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[RP] Et les étoiles à leur tour... (A Dieu à Aegidius)

Frere.toque
Quelques murs de briques plus tard, le moine avait réussi à rendre son zigouigoui plus docile si bien que l’afflux de sang, tel le ressac, avait inondé sa caboche, ce qui avait rendu notre moine replet plus alerte.

Il put donc évaluer la situation plus consciencieusement et il s'aperçut que la seule qui avait réellement les bras ballants, c'était la nonne, il n'y avait d'ailleurs pas que ça qui ballotait mais le moine préféra se dire que "tout ce qui ballote c'est de la camelote". En effet, il valait mieux qu'il s'évertuât à ne pas faire de vague d'autant que la situation de l'abbesse d'Avranche n'était pas enviable, ses appels de détresse le détournèrent de MST et il vola à son secours tandis qu'un homme masqué s'élançait à son tour pour aider Irella à soutenir le cercueil.

Évidemment, Sainte Thérèse ne manqua pas d'aller de son message de bienvenue, pas rancunière pour un écu la nonne, au contraire, elle était manifestement échauffée à l'idée que le moine s'approche d'elle. Le moine ignora superbement la nonne et ouvrit ses esgourdes pour mieux écouter les indications de l'abbesse à laquelle il s'adressa sur un ton contrarié:



Dites ma choeur, ch'est une nouvelle tradichion en Normandie qu'les clercs doivent porter l'chercueil? D'après ch'que j'ai compris l'chir Aegidiuch avait pas beaucoup d'amis mais tout d'même hein?


Le frère toque fronçait les sourcils en se demandant dans quelle pièce il jouait...
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Irella
Marmiton et Le Noir avaient la situation bien en main, ou plus exactement à bouts de bras, et s'en sortaient fort bien. Une fois qu'il eurent posé le cercueil sur l'une de leurs épaules et qu'ils se mirent en route dans la fraîcheur de l'église, Irella pu donner quelques explications au moine qui s'inquiétait des charges, lourdes parfois, qui semblaient ici revenir aux clercs.

- Hm... Mon frère... Je l'avoue... j'ai joué d'impatience... Que dieu me pardonne... confessa-t-elle les yeux levés au ciel. Mais à ce que je remarque vous êtes le moine qui tombe à pic! rajouta-t-elle plutôt enjoué de retrouver son frère malgré les circonstances. Tiens! Si je me laissais aller, je vous embrasserais!

Et Irella de se laisser aller.

Marie-Sainte-Thérèse sur leurs basques vociférait.


- Et moi! Sacré Vindiou! J'peux m'laisser aller aussi? S'vous plait ma mère! Laisser moi une joue r'bondie du moine!

L'abbesse la fusilla quelque peu du regard ce qui eut pour effet de lui fermer le clapet momentanément. Puis elle lança à la cantonade.

- Nous avons la situation bien en main! Si ces messieurs dames veulent bien se donner la peine d'entrer... Et plus chaleureusement elle rajouta à l'attention d'Alizarine. Viens... Nous sommes prêts...

La procession se fit jusqu'à l'autel où le cercueil fut posé sur les tréteaux prévus à cet effet. Irella en profita pour allumer quelques cierges dont les flammes dansèrent au gré des courants d'air.

Du dehors, on les avait suivis... ou pas. Et quand les premiers se furent calés sur un banc, Marmiton installé à côté d'elle, Irella ordonna à MST de rester à l'écart et leva les mains devant elle.


- Mes frères, mes sœurs, la triste disparition d'Aegidius nous fait nous réunir ce jour pour l'accompagner dans ses derniers retranchements. C'était pour les uns un amis, un mari, un père, un empêcheur de tourner en rond, un grand homme, un Normand capable de tout, c'est même à ça qu'on les reconnait soit dit en passant... Aussi, nous allons prendre le temps de confesser nos péchés, ça ne mange pas de pain et c'est bien!

Je confesse à Dieu Tout-puissant...


