[RP]Cathédrale Saint Himérius

A l'attention de Monseigneur Laurent de Nivellus, Archevêque Métropolitain de Sens

Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, annonçons l'acceptation du verdict proposé quant à la demande de dissolution de mariage de Shaud7 et Giovanni666

Attendu que le droit canon dispose que


Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

Attendu qu'il semble indubitable que l'amour n'est plus au sein de ce couple

Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

Attendu qu’en l’espèce, l’officialité a pu constater que l'époux avait abandonné femme et enfants

Attendu qu’en conséquence il convient de prononcer la dissolution du mariage entre les deux parties

Cette dissolution est assortie des pénitences suivantes :

Pour l'époux :
- L'époux se voit interdit tout remariage de façon définitive.
- obligation de porter la bannière du pénitent pendant 10 jours
- observer le jeûne pendant 10 jours (se nourrir avec simplement du
pain et/ou du maïs) avec une journée de jeûne total (screen de l'état
le lendemain du jeûne total)
- déclaration publique de repentance pour le péché commis lors de l'acte de brigandage (halle et gargote).

Pour l'épouse
- obligation de porter la bannière du pénitent pendant 10 jours
- observer le jeûne pendant 10 jours (se nourrir avec simplement du
pain et/ou du maïs) avec une journée de jeûne total (screen de l'état
le lendemain du jeûne total)
- le couple ayant été fécond et l'épouse ayant désormais charge de famille, le remariage lui est interdit sauf avis favorable de l'officialité.



Les enfants seront confiés à la mère qui devra démontrer qu’ils sont élevés dans la Foy et l’amitié Aristotélicienne.



Qu'Aristote les aide à obtenir l'absolution!

Fait à Rome le 07 janvier 1458,
Pour le Consistoire Pontifical francophone,
Au nom de S.E Ecatarina de Sevillano, Cardinal Electeur
S.E Seriella de Bernouville Cardinal National Suffrageant

Congrégation de la Sainte Inquisition
Avis d’interdit sur les faux mariages



Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal-archevêque de Tours, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,


Attendu que le Mariage est un sacrement défini par Le quadriptyque causal suivant:
Il uni un homme et une femme fidèles de l’Eglise Aristotélicienne.
Il est célébré par tout clerc habilité par sa charge.
Il est formellement symbolisé par l’office, l’échange des vœux et des alliances.
Il est une union devant le Très-Haut et les hommes dans le but de fonder une famille et de trouver l’amitié aristotélicienne;

Attendu que Les préceptes de l’Eglise en matière matrimoniale et la nature même du mariage sont reprises dans le livre 4 sur les doctrines et sacrements de l’Eglise ;

Attendu que Le mariage est la consécration de l'accord profond entre deux personnes, créant une communauté de vie, réputée indissoluble et symbolisant l'Amitié Aristotélicienne dans l'une de ses formes les plus étroite ;

Attendu que sont seuls habilités à célébrer un mariage, les prêtres ayant une charge cléricale, ainsi que les clercs habilités à donner ce sacrement ;

Attendu qu’aucune autre sorte d’union ne saurait être tolérée,

Attendu qu’aucune union se prétendument « civile », découlant d’un état hérétique ou d’apostasie ne saurait étre reconnue;

Confirme qu’est interdite toute union qui ne serait aristotélicienne ;
Demande a toute personne se trouvant en état d’hérésie ou d’apostasie de régulariser sa situation ; sachant que toute personne ne l’ayant pas fait s’exposera à des poursuites inquisitoriales, toute personne concernée n’ayant pas abjuré pourra encourir la sentence d'excommunication "latae sententiae" ;



Ad Claram et Sanctam Veritatem

Fait à Rome le VIIème du mois de Février, de l’an MCDLVIII de la saincte Eglise Aristotélicienne

Réintégration de Son Éminence Ecaterina de Sévillano Réaumont au sein de la Curie


Nous, Aaron de Nagan, Cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine et doyen du Sacré Collège, Archevêque de Césarée, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Vicomte d’Ivry, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Avons statué et ordonné après consultation du Sacré-Collège, et par notre présent édit perpétuel et définitif, statuons et ordonnons la réintégration de son éminence Ecaterina de Sévillano Réaumont, évêque de Prusias ad Hypium, au sein de la Curie. Cependant, étant sous le coup d'une procédure judiciaire du tribunal pontifical, ses droits sont temporairement rétrogradés à ceux d'un cardinal suffragant.


