour répondre à sa mère.

Citation:
Mair mea,

Voilà deux merveilleuses idées !... L'idée de passer une journée en famille me réjouit au plus au point. Cela nous fera du bien à tous de se reposer de savourer du temps ensemble.
Je me réjouis par avance de ce que j'apprendrai de vous sur les plantes comestibles de la forêt... Et vous aurez ainsi l'occasion de m’initier à votre passion des champignons !

Et vous êtes merveilleuse d'avoir l'idée de faire la surprise à Tybère. Il sera ravi.
Nous passerons chez vous demain matin et je préparerais juste quelques madeleines qui font tant plaisir à nos hommes Lespadà et de quoi se désaltérer...

Je vous embrasse,

Aby

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Tybere
Tyb regardait sa maman rire et comme a chaque fois son coeur s emplissait de bonheur de la voir heureuse puis il se releva en s appuyant sur la main de sa mere et sans la lacher des yeux le gamin essayait de remonter un peu gauchement ses braies qui etaient toujours a hauteur de ses genoux.

Il ouvrit de grands yeux et se reajusta tres rapidement en faisant une moue un peu gené car etre chevalier etait pour lui son but et il s appliquait chaque jour heure et minute a tout faire pour atteindre ce but.


Ohhh nan tu vas po le dire a Papeta hein maman ?

s il te plait s il te plait tu lui dis po?


Tyb la regardait en se demandant si elle plaisantait ou pas et au moment ou il allait encore lui demander de ne rien dire Zuzanne fit son apparition avec un parchemin ce qui fit clouer le bec du gamin et il n aimait pas du tout ça alors il lui lança un regard noir mais en gardant le plus complet des silences ,comme quoi tout arrive .

ohhh ouiiii ben comme que ça Pobleme il va plus se gratter hein maman?
héé ben Mameta l est vraiment tres beaucoup forte .


Et voila le gamin repartit comme a son habitude il entendait un mot ou un phrase et il pondait un roman enfin seulement avec ceux qu il aimait car les autres n avaient droits qu a des averses de questions en tout genre

heu on y va po maintenant mais ohhh demain ?

Tyb perdu un instant son grand sourire un ^peu deçu puis se ravisa tres rapidement et d un air tres joyeux il partit en courant vers sa chambre tout en parlant a sa maman

mamannn
je vais l aller me changer pour l entrainement l avec Papeta pi je ferai un beau dessinnnnnnn
Boulie
Elle lavait ses plantes fraichement récoltées lorsqu'elle reçut la réponse de sa fille. Satisfaite, elle la rangea dans son tiroir où trônait déjà de nombreuses lettres. Après avoir laissé infuser, filtrer, embouteiller et nommer, elle rangea la lotion sur l'étagère, et partit à ses autres occupations, à savoir la boucherie et pour finir son bureau de Tribun. Le soir venu, elle rentra toute guillerette, pressée d'être le lendemain. Entre la confection de la tarte et le repas du soir, elle commençait déjà à réfléchir aux programmes. Et tout le long du diner, elle assomma les pauvres oreilles de Joan au sujet de l'organisation de la promenade. Elle prit même le temps, avant d'aller se coucher de préparer le panier à pique-nique, une grande plaide pour pouvoir s'asseoir, mais aussi panier en osier vide pour recueillir toutes les merveilles de la nature. Et c'est sur ses deux oreilles qu'elle s'endormit aux côtés de son bien-aimé.

[Le lendemain]

La Boulette se réveilla comme une fleur dès les premiers rayons du soleil. Joyeuse comme jamais, elle se tourna vers l'homme endormi. Elle ne savait pas trop vers quelle heure le reste de la famille arriverait. La jeune femme était prête à les attendre des heures, mais il était hors de question que ce soit l"inverse. Et c'est d'un air coquin mais surtout décidé, qu'elle le chatouilla dans le but de le réveiller.

C'est l'heure ! Tirez vous du lit, bel endormi ! Debout hop hop hop !*

*Tiré de Mulan
Tybere
Tyb s'éveilla aux aurores ,il se leva rapidement et regarda par la fenêtre un instant voie si le soleil montrait quelques lueurs .