.........................................................................
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Chevalier.metabaron
le soldat meta etait content que son ancien duc ,ami lui propose de le suivre
lui qui est discret ,pas intimider ,mais trot humble pour prendre la parole
envers une telle assembler


Asti_dict_le_barbu a écrit:

Un soldat était là un peu à l'écart. Le barbu le reconnut et alla le voir, lui serra la main et lui dit à voix basse
Merci d'être venu Metabaron, ne restez pas à l'écart, venez donc

Espérant que le soldat le suivrait, il revint vers le centre du parvis, près de tout le monde.


merci non ami ,je vous emboite le pas
j'ai retrouver dans mes archives personnelle ,une rubrique de l'(AAP)
qui fait référence au noble Sire Aegidius
a l’époque ou je servait sous ses ordres dans le 1er Corps de la Bande de Normandie


Citation:
___Vendredi 4 Juillet 1456__
--Offensives bretonnes à Fougères--
FOUGERES (AAP) 7 armées bretonnes sont parties de Rennes dans la nuit du 3 au 4 juillet en direction de Fougères qui est toujours rattachée au comté du Maine, avec pour objectif de reprendre cette ville à l'origine bretonne.

L'Armée 'Montfort' commandée par Coldtracker,
l'armée 'Pouf Pouf dans ta tronche !' commandée par Ascoli,
l'armée 'Breizh' commandée par Giwdull,
l'armée 'Ost Levieg' commandée par Armeria,
l'armée 'Guérande' commandée par Albatrus,
l'Armée 'BAM' commandée par Amalric36 et
l'Armée 'Bec'h, la relève' commandée par Yyrkoon
ont donc tenté les deux dernières nuits de pénétrer dans la cité fougeraise.

Des efforts vains pour le moment puisque les armées françoyses :
l'armée "Vae Victis" dirigée par Princesse_lotus,
l'armée "1er Corps de la Bande de Normandie" dirigée par Aegidius et
l'armée "Armée de Bourgogne "Pour le Roy"" dirigée par Garwael
ont réussi à repousser l'offensive, obligeant les Bretons à reculer jusqu’à la mine située entre Fougères et Rennes.

Des pertes humaines sont à dénombrer dans les deux camps et ce, de manière équitable.


nous étions l'armée la plus nombreuse ,on nous avais confier la defence de la porte d'entrer de la ville ,la ou le plus gros des troupes bretonne étaient ,la guerre fesait rage et la Bretagne voulait en finir toute son Armée était présente et grâce a notre capitaine
nous avons résister jusqu’à sortir de la ville pour attaquer les bretons dans leur débâcle
la grande guerre domaine royal VS Bretagne a pris fin après cette bataille l'armée Bretonne était fini .

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Esprit_de_phooka




Tiré de ses contemplations au bord du comptoir en ruine de l'Eléphant Rose à Fécamp par cette vieille outre à alcool en tout genre qu'était l'Amoulesolo, Phooka consentit à se déplacer jusque sur Honfleur, où à sa connaissance, les fidèles Normands n'avait pas la descente du godet aussi facile que chez lui... sauf peut-être l'Amoulesolo et le Hellbrother... Mais fallait avouer que depuis le départ de Carl_le_Viking avec les Town Pilgrims, Honfleur avait beaucoup perdu dans ses capacités d'absorption....

En plus la Moule le trainaît jusqu'à l'Eglise... Sainte Ethic d'après ses souvenirs, par contre les officiants...
D'un coup une odeur se fit jour en lui. Il renifla... Oui. Il y avait là de l'Amour. Le Serial Noceur s'en trouva ragaillardi... Il allait peut-être pouvoir reprendre du service et justifier auprès de ses compagnons spiritueux... euh spirituels de son surnom de Serial Marieur... Par contre quand il se rendit compte d'où émanait les effluves d'Amour il ne put refréner une grimace de dégoût.... Qu'ils étaient laids tous les deux... Mais bon il fallait officier... Il alla donc chatouiller les narines de la moniales et du moinillon... Quel pied de nez d'ailleurs cela faisait à certains dogmatique. Sûr que le Lescure, qui pourtant avait connu une vie bien riche en cette matière avant d'entrer dans les ordres et de faire carrière, bref, sûr qu'il lui en voudrait... Pas grave cela mettra de l'animation dans le panthéon normand.

Une odeur de calva se diffusa alors dans toute l'église...