Ad Majorem Dei Gloriam

Fait à Rome le XXVIII mars, le dimanche, de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneur



Pour le collège des Cardinaux, Aaron de Nagan,
Doyen.

Communication sur la prise de Varennes
Condamnation de l'acte


Nous, Thomas d'Azayes, fait Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :

Condamnons avec la plus grande fermeté l'acte de pillage dont a été victime la paroisse de Varennes. Un tel acte ne peut trouver aucune justification, si ce n'est celle de faire le jeu de la Créature Sans Nom. Qu'aucune revendication quel qu'elle soit, ne peut être portée par les armes, sinon, par le dialogue et l'échange.

Désirons faire savoir que tout soutien affiché à ce mouvement par un fidèle du diocèse de Reims sera passible de sanction devant l'Officialité ecclésiastique de Reims. Il ne peut être acceptable pour un fidèle de cautionner ces agissements qui vont à l'encontre du dogme.

Souhaitons voir rapidement triompher la raison et la sagesse par le retour d'un conseil municipal légitime en la paroisse de Varennes. Et par là même, nous appelons tous les fidèles champenois à soutenir cette ville, et à faire preuve d'amitié et de fraternité envers les fidèles varennois en ces moments difficile. Car s'il est un moment où le sens de communauté aristotélicienne doit prendre tout son sens, c'est maintenant.

Puisse la volonté de Notre Seigneur être faite,

Fait à Reims, le dixième jour du mois de d'avril, de l’an de Grasce 1458.

Monseigneur Thomas d'Azayes,
Archevêque de Reims.

Recrutement de l'archevêché de Reims
Recrutement de juin


Nous, Thomas d'Azayes, fait Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :


Annonçons que pour assurer un bon fonctionnement de l'archidiocèse de Reims, les postes suivants sont à pourvoir. Ils sont ouverts à tous les fidèles, sous certaines conditions :

• Des curés pour les paroisses de Reims, Argonne, Sainte-Ménéhould et Varennes :
  Le curé est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudits de la voie de l'Église, résidant dans ces villes. Le curé devra prononcer ses vœux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'archevêque.
  
  
  
• Des diacres/vicaires pour les paroisses de Reims, de Varennes, de Sainte Ménéhould, d'Argonne et de Compiègne :
  Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Eglise Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'archevêque de Reims.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre n'a pas le droit de port d'arme.
  
  
  
• Des prêcheurs, pour l'archidiocèse de Reims :
  Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout à chacun.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'archidiocèse de Reims.
  
  
  
• Un procureur ecclésiastique :
  Le procureur est en charge de la bonne gestion de tout ce qui concerne la justice d'église sur le diocèse. Il travaille en étroite collaboration avec la Congrégation de la Sainte Inquisition et son évêque.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les fidèles ayant de bonnes connaissances dans le Droit Canon, et aimant le Droit en général. Une personne érudite de la voie de l'Eglise [niveau 3] pourra de plus, tenir ce poste In Gratebus.
  
  
  
• Un responsable du Trésor :
  Le responsable du Trésor est en charge du suivi de la trésorerie de l'archevêché. Il travaillera à trouver les financements et surveiller les recettes et les dépenses de l'archevêché.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant de bonnes compétences économiques et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les partenaires de l'Eglise aristotélicienne
  
  
  
• Un responsable de la relations avec les curés :
  Le responsable de la relations avec les curés est chargé de faire le lien entre l'archevêque et les curés de chaque paroisse. il peut s'occuper entre autre, des nominations In Gratebus.
  
  Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] aimant voyager et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les clercs de chaque paroisse.
  
  
  
• Des gardes épiscopaux :
  Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.
  
  Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidants sur l'archevêché de Reims et sachant manier une arme.
  

Toutes les personnes intéressées par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l'Eglise est prié de contacter l'archevêque de Reims, Monseigneur Thomas d'Azayes ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se rendre à l'archevêché de Reims.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.


Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Reims, le premier jour du mois de juin, de l’an de Grasce 1458.

Monseigneur Thomas d'Azayes,
Archevêque de Reims.