Après quelques minutes ce qui fut pour lui une éternité le gamin arbora un grand sourire et sans même se vêtir comme il faut il partit en courant en direction de la chambre de sa maman .


Mamannnnnnnnnnnn
maman maman maman c est demain l aujourd hui !!!!!!!!!!
debout on doit aller voir Mameta pi Papeta
mamannnnnnnnnnnnnnn


Tyb criait tout en courant puis il ouvrit la porte et sans aucun préambule il sauta sur le lit pour enfin rebondir sur sa maman

maman bonjorn
tu dors?


Sans attendre une quelconque réponse tyb lui fit un gros bisou et continua a lui sauter dessus juste pour être bien sur qu elle soit bien réveillée
Absynthe
Quelques mois plus tard...

En famille ils était heureux et écoulaient des jours heureux. Ils avaient le projet de vivre tous ensemble dans une grande maison. Et ils entreprirent un voyage dans le Languedoc. Mais un imprévu vient troubler l'harmonie familiale. Et Absynthe fit une bêtise que ses proche aurait du mal à lui pardonner.

Le retour à Mende s'était fait dans le silence....
Donnez moi du temps ! Avait demander Joan, sous les supplication de sa fille.

Absynthe avait beaucoup parlé, surtout avec Tybère qui faisait preuve d'une grande maturité pour son âge. Mais aussi, Avec Ariana et Skip, ses bienfaiteurs qui tachait de lui faire entendre raison. Absynthe était à Sauver... Mais encore faillait-il qu'elle l'accepte.

A son retour à Mende elle écrivit à ses parents.


Citation:
Ma chère Boulie,

Il y a tant de temps que nous nous sommes vu. Et j'ai été si lente dans ma correspondance. J'en suis navrée, et vous me manquez.

Mais il y a tant de choses que j'ai à vous dire, et tant de choses que j'ai savoir.
Comment ça c'est finit avec votre parrain ? Ont-ils pu s'entendre avec mon père ? Et votre mariage ?... avez vous eu des nouvelles ?... J’ai appris que Sindey avait quitté la ville

Je sais que vous êtes très occupé à vos études d'herboriste, est ce que vous vous en sortez ?... cela vous plait-il toujours autant ?

Bon je vais maintenant vous donner de mes nouvelles. En espérant que vous ne me jugerez pas trop durement.

Je suis donc partie avec Rostang vers Narbonne. Il fut bon de le retrouver, même s'il demeurait entre nous de nombreux points de désaccord. Je crois que je l'avais espéré depuis si longtemps, que je ne pouvais pas voir le mal en lui, ou l'incongru de la situation. J'étais juste ravie de retrouver ses tendresses, sa passion, et ses rêves fou dans lesquelles il m'intègre parfois.

Seulement voilà. Moi et Rostang, c'est une histoire d'amour passionnel, mais qui n'a plus aucun pied dans la réalité. Il me demandait de mettre Tybère en page chez un noble, de passer moins de temps avec vous et Joan, de quitter Mende, d'abandonner mes ambition politique. Il me voulait moi, mais refusait ma vie. Et désormais, je comprends que moi aussi, je l'aimais lui, mais pas sa vie.

Quoi qu'il soit, nous étions divisés. Et luttions l'un et l'autre, entre d'un côté le désir d'être ensemble, et de l'autre l'impossibilité de tomber d'accord sur le comment être ensemble. Lors d'une dispute, il a posé un diadème sur la table. Je vous le montrerai, il a du lui couter une fortune. Il m'a annoncé que c'était mon cadeau de fiançailles. Il a alors dit qu'on se marierait le lendemain ou qu'on ne se marierait jamais.

J’aurais pu l'égorger à ce moment. Comment pouvait-il avoir aussi peu de considération pour moi ?.... Pourtant, je n'ai pas eu la force à ce moment d'abandonner si vite un homme que j'avais attendu et espéré depuis si longtemps. J'ai donc épousé Rostang...