Tiens le Moumoule se mettait en quête de quelque chose... Pourquoi tentait-il d'aller voir derrière la Sacristie? Quelle facétie venait en tête de vieux boute en train?
Dunhyll


Honfleur de bon matin .. tourner en rond ... il fallait y aller quoi qu'il arrive un ami, Aegidius serait à l'honneur ce jour, lui qui ne les avait jamais recherchés .. travaillant dans l'ombre aussi bien que dans la lumière. La Sage connaissait Aegidius depuis toujours .. une larme à cette pensée .. certes ils n'avaient pas toujours été d'accord ces deux là loin de là mais leur amitié était de celle qui ne se voit qu'au fond du cœur, point d'effusions ni de liesse, mais être là quand il faut pour ce qu'il faut et ce durant des années
Ce jour Aegidius nous a quitté mais son esprit restera présent parmi ceux qui l'ont connus comme un protecteur qu'il était
A mesure que ses pas la menaient sur le parvis elle voyait défiler ses chers disparus Amoulesolo .. Blackney .. Julik .. Kirah .. Vinkolat.. Chrono$ ..Alcalnn dernièrement
Et maintenant il y avait Aegidius qui partirait vers d'autres pâturages enfin façon de dire car ceux de la Normandie sont de loin les plus beaux
Arrivée devant le parvis, tous dedans et elle dehors , de là où elle était elle ne pouvait entendre ce qui se disait au fond de la nef , aussi elle s'approcha pour réciter en même temps que les autres ..non sans un regard vers Lizie qui devait être la plus accablée de tous en ce moment ...perdre un ami , un compagnon , le père de ses enfants .. comment peut on supporter cela ...

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Davyxiv
Davy arriva un peu en retard à la cérémonie , en ce moment beaucoup d'enterrements malheureusement ... il prit place et se confessa comme toutes les personnes présentes .



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Notos.le.noir
Le cercueil était bien plus lourd que ce que Notos imaginait. En pleine démonstration de force physique, il apprécia la présence de son masque qui lui permettait de ne pas montrer à l'assistance comme il sourcillait.
Le trajet vers l'intérieur de l'église, même quelques mètres, fut un calvaire et le Noir avait l'étonnante impression qu'il portait tout. Sans parler de cette sensation étrange, comme si on lui tirait le manteau.
Les églises n'étaient déjà pas des lieux très agréable pour lui mais nous étions à deux doigts de passer dans le domaine du glauque ou, pire, du mystique. Pour un peu, on aurait entendu des voix de l'au-delà. Notos réprima un frisson.

La cérémonie allait finalement débuté et il parti prendre tout au fond de la nef, proche de la sortie. L'abesse avait commencé à étaler les âneries habituelles. Décidément, Notos ne trouvait aucun réconfort, plaisir ou nécessité dans la chose religieuse. Le commun pouvait trouver consolation au chagrin causé par le trépas d'un mort dans ce genre de discours. Lui préférait ce souvenir du grand homme qu'il n'aurait jamais cru voir quitter ce monde. Etrange, personne n'est pourtant immortel ...

Il resta silencieux.
Alizarine


Lizie ouvrit de grand yeux face aux mouvements d'Irella, de Marmiton de la soeur .. elle était concentrée sur ce qu'ils faisaient en se demandant si c'était du lard ou du cochon. Gidius lui qui n'aimait pas tant que ça la foule se retrouva porté par des Normands de style très différents.
Mais elle avait du mal encore à croire qu'il était la dedans. Elle avait écrit a son fils Aedan et n'avait aucune nouvelle. Alors elle se demandait encore si elle avait bien fait.
Immobile a regarder la scène elle ne vit pas tout de suite Matouminou, mais quand celle ci se trouva face a elle sur le parvis, Lizie dans un état second se tourna vers elle. Matouminou qui avait perdu Horloger pouvait tout comprendre ..

Je.. n'ai pas répondu a ta lettre Matou désolé. Elle était très belle.


Absurde non? Elle en était presque a lui dire "tout va bien,tu sais combien mon homme aime me mettre en boite et cette fois il est allé jusqu'à aller dans une boite! Quand il sortira tu verras.." Mais non c'était ridicule elle le savait.Mais elle avait envie de dire des choses ainsi, de taquiner, de rire. Oui elle voulait encore rire des bon mots de Gidius, de sa propension a se moquer du calva de Dieppe. Mais au bout du compte elle tomba juste dans les bras de Matou.

Je suis contente de te voir Matou.


Alors qu'elle se relevait , une voix proposa son aide pour porter: Le Noir. Incroyable elle n'aurait jamais pensé à lui. Et pourtant il était la et cela toucha beaucoup Lizie. Il est vrai qu'il était proche de Cronos et ce nom pour ce navire c'était Gidius qui en avait fait le rappel.
Ce fut ensuite l'arrivée de Papounet Asti et de Johane. Tous les deux présents dès que le décès avait été annoncé. Johane avait même fait le rappel d'une partie de ce qu'avait fait le Long.
Elle répondit donc par un demi sourire à l'accolade d'Asti. Ils étaient triste et ils allaient se revoir sur le Cronos.