A l'assemblée des fidèles de Troyes et de Champagne,

Nous, Monseigneur Laurent de Nivellus, archevêque de Sens, apprenons
avec une grande tristesse les événements tragiques qui se sont déroulés
dernièrement sur les terres du diocèse.

Nous tenons tout d'abord à assurer les Troyens de notre soutien en ces
jours noirs. Nous nous rassemblons dans la prière afin de retrouver en nos
coeurs la force de combattre la perversion qui sévit en nos murs.

Nous condamnons très fermement les actes du dénommé Bonaparte qui
s'est octroyé le droit de piller ses administrés en masquant sa vilénie
derrière de soit-disant faits héroïques.
Prôner la guerre et la violence n'est pas héroïque. Combien de nos familles
ont été éprouvées par la guerre, ne voyant jamais revenir un père, un fils
ou un frère ? C'est un péché d'orgueil que de vouloir conquérir les biens de
nos frères en le Seigneur. Méritons-nous plus que notre prochain de
posséder ors et terres ? Non ! Car nous sommes tous frères, Enfants du Très
Haut, et nous ne devons pas jalouser ce qui appartient à autrui.
Bien que le dénommé Bonaparte veuille nous assurer du bien fondé de son
action, nous ne pouvons que regretter les pertes financières qui découlent
de son péché. En effet, les biens donnés aux brigands sont aujourd'hui
perdus, les surplus de salaire accordés aux miliciens sans raison sont
aujourd'hui perdus. Mais ce sont aujourd'hui les Troyens qui font les frais
de cette perte, car ce n'est pas l'argent d'un homme qui est volé mais bien
celui de toute une population ; c'est le travail d'une famille, épuisée dans
les champs pour payer ses impôts, qui part en fumée.

Non ! Nous le redisons : c'est agir en barbare sans cervelle et sans
conscience que de piller une ville, car c'est toute une population qui
aujourd'hui en fait les frais.

Nous prions avec ardeur afin que soit rattrapé le coupable, qu'il rende
raison de ses actes devant tous ceux qu'il a blessé dans leur âme et dans
leur chair.
Nous demandons aux instances ducales de tout mettre en oeuvre afin que
soit réparée l'erreur d'un fou qui a cru avoir un jour les pouvoir de Dieu !

Que le Très Haut tourne son regard vers les Troyens et tous les
Champenois en cette épreuve et qu'Il accorde son soutien par son Amour à
ses Enfants blessés.

A Sens, le 10 juillet 1458,

Rejoignez l'Ordre Lescurien !
vidéo de présentation


Lors du mois de mai 1454, la guerre qui opposait le royaume de France à la Bretagne mettait le duché de Normandie en première ligne et les tensions étaient exacerbées. La violence était le maître-mot de tant de personnes que l'amitié Aristotélicienne brillait d'une pâle lumière. Un homme seul se dressait contre cette débauche de haine. Grand théologien, archevêque de Rouen et cardinal-camerlingue, saint Lescure prêchait seul dans le désert spirituel que connut cette époque, tout comme Christos le fit à Jérusalem. Et tout comme notre messie, il mourut en martyr de la foi.

C'est cette foi inébranlable, malgré un environnement hostile, qui inspira un groupe d'Aristotéliciens, qui prirent la décision de poursuivre son oeuvre de prêche en terre impie.

S'opposant à la conversion par les armes, ils fondèrent l'Ordre Lescurien autour de trois valeurs fondamentales. L'Humilité fait que tout Lescurien ne trouve le chemin de la vertu que dans le partage de l'Amitié Aristotélicienne, laissant de côté les inégalités temporelles. L'Enseignement est le but premier de tout Lescurien, dont la vie est vouée au partage de la parole divine. Enfin, le Progrès est la volonté d'aller toujours de l'avant, de ne jamais se reposer sur ses acquis, en voulant toujours se perfectionner.

Les Lescuriens sont souvent perçus à travers les Royaumes comme les symboles de la tolérance, de l'apaisement et de la force du Verbe.

La vertu d'Humilité fait que l'Ordre Lescurien ne connaît que peu de différences de statuts entre ses membres. Le chapitre est ouvert à tous les Amis, sans exceptions.
Mieux, les décisions sont prises à l'unanimité.