Ce mariage n'en est pas vraiment un. Il n'y avait ni bans, ni témoins, ni cérémonie digne de ce nom. Il n'est absolument pas officiel et je peux m'en défaire d'un claquement de doigts. Mais je crois que d'aller au bout de cette folie m'a permis de réaliser ses mauvais côté, de confronté le rêve dans le quelle j'étais enfermé à la réalité.

J'ai tenté pourtant, d'être en colère, d'être douce, de m'opposer et de céder... Mais rien n'y fait. Non seulement il me fait souffrir en luttant contre tous mes désirs, tous ce que je suis. Mais je me rends compte que je ne le rends pas heureux non plus.

Je pensais qu'en prenant tous sur moi, j'arriverais à tout arranger, à unir tout le monde, qu'il me suffisait de ne plus exister pour moi même afin de satisfaire tous le monde. J'avais finit par croire que le rôle d'une femme était d'être soumise à son époux. Et à ce moment j'ai fait la rencontre de deux personnes admirables. Senher Skip et Dona Ariana, qui se trouve être des amis de Joan. Ils m'ont ouvert les yeux et m'ont fait quitter Narbonne et Rostang.

Il me propose un séjour au Louvre pour m'aider à faire le point et sortir de tous cela. J'ai très envie d'y aller. Mais en même temps, vous laisser encore, vous et Tybère, je n'ai pas la sensation de prendre une bonne décision. Tybère pense que je fuis Rostang alors que je devrais retourner l'affronter.... Peut être a-t-il raison. Je ne pourrais surement pas avancé tant que je demeure à moitié marié à lui.

Je vous embrasse tendrement Mair mea,
Et j'espère vous voir bien vite,

Aby


Citation:
Pair men,

Mon tendre père que je vénère, que j'aime, que j'adule...
Vous voilà rentré et je frémis de vous voir. Vous me manquez et je veux retrouver mon père, mon ami, mon confident. Mais je redoute votre froideur. Alors je tenterai par ce pli de vous adoucir ou du moins de vous dire ce que j'ai sur le cœur.

Oui, j'ai été idiote, irréfléchi, égoïste. Oui, je n'aurai pas du faire ce que j'ai fait. Oui, je suis lâche de dire que tout est de la faute de Rostang alors que j'avais le choix de dire non et de ne pas le suivre.

J'ai été idiote de croire au bonheur avec un homme qui ne m'a toujours apporté que des souffrances. Je vivais dans un rêve que j'étais seule à entretenir.

Il veut que j'abandonne Tybère, que je passe moins de temps avec vous, que je quitte Mende, que j’arrête de m'investir politiquement... Il renie ma vie, ne veux rien entendre de mes désirs en soutenant qu'une femme n'a pour seule rôle que de soutenir son époux.
D'un côté, évidement j'en suis flattée. Il m'aime tant qu'il n'accepte de me partager avec personne. Mais son amour la rendu fou. Et je ne partage pas cette folie. Du moins je ne la partage plus.

Ce mariage n'en est pas vraiment un. Il n'y avait ni bans, ni témoins, ni cérémonie digne de ce nom. Il n'est absolument pas officiel et je peux m'en défaire d'un claquement de doigts. Mais j'ai besoin de voir Rostang, et de lui dire droit dans les yeux que c'est finit.

Je regrette, je confesse ma grande faute, mais ce qui est fait et fait et il ne sert à rien de vivre dans les remords.

Nous n'avons pas la même nature vous et moi. Vous êtes raisonnable et réfléchit. Vous ne vous lancez pas à l'aveugle dans une direction. Aussi vous n'avez pas besoin de faire demi-tour. Même si parfois moi je trouve que vous hésitez trop et que vous restez sur place.

Moi je suis impulsive et naïve. Et j'ai besoin d'expérimenter les choses et de me bruler les doigts pour comprendre que le feu ça brule. Et vous me reprochez, il me semble de courir dans tous les sens sans but précis.

Quand vous me dite que les Lespadà tiennent leur promesse. Je comprends maintenant que le sens est que les Lespadà réfléchissent avant de s'engager et n'ont pas à faire demi-tour.