Asti une règle... interdiction de dire Gibus.


Et elle lui fit un clin d' oeil, il comprendrait.
Le cercueil petit a petit amené par les hommes et femmes arrivait au parvis de l'église. Ce fut le moment ou son beau frère et sa soeur se présentèrent a leur tour.

Cela lui plairait Jason je pense. Tu sais qu'il a toujours fait passer la Normandie avant toute chose. Merci d'être venu.


Leandana avança alors jusqu'à Lizie. Pas pour la danse Everlangeresque. Pas de fête entre les deux dernières phookaistes. Mais un soutien entre soeur.

[ Dans l'église]

Parbleu c'était l'odeur de calva qui flottait dans l'église ou elle rêvait? Une main devant sa bouche elle réfréna un rire nerveux. C'était du calva de Dieppe vu l'odeur il lui semblait. Les épaules tressautant elle murmura

Je crois qu'il pourrait me tuer d'avoir a sentir cette odeur ce jour la.



C'était amusant de le revoir dans son imagination vociférer contre ce calva qui sentait, selon lui, l'anchois ou quelques autres poissons. Mais alors qu'elle pensait a tout cela elle regarda a nouveau le cercueil et quelques larmes lui échappèrent.Pourquoi?

Pourquoi ne pourrait elle plus se disputer avec lui sur le calva?Pourquoi ne pourrait elle plus se baigner dans la Seine et tenter de le noyer? Pourquoi ses enfants ne pourraient ils pas jouer avec lui? Pourquoi ,pourquoi...pourquoi elle n'avait pas pu le sauver?
Gidius arrêtes tes anneries et reviens tout de suite!!!

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Frere.toque
Le frère Toque était petit et rondelet, bel euphémisme ma foi mais il en voudrait au narrateur que je suis de toujours en remettre une couche et ce n'est pas peu dire!...Toujours est-il que son épaule était plus basse que celle de l'homme masqué qui semblait prendre son rôle à cœur, le moine se demanda même s'il portait ce masque pour cacher le poids de sa douleur, en tous les cas, il ne se posa pas de question sur le fait que le cercueil lui paraissait léger comme un paquet de bêtises de Cambrai, en plus d'être tastévinégasque, le moine était artésien.

Tout en se préparant à cheminer vers l'autel avec sa charge sur le dos, le moine écoutait la soeur Irella lui expliquer son empressement à avancer, contrite qu'elle était d'une part et enchantée d'autre part de l'avoir à ses côtés. Aussitôt il pensa " si elle savait que j'ai tout fait pour ne pas venir, elle..." Or, il n'eut pas le temps d'aller au terme de sa réflexion que l'abbesse lui fit grâce d'un baiser ce qui eut pour effet de faire réagir la nonne qui était restée en embuscade pour ramasser les miettes...lui-même en rougit...

Puis, la soeur irella invita les personnes présentes à entrer dans l'église de Honfleur et fidèle à sa ligne de conduite, l'abbesse d'Avranche démarra la cérémonie sur des chapeaux de roue avec le confiteor en introduction...Le moine aurait pu penser "le programme de la joyeuse entrée est serré" mais il ne le pensa pas surtout quand il croisa le regard d'Alizarine, que le frère n'avait pas encore pu aborder...Elle paraissait si lointaine, si perdue dans ses pensées...

Il avait été plus ou moins convenu par "Michel Vaillant" interposé, le pigeon vous vous souvenez? que le moine débuterait l'office à proprement parler..Le frère Toque ne pensait pas maîtriser cette tâche avec brio mais il avait bien étudié tout ce qui avait été retranscrit par son ermite d'ex-écrivain public, il avait transformé en vocable discipliné tout ce que le marmiton lui avait suggéré, ce dernier se prenant même au jeu du penseur philosophique, quoi qu'avec l'âme d'un coq qui s'adonne à la confection d'une nouvelle recette...

Et maintenant il allait devoir se jeter en pâture, il prit le temps de la confession, que lui-même négligea, pour se concentrer sur ses parchemins qu'il déposa sur le lutrin un peu trop haut...