Selon la valeur de Progrès, nos frères et soeurs échangent leur avis afin de faire progresser la foi Aristotélicienne, dans tous les domaines: politique, arts, militaire, économie, droit, diplomatie, monastères, clergé séculier... Enfin, répondant à la valeur d'Enseignement, les novices suivent un enseignement dogmatique nécessaire à la bonne marche de leur activité spirituelle. De plus l'Ordre Lescurien propose un séminaire théologique reconnu par la Préfecture à l'Enseignement aristotélicien, ainsi qu'un séminaire médical parmi les plus pointus des royaumes connus.

Les Lescuriens privilégient le prêche aux bûchers, le respect mutuel à la tyrannie et l'initiative à l'immobilisme. C'est par ces biais qu'ils poursuivent la sainte mission de feu son éminence Lescure et qu'ils honorent et diffusent le message divin.

L'Ordre Lescurien est ouvert à tous, proposant trois voies pour ses membres :
La voie du clergé séculier vous guidera vers celle de la prêtrise ou de l'épiscopat.
La voie du clergé régulier vous guidera vers celle de la vie monastique.
La voie du tiers-ordre vous guidera vers celle de la vie laïque et de l'investissement dans la vie de la Cité.



Voici l’adresse du couvent Lescurien à Rouen : Couvent Lescurien

N’hésitez surtout pas à y faire un tour pour de plus amples informations ou pour l’intégrer si ses valeurs vous intéressent. Vous serez toujours bien accueillis par les Amis Lescuriens.


Thomas d'Azayes,
Recteur de l'Ordre Lescurien

Ainsi que l'ensemble des Amis réunis en Chapitre.

Nomination du nouveau Primat de France
Monseigneur Odoacre de Corinthe est nommé Primat de France.



Nous, Tully de Nivellus-Sparte, Vice-Primat de France, Archevêque de Reims au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, faisons annonce de :


La nomination de Monseigneur Odoacre de Corinthe, en tant que Primat de France.
Nous lui souhaitons en cette tâche toute la réussite possible et prierons pour qu'il mène les évêques de France de la meilleure manière possible.

Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le premier jour du mois de septembre, de l’an de grâce 1458.

Nomination d'un nouvel Archevêque:
Son Eminence Vincent.Diftain est nommé au poste d'Archevêque de Sens.

Nous, Childebert de Béarn Argentat, Vice Primat de France, au nom de l'Assemblée Episcopale, faisons annonce de :


La nomination de Son Eminence Vincent.Diftain, au poste d'Archevêque de Sens. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.


Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le treizième jour du mois d'octobre de l’an de grâce MCDLVIII.

A l’Universalité des Fidèles,
Au Peuple Savoyards,
A tous ceux qui liront, ou entendront,


Nous sommes nés en Savoie, dans la belle ville d'Annecy, nous avons grandis en Savoie, nous avons été choisis par le Très-Haut, Oui ! nous avons reçu l'appel de notre Sainte Vocation en Savoie, nous fûmes d'abord Diacre, puis Vicaire, puis Curé, et puis enfin Archevêque en Savoie. Nous connaissons la Savoie comme étant notre terre de cœur, autant que tout le monde aristotélicien est notre terre de Foi. Ce sentiment particulier eu égard à des expériences passées en Savoie, aux côtés de nos frères et de nos sœurs de cœur, Nous aimons la Savoie, peut être même plus qu'une autre province nous le confessons. Comment être objectif quand on s'attaque à votre cœur ? C'est une question teintée d'un épais brouillard de confusion dans notre esprit, ce qui ne signifie absolument pas que nous sommes incapables de réagir face à un coup de poignard dans le cœur. Oui Notre cœur saigne aujourd'hui, et c'est par cette formule rituelle pour nous maintenant, que je m'exprimerais en toute objectivité, mais avec la passion du cœur, et la douleur de la blessure.

Si nous prenons la plume grâce à cette déclaration solennelle, c'est pour condamner avec la plus grande fermeté l'action de la Confédération Helvétique, de soutenir les vils desseins d'un groupuscule d'Hérétiques que nous ne nommeront pas de peur de voir notre langue pourrir, tellement ils sont influencés par le Sans-Noms.

Jamais ! Je le dis Dieu ne cautionnera une telle attaque. Jamais l'Église de Rome, ne cautionnera une telle attaque. C'est pourquoi et nous tenions à le souligner, nous déclarons condamner encore une fois la Confédération Helvétique pour sa malfaisance. L'Église Aristotélicienne du monde entier suit avec attention l'agression dont à été victime la Savoie. Non l'Église Aristotélicienne n'abandonnera pas le Duché de Savoie et les fidèles de Savoie. Non !