Mais j'ai une question pour vous mon père. Combien de murs vous êtes vous pris dans votre jeunesse pour acquérir votre sagesse ? Est-ce que les sages paroles des gens qui vous aimaient ont suffit à vous faire homme ? Ou est-ce l’expérience de la vie qui vous rend si respectable ?

Je sais que mille foi vous avez tenté de me ramener à la raison et que vous avez tenté de me montrer la bonne direction. Et je suis navrée d'avoir conservé mes œillères. Vous savez comme moi qu'il y a du merveilleux en Rostang. Et je me bornais à ne voir que ça. Maintenant je vois sa noirceur. Je vois l'homme égoïste, imbu de sa personne et méprisant qu'il est.

J'avais juste besoin d'aller au bout de cette folie, au bout de cette souffrance, pour le réaliser. De suivre ce chemin sinueux et sombre qui mène à la compréhension. Si je m'étais arrêté avant, sans doute qu'en apparence j'aurai fait les choses bien. Mais dans mon cœur, dans mon âme, il aurait laissé son emprunte et je n'aurai jamais été libre.

Je peux dire sereinement désormais que je ne l'aime plus. Et sereinement, car je n’éprouve pas de haine non plus. Juste une forme d'indifférence. Je plains son âme torturé, mais je ne ressens plus le besoin de l'aider à devenir bon. Je veux vivre ma vie, et ne plus me soucier de la sienne. Et là je sais que je le quitte sans aucun regret à son sujet. ... Je me suis libéré de lui en acceptant ce pseudo mariage. Car il confrontait mon rêve à la réalité.

Je suis sincèrement navrée du mal que je vous ai fait. Mais j'espère que vous serez entendre que j'ai appris, que j'en sors plus forte. Que je ne me plaindrais plus de la situation et je comprends désormais que je m'y enfermais seul dedans. J'en sors grandit et plus forte.

Je ne veux plus espérer le bonheur d'un fantôme, ni le bonheur d'aucun homme qui ne sera jamais à moi. Ni espérer le bonheur dès que l'on me fait un compliment.

Seulement maintenant je veux retrouver mon père, et rien que mon père. Laissez moi une chance de vous prouver que j'ai grandit. Votre distance ses derniers jours m'a fait comprendre bien des choses. Je vous prie de croire que j'ai fait pénitence et de bien vouloir lever la sanction.

Votre file qui vous aime.

Aby

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Boulie
Elle n'était que la fille adoptive de son fiancé. Aucun lien de sang, aucun lien officiel entre elles deux, et pourtant... Boulie pensait souvent à elle, mais ne prenait jamais le temps de lui écrire, peut-être parce qu'elle ne savait pas quoi lui dire. Pas quoi lui dire, mais plutôt comment lui dire. Ce n'était déjà pas claire dans la tête de la Boulette, alors y mettre par écrit... Et puis elle n'était pas très douée avec la plume. Elle avait fait part de sa lassitude à son fiancé, il semblait ressentir la même chose, avec un poids en plus cependant. Mais ils n'allaient tout de même pas rester là à attendre .... !?! Et pourtant, c'est ce qui semblait se profiler à l'horizon. Dans une semaine, elle lui en reparlerait à nouveau s'il le fallait. Et encore, et encore, jusqu'à ce que tout redevienne comme avant. Absynthe s'était punie elle-même, il ne servait à rien d'en remettre une deuxième couche. Elle lui écrirait donc, pour lui dire qu'elle pensait à elle, mais se contenterait de cela.

Citation:
Bonjorn hihla mea,

J'espère que vous allez bien, et que Tybère a réussit à vous retrouver sans encombre. Les jours se passent tranquillement à Mende, entre deux ou trois chamailleries, pour changer. Je laisse tomber ma boucherie et pense devenir meunière. Je suis toujours fort affairée à la guilde. Mais je trouve quand même le temps pour combler l'estomac de votre père. Je passe du temps avec Zephie aussi de temps à autre, et Tyb lui manque énormément. Vous ferez d'ailleurs un gros bisou à Tybère de ma part.

Prenez soin de vous, et réfléchissez à deux fois avant d'agir (ou même trois),
Avec toute mon affection,
Boulie


Simple, concis et clair. Pourquoi changer les habitudes ?
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