"Dans quelle galère j'me chuis encore mis"
dit le moine entre ses dents avant de se racler la gorge et de se lancer...avec appréhension...C'est alors que son nez se mit à chatouiller, le moine était sur le point d'éternuer mais il se frotta le tarin avec énergie et tel le mauvais génie, MST lui apparut dans son plus simple appareil, nue comme un ver, telle la sirène....Arrêtez! je sais bien ce que vous pensez, voyons!!! l'instant est empreint de sensualité^^... Je répète, telle la bal...vous voyez, vous me faites perdre le fil de mes idées...donc, telle la sirène qui de sa voix cristalline séduit le navigateur pour lui faire perdre le sens de l'orientation, le moine allait-il s'échouer et se faire dévorer par MST?

C'est alors qu'une odeur se répandit dans l'église, les yeux du moine étaient peut-être voilés par les étoiles mais son odorat restait réceptif et ce n'était pas l'odeur de la bière qu'il sentait...quoi que ça aurait pu être de circonstance, mais que nenni, c'étaient les effluves du calva...oui c'était bien cette eau-de-vie normande qui lui emplissait les narines et là le moine ne put s'empêcher d'éternuer:



ATCHOUMMMMMMMEEEUUUHHHHHH



Ce qui eut pour effet de lui faire retrouver le sens des réalités et pour ne plus se laisser distraire le frère Toque entama d'un coup sa diatribe:



Bon ben,maint’nant qu’vous avez bien confecher vos péchés, j’vais entrer dans l’vif du chujet chi j’puis dire cha, ch’est Alizarine qui est indirect’ment l’inchtgatriche d’mon chermon, ben oui, l’a voulu allier la belle et la bête, un ch’candale pour les pontes d’léglise arichtotélichienne mais bon ch’lon elle, le mélange des genres n’peut qu’être beau et y paraîtrait qu'le chir Aegidius n'a jamais chemblé pluch porté sur la r'ligion qu'cha, ch’est ch’qu’elle a dit !


Le moine se tourna Alors vers Alizarine, il l'interrogea du regard, comme pour s'assurer qu'elle allait effectivement confirmer ses propres propos, c'était textuellement ce qu'elle avait écrit....

Puis le moine reprit le cours de son sermon, il n'était pas là pour faire de la figuration tout ce travail lui avait pris des heures, pas question de faire marche-arrière, il sentait monter en lui l'excitation, un autre forme que celle qui s'animait quand il pensait à MST et son nez se mit à nouveau à chatouiller...

Parch’que faut tout d’même qu’vous sachiez qu’rien n’dechtinait un moine d’tach’tvin hérétique notoire à v’nir aujourd’hui en chette église d’Honfleur pour offichier avec la chœur irella, clerc d’EA, à l’occasion d’funérailles, chelles du chir Aegidiuch, connu, reconnu, méconnu pour moi et honni par d’nombreux normands qui lui chouhaitent chertain’ment d’ brûler en enfer….Ben, cha nous donne un p’tit aperchu d’la palette des chentiments qu’il inchpire.

C'est en tous les cas ce que le moine avait cru comprendre, certains normands en prendraient pour leur pomme, d'autres pas, chacun sa conscience après tout pensa-t-il!

Alors, Feu mon mentor avait chouvent l’habitude d’introduire ches mèches par une exprechion ou un proverbe, ben oui on a des référenches ou on en a pas, alors, ben j’ai pu cueillir chelle-chi, elle vient d’loin, une contrée qu’on appelle l’tibet  mais elle va donner l’ton:

« Quand deux chages confrontent leurs idées, ils en produisent d'meilleures ; l' jaune et l'rouge mélangés produisent une autre couleur  »


la bibliothèque de l'université d'artois était riche de milliers d'ouvrages et de la poussière il en avait retournée sans même éternuer une seule fois, ce qui risquait bien de lui arriver dans l'instant, si ça continuait le moine allait s'arracher le nez et l'image de MST de venir à nouveau s'immiscer qu'il en hoqueta, les effluves de calva le grisaient...le moine se mit à sourire bêtement, l'Hickonoclasse qui sommeillait en lui allait se réveiller, mais ce n'était pas le moment et telle une mouche le moine balaya "l'hickone" spirituelle^^...il lui fallut quelque secondes avant de pouvoir poursuivre...