La Colère de Dieu s'abattra sur les infidèles et les hérétiques, et par l'eau, la terre, le vent et le feu, ils seront punis, et erreront à jamais sur l'Enfer Lunaire, subissant les milles tourments infligés aux pécheurs. "2 - Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle. " (Fin des temps - Chapitre IV - Le Jugement Divin).

Fort de ces constats, nous exhortons et admonestons toutes les provinces voisines à venir en aide au Duché de Savoie. Que ces provinces n'oublient pas leur Devoir envers Dieu et l'Église.

Enfin, nous appelons les savoyards à se regrouper et à défendre leur patrie contre les envahisseurs. Soyez fort mes amis, plus fort que jamais, car cette mobilisation deviendra le prélude et la construction d'un souffle pieux, et permettra à tous ceux qui se sentent oppressés par des hérétiques, ou des infidèles de suivre et de rendre au monde Aristotélicien une Gloire Éclatante, et la Terre de Dieu brillera de milles feux, ainsi, éblouira les esprits sombres de leur lumière et les remettre sur le Droit chemin, avec l'aide de l'Église, et en respectant le principe de L'unité Aristotélicienne, main dans la main, tous s'uniront sous une seule et même bannière, et chanteront avec force, honneur et courage, un TE DEUM de reconnaissance envers le Très-Haut, un TE DEUM d'allégresse à la vu des hommes et des femmes, unis comme des frères et sœurs, se disposant enfin, dans la lutte contre ceux qui nient l'institution de Dieu, ou contestent l'Aristotélicisme, à reprendre, la mission que le Très-Haut leur a assigné. Une vie Vertueuse, et respectueuse de l'Amitié et de l'Amour.

Nous vous adressons en guise de conclusion, de grand cœur, notre bénédiction épiscopale à vous-même Savoie, et à tous ceux qui liront ou entendront. Puisse le Très-Haut vous accorder Bonheur et Prospérité en ces temps sombres. Puisse notre bénédiction réchauffer votre foi et votre cœur.


Paix et Bénédiction,





Archevêque de Reims
Protonotaire Consul Apostolique
Seigneur Banneret d’Arborio et de Sonnaz.

De la Prise d'Annecy


Nous, Cardinaux de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, réunis en Sacré Collège, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,


Apprenons avec horreur la prise ce jour de la ville d'Annecy par les hordes sauvages de la créature sans nom, après plusieurs jours de résistance héroïque des armées savoyardes assistées de plusieurs soldats des Saintes Armées.

Assurons le Peuple Savoyard du total soutien de La Sainte Eglise Aristotélicienne face à cette terrible épreuve qui le frappe avec tant d'infamie.

Relançons l'appel à tous les Peuples Aristotéliciens de préter secours et assistance aux Glorieux Savoyards.


Ad Majorem Dei Gloriam

Donné à Rome le XX du mois de Décembre de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneur.



Pour le collège des Cardinaux, Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy, Archidiacre de Rome.

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

Chapitre 12

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Certificat de baptême - Fraisexotik

Nous, Yvon-Ulrick de Taschereau, en notre qualité de Vicaire Diocésain de Reims, faisons annonce devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Le baptême de Fraisexotik. Célébrée par Yvon-Ulrick de Taschereau en présence de la marraine Cmmjd et du parrain Jollin, la cérémonie eu lieu en le 29 décembre 1458 en la Cathédrale Saint-Humérus.

Fait à Compiègne, le 31 décembre de l'An de grâce 1458,


Son Excellence Père Yvon-Ulrick de Taschereau,
Vicaire Diocésain de Reims.

Chapitre 12

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

De la Situation Angevine


Nous, Cardinaux de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, réunis en Sacré Collège, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,


Avons appris le soulèvement qui a touché l'Anjou et qui a renversé l'hérétique finam, soulèvement mené par le Cardinal Camerlingue, Son Eminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie.

Annonçons n'avoir pas été prévenu à l'avance des intentions du Cardinal Camerlingue et lui reprochons cette faute qui est contraire à la Collégialité de la Sainte Curie.