Ben euuh oui donc, pour un homme comme moi, ch’est du pain béni, avant d’être moine, j’étais coq ou ch’est p’têtre le contraire, hum..avant d’être coq j’étais moine, …nenni, mes premières louches j’les ai touchées avec ma chrétiennote de mère qui m’a appris à cuisiner,, une maîtreche-femme que j’vous dis pas comment elle portait les braies et qu’mon père n’avait pas voix au chapitre ! bref, j’étais paché maître dans l’art d’accommoder les rechtes, ch’qui donne parfois des résultats churprenants, mais on est pas là pour parler d’moi rev’nons à Aegidiuch à qui j’vais concocter un p’tit bouillon, pour ch’lui d’onze heures ch’est trop tard mais un d’derrière les fagots ! Comme qui dirait un bouillon d’culture !

Ca au moins c'est dit pensa le moine qui était toujours sous influence...


Bon euuhh avant d’pourchuivre, ch’est la chœur irella qui va causer, puis elle vous f’ra réchiter l’crédo, ben enchuite, j’enchaîn’rai !on va faire les choses dans les règles d’l’art, pour la forme, chi vous l'voulez bien hein?!


Le moine soupira pour relâcher la pression et laissa la place à sa soeur de coeur...

Votre narrateur vous contera la suite des aventures de son moine préféré quand il reviendra de ses congés, la suite du sermon dans 4 semaines, patience, vous ne le regretterez pas!

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Irella
Les voix se turent ou peut être que la prière fut intérieure pour beaucoup, Irella ne le sut pas, toute concentrée et appliquée qu'elle était à confesser ses propres égarements. Ce fut le raclement de gorge du moine qui la fit sortir de ses rêveries confessionnelles. Elle scruta le regard de son frère en fronçant le sourcil. Quelque chose le préoccupait rien qu'à voir la tête qu'il faisait. Etait-ce ce problème qui semblait lui chatouiller le nez, à moins qu'il ne lui grattouille? N'allait-il pas maintenant se mettre à bégayer? Devant prendre la parole devant l'assistance qui lui faisait face, il en était bien capable et l'avait déjà prouvé par le passé. L'avrachine tendit l'oreille quand il lança ses premiers mots et fut soulagée de voir qu'il n'en était rien, il n'en aurait pas fallu plus pour agacer Marmiton. Non, le discours était limpide encore qu'il faille s'habituer à son chuintement. Le cheminement par contre l'était moins surtout quand il dériva sur la voie qu'il préférait par dessus toutes, celle des casseroles et autres réjouissance culinaire.
Irella l'écoutait toute ouïe, MST buvait ses paroles autant qu'elle aurait pu les avaler toutes crues, quant à l'auditoire, certains devaient bien se demander où il voulait en venir. Ceux-là restèrent sur leur faim quand il rappela Irella pour poursuivre la cérémonie selon les règles.


-Hé bé! C'qui cause beau, ce Marmiton! ne put s'empêcher de souffler la nonne.
- Et bien prenez-en de la graine ma soeur...

Et Irella de la laisser seule sur son banc pour se poster devant le lutrin sur lequel reposait le Livre des Vertus. Elle lissa d'un revers de main, la page qu'elle venait d'ouvrir et qu'elle souhaitait lire et leva les yeux. Nul besoin de lire le texte, elle en connaissait chaque mot.

Citation:
Alors Dieu ajouta un deuxième astre au-dessus du monde. A l'astre rayonnant de lumière qui éclairait le monde depuis les temps anciens et qu'il avait appelé "soleil", il en ajouta un autre, luisant froidement, qu'il nomma "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente."
Livre de la Création Chapitre VIII - « La décision »


- Si le corps de l'homme est fait d'os, de sang et d'autres mystères qu'essayent de percer les médecins de notre temps, et qu'il est inexorablement attiré vers le centre de la terre quand nous passons de vie à trépas, il n'en est bien autrement pour notre âme. Pardi! Son but étant de rejoindre le Très-Haut. Et ce n'est que Lui qui triera le vin de l'ivraie. Alors, je n'ai bien qu'un seul conseil à vous donner. Toujours prêt! Il faut l'être toujours! Ce n'est pas le tout de s'y prendre au dernier moment, ça, Le Tout-Puissant risque de s'en apercevoir et là, il ne nous restera bien que nos yeux pour pleurer la vie vertueuse que nous aurions du mener. Non... ce faire bichonner par le Créateur, voilà qui demande une pincée de sagesse, une bonne dose de tempérance et une belle poignée d'Amitié.

Irella se tut, surprise encore par les mots qu'elle venait de prononcer. La manie du moine la guetterait-elle?

- Pensons à lui comme nous le faisons aujourd'hui, gardons-le dans notre cœur. Pour ma part, je reste persuadée que le Très-Haut l'accueillera à ses côtés.

Irella inspira. Elle ne put manquer l'odeur qui se répandait dans l'église.


- N'est-ce pas là une odeur de calva? Hm... Elle accompagnera notre Credo!



- Amen...

Retraite pour Irella également pour 3 semaines... Bon jeu!

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Puigaubert
Arrivé devant l'église Puig poussa la porte le plus doucement possible et se glissa à l'interieur de la nef. Il se dit qu'il valait mieux être en retard que de ne pas venir du tout. Puig ne voulait déranger personne mais était venu pour soutenir les présents dans la perte d'un être cher.

L'honfleurais se faisait discret, en se tournant vers les autres personnes présentes il leur salua d'un signe de tête et ne voulant pas se faire remarquer il alla se placer sans bruit au fond.

Puig écoutait silencieux l'office commencer et pensa à Aegidius, malheureusement le blondinet n'avait pas eu le temps pour lui connaître mieux mais il n'oublierait pas sa première trouvée dans la taverne d'Honfleur et, plus tard, au sein du Conseil Ducal.
Davyxiv
La cérémonie se poursuivit , il était maintenant temps du Crédo , Davy le récita à son tour , juste un peu après l'enterrement du chat , Davy espéra qu'il y ai pas d'autres victimes cette été ... Ces deux la avait écrit bien des pages d'histoires normande ...




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Asti_dict_le_barbu


Non seulement Metabaron l’avait suivit, mais en plus, il avait rapporté un article d’antan qui montrait la bravoure de cet ami qu’ils étaient venu accompagner pour un dernier voyage.

Il remercia le soldat d’une main sur l’épaule et d’un sourire chaleureux puis emboita le pas derrière le cercueil porté par le moine et le Noir.

N’eut été un moment solennel, le barbu aurait éclaté de rire en voyant le duo. Un grand et un petit, et tous deux semblaient peiner sous le poids du Duc de Tancarville. Bien qu’un roy lui avait retiré son titre, comme à trois autres nobles Normands, il n’en resterait pas moins celui qui était le Duc de Tancarville pour encore des générations de Normands, n’en déplaise à ses détracteurs. Mais Roy ou gueux, personne n’avait jamais fait taire un Aegidius, qu’il soit de Tancarville ou pas, l’homme ne changeait pas et restait intègre et fidèle à ses amis et à son Duché.

Debout, pour rendre hommage à Gidius, car il avait promis à Lizie de ne pas l’appeler Gibus comme il aimait à le faire pour la faire râler, il psalmodia un truc en faisant semblant de suivre ce que disait ma mère ma sœur. L’émotion, surement qui voulait que tout le monde confesse, mais il ne péchait pas le barbu. Quand il disait quelques vérités, c’était justement parce que c’était des vérités.

Il se retourna discrètement pour voir qui était là, Dun, Davy et Puigaubert avaient rejoint la cérémonie. De toute façon, Aegidius avait toujours préféré la qualité à la quantité.

Ah… changement de prière, le crédo qu’il récita en ponctuant les fin de phrases. Allez savoir pourquoi il ne retenait que certains mots.

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Deedee
    La Haye du Puits, quand les nouvelles ne sont plus des nouvelles…


Elle avait appris la nouvelle, cloitrée dans sa chambre depuis des semaines et des semaines avec l’interdiction formelle d’en sortir, sans espoir de recevoir de la visite ni même obtenir la moindre plume et parchemins pour griffonner quelque mots. Repos absolu, c’était tout ce qu’on lui avait dit. Et pourtant, malgré tout, quelque bribes de mots lui était parvenu aux oreilles, des conversations entre ses gens au château, et puis cette confirmation, plus de ragots cette fois, tout ceci était bien vrai. Le Long s’en était allé…

Elle avait eu du mal à y croire d’abord, ne pouvant imaginer que lui, le Roc, l’Immortel, le Pilier de cette Normandie avait pu partir comme cela sans bruit. Impensable même, d’imaginer la Normandie sans lui, sans son savoir, sa sagesse et son verbe qui savait si bien remettre les gens à leur place.
Longtemps il lui avait fait peur, longtemps elle l’avait craint mais toujours, elle l’avait respecté, admiré aussi.