Sur le fond, l'hérétique finam était une plaie purulente qui empuantissait tout le Royaume de France et que la Sainte Eglise se devait de combattre par tous les moyens.

La méthode utilisée par le Cardinal Camelingue peut être contestée, mais le but poursuivi par celui ci était, de fait, symbolique.
Le moment choisi le démontre. Le Cardinal Camerlingue n'a pas renversé finam pour prendre le pouvoir en Anjou, puisque dès le lendemain, les nouveaux élus par le peuple angevin prenaient la place.

Dès lors, constatant que les désagréments pour le Peuple Angevin sont quasi inexistant, nous ne pouvons que nous féliciter de la chute symbolique de l'hérétique finam, signe de la Justice Divine qui a poussé hors de son trône cet hérétique qui insultait Dieu par sa seule présence au pouvoir d'une Province Aristotélicienne Française.


Par conséquent, nous avons rappelé à l'ordre le Cardinal Camerlingue en lui remémorant les règles de fonctionnement de la Sainte Curie, notamment du fait qu'il devra désormais se conformer à la nécessaire Collégialité qui sied à notre Sainte Institution.

Nous réaffirmons que l'inititiative personnelle du Cardinal Camerlingue n'a pas été cautionnée par la Sainte Curie, puisque décidée sans sa consultation.

Cependant, nous ne condamnons pas son action car, comme nous l'avons enoncé, elle était justifiée, même si nous pouvons déplorer la méthode utilisée.



Donné à Rome le VII du mois de Janvier de l’an de grâce MCDLIX de Notre Seigneur.



Pour le collège des Cardinaux, Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy, Archidiacre de Rome.

Certificat de baptême - Kosai

Nous, Yvon-Ulrick de Taschereau, en notre qualité de Vicaire Général de Reims, faisons annonce devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Le baptême de Kosai. Célébrée par Yvon-Ulrick de Taschereau en présence de la marraine Chpiot, la cérémonie eu lieu en le 26 janvier 1458 en la Cathédrale Saint-Humérus.

Fait à Compiègne, le 26 janvier de l'An de grâce 1458,


Monseigneur Yvon-Ulrick de Taschereau,
Vicaire Général de Reims.

Le vingt-septième jour du mois de Janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante neuf, à Reims,

À Tully de Nivellus de Sparte,
Archevêque de Reims,
Protonotaire Consul de la Nonciature Apostolique,
Seigneur d'Arborio et de Sonnaz,

Par la volonté du Conseil Ducal Élu de Champagne et suite à la cérémonie d'Hommage déroulée en la Salle du Trône de Paris où Sa Majesté Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure-Frayner, Reine de France, Souveraine de Bolchen et de Baudricourt, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes nous a reconnut en qualité de Duc de Champagne,

Nous, Arman Von Frayner d’Azayes dict Tristan., Duc de Champagne et de Chiny, Vicomte de Provins, Baron de Villemor, Nogent sur Seine et Montmirail, faisons vœux ce jour de paraître en la Cathédrale bénie de Reims la Grande, face au Très-Haut et sous votre bénédiction,

Afin de recevoir la couronne séant à tout Duc de Champagne de par la main de l'Archevêque,

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente, apposons notre scel,

Arman Von Frayner d’Azayes dict Tristan.,
Duc de Champagne et de Chiny,
Vicomte de Provins,
Baron de Villemor, Nogent sur Seine et Montmirail


Cerberos d'Armantia,
Vicomte de Châlons-en-Champagne,
Porte Parole de Champagne

Chapitre 12

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Tu es magnifique ma douce! Tu es mon rayon de soleil!

Nomination de Tully de Nivellus-Sparte au poste d’évêque in Partibus d'Égée


Nous, Aaron de Nagan, Cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine et Archevêque de Césarée, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Vicomte d’Ivry, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, au nom de l’ensemble des cardinaux réunis en Sacré Collège,


Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, statuons et ordonnons la nomination de son éminence Tully de Nivellus-Sparte, ancien archevêque de Reims, au trône épiscopal in Partibus d'Égée pour services rendu à la grandeur de l'Eglise.


Ad Majorem Dei Gloriam

Fait à Rome le XVII avril, le lundi, de l’an de grâce MCDLIX de Notre Seigneur



Pour le collège des Cardinaux, Aaron de Nagan,
Cardinal.