-Faites atteler immédiatement, je dois me rendre à Honfleur !
-Mais ma da…
-J’ai dit…. Immédiatement !


Au diable les recommandations, au diable toute ses sottises, la mémoire d’un Normand ne pouvait attendre, les adieux d’un ami encore moins…

    Honfleur, si belle… si triste…


Elle ne pouvait dire quel heure il était, ni combien de temps avait duré le voyage tant elle s’était perdu dans ses pensées, se souvenant, simplement, de tout ces instants passé avec le Long.
Elle ne put s’empêcher de sourire doucement, en se rappelant ses premiers pas à l’ambassade sous ses ordres, se rappelant également de son premier mandat ducal et de la régence qui en suivit. Il en avait eu de la patience…. Pour beaucoup de chose d’ailleurs.

L’attelage s’arrêta devant le parvis de l’église, et la Diplomate en sorti rapidement, jetant un œil autour d’elle. Des badauds allaient et venaient continuant leur ouvrage, d’autre regardait l’église se demandant surement ce qu’il se passait, Honfleur vivait, Honfleur grouillait et bientôt les parasites reviendraient.
Pressant le pas, Adeline grimpa les quelques marches menant à l’édifice et entra discrètement non sans grimacer en se rendant compte que la cérémonie venait de commencer. Un regard rapide autour d’elle pour repérer un siège vide et son regard se posa sur la bière du Long et Lizie à ses cotés. Immédiatement son cœur se serra, elle mourrait d’envie d’aller, là, maintenant serrer l’Ardente dans ses bras et lui témoigner son affection et sa tristesse. Mais chaque chose en son temps…

Discrètement elle s’avança dans l’allée et pris place sans un mot au coté du Barbu et de Johane.

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(Affaire réglé, plus de bannière !)
Matouminou


Un sourire à Lizie qui s'excusait de ne pas avoir répondu à son courrier, mais pas un de ces sourires heureux, non, un sourire juste pour lui dire qu'elle était là et que peu importait qu'elle n'eut pas répondu .
Elle ne put dire un mot mesurant tout le drame dans les yeux de Lizie, et salua Irella amicalement. Les personnes arrivaient, une accolade amicale à Asti, une bise à Johane, un petit sourire à Jason dont le visage fermé traduisait bien sa peine et son peu d'envie de saluer quiconque. Ils étaient venus ceux qui avaient fait la Normandie....Dunhyll au loin... Chacun s'enfermait dans sa peine, et dans cette incroyable réalité que le Long n'était plus.

Irella les invita à entrer dans l'église,
Elle se plaça à la première place qu'elle vit. Peu importait qu'elle fut près ou loin, elle ne connaissait que trop la cérémonie qui allait suivre. Étrange combien un lieu peut être selon les circonstances si joyeux ou si plein de tristesse. Curieux que la vie soit perpétuellement en train de flirter avec la mort....cette mort omniprésente, imprévisible souvent, comme ça avait été le cas lorsqu'elle lui avait ravi son défunt mari. Elle se mordit la lèvre, et égoïstement fit une prière muette à Aristote pour l'implorer de la laisser aujourd'hui vivre pleinement son bonheur.

C'est l'entrée de la bière qui la tira de ses pensées et elle baissa la tête en signe de respect pour ce grand homme qui avait tiré sa révérence.

Puis, la cérémonie commença avec la confession des péchés. Elle joignit sa voix à celle des autres:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Un frère plutôt replet prit ensuite la parole. Matou eut du mal à le suivre, il avait un accent épouvantable et mangeait la moitié de ses mots. Elle le regarda un peu perplexe. Elle écouta le "chermon", mettant un temps pour comprendre qu'il voulait dire "sermon".

Puis Irella reprit place devant le lutrin et cita un passage du livre des vertus.
C e fut ensuite le Crédo. Elle ouvrit la bouche pour le réciter lorsqu' elle fut saisit par une odeur plutôt désagréable. Où donc avait-elle déjà senti cela? Une taverne dieppoise passa devant ses yeux, elle grimaça. Et lui revint à l'esprit cette soirée à Fécamp, où le Long avait affirmé que le calva de Dieppe avait un gout de hareng. Elle retint un sourire car elle revoyait exactement le sérieux avec lequel il avait dit cela et la tête surtout de Lizie. Son coeur se serra, il ne resterait désormais plus que ces souvenirs.

Elle se ressaisit:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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